Économie du logiciel libre

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
12
23
nov.
2008
Communauté
Eyrolles vient de publier un nouveau livre dans sa collection "Accès libre". Intitulé Économie du logiciel libre, il est écrit par François Élie, lui même président d'ADULLACT mais aussi professeur de philosophie, ce qui donne une couleur fort intéressante à cet ouvrage mariant réflexion et expérience.

Il est particulièrement intéressant de remarquer que l'exemple d'ADULLACT sous-tend le propos de l'auteur, qui montre comment l'on peut associer le travail rémunéré et le logiciel libre sans faire le grand écart entre un idéal éthique et des contraintes financières. François Élie considère l'arrivée du logiciel libre dans le temps, comme un tsunami. Il explique « comment, tranquillement, le monde du logiciel libre va devenir le monde du logiciel tout court. »

Cet ouvrage complète les documents AFUL et April concernant les modèles économiques des logiciels libres.

Découvrez également le point de vue de Jean Peyratout sur ce livre, sur le site de SCIDERALLE. Sommaire :
  • Avant-propos
  • Rappels sur l’économie du logiciel et les particularités du logiciel libre
    • Qu’est qu’un logiciel ?
    • L’économie du logiciel
    • Qu’est-ce qu’un logiciel libre ?
    • Trois catégories juridiques pertinentes pour l’industrie
    • Copier n’est pas re-produire
    • Contribution et rétribution

  • Le hacker, le marchand et le client
    • Les trois formes de l’intérêt
    • Où s’arrête la convergence d’intérêt ?
    • Les logiciels métier : là où s’arrête la convergence d’intérêts
    • Assez de travail non payé !

  • Comprendre dans la durée : métastabilité du logiciel libre
    • Les analogies à dépasser
    • La tragédie des communs
    • La coopétition
    • L’analogie avec l’athlète
    • De la rente à la valeur ajoutée
  • Les cinq modèles successifs
    • Le modèle communautaire d’individus
    • Les modèles mixtes ou hybrides
    • La mutualisation par l’offre
    • Un créneau : le logiciel métier
    • La mutualisation par la demande

  • Illustration par des projets
    • Projets communautaires
    • Projets hybrides
    • Projets de communautés industrielles
    • Projets d’éditeurs
    • Projets de communautés de clients
    • Le cas des distributions
    • Où trouver un prestataire ?

  • À qui profite la crise du logiciel ?
    • L’expression du besoin
    • La tache d’huile communautaire
    • Le coût des échecs est exhorbitant
    • S’inspirer des carrefours giratoires
    • Discours de la méthode
    • Acheter autrement !

  • Vers les forges comme places de marché
    • Des conflits d’intérêts
    • Le bénévolat ne peut être la règle !
    • Vers les places de marché logicielles
    • La forge comme place de marché
    • Chacun y trouve son intérêt
    • Le hacker bénévole
    • Vers les appels de demandes et enchères inversées
    • Bâtir l’espace public en version numérique

  • Scénarios pour l’avenir
    • La grande menace
    • Le propriétaire 2.0
    • Cloud computing et SaaS
    • Le scénario 1
    • Le scénario 2
    • Le scénario 3

  • Conclusion
    • La tache d’huile communautaire
    • Une rencontre qui commence dans le conflit
    • Le véritable défi
    • Non aux brevets logiciels

Aller plus loin

  • # Édition strictement commerciale?

    Posté par  . Évalué à 6.

    Bonjour,

    Sur un tel sujet, pourquoi proposer une édition strictement commerciale?

    Le débat sur les idées de l'auteur sont-elles conditionnées à mon engagement dans un échange marchand?

    Cordialement,
    Yannick
    • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Contrairement aux informaticiens qui peuvent vivre d'amour et d'eau fraîche, les philosophes ont besoin de manger.
      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Insinuerais-tu que l'Éducation Nationale rémunère mal ses professeurs?
      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Il faut noter que certains ouvrages considérés comme étant d'un intérêt stratégique ont déjà été publié sous licences Creative Commons ainsi qu'en version papier. Je pense par exemple à "Linux Device Drivers" de chez O'Reilly ( http://lwn.net/Kernel/LDD3/ )
      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 5.

        > Contrairement aux informaticiens qui peuvent vivre d'amour et d'eau fraîche, les philosophes ont besoin de manger.

        et ? qu'ils se trouvent un vrai boulot !
        • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Du grand Gniarf, j'arrive sincèrement pas à savoir si c'est de l'ironie ou pas ...
          • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

            Posté par  . Évalué à 3.

            ni l'un ni l'autre, bien au contraire. si toto en fait un bouquin ça revient au même que pour les artistes, il mangera que s'il est doué... ou subventionné.

            un vague corollaire est que ce n'est pas parce que toto se déclare philosophe qu'il aura automagiquement droit à un plat de haricots chaque jour. ('fin je lui souhaite, hein)
            • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

              Posté par  . Évalué à 3.

              Ouais enfin avoir un poste de Prof à l'université, quoi qu'on pense de l'utilité, c'est déja un tantinet plus compliqué que de s'autoproclâmer philosophe du dimanche :)

              Après, ce bouquin je n'en ai vu (pour l'instant) que le sommaire, mais ça a l'air de poser les bonnes questions à mon sens. Et payer des gens pour qu'ils aient le temps de poser les bonnes questions, ça me semble une bonne chose ... et potentiellement vachement éloigné des problématique d'un "vrai boulot". Reste à savoir si chercheur ou auteurs sont des "vrais boulots".
      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 7.

        Surtout que, mangeant leurs nouilles avec une seule baguette, ils gâchent pas mal…
    • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

      Posté par  . Évalué à 5.

      Le débat sur les idées de l'auteur sont-elles conditionnées à mon engagement dans un échange marchand?

      Le débat d'idée, non. L'achat de cet ouvrage, si.
    • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Yannick, tu veux dire que tout livre portant sur le logiciel libre devrait-être gratuit ?

      C'est un peu simple comme raisonnement. Autant on voit que des modèles économiques existent autour le logiciel libre, autant de tels modèles sont loins d'exister pour les livres. D'ailleurs, les éditeurs qui s'y essaient ont bien du mal, leur chiffre d'affaire doit être si faible qu'ils ne doivent pas pouvoir employer de vrais professionnels pour effectuer le travail d'édition. Pour avoir produit un livre moi-même chez Eyrolles, je peux dire qu'il y a énormément de travail entre la version de l'auteur (qui n'est souvent compréhensible que de lui-même) et celle qui sort des presses...

      D'autre part, un logiciel fournit un service, qui est souvent la raison pour laquelle son auteur l'a développé. Au contraire, un livre sert à diffuser des idées, mais aussi à faire de l'auteur un expert. Sans la bonne réputation de l'éditeur, le contenu du livre perd de son crédit. Tous les scientifiques le savent : ils veulent tous diffuser leurs articles en libre, sur des archives ouvertes, mais finissent par les publier dans des revues, commerciales, parce que celles ci sont les seules à être reconnues et à offrir une certaine garantie sur la qualité des résultats publiés.

      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Bonsoir,

        Ce n'est pas tant sur l'opposition gratuit/commercial que je m'interroge personnellement. Bien que cela présente son intérêt, c'est plus sur la notion de contribution et d'oeuvre collective que la démarche me paraît curieuse.

        Je suis contributeur aux logiciels libres, sur mon temps libre, j'ai moi aussi une activité professionnelle rémunérée par l'État pour rendre un service au public, et cette activité n'a que très peu à voir avec l'informatique. Personnellement, je ne cherche pas de rémunération pour mon travail; c'est un don que je fais au public, une pierre dans un édifice que "nous" bâtissons. C'est un statut qui me convient et je me demande dans quelle mesure cela est pris en compte dans le livre qui nous préoccupe ici.

        Par rapport à tes arguments, je me permet de te retourner le compliment : "C'est un peu simple comme raisonnement." Crois-tu que si aujourd'hui, un Darwin sortait un livre aussi important que l'évolution des espèces, ou que quelqu'un découvrait que les pierres peuvent communiquer et le publie à compte d'auteur, ou encore qu'un Marx écrivait un Capital, ou bien encore qu'un... il aurait besoin d'une éditeur commercial pour ce faire une réputation ? Pour devenir un "expert" reconnu comme tel ? Ou encore dans notre domaine, un programmeur a-t-il besoin d'être reconnu par Microsoft, Apple, Novell etc. pour être reconnu comme un "expert" dans son domaine ? Le profit ne fait pas, ou ne défait pas, la raison.

        Par ailleurs, il me semble illusoire de croire que la "science" serait d'au dessus des intérêts de la société, c'est bien plutôt la société qui décrète que tel ou tel domaine est important ; il n'y a qu'à voir comment on traite le nucléaire en France, dont les effets sur la population s'arrêtent juste à nos frontières nationales, ou encore les intérêts technologiques et scientifiques de Monsanto dans le monde...

        Cordialement,
        Yannick
        • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

          Posté par  . Évalué à 4.

          Exemple pas très pertinent que celui de Darwin, il était complètement "dans" le circuit scientifique de son époque, et l'origine des espèce est pas un bouquin sorti de nulle part ... Donc aujourd'hui, oui Darwin aurait sans doute publié son bouquin en utilisant les circuits "classiques".

          Et on a "besoin", plus encore aujourd'hui, de ce genre de filtre, quand le nombre de publication et les archives d'internet se remplissent de giga-octets de publications diverses et variées sur tous les sujets ... ceux qui sont a même de faire un tri pertinents connaissent bien souvent les canaux de publication qui comptent pour les travaux d'importance, et les emploient ... Si j'avais un bouquin aussi important que l'origine des espèce à écrire, je le publierai pas sur un skyblog, ou alors je m'assurerai que des noms connus et compétents en fassent la pub ...

          Après sur la notion d'oeuvre collective, je te suis pas, tu veux que toutes les oeuvres soient collectives ?

          D'ailleurs ce n'est pas parce que le bouquin n'est pas disponible gratuitement que ça rend son contenu dénué d'intérêt pour la communauté et l'oeuvre collective qu'elle développe, pour reprendre ton argument d'une autre manière.

          Pour devenir un "expert" reconnu comme tel ? Ou encore dans notre domaine, un programmeur a-t-il besoin d'être reconnu par Microsoft, Apple, Novell etc. pour être reconnu comme un "expert" dans son domaine ? Le profit ne fait pas, ou ne défait pas, la raison.

          Ben non, il y a d'autres canaux. Cela dit il y a suffisamment de chercheurs de qualité dans les labos de chez MS pour se rendre compte qu'ils sauraient tout de même faire le tri ...
      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 7.

        Tous les scientifiques le savent : ils veulent tous diffuser leurs articles en libre, sur des archives ouvertes, mais finissent par les publier dans des revues, commerciales, parce que celles ci sont les seules à être reconnues et à offrir une certaine garantie sur la qualité des résultats publiés.

        Ah non ça pardon, c'est complètement faux.

        Dans l'édition scientifique, il y a actuellement deux modèles qui cohabitent, et qui sont en compétition d'ailleurs.

        Le modèle "ancestral" est celui du journal payant. Les auteurs soumettent des articles, la revue les accepte ou les refuse en se basant sur l'avis de plusieurs experts (comité de lecture), et si le papier est accepté, il est publié. Les auteurs ne touchent rien, le comité de lecture non plus; mais personne ne paye rien non plus : l'éditeur (= publisher, pas facile de ne pas faire de confusion) met des pubs et vend son journal pour couvrir les frais de mise en page/publication/tirage papier, et éventuellement tirer de (gros) bénéfices. Le copyright est transféré au journal, au passage.

        Ce modèle a été récemment remis en cause. Le premier problème est un problème éthique (le fait que les universités pauvres et les citoyens ne peuvent pas avoir accès à la connaissance --il faut voir ce que ça coute ces cochonneries de journaux scientifiques). Le deuxième problème est lié à la politique de certains organismes de financement de la recherche américains et britanniques, qui imposent la consultation publique de la recherche qu'ils financent. Bref, ça et l'évolution de la société, + l'apparition de licences libres ont permis l'emergence des journaux "gratuits", fonctionnant selon un modèle différent. Les auteurs soumettent leur travaux, ça passe par le circuit habituel (comité de lecture etc), et si l'article est accepté, les auteurs payent des frais de publication (de l'ordre de grandeur de 1000$ en général). Le journal s'occupe de la mise en page etc., et l'article est mis en ligne gratuitement, souvent même sous licence libre ou CC non libre. Au début, il était possible de commander le journal en version papier, mais je crois que le système a pris l'eau --probablement pas assez de tirages papier commandés.

        Aujourd'hui le deuxième modèle a tendance à prendre le pas sur le premier. À part les très grosses revues, qui fonctionnent toujours selon le premier modèle (Nature, Science), la tendance semble inéluctable. Il y a des grosses revues "gratuites", comme les PLoS, avec un impact factor très élevé; et de nombreux petits journaux "ancien modèle" coulent; car quitte à publier dans une revue confidentielle, mieux vaut être sûr que l'article sera lu. Mécaniquement, l'impact factor des revues gratuites est supérieur à celui des revues payantes de qualité équivalente.

        La qualité de certaines revues gratuite est faible, effectivement, mais pas plus faible que certaines revues payantes. Je n'ai pas vu de tendance systématique dans un sens ou dans l'autre; le processus de peer review est identique dans les deux cas, et l'intérêt du journal est identique --filtrer les mauvais articles qui ne seront pas cités et qui feront diminuer leur impact factor. Comme les revenus sont dépendants du nombre d'articles publiés, il est clair que les revues gratuites ont tendance à accepter un peu n'importe quoi quand elles n'ont pas assez de papiers soumis pour faire un tri correct; cependant, un problème tout à fait identique existe pour les revues classiques, qui ont des échéances à tenir (par exemple, un numéro par mois) et qui doivent y placer un nombre de papiers honnête; alors que les revues en ligne n'ont pas ce problème (elles publient les articles comme ils arrivent, et n'ont pas de contraintes de place; trop peu d'articles ne sera pas un problème, beaucoup d'articles non plus. On peut remarquer par exemple que des accidents de peer review existent dans les deux cas (articles non-scientifiques acceptés parce qu'ils sont passés à travers les gouttes --inacceptable et théoriquement impossible si le comité de lecture fait son travail, mais il est difficile de vérifier que des bénévoles font leur travail consciencieusement...).

        Le système est en train de changer à tel point que de nombreux journaux proposent un système mixte, (PNAS par exemple), où les auteurs peuvent choisir de payer pour que leur article soit disponible en ligne.

        C'est encore un peu le bordel au niveau des licences, on trouve de tout et n'importe quoi, mais quand même pas mal de CC, même des libres (CC-BY, CC-SA), ou des non libres (NC ou ND); personnellement la clause ND (pas de travaux dérivés) ne me choque pas pour des travaux scientifiques --un article est un tout unique qui ne devrait pas être modifé sans l'avis des auteurs, même si c'est évidemment un problème pour une traduction par exemple.

        Pour les bouquins, déja que c'était pas glorieux à la fin du XXe siècle, alors je ne leur donne pas une longue vie au XXIe. Deux types de livres ont encore une certaine utilité : 1) les bouquins de référence, de grosses bibles bien organisées où l'on trouve une sorte de review géante d'un champ de recherche (mais c'est assez exceptionnel comme bouquin, et il n'y en n'a pas 50 par domaine de recherche; donc un marché réduit quand même), 2) les bouquins d'opinion / vulgarisation, où un scientifique déja reconnu expose sa vision un peu "au delà de la science"; ça peut même parfois tourner au pamphlet politique ou scientifique; ça peut proposer une réecriture de l'histoire des sciences ou toucher à la philosophie des sciences; ce sont plutôt des bouquins que les scientifiques achètent pour lire avant de s'endormir. Le reste des ouvrages scientifiques, c'est des ventes extrêmement limitées; leur contenu est bien souvent décevant; leur rigueur aussi (pas de comité de lecture); il est délicat de les citer (pas sûr que le lecteur dispose du bouquin dans son institution), et leur prix est extrêmement élevé (faible tirage) pour une qualité souvent douteuse. J'imagine que ce type d'ouvrages n'a pas un grand avenir, comparé à la qualité et à la quantité des publications disponibles gratuitement.
        • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          La publication scientifique est clairement un moyen de se faire (re-)connaître par les pairs, voire de constituer des collaborations rapidement internationales (la communauté scientifique pour beaucoup de domaines est déjà organisée ainsi, même s'il peut clairement y avoir des querelles de clocher).

          Bizarrement, j'avais beaucoup d'attentes de projets collaboratif dont on parlait à une époque, mais peu de nouveautés vu de ma chapelle
          http://linuxfr.org/2003/01/14/10962.html Libre accès à l'information scientifique et technique : état de l'art et perspectives
          http://linuxfr.org/2005/03/23/18575.html Vers un accès libre aux résultats de la recherche… (CNRS, l'Inserm, l'INRA et l'INRIA)
          http://linuxfr.org/2007/09/08/23072.html Sci-Wi, projet libre pour l'évaluation scientifique

          à nuancer visiblement avec le PLoS dont tu parles et qui a l'air de faire son bonhomme de chemin
          http://linuxfr.org/2003/05/24/12589.html Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres
          http://linuxfr.org/2003/10/19/14320.html Nouvelle Revue scientifique « libre »
          http://linuxfr.org/2005/01/18/18108.html Interview de Vivian Siegel (PLoS)

          et il y a les universités américaines qui mettent leurs cours en libre aussi.
          Dommage de ne plus trop entendre parler de ces initiatives, sans doute parce qu'elles sont en place et fonctionnent bien ?

          Et sinon pour Scilab ça avance en libre http://linuxfr.org/~Guedas/27422.html et comme je le disais dans un commentaire, c'est même utile pour des eurocodes concernant le BTP http://www.btp.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=22(...) (qui fait largement référence à scilab.org).

          Bref quelques initiatives qui continuent leur bonhomme de chemin, pourquoi pas plus de mise en avant ? Cela ressemble pourtant à de bonnes utilisations du libre, concrètes en plus.
          • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

            Posté par  . Évalué à 5.

            En plus des PLoS, qui sont devenus une référence scientifique (en gros, PLoS Biology est juste derrière Nature et Science, largement au dessus des revues spécialisées), il y a aussi la série des BMC http://www.biomedcentral.com/browse/journals/ dont certains commencent à taper des impact factors intéressants. Il y a aussi des projets plus petits, comme ceux de LA press par exemple (http://www.la-press.com/); bref, il y en a pour tous les gouts, et il semble que le business model est intéressant pour les éditeurs.

            En plus de ça j'ai oublié tous les journaux qui diffusent les articles après un délai variable (3 mois à un an) en échange de frais de publication, mais là il y a de l'arnaque par la licence est articles reste totalement proprio (avec un copyright transféré à l'éditeur). Bref, c'est pas libre, mais au moins c'est gratuit. Grosso modo, je dirais qu'environ 1/3 de la littérature scientifique est disponible sous cette forme `l'heure actuelle, et la tendance est très nette.
    • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est un troll, je l'ai vu !
      • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ben oui, c'est un troll. Mais bon, si ils ne trollent pas ils vont être obligés de lire le livre s'ils veulent discuter dessus, alors le troll, c'est tentant...
    • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

      Posté par  . Évalué à 1.

      :-)

      vous trouverez les idées forces de ce livre dans un commentaire à un article d'Antoine Pitrou:
      href="http://www.libroscope.org/Faut-il-un-modele-economique-du

      j'ai développé dans ce livre des idées qui ont été présentée au RMLL de Mont-de-Marsan en juillet dernier
      voici la prez:
      http://www.economiedulogiciellibre.org/docs/Adullact4LSM2008.pdf

      à l'occasion nous pourrons en discuter à l'occasion d'un échange marchand (devant une bière).

      bien cordialement
      François Elie
  • # Attention : Sommaire modifié

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Il n'est pas modifié dans le livre mais sur le site d'Eyrolles que j'avais repris.
    Sur le site d'Eyrolles il y avait une erreur : le sommaire était à plat et tronqué.
    Le bon sommaire est maintenant en ligne sur http://izibook.eyrolles.com/store/9782212124637/Economie+du+(...)

    Il est beaucoup plus complet et donne une bien meilleure idée de l'ouvrage.

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