Ce que pensent Stallman, Torvalds, Brown et Zemlin de Microsoft

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0
25
juin
2008
Microsoft
Bruce Byfield a récemment demandé à quatre fortes personnalités du logiciel libre ce qu'elles pensaient de Microsoft. Ce sont ainsi Peter Brown (Free Software Foundation), Jim Zemlin (Linux Foundation), Richard Stallman et Linus Torvalds qui ont répondu au chroniqueur.

L'accent a été mis sur les questions suivantes :
  • Comment Microsoft affecte votre travail et votre informatique personnelle ?
  • Quelle menace représente Microsoft pour le logiciel libre ?
  • Quelles sont les chances pour que la compagnie devienne un membre apprécié de la communauté ?
Une traduction est disponible sur le Framablog. L'occasion peut-être aussi de s'interroger sur la spécificité ou la pertinence de certaines dénominations (free software, open source, FOSS, FLOSS, Linux, GNU/Linux...) et de leur difficulté à les traduire. En effet l'auteur fait ici bien la distinction entre ceux du "logiciel libre" (Stallman et Brown) et ceux de "l'open source" (Zemlin et Torvalds), qu'il regroupent au besoin en "FOSS". Quant au "proprietary software", c'est le choix assumé du traducteur que d'avoir opté pour "logiciel privateur".

Aller plus loin

  • # "logiciel privateur"

    Posté par  . Évalué à 1.

    L'expression "logiciel privateur" est choquante. Ca n'est que du logiciel propriétaire (donc à utilisation défini par la licence du propriétaire) mais ca n'implique aucunement la privation.

    Un logiciel propio peut (si son propriétaire le désire):
    - utiliser des formats de documents ouvert.
    - utiliser des protocoles ouverts.
    - être diffusé gratuitement.

    C'est un barbarisme inventé par des barbus aigris. Et les barbus devraient se calmer.
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      "Logiciel Privateur" est l'expression qu'emploie Stallman dans ses conférences en Français.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 4.

        Petite question que je me pose : qu'est-ce que veut dire Stallman quand il dit celà ?
        Veut-il dire le mot que tout le monde comprend et que certain prenne mal (même si je ne vois pas en quoi, le propriétaire entraine des privations, la GPL de même, la BSD aussi, la liberté absolu n'existant pas pour la simple bonne raison que tout autoriser interdit d'interdire…)

        Mais ce que je me demande, c'est si c'est bien ce que pense dire Stallman et s'il n'a pas créer le mot privateur de l'anglais private (privé, dans le sens de propriété privé). Et donc en fait qu'il ne sait juste pas qu'on dit en français propriétaire, mais que personne ne l'ayant jamais repris, pensant que c'est volontaire, il continu sans s'en rendre compte.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à -1.

          Tu es privé de certains droits avec les licences propriétaires.

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Tu es aussi privé de certains droits avec la plupart des licences libres : en GPL, je peux pas utiliser le code dans un projet fermé, en BSD je suis obligé de donner le nom des auteurs, etc.
            Ce qui n'empêche pas d'avoir plus de liberté avec le logiciel libre, bien sur, mais ce n'est pas non plus une liberté totale, plutôt une liberté contrôlé pour justement pouvoir assurer cette liberté à tous.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Il me semble que des trucs philo disent qu'une liberté total finit avec moins de liberté tout court (loi du plus fort ou de la jungle).

              "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 1.

              Tu es aussi privé de certains droits avec la plupart des licences libres

              Non. Pas en partant du droit d’auteur. Et on part forcément du droit d’auteur car c’est ce qui s’applique s’il n’y a pas de licence explicite.

              Les licences libres accordent des droits supplémentaires à l’utilisateur (utilisation, reproduction, distribution). C’est copyleft contre copyright.

              (Bon, les licences privatives accordent aussi un droit d’utilisation, très limité. Donc elles sont privatives par rapport aux licences libres.)
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  . Évalué à 2.

                Non. Pas en partant du droit d’auteur.

                Et pourtant c'est bien le cas : interdire d'inclure un bout de code GPL dans un projet sous license BSD sans en changer la license au moins en partie est une privation de liberté au sens du droit d'auteur. En ce sens, la GPL est plus privative que la license BSD, que cela te fasse plaisir ou pas.
                Ensuite, ces privations peuvent se justifier (ou pas) en fonction du but rechercher, mais c'est un autre problème.

                En revanche, les licenses libres ne sont pas privatives si l'on parle des Quatre Libertés selon Saint Stallman, mais il s'agit là d'une totologie puisque c'est sensé être ce qui définit le logiciel libre...
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  . Évalué à 2.

                « c’est ce qui s’applique s’il n’y a pas de licence explicite. »

                heu... c'est ce qui s'applique dans tous les cas : les droits patrimoniaux dont font partie les droits d'auteurs sont - il me semble - inaliénable en droit français.

                Non ?
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          Voici ce que dit le traducteur a dit pour expliquer son choix (citation tirée du préambule du site de la version française) :

          « Mon choix personnel va au néologisme privateur, privatrice plutôt que propriétaire. J'assume cette non-orthodoxie opposée à la doxa par le fait que propriétaire ne peut être adjectif car c'est un nom commun désignant une personne, laquelle possède... quelque chose. On ne peut donc dire une chaussure propriétaire, une chaîne hi-fi propriétaire, une guitare propriétaire...etc ! Par contre, proprietary est bien un adjectif, en américain, désignant une chose sous marque déposée. Le néologisme privateur fut trouvé par Richard Stallman lors d'un voyage en Espagne en référence au privador employé en espagnol. Richard Stallman préconise l'emploi de privateur. »

          Pour lui c'est un choix orthographique / grammatical. Je ne vois pas de problème de barbe, il n'y a pas que des barbus qui sont sensibles au bon usage des règles correctes de français.

          Vouâla.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            J'approuve aussi la recherche d'un nouveau mot pour remplacer l'horrible « propriétaire », totalement mal utilisé et traduction littérale et foireuse de l'adjectif « proprietary ». En plus, c'est impossible à comprendre pour le néophyte et cette nouvelle acception, brutale, d'un nom commun, assez difficile à expliquer.

            En même temps, je sais pas si « privateur » est le bon mot... Il introduit une notion de jugement de valeur, de partialité, qui n'est pas, je pense (je ne suis pas de langue natale anglaise), dans « proprietary ». « Proprietary » est assez neutre, et donc je pense que l'utilisation de « privé », tout simplement, serait la bonne. Pas « privé » de quelque chose (quoique...), mais « privé » au sens de « appartenant à quelqu'un et uniquement à lui » - comme dans vie privée, ou propriété privée.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 1.

              Privateur à une connotation plus relative à l'utilisateur que au propriétaire du programme.

              Mais le fait est, que même si l'utilisateur achète ce programme, il n'en est pas propriétaire.

              On peut donc dire que c'est un logiciel 'privateur'.
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                J'ai acheté mes distributions Mandriva. Je ne souviens pourtant pas être devenu propriétaire des programmes qui sont dedans. Ou alors faut prévenir Torvalds et les autres...
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                ou tout simplement un logiciel fermé.
                (qui s'oppose à ouvert)

                On parle bien de protocoles fermés d'ailleurs.
                • [^] # Re: "logiciel privateur"

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  « Fermé » me plaît beaucoup. Simple, immédiatement compréhensible, assez neutre - peut-être un peu plus éloigné du « proprietary » d'origine que « privé », mais plus parlant. Il reste dans le même champ lexical, de toute façon, une propriété privée étant bien souvent une propriété fermée.
                  Facile à conjuguer et à accorder, en plus, en bon verbe du 1er groupe.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Dans ce cas ce n'est pas le bon mot non plus.

              Avec un tel mot tu entretiens l'amalgame propriété privée/monopole temporaire sur l'information. La propriété et le respect de la vie privée sont une réponse (qu'on l'aime ou pas) au besoin physiologique de l'intimité.

              Les monopoles temporaires accordés sur l'information ont été mis en place pour répondre à un problème tout autre, ils sont sensés encourager le développement et préserver le savoir de l'humanité.

              Mais c'est un amalgame qui est déjà bien introduit dans les diverses lois (code de la propriété intellectuelle) et organismes (OMPI).

              Alors bon étant donnée que de l'autre coté on emploie des sophismes aussi malveillant, je trouve le terme privateur encore bien gentil. Si on voulait un truc du même gabarie des sophismes qu'ils emploie, il faudrait dire "logiciel esclavagiste" ou "logiciel asservisseur".
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Tu laisses dériver ton aveuglement partisan, là.
                On cherche une traduction se rapprochant au plus juste du terme « proprietary », pas une traduction chargée d'une tonne de message venant du traducteur. D'habitude, on dit trahison-traduction, mais là, c'est quasiment trahison-détournement.
                • [^] # Re: "logiciel privateur"

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  bah , privateur est un barbarisme. Personne ne m'en voudra de lui donner le sens qui lui va le mieux à mon goût ;-)

                  (On peut aussi dire que c'est une vaine querelle)
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 2.

        Barbu aigri, c'est bien ce qu'il dit :)
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 10.

      Et les barbus devraient se calmer.
      Les imberbes devraient avoir un peu plus d'humour...
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 10.

      Un logiciel propriétaire est un logiciel privateur car il te prive des 4 libertés fondamentales du logiciel libre
      * Liberté 0 : La liberté d'exécuter le programme — pour tous les usages ;
      * Liberté 1 : La liberté d'étudier le fonctionnement du programme — ce qui suppose l'accès au code source ;
      * Liberté 2 : La liberté de redistribuer des copies — ce qui comprend la liberté de vendre des copies ;
      * Liberté 3 : La liberté d'améliorer le programme et de publier ses améliorations — ce qui suppose, là encore, l'accès au code source.
      (merci wikipedia)
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Un logiciel propriétaire est un logiciel privateur car il te prive des 4 libertés fondamentales du logiciel libre
        c'est surtout qu'un logiciel libre te confère les 4 libertés en même temps. Un logiciel propriétaire te prive d'au moins une des 4 libertés.
        Bah, l'algèbre de Bool, tout ça quoi ;)

        Je pense que quand RMS parle de logiciel privateur, c'est surtout pour dire ça : "un logiciel qui prive d'au moins une des 4 libertés". Il lutte contre toutes les formes de "logiciels privateurs", tant les freewares que les programmes open sources non distribuables à volonté...
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je ne peux que plussoyer. ;-)
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 3.

            T'as de la chance, moi je ne peux plus :D

            Nostalgie :
            À quand le retour du plussage sans limites ?
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à -3.

          Donc les logiciels sous GPL sont partiellement propriétaires car la liberté n°3 n'est pas entièrement garantie (t'as pas la liberté de voler les autres avec des copies proprétaires) .
          Donc FSF ====> vol
          ---------------> []
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 1.

            Apprends à lire, la liberté n°3 est toujours garantie, le code sous licence BSD reste toujours sous licence BSD. Tu ne peux changer que la licence de l'ensemble.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à -6.

        Ces libertés qui ne sont pas entièrement respectées par la GPL...
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 8.

        Un logiciel GPL me prive de la liberte de le vendre en gardant le contenu secret.

        C'est fou comme on peut faire dire ce qu'on veut au mot "liberte" quand meme.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 8.

          Hého, faut pas pousser mémé dans les orties, quand même.

          Si on va par là, je peux dire que la loi bafoue ma liberté parce qu'elle m'interdit de voler mon voisin...

          Je n'aime pas trop le terme "logiciel privateur", mais dire qu'on n'est pas libre de "piquer" du code GPL, c'est un peu fort, non ? La licence est claire, libre à vous de ne pas utiliser ce code.

          --
          Unk
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 3.

            Je n'aime pas trop le terme "logiciel privateur", mais dire qu'on n'est pas libre de "piquer" du code GPL, c'est un peu fort, non ? La licence est claire, libre à vous de ne pas utiliser ce code.

            C'etait exactement le but de mon post.

            Le but etait de montrer a certains qu'ils sont hypocrites en appelant une licence privative et pas l'autre. La licence proprio elle est claire aussi, libre a chacun de ne pas l'utiliser si elle ne lui plait pas. Partant de la, elle ne prive de rien.
          • [^] # Re: "logiciel privateur" Gpl/Bsd

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Au cas où certains geeks ici n'auraient pas encore cette information de bien implantée dans le cerveau :

            C'est _précisément_ cette différence qui fait le monde BSD d'un côté et le monde GPL de l'autre :

            La licence BSD PERMET de refermer un logiciel et n'assure donc PAS la transmission de la liberté des sources.

            La licence GPL NE PERMET PAS de refermer un logiciel et ASSURE la transmission de la liberté des sources.

            Ces 2 licences, forcément incompatibles entre elles, font le gros des trolls entre bsdistes et linuxiens, ...

            (Je rappelle cela car visiblement il y en a qui semblent ne pas connaître cette différence importante ici ...)
            • [^] # Re: "logiciel privateur" Gpl/Bsd

              Posté par  . Évalué à 5.

              non, les sources originelles restent toujours libres.

              La licence BSD ne permet pas de "refermer" le logiciel qui a cette licence, elle permet juste à quelqu'un qui fait du développement ultérieur de ne pas publier ses modifications s'il le désire. C'est plus un manque à gagner qu'un vol de liberté. D'ailleurs une licence GPL peut empêcher d'utiliser les sources modifiées si c'est pour mélanger avec une autre licence incompatible.

              Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


            Si on va par là, je peux dire que la loi bafoue ma liberté parce qu'elle m'interdit de voler mon voisin...

            Oui mais non. La loi te vole ta liberté parcequ'elle confère le droit de propriété, que ce soit à toi ou ton voisin. Par définition la loi c'est la privation de liberté, même quand elles sont faites dans l'optique d'en préserver le maximum pour chaque individu, ce qui est loin de ce qu'on fait aujourd'hui dans les hémicycles des «bienveillantes démocraties».

            Le problème de la liberté, c'est qu'on ne peu pas l'imposer ni imposer de la respecter. La liberté ne peux que être offerte. Donc si quelqu'un ne veut pas t'offrir une liberté, tu ne peux pas la prendre. Tout ce que tu peux prendre, c'est le pouvoir de contraindre l'autre à te laisser exercer ta volonté. Mais en ce faisant, tu nies sa liberté, tu ne cherches plus la liberté mais le pouvoir au détriment de la liberté.

            C'est pas facile tout ça... :(
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            > La licence est claire, libre à vous de ne pas utiliser ce code.

            Euh, c'est quoi la différence avec les licences propriétaires du coup ?

            Windows aussi, tu es libre de ne pas l'utiliser ...
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 3.

          Trop gros ... et pas vendredi
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 4.

          Il me semblait que les 4 libertés étaient avant tout orientées vers les libertés de l'utilisateur, autrement dit du destinataire du logiciel, pas du concepteur.

          Mais je peux me tromper.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 7.

          La loi me prive me ma liberté vu que je ne peux pas prendre ta voiture et la revendre sans ton accord ou vider ton compte en banque.
          Je ne peux pas non plus tuer mon voisin ou violer des petites filles.

          On peut toujours trouver quelque chose à redire, mais je considère quand même que la loi protège globalement mes libertés (il y a toujours des compromis à faire).

          RMS utilise privateur car il rend son discours plus accessible aux non initiés. Propriétaire n'est pas connoté négativement. Il n'a rien contre les personnes qui sont propriétaires d'une voiture par exemple.

          Maintenant libre à toi de dire que la GPL est privatrice de liberté. Mais ça sera plus dur de convaincre Mme Michu qui n'est pas dev, mais seulement utilisateur. Et sans vouloir être méchant, que vous dénigriez la GPL, ça ne nous changera pas beaucoup (cf Ballmer, le cancer toussa).
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 3.

            Denigrer la GPL ? Mais perso je m'en fous de la GPL, en ce qui me concerne chaque developpeur est libre de mettre la licence qu'il veut sur son code. Si tu veux faire une licence disant que l'utilisateur doit courrir nu 3 fois sur la place publique ca ne me gene pas, l'utilisateur est libre de choisir si ca lui convient ou pas.

            Le probleme, c'est VOTRE denigrement des autres licences. Vous vous levez tous d'un seul homme des qu'une legere critique est dirigee contre la GPL, mais vous trouvez tout a fait normal de critiquer les autres licences, telle une secte disant que les paiens finiront en enfer si ils ne se convertissent pas.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 5.

              de la part de l'employé d'une boite qui a sorti "la GPL est un cancer" et autres amabilités, je me gausse.
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  . Évalué à 5.

                C'est pas parce qu'il bosse dans une boite ou le PDG dit ceci ou cela
                qu'il le pense aussi...

                Tout les GNU-people doivent vivre comme Stallman ? ( argh... )
                • [^] # Re: "logiciel privateur"

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  euh comment dire... non rien il vaut mieux voir la prose de ce cher pbpg pour se faire une idee de son "indépendance" d'esprit vis a vis de sa boite!
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 2.

              «Entre ses deux genoux pendillaient ses boyaux,
              les entrailles à l'air, avec le sac fétide
              qui prend nos aliments pour les merdifier.

              Je tenais mon regard rivé sur cette horreur ;
              il ouvrit, m'ayant vu, de ses mains sa poitrine
              et dit : « Regarde donc comme je me déchire !

              Vois à quel triste état est réduit Mahomet !
              Celui qui va devant en pleurant, c'est Ali,
              le visage béant du toupet au menton.»

              http://fr.wikisource.org/wiki/La_Divine_Com%C3%A9die_:_L%E2%(...)

              Attention, tu vois ce qui te pends au nez, si tu ne te converti pas à la GPL :⋅D.

              LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 2.

              ce qui est bien, c'est que tu évites adroitement la caricature et la généralisation hative dans le second paragraphe de ton commentaire ...
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              Ben mon ami, si tu commences à critiquer le comportement sectaire qu'il y a ici, t'as pas fini...
              À une époque, j'étais bête, je croyais que seul les Linuxiens avaient le droit, non pas de dire du mal, mais juste d'émettre quelques critiques.
              En fait, je me trompais lourdement. Même eux n'ont pas le droit de le faire, sous peine de se faire moinsser comme des malappris.
              Il n'y a guère que ce brave Beranger, tout seul sur son blog des Carpates, qui a durement acquis le droit de critiquer.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Inutile de s'énerver. Il y a 2500 ans les grecs l'auraient humilié en place publique pour un tel sophisme. Il ne reste plus que la mauvaise foi pour argumenter. Ça doit être frustrant pour lui de chercher à défendre une société à politique variable uniquement intéressée par sa politique commerciale.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Et Microsoft me prive du droit à revendre la licence OEM que j'ai dû acheter avec mon ordinateur et dont je ne me sers pas ...
          [gnagnagna, pas la faute à Microsoft, c'est le revendeur, et pis ya l'intérêt du consommateur, etc. C'est bon, je sais]

          Vu que la GPL est orientée pour le bénéfice de l'utilisateur, ta phrase n'a aucun sens.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tout a fait, MS te prive de ce droit.

            Tout comme la BSD te prive du droit de forcer l'auteur a te donner les sources si il ne veut pas.

            etc...

            T'as tout a fait raison que la phrase n'a aucun sens, elle n'a pas plus de sens, ni moins que dire qu'un logiciel proprietaire est privateur.

            Tout peut etre privateur selon ce que tu veux faire, partant de la, isoler les logiciels proprietaires en comparaison de la GPL et dire qu'ils sont privateurs c'est du FUD.

            Et c'est drole de noter comme vous vous insurgez quand on appelle votre petit monde privateur, mais que vous trouvez normal quand le monde des autres est appele privateur.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 2.

              > Tout peut etre privateur selon ce que tu veux faire, partant de la, isoler les logiciels proprietaires en comparaison de la GPL et dire qu'ils sont privateurs c'est du FUD.

              Ca dépend de ton référentiel. Si tu prends comme point de comparaison la GPL et les libertés qu'elle assure à l'utilisateur, alors oui, les logiciels propriétaires sont privateurs. Peut-etre aurait-il été plus clair de dire "plus privateurs que les logiciels sous GPL" mais bon, c'était évident non?
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


              Tout comme la BSD te prive du droit de forcer l'auteur a te donner les sources si il ne veut pas.


              Elle ne te prive pas d'une liberté, elle ne te donne pas le pouvoir d'obliger ton prochain à agir de manière à favoriser tes libertés. Je pense que là-dessus tu seras d'accord.


              T'as tout a fait raison que la phrase n'a aucun sens, elle n'a pas plus de sens, ni moins que dire qu'un logiciel proprietaire est privateur.


              Si cela à un sens. Le logiciel "privateur" te prive des possibilités de l'utiliser comme tu le veux, de le modifier, de le diffuser, de vendre des copies, etc.

              Oui, la GPL aussi est privatrice de libertés, même si c'est fait dans l'intention de favoriser le maximum de libertés au plus grands nombres.

              Après c'est à chacun de voir où il place la barre, si on veux vraiment offrir de la liberté, faut utiliser la WTFPL au risque de voir les pires salopards qui ne pensent qu'à leur gueule prendre comme un du sans jamais donner en retour.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à -1.

          Pas vraiment en fait, tu peux mettre un logiciel sous GPL et demander 300 milliards de dollars pour l'accès aux sources.

          C'est GPL-compliant, vous devriez essayer chez MS.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Non, relis la GPL.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 1.

              Yeah, quelqu'un a marché dedans. Et bien :

              High or low fees, and the GNU GPL

              (...)

              Without a limit on the fee for the source code, they would be able set a fee too large for anyone to pay—such as a billion dollars—and thus pretend to release source code while in truth concealing it. So in this case we have to limit the fee for source, to ensure the user's freedom. In ordinary situations, however, there is no such justification for limiting distribution fees, so we do not limit them.


              http://www.gnu.org/philosophy/selling.html

              Que je traduis librement par : Si on ne met pas de limite sur les prix, on pourrait demander 1 milliards et faire croire que l'on partage le code sans vraiment le faire. Et bien dans ce cas il faut mettre un limite, mais comme c'est en général pas nécessaire, on ne le fait pas.
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Euh, tu le fais exprès ou quoi ? Relis bien le morceau que tu cites toi-même (le morceau, pas ta traduction), il dit le contraire de ce que tu dis.

                À part ça, ce que tu cites est un texte « philosophique » et non la licence. Quand j'ai dit « relis la GPL », je voulais vraiment dire « la GPL », par exemple ce bout là (point 3b) :


                Accompany it with a written offer, valid for at least three years, to give any third party, for a charge no more than your cost of physically performing source distribution, [...]


                ou en GPL v3 :


                for a price no more than your reasonable cost of physically performing this conveying of source,
              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  . Évalué à 2.

                Ahhhh fallait être plus assidû en cours d'anglais! C'est combien de points retirés pour un contre-sens? :-)
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        il te prive de rien du tout dans la mesure ou personne ne t'oblige à l'utiliser (enfin, en théorie).
        Il ne faut pas oublier que le propriétaire du soft fait ce qu'il veut de son soft et si tu n'aimes pas ses conditions : tu n'utilises pas.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ah dans ce cas on ne devrait pas dire logiciel libre mais logiciel libérateur ie "qui apporte les libertés suivantes : [...]".

        Entre nous on s'en bat l'oeil que le logiciel soit libre, le logiciel ne peut pas sortir de ma machine sur ses petites pattes et aller dans ma cuisine bouffer du saucisson, le logiciel ne pense pas par lui-même => le logiciel ne peut pas être libre.

        La seule chose qui peut être libre c'est un être vivant disposant d'une volonté.

        Tant qu'à jouer sur les mots, autant aller jusqu'au bout, et j'aimerais bien qu'on rétorque cela à RMS la prochaine fois qu'il nous fumera son calumet en public.
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 0.

      Un logiciel propio peut (si son propriétaire le désire):
      - utiliser des formats de documents ouvert.
      - utiliser des protocoles ouverts.
      - être diffusé gratuitement.


      Ce qui n'en fait en rien un logiciel libre, il prive bien donc l'usager des 4 libertés fondamentales définies par RMS. A ses yeux, un logiciel propriétaire est logiquement privateur des 4 libertés. Moi je dis que les novices devraient se renseigner un peu plus avant de troller.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Mais il n'a jamais dit que ça en faisait un logiciel libre.

        Néanmoins, l'expression "logiciel privateur" reste inappropriée, car un logiciel propriétaire n'est aucunement privateur dans l'absolu, mais uniquement relativement aux 4 libertés définies pour le logiciel libre. Et rien, en effet, ne permet d'affirmer que ces 4 libertés accordées aux utilisateurs de logiciels libres devraient être systématiques. Elles sont certes plus qu'appréciables, et personnellement je souhaiterais que tout logiciel soit libre, mais elles ne sont aucunement des droits fondamentaux de l'être humain.

        Employer l'expression "logiciel privateur" plutôt que "propriétaire" ou "non libre" sous-entend donc que l'on considère une espèce d'immoralité intrinsèque en ce modèle de diffusion du logiciel, ce qui relève soit d'un sentiment de supériorité idéologique ("mes principes sont plus purs que les tiens"), soit de la simple diffammation.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Bravo, j'ai mal à la tête maintenant !
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à -5.

          mais uniquement relativement aux 4 libertés définies pour le logiciel libre

          C'est bien exactement ce que j'ai dis ....

          Employer l'expression "logiciel privateur" plutôt que "propriétaire" ou "non libre" sous-entend donc que l'on considère une espèce d'immoralité intrinsèque en ce modèle de diffusion du logiciel, ce qui relève soit d'un sentiment de supériorité idéologique ("mes principes sont plus purs que les tiens"), soit de la simple diffammation.

          Il n'y a rien de diffament et c'est simplement de la liberté d'expression, chose que tu ne sembles pas connaître mais tu vies peut être en Chine. C'est ton droit de ne pas être d'accord avec RMS et l'idéologie des logiciels libres, comme c'est notre droit à une majorité des gens sur ce site d'être en accord avec lui.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 1.

            chose que tu ne sembles pas connaître mais tu vies peut être en Chine. C'est ton droit de ne pas être d'accord avec RMS et l'idéologie des logiciels libres, comme c'est notre droit à une majorité des gens sur ce site d'être en accord avec lui.

            legatus non violatur. Tu as raison, attaque le messager et déforme le message.

            Nul part chrisix< ne dit ne pas être en accord avec l'idéologie du logiciel libre. Moi-même, je suis un fervent défenseur du LL.

            Mais je refuse la dictature et la déformation du langage par motivation idéologique.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 4.

              Mais je refuse la dictature

              tu devrais aller prendre un gros cachet.

              et la déformation du langage par motivation idéologique.

              le terme privateur représente bien les idées de RMS, que ca te plaise ou non il est libre d'employer ce terme.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 3.

            Moi je trouves ca tres drole quand meme.

            Vous nous faites regulierement tout un rafut quand vous voyez des mots utilises dans un contexte qui ne vous plait pas (shared source, hacker, etc...) et ici vous trouvez ca tout a fait normal car ca vient du grand guru.

            Un minimum de serieux, si c'est condamnable dans un cas, ca l'est aussi dans l'autre, ou alors ce n'est condamnable dans aucun de ces cas.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 2.

              Je plussoit, et je précise:

              Vous êtes un chouillat rapide (demi-vérité volontaire peut être?), pour faire une analogie :

              L'usage de la force est condamnable pour agresser quelqu'un (classique) ou lorsqu'on se défend (quand c'est excessif). Les deux sont condamnable mais, l'un sera plus sévèrement condamné que l'autre.

              (Le plus condamnable, est à mon avis celui qui traite le vocabulaire façon 1984, exercice pour le lecteur: qui fait usage de novlangue?)
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            C'est ton droit de ne pas être d'accord avec RMS et l'idéologie des logiciels libres, comme c'est notre droit à une majorité des gens sur ce site d'être en accord avec lui.

            Je pense que tu n'as pas saisi le fond de mon propos.
            J'espère que tu es bien assis, parce que je vais te révéler plusieurs choses qui risquent de te choquer : je suis moi-même d'accord avec une grande partie du discours de RMS, partisan du logiciel libre au point de refuser tout logiciel propriétaire sur ma machine personnelle ; je vante à qui veut l'entendre dans mon entourage les mérites de linux et du LL en général et ai installé des Linux chez un grand nombre de pauvres windowsiens, j'ai même chanté à tue-tête la Free Software Song dans le métro en m'accompagnant à la guitare (véridique, en plus /o\ et pas qu'une fois /o\)
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à -1.

              Et bien soit tu n'as rien compris aux 4 libertés des logiciels libres, définies par RMS soit tu n'as rien compris au terme "privateur". Car attention, tiens toi bien, un logiciel propriétaire *prive* bien d'au moins une de ces 4 libertés. Donc un logiciel propriétaire est bien "privateur" de ces libertés. Et d'ailleurs ce terme a le mérite d'être encore plus explicite que propriétaire.

              Ton enflamment au sujet de ce terme démontre simplement que tu viens de réaliser l'engagement de RMS contre les logiciels privateurs et tu devrais aller prendre l'air si tu y vois de la "diffamation" ... Il n'y a rien de diffament à appeler un chat un chat. Bref de la sodomie de mouche comme souvent ici.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 1.

          Et rien, en effet, ne permet d'affirmer que ces 4 libertés accordées aux utilisateurs de logiciels libres devraient être systématiques.

          Ca c'est toi qui le dit. RMS dit le contraire dans cette interview :

          "Mon but à long-terme est un monde dans lequel tous les utilisateurs de logiciels sont libres de partager et échanger les programmes qu'ils utilisent. En d'autres mots, un monde dans lequel tous les logiciels sont libres. Tant que des sociétés comme Microsoft ou Apple se consacrent à distribuer des programmes refusant l'utilisation de ces libertés, elles s'opposent à ces objectifs."

          Donc dans *son* absolu les 4 libertés devraient être *systématiques* ... Ce qui n'est pas nouveau, mais tu as beau te vanter de chanter les chansons de RMS dans le métro apparemment tu découvres ce qu'il prône.

          Après tu es libre de ne pas être d'accord mais le débat ne se pose pas là, le débat se pose sur l'usage du terme "privateur" et dans la bouche de RMS quand on connait vraiment ce qu'il pense, l'usage de ce terme est logique.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          «... elles ne sont aucunement des droits fondamentaux de l'être humain »
          Si je puis me permettre il me semble qu'elle se rapproche fortement des droits "fondamentaux" des être humains justement. Sans faire une dissertation et sans vraiment argumenter :
          - le droit à la propriété : en tant que propriétaire d'un objet, au hasard d'un odinateur, j'ai le droit de faire avec ce qui me chante pourvu que ça ne nuise pas à autrui. Donc il est impensable qu'on me prive de la liberté de modifier un programme ou son comportement ou de l'utiliser d'une manière non prévu par ses développeurs (à non pardon par ses propréiétaires). Il est également difficilement acceptable qu'autrui puisse donner des ordres sans mon consentement à MA machine (cf. la remarque de Linus sur la sécurité dans vista).
          - le droit de communiquer : Pourquoi ne pourrais-je pas expliquer à ma thésarde quelles sont les bugs qui empêchent ses calculs de fonctionner avec le logiciel propriétaire qu'elle a acheté ? Juste parce que la licence me l'interdit ? Il me semble que la licence est abusive. Mais comme la loi est la loi je préfère juste ne plus utiliser de tels logiciels maintenant que je connais la différence entre la liberté et la violation des lois par ignorance de leur réalité causée par une tentative de déduction directe depuis les « droits fondamentaux de l'être humain.»
          - le droit de comprendre, d'apprendre et de partager la connaissance. Vous savez cette pratique idiote et presque révolu qui si l'on en croit darwin a fait la différence entre les humains et d'autres espèces.

          « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 3.

            Vous savez cette pratique idiote et presque révolu qui si l'on en croit darwin a fait la différence entre les humains et d'autres espèces.

            Ça fait combien de siècles que t'as lu Darwin? :-) Ou alors tu parles de René-Adolphe Darwin, le gendre de la fille de ma concierge?
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Moi je dis que les novices devraient se renseigner un peu plus avant de troller.

        C'est bien vrai ça, ils devraient apprendre que le jour du troll c'est le vendredi !
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à -1.

        J'ai jamais dit que ca en faisait un logiciel libre.

        Ca n'empêche pas que l'utilisation de ce barbarisme me rend la traduction incompréhensible. (genre la phrase "Il y a beaucoup de sites avec de la camelote privatrice,")

        Tout comme certains s'obstinent à dire GNU\Linux, l'utilisation "privateur" est utilisé pour détourner le sens du discous en insuflant une notion de de bien et de mal.

        A la base, Il n'y a rien de mal à être propriétaire (de biens), mais par contre être un enculé de privateur de liberté, ça c'est mal.

        L'utilisation de la novlangue de RMS est bien le signe que les zélotes en guerre contre les méchants esclavagistes sont dans de l'idéologie primaire. N'hésitant pas à travestir le langage pour propager les idées.

        PS : http://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue

        PS2: Bises aux moinsseurs
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 1.

          Tout comme certains s'obstinent à dire GNU\Linux

          Tout comme certains s'obstinent à dire Linux pour représenter les systèmes, et alors ?

          l'utilisation "privateur" est utilisé pour détourner le sens du discous en insuflant une notion de de bien et de mal.

          RMS n'a jamais caché que les logiciels privateurs sont mal pour lui, et alors ?

          A la base, Il n'y a rien de mal à être propriétaire (de biens), mais par contre être un enculé de privateur de liberté, ça c'est mal.

          le terme "enculé" ca c'est toi qui l'invente. Quant à être privateur des 4 libertés oui RMS trouve cela mal, il n'y a rien de nouveau. Mais tout est relatif hein, je suis certain qu'il trouve que les dictateurs, les guerres, etc, sont un mal pire, mais vois-tu le novice, le secteur d'activité de RMS est le logiciel. A toi de prendre son avis dans ce contexte.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 1.

            Déjà m'appeler "le novice" est une belle connerie. On ne se connait pas.

            Ensuite, j'ai ajouté le terme "enculé" comme figure de style.

            Enfin, quand tu dis : "RMS n'a jamais caché que les logiciels privateurs sont mal pour lui, et alors ?"

            Rien. Donc on doit le laisser pervertir le langage. C'est ton choix pas le mien. Respecte ma liberté et mon droit de ne pas être d'accord avec ce barbarisme.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 0.

              Déjà m'appeler "le novice" est une belle connerie. On ne se connait pas.

              Je te juge sur le style de tes commentaires :)

              Ensuite, j'ai ajouté le terme "enculé" comme figure de style.

              Ah oui trop kikoolol j'adore ton style qui essaye de prêter des insultes à RMS.

              Rien. Donc on doit le laisser pervertir le langage. C'est ton choix pas le mien.

              Marrant, dire que c'est toi qui le traitais de dictateur tout à l'heure :) Et en admettant que je ne sois pas d'accord avec l'usage de ce terme je ne vois pas de quel droit j'interdirais à RMS de l'utiliser...

              Respecte ma liberté et mon droit de ne pas être d'accord avec ce barbarisme.

              Soit tu n'es pas d'accord avec RMS sur l'usage de ce terme, ce que je respecte, soit tu souhaites lui interdire de "pervertir le langage" comme tu sous entends, ce qui n'est pas la même chose...

              Bref tout ça pour ça, c'est peut être pas les "barbus" qui devraient se calmer :)
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          PS2: Bises aux moinsseurs

          - 1

          Qu'est ce qu'on ferait pas pour recevoir un peu de tendresse ! :-)

          Axel

          PS : grosse léchouille aux plusseurs !
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Le traducteur explique également pourquoi il utilise le terme privateur plutôt que propriétaire.

      Je cite :

      Mon choix personnel va au néologisme privateur, privatrice plutôt que propriétaire. J'assume cette non-orthodoxie opposée à la doxa par le fait que propriétaire ne peut être adjectif car c'est un nom commun désignant une personne, laquelle possède... quelque chose. On ne peut donc dire une chaussure propriétaire, une chaîne hi-fi propriétaire, une guitare propriétaire...etc ! Par contre, proprietary est bien un adjectif, en américain, désignant une chose sous marque déposée. Le néologisme privateur fut trouvé par Richard Stallman lors d'un voyage en Espagne en référence au privador employé en espagnol. Richard Stallman préconise l'emploi de privateur.


      Même si ça peut choquer, il me semble qu'il n'y ai pas d'équivalent direct au mot proprietary en Anglais, privateur et sans doute le meilleur des deux.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Je ne ressens pas du tout dans "proprietary" cette connotation négative qu'on a dans "privateur", et qui confère à l'adjectif une dimension active de spoliation de quelque chose. Un logiciel dit propriétaire ne prive personne : l'acquérir ne retire rien à ce que l'on a déjà. Il donne simplement des limites, clairement établies par un contrat dont l'utilisateur est censé prendre connaissance, à l'utilisation qu'on peut en faire.

        Si "propriétaire" ne convient pas en français, pourquoi ne pas employer simplement "privé" ?
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je suis d'accord avec toi pour ne pas considerer les logiciels propriétaires comme immoraux.

          Cependant utiliser des logiciels propriétaire n'est pas un acte isolé et neutre, loin de la, cf l'analyse de Brendan Scott (lien dessous) qui montre très bien que les logiciels propriétaires forment a terme un 'monopole naturel' et bien sûr l'heureux bénéficiaire de ce monopole en profite abusivement la plupart du temps (exemple type: Microsoft, IBM avant).

          Maintenant exprimer tout ça en un seul mot est impossible..

          http://brendanscott.wordpress.com/2008/06/20/the-invisible-c(...)
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          On pourrait aussi dire "logiciel non libre".
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 2.

            On pourrait aussi dire "logiciel non libre".
            Non libre, comme dans "privateur de liberté" ? ;)


            On tourne en rond alors ;)
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Une traduction en français n'est-elle pas sensée être justement écrite en français ?
        En ce qui concerne les marques déposées, 'Mozilla' n'en est-elle pas aussi une ?

        On peut être d'accord que 'logiciel propriétaire' n'a peut-être pas exactement le même sens qu'en anglais, mais au moins c'est du français correct et compréhensible.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          > au moins c'est du français correct et compréhensible.

          Compréhensible peut-être, mais pas correct. Propriétaire est un nom commun, pas un adjectif.
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 0.

      Il ne s'agit absolument pas d'un barbarisme, mais bien d'un terme adapté à la situation. J'explique:

      La liberté d'un logiciel n'est absolument pas définie par ce qu'il peut faire pour vous, mais par ce que vous pouvez faire de lui, à savoir qu'à la place de (je cite votre liste):
      - utiliser des formats de documents ouverts. (il peut le faire pour moi)
      - utiliser des protocoles ouverts. (idem)
      - être diffusé gratuitement. (ce mode de diffusion est certes gratuit mais pas libre. À ma connaissance il n'existe pas de logiciel propriétaire dont la diffusion «sauvage» n'est pas prohibée par le CLUF)
      Il faudrait plutôt considérer la liste suivante:
      - utiliser le programme comme on le souhaite (même à plusieurs !)
      - copier et donner le programme autant de fois qu'on le veut.
      - modifier le programme pour lui faire faire ce que l'on veut ! (cela nécessite la fourniture intégrale des sources)
      - diffuser comme l'envie s'en fait des versions modifiées de ce programme.
      Aucun logiciel propriétaire ne respecte ces règles, sinon il serait libre ! Le terme privateur est à comprendre "privateur d'une ou plusieurs libertés".

      Stallmann se justifie sur l'utilisation de ce terme dans la plupart de ses conférences, et il n'y a pas d'ambiguité ni d'attaque à voir Le terme est juste.

      Rien que par curiosité, quel logiciel propriétaire peut on diffuser gratuitement sans avoir besoin d'obtenir une autorisation préalable de l'éditeur ? (toute non réponse sera pardonnée ;)
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        il n'y a pas d'ambiguité ni d'attaque

        quelle mauvaise foi ! bien sûr que c'est une attaque, employer un mot à connotation négative à la place d'un mot neutre ça n'est pas innocent !

        J'imagine que si MS décide de parler de "logiciels anarcho-bolcheviques" à propos des logiciels libres, tout le monde ici trouvera ça normal et neutre.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          il y a une nette différence entre "logiciels anarcho-bolcheviques" et "privateur" tu ne trouves pas ? Dans "privateur" il n'y a pas de connotation politique et historique.

          Après oui ça peut représenter une attaque à tes yeux, aux miens ça à le mérite de représenter exactement l'idéologie de RMS, et on dirait que certains la découvre ... "privateur" n'est pas un terme neutre, comme ne l'est pas RMS.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 1.

        Rien que par curiosité, quel logiciel propriétaire peut on diffuser gratuitement sans avoir besoin d'obtenir une autorisation préalable de l'éditeur ? (toute non réponse sera pardonnée ;)

        Tous les freewares, qqe dizaines de milliers de softs a tout casser.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 3.

          Et moi qui croyait que Freeware concernait tous les logiciels gratuits ...

          LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Tiens, et est-ce qu'il existe des freewares m'autorisant de les revendre à un tiers ?
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tous ceux qui sont en domaine publique, quelques autres milliers.
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 2.

              Hum, les logiciels dans le domaine public sont propriétaires ?
              Sinon, tu peux m'en citer une quinzaine (parce que quelques milliers, ça te fatiguerais les doigts, je pense :⋅D.)
              Je pense qu'à de très rares exceptions près, aucun logiciel propriétaire ne permet la redistribution libre tels qu'elle est définie par Stallman.
              Mais enfin, les utilisateurs de logiciels propriétaires, ils n'en ont rien à faire de savoir qu'ils doivent passer le lien vers le site de Microsoft, s'ils n'ont pas le droit d'envoyer l'exécutable de WLM directement.
              Et qui Microsoft n'en a rien à faire non plus, s'ils désobéissent de cette façon à la licence.

              LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                Posté par  . Évalué à 1.

                Ils peuvent le devenir, rien ne t'empeche de les fermer apres.

                Quand a une quinzaine, tu jettes un oeil aux disques Fred Fish pour Amiga, t'en auras des centaines et des centaines.
                • [^] # Re: "logiciel privateur"

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  C'est qui (ou quoi) qui peux fermer un logiciel du domaine public ? Le propriétaire des droits (lol) ?

                  Et dans le même genre, je peux aussi demander des droits d'auteurs sur l'Illiade, parce que c'était dans le domaine public, mais j'ai décidé de "la fermer après" :·D ?

                  Soyons sérieux, tu veux :·D.
                  Pour les veux disques de logiciels que plus personne n'utilise, c'est pareil, soit sérieux :·D.

                  LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

                  • [^] # Re: "logiciel privateur"

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Je prend un soft, le modifie, le ferme, voila.

                    Quand aux vieux softs, il y en a encore plein qui sont utilises.
                    • [^] # Re: "logiciel privateur"

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      Plus exactement, tu prends un logiciel, tu le modifie pour créer un autre logiciel, et tu ferme cet autre logiciel. Si tu fais une parodie de l'Iliade, pour continuer mon exemple, tu a des droits dessus. Mais l'Illiade, elle reste dans le domaine public.
                      Ceci dit, on s'éloigne du sujet initial, tu devais nous citer des logiciels propriétaires qu'on peut redistribuer librement...

                      LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

                      • [^] # Re: "logiciel privateur"

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        Les librairies C et C++ de Visual Studio pour commencer. Proprio MS, mais tout le monde a le droit de les redistribuer avec ses softs.
                        • [^] # Re: "logiciel privateur"

                          Posté par  . Évalué à -1.

                          une librairie c'est un logiciel ?
                          je viens d'apprendre un truc la
                          • [^] # Re: "logiciel privateur"

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                            En français on dit bibliothèque, et oui une bibliothèque logiciel c'est du logiciel.
                            • [^] # Re: "logiciel privateur"

                              Posté par  . Évalué à -1.

                              je suis un barbare donc m'en fout des bibliothèque, je vole dans les librairies :P, et pour moi une librairie c'est une partie d'un logiciel, mais ne peut pas etre un logiciel a part entière.

                              que ca "fasse partie" je le savais, mais que "c'était un logiciel" c'est nouveau.

                              le tlfi dis Ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la documentation, relatifs au fonctionnement d'un ensemble de traitement de données

                              Donc pour moi un logiciel doit pouvoir s'executer de façon indépendante (ie avec l'os et les lib qui vont bien, bien entendu). Le tlfi dis "relatif au fonctionnement".

                              Une librairie toute seule, niveau fonctionnement on a déjà vu mieux
                              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                                C'est parceque tu ne distingues pas un programme d'un processus. Ton programme il peu être écrit en algorithmique sur une feuille de papier.
                                • [^] # Re: "logiciel privateur"

                                  Posté par  . Évalué à 1.

                                  on parlait de logiciel, et la tu me parle d'algorithmie.

                                  Amha tu n'as pas vu/compris ce que je voulais dire.
                              • [^] # Re: "logiciel privateur"

                                Posté par  . Évalué à 3.

                                pour moi une librairie c'est une partie d'un logiciel, mais ne peut pas etre un logiciel a part entière.

                                Une librairie toute seule, niveau fonctionnement on a déjà vu mieux

                                Moi je connnais une 'librarie', enfin plus precisement un shared object, qui
                                peut etre execute tout seul, et qui fonctionne correctement.

                                Non seulement il est installé sur ton Linux, mais en plus tu t'en sert tous les jours.
                        • [^] # Re: "logiciel privateur"

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Effectivement, je n'avais pas pensé à ça, tu m'a eu. Mais c'est un cas un peu particulier, les librairies, je trouve ...

                          LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

                    • [^] # Re: "logiciel privateur"

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                      Vieux, genre comme Windows XP ?
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 4.

          Pas tous non! Gratuit ne veut pas dire librement redistribuable..

          C'est souvent le cas d'accord, mais pas toujours.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 2.

        La liberté d'un logiciel n'est absolument pas définie par ce qu'il peut faire pour vous, mais par ce que vous pouvez faire de lui

        Et la liberté de ma tasse de café, de mon balai à chiottes, comment la définit on ?
        Employer le terme "liberté" à "quelque chose", je trouve çà à la fois inapproprié et stupide :
        Quel importance peut on attacher à la liberté d'un objet ? nada
        Quel intérêt peut il y avoir ? nada

        RMS emploie le vocabulaire qu'il veut, et son discours est intéressant.
        Cependant, je suis en désaccord sur certains points : l'utilisation de "privatif" en est un. Clairement, tes arguments ne m'ont pas convaincu...
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Employer le terme "liberté" à "quelque chose", je trouve çà à la fois inapproprié et stupide :
          Quel importance peut on attacher à la liberté d'un objet ? nada
          Quel intérêt peut il y avoir ? nada


          Donc pour toi employer le terme "libre" à logiciel n'a pas d'intérêt ?

          Cependant, je suis en désaccord sur certains points : l'utilisation de "privatif" en est un.

          Là le débat me semble enfin déjà plus intéressant. Mais quels sont exactement tes points de désaccord ?
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 1.

            Donc pour toi employer le terme "libre" à logiciel n'a pas d'intérêt ?

            Si, car je l'interprète : logiciel qui ne limite pas mon champ de liberté.
            Un logiciel n'a aucun intérêt si personne ne l'utilise, et la notion de liberté ne correspond alors à rien.
            Si l'adjectif "libre" fait référence au logiciel, et non à la personne qui l'utilise, je trouve çà totalement stupide...
            • [^] # Re: "logiciel privateur"

              Posté par  . Évalué à 2.

              Si, car je l'interprète : logiciel qui ne limite pas mon champ de liberté.

              Si, un logiciel en GPL d'interdit de le rendre propriétaire, il restreint donc ta liberté si tel était ton but.
              Il faut bien comprendre qu'il n'y a pas de définition universelle pour le mot liberté. Chez certain c'est la licence BSD qui est plus libre que la GPL et inversement dans l'autre camp. Et il y a eu suffisamment de questions philosophiques sur ce terme pour démontrer cela...

              Ce qui est important ici est d'admettre quelle est la liberté, *aux yeux* de RMS et pas aux yeux des BSDistes ou des pros propriétaires, pour comprendre l'emploi du terme "privateur". Admettre ne veut pas dire être d'accord, mais j'ai du mal à comprendre qu'on ne puisse pas être d'accord avec l'usage de ce terme lorsqu'on est un militant de la FSF ...

              Un logiciel n'a aucun intérêt si personne ne l'utilise, et la notion de liberté ne correspond alors à rien.
              Rien ne te dis qu'un logiciel qui n'est pas utilisé à cet instant ne le sera jamais... De plus il peut très bien être utilisé par un développeur ayant pour but de l'améliorer.

              Si l'adjectif "libre" fait référence au logiciel, et non à la personne qui l'utilise, je trouve çà totalement stupide...
              Il me semble que l'on parle de la FSF, dont le terme libre représente les 4 libertés associées à un logiciel. Évidement que c'est associé au logiciel et non à une personne ! Mais par ce biais la personne qui utilise le logiciel libre bénéficie des libertés associées.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 4.

          Employer le terme "liberté" à "quelque chose", je trouve çà à la fois inapproprié et stupide [...].

          Je pensais la même chose avant et j'employais la phrase suivante pour remplacer « ce logiciel est libre » :
          « ce logiciel est ouvert et les sources sont disponibles. »
          C'est un peu dans le même esprit que « formats ouverts » et cela ressemble à « open source ». Je pense que cela met un peu en évidence la culture hacker aussi.

          J'employais aussi la version longue :
          « Vous pouvez, pour un usage personnel, l'utiliser, l'étudier et le modifier sans restrictions. Vous pouvez également, au minimum (voir la licence), redistribuer (voir la définition donnée par la licence) des copies, des versions modifiées et des travaux dérivés sous la même licence. »

          Mais finalement, « logiciel libre » me parait très élégant, pris dans le sens poétique : en personnifiant le logiciel. Il est possible d'imaginer le logiciel comme un « être » qui veut être étudié, modifié, amélioré et se répandre au maximum. Cela permet de comprendre pourquoi le copyleft ne l'empêche pas d'être « libre ». Malheureusement, si c'est poétique, ce n'est clair que pour ceux qui connaissent déjà la définition in extenso (et encore)... Cependant, j'aime bien l'interpréter de cette façon.
          • [^] # Re: "logiciel privateur"

            Posté par  . Évalué à 3.

            Si on continue dans la voie poétique, on peut libérer un logiciel pour lui permettre de vivre sa propre vie, de prendre son envol, de s'épanouir... S'il n'est pas libre, il est donc captif. « Logiciel captif » c'est plus joli que « logiciel privateur » non ? Comment ça c'est encore moins clair ?
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Le café ça sent bon, donc ta tasse elle est libre.
          En revanche, ton balai à chiottes…

          (Tiens, on dirait que ça a bien fraîchi dehors, ça ne fait pas de mal !)
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Un virus est propriétaire et l'auteur se réjouit bien souvent que l'on le diffuse gratuitement... Sinon je vois pas
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 7.

        c'est d'un ridicule ce terme de "privateur"...
        cela m'a réellement fait hérisser le poil dans le mauvais sens, alors que je suis généralement favorables aux logiciels libres, et défavorables aux logiciels propriétaires.
        Je n'ose pas imaginer comment le percevront ceux qui ont la sensibilité inverse, ou un avis qui n'est pas très tranché.

        Et comme l'a justement fait remarquer pBpG, la GNU GPL dans certains cadres d'utilisation est également privatrice... tout dépend du point de vue.

        Déjà, c'est vraiment des préoccupations d'informaticiens, et pas du tout celles des utilisateurs. 99 % des utilisateurs se moquent que le logiciel ne soient pas "modifiables" (je ne parles pas des geeks dans mon genre qui ne programment pas forcément mais sont sensibles au fait qu'un logiciel soit libre, mais de la famille Michu)

        Quand à la distribution, si le logiciel "gratuit" est disponible sur le site des développeurs, la limitation de diffusion ne devient pas une si grosse "privation de liberté". Exemple : adobe reader, on le trouve sans problème sur le site d'adobe. On peut même l'installer depuis n'importe quelle bonne distribution (ce que je n'ai pas fait), cela prend la bande passante d'adobe, et non pas celle de debian, ce n'est pas plus mal au final... Enfin, je ne compte pas les CD de jeu ou de logiciels, avec adobe reader de distribué avec. Le logiciel est copié et diffusé sans vraiment de limitation, il remplit son office, lire des pdf. Le seul truc qui manque, c'est de pouvoir récupérer le code source et l'utiliser. C'est juste une préoccupation de développeur, l'utilisateur final n'est privé en rien. Je ne suis même pas certain que cela rendrait xpdf meilleur... Après, adobe reader, je m'en moque grave, je l'ignore simplement. Je préfère même que cela soit adobe reader que l'on trouve partout, et que cela encourage la diffusion de la norme pdf, plutôt que des cochonneries à base de microsoft XPS. Le logiciel Adobe reader ne me semble pas privateur vis à vis de ses utilisateurs (enfin, on verra par rapport aux drm mais c'est une autre question...). Par contre le code est propriétaire, c'est clair.

        Ensuite, considérons les logiciels photoshop ou illustrator. Ils permettent à des artistes de s'exprimer avec talent. Gimp ou inkscape également, mais à mon avis (et surtout de celui de nombreux artistes) pas aussi bien. Sans doute qu'un graphiste maîtrisant photoshop ou illustrator, va trouver que ces logiciels libres sont limités, et privateurs de leur liberté de s'exprimer. La licence d'utilisation à payer, ils s'en moquent, ils l'ont déjà passée dans leurs frais généraux, et qu'est-ce par rapport à peut-être le temps "perdu" à bidouiller avec un logiciel qui n'aura pas le 1/4 des fonctionalités avancées de leurs logiciels fétiches ? Que l'on ne se méprenne pas, si j'ai le choix j'utiliserais plus volontiers gimp et inkscape (ce que je fais exclusivement d'ailleurs, n'ayant pas windows de plus, et j'encourage mes connaissances à en faire autant...), mais au final, pour faire du .png ou du .svg, que le logiciel soit libre ou pas, cela ne change pas grand chose pour l'utilisateur. Il faut montrer un peu plus de pragmatisme que de se référer uniquement du point de vue des développeurs. Il y a aussi de super fonctionnalités dans inkscape et gimp, je ne suis pas certains qu'il y ait d'équivalent dans les produits adobe. Il vaut mieux parler de cela, que de se braquer sur le fait que cela soit pas libre, pour manipuler des données ouvertes qui plus est.

        Encore un exemple (désolé je suis long...).
        Vous préférez que les gens utilisent amsn, un logiciel libre et non privateur, qui pour sa part ne permet d'utiliser que le protocole fermé MSN de microsoft, ou trillian, un logiciel "privateur", qui dans sa version pro permet d'utiliser jabber ?
        Ma préférence est faite, elle va à pidgin bien sûr :) Mais entre trillian ou amsn, je préfère encore trillian. Bien sûr, on pourra dire que amsn étant libre et ouvert, on peut y greffer le support de jabber. Mais à ma connaissance cela n'est pas implémenté, cela n'est pas le but de amsn, qui comme le dit son slogan, permet d'"Opening your communication" (en utilisant le pire des protocoles possibles...)

        Sinon, pour parler plus généralement des 4 points de vue, j'ai trouvé cela plutôt intéressant et avec des avis posés et intelligents. Par contre ça m'a un peu choqué :

        Vous avez vu ce qui est arrivé à Sun ? » dit il, se référant au remplacement de Scott McNealy par Jonathan Schwartz en tant que CEO (NdT : Chief Executive Officer = chef de direction) de Sun Microsystems. « D'abord, c'est privateur et n'aime pas les logiciels libres, un changement de directeur et on aime les logiciels libres. »

        C'est un peu n'importe quoi. Si on s'en réfère à wikipedia :

        # 2005 : Solaris 10 et StarOffice 8. Lancement du projet OpenSolaris.
        # 2006 : Java 6. - Sun adopte le modèle Open Source et délivre Java 6 sous la Licence publique générale GNU (GPL) (mais c'est à la fin de l'année)
        # 25 avril 2006 : Nomination de Jonathan Schwartz au poste de CEO

        Même si dans le passé McNealy avait affirmé que java ne serait pas open source (cf en 2004 : http://www.pcpro.co.uk/news/58628/suns-scott-mcnealy-squashe(...) ), et qu'il est bien possible que cela soit Schwartz qui ait donné l'impulsion vers plus de logiciels libres, néanmoins, openoffice (déjà depuis 2000...) et opensolaris, cela datait bien d'avant Schwartz !

        Ensuite, les litanies de Stallman pour le "logiciel" libre, c'est un peu has-been :

        "Mon but à long-terme est un monde dans lequel tous les utilisateurs de logiciels sont libres de partager et échanger les programmes qu'ils utilisent."

        même si la question est importante, le monde de l'internet allant de plus en plus vers des services sur plateformes privées (=des boîtes noires qui détiennent les données de l'utilisateur en otage..., tout cela en utilisant aussi des logiciels libres tant du côté de l'utilisateur (navigateur), que des serveurs), à mon avis ce sont plus les formats ouverts et le respect des données des utilisateurs sur lesquel il vaudrait mieux communiquer en premier. Je ne dis pas qu'il ne faut pas se préoccuper des logiciels "libres" au sens développeur, mais parfois je me demande ce qu'il a en tête avec ses logiciels "privateurs" ? Il pense à quels logiciels en particulier ? À adobe reader ou irfan view ? On s'en moque, pas beaucoup d'intérêt. À la rigueur qu'il ne se mêle pas des logiciels qu'utilisent les gens pour manipuler des formats ouverts. À visio et ses formats fermés, à l'utilisation du format quicktime, et de l'enfermement des institutions dans ces formats non ouverts ? Plus pertinent déjà... Mais il ne faut pas mettre tout dans le même panier. Je suis sûr que les spec du four micro onde (un simple outil) qu'il allume en tant qu'utilisateur pour réchauffer ses pizzas ne sont pas libres.

        Par contre pour le reste, problème de windows avec l'OLPC, des portes de derrières dans windows et vista, je suite avec lui à 100%...

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 4.

          je tiens à préciser, ce qui m'a surtout énervé, c'est la traduction en elle-même, dans le contexte de l'article alors qu'ici le logiciel propriétaire pouvait être vu d'un côté neutre.

          En lui-même, le terme est amusant, et pourrait coller dans d'autres contextes, par exemple si on compare un système unix "privateur", avec un système libre, une suite bureautique "privatrice" qui va enfermer dans un format de fichier et un système de licence à renouveller, et une suite bureautique libre qui utilise des formats ouverts, un logiciel de musique avec un format fermé et une logiciel libre de musique qui utilise des standards interopérables etc.
          D'ailleurs même si j'ai pu défendre adobe plus tôt, il ne faut pas oublier qu'ils sortent également des logiciels de retouche photos pour grand public (genre de ceux livré avec des scanner, je crois que cela s'appelle photoshop elements), bien plus limités il me semble que gimp ou autre, et qui enregistre dans son format m*rdique genre "Photo Creations Format (PSE)". Donc ça pour moi c'est un vrai logiciel privateur s'il peut encourager ce genre de format propriétaire et sa diffusion :)

          Lorsque j'avais vu une video de Stallman qui utilisait ce mot, cela m'avait fait sourire, dans le contexte cela collait très bien à ce qu'il défendait, par contre vouloir définitivement remplacer "propriétaire" par "privateur", cela me semble tiré par les cheveux et plutôt intégriste, ce que j'ai essayé de démontrer plus haut.

          Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je ne vois pas quel arguments on peux opposer à l'expression "logiciel privateur".
      On peux lui reprocher d'avoir une connotation péjorative, mais c'est bel et bien ce que veux Stallman, ce serait comme reprocher à l'expression "logiciel libre" d'avoir une connotation positive !
      Sinon, elle n'est ni moins ni plus juste que l'expression "logiciel propriétaire". Parce que, jusqu'à preuve du contraire, les logiciels libres appartiennent aussi à quelqu'un, ou a plusieurs personnes, avec les effets qu'on sait, comme par exemple pour les passages de GPL v2 à GPL v3.
      Ni l'expression "logiciel propriétaire", ni l'expression "logiciel privateur", ni l'expression "logiciel libre" ne se passent de définition, car aucune ne décrit réellement ce qu'elle représente.
      Je vous invite à en faire l'expérience, en demandant à quelqu'un qui ne connaît aucune de ces expressions de vous donner ce qu'il pense être une définition valable de ce qu'elles sont censé représenter, en se basant seulement sur les mots.

      LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 5.

        +1 pour Oxayotl2.

        Un mot en lui même n'a de sens qu'avec sa définition.

        Et pour en revenir à l'article qui est :
        "Ce que pensent Stallman, Torvalds, Brown et Zemlin de Microsoft"

        Je pense que les réponses de ces grands acteurs du LL et de l'OS sont évidement orientées mais restent modérées et lucides.
        Loin du Bill-Bashing de base, et plus proche d'une vision positive et volontariste du LL et de l'OS.

        S'arrêter sur un terme ("logiciel privateur") qu'on juge mal traduit et passer à coté du reste de l'article tient de l'aveuglement moyen du "sodomisateur de drosophiles".

        NB : traduire n'est pas une chose facile, et peu importe l'impartialité du traducteur, quelque chose de celui-ci transparait dans son travail.
        "traduttore traditore".

        Ceux qui voient le langage parlé comme un langage informatique,
        prennent leurs neurones pour du silicium !
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          S'arrêter sur un terme ("logiciel privateur") qu'on juge mal traduit

          RMS emploie ce terme dans ses conférences en français :)

          et passer à coté du reste de l'article tient de l'aveuglement moyen du "sodomisateur de drosophiles".

          +1
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 3.

      Si on se replace dans le bon contexte, ce terme n'est pas si choquant.

      Pour RMS et d'autres, un monde normal ne contiendrait pas de logiciels non libres. Ils considèrent que rendre un logiciel propriétaire est anormal. Dans ces conditions, dire d'un logiciel propriétaire qu'il prive ses utilisateurs de certains de leurs droits est tout à fait acceptable, et n'est ni un barbarisme, ni même un néologisme.
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à -1.

        Voila.

        Et selon Bill Gates laisser les utilisateurs d'un logiciel le modifier et le redistribuer gratuitement c'est du communisme.

        Marrant que la vous ayez tous decide de hurler quand meme, faut croire que l'ami Bill n'a pas le droit d'avoir son opinion quand ca touche a la sacro-sainte GPL.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ça n'a rien à voir. Même si le terme privateur est péjoratif, il ne lie pas à une idéologique, et à un modèle économique bien précis.
          Ce qui serait équivalent, c'est si Stallman parlait de logiciel capitaliste, ou de logiciel fachiste, selon que l'on prenne communiste au sens de l'idéologie, ou du modèle économique.
          Tu te rends bien compte à quel point il est aberrant d'exclure certains logiciels libres des logiciels capitalistes ;⋅D.

          LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Tout à fait, et d'ailleurs il est tout aussi pertinent de parler de logiciels nazis pour gnome les logiciels non-libre.
    • [^] # Re: "logiciel privateur"

      Posté par  . Évalué à 2.

      Peut etre que l'expression 'logiciel aliénant' serait plus appropriée ?

      xoir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alienation
      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Oui mais les gens vont croire qu'il s'agit de logiciel qui te transforme en extra-terrestre noir à grande dent qui ont de l'acide qui circule dans les veines.
        • [^] # Re: "logiciel privateur"

          Posté par  . Évalué à 2.

          Attention, le cd saute et s'accroche au lecteur de votre ordinateur pour incuber un virus informatique dedans, qui sortira en faisant exploser votre disque dur et ira tuer tous vos processus !

          LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

      • [^] # Re: "logiciel privateur"

        Posté par  . Évalué à 3.

        Ce n'est pas le logiciel en lui-même qui est important, mais ce à quoi il nous sert. Ainsi, dans notre société numérique nos communications autres qu'orales et manuelles impliquent presque toutes l'utilisation de logiciels (le s ici n'est pas une faute de frappe, de plus le logiciel ne sert pas uniquement à communiquer).
        - La garantie de la liberté de nos communications passe donc par l'accès et le contrôle direct ou indirect que nous pouvons exercer sur le logiciel, et comment exercer ce contrôle si le code source n'est pas accessible?
        - Un logiciel repose sur de nombreuses idées
        Un logiciel qui entrave ne serait-ce que potentiellement mon droit à communiquer librement et à utiliser l'"écosystème" des idées nécessaires à cette communication est pour moi privateur de la garantie de cette liberté fondamentale. Le mot ici peut heurter mais il veut bien dire ce qu'il veut dire. On peut même se demander si dans le contexte d'une société numérique le logiciel propriétaire nécessaire à l'établissement des communications ne viole pas les chartes des droits fondamentaux, je sais je pousse un peux mais demain c'est vendredi ...
  • # Peter Brown

    Posté par  . Évalué à 3.

    Avec cette manière de penser, Brown n'a pas confiance en Microsoft, ni particulièrement aux autres entreprises, qu'elles soient privatrices comme Apple ou qu'elles aient un modèle d'affaire incluant l'open source, comme Google ou Red Hat.

    Je trouve irresponsable de sa part en tant que président de la FSF de se méfier de toutes les entreprise qui ont évidement le but de faire de l'argent (et je vois pas d'autres buts à part Canonical :) ). En somme il méprise les entreprises même si elles payent des développeurs à bosser sur des logiciels libres comme Red Hat. De plus il y a une nette différence entre Red Hat et les autres cités et même entre Red Hat et Google !

    Il faudrait donc qu'il n'y ait que des développeurs de logiciels libres bénévoles ? c'est stupide et irresponsable.
    • [^] # Re: Peter Brown

      Posté par  . Évalué à 5.

      > et je vois pas d'autres buts à part Canonical :
      1. Conquérir le monde ?
      2. Battre Matt Mackall au bras de fer.
      3. élever des bébés dragons abandonnés par des parents alcooliques et irresponsable.
      4. Alimenter en matière le plus supaire chouette skyblog de qualitai du monde : markshuttleworth.com
    • [^] # Re: Peter Brown

      Posté par  . Évalué à 4.

      Àmha il voulais dire par la qu'une entreprie est une personne morale et que par conséquent on ne peux pas avoir "confiance" en sa politique.

      L'exemple de SUN donné dans l'article le montre bien, À la première OPA/Changement de direction/etc sa politique vis a vis du LL peux changer du tout au tout.
      • [^] # Re: Peter Brown

        Posté par  . Évalué à 3.

        Certes mais je trouve que c'est une très grosse erreur de toutes les mettre dans le même panier. Red Hat n'a rien à se reprocher et n'a rien à voir avec SUN.
        Je suis convaincu que le libre a besoin des entreprises pour avancer, d'ailleurs sans elles j'imagine même pas la gueule qu'aurait le GNU/Linux actuel .... A mon avis la FSF devrait soutenir voir même labéliser les entreprises qui jouent le jeu du libre, que ce soit pour le code ou le juridique (brevets logiciels, etc).
        • [^] # Entreprises à but lucratif ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je vais me faire moinsser par tous les gens à chapeau rouge, mais je me lance quand même:

          Je pense que Peter Brown sous entend "entreprises à but lucratif" quand il dit "entreprises": la très grande majorité des entreprises d'aujourd'hui cherchent le profit maximal.

          Et je suis assez d'accord avec lui: comment faire confiance à un organisme qui cherche à faire le plus d'argent possible ? Pour un tel organisme, le logiciel libre n'est qu'un moyen (de conquérir de nouveaux marchés, de trouver des développeurs pas chers, ou autre) pour augmenter le chiffre d'affaire et le bénéfice... Si demain les DRM rapportent plus, ce sera le revirement !

          D'un autre côté, je suis d'accord avec toi (fredix) sur le fait que sans les entreprises, le logiciel libre ne serait pas au niveau où il en est actuellement.
          Et je suis aussi d'accord quand tu affirmes que le commerce peut aller de pair avec le logiciel libre (un peu plus bas).

          Mais le modèle économique est alors très différent:
          ce n'est pas: "Je te vend cette boite avec un logiciel dedans et tu me payes pour l'utiliser";
          mais "Tu me payes le temps passé à faire un logiciel; ensuite tout le monde pourra l'utiliser/modifier/copier/...".
          Je crois que le nombre d'entreprises utilisant ce deuxième modèle est très limité.

          J'ai toujours eu du mal avec les éditeurs de logiciels type RedHat, pour simplifier: ils "récupèrent" le boulot de pleins de gens de bonne volonté (les contributeurs à Fedora) et ensuite ils le vendent aux autres entreprises (les clients utilisant RHEL).
          Installer une RHEL sur un serveur nécessite une "subscription", qui coûte dans les ~349$ aujourd'hui [1] !

          Alors, c'est sûr, le libre avance (aussi) grâce à eux, mais eux, ils s'en mettent plein les poches au passage et si on veut du logiciel libre de chez RedHat, il faut utiliser CentOS...ou Fedora... (Si j'ai bien compris.)

          [1] https://www.redhat.com/apps/store/server/
          • [^] # Re: Entreprises à but lucratif ?

            Posté par  . Évalué à 7.

            J'ai toujours eu du mal avec les éditeurs de logiciels type RedHat, pour simplifier: ils "récupèrent" le boulot de pleins de gens de bonne volonté (les contributeurs à Fedora) et ensuite ils le vendent aux autres entreprises (les clients utilisant RHEL).

            Heu là je crois que tu simplifies un peu trop, parce que bon pour Fedora il y a pas mal de développeurs Red Hat qui bosse dessus. Et il ne faut pas oublier que Red Hat passe pas mal de temps sur le kernel Linux, Xorg, GTK+, GNOME ...
            Sans oublier la libération récente de SpaceWalk (http://linuxfr.org/2008/06/21/24241.html).
            Donc j'ai comme l'impression que tout le monde est gagnant.

            Installer une RHEL sur un serveur nécessite une "subscription", qui coûte dans les ~349$ aujourd'hui [1] !

            Oui sauf que d'après une source chez RH, une RHEL c'est maintenu 7 ans. Je t'explique même pas le boulot que ça doit être rien que pour le kernel, en backport ... Et franchement pour une entreprise c'est rien 349$ vu le support derrière.

            Dans un autre modèle que les distributions, que serait KDE dans Trolltech franchement ? Pourtant ils veulent faire du pognon.

            Perso ca commence à me saouler cette aversion à l'argent, et venant du président de la FSF ca me déprime, plus que ce troll à 2 balles sur le terme "privateur" ....
            • [^] # Re: Entreprises à but lucratif ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              ...pour une entreprise c'est rien 349$ vu le support ...
              Ça dépend de la taille de l'entreprise et du nombre de machines: c'est limité à 10 machines pour la partie Desktop et 1 serveur pour RHEL, le tout pour 1 an !

              ...ca commence à me saouler cette aversion à l'argent, et venant du président de la FSF...
              C'est pour moi toute l'activité de la FSF: garantir les 4 libertés du logiciel. Le problème n'est pas l'argent comme moyen, mais l'argent comme but.

              RHEL n'est pas un logiciel libre selon la FSF: on ne peut pas copier à volonté tel quel (il faut enlever les "Redhad trademarks"), ni en faire commerce (sans accord préalable avec Redhat).
              • [^] # Re: Entreprises à but lucratif ?

                Posté par  . Évalué à 3.

                Le problème n'est pas l'argent comme moyen, mais l'argent comme but.

                En quoi "l'argent comme but" est mal ? pourquoi travailles-tu ? est-ce que tu reverses chaque mois ton surplus de revenus à des ong ?

                Quel donc pourrait être le but d'une entreprise à part l'argent ? ça aide tu sais d'avoir de l'argent : ça permet de payer des dev sur des projets "gouffres à fric" comme Fedora (gouffre à fric car seuls ils ne rapportent rien) il faut bien qu'ils prennent des sous quelque part pour financer tout ça tu ne penses pas ? pour acquérir du matériel de différentes archi, pour payer des locaux, des connexions au net des gens...

                Faut arrêter : toute entreprise n'a qu'un seul but : gagner de l'argent.(ce qui ne veut pas dire que tous les patrons sont des nantis, loin de là) Je pense qu'il ne sert à rien de juger les entreprise par rapport à l'argent qu'ils gagnent mais aux bénéfices qu'en tire la communauté et à leur contribution, même minime.
          • [^] # Re: Entreprises à but lucratif ?

            Posté par  . Évalué à 5.

            > Je vais me faire moinsser par tous les gens à chapeau rouge
            ça tombe bien, je n'ai pas de chapeau rouge, juste une casquette Fedora.

            Fredix a été très pertinent, donc je ne m'attarderais pas sur les mêmes aspects.

            Les sources de RHEL sont librement disponibles, des clones communautaires (ie: CentOS) voire commerciaux (ie: Oracle) fournissent quasiment la même chose, et RedHat s'en fout. La seule exigence de leur part est de ne pas utiliser leur marque et artwork (bref, quelques paquets à changer et encore, Fedora fournit des paquets d'artwork génériques). Pourquoi ?
            Tout simplement parce que RedHat ne vends pas de logiciel, ils te vendent leur expertise à travers du support.
            Et plus ils participent aux projets en upstream, plus RedHat acquiert une grande expertise, plus RedHat devient attractif pour ses clients potentiels. Une expertise fondée sur son implication dans le logiciel libre. RedHat en tant que personne morale est le plus gros contributeur du logiciel libre, il n'y a guère que Sun avec OpenSolaris/OOo/Java qui pourrait lui contester ce titre.

            La relation RedHat-FedoraProject est une relation gagnant-gagnant, RedHat met à disposition de la communauté des moyens techniques (serveurs, bande passante, budget etc ...), humains (la fine fleur des hackers libristes, des marketeux, des artistes etc ...). En échange, la communauté participe au développement, aux tests et fournit un vivier de recrutement pour RedHat.
            Beaucoup de gens chez RedHat sont des libristes convaincus donc le courant passe très bien avec la communauté. RedHat a très certainement une influence sur FedoraProject mais l'inverse est également vraie. Le nouveau CEO Jim Whitehurst a confirmé l'engagement de RedHat vis à vis du libre et pour la première fois un CEO de RH est allé parlé aux contributeurs au FUDCon (Fedora User & Developer Conference).

            > Si demain les DRM rapportent plus, ce sera le revirement
            Si RedHat jouent aux cons, on forke et je te parie que beaucoup démissionneront. RedHat n'a pas le garde-fou "propriétaire" qui lui permet de garder en otage le code et les clients. On peut très rapidement créer une RedHat bis et les défoncer si ils font chier.

            Ce que je raconte est plus ou moins applicables à d'autres distributions comme Mandriva, Ubuntu/Canonical, OpenSuSE/Novell etc ...
            • [^] # Re: Entreprises à but lucratif ?

              Posté par  . Évalué à -1.

              Les sources de RHEL sont librement disponibles...
              Attention, pour la FSF, code source ouvert n'est pas Logiciel Libre !
              SI je dois modifier ne serait-ce qu'une seule ligne de code (histoire d'enlever les images ou autres) avant de pouvoir copier RHEL, ce n'est pas libre !

              En caricaturant, la relation gagnant-gagnant que tu décris entre RedHat-FedoraProject me fait penser un peu à de l'esclavage volontaire: "trop bien, je peux coder sur des machines de oufs avec des moyens de guedin !" Et ensuite un gars au chapeau rouge dit aux clients: "signez en bas de la facture, vous inquiétez pas, c'est fait par des gens motivés" (dont les plus nombreux ne sont pas payés).

              Quelle limite au Chiffre d'Affaire de RedHat ? Au bénéfices ? À quand RedHat côté en bourse ? (bon, j'arrête la provoc'. ;-) )

              C'est ce côté "on est tous potes" (sous-entendu: "vous pouvez développer gratos sur nos machines") et "mais nous on facture" avec lequel j'ai un peu de mal.
              • [^] # Re: Entreprises à but lucratif ?

                Posté par  . Évalué à 3.

                > Attention, pour la FSF, code source ouvert n'est pas Logiciel Libre !
                Dans le cas de RHEL les sources mises à dispositions respectent les 4 libertés fondamentales.

                > SI je dois modifier ne serait-ce qu'une seule ligne de code (histoire d'enlever les images ou autres) avant de pouvoir copier RHEL, ce n'est pas libre !

                tu n'as rien à modifier, l'artwork de RedHat est regroupé dans 2 paquets, et Fedora fournit déjà des paquets d'artwork générique.
                De plus, quasiment toutes les distributions protègent leur artwork que ce soit Ubuntu, Mandriva, Fedora, Debian y compris.
                De plus, on ne t'interdis pas de copier RHEL avec son artwork mais de créer une distribution dérivée avec l'artwork de RedHat.
                C'est tout à fait légitime.

                > la relation gagnant-gagnant que tu décris entre RedHat-FedoraProject me fait penser un peu à de l'esclavage volontaire

                Aujourd'hui, le FedoraBoard est élu dans sa majorité par les contributeurs, les autres boards sont élus dans leur totalité par les contributeurs. Reste le FedoraProject Leader qui a un rôle représentatif et de trésorier. FedoraProject est dirigé par la communauté
                Le contrat tacite entre la communauté et RedHat repose sur un objectif commun: faire avancer le logiciel libre sans compromission avec l'éthique. Après que RedHat se fasse du pognon, tant mieux, ils investiront plus dans FedoraProject derrière. Tu peux faire de même si tu le souhaites, c'est du logiciel libre.
                Mais le jour ou RedHat brise le contrat, la majorité des contributeurs et bon nombres d'employés leur feront un gros F*CK et iront ailleurs.
                Dans les faits, la communauté se sert autant de RedHat que l'inverse.

                > "signez en bas de la facture, vous inquiétez pas, c'est fait par des gens motivés"

                FedoraProject c'est 1/3 de contributeurs de RedHat et 2/3 de contributeurs volontaires. Si on se met à parler de code, on arrive rapidement à un rapport 90/10 en faveur de RedHat.
                Contrairement à ce que tu sembles croire, les p'tits gars de RedHat abattent un travail monstre, le gros du travail de la communauté c'est du packaging (qui n'est pas repris par RHEL), des traductions, de la documentation (idem, RH a ses propres équipes de documentation).

                > Quelle limite au Chiffre d'Affaire de RedHat ? Au bénéfices ? À quand RedHat côté en bourse ?

                Pas de limite, c'est une société commerciale (faire de l'argent n'est pas sale), RedHat est déjà côté en bourse.
                Tout ce qu'on leur demande c'est de faire du logiciel libre et de respecter l'éthique. Pour le moment, on n'a pas à se plaindre.

                > C'est ce côté "on est tous potes" (...) et "mais nous on facture" avec lequel j'ai un peu de mal.

                Rien ne t'interdit de commercialiser un produit basé sur Fedora, c'est ce que fait Linpus,YellowDog, ou même RHEL comme le fait Oracle (avec 0 contributions au compteur dans Fedora), ou certaines SSLL avec CentOS.


                Y a quand même pire que RedHat dans le rôle de la société suceuse de sang libriste, suffit de voir du côté d'Isle Of Man ou de San Diego voire Waltham (du fait de leur accord ignoble).
        • [^] # Re: Peter Brown

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          La FSF n'ai pas non complétement isolé des entreprises voir : http://www.fsf.org/donate/patron

          Moi ses propos me semble pertinent : faire confiance à une entreprise n'a tout simplement pas de sens. Ce n'est pas une personne avec qui tu vies des choses et qui gagne peu à peu ta confiance.

          Les marques ne sont que l'illusion d'une continuité d'une entité en fait complètement mouvante. Et encore quand je dis une entité je suis gentil, parceque quand tu achètes deux produits d'une même grosse marque, tu as toutes les chances que les deux produits n'ont pas été conçus du tout par les mêmes personnes. En fait il peut même s'agir de deux équipes complétements différentes qui ne se sont jamais rencontré.

          Cette image reflet d'aucun objet réel ne garantie rien, ni la qualité des produits, ni la politique de l'entreprise.

          Ce qui compte, ce sont les hommes et ce qu'ils font, pas les images et ce qu'on y rattache comme fantasme.
          • [^] # Re: Peter Brown

            Posté par  . Évalué à 2.

            La FSF n'ai pas non complétement isolé des entreprises voir : http://www.fsf.org/donate/patron

            Oui parlons en des dons, car quand il s'agit de recevoir de l'argent d'entreprises telles que Nokia ou HP qui font la promotion des brevets logiciels il n'y a pas de problème comme par hasard. Il y a 2 poids 2 mesures on dirait.

            Moi ses propos me semble pertinent : faire confiance à une entreprise n'a tout simplement pas de sens. Ce n'est pas une personne avec qui tu vies des choses et qui gagne peu à peu ta confiance.

            Il me semble bien au contraire que le libre se développe depuis des années grâce apports en code et financier de nombreuses entreprises, ca n'a rien de virtuel. Sans certaines, je doute que les hackers qui les composent auraient pu contribuer aussi fortement au Libre.
            Différencier les personnes physiques des personnes morales revient à nier le fait que l'on vit dans un monde économique capitaliste qui est responsable du succès du Libre tel qu'on le connait aujourd'hui.
            Même la Mozilla Fondation qui n'est pas une entreprise fonctionne comme tel, en payant des développeurs à plein temps, en payant des marketeux et des directeurs à plein temps. Sans la MoFo et les fonds qu'elle a obtenu entre autre de Google, je doute fortement que l'on aurait le Firefox 3 actuel ni même le 2.

            Faire confiance à une entreprise comme Red Hat serait reconnaitre à sa juste valeur sa politique respectueuse du Libre et son apport au Libre. Oui l'argent est un but mais il existe autant de moyen pour y parvenir que d'entreprises, et certains moyens sont en adéquation total avec le Libre, il est temps de le reconnaitre et de le promouvoir ou pas si les moyens viennent à changer.
            • [^] # Re: Peter Brown

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


              Il me semble bien au contraire que le libre se développe depuis des années grâce apports en code et financier de nombreuses entreprises, ca n'a rien de virtuel.

              Le fait que du code soit produit ne fait pas de l'entreprise une entité physique pour autant. L'entreprise est virtuelle, c'est juste un outil imaginaire pour s'organiser, elle n'existe nul part ailleurs que dans les esprits.



              Différencier les personnes physiques des personnes morales revient à nier le fait que l'on vit dans un monde économique capitaliste qui est responsable du succès du Libre tel qu'on le connait aujourd'hui.


              Pas du tout. Le système capitaliste, comme n'importe quelle système économique et/ou social est virtuel. C'est un outil imaginaire qui permet de s'organiser, et il serait bon de se rappeler qu'il n'est rien de plus.

              Qu'un outil intellectuelle soit plus ou moins efficace ne le rend pas plus ou moins réel, il reste toujours invariablement virtuel.


              Même la Mozilla Fondation qui n'est pas une entreprise fonctionne comme tel, en payant des développeurs à plein temps, en payant des marketeux et des directeurs à plein temps. Sans la MoFo et les fonds qu'elle a obtenu entre autre de Google, je doute fortement que l'on aurait le Firefox 3 actuel ni même le 2.


              Il me semble qu'il existe une mozilla corporation également non? :)

              Mais franchement ce n'est pas la question. Ce que tu dis c'est que tu fais confiance à un outil (l'entreprise, outil d'organisation). Ça n'a tout simplement pas de sens. C'est comme si tu me disais que tu as confiance dans les tronçonneuses, parceque c'est super efficace pour couper du bois et comme ça on peu faire plein de meuble et se chauffer en hivers.

              C'est vrai, c'est pratique, mais ce n'est pas l'outil sur qui l'on porte la confiance, mais la personne qui l'utilise. Or une entreprise, c'est comme la tronçonneuse, en elle même elle ne te garantie pas qu'elle ne sera pas utilisé pour te couper en petit morceaux. :)

              Voila, j'espère que je t'ai mieux fait comprendre mon point de vue sans trop t'énnerver.
              • [^] # Re: Peter Brown

                Posté par  . Évalué à 2.

                Voila, j'espère que je t'ai mieux fait comprendre mon point de vue sans trop t'énnerver.

                Oula je ne m'énerve pas, je trouve au contraire ce débat *très* intéressant car on est en plein coeur d'une divergence de point du vue qui représente à mon avis 2 types de militants.

                J'ai bien compris ton point de vue. Mais tu souhaites limiter l'impact d'une entreprise à un simple outil comme une tronçonneuse. Or quand on voit que certaines entreprises on plus de puissances que plusieurs pays réunis, je doute qu'une telle métaphore soit très pertinente.

                De plus un outil ne dépend que d'un seul paramètre, celui qui le tiens. Le comportement d'une entreprise dépend d'un grand nombre de personnes (actionnaires, dirigeant *et* employés), du contexte environnant (la bourse, etc) et surtout chose *très* importante de sa *Culture* interne.

                Supposer un virage à 180° d'une entreprise c'est nier sa culture et nier l'ensemble des personnes qui l'habite. Que serait Red Hat sans ses employés de génie ? En imaginant un virage à 180° je trouve très crédible une fuite de ses hackers vers une entreprise qui répond aux critères qu'ils jugent important à leurs yeux (voir même un "fork" de l'entreprise). Red Hat ne peut agir de la sorte, surtout que Red Hat a un modèle qui lui réussi financièrement tout en jouant le jeu du libre.

                La pensée de Brown sous entend que l'argent est sale car d'une part l'objectif est "impur" (faire de l'argent) et que d'autre part l'argent perverti les esprits. Dans ce cas Red Hat, Trolltech et d'autres n'existerait pas tel qu'ils sont. Je répète que c'est un comportement irresponsable et infantile de la part de Brown et de la FSF qu'il représente.
                • [^] # Re: Peter Brown

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


                  J'ai bien compris ton point de vue. Mais tu souhaites limiter l'impact d'une entreprise à un simple outil comme une tronçonneuse. Or quand on voit que certaines entreprises on plus de puissances que plusieurs pays réunis, je doute qu'une telle métaphore soit très pertinente.


                  C'est que tu n'as pas bien compris mon explication (ou mon explication n'était pas clair). Un état, comme une entreprise, c'est un outil d'abstraction pour atteindre un objectif économique et social (enfin ça se discute pour le niveau social dans une entreprise).


                  De plus un outil ne dépend que d'un seul paramètre, celui qui le tiens. Le comportement d'une entreprise dépend d'un grand nombre de personnes (actionnaires, dirigeant *et* employés), du contexte environnant (la bourse, etc) et surtout chose *très* importante de sa *Culture* interne.


                  Un outil ne dépend rarement d'un seul paramètre, et pas forcément d'un seul utilisateur. Pour le coté énergie cinétique de la culture d'entreprise freinant un changement de politique, je ne le nie pas, je l'ai même déjà évoqué plus haut.


                  La pensée de Brown sous entend que l'argent est sale car d'une part l'objectif est "impur" (faire de l'argent) et que d'autre part l'argent perverti les esprits. Dans ce cas Red Hat, Trolltech et d'autres n'existerait pas tel qu'ils sont. Je répète que c'est un comportement irresponsable et infantile de la part de Brown et de la FSF qu'il représente.


                  Ho franchement faut arrêter avec les délires de pureté. La pureté c'est le caractère de ce qui manque de diversité, et il ne faudrait pas la confondre avec l'intégrité.

                  Dans son point de vu il explique simplement ce qu'il voie comme le moteur des entreprises : faire du fric. S'il explique ça c'est pour mieux expliquer ensuite pourquoi microsoft aura du mal à faire du libre, car leur modèle qu'ils utilisent pour faire du fric ne permet pas de faire du libre. Il faudrait peut être pas oublié que l'article porte sur microsoft.

                  Dans les propos de Brown je n'ai pas vu le terme "impur", ou "pervertion", donc les utiliser dans ton discours c'est déformer ses propos.
    • [^] # Re: Peter Brown

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

      Je pense qu'il serait bien plus irresponsable de sa part, de faire béatement confiance en des sociétés commerciales.
      • [^] # Re: Peter Brown

        Posté par  . Évalué à 3.

        Jusqu'à preuve du contraire le commerce n'est pas antinomique avec les logiciels libres, RMS se méfiait-il de lui quand il vendait Emacs ... ?
        • [^] # Re: Peter Brown

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          C'est pas RMS qui avait dit quelque part que « vendre du logiciel libre est une noble activité », ou un truc comme ça ? Je trouve ça très juste, moi aussi, comme idée.
          • [^] # Re: Peter Brown

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tout à fait.

            Je me répète probablement, mais si je suis très conscient et reconnaissant des contributions apportées par les sociétés favorisant le libre (j'ai même défendu TrollTech récemment) je suis d'accord avec Brown pour dire que le terme de confiance ne s'applique pas à une entreprise.

            À son PDG/CEO oui, car ce sont des personnes physiques, mais pas à des personnes morales.

            En d'autres termes, j'ai toute confiance en RH/TrollTech (et même Google /o\ ) en l'état actuel, mais ça ne vaut que par l'intermédiaire de leurs dirigeants. Au premier changement je reverrait ma position.
          • [^] # Re: Peter Brown

            Posté par  . Évalué à 2.

            ce même RMS n'avait rien trouvé à redire au premier spam de l'histoire, il y a très très très longtemps...
        • [^] # Re: Peter Brown

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Ta remarque montre bien que tu n'as pas compris la réflexion que tu critiques. RMS est une personne physique, pas une personne morale. Les personnes physiques qui change du tout au tout, ça peu exister mais c'est quand même assez rare et un changement brutale de mentalité pour une personne n'est pas chose aisé.

          Cela dit dans une grosse entreprise il peux y avoir aussi des difficultés si la mentalité de la nouvelle direction est trop différente.

          Mais quand tu fais référence à un individu, tu es plus dans une logique artisanale qu'industrielle. Ton artisan, tu peux peux te baser sur sa réputation, tu sais à qui tu as à faire, et la qualité d'un produit se vois à l'usage. L'industrie elle est aseptisé, tout est optimisé en processus, et la qualité est fait en amont avant la mise à l'échelle et tout les individus sont juste là pour remplir des fonctions les plus précises possible histoire qu'il soit facilement échangeable.

          Chaque modèle à ses avantages/inconvénients...
          • [^] # Re: Peter Brown

            Posté par  . Évalué à 2.

            Les personnes morales qui changent du tout au tout c'est assez rare également. De plus tu sous entends qu'une fois la confiance donnée à une personne physique ou morale c'est trop tard pour changer d'avis ... Or une confiance peut se retirer ... La confiance n'est jamais un acquis définitif c'est quelque chose qui se prouve. L'exemple auquel je pense sont les labels rouges, on fait confiance au producteur ou plutôt à la personne morale représentée par le producteur, pour qu'il respecte certaines règles ce qui lui permet d'obtenir le label rouge, mais en aucune manière son label est un acquis définitif, il existe des contrôles.

            cf mon commentaire plus bas.
            • [^] # Re: Peter Brown

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Bah non, le label c'est pas une marque de confiance, au contraire tu paies plus chère pour un service de contrôle qualité (après il faut faire confiance au service en question).

              C'est pareil qu'une norme en fait, tu ne fais pas confiance à une marque pour la qualité d'un produit, tu vas plutôt regarder sa conformité à certaines normes. Après il faut avoir confiance aux organismes qui se chargent de vérifier les normes.

              Les personnes morales qui changent du tout au tout, ce n'est pas si rare, ici on te donne l'exemple de sun.

              Après la confiance certainement ça s'entretien. Mais tout simplement, la confiance dans une entreprise, ça n'a pas de sens. Tu ne peux pas avoir confiance en quelque chose de purement imaginaire.
              • [^] # Re: Peter Brown

                Posté par  . Évalué à 2.

                Les personnes morales qui changent du tout au tout, ce n'est pas si rare, ici on te donne l'exemple de sun.

                SUN historiquement rejoint qu'en partie le Libre et depuis récemment par rapport à son histoire. Red Hat adhère complètement au Libre et depuis sa naissance. Encore une fois toutes les mettre dans le même panier est une erreur.

                Après la confiance certainement ça s'entretien. Mais tout simplement, la confiance dans une entreprise, ça n'a pas de sens. Tu ne peux pas avoir confiance en quelque chose de purement imaginaire.

                Les salaires versés aux hackers n'ont rien d'imaginaire, le code versé dans le libre n'a rien d'imaginaire, l'Open Invention Network n'a rien de virtuel. J'ai personnellement plus confiance en Red Hat qu'en Novell ou SUN, je ne vois pas pourquoi cela serait différent aux yeux de la FSF.
                • [^] # Re: Peter Brown

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Et bien si, les salaires sont virtuelles (au mieux ils recoivent du cash qui réprésente la valeur imaginaire qu'est l'argent).

                  De même que l'Open Invention Network est une entreprise (donc une entité virtuelle) qui rachète des droits légaux (virtuelles) sur des concepts abstraits (sortez l'aspirine).

                  Il n'y a que le code dans tout cela qui concrètement est un ensemble de bits obtenues en utilisant des outils d'abstraction de très haut niveau par rapport au résultat.
                  • [^] # Re: Peter Brown

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    On est entouré de choses virtuels qui ont un impact réel est concret. Exemple le marketing, gros point faible des logiciels libres. Personne ne peut nier l'importance du marketing, pourtant il n'y a rien de plus virtuel que cela, donner une image positive à quelques choses.
                    D'ailleurs la MoFo l'utilise à bon escient avec FF, et que l'on soit d'accord ou pas le résultat est là.

                    De même si pour toi seul les bits ont quelque chose de concret, essaye donc de coder sans salaire "virtuel". A mon avis tu seras un peu préoccupé par chercher à manger et payer ton loyer avant... D'ailleurs pour infos certains bits sont aussi "virtuel" car lorsque tu éteins ta machine ils n'existent plus (pour ceux en RAM).

                    Tu essayes de dévirer vers un débat philosophique qui est à mille lieux de la réalité quotidienne et de ce débat. Que tu le veuilles ou non les salaires n'ont rien de virtuel tant qu'ils ont un impact sur notre quotidien et de même les entreprises qui génèrent nos salaires, influent par ce biais sur les lois des gouvernements, lois qui n'ont rien de virtuelles car elles influent sur nos comportements que tu le veuilles ou non.

                    C'est très nerd de ne s'attacher qu'aux bits :P et vouloir nier l'influence de tous les outils "virtuels" qui nous entoure. Du moment qu'un outil a une influence concrète il n'a rien de virtuel, que cela soit de l'argent ou des octets cela ne change rien.

                    Bon je retourne dans le "virtuel" qui me fait bouffer :)
                    • [^] # Re: Peter Brown

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


                      On est entouré de choses virtuels qui ont un impact réel est concret.


                      Je ne dit pas le contraire, mais aussi flagrant puisse être les conséquences d'outils abstraits, autant cela n'en fait pas des objets concrets.


                      Exemple le marketing, gros point faible des logiciels libres. Personne ne peut nier l'importance du marketing, pourtant il n'y a rien de plus virtuel que cela, donner une image positive à quelques choses.


                      Je ne nie pas l'importance du marketing, bien au contraire, de mon point de vue le marketing à une importance énorme dans la dégradation de la qualité de vie. Ne serait-ce que toutes ces affiches qui polluent l'espace visuel sur mon chemin quand je vais au boulot.

                      Le marketing c'est aussi beaucoup de déchets produits et dont le traitement est laissé au bon soin des contribuables. Sans parler du fait que toute cette publicité gratuite est impacté sur le prix des produits.

                      Enfin je te dirais que plus je vois une publicité, plus le produit aura tendance à m'insuporter à m'avoir continuellement agressé.

                      Donc l'image positive, c'est subjectif.


                      De même si pour toi seul les bits ont quelque chose de concret, essaye donc de coder sans salaire "virtuel".


                      Ce n'est pas parceque mon salaire est virtuel qu'il ne permet pas concrètement de l'échanger contre des biens et services. Il n'y a pas que les bits de concrets, les personnes qui passent des heures à travailler, c'est également tout ce qu'il y a de plus concret. Après qu'elles travaillent en s'organisant dans un contexte "entreprise" ou autre, ça ne change rien au résultat.

                      Les bits sont par définitions virtuelles, puisqu'ils sont de l'information. Mais ce que tu obtiens concrètement après avoir travaillé, ce sont une suite de bits qui te sont utile.



                      Tu essayes de dévirer vers un débat philosophique qui est à mille lieux de la réalité quotidienne et de ce débat. Que tu le veuilles ou non les salaires n'ont rien de virtuel tant qu'ils ont un impact sur notre quotidien et de même les entreprises qui génèrent nos salaires, influent par ce biais sur les lois des gouvernements, lois qui n'ont rien de virtuelles car elles influent sur nos comportements que tu le veuilles ou non.


                      Ma volonté n'y ai pour rien effectivement dans ces faits. Je te suggère d'aller voir la définition du mot virtuel avant de te prononcer sur qui est ou pas virtuel. Virtuel n'est pas un gros mot qui à une influence sur l'utilité d'un objet.

                      Une loi virtuelle tel définie dans le code juridique, rien ne m'empêche concrêtement de l'ignorer.
                      Une loi physique (par opposition à virtuel), je ne peu l'ignorer, elle est concrête.

                      Ce n'est pas parcequ'un objet virtuel à un influence sur ta vie qu'il devient matériel. Si la loi t'interdit d'assassiner ton prochain, tu ne vas pas subitement devenir incapable physiquement de le faire.


                      Du moment qu'un outil a une influence concrète il n'a rien de virtuel, que cela soit de l'argent ou des octets cela ne change rien.


                      Effectivement, c'est bien ce que je pensais, tu ne comprends pas la définition du mot virtuel.
                      • [^] # Re: Peter Brown

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Donc l'image positive, c'est subjectif.

                        je dis pas le contraire. je dis que le but du marketing est d'être positif afin de vendre un produit.

                        Effectivement, c'est bien ce que je pensais, tu ne comprends pas la définition du mot virtuel.

                        Je vois pas l'intérêt de chipoter alors que tu as très bien compris ce que j'explique. A part dériver le débat ce qui n'a aucun intérêt avec le sujet.
                        • [^] # Re: Peter Brown

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                          Je ne dérive pas le débat, je te dit que tu ne peux pas faire confiance à un objet virtuel.

                          Si tu jettes une pomme en l'air, tu peux être sûr quel retombera, comme elle l'a toujours fait.
                          Par contre la légalité du fait de jeter une pomme en l'air, c'est un objet virtuel et tu ne pas être sûr que demain ce sera encore légal.

                          Une entreprise c'est pareil, en tant qu'objet virtuel tu ne peux pas savoir à quoi t'attendre demain.

                          Bon c'est des exemple assez bateau mais c'est la première idée qui m'est passé par la tête.
                          • [^] # Re: Peter Brown

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            Moi, j'ai pas confiance dans les communautés virtuelles des développeurs libres, ca ne vaut pas un bon support payant proprio.

                            en tant qu'objet virtuel tu ne peux pas savoir à quoi t'attendre demain.

                            Ps: c'est ironique
                            • [^] # Re: Peter Brown

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              ^^

                              Enfin pour répondre quand même, la différence c'est que dans le libre il n'y a pas un système pyramidale de concentration de pouvoirs, donc un tel changement serait plus difficile.

                              Après il suffirait de modifier la loi par exemple. :)
    • [^] # Re: Peter Brown

      Posté par  . Évalué à 2.

      Je trouve que c'est au contraire une attitude très rationnelle.

      Les entreprises ont effectivement comme moteur de leur activité la recherche de ressources financières, qu'elles travaillent pour de logiciels type FOSS ou non.

      Dans la dépêche précédente sur une étude des liens entre la communauté openSuse et Novell, il est bien mis en évidence que les intérêts de ces deux groupes divergent, malgré une synergie basée sur certains points qui permet à l'ensemble de fonctionner.
      • [^] # Re: Peter Brown

        Posté par  . Évalué à 3.

        Novell n'est pas non plus l'exemple de l'entreprise irréprochable ... Encore une fois toutes les mettre dans le même panier sous prétexte que certaines sont douteuses est une grossière erreur.

        Le Libre a besoin des entreprises par ce qu'elles apportent en code, en soutient financier, marketing, humain, et surtout en crédibilité commerciale. Dans le discours de Brown il transparait que seul à ses yeux (et donc aux yeux de la FSF qu'il représente) les communautés de bénévoles donc sans objectifs commerciaux sont pures. C'est tout simplement irresponsable de sa part, le Libre a besoin des énormes apports des entreprises, et de plus ça permet aux hackers de vivre de leur passion, détail non négligeable.

        Je pense que certaines entreprises de part leur fonctionnement qui respecte et adhère totalement à l'esprit du Logiciel Libre mériteraient un label (je pense à Red Hat, Mandriva mais aussi Trolltech), et bien entendu comme tout label il peut être retiré, une confiance ça n'a rien de définitif.

        Sous entendre que l'argent sali obligatoirement les esprits est déplorable, stupide et pas dans l'intérêt des logiciels libres.
        • [^] # Re: Peter Brown

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Je peux mal interprété ce qu'il dit, mais ce n'est pas ce que je comprends dans ses propos.

          Toutes les entreprises sont des entités imaginaires qu'on peu mettre en façade de tout et son contraire.

          D'ailleurs les associations à buts non lucratifs ne sont pas non plus à l'abris de ce genre de dérives, sans doute moins simplement parcequ'il n'y a en général pas l'apat du gain qui est la raison la plus fréquente du virage à 180°.
          • [^] # Re: Peter Brown

            Posté par  . Évalué à 2.

            Toutes les entreprises sont des entités imaginaires qu'on peu mettre en façade de tout et son contraire.

            Ce qu'on met en façade se sont ses actes, ses actions. Exemple, Microsoft peut se targuer d'avoir une éthique ou du faire du libre, mais ses actes parlent d'eux-même.

            D'ailleurs les associations à buts non lucratifs ne sont pas non plus à l'abris de ce genre de dérives, sans doute moins simplement parcequ'il n'y a en général pas l'apat du gain qui est la raison la plus fréquente du virage à 180°.

            Ca relève du fantasme. Exemple SCO n'a jamais fait de virage à 180°, RMS dénonçait déjà le comportement parasitaire de Caldera, son ancien nom, des années avant.
            Tu sous entends, comme Brown, que "l'apat" du gain rend suspicieux toutes entreprises. Je répète que c'est une grosse erreur de stratégie, le Libre a besoin des entreprises qui jouent le jeu du libre. A il ne me semble pas qu'il y ait eu des cas de virage à 180°.

            Exemple Novell n'est pas historiquement une entreprise du libre. Elle y est venue par intérêt une fois que son OS était commercialement mort. Ses accords avec juridique avec Microsoft, et son soutient de certaines technos Microsoft avec Mono n'ont donc rien de surprenant.

            Par contre je vois mal une société comme Red Hat faire un virage à 180° à moins de vouloir se tirer une balle dans le pied. Le libre à plus à gagner à faire confiance et donc soutenir de tels modèles qu'à avoir un comportement suspicieux et donner une image anti-capitaliste en dehors de toute réalité.
            • [^] # Re: Peter Brown

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Non je ne sous entends pas que l'apat du gain rend suspicieux toutes les entreprises.

              Je dis que par leur nature même, on ne peut pas avoir confiance en des entités virtuelles, à but lucratif ou pas. Maintenant la plus courante des raisons de dérives étant l'argent, elle est donc plus probable dans une entreprise à but lucratif.

              J'ai recémment vu un contre exemple avec une association à but non-lucratif (en suisse je crois), qui assiste à l'euthanasie. Comme dans la plupart des pays c'est interdit, c'est une affaire juteuse, et l'association à but non-lucratif semble demander beaucoup d'argent qui vont direct dans les poches de son président...

              On peu aussi détourner une association à but non lucratif de son usage pour un profit autre que l'argent, mais je n'ai pas d'exemple.

              Enfin bref, l'outil ne fait pas l'usage.
              • [^] # Re: Peter Brown

                Posté par  . Évalué à 3.

                Tu peux remplacer ton association par un mec tout seul et faire le même raisonnement, un mec tout seul peut aussi faire de l'abus de conscience.
                • [^] # Re: Peter Brown

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                  Attention, l'abus de conscience peut mener au pessimisme et au fatalisme :)
                • [^] # Re: Peter Brown

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  s/conscience/confiance

                  Bien sûr que oui. D'ailleurs à partir du moment où on comprends que faire confiance à un outil virtuel n'a pas de sens, l'abus de confiance de peux être fait que par une personne physique.
                  • [^] # Re: Peter Brown

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Et si, je sais pas, des mécanismes de contrôle interne ou externe à une organisation pouvaient laisser raisonnablement penser que l'organisation en question fait ce qu'elle est censée faire, tu appellerait comment le fait qu'on puisse s'y fier ?


                    Autrement dit, tu ne fais peut être pas confiance individuellement à chacun des membres de l'organisation individuellement, d'ailleurs tu ne les connais pas, mais le tout, qui est quelque chose de particulier, est fiable, et tu le sais, tu n'aurais pas "confiance" dans l'organisation (quelle qu'elle soit ?)
        • [^] # Re: Peter Brown

          Posté par  . Évalué à 2.

          La dénomination commune chez chacune des quatre personnes interrogées est que, si microsoft a le plus de poids financier, son modèle économique basée sur le logiciel « privateur » est néanmoins assez répandu.

          De même, toutes les entreprises, qu'elles travaillent pour le logiciel libre ou pas, doivent avoir une certaine viabilité économique pour fonctionner.

          Je pense donc que la crainte que les entreprise « tuent » l'esprit du logiciel libre pour aller vers un modèle qui deviendrait strictement commercial est normale et fondée.

          Cela, même s'il est évident que le logiciel libre ne serait sûrement pas ce qu'il est aujourd'hui sans le soutien et l'investissement des entreprises concernées.

          Je n'argumente pas d'un point de vue moral, mais il y a tout de même une différence évidente entre _donner_ et _vendre_ des logiciels. Le premier est un acte gratuit et désintéressé.

          Le second a simplement pour objectif d'assurer une rentabilité économique qui, si elle profite en retour à la communauté, n'en est pas moins au départ un acte mercantile.
          • [^] # Re: Peter Brown

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je pense donc que la crainte que les entreprise « tuent » l'esprit du logiciel libre pour aller vers un modèle qui deviendrait strictement commercial est normale et fondée.

            Où est-il écrit qu'il existe un esprit du logiciel libre à l'opposé du commerce ?! C'est une pure invention de personnes qui n'ont rien compris au logiciel libre.

            Le second a simplement pour objectif d'assurer une rentabilité économique qui, si elle profite en retour à la communauté, n'en est pas moins au départ un acte mercantile.

            Et en quoi un acte mercantile serait nécessairement moins pure qu'un acte gratuit dans le libre ? Ce qui compte c'est que l'acte, gratuit ou non, respecte les 4 libertés, point barre.

            Voilà exactement un exemple de ce qu'induit comme pensées erronées le comportement de Brown ... Ce genre de sous-entendus n'est pas dans l'intérêt des Logiciels Libres, Brown fait une grosse erreur.
            • [^] # Re: Peter Brown

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Tu devrais écrire à Brown pour lui dire ce que tu penses de son discours et t'assurer que tu l'as bien compris, je pense que ce serait ce qu'il y a de plus constructif à faire pour toi ici.
            • [^] # Re: Peter Brown

              Posté par  . Évalué à 2.

              Est-ce que je peux savoir alors c'est quoi la grosse erreur ?

              Penser que la coopération entre les individus non basée sur des contraintes strictement monétaires est absurde ?
              Penser que le logiciel libre n'a pas forcément besoin d'un modèle économique viable pour s'imposer ?
              • [^] # Re: Peter Brown

                Posté par  . Évalué à 2.

                auto correction il fallait lire :


                Est-ce que je peux savoir alors quelle est cette erreur ?

                Penser que la coopération entre les individus non basée sur des contraintes strictement monétaires est une chose intéressante ?

                Penser que le logiciel libre n'a pas forcément besoin d'un modèle économique viable pour s'imposer ?
                • [^] # Re: Peter Brown

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Penser que la coopération entre les individus non basée sur des contraintes strictement monétaires est une chose intéressante ?

                  Je ne dis pas le contraire.

                  Penser que le logiciel libre n'a pas forcément besoin d'un modèle économique viable pour s'imposer ?

                  C'est faux. Le Libre ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans les apports qu'il y a eu, qu'il y a et qu'il y aura, sans les entreprises. Après un nerd peut sans doute se contenter d'une console texte et d'un Emacs pour tout faire mais je n'appelle pas ça s'imposer.

                  Il est temps d'admettre que le Libre a besoin d'un modèle économique viable pour se développer et pour obtenir grâce à lui un marché informatique plus sein, c'est à dire avec une réelle concurrence sur le poste de travail par exemple.

                  Et les entreprises du libre ont besoin des communautés afin de garantir la pérennité du code, du retour des bénévoles en code et bug, etc. Ce que je veux dire c'est que les 2 sont indissociable et qu'il est temps de le reconnaitre et de le soutenir.

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