Un collectif de citoyens, associations et sociétés s'est récemment regroupé pour promouvoir une politique de libération des données publiques non-nominatives (open data) à Toulouse et sa région.
On pourrait croire que la libération des données publiques n'est pas forcément utile. En pratique, les expériences déjà mises en œuvre dans le monde montrent que l'open data a des conséquences vertueuses sur le plan de la citoyenneté et de la démocratie, ainsi qu'en termes d'innovations sociales et économiques. Ici, des citoyens peuvent être mieux informés et mieux prendre part à la vie de la Cité. Là, des associations ou entreprises peuvent produire des logiciels novateurs répondant à des besoins pour lesquels l'État ou les collectivités locales n'ont pas les moyens d'investir ou qui correspondent à des situations spécifiques.
Notre première action a été d'adresser le 4 avril une lettre ouverte a M. Pierre Cohen, Président du Grand Toulouse, afin de l'encourager à initier l'open data dans cette agglomération, après Rennes, Paris, Nantes… Un objectif ultérieur sera bien entendu d'étendre cette libération des données aux agglomérations limitrophes, suivant l'impulsion toulousaine.
Si vous souhaitez soutenir cette initiative ou en apprendre un peu plus sur l'open data, rendez-vous sur le site web associé. Vous pourrez en particulier soutenir la lettre ouverte en la signant vous aussi.