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LinuxFr.org : les dépêches de Do It Yourself
2023-09-29T13:25:12+02:00
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2023-09-28T19:00:07+02:00
2023-09-29T13:25:12+02:00
Le vhélio sort en v1.0.0
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Le <a href="https://vhelio.org/">vhélio</a> est un vélo cargo à assistance électrique qui se veut « solaire, solide et solidaire », entièrement développé sous licence libre (licence <a href="https://ohwr.org/cern_ohl_s_v2.txt">CERN-OHL-S version 2</a>) et porté par l’association « Vélo Solaire Pour Tous ».</p>
<p>Nous célébrons dans cette dépêche la sortie de la première version stable (v1.0.0) plus d’un an après la sortie de la version béta 0.01. C’est aussi l’occasion de vous présenter le projet, ses récentes évolutions et les avancées à venir.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7668656c696f2e6f72672f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323032312f30322f5668656c696f5f4c6f676f2e706e67/Vhelio_Logo.png" alt="Logo du vhélio" title="Source : https://vhelio.org/wp-content/uploads/2021/02/Vhelio_Logo.png"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://vhelio.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112711">Site officiel</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://documentation.vhelio.org/vheliotech/guide-de-montage/v1.0.0/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112712">Guide de montage en ligne</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://communaute.vhelio.org/d/83-documentation-du-vheliotech-version-100-mai-2023" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112713">Documentation complète de la v1.0.0</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-freecad" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112714">Dépôt git des fichiers 3D</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-guide-de-montage" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112715">Dépôt git du guide de montage</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://communaute.vhelio.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112716">Forum officiel</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://vhelio.org/contact/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112717">Pour donner ou adhérer à l'association</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<ul>
<li>
<a href="#toc-historique-du-projet">Historique du projet</a><ul>
<li><a href="#toc-premier-prototype">Premier prototype</a></li>
<li><a href="#toc-vh%C3%A9liotech-v001">Vhéliotech v0.01</a></li>
<li><a href="#toc-prototype-du-vh%C3%A9lioriginal">Prototype du vhélioriginal</a></li>
<li><a href="#toc-vh%C3%A9liotech-v100">Vhéliotech v1.0.0</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-quatre-configurations-possibles">Quatre configurations possibles</a><ul>
<li><a href="#toc-configuration-basique">Configuration basique</a></li>
<li><a href="#toc-configuration-motoris%C3%A9e">Configuration motorisée</a></li>
<li><a href="#toc-configuration-solaire">Configuration solaire</a></li>
<li><a href="#toc-configuration-int%C3%A9grale">Configuration intégrale</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-migration-vers-freecad">Migration vers FreeCAD</a><ul>
<li><a href="#toc-d%C3%A9veloppement-de-latelier-assembly-handbook">Développement de l’atelier <em>Assembly Handbook</em></a></li>
<li><a href="#toc-d%C3%A9veloppement-doutils-maison-pour-compter-les-pi%C3%A8ces">Développement d’outils maison pour compter les pièces</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-documentation-en-ligne">Documentation en ligne</a></li>
<li><a href="#toc-des-ateliers-de-montage-pour-valider-et-am%C3%A9liorer-le-vh%C3%A9lio">Des ateliers de montage pour valider et améliorer le vhélio</a></li>
<li><a href="#toc-premier-prix-de-lextr%C3%AAme-d%C3%A9fi">Premier prix de l’eXtrême Défi</a></li>
<li><a href="#toc-un-exemple-ding%C3%A9nierie-collaborative--le-garde-boue-arri%C3%A8re">Un exemple d’ingénierie collaborative : le garde-boue arrière</a></li>
<li>
<a href="#toc-qui-dit-licence-libre-dit-fork">Qui dit licence libre dit fork</a><ul>
<li><a href="#toc-lhistoire-du-v%C3%A9loce">L’histoire du « véloce »</a></li>
<li><a href="#toc-des-vh%C3%A9lio-all%C3%A9g%C3%A9s">Des Vhélio « allégés »</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-la-suite">La suite</a><ul>
<li><a href="#toc-certification">Certification</a></li>
<li><a href="#toc-rationalisation">Rationalisation</a></li>
<li><a href="#toc-le-porte-vh%C3%A9lio">Le porte-vhélio</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-cest-g%C3%A9nial-comme-projet-comment-je-peux-contribuer">C’est génial comme projet, comment je peux contribuer ?</a></li>
<li><a href="#toc-remerciements">Remerciements</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h3 id="toc-historique-du-projet">Historique du projet</h3>
<p>Le vhélio a été créé à l’origine par Grégory Barrier, début 2020. L’idée était d’avoir un vélo cargo capable de répondre à tous ses besoins de mobilités, à savoir : transport de charges lourdes et volumineuses, transport de personnes (pas seulement un enfant) et cyclotourisme. Le tout avec une volonté d’autonomie en termes de recharge, d’où le panneau solaire sur le toit qui donne son nom au vhélio (contraction de « vélo » et « hélios »). Il s’est inspiré du système d’assemblage de tubes carrés des vélos de la marque <a href="http://www.xyzcargo.com/">XYZ CARGO</a> et en a fait quelque chose d’original.</p>
<p>L’objet a tellement plu aux personnes qu’il croisait sur la route que très rapidement est née l’idée de créer une association autour du projet qui garantirait que son développement respecte <a href="https://vhelio.org/le-projet-et-ses-valeurs/">une éthique forte</a>, qui est vraiment le cœur du projet. En effet, Grégory ne voulait pas en faire un projet commercial, mais plutôt permettre à tout le monde de pouvoir se construire son vhélio, et aussi permettre à d’autres entreprises de pouvoir le construire et le vendre.</p>
<p>Nous allons voir que cette stratégie coopérative est la clé du succès du projet.</p>
<p>Rapidement, le projet a été rejoint par des personnes proches du milieu informatique et sensibilisées aux logiciels libres. Le choix d’une licence libre pour l’intégralité du projet (fichiers 2D/3D, documentation, code source) s’est imposé. La licence CERN-OHL-S V2 a été choisi pour sa spécificité par rapport au droit européen et sa capacité de protéger toutes les productions (pas seulement le code source).</p>
<p>En effet, s’il est autorisé à n’importe qui de fabriquer des vhélios, y compris des entreprises, la vente d’un vhélio implique la mise à disposition de toute sa documentation, y compris, le cas échéant, les modifications que l’entreprise aurait apportées, autorisant ainsi de fait le reste du monde à utiliser les améliorations.</p>
<h4 id="toc-premier-prototype">Premier prototype</h4>
<p>La première version du vhélio (« Mad Max » de son p’tit nom) a servi de base au futur développement, mais n’a jamais été documentée. C’est la preuve de concept qui a <a href="https://vhelio.org/vhelio-quand-tout-a-commence/">donnée naissance au « vhéliotech »</a>.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-eff70ce8-31a9-4fb0-b647-e51a8956047a.png" alt="Prototype de vhéliotech"><br>
<em>Si vous êtes attentif, vous verrez que la roue arrière a changé de diamètre, mais l’idée de départ est assez proche de l’objet final</em></p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-bb9bab7e-1fc7-4131-9bf9-7559ce60e355.jpg" alt="Le vhéliotech"></p>
<h4 id="toc-vhéliotech-v001">Vhéliotech v0.01</h4>
<p>Le vhéliotech (contraction de « vhélio <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Low-tech">low-tech</a> ») est le nom donné au vhélio que l’on peut faire soi-même (le seul vhélio actuellement disponible). Il est le fruit d’une année de développement à partir de la base du premier prototype. Son objectif était d’arriver à un véhicule plus « standard » que le prototype, afin de pouvoir le reproduire aisément.</p>
<p>C’est la première version qui a été intégralement documentée. En revanche, les fichiers source de la 3D n’étant pas réalisés avec un logiciel libre, seul un export en format .step (et un fichier FreeCAD non natif, donc non modifiable) était disponible.</p>
<p>Au moins trois prototypes ont été assemblés en suivant les plans de cette version et, même si le degré de finition était assez élevé, il a fallu encore beaucoup de travail pour arriver à la v1.0.0.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-63bd3068-fed9-4612-9ed2-bd22e8ea4627.jpg" alt="vhélio"></p>
<p>Pour l’anecdote, c’est ce vhélio qui a servi au <a href="https://www.youtube.com/@chaillotbarnabe2986">youtubeur Barnabé Chaillot</a> pour son <a href="https://vhelio.org/lettre-info-vhelio-11-le-periple-de-barnabe/">périple entre Lyon et Orléans</a>.</p>
<h4 id="toc-prototype-du-vhélioriginal">Prototype du vhélioriginal</h4>
<p>Le vhélioriginal est le nom du vhélio qui pourra, à terme, être assemblé et vendu par des professionnels.</p>
<p>Un premier prototype, avec un châssis chaudronné (c’est-à-dire soudé et plié au lieu d’être boulonné) a vu le jour en 2021. Bien que plus élégant, ce modèle n’a pas été satisfaisant en termes de tenue de route, et, surtout il était compliqué à entretenir et réparer. Un autre vhélioriginal devrait voir le jour d’ici fin 2023/courant 2024, sera-t-il chaudronné ? Nous n’avons pas encore la réponse.</p>
<p>En tout cas, il sera à la base d’une démarche de certification (nécessaire pour pouvoir vendre ou louer un vélo <em>sereinement</em>) qui a déjà démarré. C’est la différence avec le vhéliotech, qui ne peut être ni vendu, ni loué (en tout cas ça sera difficile de trouver des assureurs qui acceptent de coopérer avec vous), et ne peut donc être utilisé que par la personne qui l’a assemblé (sur la base de sa responsabilité civile).</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-93db5b54-0df8-4c54-954f-b33b79f11f93.jpg" alt="Le prototype"></p>
<h4 id="toc-vhéliotech-v100">Vhéliotech v1.0.0</h4>
<p>Cette version de la documentation est la première considérée comme « prête à l’usage ». C’est-à-dire que nous (l’association Vélo Solaire Pour Tous) sommes assez confiant du degré de finition de la 3D, des pièces choisies et de la documentation, pour que si vous choisissez d’assembler un vhélio vous-même en suivant les instructions, vous ne rencontriez pas de gros problème.</p>
<p>L’objectif de cette version est de pouvoir assembler un vhéliotech sans avoir à modifier un tube, adapter une pièce ni utiliser un fer à souder. Bref, une fois les différentes pièces achetées auprès des fournisseurs (voir plus bas), vous devriez pouvoir tout assembler en utilisant des clés de 10 et des outils de cycle standard. Je schématise, mais c’est l’idée. Quasiment une dizaine de vhéliotech ont été assemblés en suivant les plans de la version 0.9.0 (qui n’a pas été publiée), la version 1.0.0 bénéficie donc des retours de bon nombre de personnes.</p>
<p>C’est aussi la première version dont la 3D a été intégralement réalisée sous FreeCAD (voir plus bas) et dont la documentation utilise des standards du logiciel libre (voir plus bas aussi).</p>
<p>Bien que le vhéliotech v0.01 et v1.0.0 soient très similaires en apparence, il serait difficile de vous lister toutes les différences entre les deux versions tellement elles sont nombreuses (l'<a href="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-freecad/commits/branch/master">historique des commits git sur la 3D</a> peut aider, mais n’est pas forcément très digeste et n’inclut pas que des modifications fonctionnelles).</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-4e39e6b9-84d6-408c-8ccf-915123f468f4.jpg" alt="Vhéliotech v1.0.0"><br>
<em>Un vhéliotech configuration intégrale fraîchement assemblé</em></p>
<h3 id="toc-quatre-configurations-possibles">Quatre configurations possibles</h3>
<p>Le vhéliotech est un objet modulaire qui peut répondre ainsi à plusieurs besoins et budgets, car il faut le dire le vhéliotech reste un objet onéreux du fait notamment qu’il s’agit d’un objet non construit en série. Nous avons imaginé quatre configurations possibles à partir desquelles on peut bien évidement faire des modifications (voir la section sur les forks).</p>
<h4 id="toc-configuration-basique">Configuration basique</h4>
<p>Une personne, sans moteur, c’est la version la plus légère et la plus simple possible. Elle n’a, à ma connaissance, pas encore été testée (tous les prototypes assemblés comportant au moins un moteur et une batterie).</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-01cab379-10c4-4122-9f7f-71d7e5ad2896.png" alt="Le vélhiotech de base, schéma"></p>
<h4 id="toc-configuration-motorisée">Configuration motorisée</h4>
<p>Similaire à la configuration basique, mais avec un moteur et une batterie, permettant d’accueillir un passager.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-b193ef4f-b5dd-4cca-b7e7-bd81edffcab3.png" alt="Schéma du vhéliotech biplace"></p>
<h4 id="toc-configuration-solaire">Configuration solaire</h4>
<p>Configuration plus complète avec un support de toit avec panneau solaire et des plateformes latérales. L’électronique est réduite au minimum, pas de faisceau électrique.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-9a137c46-b600-4cea-b16a-96101c808434.png" alt="Schéma du vhiélotech avec panneau solaire"></p>
<h4 id="toc-configuration-intégrale">Configuration intégrale</h4>
<p>Configuration la plus aboutie, avec tout un faisceau électrique (avec notamment des feux avant/arrière et des clignotants issue de la norme des cyclomoteurs), un onduleur (pour pouvoir utiliser la batterie comme une mini « station d’énergie solaire »), deux batteries pour améliorer l’autonomie, une carte électronique et un boîtier pour grandement faciliter l’assemblage et la maintenance du faisceau.</p>
<p>Bref, la Rolls-Royce des vhélios !</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-15400e01-ba0b-431a-926b-b36871363b1a.png" alt="Schéma de la configuration intégrale"></p>
<h3 id="toc-migration-vers-freecad">Migration vers FreeCAD</h3>
<p>Un des gros enjeux de cette version a été le passage à <a href="https://www.freecad.org/">FreeCAD</a>, logiciel libre de Conception Assistée par Ordinateur.</p>
<p>La première version ayant été réalisée dans un logiciel propriétaire, nous étions bloqués dans l’avancement du projet. En effet, il aurait fallu fournir une licence à chaque personne impliquée sur la 3D, ce qui aurait coûté beaucoup d’argent et aurait grandement limité la possibilité de contributions extérieures.</p>
<p>Bien que le choix de FreeCAD se soit imposé rapidement (c’est, à notre connaissance, le seul logiciel libre capable de faire tout ce que nous souhaitions), la migration n’a pas été de tout repos. Tout d’abord, il a fallu refaire l’intégralité des pièces spécifiques au vhélio, c’est-à-dire tous les tubes et les pièces chaudronnées. Les pièces cycles (roues, moteurs, etc.) ont, pour la plupart, seulement été réimportées, vu que seul leur gabarit nous intéresse. </p>
<p>Ce fut un travail de longue haleine, mais le plus dur a certainement été de refaire tout l’assemblage. </p>
<p>Je m’explique : dans un logiciel de CAO, on dessine généralement ses pièces sous contraintes (on parle de conception paramétrique). Par exemple, pour un tube, je vais créer ce qu’on appelle une <em>esquisse</em> pour la section carrée (ici 25 × 25mm et 2mm d’épaisseur) et je vais ensuite faire une <em>extrusion</em> d’une certaine longueur pour créer un tube. Puis je vais créer une autre esquisse, dans un autre plan, contenant les trous à forer.</p>
<p>L’ensemble de ces esquisses sont <em>contraintes</em> et utilisent des paramètres globaux à tout le vhéliotech. Par exemple, la plupart des trous dans les tubes ont un diamètre de 6,5 mm, car nous utilisons des vis de 6mm de diamètre. Ce paramètre est défini une fois pour toutes les pièces, et si demain on décidait de passer à du 7 mm, par exemple, il suffirait de changer ce paramètre pour changer l’ensemble des pièces. C’est très pratique !</p>
<p>Les contraintes permettent de placer les différents éléments les uns par rapport aux autres. Par exemple, ce trou doit être à 12,5 mm du bord et le suivant à 30 mm de l’autre. Ainsi quand on change une contrainte, les autres contraintes s’adaptent.</p>
<p>C’est un autre aspect extrêmement pratique de ces outils de CAO et c’est ce qui les différencie des logiciels de modélisations 3D plus généralistes comme Blender.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-0503afc6-2d24-4444-bb56-3def68a7b052.png" alt="Le vhéliotech dans Freecad"><br>
<em>La dernière version du vhéliotech assemblée sous FreeCAD, tout est bien rangé dans des dossiers</em></p>
<p>En théorie, cela permet de revenir sur n’importe quelle étape de la modélisation, modifier ce que l’on souhaite, et le reste de la modélisation continue à s’appliquer.</p>
<p>C’est le principe de la modélisation non-linéaire : revenir sur un choix précédent ne remet pas en cause tout ce qui a été fait après. Seulement FreeCAD a encore du chemin à faire pour que cela fonctionne parfaitement.</p>
<p>Si le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter <a href="https://wiki.freecad.org/Topological_naming_problem/fr">cette page</a> qui explique bien le principal problème, dit du « dénommage topologique ». Ce type de problème fait que dans certains cas, quand on veut modifier une étape précédente, FreeCAD ne sait plus reconstruire la suite, et il faut parfois tout défaire et recommencer.</p>
<p>Heureusement, un fork de FreeCAD, dit « <a href="https://github.com/realthunder/FreeCAD">link branch</a> » s’attèle à résoudre ces problèmes. Il s’agit d’une version expérimentale, mais, force est de constater que le nombre de problèmes déjà résolus vaut largement le risque d’utiliser une version supposément moins stable. En réalité, l’expérience montre que ce fork est en fait déjà assez mature. L’objectif des développeurs de FreeCAD est de l’intégrer dans les versions futures « officielles » de FreeCAD.</p>
<p>En ce qui concerne l’assemblage, qui consiste à placer chaque pièce (et parfois plusieurs exemplaires de la même pièce) les unes par rapport aux autres, nous utilisons <a href="https://wiki.freecad.org/Assembly4_Workbench">Assembly4</a>. Comme beaucoup de fonctionnalités dans FreeCAD, il s’agit d’une extension qui s’intègre dans le reste du logiciel. Cette organisation modulaire permet à différents développeurs de proposer leurs extensions, et à chaque personne utilisant FreeCAD de choisir les outils les plus adaptés.</p>
<p>Assembly4 prend une approche très pragmatique du positionnement des pièces d’un assemblage : plutôt que de définir des contraintes comme cela se fait souvent dans les logiciels de CAO (tel axe doit être colinéaire avec tel autre, tels plans doivent coïncider, etc.), on accroche ici chaque pièce sur une pièce existante. Si la pièce support bouge, tout ce qui est attaché dessus va suivre le mouvement. Un système de points de référence et de rotations permet de définir rapidement la position et l’orientation des pièces. L’avantage est que le résultat est très robuste, puisqu’il ne fait pas appel à un solveur de contraintes 3D.</p>
<p>Nous avons aussi utilisé un <a href="https://wiki.freecad.org/SheetMetal_Workbench">atelier spécifique</a> pour le pliage du métal, ceci afin de simuler les angles de pliures que feront les chaudronniers en fonction de l’épaisseur de la pièce et ainsi être au plus proche de l’objet fini. L’atelier permet aussi de générer le patron de la pièce avant pliage, tel qu’il faut la découper dans une tôle. Et enfin un <a href="https://wiki.freecad.org/Fasteners_Workbench">atelier</a> pour modéliser facilement les différentes vis utilisées.</p>
<p>Vous retrouverez toutes les informations pour la configuration de FreeCAD sur le <a href="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-freecad/wiki/Configuration-de-FreeCAD">wiki du projet</a>.</p>
<p>Au final, nous avons un fichier d’assemblage de grande qualité, bien organisé en différents dossiers (qui représentent les différentes parties du vhélio) qui permettent de bien s’y retrouver et de cacher les parties non souhaitées.</p>
<p>Ce fut un immense travail, réalisé principalement par un bénévole.</p>
<h4 id="toc-développement-de-latelier-assembly-handbook">Développement de l’atelier <em>Assembly Handbook</em>
</h4>
<p>La réalisation des visuels des étapes de montage en mode « Lego » (ou « Ikea ») était un aspect important du <a href="https://documentation.vhelio.org/vheliotech/guide-de-montage/v1.0.0/040_assemblage_chassis.html#assemblage-de-la-structure-en-tubes">guide de montage</a>.</p>
<p>Réaliser ce genre de vue sous FreeCAD est assez chronophage, et nous cherchions à développer une méthode qui permette d’automatiser leur rendu et leur mise à jour. En effet, si je passe des heures à réaliser à la main les différents visuels des étapes de montage et que je me rends compte qu’il manque une pièce à un endroit, je vais devoir refaire toutes mes étapes… L’idée a donc été de développer un outil facilitant ce genre de mise en page qu’on a appelé <a href="https://gitea.youb.fr/youen/assembly_handbook">Assembly Handbook</a>.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-23a0182a-cfc0-44f8-81f9-6c15ba32cf85.png" alt="Capture d’écran de l’Assembly Handbook"><br>
<em>L'atelier simplifie grandement le travail de documentation</em></p>
<p>Concrètement, c’est un outil qui permet de définir des étapes de montage (cela créera des dossiers) qui contiennent des pièces et ont un angle de vue particulier. Ensuite on peut créer une autre étape qui contiendra les pièces précédentes (qui seront grisées) et des nouvelles pièces qu’on pourra définir et ainsi de suite.</p>
<p>Les visuels ainsi que les annotations (bulle avec le nom des pièces) sont automatiquement générés et positionnés de manière adéquate. Vous pouvez consulter <a href="https://documentation.vhelio.org/vheliotech/guide-de-montage/v1.0.0/040_assemblage_chassis.html#etape-1">les étapes d’assemblage du châssis du vhéliotech</a> pour un exemple ce que le système permet de faire.</p>
<p>L’idée ici aussi est de faire un travail qui reste évolutif. Si des pièces sont modifiées, ajoutées, supprimées, renommées, les visuels doivent pouvoir être mis à jour automatiquement, et il doit rester possible d’y apporter des modifications, ajouter de nouvelles étapes, etc. Il s’agit toutefois à ce stade d’un embryon d’atelier FreeCAD, qui bien que déjà utile, n’est pas finalisé ni documenté.</p>
<h4 id="toc-développement-doutils-maison-pour-compter-les-pièces">Développement d’outils maison pour compter les pièces</h4>
<p>Afin de pouvoir compter aisément les différentes pièces du châssis du vhélio (tubes, boulons, etc.) et cela de manière automatique pour suivre les évolutions de la 3D, il a été développé un petit outil en ligne de commande qui compte les pièces pour chaque étape de construction du châssis et de la direction.</p>
<p>De cette manière on peut obtenir une nomenclature bien à jour, et en plus avoir la liste des pièces pour chaque étape. Pratique pour préparer un atelier de montage !</p>
<h3 id="toc-documentation-en-ligne">Documentation en ligne</h3>
<p>En interne (au sein de l’association Vélo Solaire Pour Tous), nous utilisons l’outil NextCloud pour travailler sur des fichiers en commun (via la synchronisation de fichier et OnlyOffice). La documentation de la v0.01 avait été écrite avec ces outils.</p>
<p>Le souci, c’est que les fichiers produits par des traitements de texte (que ce soit Word, LibreOffice, OnlyOffice, etc.) ne sont pas très adaptés au travail collaboratif. Le travail à plusieurs, utilisant parfois différents logiciels, parfois en local parfois sur le site web, est compliqué et comporte le risque de supprimer des modifications ou de casser la mise en page. Alors un processus de centralisation des retours avait été mis en place, mais nécessitait beaucoup de coordination ; l’assemblage final de la documentation revenait à une seule personne.</p>
<p>Honnêtement, c’est un processus fonctionnel que beaucoup d’organisations humaines choisissent pour écrire des documents en commun. Il a l’avantage de permettre à quiconque sait écrire dans un traitement de texte (sans forcément bien l’utiliser) de pouvoir contribuer. Charge à la personne responsable à la fin de tout bien mettre en forme et de garantir l’intégrité des données. Alors souvent on se retrouve avec plusieurs versions du fichier, des versions de relecture, etc. On s’y perd un peu, mais avec un peu d’organisation on y arrive.</p>
<p>Pour la version v1.0.0 du guide de montage, nous avons essayé une autre méthode : le texte est écrit au format markdown puis compilé avec <a href="https://www.sphinx-doc.org">sphynx</a> dans une version HTML et PDF. Cette méthode est utilisée notamment par bon nombre de projets libres dont la documentation est hébergée sur le site <a href="https://about.readthedocs.com">readthedoc</a>.</p>
<p>Le format markdown permet, uniquement avec du texte brut, de façon lisible et relativement intuitive, de spécifier le contenu et sa mise en forme dans le même fichier. Ce type de fichier est idéal pour travailler avec un logiciel de contrôle de versions, nous avons opté pour <a href="https://git-scm.com/">git</a>. Ainsi, si deux personnes modifient simultanément des passages différents, cela pourra être automatiquement fusionné dans le document final. Si deux personnes modifient simultanément le même paragraphe, il faudra probablement une intervention pour fusionner ou choisir la bonne version, mais des outils facilitent cela.</p>
<p>Dans tous les cas, l’historique de toutes les versions successives est conservé, et là aussi des outils permettent de comparer les versions entre elles pour démêler d’éventuels problèmes.</p>
<p>Le code source de la documentation est accessible <a href="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-guide-de-montage/src/branch/main/source">sur le serveur git de l’association</a>, et la documentation générée à partir de ce code est consultable <a href="https://documentation.vhelio.org/">sur le site web dédié</a>, où l’on pourra aussi la télécharger au format PDF.</p>
<p>La compilation de la documentation peut être effectuée sur son propre ordinateur (pour les « power users »), ou sinon via une petite application web <a href="https://gitea.youb.fr/youen/sphinx-web">développée pour l’occasion</a>. Cette dernière détecte lorsque une personne envoie une modification sur le serveur git, compile les versions HTML et PDF, et les publie sur le site web.</p>
<p>Malgré quelques efforts aussi bien dans le choix des technologies (markdown pour un code source lisible, gitea pour la possibilité de consulter et modifier le code directement dans le navigateur web) que dans la mise à disposition de tutoriels, force est de constater qu’il reste des barrières à l’utilisation de tous ces outils par le plus grand nombre. Nous n’avons pas encore trouvé la formule idéale.</p>
<h3 id="toc-des-ateliers-de-montage-pour-valider-et-améliorer-le-vhélio">Des ateliers de montage pour valider et améliorer le vhélio</h3>
<p>Un des aspects formidable du vhélio est son aspect collaboratif.<br>
Comme je le disais en introduction, le fait d’avoir choisi, dès le début, un mode de développement ouvert et une licence libre ont tout de suite permis à tous les amateurs de vélo, de mécanique, d’informatique libre et autre de participer au projet avec un « coût » d’entrée négligeable.</p>
<p>Par exemple, la v0.1 du vhéliotech a été modélisée par un professionnel de la CAO bénévole qui se tenait à distance d’un atelier d’assemblage qui testait en direct les propositions en termes d’assemblage.</p>
<p>Depuis le début, les membres de l’association sont dispersés dans toute la France (et maintenant aussi en Suisse et en Belgique). Ce foisonnement fait la force du projet, mais comme le vhélio n’est pas un logiciel, il doit aussi être testé « en vrai » (IRL comme on dit).</p>
<p>Des ateliers de montage collaboratif ont donc été organisés un peu partout en France et ont permis de : </p>
<ul>
<li>valider des choix faits lors de la conception 3D,</li>
<li>tester les processus de fabrication des pièces chaudronnées,</li>
<li>améliorer la qualité de la documentation,</li>
<li>recueillir de nouvelles idées,</li>
<li>transmettre les connaissances techniques et théoriques autour du projet,</li>
<li>se rencontrer en vrai pour consolider des relations et ainsi créer une vraie cohésion de groupe,</li>
<li>accessoirement construire des vhélios !</li>
</ul>
<p>C’est une forme de R&D accélérée, réalisée bénévolement par des dizaines de passionné·e·s.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-2fda2f47-b9c5-4cf4-b6fb-15f6464a9084.jpg" alt="L’atelier d’assemblage"><br>
<em>Durant cet atelier, qui a permis de valider la v1.0, plus de 5 vhélios ont été assemblés</em></p>
<p>Le fait d’avoir autant de personnes impliquées, avec des degrés de connaissances différents et des angles d’approches différents (certains sont plutôt cyclistes, d’autres dans la mécanique, informaticiens ou simples « futurs usagers » motivés) rend les choix qui sont faits en termes de <em>design</em> plus pertinents.</p>
<p>Rien de comparable à une démarche entrepreneuriale classique où généralement une à trois personnes, plutôt ingénieurs mécanique de métier, investissent toutes leurs économies pour faire de la R&D à fond pendant deux ou trois ans, sans pouvoir parler aux autres de ce qu’ils font (brevets, secret industriel, concurrence, etc.). On comprend aisément pourquoi ils peinent souvent à décoller une fois le premier prototype lancé.</p>
<p>Il faudra ensuite tester le prototype en conditions réelles (ce qui a été le cas dès le premier jour du vhélio), éventuellement inclure les retours utilisateurs (ce qui est plus lent quand on est moins nombreux), puis passer du prototype à la série et par les phases de certification, ce qui n’est pas une mince affaire.</p>
<p>Dans le cas du vhélio, les coûts inhérents au développement ont été <em>amortis</em> par plusieurs structures :</p>
<ul>
<li>les partenaires chaudronniers, qui avaient aussi un intérêt financier car ils fournissent les kits pour le vhéliotech, ce n’était donc pas un investissement « à perte »,</li>
<li>l’association Vélo Solaire Pour Tous, qui a bénéficié du soutien d’acteurs publiques (collectivités, ADEME),</li>
<li>d’autres structures associatives et de l’ESS qui ont elles aussi assemblé des vheliotech via des ateliers participatifs qu’elles ont organisés.</li>
</ul>
<p>Je suis personnellement convaincu que ce mode de développement est le futur de l’industrie et de l’innovation en général.</p>
<h3 id="toc-premier-prix-de-lextrême-défi">Premier prix de l’eXtrême Défi</h3>
<p>C’est, d’ailleurs, aussi le point de vue de <a href="https://lafabriquedesmobilites.fr/">la Fabrique des Mobilités</a> (une association financée par l’ADEME) qui vise à :</p>
<blockquote>
<p>Dé/Reconstruire les mobilités, brique par brique, ensemble via les communs et l’open source.</p>
</blockquote>
<p>Cette dernière a lancé en 2021 l'<a href="https://xd.ademe.fr/">eXtrême Défi Mobilité</a>, une sorte de <em>coopétition</em> pour aider à faire émerger l’industrie des « véhicules intermédiaires » (entendez entre le vélo et la voiture).</p>
<p>Le défi est en trois phases : idéation, prototypage puis expérimentation et production.</p>
<p>L’association Vélo Solaire Pour Tous a participé à la phase 1 pour le vhéliotech ainsi que pour le vhélioriginal, et a gagné le premier prix de la phase 1, à savoir 30 000 €, en plus de l’argent alloué à chaque participant du concours (max 10 000 €).</p>
<p>Cet argent va servir à la phase de certification, qui a déjà débuté (voir plus bas).</p>
<p>Je vous invite à lire les différents dossiers rendus sur <a href="https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/">le wiki de la fabrique</a> à l’occasion de ce défi sur <a href="https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Equipe_vh%C3%A9lio">la page de l’équipe vhélio</a>, sur <a href="https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Vheliotech">la page du projet vhéliotech</a> et sur <a href="https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Vh%C3%A9liOriginal">celle du projet vhélioriginal</a> (en bas de chaque page il y a des onglets dans la partie « Réponse à l’eXtrême Défi »).</p>
<h3 id="toc-un-exemple-dingénierie-collaborative--le-garde-boue-arrière">Un exemple d’ingénierie collaborative : le garde-boue arrière</h3>
<p>Une pièce manquait dans la v0.9 : le garde-boue arrière inférieur.</p>
<p>Lors de différents ateliers à travers la France, des prototypes ont été réalisés : </p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-9537b433-a17c-47d6-bb5d-c5556b7a2a2e.jpg" alt="Version 1"><br>
<em>Première version en deux parties</em><br>
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-89c65d55-46f7-4e41-b5d5-44627634c188.jpg" alt="Version 1"><br>
<em>Deuxième version</em><br>
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-cbb15f5f-068a-4e84-9519-943dedc19969.jpg" alt="Version 2"><br>
<em>Une version en une partie</em></p>
<p>Après réflexion, il y avait moyen de faire plus simple, avec moins de matière et moins de pliage, alors un autre bénévole (qui n’a pas participé à ces deux ateliers) a modélisé <a href="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-freecad/src/branch/master/chaudronnerie/CHO58.FCStd">cette pièce</a> :</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-ffcde8bb-1b62-463a-92b6-8e46c3f3463c.png" alt="La pièce dans FreeCAD"><br>
<em>Rendu dans FreeCAD de la pièce modélisée</em></p>
<p>Très rapidement, comme nous étions en train d’assembler un vhélio dans notre association, j’ai fait une commande auprès du chaudronnier en lui envoyant le fichier .step de la pièce. Je l’ai reçue et assemblée quelques jours plus tard. </p>
<p>Le concept était donc validé et la pièce rentrait officiellement dans la v1.0.0. Bel exemple d’ingénieurie collaborative !</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-f6631ff6-8f44-4b95-893f-111b26bb1187.jpg" alt="Pièce finie"></p>
<h3 id="toc-qui-dit-licence-libre-dit-fork">Qui dit licence libre dit fork</h3>
<p>Le vhélio étant un projet entièrement libre, chacun peut donc le modifier à sa guise et proposer en retour ses modifications. On dénombre déjà plusieurs versions alternatives du vhélio, certaines proches de l’original, d’autres plutôt éloignées !</p>
<p>Dans le titre je parle de <em>fork</em>, techniquement ce n’en est pas car ces modifications ont souvent été réalisées <em>ad hoc</em> sans prendre le temps de modifier la 3d et la documentation, ce qui est parfaitement compréhensible si le but était de ne monter qu’un ou deux exemplaires. Néanmoins, les faiseurs responsables des modifications sont toujours disponibles pour fournir des explications, des photos, des plans sommaires et parfois même de la 3d lorsqu’une pièce particulière a dû être réalisée.</p>
<p>Voici quelques exemples de vhélio <em>alternatifs</em>.</p>
<h4 id="toc-lhistoire-du-véloce">L’histoire du « véloce »</h4>
<p>Après un atelier en mars 2023 dans les locaux de <a href="https://www.asso-ler.fr/">Lorraine Energies Renouvelables</a> (également partenaire de VSPT).</p>
<p>Adrien Acres s’est construit son propre véhicule pour participer au « <a href="https://www.thesuntrip.com/sun-trip-alpes-2023-presentation/">Sun Trip Alpes</a> » (une course à vélo solaire de plus de 2 500 km). Comme il a modifié la puissance du moteur (dépassant ainsi le cadre légal de maximum 250 W pour un vélo à assistance électrique), on ne considère plus qu’il s’agit encore d’un vhélio, mais on l’a dénommé le « véloce » !</p>
<p>Plus d’info sur <a href="https://www.thesuntrip.com/participants/adrien-acres/">la page d’Adrien du Sun Trip</a>.</p>
<p>Adrien repart avec le prix « Coup de cœur » de ce Suntrip.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-30d4396f-4a1d-4b73-9446-4121112e9222.jpg" alt="Le véloce"><br>
<em>Double panneaux solaires inclinables, moteur arrière, deux plateaux, coque anti-pluie, ce « véloce » est épatant !</em></p>
<h4 id="toc-des-vhélio-allégés">Des Vhélio « allégés »</h4>
<p>Voici, un peu en vrac, des vhélios basés sur la version motorisée, mais allégés ou légèrement modifiés par rapport aux plans.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-280b9b6c-af27-4201-8d97-3e3610450964.jpg" alt="Vhélio réduit à l’essentiel"><br>
<em>Version minimaliste pour une balade en montagne</em><br>
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-0e138543-587e-4456-8ae6-79e7ede092e4.jpg" alt="Version légère"><br>
<em>Avec panneau solaire</em></p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-48e45bb8-5c06-451e-80e1-2b915c05f834.jpg" alt="Dans l’atelier"><br>
<em>Avec du contreplaqué et des sièges en plastique (plus légers)</em></p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-140a3629-150b-47c9-ba7e-c0eefdbdc727.jpg" alt='Version "ULM"'><br>
<em>Configuration motorisée avec quelques ajustements</em></p>
<h3 id="toc-la-suite">La suite</h3>
<p>Le projet vhélio est déjà très mature et structuré, comme vous pouvez le constater.<br>
Le nombre de bénévoles « faiseurs » augmente aussi à mesure que les vhélios se construisent. L’année 2024 s’annonce comme une année importante qui verra sans doute la concrétisation de l’un des buts de l’association, à savoir permettre à des entreprises de construire des vhélios et les vendre.</p>
<h4 id="toc-certification">Certification</h4>
<p>Afin de vendre un vélo à assistance électrique (VAE) en France, il faut respecter la norme NF EN 15194 que le vhélio respecte normalement déjà. Mais d’autres aspects sont à prendre en compte afin que le vhélio puisse être certifié.</p>
<p>D’autres normes existent autour du vélo, et il n’est pas évident de déterminer quelles normes s’appliquent sur un objet comme le vhélio, qui ne rentre pas dans les cases existantes.</p>
<p>C’est un élément important si l’on veut pouvoir vendre un vhélio.<br>
En effet, même s’il n’y a pas besoin d’homologation pour un VAE, le respect des normes et la validation par un laboratoire accrédité du respect de ces normes est <em>quasiment</em> obligatoire.</p>
<p>Sans cela, un assureur risque fort bien de refuser de couvrir les dommages en cas d’accident, et c’est la personne en responsabilité dans l’association (souvent le président) qui pourra se voir reprocher par exemple des tests insuffisants.</p>
<p>Le travail en vue d’obtenir cette certification a déjà commencé, et nous avons fait appel à un bureau d’études spécialisé pour nous assister dans cette tâche. Le vhélio issu de ce travail (qui sera donc le vhélioriginal) risque d’être différent du vhélio que nous connaissons, mais nous ne savons pas encore dans quelle mesure.</p>
<p>L’objectif est d’obtenir la certification fin 2024 pour un premier vhélio vendu début 2025.</p>
<h4 id="toc-rationalisation">Rationalisation</h4>
<p>En parallèle au travail sur la certification, on entreprend une rationalisation pour faciliter au maximum le travail des chaudronniers et des assembleurs. Le châssis sera modifié, pour sans doute être soudé et non plus boulonné.</p>
<p>Le choix des accessoires, de la motorisation, de l’électronique, des différents équipements de sécurité, sera aussi sans doute revu, dans l’optique d’une production en petite série.</p>
<p>Tout reste à définir, mais là encore, beaucoup de choses risquent de changer cette année.</p>
<h4 id="toc-le-porte-vhélio">Le porte-vhélio</h4>
<p>Un des projets un peu <em>annexes</em> est de documenter l’assemblage du « porte-vhélio », qui a été réalisé cet été par Gregory Barrier (encore lui !) à partir d’un porte-vélo du commerce.</p>
<p>Cela peut faire un peu peur comme ça, mais c’est stable (le poids maximal n’est pas dépassé) et il peut être monté par une personne !</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/le-vhelio-sort-en-v1-0-0-a07137cb-4270-4903-ae3f-d2e948567736.jpg" alt="Vhéliotech embarqué"><br>
<em>Il est tout de même conseillé de bien le sangler à la voiture</em></p>
<h3 id="toc-cest-génial-comme-projet-comment-je-peux-contribuer">C’est génial comme projet, comment je peux contribuer ?</h3>
<p>Il y a plein de façons de contribuer au projet vhélio, en voici quelques-unes :</p>
<ul>
<li>Si tu ne souhaites pas t’investir, tu peux toujours soutenir financièrement le projet <a href="https://www.helloasso.com/associations/velo-solaire-pour-tous/adhesions/devenir-simple-adherent-2023-de-l-association-velo-solaire-pour-tous">en adhérent à l’association</a> ou <a href="https://www.helloasso.com/associations/velo-solaire-pour-tous/formulaires/1">en faisant un don</a> via la page helloasso de Vélo Solaire Pour Tous.</li>
<li>Si tu souhaites t’impliquer dans l’association, <a href="https://www.helloasso.com/associations/velo-solaire-pour-tous/adhesions/devenir-faiseur-du-vhelio-et-adherent-2023-de-velo-solaire-pour-tous">le mieux est d’adhérer en tant que « faiseur »</a> (c’est le même tarif) et tu auras alors accès aux outils de communication interne de l’association avec notamment un système de discussion instantanée et un partage de fichiers.</li>
<li>Tu peux aussi simplement rejoindre <a href="https://communaute.vhelio.org/">le forum public de l'association</a> et ainsi poser toutes les questions que tu souhaites.</li>
<li>Si tu cherches à voir un vhélio ou participer à un atelier, tu pourras trouver sur <a href="https://communaute.vhelio.org/t/evenements-du-vhelio">cette page les prochains événements</a>.</li>
<li>Si tu as des compétences en mécanique ou en 3d (sous FreeCAD) ou que tu souhaites apprendre, <a href="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-freecad">tu peux directement participer à la modélisation via notre dépôt git</a>.</li>
<li>Si tu souhaites participer à l’amélioration de notre documentation, tu peux aussi participer sur <a href="https://git.vhelio.org/vhelio/vheliotech-guide-de-montage">le dépôt git de la documentation</a>
</li>
<li>Si tu as des compétences en scripting FreeCAD, <a href="https://gitea.youb.fr/youen/assembly_handbook">tu peux aussi améliorer l’atelier Assembly Handbook</a> (ça serait cool de le publier officiellement)</li>
<li>De manière générale, l’association est toujours preneuse d’un coup de main, que ce soit au niveau de la communication, des aspects légaux, des retours d’expériences, des idées, de la gestion du site internet, etc. Même si tu n’es pas quelqu’un de « technique », tu peux trouver ta place et nous considérons chaque contribution précieuse.</li>
</ul>
<h3 id="toc-remerciements">Remerciements</h3>
<p>Merci à Youen pour la relecture et sa participation sur la section relative à FreeCAD.<br>
Merci à Pierre pour les précisions sur l’aspect certification.<br>
Merci Ysabeau et L’intendant zonard pour la relecture sur linuxfr. </p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/le-vhelio-sort-en-v1-0-0.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/133408/comments.atom">voir le flux Atom</a>
<a href="https://linuxfr.org/news/le-vhelio-sort-en-v1-0-0#comments">ouvrir dans le navigateur</a>
</p>
Andréas Livet
L'intendant zonard
Ysabeau 🧶 🧦
Benoît Sibaud
https://linuxfr.org/nodes/133408/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/41679
2023-09-22T07:50:51+02:00
2023-09-22T10:39:49+02:00
L’anatomie d’une chaussette
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>En septembre 2018, paraissait une dépêche sur ce site et sur un <a href="//linuxfr.org/news/faire-ses-modeles-de-pulls-au-tricot-avec-libreoffice">calculateur de pull</a>. Cinq ans après (tant que ça !) voici un autre outil de calcul de tricot fait avec Calc de LibreOffice : le calculateur de mitaine qui est tout neuf et, en prime, la version deux du calculateur de chaussettes. Ce qui donne l’opportunité d’émettre quelques remarques sur la compatibilité du format OTS entre différents tableurs.</p>
<p>L’occasion faisant le larron, il sera aussi question de fonctions (enfin, de fonctionnalités, mais ça cassait les allitérations en « on ») de Calc de LibreOffice que je trouve assez peu mises en avant et c’est fort dommage.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f776562702f62616e6e696572655f63616c63756c61746575722e77656270/banniere_calculateur.webp" alt="Brochette de calculateurs sur fond de tricot" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/webp/banniere_calculateur.webp"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://linuxfr.org/news/faire-ses-modeles-de-pulls-au-tricot-avec-libreoffice" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112706">Le calculateur de pulls sur LinuxFr</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.aiguilles-magiques.com/Calculateur-de-mitaines" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112707">Le calculateur de mitaines</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.aiguilles-magiques.com/Calculateur-de-chaussettes" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112708">Le calculateur de chaussettes</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://dutailly.net/sous-la-plage-les-donnees" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112709">Sous la plage, les données</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://dutailly.net/de-la-validite-dans-calc" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112710">De la validité dans Calc</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#toc-les-calculateurs">Les calculateurs</a><ul>
<li><a href="#toc-leurs-raisons-d%C3%AAtre">Leurs raisons d’être</a></li>
<li><a href="#toc-le-calculateur-de-mitaines">Le calculateur de mitaines</a></li>
<li><a href="#toc-le-calculateur-de-chaussettes">Le calculateur de chaussettes</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-compatibilit%C3%A9-avec-les-autres-tableurs">Compatibilité avec les autres tableurs</a></li>
<li><a href="#toc-pr%C3%A9-requis-pour-faire-ce-genre-doutils">Pré-requis pour faire ce genre d’outils</a></li>
<li>
<a href="#toc-des-fonctionnalit%C3%A9s-indispensables-de-calc">Des fonctionnalités indispensables de Calc</a><ul>
<li><a href="#toc-les-plages-et-expressions-nomm%C3%A9es">Les plages et expressions nommées</a></li>
<li><a href="#toc-la-validit%C3%A9">La validité</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-les-calculateurs">Les calculateurs</h2>
<h3 id="toc-leurs-raisons-dêtre">Leurs raisons d’être</h3>
<p>Il y en a plusieurs. La raison égoïste « des fois, on me donne des trucs » qui aurait pu être le titre de cette dépêche et qui est à la source du calculateur de mitaines et une façon de remercier les personnes qui ont la gentillesse de me donner des trucs, ou qui ont fait des extensions de SPIP qui m’ont bien servies ou…</p>
<p>La raison pratique : ça n’existe pas déjà, où pas sous une forme que je trouve pratique. À savoir : pas en ligne et pas une application pour téléphone. Deux outils qui existent pour les chaussettes, mais rien pour les mitaines pour autant que je sache<sup id="fnref1"><a href="#fn1">1</a></sup>.</p>
<p>La raison militante : c’est aussi une façon de mettre en valeur les logiciels libres et, notamment, LibreOffice, voire, de pousser des gens à l’adopter.</p>
<h3 id="toc-le-calculateur-de-mitaines">Le calculateur de mitaines</h3>
<p>Les mains c’est compliqué ! Pas tant leur forme, quoique, mais du fait que les pointures des mains sont basées sur leur largeur, ce qui est un élément suffisant pour des gants en caoutchouc, mais largement insuffisant pour des gants, des mitaines ou des moufles.</p>
<p>Et, si on veut des mitaines bien confortables pour travailler sur ordinateur<sup id="fnref2"><a href="#fn2">2</a></sup> ou prendre des notes dans un amphithéâtre peu chauffé, elles doivent être bien adaptées à la main. Il existe des centaines (voire, des milliers) de modèles de mitaines sur le net, et j’en ai commis quelques-uns, mais aucun qui propose d’en faire sur-mesure.</p>
<p>Ce calculateur, à partir des dimensions fournies et de l’échantillon de tricot, fait tous les calculs nécessaires. Sachant que c’est un « bête » calculateur et qu’il faudra, peut-être ajouter ou ôter des mailles en fonction des points. L’outil permet de gagner pas mal de temps en fait.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f776562702f63616c63756c617465757264656d697461696e65732e77656270/calculateurdemitaines.webp" alt="Le calculateur de mitaines" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/webp/calculateurdemitaines.webp"></p>
<p>Le dessin avec la main avec les mesures qui s’affichent quand on les saisit dans les cellules à fond jaune est un peu de l’esbroufe, il faut bien le reconnaître. Mais, ce n’est pas forcément complètement inutile.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f776562702f63616c63756c617465757264656d697461696e65732d6d61696e2e77656270/calculateurdemitaines-main.webp" alt="Les mesures à prendre" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/webp/calculateurdemitaines-main.webp"></p>
<p>En adaptant un peu ce calculateur, on pourra aussi tricoter des moufles, quoiqu’il ne soit pas très conseillé de coder avec des moufles, évidemment. On peut aussi, sur cette base, soit concevoir des mitaines à doigts (plus utiles quand on travaille dehors, sur les marchés, par exemple) ou des gants. Vous pouvez télécharger un <a href="https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/pdf/Methode_gant-2.pdf">fichier pdf sur la façon de faire des gants</a>, méthode qui gagnerait à être un peu revue d’ailleurs.</p>
<p>Il y aussi, sur la page du calculateur, un formulaire, au format PDF hybride, pour les échanges de mesure via courriel. C’était surtout pour revoir un peu comment on fait des formulaires dans Writer. Mais, à toutes fins utiles.</p>
<h3 id="toc-le-calculateur-de-chaussettes">Le calculateur de chaussettes</h3>
<p>C’est le premier de mes calculateurs de tricot, il date de 2017 et vient de bénéficier d’une version V2. Au départ, il proposait une feuille de calcul avec un dessin de chaussettes et une feuille avec un tableau des pointures pour adultes. Feuilles qui sont restés avec la V2, évidemment.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f776562702f63616c63756c61746575725f64655f63686175737365747465732e77656270/calculateur_de_chaussettes.webp" alt="Le calculateur de chaussettes version V2" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/webp/calculateur_de_chaussettes.webp"></p>
<p>La version V2, outre d’être visuellement harmonisée avec le calculateur de mitaines, propose deux feuilles supplémentaires.</p>
<p>Celle qui calcule (en fait rajoute deux mailles) le nombre de mailles pour le tricot de chaussettes à plat. Elle explique aussi comment faire ce genre de chaussettes, ce qui, à mon avis, est le plus important avec le dessin (fait avec Inkscape, évidemment).</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f776562702f63686175737365747465735f615f706c61742e77656270/chaussettes_a_plat.webp" alt="La feuille de calcul de chaussettes à plat" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/webp/chaussettes_a_plat.webp">.</p>
<p>Et la feuille qui permet de faire des calculs pour des chaussettes sans échantillon. Elle fait, forcément, peu de calculs d’entrée de jeu puisque c’est le tricot de la chaussette qui fait office d’échantillon. En revanche, ça impose de commencer par la pointe. Si vous voulez coder avec les pieds en hiver, je suggère de commencer par les orteils, et d’utiliser cette feuille pour les autres calculs. Noter que coder avec les pieds n’est pas recommandé et qu’enfiler des chaussettes à doigts de pied est assez long en fait.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f776562702f63686175737365747465735f73616e735f656368616e74696c6c6f6e2e77656270/chaussettes_sans_echantillon.webp" alt="La version sans échantillon" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/webp/chaussettes_sans_echantillon.webp"></p>
<p>Ce calculateur a les mêmes limitations que celui des mitaines. Mais, j’ai eu des retours positifs, donc ça va.</p>
<h2 id="toc-compatibilité-avec-les-autres-tableurs">Compatibilité avec les autres tableurs</h2>
<p>Les constats pour les logiciels tableurs sous Linux :</p>
<ul>
<li>Gnumeric, la seule différence, les feuilles ne sont plus protégées (elles sont protégées sans mot de passe pour des raisons pratiques) ;</li>
<li>Calligra Sheets, ça se passe moins bien, les feuilles perdent leur protection (problème mineur), mais, comme la mise en forme utilise des styles avec des styles parents et enfants, Calligra Sheets perd la notion et transforme des « cm » en « mailles » et laisse tomber les couleurs ;</li>
<li>Je n’ai pas essayé avec OpenOffice, qu’il m’aurait fallu installer, mais j’ai quelques doutes.</li>
</ul>
<p>Pour les versions Android :</p>
<ul>
<li>Collabora Office, très logiquement l’application ouvre parfaitement les fichiers, mais, il faut une tablette ou un téléphone puissant, c’est assez lourd et long, mais ça fonctionne ;</li>
<li>AndOpenoffice plante systématiquement, comme l’application est basée sur OpenOffice, j’aurais tendance à penser qu’il planterait lui aussi.</li>
</ul>
<p>Collabora Online (version en ligne de LibreOffice) n’ouvre pas les fichiers de modèle. En enregistrant le fichier OTS au format ODS, on pourra toutefois le travailler avec la suite en ligne.</p>
<p>A priori, cela devrait fonctionner sans problème avec les tableurs qui préfèrent l’OpenXML.</p>
<h2 id="toc-pré-requis-pour-faire-ce-genre-doutils">Pré-requis pour faire ce genre d’outils</h2>
<p>Si vous aussi vous voulez, avez besoin, de faire ce genre d’outils. Il n’est pas nécessaire d’avoir une très grande maîtrise du logiciel. Savoir l’utiliser correctement est suffisant, à savoir :</p>
<ul>
<li>connaître les formats des nombres (question de lisibilité) ;</li>
<li>savoir écrire une opération de base et utiliser l’assistant de formule de Calc qui permet de faire facilement des formules complexes ;</li>
<li>connaître et utiliser les plages.</li>
</ul>
<p>Mais c’est avant tout, comme aurait dit <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Esm%C3%A9_Ciredutemps">Mémé Ciredutemps</a> une question de têtologie. Il faut donc avoir une certaine expertise dans le domaine et être capable de déterminer comment obtenir le résultat voulu. Et, comme ça fonctionne avec des mots, et pas des nombres, c’est à la portée de personnes très fâchées avec les maths.</p>
<h2 id="toc-des-fonctionnalités-indispensables-de-calc">Des fonctionnalités indispensables de Calc</h2>
<p>Petite précision de vocabulaire : dans Calc, je réserve le nom de « fonction » aux opérations de calculs et autres formules. Les « fonctionnalités » c’est donc tout le reste, cela correspond à l’anglais « <em>features</em> ».</p>
<p>Il y a les fonctionnalités dont on parle beaucoup, tableaux croisés dynamiques, graphiques, et celles dont on parle moins. C’est de deux d’entre elles qu’il va s’agir : les <a href="https://dutailly.net/sous-la-plage-les-donnees">Plages et expressions nommées</a> et la <a href="De%20la%20validit%C3%A9%20dans%20Calc">Validité</a>. Les deux sont des outils très importants pour la fiabilité des tableaux.</p>
<h3 id="toc-les-plages-et-expressions-nommées">Les plages et expressions nommées</h3>
<p>Les plages figurent dans le menu <em>Feuille</em> de Calc et peuvent concerner une seule cellule ou un groupe de cellules. Grosso modo, les plages, pour les fonctions, sont un peu l’équivalent des styles pour la mise en forme.</p>
<p>D’une part, comme vous allez leur donner un nom significatif, attention, les espaces sont interdits, cela documente les formules. On voit plus facilement ce que fait la formule par ce biais. D’autre part, cela facilite la gestion des tableaux. En effet, si, pour une raison ou une autre, les références d’une formule doivent changer, il suffit de modifier la plage sans qu’il soit nécessaire de toucher à la formule elle-même (et risquer de tout massacrer).</p>
<p>Autre avantage, on peut naviguer de plage en plage via le volet latéral de Calc.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f64757461696c6c792e6e65742f494d472f776562702f6e6176696761746575725f706c6167652e77656270/navigateur_plage.webp" alt="Naviguer par plages dans Calc" title="Source : https://dutailly.net/IMG/webp/navigateur_plage.webp"></p>
<p>Et enfin, quand on saisit directement une formule dans la barre du même nom, Calc, grâce à l’auto-complétion, va vous suggérer le nom de la plage.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f64757461696c6c792e6e65742f494d472f776562702f73756767657374696f6e5f646575785f6e6f6d732e77656270/suggestion_deux_noms.webp" alt="Autocomplétion" title="Source : https://dutailly.net/IMG/webp/suggestion_deux_noms.webp"></p>
<h3 id="toc-la-validité">La validité</h3>
<p>Ça se passe dans le menu <em>Données</em> de Calc. Et c’est ce qui permet d’imposer des critères pour que la saisie d’une cellule soit considérée comme valable. Si vous avez eu à vous bagarrer avec des tableaux dans lesquels les dates ont été saisies n’importe comment, et pas forcément en nombre, vous voyez l’intérêt.</p>
<p>La validité c’est aussi ce qui permet d’avoir des listes déroulantes dans les cellules. On peut les faire de deux façons différentes. Soit en sélectionnant « Liste » comme critère de validité, ce qui est tout à fait adapté pour une liste plutôt figée (civilité, continents, etc.) mais pas vraiment pour une liste plus vivante (ou plus susceptible d’être mal écrite donc sujette à corrections ultérieures). Dans ce cas on va utiliser une « Plage ».</p>
<p>On crée sa plage, dans une autre feuille qu’on masquera au besoin, et on saisit les données et c’est cette plage qui servira pour la liste déroulante. Les éléments de la plage peuvent d’ailleurs aussi servir de base à des formules de type SI, NB.SI. Carrément mieux que les plages de sable pour tout dire.</p>
<p>En plus de tout cela, la validité permet d’ajouter un message d’aide à la saisie, quel que soit ce qui est permis de saisir dans la cellule, même toutes les valeurs. C’est mieux qu’un commentaire parce que le message s’affiche quand la cellule est activée, et uniquement dans ce cas, et qu’il est automatique, ce qui n’est pas le cas des commentaires. </p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f64757461696c6c792e6e65742f494d472f776562702f76616c69646974655f6d73675f7361697369652e77656270/validite_msg_saisie.webp" alt="Aide à la saisie" title="Source : https://dutailly.net/IMG/webp/validite_msg_saisie.webp"></p>
<p>On peut aussi, si nécessaire, ajouter un message d’erreur qui aura la même allure que les messages d’erreur du système.</p>
<p>Sur ce, je vous laisse choisir votre laine pour vos prochaines chaussettes ou mitaines.</p>
<div class="footnotes">
<hr>
<ol>
<li id="fn1">
<p>En fait, je n’ai pas trop cherché, et faire l’outil m’a pris probablement moins de temps. <a href="#fnref1">↩</a></p>
</li>
<li id="fn2">
<p>Surtout si on est frileux. <a href="#fnref2">↩</a></p>
</li>
</ol>
</div>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/l-anatomie-d-une-chaussette.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Ysabeau
Pierre Jarillon
gUI
https://linuxfr.org/nodes/133370/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/41000
2022-05-23T10:55:56+02:00
2022-05-23T11:47:55+02:00
Robot humanoïde libre français : InMoov
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Le robot humanoïde libre <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/InMoov">InMoov</a> a été créé par le sculpteur français Gaêl Langevin à des fins artistiques.</p>
<p>Voyez la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/InMoov#/media/Fichier:InMoov_Wheel_1.jpg">photo du Robot InMoov</a> sur WikiPedia prise par HairyGael.</p>
<p>Il est conçu pour être éditable avec une imprimante 3D de petit format pouvant modeler un bloc de 12 x 12 x 12 cm. Les fichiers *.STL permettant de piloter l’imprimante 3D sont disponibles dans la <a href="https://inmoov.fr/inmoov-stl-parts-viewer/">galerie du site InMoov</a>.</p>
<p>Ce robot humanoïde est piloté par le cadriciel libre <a href="https://github.com/MyRobotLab/myrobotlab">MyRobotLab</a> écrit en Java qui lance des scripts écrits en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Python_(langage)">Python</a>. Il utilise <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kinect">Kinect</a> comme module infra-rouge, afin de détecter les obstacles, cartographier la pièce en trois dimensions et capter les commandes vocales en français (ou en anglais) du propriétaire du robot. Ses membres sont actionnés par de petits moteurs contrôlés par des cartes <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino">Arduino</a> uno.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://github.com/MyRobotLab/myrobotlab" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/110403">Le cadriciel MyRobotLab sur GitHub</a></li></ul><div><h3 id="toc-pré-requis-du-cadriciel-myrobotlab-">Pré-requis du cadriciel MyRobotLab :</h3>
<ul>
<li>Java SE RunTime Environnement 8 minimum,</li>
<li>Navigateur Chrome (pour utiliser la reconnaissance vocale du robot InMoov par le biais de Kinect).</li>
</ul>
<h3 id="toc-installation-du-cadriciel-myrobotlab">Installation du cadriciel MyRobotLab</h3>
<p>Téléchargez la <a href="https://github.com/MyRobotLab/myrobotlab/releases">dernière version</a> stable du fichier myrobotlab.zip sur le GitHub du projet et décompressez-le.</p>
<p>Puis, lancez le script correspondant à votre poste de travail qui contrôlera votre robot InMoov.<br>
Ce script téléchargera les composants Java du cadriciel sur les différents dépôts référencés dans le logiciel myrobotlab.jar.</p>
<p>Selon le système, télécharger :</p>
<ul>
<li>pour MacOS ou Linux : myrobotlab.sh ;</li>
<li>pour Windows : myrobotlab.bat.</li>
</ul>
<p>Pour lancer le cadriciel, lancez le fichier \myrobotlab\version de myrobotlab\myrobotlab.bat ce qui lance l’interface Web dans Chrome.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6672616e636f6973612e66696c65732e776f726470726573732e636f6d2f323032322f30352f6d79726f626f746c61622e706e67/myrobotlab.png" alt="Capture d’écran du cadriciel MyRobotLab" title="Source : https://francoisa.files.wordpress.com/2022/05/myrobotlab.png"></p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/robot-humanoide-libre-francais-inmoov.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
FrancoisA30
Ysabeau 🧶 🧦
Pierre Jarillon
Benoît Sibaud
https://linuxfr.org/nodes/127650/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/40891
2022-03-06T11:39:51+01:00
2022-03-06T12:50:03+01:00
Pulseview et sigrok pour un analyseur logique libre
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>sigrok est un logiciel libre qui s’interface avec du matériel de mesure pour le piloter et/ou acquérir les données. Pulseview est une interface graphique pour sigrok.</p>
<p>Dans cette dépêche, nous allons voir ce qu’est un bus de communication, ensuite nous verrons que les analyseurs logiques permettent de décoder les informations qui y circulent, enfin nous décrirons l’analyseur logique libre sigrok accompagné de son interface Pulseview. Un exemple simple d’utilisation est donné à la fin.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f736967726f6b2e6f72672f77696d672f662f66362f536967726f6b5f6c6f676f2e706e67/Sigrok_logo.png" alt="Logo de sigrok" title="Source : https://sigrok.org/wimg/f/f6/Sigrok_logo.png"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://sigrok.org/wiki/Main_Page" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/109978">Site officiel</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://sigrok.org/gitweb/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/109979">Code source</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://sigrok.org/wiki/Supported_hardware" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/110057">Matériel compatible</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-les-analyseurs-logiques">Les analyseurs logiques</a></li>
<li>
<a href="#toc-pr%C3%A9sentation-de-sigrok">Présentation de sigrok</a><ul>
<li><a href="#toc-mat%C3%A9riel-support%C3%A9">Matériel supporté</a></li>
<li><a href="#toc-architecture-du-logiciel">Architecture du logiciel</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-travaux-pratiques">Travaux pratiques</a><ul>
<li><a href="#toc-configuration-mat%C3%A9rielle">Configuration matérielle</a></li>
<li><a href="#toc-configuration-de-lacquisition">Configuration de l’acquisition</a></li>
<li><a href="#toc-exploitation-des-r%C3%A9sultats">Exploitation des résultats</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-conclusion">Conclusion</a></li>
</ul>
<p>Au sein d’un équipement ou entre différents équipements, les composants électroniques communiquent en utilisant des <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_network_buses">bus de données</a> standardisés. Par exemple :</p>
<ul>
<li>le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bus_de_donn%C3%A9es_CAN">CAN</a>, qui utilise une simple paire torsadée, est omniprésent dans l’automobile. Il permet aux calculateurs de dialoguer entre eux sur le même bus.</li>
<li>le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/EIA-485">RS-485</a>, qui utilise aussi une paire torsadée, est répandu dans les automates. C’est un support physique du protocole <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Modbus">Modbus</a>.</li>
<li>l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/I2C">I²C</a> et le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Serial_Peripheral_Interface">SPI</a>, bien connus des utilisateurs de cartes de prototypage, sont adaptés à la communication entre microcontrôleurs au sein d’un même équipement.</li>
<li>le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/1-Wire">1-wire</a> qui, comme son nom l’indique, n’utilise qu’un fil pour établir une communication bidirectionnelle bas débit. On le retrouve dans les chargeurs d’ordinateur portable et dans les passes Dallas.</li>
<li>l’Ethernet, bien connu du grand public, tend à remplacer le CAN dans l’automobile et le RS-485 dans l’industrie.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f632f63382f46414e55435f504c432e6a70672f33323070782d46414e55435f504c432e6a7067/320px-FANUC_PLC.jpg" alt="RS-485" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c8/FANUC_PLC.jpg/320px-FANUC_PLC.jpg"><br>
<em>Le RS-485 est très répandu sur les automates (Own picture, Public domain, via Wikimedia Commons)</em></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67756964652d696d616765732e63646e2e6966697869742e636f6d2f6967692f6150474b5a79484d5836325748516a502e6d656469756d/aPGKZyHMX62WHQjP.medium" alt="Amazon Echo" title="Source : https://guide-images.cdn.ifixit.com/igi/aPGKZyHMX62WHQjP.medium"><br>
<em>Les convertisseurs analogique-numérique (en orange) et les pilotes LED (en rouge) de l’Amazon Echo se pilotent via une interface I²C (ifixit.com)</em></p>
<p>Pour analyser les paquets qui transitent sur un lien Ethernet, on peut utiliser une simple interface réseau et le logiciel libre <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wireshark">Wireshark</a>. Par contre, pour regarder ce qui se passe sur les autres bus cités plus haut, il faut avoir recours à un analyseur logique.</p>
<h2 id="toc-les-analyseurs-logiques">Les analyseurs logiques</h2>
<p>Les bus de données ont au moins deux couches :</p>
<ul>
<li>la couche <strong>physique</strong> qui correspond à la manière dont sont transportés les bits : nombre de fils, liaison symétrique/asymétrique, tensions, fréquence de cadencement des bits…</li>
<li>la couche <strong>données</strong> qui correspond à la manière dont les bits représentent l’information transportée.</li>
</ul>
<p>L’analyseur logique a donc deux missions :</p>
<ul>
<li>accepter de nombreux types de bus physiques pour en extraire les bits ;</li>
<li>retranscrire les bits en informations exploitables, c’est-à-dire :
<ul>
<li>interpréter les séquences de bits,</li>
<li>séparer l’information des éventuels en-têtes et sommes de contrôle,</li>
<li>filtrer l’information en fonction de certains critères,</li>
<li>indiquer les trames invalides.</li>
</ul>
</li>
</ul>
<p>Les analyseurs logiques existent sous deux formes : en boitier autonome muni d’une interface utilisateur ou en boitier d’acquisition qui se connecte à un ordinateur. Dans les deux cas, ils présentent un grand nombre d’entrées reliées à un circuit qui conditionne le signal et synchronise les entrées, puis ce signal passe dans un circuit d’acquisition spécialisé (<a href="https://www.eevblog.com/forum/testgear/agilent-16900a-teardown-logic-analyzer/msg268727/#msg268727">souvent un FPGA</a>). Dans les analyseurs logiques d’entrée de gamme, l’ensemble des étapes est réalisée par un microcontrôleur cadencé à quelques dizaines de mégahertz (voir plus bas).</p>
<p>Les analyseurs autonomes ont pour avantage d’être prêts à l’emploi. En contrepartie, ils sont onéreux et le logiciel embarqué est propriétaire, ce qui signifie qu’il n’y a pas de garantie que le décodage des futurs protocoles soit supporté.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f632f63652f54656b74726f6e69785f4c6f676963416e616c797a65725f544c41353230342e6a70672f33323070782d54656b74726f6e69785f4c6f676963416e616c797a65725f544c41353230342e6a7067/320px-Tektronix_LogicAnalyzer_TLA5204.jpg" alt="Analyseur logique autonome" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ce/Tektronix_LogicAnalyzer_TLA5204.jpg/320px-Tektronix_LogicAnalyzer_TLA5204.jpg"><br>
<em>Analyseur logique autonome Tektronix TLA5204 (Vonvon, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)</em></p>
<p>Les boitiers d’acquisition sont plus abordables. Ils se connectent via une interface USB ou Ethernet à un PC. Ils effectuent uniquement le traitement de la couche physique, la couche de données étant déléguée à un logiciel spécialisé pour PC.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6c6976652e737461746963666c69636b722e636f6d2f36353533352f35303036373936303132385f353735663363626563665f6e2e6a7067/50067960128_575f3cbecf_n.jpg" alt="Analyseur logique USB Digilent" title="Source : https://live.staticflickr.com/65535/50067960128_575f3cbecf_n.jpg"><br>
<em>Analyseur Logique USB Digilent (Adafruit Industries, CC BY-NC-SA 2.0, via Flickr)</em></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f64616e6765726f757370726f746f74797065732e636f6d2f646f63732f696d616765732f342f34362f4f6c732d636f7665722e6a7067/Ols-cover.jpg" alt="Openbench logic Sniffer" title="Source : http://dangerousprototypes.com/docs/images/4/46/Ols-cover.jpg"><br>
<em>L’Openbench Logic Sniffer de Dangerous Prototypes (en rouge) est l’un des rares boitiers d’acquisition Open Hardware. Il utilise un transducteur pour conditionner le signal et un FPGA pour l’acquisition (Dangerous Prototypes, CC-BY-SA)</em></p>
<p>Quelques logiciels :</p>
<ul>
<li>
<a href="https://digilent.com/reference/software/waveforms/waveforms-3/start?redirect=2">Waveforms</a> de Digilent, non libre mais qui fonctionne sous Linux,</li>
<li>
<a href="https://www.vector.com/int/en/products/products-a-z/software/canalyzer/">CANAlyzer</a> de Vector, non libre et nécessitant un boitier spécifique, pour l’analyse des réseaux CAN,</li>
<li>
<a href="https://fr.mathworks.com/discovery/logic-analyzer.html">Matlab</a> de Mathworks, non libre, possède un module spécifique,</li>
<li>
<a href="https://www.sump.org/projects/analyzer/client/">SUMP Logic Analyzer</a>, sous licence GNU GPL, n’est plus actif depuis 2007,</li>
<li>et le couple PulseView/sigrok dont nous allons (enfin) parler.</li>
</ul>
<h2 id="toc-présentation-de-sigrok">Présentation de sigrok</h2>
<p><a href="https://sigrok.org/wiki/Main_Page">sigrok</a> est un logiciel sous licence GPL v3 capable de récupérer et de traiter les données provenant d’appareils de mesure et de cartes d’acquisition.</p>
<h3 id="toc-matériel-supporté">Matériel supporté</h3>
<p>sigrok supporte actuellement <a href="https://sigrok.org/wiki/Supported_hardware">245 matériels</a> différents, dont :</p>
<ul>
<li>des analyseurs logiques (Hobby Components, Saleae Logic…),</li>
<li>des oscilloscopes (Rhode&Schwarz, Siglent, Agilent…),</li>
<li>des multimètres (Fluke, Keysight…),</li>
<li>des sonomètres, des balances…</li>
</ul>
<p>sigrok peut aussi piloter des alimentations de laboratoire.</p>
<h3 id="toc-architecture-du-logiciel">Architecture du logiciel</h3>
<p>Le projet sigrok est constitué de plusieurs modules. Partons de la source jusqu’à l’IHM.</p>
<ul>
<li>Linux s’interface avec le matériel d’acquisition via son firmware. Ce firmware peut être libre, par exemple <a href="https://sigrok.org/wiki/Fx2lafw">fx2lafw</a> pour le matériel d’entrée de gamme équipé d’une puce Cypress FX2. 28 firmwares sont disponibles par défaut.</li>
<li>
<a href="https://sigrok.org/wiki/Libsigrok">libsigrok</a> est la couche bas-niveau de sigrok qui s’interface avec le firmware.</li>
<li>
<a href="https://sigrok.org/wiki/Libsigrokdecode">libsigrokdecode</a> est chargé, comme son nom l’indique, de l’interprétation des signaux. sigrok est capable de décoder un très grand nombre de protocoles, parmi lesquels : 1-wire, AC'97, CAN, HDMI-CEC, DALI, HDCP, I²C, I²S, JTAG, LIN, LPC, MIDI, Modbus, Morse (!), PS/2, S/PDIF, SPI, UART, USB…
- L’ensemble est piloté par une interface graphique.</li>
</ul>
<p>En fonction de l’utilisation, plusieurs interfaces sont disponibles (images des contributeurs de sigrok, CC-BY-SA 3.0) :</p>
<ul>
<li><p><a href="https://sigrok.org/wiki/Sigrok-cli">sigrok-cli</a> permet d’utiliser sigrok via un terminal<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f736967726f6b2e6f72672f77696d672f7468756d622f642f64302f536967726f6b2d636c692d73637265656e73686f742d312e706e672f38303070782d536967726f6b2d636c692d73637265656e73686f742d312e706e67/800px-Sigrok-cli-screenshot-1.png" alt="sigrok-cli" title="Source : https://sigrok.org/wimg/thumb/d/d0/Sigrok-cli-screenshot-1.png/800px-Sigrok-cli-screenshot-1.png"></p></li>
<li><p><a href="https://sigrok.org/wiki/PulseView">pulseview</a> est une interface en Qt dédiée à l’analyse de signaux logiques. Elle sera détaillée plus bas.</p></li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e736967726f6b2e6f72672f626c6f672f73697465732f64656661756c742f66696c65732f32303230303230395f636c6173735f73656c6563746f72732e706e67/20200209_class_selectors.png" alt="IHM Pulseview" title="Source : https://www.sigrok.org/blog/sites/default/files/20200209_class_selectors.png"></p>
<ul>
<li>
<a href="https://sigrok.org/wiki/SmuView">smuview</a> est une interface pour alimentations de labo et instruments de mesure.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f736967726f6b2e6f72672f77696d672f7468756d622f382f38382f53765f776974685f7073752e706e672f38303070782d53765f776974685f7073752e706e67/800px-Sv_with_psu.png" alt="smuview" title="Source : https://sigrok.org/wimg/thumb/8/88/Sv_with_psu.png/800px-Sv_with_psu.png"></p>
<p>Sous Debian, il suffit de sélectionner le paquet <code>pulseview</code> pour obtenir une installation complète. SmuView s’installe via AppImage.</p>
<h2 id="toc-travaux-pratiques">Travaux pratiques</h2>
<p>Nous allons voir comment utiliser Pulseview/sigrok à travers un cas d’usage simple. Nous souhaitons piloter un appareil via le protocole Modbus RTU sur bus RS-485. Le programme de pilotage est hébergé sur un Rasberry Pi possédant un HAT RS-485. Nous souhaitons voir si le programme envoie des messages correctement formatés.</p>
<p>Note : cette procédure a été rédigée quelques mois après la réalisation de l’acquisition physique. Il pourrait y avoir des écarts.</p>
<h3 id="toc-configuration-matérielle">Configuration matérielle</h3>
<p>Nous utilisons un analyseur logique <a href="https://hobbycomponents.com/testing/243-hobby-components-usb-8ch-24mhz-8-channel-logic-analyser">Hobby Components</a>. Il est peu coûteux, n’est pas Open Hardware et ses caractéristiques techniques sont les suivantes :</p>
<ul>
<li>8 canaux,</li>
<li>Compatible avec les <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/LVCMOS">niveaux logiques</a> 3,3V et 5V,</li>
<li>Fréquence d’acquisition maximale de 24MHz,</li>
<li>Interface USB2.0,</li>
<li>Firmware libre fx2lafw</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f686f62627974726f6e6963732e6a7067/hobbytronics.jpg" alt="hobbytronics" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/hobbytronics.jpg"></p>
<p>À l’intérieur, 4 circuits intégrés : une EEPROM, un régulateur de tension, un transducteur 74HC245 et un microcontrôleur Cypress CY7C68013A.</p>
<p>Le transducteur joue le rôle de buffer : il conditionne les signaux d’entrée pour qu’ils soient « présentés » de la meilleure manière au microcontrôleur. Le microcontrôleur est de type <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Intel_8051">8051</a>, est cadencé à 24MHz et intègre nativement l’interface USB. Cypress semble indiquer que son microcontrôleur est adapté aux applications basse consommation nécessitant des taux de transfert élevés. Parfait !</p>
<p>Le transducteur n’est pas capable d’acquérir des signaux RS-485; il n’est pas possible de connecter l’analyseur directement au bus. Il est donc intercalé sur le port UART entre le Raspberry Pi et le HAT RS-485.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f73657475702e6a7067/setup.jpg" alt="setup" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/setup.jpg"></p>
<h3 id="toc-configuration-de-lacquisition">Configuration de l’acquisition</h3>
<p>Connecter le module d’acquisition à l’ordinateur.<br>
Ouvrir Pulseview.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b312e706e67/sigrok1.png" alt="sigrok1" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok1.png"></p>
<p>Configurer le périphérique d’acquisition en sélectionnant le firmware adapté, l’interface puis en scannant les périphériques disponibles.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b322e706e67/sigrok2.png" alt="sigrok2" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok2.png"></p>
<p>L’interface se met à jour en affichant les entrées du module d’acquisition, le nombre d’échantillons à acquérir et le taux d’échantillonnage.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b332e706e67/sigrok3.png" alt="sigrok3" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok3.png"></p>
<p>La broche TX du Raspberry Pi est reliée à D1 et la broche RX à D3. Le bouton <em>Configure Channels</em> permet de ne sélectionner que ces deux entrées. L’une des entrées peut être configurée comme « trigger », c’est-à-dire que l’acquisition ne se déclenche que lorsque son signal répond à une condition.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b342e706e67/sigrok4.png" alt="sigrok4" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok4.png"></p>
<p>La liaison étudiée est cadencée à 115 200 bits par seconde. Il faut une fréquence d’acquisition au moins 2x supérieure pour capturer tous les bits. Une fréquence d’acquisition de 500kHz est choisie. Il est alors possible de déclencher la capture et de lancer notre programme qui envoie la trame Modbus. Voici ce qui est capturé :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b352e706e67/sigrok5.png" alt="sigrok5" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok5.png"></p>
<h3 id="toc-exploitation-des-résultats">Exploitation des résultats</h3>
<p>Nous avons capturé les signaux électriques du port UART. Il faut maintenant la traduire pour obtenir la couche données Modbus. La puissance de sigrok repose sur le grand nombre de décodeurs pris en charge. Dans le sélecteur de décodeur, nous choisissons « Modbus ». Cela ajoute une ligne en dessous des signaux acquis. Il faut aider sigrok en indiquant les caractéristiques des données transmises :</p>
<ul>
<li>la broche recevant (RX) et émettant (TX) les données</li>
<li>le débit de la liaison (115200 bits par seconde)</li>
<li>le codage des bits (parité paire, 1 bit d’arrêt, 8 bits par donnée, affichage hexadécimal)</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b362e706e67/sigrok6.png" alt="sigrok6" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok6.png"></p>
<p>Voici ce que nous obtenons :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e656c656374726f6e6573742e66722f6c696e757866722f736967726f6b2f736967726f6b372e706e67/sigrok7.png" alt="sigrok7" title="Source : https://www.electronest.fr/linuxfr/sigrok/sigrok7.png"></p>
<p>Les deux premières lignes du port UART ont été décodées pour afficher les données Modbus qu’elle contient. Quatre lignes ont été ajoutées :</p>
<ul>
<li>
<em>UART: RX Warnings</em> correspondant aux bits lus sur RX qui ne peuvent pas être interprétés. Ces bits parasites peuvent provenir d’un problème physique dans la liaison qui génère des échos.</li>
<li>
<em>UART: TX bits</em> est la traduction des signaux électriques de la broche TX en bits.</li>
<li>
<em>UART: TX</em> est la traduction des <em>TX bits</em> en hexadécimal. Le décodeur a extrait les bits de démarrage « S », de parité « P » et d’arrêt « T ».</li>
<li>
<em>Modbus: Client-server</em> est l’interprétation de <em>UART: TX</em> en commandes Modbus.</li>
</ul>
<p>À travers cette acquisition, nous pouvons conclure que le message est correctement envoyé par notre Raspberry Pi, mais il semblerait y avoir un problème matériel qui génère des bits parasites sur RX.</p>
<p>Si besoin, les données mesurées peuvent être exportées en de nombreux formats réutilisables : binaire brut, hexadécimal, csv, WAV…</p>
<h2 id="toc-conclusion">Conclusion</h2>
<p>L’analyse logique est un outil efficace pour tester des montages électroniques ou faire de la rétro-ingénierie. sigrok et Pulseview sont des outils très puissants pour les bricoleurs. Ils rendent l’analyse des bus logiques accessibles à tous en s’interfaçant avec un large choix de matériels de mesure. La licence libre garantit le fait que ce logiciel sera disponible sans restrictions et permet, au travers des contributions, la prise en charge de futurs protocoles.</p>
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</p>
Thecross
Ysabeau 🧶 🧦
ted
Benoît Sibaud
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tag:linuxfr.org,2005:News/40901
2022-02-28T09:29:03+01:00
2022-02-28T09:29:03+01:00
Un livre d'apprentissage autonome de l'informatique en toute accessibilité
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>En France, on estime à environ 13 millions de personnes éloignées du numérique. Pour la plupart, il manque surtout des solutions d’accompagnement adapté et d’aide à la démystification de l’outil, notamment au regard de ses propres capacités à faire en fonction de son goût initial pour le sujet ou de sa situation (âge, milieu social, handicap).</p>
<p>Parmi les personnes déficientes visuelles, il est de renommée publique que l’ordinateur est exclu. Pourtant, les rares chanceux qui ont appris à surmonter cette barrière en tirent une autonomie incomparable. Oui, on dit rares, car sur 2 millions de personnes concernées, on estime à moins de 30 000 le nombre d’utilisateurs d’aides techniques, et je ne vous parle pas d’informatique. Ceci, entre autres nombreuses raisons, car la majorité des personnes souffrant de troubles visuels ont plus de 70 ans, recoupant la zone d’âge où le numérique a du mal à devenir une réalité.</p>
<p>Pour réduire ce problème, Jean-Philippe MENGUAL a écrit deux ouvrages au format wikibooks destinés à faciliter la prise en mains du bureau MATE et de LibreOffice Writer.</p>
<p>Jean-Philippe a su dépasser son handicap visuel pour devenir un expert dans l’art de faciliter l’usage d’un ordinateur.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fr.wikibooks.org/wiki/Pouvoir_Acc%C3%A9der_et_Utiliser_MATE" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/110022">Pouvoir accéder et utiliser MATE</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://fr.wikibooks.org/wiki/Pouvoir_Acc%C3%A9der_et_Utiliser_Writer" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/110023">Pouvoir accéder et utiliser Writer</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://hypra.fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/110024">Hypra</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://e-inclusion.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/110025">Association e-inclusion.org</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://linuxfr.org/news/interview-de-jean-philippe-mengual-sur-l-accessibilite" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/110026">Interview de Jean‐Philippe Mengual, sur lʼaccessibilité</a></li></ul><div><p>Depuis 2012, Jean-Philippe MENGUAL fait partie des personnes travers des conférences aux RMLLs ou dans d’autres événements locaux, qui développent l’idée que le logiciel libre a toute sa place pour lutter contre ce phénomène, pour peu qu’il reste accessible (ce qui a pu varier cette décennie) et qu’on soit accompagné pour se l’approprier. C’est la logique qui a guidé le projet Hypra depuis sa fondation en 2015.</p>
<p>Parallèlement, depuis deux ans, il fait un effort pour que les personnes déficientes visuelles autodidactes trouvent des ressources pour apprendre à utiliser un ordinateur, pré-installé avec du logiciel libre et toutes les technologies nécessaires à une bonne accessibilité (retour vocal, loupe avancée, etc). Il faut dire que de telles ressources ont existé depuis la fin des années 90 pour Windows, il suffisait de s’en inspirer sur un système libre et à l’ergonomie moins changeante et plus flexible.</p>
<p>Le livre sorti aujourd’hui s’inscrit directement dans cette logique. Pouvoir accéder et utiliser MATE accompagne la personne débutante en informatique, mais autodidacte, à s’approprier l’environnement graphique MATE sous GNU/Linux, pris dans un contexte accessible, c’est-à-dire sur Debian et avec l’outil Compiz comme gestionnaire de fenêtres. D’orientation non technique, cet ouvrage se veut aussi un outil pour d’éventuels formateurs ou accompagnants pour mieux comprendre comment découper les étapes pour un débutant, qui plus est non voyant ou malvoyant, dans une démarche d’apprentissage de l’informatique graphique de base. Les adeptes du tout clavier y trouveront peut-être aussi leur compte, d’ailleurs.</p>
<p>Ce livre fait suite à la publication, en février 2020, d’un équivalent pour apprendre à se servir de Libreoffice Writer. Et selon l’auteur, il précède un autre ciblant plus spécifiquement Internet dans ses usages modernes. Il ne restera alors à l’auteur qu’à écrire un dernier manuel, ciblé personnes aveugles, et concentrant l’apprentissage d’un ordinateur du clavier aux usages Internet. Il promet que ce futur ouvrage tentera de parler aussi bien de Firefox que de Chrome, la souplesse de l’usage des outils étant aujourd’hui de mise quand on parle d’accessibilité.</p>
<p>Dernière précision: tout ça est publié en wikibooks. Cela doit permettre non seulement de faciliter les mises à jour, les éventuelles contributions correctives et la diffusion de cette base de connaissances. « Cela ne remplace pas un accompagnement, qui d’ailleurs répond à des méthodes bien différentes au plan pédagogique », précise l’auteur, qui suit plusieurs centaines de personnes découvrant l’informatique par le prisme d’un système d’exploitation libre et convivial.</p>
<p>À suivre donc, les autres ouvrages étant en cours de rédaction. « L’étape d’après ces premiers jets, ça sera la traduction. » Un ambitieux projet, vieux de dix ans de réflexion, qui espère offrir une bonne porte d’entrée dans l’informatique par l’intermédiaire du logiciel libre pour des personnes désireuses d’apprendre mais ne pouvant utiliser facilement les méthodes classiques de vidéo ou de tuto.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/un-livre-d-apprentissage-autonome-de-l-informatique-en-toute-accessibilite.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Texou
Ysabeau 🧶 🧦
Pierre Jarillon
palm123
https://linuxfr.org/nodes/127041/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/40712
2022-01-13T11:26:38+01:00
2022-01-13T21:57:12+01:00
Sortie de Kicad 6, la référence libre pour la CAO électronique
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Kicad est une suite logicielle de conception de cartes électroniques assistée par ordinateur. Le projet Kicad a été initié en 1992 par Jean-Pierre CHARRAS, un professeur d’IUT à Saint-Martin-d'Hères (Grenoble) et chercheur au feu LIS (Laboratoire des Images et des Signaux de Grenoble).<br>
À l’origine, c’était un projet pour que l’auteur puisse apprendre le langage C++. Et comme il le disait sur l’ancien site de Kicad : maintenant il connaît le C++ :).</p>
<p>La suite logicielle comporte tout ce qui est nécessaire pour concevoir le <a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Circuit_imprim%C3%A9">PCB</a> d’une carte électronique :</p>
<ul>
<li>la saisie de schéma avec <a href="https://www.kicad.org/discover/schematic-capture/">Eeschema</a>,</li>
<li>le placement et le routage des composants avec <a href="https://www.kicad.org/discover/pcb-design/">PcbNew</a>,</li>
<li>la génération des fichiers nécessaires à la production, à l’assemblage et au test des circuits : fichiers de fabrication Gerber, liste de composants, « netlist » indiquant comment ils sont connectés,</li>
<li>et même un logiciel de visualisation 3D des cartes nommé <a href="https://www.kicad.org/discover/3dviewer/">3D viewer</a> qui exporte dans des formats industriels de 3D pour l’intégration de la carte dans le produit.</li>
</ul>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.kicad.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/109276">Site officiel de Kicad</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.kicad.org/blog/2021/12/KiCad-6.0.0-Release/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/109759">Annonce de sortie de la version 6</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-nouveaut%C3%A9s-de-la-version-5">Nouveautés de la version 5</a></li>
<li><a href="#toc-la-version-6">La version 6</a></li>
</ul>
<p><em>Les images et captures d’écran de cette dépêche proviennent de la note de version de Kicad 6 et sont sous licence Creative Commons CC-BY 3.0 ou GPL 3.0 au choix</em></p>
<p>Pendant très longtemps, Kicad a eu la réputation d’un logiciel complet pour concevoir des cartes électroniques simples, mais réservé à un public de bidouilleurs ou de simples passionnés. La partie routage devait être réalisée entièrement « à la main », ce qui rendait la conception de cartes complexes vraiment fastidieuse. Sans compter les crashs réguliers du logiciel.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6b696361642e6f72672f626c6f672f323032312f31322f4b694361642d362e302e302d52656c656173652f736368656d617469635f656469746f722e706e67/schematic_editor.png" alt="L'éditeur de schématiques de Kicad" title="Source : https://www.kicad.org/blog/2021/12/KiCad-6.0.0-Release/schematic_editor.png"></p>
<p>Jusqu’en 2006, le projet était développé uniquement par Jean-Pierre Charras et ses étudiants, avec les sources diffusées sous forme d’une archive tar, sans gestionnaire de versions (<a href="//linuxfr.org/news/kicad-une-suite-gpl-de-cao-electronique-multi-plateforme">on en parlait déjà chez Linuxfr en 2005</a>). Ce n’est qu’à partir de 2007 que certains utilisateurs l’ont convaincu de créer un projet SourceForge pour pouvoir gérer les contributions externes. Par la suite, le code a été retravaillé pour harmoniser le formatage, traduire les commentaires du français vers l’anglais, mettre en place un système de compilation basé sur CMake, mettre en place <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Doxygen">Doxygen</a>…</p>
<p>Les premières versions de Kicad n’avaient pas de routeur automatique et il fallait positionner toutes les pistes à la main. Par la suite, le service en ligne Freeroute a été intégré dans Kicad, mais il a ensuite <a href="//linuxfr.org/users/cirdan/journaux/freeroute-a-disparu">disparu suite à des problèmes de licence</a>.</p>
<p>Depuis 2012, le CERN s’est intéressé à ce logiciel, et a mis des employés à disposition pour l’améliorer.</p>
<p>Le CERN a adapté Kicad pour ses propres besoins, en particulier en ajoutant des outils pour router des pistes en paires différentielles. Il s’agit de pistes qui doivent avoir la même longueur et respecter d’autres règles, pour transporter des signaux résistant mieux aux interférences. Les paires différentielles sont utilisées par exemple pour l’USB, l’Ethernet, et de nombreux autres protocoles nécessitant des signaux à haute fréquence. Ces changements ont été publiés dans la version 4 (<a href="//linuxfr.org/news/sortie-de-kicad-4-0">et on en parlait encore chez Linuxfr</a>) avec un gros travail sur l’éditeur de PCB : nouveaux modes d’affichage utilisant <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cairo_(logiciel)">Cairo</a> ou <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenGL">OpenGL</a>, routage des pistes <em>push and shove</em> qui permet de déplacer automatiquement plusieurs pistes pour faire de la place pour en router une supplémentaire, etc.</p>
<p>Après la publication de cette version, en 2017, Eagle (un logiciel concurrent très populaire chez les amateurs, car il existait une version gratuite limitée) a été racheté par Autodesk qui a mis en place un système de licence par abonnement (avec durée limitée, et connexion obligatoire au serveur de licence au moins tous les 15 jours). Cela a poussé de nombreux utilisateurs de Eagle à migrer vers Kicad, et la version 5 de Kicad permet d’importer directement les projets Eagle pour faciliter cette migration.</p>
<p>Au même moment, Digi-Key (un revendeur de composants électroniques) a commencé à soutenir financièrement Kicad, d’abord avec le rachat du nom de domaine kicad.org (qui appartenait auparavant à un cybersquatteur), puis avec un sponsoring du projet.</p>
<p>Aujourd’hui, Kicad permet la réalisation de circuits complexes (jusqu’à 64 couches superposées) et la plupart des fabricants de composants électroniques fournissent directement les empreintes de leurs composants dans le format utilisé par Kicad, facilitant ainsi l’utilisation de ces composants.</p>
<p>Un exemple de projet assez complexe : certaines cartes électroniques des ordinateurs <a href="https://system76.com/desktops/thelio">Thelio de System76</a> sont conçues avec Kicad (les fichiers sont publiés sur leur compte GitHub). Il est possible que d’autres entreprises conçoivent leurs cartes mères avec, mais sans le crier sur tous les toits.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6b696361642e6f72672f626c6f672f323032312f31322f4b694361642d362e302e302d52656c656173652f7261797472616365722e706e67/raytracer.png" alt="La visionneuse 3D de Kicad en mode raytracing (observez le reflet des composants sur le PCB)" title="Source : https://www.kicad.org/blog/2021/12/KiCad-6.0.0-Release/raytracer.png"></p>
<h2 id="toc-nouveautés-de-la-version-5">Nouveautés de la version 5</h2>
<p>Il n’y a pas eu de dépêche sur Kicad 5, alors faisons un petit rattrapage des nouveautés :</p>
<ul>
<li>Migration de <a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bazaar_(logiciel)">bazaar</a> vers git pour la gestion des sources. <a href="https://www.kicad.org/blog/2017/11/KiCad-Official-Libraries/">Utilisation de Github</a> pour les dépôts Git d’empreintes de composants et de symboles (mais <a href="https://www.kicad.org/blog/2016/08/KiCad-Switches-to-Git-for-Version-Control/">pas pour le code source</a>)</li>
<li>Intégration avec <a href="https://doc.ubuntu-fr.org/ngspice">ngspice</a> pour la simulation électrique des schémas.</li>
<li>Nombreuses améliorations dans l’éditeur de schémas (recherche par <a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Expression_r%C3%A9guli%C3%A8re#:%7E:text=Les%20expressions%20r%C3%A9guli%C3%A8res%20sont%20%C3%A9galement,langages%20formels%20des%20ann%C3%A9es%201940.">regexp</a> dans la bibliothèque de composants, alignement automatique des labels avec les composants correspondants, possibilité de tracer des lignes avec différentes couleurs et motifs…)</li>
<li>Mise à jour directe de l’éditeur de PCB à partir du schéma, sans passer par un fichier netlist intermédiaire.</li>
<li>Mise en surbrillance d’un <em>net</em> avec tous les composants connectés, synchronisé entre l’éditeur de schémas et l’éditeur de circuit imprimé.</li>
<li>Réécriture du visualiseur 3D avec support du ray-tracing pour des rendus plus réalistes, et aussi avec l’import et l’export de modèles 3D au format <a>STEP</a>. Le format STEP permet par exemple d’importer le modèle 3D du circuit (avec les composants) dans FreeCAD pour concevoir le boîtier qui ira autour.</li>
<li>Réécriture de l’éditeur de bibliothèques de symboles qui permet plus facilement de copier un composant d’une bibliothèque vers une autre, renommer un symbole, et éditer sa représentation graphique.</li>
<li>Pads rectangles avec des coins arrondis.</li>
<li>Étalement automatique des composants lors de la création d’un nouveau PCB.</li>
<li>Vue en miroir dans l’éditeur de PCB (pour voir le dos de la carte à l’endroit).</li>
<li>
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anticr%C3%A9nelage">Antialasing</a> du rendu OpenGL et possibilité d’afficher des couches du circuit imprimé de façon partiellement transparente (pour voir les autres couches en dessous).</li>
<li>Export des PCB en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerber_(format_de_fichier)">GERBER X2</a>.</li>
<li>Affichage des <em>clearances</em> lors du routage <em>push and shove</em>.</li>
<li>Amélioration des bibliothèques de symboles, d’empreintes de composants, et de modèles 3D.</li>
<li>Migration du visionneur de fichiers GERBER (fichiers de production de circuits imprimés) vers OpenGL.</li>
</ul>
<h2 id="toc-la-version-6">La version 6</h2>
<p>Cette version est finalement sortie en avance <a href="https://www.kicad.org/blog/2021/12/KiCad-6.0.0-Release/">pour noël</a>. Après la version 6, la date de sortie sera calée sur <a href="https://dev-docs.kicad.org/en/rules-guidelines/release-policy/">le salon du FOSDEM</a>. L’idée est de sortir la version majeure le 31 janvier et d’ouvrir la fenêtre des nouvelles fonctionnalités <em>(feature merge window)</em> pour la version suivante le 1ᵉʳ février.</p>
<p>Quelles sont donc ces nouvelles caractéristiques intégrées dans la version 6 ?</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6b696361642e6f72672f626c6f672f323032312f31322f4b694361642d362e302e302d52656c656173652f7063625f686174636865645f616e645f726f756e6465642e706e67/pcb_hatched_and_rounded.png" alt="Exemple de pistes en arc de cercle et de zone hachurée" title="Source : https://www.kicad.org/blog/2021/12/KiCad-6.0.0-Release/pcb_hatched_and_rounded.png"></p>
<ul>
<li>Migration de Github et Launchpad vers Gitlab pour avoir tous les dépôts Git au même endroit et pouvoir accepter les contributions par "merge requests" (ce n’est pas possible sur Launchpad)</li>
<li>Changement des icônes et harmonisation de l’interface des différents outils.</li>
<li>Refonte du format des fichiers schématique (cela avait déjà été fait pour les fichiers PCB). Le nouveau format permet d’inclure les symboles de composants utilisés directement dans le fichier, évitant les problèmes si la bibliothèque de symboles utilisée n’est plus disponible.</li>
<li>Migration vers Python 3 et GTK 3 pour la version Linux (toujours à travers WxWidgets).</li>
<li>Amélioration de l’impression (en utilisant Cairo).</li>
<li>Suppression de l’ancien moteur de rendu graphique (il y avait deux moteurs utilisables en parallèle dans Kicad dans les versions précédentes, le nouveau étant plus rapide, mais il manquait certaines fonctionnalités). Utilisation du nouveau moteur pour l’éditeur de schématique permettant de nouvelles fonctionnalités: attribuer une couleur à un <em>net</em> (ensemble de fils connectés ensemble), groupement de signaux dans un <em>bus</em>
</li>
<li>Dans l’éditeur de PCB: colorisation de chaque piste avec une couleur différente, masquage de parties du <em>ratsnest</em> (marqueurs indiquant les parties du circuit qui n’ont pas encore été connectées), sauvegarde de <em>presets</em> de l’éditeur (pour se rendre facilement dans une zone spécifique du PCB), configuration de l’opacité de l’affichage pour les pistes, vias et pads séparément.</li>
<li>Possibilité d’avoir des pistes en arc de cercle et pas seulement en ligne droite, des zones de remplissage hachurées.</li>
<li>Amélioration et optimisation du routeur <em>push and shove</em>
</li>
<li>Dans la visionneuse 3D, mise en surbrillance en temps réel des éléments sélectionnés dans l’éditeur de PCB</li>
<li>Un nouveau système pour définir les contraintes à vérifier pour le DRC <em>(Design Rules Check)</em> permettant d’avoir des règles s’appliquant à seulement certaines zones ou certains nets.</li>
</ul>
<p>Kicad est désormais un logiciel de CAO « qui compte » dans le paysage de la conception électronique. Ce logiciel est pris en charge par la plupart des fabricants de PCB et de cartes électroniques. Soutenue par la <a href="https://open-source.developpez.com/actu/285669/KiCad-rejoint-la-Linux-Foundation-pour-faire-progresser-la-conception-assistee-par-ordinateur-pour-l-electronique/">fondation Linux</a> depuis 2019, l’équipe de développement peut également compter sur <a href="https://www.kicad.org/sponsors/sponsors/">des entreprises sponsors</a> pour assurer sa pérennité et ses futurs développement.</p>
<p>Grâce au support des services de fabrication de PCB en ligne, c’est également devenu l’outil de prédilection de tous les bidouilleurs d’électronique. Il est aujourd’hui beaucoup plus facile et moins cher de faire une carte en quatre couches de qualité industrielle en la commandant sur internet que de faire soi-même un deux couches au perchlorure de fer et à la mini perceuse dans sa cave.</p>
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<strong>Commentaires :</strong>
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2020-12-30T09:34:33+01:00
2020-12-30T09:34:32+01:00
Gestion de jardin : Garden party
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Cette dépêche concerne Garden Party, une application web opensource de gestion de jardin.</p>
<h3 id="toc-contexte">Contexte</h3>
<p>Lassés de la ville et de ses sirènes, nous avons cette année cherché à nous en éloigner.</p>
<p>Après plusieurs visites et quelques concessions, nous avons trouvé quelque chose dans nos moyens.</p>
<p>Environ 1 700m² de terrain contenant déjà quelques arbres, où nous allons nous mettre à jardiner. L’objectif est encore flou, mais il est question de résilience. Et pour apprendre, j’aime faire.</p>
<p>En attendant la vente, nous avons commencé à réfléchir à notre futur jardin : quoi planter et où ?</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://garden-party.experimentslabs.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107591">Instance active</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://gitlab.com/experimentslabs/garden-party" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107592">Sources</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://doc.garden-party.experimentslabs.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107593">Manuel utilisateur</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://matrix.to/#/!fROsPDUgtYILajhMWg:matrix.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107594">Chat Matrix</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://framalistes.org/sympa/subscribe/garden-party" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107595">Liste de diffusion</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://blog.garden-party.experimentslabs.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107596">Blog</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<ul>
<li><a href="#toc-la-carte-du-jardin">La carte du jardin</a></li>
<li><a href="#toc-naissance-de-garden-party">Naissance de Garden Party</a></li>
<li>
<a href="#toc-maturation-et-publication">Maturation et publication</a><ul>
<li><a href="#toc-techniquement-parlant">Techniquement parlant…</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-futur-de-garden-party">Futur de Garden Party</a></li>
<li><a href="#toc-%C3%89cosyst%C3%A8me">Écosystème</a></li>
<li><a href="#toc-vous-voulez-participer">Vous voulez participer ?</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h3 id="toc-la-carte-du-jardin">La carte du jardin</h3>
<p>Nous avons donc commencé à dessiner notre jardin, d’abord à partir de calques réalisés sur des vues aériennes, puis en utilisant <a href="https://www.inkscape.org">Inkscape</a>. En quelques heures, nous sommes arrivés cette carte-ci :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f63617274655f766964652e737667/20201216_carte_vide.svg" alt="Terrain vide" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/assets/images/20201216_carte_vide.svg"></p>
<p>Puis nous l'avons peuplée :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f63617274655f6172627265732e737667/20201216_carte_arbres.svg" alt="Terrain complet" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/assets/images/20201216_carte_arbres.svg"></p>
<p>En gros, nous avons remis les arbres et arbustes, colorés par genre, la taille représentant grosso-modo leur âge. Les points représentent les zones qui d’après nous seront principalement ombragées.</p>
<p>Et la carte a évolué, avec différents essais, pour arriver, à son apogée, à un ensemble totalement surréaliste et ingérable pour des débutants :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f63617274655f70617263656c6c65732e737667/20201216_carte_parcelles.svg" alt="Terrain, licornes" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/assets/images/20201216_carte_parcelles.svg"></p>
<p>Il faut gérer tout ça…</p>
<h3 id="toc-naissance-de-garden-party">Naissance de Garden Party</h3>
<p>En attendant la vente, nous trépignons. Les quelques travaux concernant la maison sont chiffrés, reste l’inconnue : le jardin. La carte est jolie mais ne permet pas de suivi, car… c’est une carte.</p>
<p>Donc l’idée germe, au fil de nuits à me demander par où commencer, comment garder une trace de ce qui sera fait, de créer une application. Son but sera simple pour commencer : pouvoir recréer la carte que nous avions imaginée et assurer un suivi de la vie de ces éléments, tout en planifiant les actions à mener, plant, taille, récolte…</p>
<p>Le confinement de novembre lié à la COVID19 a donné un peu de temps pour développer une application qui répond à ce cahier des charges.</p>
<p>C’est donc avec un code opensource (licence MIT), que Garden Party voit le jour.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f67656e6572617465642f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f67705f696e746572666163652d313030302d3332333239303030612e706e67/20201216_gp_interface-1000-32329000a.png" alt="Interface principale" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_interface-1000-32329000a.png"></p>
<h3 id="toc-maturation-et-publication">Maturation et publication</h3>
<p>Au cours des quelques semaines de développement initial, il a été proposé de pouvoir utiliser les cartes OpenStreetMap directement en fond de plan, en plus des images téléversées et c’est maintenant possible.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f67656e6572617465642f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f67705f6f736d2d313030302d3035663334323966332e706e67/20201216_gp_osm-1000-05f3429f3.png" alt="Carte OSM" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_osm-1000-05f3429f3.png"></p>
<p>De plus, il a fallu créer une bibliothèque de plantes, ce qui a mené à ces différents points :</p>
<ul>
<li>le <em>genre</em> des plantes ? (la <em>famille</em> aurait peut-être été plus pertinente, à discuter…) ;</li>
<li>les relations avec d’autres plantes ? (les tomates ont une bonne relation avec les œillets d’inde) ;</li>
<li>une description ? (OK, on les a pompées sur Wikipedia, mais du coup, il fallait une <em>source</em> pour l'indiquer)
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f67656e6572617465642f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f67705f6c69627261697269652d313030302d3063643431616332632e706e67/20201216_gp_librairie-1000-0cd41ac2c.png" alt="Librairie" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_librairie-1000-0cd41ac2c.png">
</li>
</ul>
<p>Chaque plante « appartient » à un des niveaux que l’on retrouve dans les concepts de forêt-jardin (du sou-sol à la canopée), ce qui permet de filtrer l’affichage sur la carte.</p>
<p>On peut planter des éléments « seuls », comme des arbres, ou créer des parcelles contenant plusieurs éléments.</p>
<p>Il est possible d’ajouter des animaux sur les cartes, car oui, <s>ce sont des plantes</s> ils ont leur place dans les jardins. Bon, la bibliothèque en est exempte pour le moment.</p>
<p>Un élément (animal ou végétal) a une sorte de cycle de vie: <em>planifié</em> (on veut/va en mettre), <em>mis en place</em> (on l’a planté/mis en liberté) ou <em>retiré</em> (le plant est mort, on l’a coupé, l’animal *n’est plus là*).<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f67656e6572617465642f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f67705f616374696f6e732d3836332d3039636662323139302e706e67/20201216_gp_actions-863-09cfb2190.png" alt="Cycles de vie" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_actions-863-09cfb2190.png"></p>
<p>Chaque action est planifiable et pour les plus courantes, on les retrouve dans une liste de « trucs à faire »<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f67656e6572617465642f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f67705f746f646f2d3939362d6664363166663463352e706e67/20201216_gp_todo-996-fd61ff4c5.png" alt="Liste de tâches" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_todo-996-fd61ff4c5.png"></p>
<p>Chaque élément a son historique d’actions.<br>
<a href="https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_historique-988-16f271336.png">Historique</a></p>
<p>Une vue d’ensemble affiche tous les différents éléments.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e67617264656e2d70617274792e6578706572696d656e74736c6162732e636f6d2f67656e6572617465642f6173736574732f696d616765732f32303230313231365f67705f7675655f645f656e73656d626c652d313030302d3239643562373831342e706e67/20201216_gp_vue_d_ensemble-1000-29d5b7814.png" alt="Vue d’ensemble" title="Source : https://blog.garden-party.experimentslabs.com/generated/assets/images/20201216_gp_vue_d_ensemble-1000-29d5b7814.png"></p>
<h4 id="toc-techniquement-parlant">Techniquement parlant…</h4>
<p>C’est une application Ruby on Rails (web, donc) avec, pour l’<em>application</em>, un frontend en VueJS et des cartes affichées grâce à OpenLayers. Pour l’administration, des vues « standard » Ruby on Rails.</p>
<p>Une API REST est disponible pour les utilisateurs inscrits (à voir s’il ne faudrait pas l’ouvrir en partie pour la librairie). Une documentation Swagger est disponible aussi, pour un petit confort non négligeable si vous voulez créer votre client.</p>
<p>Le code est testé, au moins sur le <em>backend</em> (droits, retours d’API, comportement des actions…), et les tests pourraient être améliorés sur le <em>frontend</em>.</p>
<p>Le support multi-langue est implémenté ; l’ensemble de l’application est traduit en français/anglais (mis à part les données : c’est en français)</p>
<p>Pour les devs Rails + Vue, il y a des trucs potentiellement intéressants: des tâches Rake pour générer les <strong>stores VueX</strong> et des simili-modèles en JS; des <strong><em>templates</em> de <em>scaffolding</em></strong> modifiés pour les contrôleurs, vues d’administrations et tests de requête ; une gem qui <strong>teste les retours API avec RSpec</strong> et génère la doc Swagger (elle aurait bien besoin d’amour, cette gem) ; les traductions <code>vue-i18n</code> sont gérées par Rails \o/…</p>
<h3 id="toc-futur-de-garden-party">Futur de Garden Party</h3>
<p>Le projet est jeune mais a un potentiel d’évolution intéressant ; hormis le fait qu’il soit libre, quelques idées font partie de la feuille de route aujourd’hui, et seront développées si une communauté se forme autours de ce logiciel :</p>
<ul>
<li>intégration de données géographiques ;</li>
<li>statistiques géographiques (qu’est-ce qui est planté quand et où ?) ;</li>
<li>partage d’agencements fonctionnels (tel plant marche bien avec tel plant, plantés de telle manière) ;</li>
<li>intégration de données météorologiques ;</li>
<li>sauvegarde de photos des plants ;</li>
<li>partage de données inter-instances : bibliothèque de plantes, de statistiques, etc. (ActivityPub ?).</li>
</ul>
<h3 id="toc-Écosystème">Écosystème</h3>
<p>Si on peut parler d’écosystème, on a <a href="https://garden-party.experimentslabs.com">une instance qui tourne</a>, un semblant de <a href="https://doc.garden-party.experimentslabs.com">manuel utilisateur</a> et ce blog. Ah, et un <a href="https://matrix.to/#/!fROsPDUgtYILajhMWg:matrix.org">chat matrix</a>, une <a href="https://framalistes.org/sympa/subscribe/garden-party">liste de diffusion</a> et <a href="https://blog.garden-party.experimentslabs.com">un blog</a> avec application dans la vie réelle.</p>
<h3 id="toc-vous-voulez-participer">Vous voulez participer ?</h3>
<ul>
<li>Vous êtes dev VueJS et que vous aimez écrire des tests, bah… plus que bienvenue, on en manque cruellement (tests avec <code>vue-test-utils</code> et <code>Jest</code>)</li>
<li>Vous avez utilisé l’application mais l’interface vous rebute, on en discute, elle répond au besoin de ses devs pour le moment… Ce qui est très bien, mais pas assez pour être utilisé par d’autres.</li>
<li>Les pictos d’éléments sont générés (SVG) et peu différenciables : un <em>Poirier</em> et un <em>Pommier</em> auront exactement le même picto (même <em>niveau</em>, même première lettre). Ce serait top d’avoir des pictos par famille (forme par famille, lettre par élément, par exemple).</li>
<li>Vous voulez plus de contenu dans la bibliothèque, proposez !</li>
<li>Heu… On est des quiches en jardinage… les termes ne collent pas ? On veut apprendre ! Dites-nous tout !</li>
<li>Il manque des actions…</li>
</ul>
<p>Si vous voulez nous dire merci, c’est gentil.</p>
<p>Et si vous nous dites que c’est tout pourri, sans explication… → <code>/dev/null</code></p>
<p>Une nouvelle aventure commence !</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/gestion-de-jardin-garden-party.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
mtancoigne
Ysabeau 🧶 🧦
Pierre Jarillon
https://linuxfr.org/nodes/122694/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/40088
2020-10-26T10:52:37+01:00
2020-10-27T17:30:28+01:00
Construisez et programmez votre console de jeux open source
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Un livre pour assembler sa console de jeux open source ?</p>
<p>Le 2 septembre 2020 est sorti mon livre <em>Construisez et programmez votre console de jeux open source</em> chez les éditions Dunod, dans la collection Tous Makers.</p>
<p>Évidemment disponible chez certains géants du commerce en ligne, j’incite plutôt les lecteurs à se tourner vers les librairies de quartier, ou à passer par <em><a href="https://www.lalibrairie.com/livres/construisez-et-programmez-votre-console-de-jeux-open-source--raspberry-pi-arduino-makerbuino-pico-8---_0-6383470_9782100804450.html">Lalibrairie.com</a></em> pour se le procurer.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e64756e6f642e636f6d2f73697465732f64656661756c742f66696c65732f7374796c65732f6d6f79656e5f6465736b746f702f7075626c69632f7468756d626e61696c732f696d6167652f393738323130303830343435302d3030312d582e6a706567/9782100804450-001-X.jpeg" alt="Construisez et programmez votre console de jeu open source" title="Source : https://www.dunod.com/sites/default/files/styles/moyen_desktop/public/thumbnails/image/9782100804450-001-X.jpeg"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.dunod.com/sciences-techniques/construisez-et-programmez-votre-console-jeux-open-source-raspberry-pi-arduino" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107093">Acheter en ligne</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.youtube.com/watch?v=yPuumB02T7Q" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107094">Présentation du livre</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.circuitmess.com/makerbuino/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107095">Acheter un kit MAKERbuino</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://arduboy.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107096">Site d’Arduboy</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.pokitto.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107097">Site de Pokitto</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://kitco.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107098">Site de Kitco</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://www.clockworkpi.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107099">Site de GameShell</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="https://shop.pocketchip.co/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107118">Site de Pocket C.H.I.P.</a></li></ul><div><h2 id="toc-histoire-du-projet">Histoire du projet</h2>
<p>Fin 2018, l’éditeur Third Editions, spécialisé dans le monde du jeu vidéo, lance un concours d’écriture ayant pour thème « console de jeux ». Je commence à écrire sur l’Histoire des consoles open source, car je réalise que personne n’en parle (ni en France, ni ailleurs).</p>
<p>Janvier 2019, on m’informe que ma proposition d’ouvrage n’est pas retenue. Un peu déçu, mais je prends néanmoins contact avec d’autres éditeurs spécialisés dans les jeux vidéo pour proposer mon projet.</p>
<p>Février 2019, je reçois quelques réponses, le sujet intéresse mais est considéré comme « trop marginal » ou « trop borderline »… Preuve qu’il est nécessaire d’en parler et de démystifier des idées, notamment autour de l’open source et du Libre, car certains y voient des possibilités d’illégalité (je pense notamment à cause des ROM et de l’émulation, mais ce n’est pas le sujet du livre).</p>
<p>Avril 2019, je renvoie mon projet éditorial à des maisons d’éditions moins spécialisées dans le jeu ou le numérique, mais ayant des collections axées sur le sujet. Les éditions Dunod me répondent et me proposent de changer l’axe de mon livre et d’ajouter une dimension technique, pour concevoir pas à pas une console open source. L’idée me semble pertinente.</p>
<p>Mai 2019, je rédige un nouveau sommaire, liste les idées de tutoriels que je pourrais concevoir, tout en conservant une petite partie historique. Ayant suivi de près le financement des machines dont je compte parler, et étant en contact direct avec certains développeurs, je veux pouvoir utiliser ces éléments.</p>
<p>À la même période et suite à la sollicitation d’un des organisateurs, je propose au <a href="https://passageenseine.fr/">festival Pas Sage en Seine</a> un atelier de fabrication de Kitco (une console open source). Puis, dans mon élan, je propose en plus une conférence sur l’histoire des consoles open source (comme je dispose déjà de pas mal de contenus). J’ai envie de prendre la température et voir comment le monde des libristes et des hackers accueille le sujet.</p>
<p>Juin 2019, le projet de livre est définitivement validé, je donne mon atelier et ma conférence et j’annonce travailler sur un livre. Je reçois des encouragements et j’ai un très bon retour de ma petite conférence.</p>
<p>Entre juillet et décembre 2019, je rédige la première version du manuscrit (avec suite des interviews des concepteurs, assemblages des différents kits avec prise de photos, analyse du code de certains petits jeux, etc.).</p>
<p>Entre janvier et juin 2020, corrections, allers‐retours, mise en page, et validation définitive du livre.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f746b70782e65752f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323032302f30372f436f6e736f6c654f70656e536f757263652e706e67/ConsoleOpenSource.png" alt="Ensemble de consoles open source" title="Source : https://tkpx.eu/wp-content/uploads/2020/07/ConsoleOpenSource.png"></p>
<h2 id="toc-de-quoi-ça-parle">De quoi ça parle ?</h2>
<p>Dans ce livre, je présente une dizaine de machines (<a href="https://arduboy.com/">Arduboy</a>, <a href="https://www.kickstarter.com/projects/rodot/gamebuino-meta?lang=fr">Gamebuino META</a>, <a href="https://www.clockworkpi.com/">GameShell</a>, <a href="https://kitco.fr/">Kitco</a>, <a href="https://www.circuitmess.com/makerbuino/">MAKERbuino</a>, <a href="https://shop.pocketchip.co/">Pocket C.H.I.P.</a>, <a href="https://www.pokitto.com/">Pokitto</a>) chacune ayant des caractéristiques spécifiques et une histoire particulière. Entre la console en kit à souder à dix euros et la machine à clipser à 150 euros, il y a tout un monde. Parfois 100 % open source (matériel, code et schéma), parfois pas tout à fait, cet écosystème n’en est cependant pas moins riche et les contributeurs restent nombreux. On trouve donc également des tutoriels pour coder des premiers petits jeux (un <em>Pong</em> et un <em>Snake</em>) en Lua ou en Arduino.<br>
Pour les amateurs de <em>retrogaming</em>, la distribution <a href="https://www.recalbox.com/">Recalbox</a> est faite pour vous. Là encore, vous aurez des tutoriels pour vous accompagner dans la conception d’une borne d’arcade.</p>
<p>Un lecteur m’a, d’ailleurs, demandé pourquoi j’avais pris le temps de présenter et réaliser des tutoriels pour <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pico-8">Pico‑8</a>, qui n’est ni libre ni open source (mais il existe des variantes qui le sont). La scène Pico‑8 est assez active et, visuellement, je le trouve très intéressant. C’était également pour mettre en avant que le fait d’utiliser une console open source n’enferme pas dans un écosystème (Pico‑8 tournant sur GameShell ou Pocket C.H.I.P.).</p>
<p>J’aurais pu traiter de Python aussi — langage sous licence libre — mais je n’avais ni les compétences ni le temps pour le faire.</p>
<p>En parlant de licence libre, j’aurais aimé que mon ouvrage soit sous une licence qui permet sa libre diffusion, mais malheureusement trop peu d’éditeurs connaissent le fonctionnement de ces licences. C’est dommage car ça aurait été pour moi une bonne façon de mettre mon travail dans le pot commun du monde libre.</p>
<p>Le monde du jeu vidéo est très volatil (fermetures de studios, rachats de licences, prix qui dégringolent), cela s’applique d’autant plus au monde de l’open source qui vit parfois trop en vase clos. Depuis la sortie du livre, l’entreprise Aadalie (qui éditait la console Gamebuino) a mis la clef sous la porte. Espérons que quelqu’un prenne la relève.</p>
<p>Je vous souhaite à toutes et tous une bonne lecture. Pensez à partager vos créations (console et jeux) !</p>
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</p>
TkPx
Davy Defaud
Anonyme
Ysabeau 🧶 🧦
Yves Bourguignon
Xavier Teyssier
Benoît Sibaud
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tag:linuxfr.org,2005:News/39786
2020-04-23T18:23:51+02:00
2020-05-14T08:31:28+02:00
Clip & block : un kit pour du montage électronique
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Clip & block est un kit de construction libre (CC By‑SA 4.0) qui permet de créer des structures solides avec une imprimante 3D pour les projets électroniques basés sur Arduino. Il se compose de pièces qu’il est possible d’assembler et de démonter facilement pour ajouter et retirer différents composants. Bien qu’il soit utilisable, c’est la première fois que je documente ce projet, il est donc en développement. Vous pouvez voir quelques exemples de réalisations à la fin de cette dépêche.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106082">Sources du projet sur GitLab</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#toc-d%C3%A9marrer-avec-clipblock-en-uneheure">Démarrer avec Clip & block en une heure</a><ul>
<li>
<a href="#toc-imprimer-votre-premier-clipblock">Imprimer votre premier Clip & block</a><ul>
<li><a href="#toc-pour-les-pi%C3%A8ces">Pour les pièces :</a></li>
<li><a href="#toc-pour-le-clip-et-le-bloqueur">Pour le clip et le bloqueur :</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-les-diff%C3%A9rentes-pi%C3%A8ces">Les différentes pièces</a><ul>
<li><a href="#toc-pi%C3%A8ces-existantes">Pièces existantes</a></li>
<li><a href="#toc-cr%C3%A9er-ses-pi%C3%A8ces-sur-mesure">Créer ses pièces sur mesure</a></li>
<li><a href="#toc-le-fichier-list-platestxt-et-le-script-generate-platespy">Le fichier <code>list-plates.txt</code> et le script <code>generate-plates.py</code></a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-les-pi%C3%A8ces-pour-composants-%C3%A9lectroniques">Les pièces pour composants électroniques</a><ul>
<li><a href="#toc-les-composants-pris-encharge">Les composants pris en charge</a></li>
<li>
<a href="#toc-cr%C3%A9er-ses-pi%C3%A8ces-pour-ses-composants">Créer ses pièces pour ses composants</a><ul>
<li><a href="#toc-cr%C3%A9er-le-fichier-stl-de-son-composant">Créer le fichier STL de son composant</a></li>
<li><a href="#toc-ajouter-les-trous-avec-openscad">Ajouter les trous avec OpenSCAD</a></li>
<li><a href="#toc-utiliser-le-fichier-list-eleccsv-le-script-generate-elecpy">Utiliser le fichier <code>list-elec.csv</code> le script <code>generate-elec.py</code></a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-mes-r%C3%A9alisations">Mes réalisations</a></li>
<li>
<a href="#toc-la-suite">La suite ?</a><ul>
<li><a href="#toc-tester">Tester</a></li>
<li><a href="#toc-quelques-id%C3%A9es-d%C3%A9volutions">Quelques idées d’évolutions</a></li>
<li><a href="#toc-cr%C3%A9er-une-communaut%C3%A9">Créer une communauté</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-démarrer-avec-clipblock-en-uneheure">Démarrer avec Clip & block en une heure</h2>
<h3 id="toc-imprimer-votre-premier-clipblock">Imprimer votre premier Clip & block</h3>
<p>J’ai conçu Clip & block pour que ce soit simple à imprimer (pas de support, possibilité de l’imprimer dans tous les sens, pas trop de précision nécessaire, car les formes sont simples). Commencez par cloner le projet sur <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/">GitLab</a>.</p>
<p>Première étape, vous allez imprimer vos deux premières pièces, un clip et un bloqueur.</p>
<h4 id="toc-pour-les-pièces">Pour les pièces :</h4>
<ul>
<li>aller dans le répertoire <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/tree/master/stl/basic"><code>basic</code></a> ;</li>
<li>récupérer une pièce <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/stl/basic/I-3.stl"><code>I-3.stl</code></a> ;</li>
<li>récupérer une pièce <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/stl/basic/I-4.stl"><code>I-4.stl</code></a>.</li>
</ul>
<p><em><code>I-3.stl</code> → la lettre I désigne la forme de la pièce, le chiffre 3 indique le nombre de trous.</em></p>
<h4 id="toc-pour-le-clip-et-le-bloqueur">Pour le clip et le bloqueur :</h4>
<ul>
<li>aller dans le répertoire <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/tree/master/stl/clips"><code>clips</code></a> ;</li>
<li>récupérer un <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/stl/clips/blocker-2.stl"><code>blocker-2.stl</code></a> (de préférence, le mettre à plat, cela se fait très bien avec Cura) ;</li>
<li>récupérer un <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/stl/clips/clip-2.stl"><code>clip-2.stl</code></a> (comme pour le bloqueur, le mettre à plat, en le tournant à 90°).</li>
</ul>
<p><em>Le chiffre 2 indique la hauteur du clip (assemblage de deux pièces). Le <code>blocker-2.stl</code> va fonctionner avec le <code>clip-2.stl</code>.</em></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f66697273742d706c6174652e706e67/first-plate.png" alt="Première impression" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/first-plate.png"></p>
<p>Notez qu’il ne faut pas beaucoup de plastique pour ces pièces de base (2 g et 0,83 m avec mes réglages pour ces quatre pièces). Après plusieurs essais, cette taille (9,6 mm × 9,6 mm × 4,8 mm) m’a paru être un bon compromis. Plus petit, les manipulations deviennent difficiles (mais peut‑être qu’il faudrait que je teste à nouveau en 6,4 mm × 6,4 mm × 3,2 mm).</p>
<p>Vous pouvez maintenant assembler ces pièces ! Pour démonter, il faut pousser le bloqueur par l’autre côté à l’aide d’un petit outil pointu. Si vous imprimez un deuxième clip et un deuxième bloqueur, vous pourrez apprécier la solidité du montage !</p>
<h2 id="toc-les-différentes-pièces">Les différentes pièces</h2>
<h3 id="toc-pièces-existantes">Pièces existantes</h3>
<p>Dans le répertoire <code>basic</code>, vous trouverez un grand nombre de pièces générées (75 à ce jour). Elles sont classées en fonction de leur forme et du nombre de trous qu’elles comportent (en une, deux ou trois dimensions). Pour s’y retrouver, voici quelques exemples :</p>
<table>
<thead>
<tr>
<th>Nom</th>
<th>Image</th>
<th>Description</th>
</tr>
</thead>
<tbody>
<tr>
<td>I-3</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f492d332e706e67/I-3.png" alt="I" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/I-3.png"></td>
<td>I : en long, 3 trous en longueur</td>
</tr>
<tr>
<td>LF-3-2</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f4c462d332d322e706e67/LF-3-2.png" alt="LF" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/LF-3-2.png"></td>
<td>LF : en L à plat, 3 en longueur, 2 de l’autre côté</td>
</tr>
<tr>
<td>L-2-1-1</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f4c2d322d312d312e706e67/L-2-1-1.png" alt="L" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/L-2-1-1.png"></td>
<td>L : en L, 2 en longueur, 1 en hauteur, 1 en largeur</td>
</tr>
<tr>
<td>L-2-2-3</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f4c2d322d322d332e706e67/L-2-2-3.png" alt="L" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/L-2-2-3.png"></td>
<td>L : en L, 2 en longueur, 2 en hauteur, 3 en largeur</td>
</tr>
<tr>
<td>U-2-2-2</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f552d322d322d322e706e67/U-2-2-2.png" alt="L" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/U-2-2-2.png"></td>
<td>U : en U</td>
</tr>
<tr>
<td>P-2-2</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f502d322d322e706e67/P-2-2.png" alt="L" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/P-2-2.png"></td>
<td>P : pièce à plat</td>
</tr>
<tr>
<td>C-2-2-1</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f432d322d322d312e706e67/C-2-2-1.png" alt="L" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/C-2-2-1.png"></td>
<td>C : cube, 2 en longueur, 2 en hauteur, 1 en largeur</td>
</tr>
<tr>
<td>IR-3</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f49522d332e706e67/IR-3.png" alt="I" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/IR-3.png"></td>
<td>IR : en long, bouts arrondis, (pour des pièces en rotation)</td>
</tr>
<tr>
<td>IH-3</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f49482d332e706e67/IH-3.png" alt="I" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/IH-3.png"></td>
<td>IH : en long, demi‑hauteur</td>
</tr>
<tr>
<td>IHR-3</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f4948522d332e706e67/IHR-3.png" alt="I" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/IHR-3.png"></td>
<td>IHR : en long, demi‑hauteur, bouts arrondis</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p><em>Il y a certaines redondances (C et P, par exemple), il faudrait que je fasse le ménage…</em></p>
<h3 id="toc-créer-ses-pièces-sur-mesure">Créer ses pièces sur mesure</h3>
<p>Si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces fichiers STL, il est possible de créer, avec <a href="https://www.openscad.org/">OpenSCAD</a>, vos propres pièces assez simplement. Voici par exemple comment créer une pièce P‑2‑3 (pièce à plat en 2 × 3) :</p>
<ul>
<li>ouvrez le fichier <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/clip_and_block.scad">clip_and_block.scad</a>
</li>
<li>modifiez le paramètre <code>model</code> pour le type de pièce à <strong>P</strong> ;</li>
<li>modifiez le paramètre <code>length1</code> pour la longueur à <strong>2</strong> ;</li>
<li>modifiez le paramètre <code>length2</code> pour la largeur à <strong>3</strong> ;</li>
<li>vous pouvez ensuite faire un rendu avec la touche <code>F6</code> ;</li>
<li>et exportez en STL depuis OpenSCAD.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f6f70656e736361642d706c6174652e706e67/openscad-plate.png" alt="OpenSCAD" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/openscad-plate.png"></p>
<h3 id="toc-le-fichier-list-platestxt-et-le-script-generate-platespy">Le fichier <code>list-plates.txt</code> et le script <code>generate-plates.py</code>
</h3>
<p>Pour automatiser la génération des fichiers STL, j’ai créé le fichier <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/list-plates.txt"><code>list-plates.txt</code></a> qui liste toutes les pièces. Le script <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/generate-plates.py"><code>generate-plates.py</code></a> lit ce fichier et lance les commandes OpenSCAD avec les paramètres qui vont bien.</p>
<h2 id="toc-les-pièces-pour-composants-électroniques">Les pièces pour composants électroniques</h2>
<p>C’est ici la partie intéressante du projet : pouvoir intégrer des composants électroniques dans vos montages.</p>
<h3 id="toc-les-composants-pris-encharge">Les composants pris en charge</h3>
<p>J’ai créé un certain nombre de pièces qui permettent d’inclure des composants. Elles se trouvent dans le répertoire <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/stl/electronic"><code>stl/electronic</code></a>.</p>
<p>Voici par exemple les deux pièces qui permettent d’inclure un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/NodeMCU">NodeMCU</a> (j’utilise beaucoup cette carte) :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f6e6f64656d63752e706e67/nodemcu.png" alt="NodeMCU" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/nodemcu.png"></p>
<p>Il existe bien d’autres variantes de ces pièces, avec plus ou moins de trous, des trous d’un seul côté, etc. Voici la liste des composants pris en charge dans Clip & block, cette liste pourra (assez) facilement être étendue :</p>
<table>
<thead>
<tr>
<th>Nom</th>
<th>Image</th>
<th>Description</th>
</tr>
</thead>
<tbody>
<tr>
<td>18650x2 Batterie holder</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f313836353078322e6a7067/18650x2.jpg" alt="18650" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/18650x2.jpg"></td>
<td>Alimentation 7,4 V</td>
</tr>
<tr>
<td>18650 Batterie shield V3</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f736869656c645f76332e6a7067/shield_v3.jpg" alt="18650" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/shield_v3.jpg"></td>
<td>Alimentation USB + 3,3 V + 5 V + recharge</td>
</tr>
<tr>
<td>BME 280</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f626d653238302e6a7067/bme280.jpg" alt="BME280" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/bme280.jpg"></td>
<td>Température + pression</td>
</tr>
<tr>
<td>Breadboard 25 trous</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f6272656164626f6172642d32352e6a7067/breadboard-25.jpg" alt="breadboard25" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/breadboard-25.jpg"></td>
<td>Connexion</td>
</tr>
<tr>
<td>Bouton 14 × 20</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f627574746f6e31345f32302e6a7067/button14_20.jpg" alt="button" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/button14_20.jpg"></td>
<td>Bouton</td>
</tr>
<tr>
<td>D1 Mini</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f44312d6d696e692e6a7067/D1-mini.jpg" alt="D1-mini" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/D1-mini.jpg"></td>
<td>Carte de développement</td>
</tr>
<tr>
<td>DC Motor with gearbox</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f64632d6765617265642e6a7067/dc-geared.jpg" alt="DC-motor" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/dc-geared.jpg"></td>
<td>Moteur à courant continu démultiplié</td>
</tr>
<tr>
<td>L9110s Driver motor</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f6c39313130732e6a7067/l9110s.jpg" alt="l9110S" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/l9110s.jpg"></td>
<td>Driver moteur à courant continu</td>
</tr>
<tr>
<td>NodeMCU</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f657370383236362e6a7067/esp8266.jpg" alt="nodemcu" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/esp8266.jpg"></td>
<td>Carte de développement</td>
</tr>
<tr>
<td>OLED 128 × 64</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f6f6c65643132387836342e6a7067/oled128x64.jpg" alt="Afficheur OLED" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/oled128x64.jpg"></td>
<td>Afficheur OLED</td>
</tr>
<tr>
<td>SG90 (une seule variante, à améliorer)</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f736739302e6a7067/sg90.jpg" alt="oled" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/sg90.jpg"></td>
<td>Servomoteur</td>
</tr>
<tr>
<td>Simple switch</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f696e746572727570746575722e6a7067/interrupteur.jpg" alt="TM1637" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/interrupteur.jpg"></td>
<td>Interrupteur</td>
</tr>
<tr>
<td>Afficheur TM1637</td>
<td><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f656c656374726f6e6963732f746d313633372e6a7067/tm1637.jpg" alt="TM1637" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/electronics/tm1637.jpg"></td>
<td>Afficheur 4 × 7 segments</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>Il existe plusieurs variantes pour chaque composant, je vous laisse les découvrir.</p>
<h3 id="toc-créer-ses-pièces-pour-ses-composants">Créer ses pièces pour ses composants</h3>
<p>Vous pouvez créer des pièces pour vos composants. Pour cela, vous devez modéliser la pièce sans trous avec votre modeleur préféré. Ensuite, pour pouvoir ajouter des trous Clip & Block autour, il faut veiller à ce que longueur et largeur soient des multiples de 9,6 mm et que la hauteur soit de 4,8 mm.</p>
<p>Vous pouvez ensuite ajouter les trous grâce à OpenSCAD.</p>
<h4 id="toc-créer-le-fichier-stl-de-son-composant">Créer le fichier STL de son composant</h4>
<p>Voici par exemple comment j’ai procédé pour l’afficheur TM1637 :</p>
<ul>
<li>j’ai créé une pièce pour le dessus et une pour le dessous pour prendre l’afficheur « en sandwich » ;</li>
<li>puis, j’ai créé des bords autour du composant pour obtenir un multiple de 9,6 (ici, 48 mm : 5 trous × 28,8 mm et 3 trous × 4,8 mm).</li>
</ul>
<p>Dessous :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f746d313633372d626f74746f6d2e706e67/tm1637-bottom.png" alt="TM1637" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/tm1637-bottom.png"></p>
<p>Dessus :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f746d313633372d746f702e706e67/tm1637-top.png" alt="TM1637" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/tm1637-top.png"></p>
<h4 id="toc-ajouter-les-trous-avec-openscad">Ajouter les trous avec OpenSCAD</h4>
<p>Ensuite, il est possible d’ajouter les trous autour de votre montage grâce à OpenSCAD :</p>
<ul>
<li>ouvrez le fichier <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/clip_and_block.scad"><code>clip_and_block.scad</code></a> ;</li>
<li>déposez votre fichier STL dans le dossier <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/import"><code>import</code></a> ;</li>
<li>modifiez le paramètre <code>model</code> pour le type de pièce à <strong>F</strong> (<em>Filename</em>) — pour des trous de demi‐hauteur, choisissez <strong>FH</strong> ;</li>
<li>dans le tableau <strong>holeArray</strong>, entrez les coordonnées de vos trous (il faut tester pour trouver les bons) ;</li>
<li>dans le tableau <strong>finalRotate</strong>, vous pouvez tourner votre modèle final pour qu’il soit à plat ;</li>
<li>dans le tableau <strong>finalMirror</strong>, vous pouvez faire une rotation de votre modèle.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f746d313633372d6f70656e736361642e706e67/tm1637-openscad.png" alt="TM1637" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/tm1637-openscad.png"></p>
<h4 id="toc-utiliser-le-fichier-list-eleccsv-le-script-generate-elecpy">Utiliser le fichier <code>list-elec.csv</code> le script <code>generate-elec.py</code>
</h4>
<p>J’ai également automatisé la génération des fichiers STL. J’ai créé le fichier <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/list-elec.csv"><code>list-elec.csv</code></a> qui liste toutes les pièces pour composants. Vous pouvez voir dans ce fichier que vous pouvez indiquer toutes les options OpenSCAD.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f6c6973742d656c65632d6373762e706e67/list-elec-csv.png" alt="list-elec" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/list-elec-csv.png"></p>
<p>Le script <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/blob/master/generate-plates.py"><code>generate-plates.py</code></a> lit ce fichier et lance la commande OpenSCAD avec les paramètres. Je vais peut‑être fusionner les fichiers <code>list-plates.txt</code> et <code>list-elec.csv</code> prochainement.</p>
<h2 id="toc-mes-réalisations">Mes réalisations</h2>
<p>Voici ce que j’ai réalisé avec les Clip & blocks — je pourrai, si vous me le demandez, détailler ces projets :</p>
<ul>
<li><p><a href="https://www.thingiverse.com/thing:3413412">Virtual Wall Roomba</a> (mur virtuel pour aspirateur automatique) :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7669727475616c5f77616c6c312e6a7067/virtual_wall1.jpg" alt="Virtual Wall" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/virtual_wall1.jpg"><br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7669727475616c5f77616c6c322e6a7067/virtual_wall2.jpg" alt="Virtual Wall" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/virtual_wall2.jpg"></p></li>
<li><p><a href="https://www.thingiverse.com/thing:3413412">sablier électronique</a> (pour ne pas avoir à rappeler l’heure le matin à mes enfants :)) :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7361626c696572312e6a7067/sablier1.jpg" alt="Sablier" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/sablier1.jpg"><br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7361626c696572322e6a7067/sablier2.jpg" alt="Sablier" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/sablier2.jpg"><br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7361626c696572332e6a7067/sablier3.jpg" alt="Sablier" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/sablier3.jpg"></p></li>
<li><p>micro‑tracteur télécommandé (basé sur le projet <a href="https://www.thingiverse.com/thing:3133996">FF RC-Car</a>) :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7472616374657572312e6a7067/tracteur1.jpg" alt="Sablier" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/tracteur1.jpg"><br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f7465646f75722f636c69702d616e642d626c6f636b2f2d2f7261772f6d61737465722f646f63732f70726f6a656374732f7472616374657572322e6a7067/tracteur2.jpg" alt="Sablier" title="Source : https://gitlab.com/tedour/clip-and-block/-/raw/master/docs/projects/tracteur2.jpg"></p></li>
</ul>
<p>Ces projets fonctionnent plutôt bien, et je m’en sers régulièrement. Voici pour moi les qualités et les défauts de Clip & block :</p>
<ul>
<li>qualités :
<ul>
<li>solidité,</li>
<li>facile de faire des modifications,</li>
<li>pas besoin de réimprimer l’ensemble pour les modifications ;</li>
</ul>
</li>
<li>défauts :
<ul>
<li>manque de pièces « esthétiques » ou de finition, ou même de sécurité (caches, couvercles, etc.),</li>
<li>sécurisation des connecteurs Dupont par des pièces spéciales,</li>
<li>organisation des fils.</li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-la-suite">La suite ?</h2>
<p>J’ai aujourd’hui un peu moins de temps pour m’occuper de ce projet. Cependant, je trouve dommage de le laisser à l’abandon, c’est pourquoi je vous demande de l’aide. Alors, de quoi ai‑je besoin ?</p>
<h3 id="toc-tester">Tester</h3>
<p>La première chose que j’aimerais savoir c’est si ce projet fonctionne chez vous, si cela peut répondre à un besoin (ou le créer ?). Donc, merci de tester en suivant la première partie de cet article !</p>
<h3 id="toc-quelques-idées-dévolutions">Quelques idées d’évolutions</h3>
<ul>
<li>ajouter des composants (selon vos besoins) ;</li>
<li>sécuriser les connecteurs ou créer des passe‑fils ;</li>
<li>créer des pièces <em>décoratives</em> ou de <em>finition</em> pour que les produits finaux soient plus esthétiques et/ou sécuritaire ;</li>
<li>ajouter des éléments de types roue (j’ai déjà travaillé dessus) et engrenage ;</li>
<li>faire des manuels avec <a href="http://www.melkert.net/LDCad">LDCad</a> ;</li>
<li>créer d’autres projets basés sur ce kit.</li>
</ul>
<h3 id="toc-créer-une-communauté">Créer une communauté</h3>
<p>Jusqu’à maintenant, je n’ai que mon <a href="https://gitlab.com/tedour/clip-and-block">GitLab</a>. Mais je viens de créer un <a href="https://mastodon.social/web/accounts/918095">compte Mastodon</a> pour discuter et échanger, si l’on pouvait être deux ou trois, cela dynamiserait les choses. :)</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/clip-block-un-kit-pour-du-montage-electronique.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Cyprien
Benoît Sibaud
Davy Defaud
palm123
Anonyme
Pierre Jarillon
Ysabeau 🧶 🧦
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tag:linuxfr.org,2005:News/39780
2020-04-11T21:20:06+02:00
2020-04-27T13:18:44+02:00
Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Ça fait plus de quinze ans que mon ordi tourne sous GNU/Linux, que je profite des dépêches de <em>LinuxFr.org</em> et puis, là, je me suis dit : bon sang, que de chemin parcouru par le Libre et les libristes. Je venais tout juste de terminer un projet complet, balayant toutes les étapes de conception à l’utilisation, alors ça y est, il fallait raconter, partager…</p>
<p>Premier petit aparté pour signaler que je suis électronicien de métier (matériel et logiciel embarqué), que j’utilise les mêmes logiciels au boulot et que cet article serait le même si je présentais un projet de ma boîte, mais mon patron serait moins partant pour un tel déballage !</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/106049">Dépôt GitLab</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://hackaday.io/project/170753-bandomidi" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/106050">Le projet sur Hackaday</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://joergbleymehl.de/en/bandochords/soundfont/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/106051">Banque de son de bandonéon Bleymehls</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://musescore.org/fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106052">MuseScore</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.kicad-pcb.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/106053">KiCad</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="http://blog.snapeda.com/2019/10/28/an-interview-with-wayne-stambaugh-of-kicad/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/106054">Interview du développeur principal de KiCad</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-lhistoire">L’histoire</a></li>
<li><a href="#toc-la-r%C3%A9alisation">La réalisation</a></li>
<li><a href="#toc-au-taf">Au taf</a></li>
<li><a href="#toc-dautres-projets">D’autres projets</a></li>
<li><a href="#toc-la-suite">La suite</a></li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f484c65426f75636865722f62616e646f6d6964692f2d2f7261772f6d61737465722f646f63756d656e74732f61727469636c652f696d672f30355f636f6e6e65637465645f46757965735f736d616c6c2e6a7067/05_connected_Fuyes_small.jpg" alt="Connected Fuyes" title="Source : https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi/-/raw/master/documents/article/img/05_connected_Fuyes_small.jpg"> <em>La première version fonctionnelle.</em></p>
<h2 id="toc-lhistoire">L’histoire</h2>
<p>Il y a un moment déjà, je me suis mis au bandonéon, qui est l’accordéon du tango. C’est un instrument qui peut être très sonore : pendant quelques années j’ai possédé une cabine acoustique (une sorte de cabine téléphonique pour faire des prises de voix par exemple), et puis j’ai déménagé, je l’ai revendue et je me suis de nouveau senti coincé par la vie en appartement. Il fallait que je trouve une solution pour m’exercer chez moi sans gêner les voisins. Il existe des systèmes <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Musical_Instrument_Digital_Interface" title="Musical Instrument Digital Interface">MIDI</a> qui s’adaptent sur des accordéons mais je n’ai rien trouvé de spécifique au bandonéon. Je me suis donc lancé dans ce projet pour continuer à jouer discrètement l’hiver chez moi (l’été, je m’installe au soleil).</p>
<h2 id="toc-la-réalisation">La réalisation</h2>
<p>Il y a plusieurs façons de détecter le déclenchement d’une note : la plus chic, celle qui ne modifie pas l’instrument, est l’installation d’aimants sur les touches et de capteurs magnétiques en face. Le bandonéon est un instrument très compact et la conception de circuits imprimés <em>ad hoc</em> a été nécessaire. J’ai conçu un ensemble de cartes, main droite, main gauche, intégrant les capteurs à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Hall">effet Hall</a>, de quoi les alimenter et un composant « tampon » qui stocke l’état de chaque capteur, c’est‑à‑dire de chaque touche. À cela, j’ai ajouté une carte Arduino Micro qui lit l’état des boutons et génère les évènements <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Musical_Instrument_Digital_Interface" title="Musical Instrument Digital Interface">MIDI</a> correspondants.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f484c65426f75636865722f62616e646f6d6964692f2d2f7261772f6d61737465722f646f63756d656e74732f61727469636c652f696d672f3131625f736368656d617469635f4b694341445f7a6f6f6d2e706e67/11b_schematic_KiCAD_zoom.png" alt="Schéma électronique sous KiCad" title="Source : https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi/-/raw/master/documents/article/img/11b_schematic_KiCAD_zoom.png"> <em>Schéma électronique sous KiCad</em></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f484c65426f75636865722f62616e646f6d6964692f2d2f7261772f6d61737465722f646f63756d656e74732f61727469636c652f696d672f3131635f5043425f4b694341445f7a6f6f6d2e706e67/11c_PCB_KiCAD_zoom.png" alt="Circuit imprimé sous KiCad" title="Source : https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi/-/raw/master/documents/article/img/11c_PCB_KiCAD_zoom.png"> <em>Circuit imprimé sous KiCad</em></p>
<p>Les schémas sont en blanc (Eeschema) et les circuits imprimés en noir (Pcbnew). Sinon ça ne pourrait pas fonctionner…</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f484c65426f75636865722f62616e646f6d6964692f2d2f7261772f6d61737465722f646f63756d656e74732f61727469636c652f696d672f62616e646f4d4944495f76312d315f6c6566745f68616e642e6a7067/bandoMIDI_v1-1_left_hand.jpg" alt="Vue 3D du circuit imprimé sous KiCad" title="Source : https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi/-/raw/master/documents/article/img/bandoMIDI_v1-1_left_hand.jpg"> <em>Vue 3D du circuit imprimé depuis KiCad.</em></p>
<p>Le bandonéon est l’un des rares instruments stéréophoniques : les sonorités de la main droite sont différentes de celles de la main gauche car ce côté‑ci possède une petite caisse de résonance. Pour cette raison, et aussi pour éviter de passer du câble à l’intérieur soufflet, j’ai donc installé un module Arduino de chaque côté, générant donc deux instruments MIDI.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f484c65426f75636865722f62616e646f6d6964692f2d2f7261772f6d61737465722f646f63756d656e74732f61727469636c652f696d672f30325f5043425f696e7374616c6c65645f736d616c6c2e6a7067/02_PCB_installed_small.jpg" alt="Magnet sensor" title="Source : https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi/-/raw/master/documents/article/img/02_PCB_installed_small.jpg"><br>
<em>Les aimants sont installés à l’aide de Patafix.</em></p>
<p>Côté ordinateur, les modules Arduino sont détectés comme des instruments MIDI, fluidsynth (sans JACK) s’occupe de faire le lien entre ces appareils MIDI et une banque de sons. On a souvent dit (moi aussi…) du mal de la gestion du son sous GNU/Linux. Eh bien, j’ai été stupéfait de voir que la mise en œuvre a été très simple et que mes modules Arduino ont causé du premier coup ! J’ai simplement câblé mes périphériques MIDI sur <a href="https://musescore.org/fr">MuseScore</a>, un éditeur de partitions, avec lequel je fais des transcriptions (repique d’un morceau à l’oreille). Là encore, chapeau : utilisation simple, logiciel stable, résultat nickel, bravo le Libre !<br>
Pour jouer simplement, de manière autonome, je me suis fait un synthétiseur portable dédié. Je fais tourner <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/FluidSynth" title="Définition Wikipédia">FluidSynth</a> sur un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Odroid">Odroid C1+</a> avec une cape Hi‑Fi qui sort en connecteurs RCA direction l’ampli. Et ça fonctionne.</p>
<p>Je ne sais pas qui peut être intéressé par ce projet, qu’importe, j’ai tout mis en ligne sur GitLab.</p>
<h2 id="toc-au-taf">Au taf</h2>
<p>Les différences avec le boulot (petite structure d’environ 25 personnes, dont 8 développeurs) :</p>
<ul>
<li>pour le système d’exploitation, aucune : j’utilise la dernière Ubuntu ;</li>
<li>pour le schéma et le routage, aucune : j’utilise KiCad, pour des circuits qui font jusqu’à quatre couches avec des microcontrôleurs et un peu de HF — que de progrès depuis la première version que j’ai utilisée où la fonction « annuler » n’existait pas (<em>sic</em>) ; c’est complet, efficace, la gestion de schémas et routages sur d’anciennes versions réserve malheureusement quelques surprises ;</li>
<li>pour la mécanique, aucune : j’utilise aussi <a href="https://www.freecadweb.org/">FreeCAD</a>, essentiellement pour de la visualisation, mais aussi pour concevoir de petites pièces de test, généralement de l’impression 3D ;</li>
<li>sur Arduino : le code est un peu sale pour moi qui ai l’habitude du C embarqué, avec des bibliothèques bien rangées, un programmateur/débogueur fiable, etc. ; mais pour ce genre de choses simples, c’est tout à fait suffisant — il m’arrive d’ailleurs d’utiliser des modules Arduino au boulot dans le cadre de tests : rapides à mettre en œuvre, si je veux tester un composant, un capteur, c’est vite câblé et j’ai rapidement des réponses à mes questions ;</li>
<li>pour le logiciel embarqué, j’utilise les outils de ST Micro ou de Silicon Labs, essentiellement TrueStudio, qui est un Eclipse adapté aux microcontrôleurs ST, et je couple ça à une sonde Segger ; c’est lourd, pas libre, mais ça tourne en natif sur mon poste Ubuntu. Même chose pour mon multimètre numérique de chez OTII : il y a un paquet Debian. Ça n’est pas libre, mais le simple fait que ça tourne sous GNU/Linux, c’est vraiment un changement incroyable par rapport à tous les outils (Microchip, WinAVR…) qui pompaient GCC pour ne le faire tourner que sur du proprio.</li>
</ul>
<h2 id="toc-dautres-projets">D’autres projets</h2>
<p>Le projet s’est un peu étalé (comme au boulot, finalement !) et, entretemps, d’autres idées, par ailleurs libres, ont été publiées :</p>
<ul>
<li>un bandonéon complètement MIDI en impression 3D, par des étudiants uruguayens : <a href="https://github.com/jebentancour/Bandonberry" title="Sur GitHub">Bandonberry sur GitHub</a> ;</li>
<li>un concertina anglais, <a href="https://hackaday.com/2019/08/18/midi-controller-in-a-concertina-looks-sea-shanty-ready/" title="Sur Hackaday">sur <em>Hackaday</em></a>.</li>
</ul>
<h2 id="toc-la-suite">La suite</h2>
<p>Aucune. Pour le moment, je joue ! Bien sûr, c’est améliorable, et comme c’est libre, avec un peu de chance, ce sera fait par d’autres.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746c61622e636f6d2f484c65426f75636865722f62616e646f6d6964692f2d2f7261772f6d61737465722f646f63756d656e74732f61727469636c652f696d672f31335f4f64726f69645f66756c6c5f73797374656d2e6a7067/13_Odroid_full_system.jpg" alt="L'instrument et le synthétiseur Odroid" title="Source : https://gitlab.com/HLeBoucher/bandomidi/-/raw/master/documents/article/img/13_Odroid_full_system.jpg"><br>
<em>De l’USB sur une mécanique des années 60.</em></p>
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</p>
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ZeroHeure
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palm123
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tag:linuxfr.org,2005:News/39397
2019-08-29T10:29:02+02:00
2019-08-29T11:36:23+02:00
OpenJardin sortie de la version 1.07
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p><strong>OpenJardin</strong> est un logiciel libre orienté <strong>permaculture</strong> disponible sous <strong>licence GNU GPL v3.0</strong>. Le développement du logiciel a été réalisé en C++ et Qt5.<br>
Il permet une gestion graphique et interactive des parcelles avec des fiches de cultures par parcelle, une planification annuelle et une planification des rotations de cultures.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6f70656e6a617264696e2e65752f696d616765732f686561646572732f6f70656e6a617264696e5f6c6f676f2e706e67/openjardin_logo.png" alt="logo de OpenJardin" title="Source : https://openjardin.eu/images/headers/openjardin_logo.png"><br>
Le logiciel a fortement évolué depuis sa sortie en janvier 2018, les demandes d’amélioration et les idées fournies par la communauté nous ont permis de réaliser la version 1.07 (disponible sous GNU/Linux 64 bits et Windows 32 bits).</p>
<p>Il intègre désormais un <strong>diagramme de Gantt</strong> pour la prévision et le suivi des opérations de culture, un planning par parcelle pour les cultures multiples, et un plan détaillé par parcelle. Le code source a été en grande partie restructuré et sécurisé depuis la version initiale. Le code et les paquets sont accessibles sur le site <em><a href="https://openjardin.eu/">openjardin.eu</a></em>, sur SourceForge et sur Launchpad pour Ubuntu.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6f70656e6a617264696e2e65752f696d616765732f73616d706c65646174612f6f70656e6a617264696e2f6f70656e2d6a617264696e5f312d30372e706e67/open-jardin_1-07.png" alt="Copie d’écran d’OpenJardin" title="Source : https://openjardin.eu/images/sampledata/openjardin/open-jardin_1-07.png"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://openjardin.eu/index.php/fr-FR/telechargements" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104700">Page de téléchargement du site openjardin.eu</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://sourceforge.net/projects/openjardin/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104701">Page openjardin de sourceforge.net</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://linuxfr.org/redirect/102044" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104702">Dépêche initiale du logiciel</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://launchpad.net/~open04/+archive/ubuntu/ppa" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104703">PPA Launchpad.net</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://openjardin.eu/download/notice_openJardin.pdf" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104704">La notice d’utilisation en PDF</a></li></ul><div><h2 id="toc-les-nouvelles-fonctionnalités-depuis-laversion104">Les nouvelles fonctionnalités depuis la version 1.04</h2>
<h3 id="toc-version107">Version 1.07</h3>
<ul>
<li>planning par parcelle avec multi‑cultures ;</li>
<li>mise à jour pour Windows.</li>
</ul>
<h3 id="toc-version-106">Version 1.06</h3>
<ul>
<li>plan de détail des parcelles ;</li>
<li>gestion des tâches avec diagramme de Gantt ;</li>
<li>sauvegarde de fichiers <code>.bak</code> lors des enregistrements ;</li>
<li>mise à jour automatique des fichiers de configuration pour la version 1.06 ;</li>
<li>création nouveau projet vide ;</li>
<li>correction de bogue sur la création d’un nouveau projet (mises à jour planning et rotations non effectuées) ;</li>
<li>affichage sur deux niveaux des cultures par parcelle dans le planning (cultures mixtes) ;</li>
<li>dessin des parcelles sous forme de polygones ;</li>
<li>dessin de polylignes pour représenter un réseau, par exemple ;</li>
<li>zoom du plan principal ;</li>
<li>gestion de la base de données création — exportation et importation ;</li>
<li>ajustement automatique du nombre de lignes du planning selon le nombre de parcelles ;</li>
<li>correctif de la mise à jour des tableaux de semis et récolte ;</li>
<li>affichage minimal de 1100 × 760 pixels pour les écrans de basse résolution.</li>
</ul>
<p>Cette version utilise la même base de données que les versions précédentes.</p>
<p>Nota : Une version 2.0 est en préparation avec des tables de la base de données modifiées, l’importation des données des versions 1.x sera intégrée dans le logiciel.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/openjardin-sortie-de-la-version-1-07.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
open04
ZeroHeure
Davy Defaud
palm123
Julien Jorge
https://linuxfr.org/nodes/117969/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/39168
2019-04-09T17:03:55+02:00
2019-04-10T21:52:23+02:00
SATNOGS : un réseau open source de réception de données satellitaires en orbite basse.
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Ce vendredi 12 avril à 20 h 30, nous, l’<strong>Atelier associatif d’électronique et de radiocommunications de Fontaine ADRI38</strong> (agglomération grenobloise), proposons une présentation sur le réseau SATNOGS.</p>
<p>Cette présentation a pour but de montrer à quel point les données issues de satellites sont accessibles avec du matériel à <strong>faible coût</strong> et des <strong>logiciels libres</strong>.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.adri38.fr/reunion-mensuelle/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103875">Accès à la salle</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.adri38.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103876">Le site de l’association</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://network.satnogs.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103877">Le réseau SATNOGS</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://satnogs.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103878">Site du projet SATNOGS</a></li></ul><div><p>SATNOGS est un réseau collaboratif de réception de données des satellites en orbite basse (LEO). La particularité est que tout est <em>open source</em>, et le projet comprend l’ensemble des éléments nécessaires à la réception des données, y compris le design des antennes et leur motorisation (nécessite une imprimante 3D), mais aussi le décodage et l’agrégation des données reçues, pour être finalement mises à disposition de tous (y compris des équipes qui ont lancé le satellite).</p>
<p>La présentation sera en deux parties : la première, une présentation générale du projet, et la deuxième, des exemples de ce qu’il est possible de faire.</p>
<p>Bien sûr, cette présentation est ouverte à tous et s’adresse à tout le monde, il n’y a pas de prérequis technique.</p>
<p>À la fin de la présentation un temps indéfini est prévu pour que tout le monde puisse discuter (et montrer ses bricolages).</p>
<p>La présentation aura lieu dans le local de l’ADRI38 dans l’école primaire Anatole France, au deuxième étage, 22 rue des Alpes, 38600 Fontaine. (tramway A, arrêt Charles Michels).</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/satnogs-un-reseau-open-source-de-reception-de-donnees-satellitaires-en-orbite-basse.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
jujun
Julien Jorge
palm123
Davy Defaud
https://linuxfr.org/nodes/116921/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/39034
2019-02-02T21:44:31+01:00
2019-02-03T02:54:18+01:00
Extensions Inkscape, brodeuse et palettes
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Au départ de cette série de trois tutoriels, un « instructable » du site du même nom : <a href="https://www.instructables.com/id/Inkscape-to-Embroidery-Machine/"><em>Inkscape to Embroidery Machine</em></a>, dont l’objet porte sur l’utilisation de l’extension Inkstitch de mon logiciel de dessin vectoriel préféré. Cette extension est, à ma connaissance, la seule façon de pouvoir utiliser une brodeuse en travaillant sous GNU/Linux et, de fait, ôte un frein au passage à un système d’exploitation libre.<br>
Je me suis empressée de demander la permission de traduction, qui fut accordée tout aussi promptement. À l’arrivée, on a une simili‐série de trois tutoriels sur :</p>
<ul>
<li>
<a href="https://dutailly.net/ajout-d-une-extension-dans-inkscape">l’installation des extensions dans Inkscape</a> ;</li>
<li>
<a href="https://dutailly.net/d-inkscape-a-une-brodeuse">l’utilisation de l’extension Inkstitch</a> ;</li>
<li>et, pour terminer, sur <a href="https://dutailly.net/les-palettes-de-couleurs-dans-inkscape">les palettes de couleurs</a>.</li>
</ul>
<p>En effet, l’instructable s’est révélé assez succinct à la lecture et, de toute façon, il fallait refaire toutes les captures d’écran.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://dutailly.net/ajout-d-une-extension-dans-inkscape" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103488"> Ajout d’une extension dans Inkscape</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://dutailly.net/d-inkscape-a-une-brodeuse" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103489"> D’Inkscape à une brodeuse</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://dutailly.net/les-palettes-de-couleurs-dans-inkscape" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103490"> Les palettes de couleurs dans Inkscape</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://inkscape.org/fr/apprendre/faq/#comment-installer-de-nouvelles-extensions-palettes-modeles-de-documents-ensembles-de-symboles-dicones-etc" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103491">FAQ d’Inkscape</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://inkscape.org/fr/gallery/=extension/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103492">Les extensions d’Inkscape</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://www.instructables.com/id/Inkscape-to-Embroidery-Machine/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/103493">L’instructable qui a servi de point de départ</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-installation-dune-extension-dans-inkscape">Installation d’une extension dans Inkscape</a></li>
<li><a href="#toc-utilisation-dinkstitch-pour-cr%C3%A9er-des-motifs-pour-machine-brodeuse">Utilisation d’Inkstitch pour créer des motifs pour machine brodeuse</a></li>
<li><a href="#toc-les-palettes-de-couleurs-dans-inkscape">Les palettes de couleurs dans Inkscape</a></li>
<li><a href="#toc-petite-interview">Petite interview</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-installation-dune-extension-dans-inkscape">Installation d’une extension dans Inkscape</h2>
<p>Installer une extension dans Inkscape n’est ni très compliqué, ni très évident. </p>
<p>Pas évident, parce qu’il n’y a rien dans les menus qui indique que l’on peut en installer une à partir du logiciel, comme dans Firefox, LibreOffice ou Thunderbird, par exemple. Et pas évident, parce que la <a href="https://inkscape.org/fr/apprendre/faq/#comment-installer-de-nouvelles-extensions-palettes-modeles-de-documents-ensembles-de-symboles-dicones-etc">FAQ d’Inkscape</a> sur le sujet est pour le moins succincte.</p>
<p>Pas compliqué, parce qu’il suffit presque d’ajouter les fichiers de l’extension dans le dossier de profil d’Inkscape. Sur les ordinateurs normaux, donc sur GNU/Linux, il figure par défaut à ce niveau : <code>home/<nom d’utilisateur>/.config/Inkscape</code>. </p>
<p>Curieusement, la FAQ du logiciel ne donne que l’adresse d’un seul système d’exploitation.</p>
<p>Ce premier tutoriel explique plus en détails comment télécharger l’extension et l’installer, notamment si elle est assez complexe avec des tas de fichiers et des sous‐dossiers, et il délivre des conseils judicieux (enfin, je l’espère), fruit de mes errements.</p>
<h2 id="toc-utilisation-dinkstitch-pour-créer-des-motifs-pour-machine-brodeuse">Utilisation d’Inkstitch pour créer des motifs pour machine brodeuse</h2>
<p>Une fois qu’on a installé l’extension, ouvrir Inkscape. Il faudra aussi installer les palettes de couleurs d’Inkstitch : menu <strong>Extensions → Ink/Stitch → Installer des extensions pour Inkscape</strong>. Et, bien sûr, redémarrer.</p>
<p>Ces palettes sont importantes pour l’extension car ce sont celles des fils à broder des fabricants, un peu comme les étiquettes dans LibreOffice.</p>
<p>L’extension elle‐même propose plusieurs fonctionnalités utiles :<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f64757461696c6c792e6e65742f494d472f706e672f696e6b7374697463682d616a6f75742d636f6d6d616e6465732d766973752e706e67/inkstitch-ajout-commandes-visu.png" alt="Aperçu des commandes dans Inkstitch" title="Source : https://dutailly.net/IMG/png/inkstitch-ajout-commandes-visu.png"></p>
<ul>
<li>ajout de commandes, début, fin du remplissage, coupe du fil, etc. (voir l’image ci‐dessus pour un rendu des commandes) ;</li>
<li>simulation de la broderie (voir la capture d’écran ci‐dessous) ;</li>
<li>exportation dans un format de broderie.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f64757461696c6c792e6e65742f494d472f706e672f6c657474726167652d323031392d73696d756c652d62726f64657269652e706e67/lettrage-2019-simule-broderie.png" alt="Simulation de broderie" title="Source : https://dutailly.net/IMG/png/lettrage-2019-simule-broderie.png"></p>
<p>Le tutoriel ne va pas dans les détails des commandes qui dépendent un peu de la brodeuse (je n’en suis pas équipée), mais donne deux ou ou trois trucs pour la création de motifs. Je me suis rendu compte notamment que pouvoir simuler correctement le dessin ne signifie pas qu’on puisse le transférer en fichier de broderie. Si vous voulez utiliser, à tout hasard, le manchot rose du meilleur site français sur <a href="//linuxfr.org">GNU/Linux</a>, il va falloir sacrément le retravailler pour que cela fonctionne, et maîtriser les diverses fonctions d’Inkscape pour vectoriser une image matricielle, en plus des fonctionnalités de votre machine brodeuse. La version anglaise détaille un peu plus comment relier le motif sur la clef USB avec la machine brodeuse, mais comme ça dépend aussi des machines…</p>
<p>Pour finir, l’article donne quelques conseils d’achat en matière de brodeuse, mais uniquement sur ce qui concerne la partie informatique et plus précisément les formats de fichiers.</p>
<h2 id="toc-les-palettes-de-couleurs-dans-inkscape">Les palettes de couleurs dans Inkscape</h2>
<p>En complément des deux tutoriels précédents, celui‐ci indique comment utiliser l’extension <strong>Palette</strong> pour en générer une (ou plusieurs). Il montre aussi l’intérêt, la facilité d’utilisation et les limites, comme l’impossibilité de donner des noms aux couleurs qui sont donc recensées par leur numéro hexadécimal. L’extension est en anglais, si vous n’êtes pas très à l’aise avec cette langue, il vous permettra donc de comprendre ce qu’il faut faire et les options des palettes générées par l’extension.</p>
<p>Évidemment, ce tutoriel n’aurait pas été complet sans une partie sur l’utilisation des palettes. Rien de compliqué d’ailleurs, on affiche les palettes (menu <strong>Affichage</strong> ou raccourci clavier <code>Maj</code> + <code>Ctrl</code> + <code>W</code>) et ensuite on peut choisir celle que l’on veut dans la liste des palettes. Utiliser des palettes spécifiques permet de gagner beaucoup de temps, et pas uniquement pour faire des motifs de broderie.</p>
<p>Arrivé à ce stade, un tutoriel sur la gestion des couleurs et la création de diverses palettes s’impose, ce que je ferai dans un avenir proche et qui complètera celui que j’avais écrit sur <a href="https://dutailly.net/creer-une-palette-de-couleurs-pour-libreoffice">les couleurs dans LibreOffice</a>. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture !</p>
<hr>
<h2 id="toc-petite-interview">Petite interview</h2>
<p>Nous avons profité de cette dépêche pour interroger <em>Ysabeau</em> sur ses activités. Elle est relativement nouvelle ici et nous a gratifié de plusieurs dépêche originales et vivantes, elle est un peu atypique parmi les contributeurs réguliers. Ça méritait bien une petite présentation.</p>
<p><strong>Tu es formatrice, tu animes plusieurs sites et participe activement à des associations. Qu’est‐ce qui te pousse dans tes contributions : le militantisme, le plaisir, parce que ça rejoint ton travail, les gens ?…</strong></p>
<p>Dans le lot, j’ai deux sites professionnels (<em>numericoach.net</em> et <em>dutailly.net</em>) qu’il faut bien animer et pour lesquels je pense qu’il est nécessaire de montrer ce que je sais faire. Par ailleurs, au fil du temps, le site <em>Tutoriels et logiciels libres</em> (<em>dutailly.net</em>) est devenu aussi, pour moi personnellement, un endroit où je vais chercher facilement manipulations ou autres dont je peux avoir besoin anecdotiquement (typiquement : installation SPIP ou création d’une palette de couleurs LibreOffice). Le troisième, <em>aiguilles-magiques.com</em>, c’était, au départ, pour partager mes modèles de tricot dans le cadre d’un forum, et ensuite, c’est devenu aussi un terrain d’exploration, d’apprentissage et de formation continue sur la construction de sites Internet.</p>
<p>Pour les associations, je ne sais pas ce que veut dire « activement », mais disons que je fais de temps en temps des trucs pour l’April (j’ai fait un lot de modèles de documents pour des fiches pour les bénévoles sur les salons par exemple ou encore la housse pour le fameux clavier à clous), La Mouette (association pour une bureautique libre, surtout une présence à la Fête de l’Huma, en fait) et j’interviens de temps en temps sur le forum de <em>Mageia online</em> où j’ai, à mon petit niveau (wiki), participé à la prochaine version de la distribution.</p>
<p>Après, le Libre, c’est aussi une question d’éthique et une forme d’investissement politique sans être politicien. Et j’aimerais bien pouvoir ne plus faire des formations qu’avec des logiciels libres, c’est tellement plus simple.</p>
<p><strong>C’est donc un engagement militant ?</strong></p>
<p>Plutôt humaniste, éthique et pragmatique en fait. Disons que sur ce point j’aurais tendance à me situer un peu dans la lignée (et toutes proportions gardées) des révolutionnaires de 1790 qui ont donné le système métrique au monde.</p>
<p><strong>On connaît tous des gens qui s’excusent de ne pas contribuer au Libre sous des prétextes divers, fréquemment parce qu’ils manquent de temps ou de connaissance. Pourtant il suffit de s’y mettre peu à peu. Comment t’organises‐tu entre toutes tes activités ?</strong></p>
<p>D’abord, je fais ce que je veux. Je veux dire, je choisis, quitte à proposer quelque chose parce que j’ai envie de le faire. Ensuite, beaucoup tourne autour de la rédaction, c’est tout de même un de mes métiers. Et puis je suis indépendante, pas trop débordée par mes clients, donc je peux plus facilement gérer mon emploi du temps. Et, enfin ça me donne des prétextes pour concevoir, fabriquer ou encore m’exercer à des logiciels. C’est pour ça, d’ailleurs, qu’en préparation de la version 7 de Mageia, j’avais proposé de dessiner un lot d’icônes pour une page wiki et pour faire mumuse avec Inkscape.</p>
<p><strong>Est‐ce qu’une formatrice saurait lister quelques écueils typiques en informatique sur lesquels il faudrait réfléchir ?</strong></p>
<p>L’informatique c’est du langage, de la réflexion et du pragmatisme.</p>
<p>C’est valable pour tout le monde et tous les secteurs, le gros problème, c’est le jargonisme, mais aussi le manque de vocabulaire des fanas d’informatique.</p>
<p>Les gens, et ce n’est pas une question de genre, d’intelligence, de niveau intellectuel ou de connaissance de l’informatique, ne lisent en général pas les indications de l’écran : menus, boîtes de dialogue, etc. Et certaines traductions dans les logiciels sont épouvantables (on va mettre ça sur le compte des traductions…) et pas vraiment claires pour tout le monde. Par exemple, « éditer », en français, cela veut dire « publier » et surtout pas « modifier ». En anglais, publier se dit « <em>to publish</em> ». En règle générale, le logiciel, même le plus pourri du monde qu’on connaît par cœur, est meilleur que celui, même excellent, que l’on vient d’installer.</p>
<p>Après, ça dépend des gens. Je me suis retrouvée une fois devant des personnes (professions intellectuelles) qui m’ont regardé avec des yeux ronds quand je parlais de « ranger ses fichiers ». C’était une notion qui leur était totalement étrangère (une de leur collègue m’a ensuite dit que, pour l’un deux, c’était l’épouse qui venait ranger son bureau dans l’entreprise).</p>
<p>Le plus compliqué c’est peut‐être l’aspect basique justement : ranger, retrouver ses fichiers, les organiser, et ça touche toutes les générations. C’est pourtant plus facile qu’en vrai je trouve. Mais c’est de la faute à ces saletés de dossiers par défaut. Et aussi, ce qui est agaçant le fameux « c’est pas intuitif ». Mais rien n’est intuitif, tout s’apprend, à commencer par la propreté et la marche, mais ça on ne s’en souvient pas.</p>
<p><strong>On est souvent très technique sur <em>LinuxFr.org</em>. Trop, peut‐être, pour le public ? C’est rebutant ?</strong></p>
<p>Non, on prend ce que l’on veut, sinon on ne va pas sur le site. Ce qui est rebutant, c’est le jargonisme, tous ces mots anglais plus ou moins bien employés (faux amis). Surtout dans les commentaires, j’ai parfois l’impression d’avoir affaire à des gars qui se la jouent.</p>
<p>Ce qui est rebutant, aussi, c’est le sexisme avec cette sempiternelle Madame Michu donnée en exemple de bêtise informatique. Et ça, c’est d’une stupidité confondante car c’est fondé sur une idée que tous les utilisateurs lambdas seraient identiques. C’est peut‐être le problème plus général de l’informatique en fait.</p>
<p>C’est un site de référence, pas forcément celui vers lequel je me tournerai d’office pour appeler à l’aide, mais celui qui me permet de suivre l’actualité du Libre. Et il est bien sympa. Comme je le disais à Jehan dans un commentaire sur GIMP : les dépêches et les commentaires sont bien utiles et on apprend beaucoup.</p>
<p>Sinon, je ne sais toujours pas ce que signifie « Il vous reste xx avis ».</p>
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</p>
Ysabeau
ZeroHeure
Davy Defaud
Nÿco
Pierre Jarillon
Benoît Sibaud
https://linuxfr.org/nodes/116334/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/38933
2018-12-01T21:17:36+01:00
2018-12-02T16:48:44+01:00
Un calendrier de l’Avent sur le thème du logiciel libre
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f7275626f6e3131342e706e67/rubon114.png" alt="Sapin" title="Source : https://aiguilles-magiques.com/IMG/rubon114.png"><br>
Cette année pour la première fois le site <em>aiguilles‐magiques</em> a enfin un calendrier de l’Avent, il a pour thème le logiciel libre et pour objet des grilles de tricot. Et comme je trouve assez moyen de se contenter de faire la promotion de ce formidable calendrier, autant en profiter pour expliquer comment faire des grilles de tricot (ou autres « <em>pixel‐art</em> ») avec Calc, signaler d’autres outils et aussi remercier <a href="https://www.73lab.com/">Ayo</a> de m’avoir permis d’utiliser ses pingouins.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://aiguilles-magiques.com/-Calendrier-de-l-Avent-2018-?lang=fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103176">Le calendrier de l’Avent</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://docs.gimp.org/fr/gimp-filter-grid.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103177">Tutoriel de GIMP sur l’ajout d’une grille</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://linuxfr.org/news/g-mic-1-6-8-c-est-deja-noel-pour-les-traiteurs-d-images" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103178">Dépêche sur G'MIC de 2015 </a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.microrevolt.org/knitPro/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/103179">KntiPro</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://aventdudomainepublic.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103180">L'Avent du domaine public</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-24-plus-une-grille-sur-le-th%C3%A8me-du-logiciel-libre">24 plus une grille sur le thème du logiciel libre</a></li>
<li>
<a href="#toc-dessiner-une-grille-avec-calc-et-pourquoi">Dessiner une grille avec Calc et pourquoi</a><ul>
<li><a href="#toc-pourquoi-calc">Pourquoi Calc</a></li>
<li><a href="#toc-dessiner-une-grille">Dessiner une grille</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-dautres-outils-pour-g%C3%A9n%C3%A9rer-de-grilles-de-tricot">D’autres outils pour générer de grilles de tricot</a><ul>
<li><a href="#toc-microrevolt">MicroRevolt</a></li>
<li><a href="#toc-gimp">GIMP</a></li>
<li><a href="#toc-gmic168">G’MIC 1.6.8</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-o%C3%B9-chercher-les-id%C3%A9es-de-motif">Où chercher les idées de motif ?</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-24-plus-une-grille-sur-le-thème-du-logiciel-libre">24 plus une grille sur le thème du logiciel libre</h2>
<p>L’idée des grilles, c’est parce que je venais d’en dessiner et tricoter avec le nouveau logo de mon CMS préféré et d’en faire une autre aussi susceptible d’aller tout à fait bien sur le thème « Logiciel libre ». Au fil du mois de décembre, une grille par jour se dévoilera sur le site <em>aiguilles-magiques</em>, en français, en anglais et en espagnol. Ça se terminera en apothéose le 25 décembre par une grille bonus, plus grande que les autres et que je ne tricoterai pas pour ma part.</p>
<p>Elles sont toutes calibrées, sauf la grille bonus, sur un carré de 40 mailles et 55 rangs, soit environ 15 × 15 cm, si tricoté avec des aiguilles n<sup>o</sup> 3. On pourra donc en faire des couvertures, de berceau ou pour les pique‐niques. Ce qui a plus de classe qu’une couverture avec des petits lapins ou des cœurs roses, je trouve. Mais on peut aussi choisir les motifs pour les tricoter en écharpe, en fait des écussons à coudre sur ses vêtements et être ainsi aussi couvert de « pub » qu’un concurrent du Paris‐Dakar.</p>
<p>J’en ai tricoté quelques‐unes, dont celle de <em>LinuxFr.org</em>, on appréciera mon abnégation compte tenu de mon allergie à la couleur rose, d’autres pas encore.</p>
<p>Et si vous ne trouvez pas dans le lot votre distribution, logiciel, format, etc., préféré ? Vous trouverez en téléchargement dans la rubrique le fichier qui m’a servi à toutes les fabriquer. Elle n’est pas belle la vie ?</p>
<h2 id="toc-dessiner-une-grille-avec-calc-et-pourquoi">Dessiner une grille avec Calc et pourquoi</h2>
<p>Ce qu’il faut savoir c’est qu’une maille de tricot jersey, le point généralement employé pour tricoter un motif en couleurs, celui qui forme des « V » sur l’endroit, n’est pas carrée : il faut plus de rangs que de mailles pour tricoter 10 sur 10 cm. Ça ne se voit pas sur un centimètre, mais sur une surface plus grande, ça se remarque tout de suite. Pour le crochet, le rapport varie en fonction du point.</p>
<h3 id="toc-pourquoi-calc">Pourquoi Calc</h3>
<p>L’un des intérêts, entre autres, de Calc est que le système de mesure est le même pour les colonnes et les lignes, ce qui n’est pas le cas d’Excel, par exemple, qui est basé sur un système abscons où la hauteur des lignes se mesure dans un système et la largeur des colonnes dans un autre, et l’un des deux au moins est, de mon point de vue, absolument incompréhensible. Calibrer des cellules aux bonnes proportions dans ce cas‐là relève de la haute voltige.</p>
<p>L’autre intérêt, évidemment, c’est qu’il s’agit d’un tableur et donc, qui dit tableur, dit grille. Sur mes modèles de fichiers pour grille de tricot, j’ai donc calibré, pas pour toute la feuille, mais pour une portion, une grille dont les traits sont plus épais tous les cinq rangs et les cinq mailles. Il y a aussi les numéros des mailles et des rangs dans tous les sens pour faciliter la lecture. À part ça, il n’y a strictement aucune fonction de calcul.</p>
<p><strong>À noter :</strong> Vous pouvez adapter la hauteur des lignes et la largeur des colonnes, j’ai fait le plus enquiquinant : le quadrillage. Et si vous comptez réaliser un plus grand ouvrage : copiez‐collez une série de lignes ou cinq colonnes.</p>
<h3 id="toc-dessiner-une-grille">Dessiner une grille</h3>
<p>Il s’agit de bêtement colorier les cellules (arrière‐plan) de la couleur que l’on veut. On peut soit faire ça à main levée, soit comme je l’ai fait avec ce calendrier :</p>
<p>On insère ou copie‐colle l’image qui sert de modèle sur le tableau, on la positionne dans la grille et, c’est essentiel, on envoie l’image en arrière‐plan. On commence par dessiner les détails avec les outils de dessin de la barre d’outils du même nom. Si l’on prend l’exemple du pingouin de <em>LinuxFr.org</em>, dont je ne vous dirai pas quand ça paraîtra, pour l’effet de surprise, il faut commencer par dessiner l’œil, la fente du bec et la ligne de séparation des deux pieds.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f494d472f706e672f70696e676f75696e2d6c696e757866722d6772696c6c652d656e636f7572732e706e67/pingouin-linuxfr-grille-encours.png" alt="Le pingouin en cours de dessin" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/IMG/png/pingouin-linuxfr-grille-encours.png"></p>
<p>Ensuite on remplit les cellules de la couleur voulue, c’est un peu fastidieux. Les difficultés viennent, d’une part, du fait qu’on ne peut pas avoir des nuances subtiles, ainsi, pour le pingouin rose de <em>LinuxFr.org</em>, j’ai simplement mis trois couleurs : violet, blanc et rose, sans rendre les effets de relief ou les dégradés. D’autre part, les différentes zones de couleur de l’image ne tombent pas forcément pile poil dans une cellule : elles peuvent la remplir plus ou moins. Là, c’est une question d’œil et d’arbitrage et l’image qui déborde un peu peut gêner. De toute façon, on peut toujours corriger par la suite. Pour les couleurs, préférez la lisibilité au réalisme.</p>
<p>Une fois qu’on a fini de remplir les cellules, on repasse l’image au premier plan, on la déplace pour pouvoir faire des corrections éventuelles sur la grille, puis on la supprime.</p>
<p><strong>Astuce :</strong> Vous vous faciliterez le travail en nommant les images et les lignes (clic droit sur l’élément et <em>Nom</em>). De cette façon, vous les retrouvez dans le navigateur de Calc et vous pourrez aller directement dessus en cliquant sur leur nom.</p>
<h2 id="toc-dautres-outils-pour-générer-de-grilles-de-tricot">D’autres outils pour générer de grilles de tricot</h2>
<h3 id="toc-microrevolt">MicroRevolt</h3>
<p>Il y a plusieurs sites qui proposent de générer des grilles au format PDF. Celui que j’ai utilisé au début est <em>MicroRevolt</em> dont l’outil de génération des grilles, <a href="http://www.microrevolt.org/knitPro/">Knitpro</a>, est sous licence GNU GPL. Il a l’inconvénient de proposer trois tailles de grille et c’est tout. En outre, il faut nécessairement revoir la grille pour diminuer le nombre de couleurs, sauf qu’il s’agit d’un PDF… Quand j’utilisais Knitpro, je bidouillais ensuite le PDF dans GIMP.</p>
<p>Autre inconvénient : les traits ont tous la même couleur et la même épaisseur. Et enfin, c’est un site en ligne pas mis à jour depuis plus d’un an.</p>
<h3 id="toc-gimp">GIMP</h3>
<p>Sinon, il y a la possibilité d’<a href="https://docs.gimp.org/fr/gimp-filter-grid.html">ajouter une grille sur une image dans GIMP</a> en utilisant un filtre. Si vous savez dessiner et que vous utilisez GIMP pour ça, c’est peut‐être une bonne solution, car la grille est simplement sur l’image. Ça l’est moins, car ça ne fait rien d’autre, si vous plaquez ladite grille sur une illustration existante non prévue pour faire des grilles de tricot.</p>
<p>On accède à ce filtre par : <em>Filtres</em> → <em>Rendu</em> → <em>Motif</em> → <em>Grille</em>…</p>
<p>Il faudra, surtout si la grille est grande, numéroter « à la main » les lignes et colonnes.</p>
<h3 id="toc-gmic168">G’MIC 1.6.8</h3>
<p>D’après cette <a href="//linuxfr.org/news/g-mic-1-6-8-c-est-deja-noel-pour-les-traiteurs-d-images">dépêche de 2015</a> G’MIC 1.6.8 pouvait aussi générer des grilles de tricot. Je reconnais que je ne sais pas si les dernières versions le font. Mais le résultat, de mon point de vue, nécessite ensuite d’être retravaillé pour que ça soit réellement utilisable.</p>
<p>On peut aussi télécharger, voire acheter, des fichiers PDF…</p>
<h2 id="toc-où-chercher-les-idées-de-motif">Où chercher les idées de motif ?</h2>
<p>Cela dépend déjà du type de tricot et pour qui. Les sites de coloriage pour enfant sont une bonne source par exemple.</p>
<p>Mais l’une des meilleures ressources que je connaisse c’est <a href="https://openclipart.org/"><em>open-clipart</em></a>. En plus, là, on sait très bien comment on peut utiliser les images.</p>
<p>Pour les logos dans le domaine du Libre, c’est compliqué. On a parfois du mal à les trouver sur les sites des logiciels. Passer soit par Wikipédia, soit par un moteur de recherche est encore souvent la meilleure solution.</p>
<hr>
<p><strong>P.‐S. :</strong> J’adorerais voir vos productions.</p>
<p><strong>P.‐P.‐S. :</strong> Sinon, et pour rappel, il y a aussi le <a href="http://aventdudomainepublic.org/">calendrier de l’Avent du domaine public</a> qui révèle, chaque jour de décembre, le nom d’un auteur dont les œuvres entreront dans le domaine public le 1<sup>er</sup> janvier 2019.</p>
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</p>
Ysabeau
Davy Defaud
ZeroHeure
Benoît Sibaud
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tag:linuxfr.org,2005:News/38862
2018-10-26T21:21:50+02:00
2022-03-06T20:57:32+01:00
Financement participatif de Low‐tech Lab
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Au travers d’Ulule, j’ai vu le projet du <a href="http://lowtechlab.org/">Low‐tech Lab</a>.</p>
<p>Low‐tech Lab veut faire connaître et diffuser les <em>low‐tech</em> pour permettre au plus grand nombre d’en bénéficier.</p>
<p>Les <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/low-tech" title="Définition Wikipédia">low-tech</a></em> désignent ici un ensemble d’inventions et techniques visant à améliorer le confort de vie et l’impact écologique à partir de matériaux simples et accessibles. Un exemple assez connu est le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%AAle_de_masse_rocket">poêle de masse rocket</a> qui se fait à partir de matériaux très simples et recyclés et économise beaucoup de bois comparé à un foyer ouvert classique.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f302f30632f526f636b65745f73746f76652e706e672f31373070782d526f636b65745f73746f76652e706e67/170px-Rocket_stove.png" alt="Schéma conceptuel d’un poêle de masse rocket portable" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0c/Rocket_stove.png/170px-Rocket_stove.png"></p>
<p>Low‐tech Lab cherche à tester et documenter les inventions pour les rendre accessibles. Pour une invention, on a ainsi une fiche avec photos, vidéos, plans, étapes de montages, etc. Le tout sous une licence <a href="https://creativecommons.org"><em>Creative Commons</em></a>.</p>
<p>Le but du <a href="https://fr.ulule.com/low-tech-lab/">financement participatif</a> est de financer les travaux qui permettent d’enrichir la base avec notamment une expédition qui visite les inventeurs sur tous les continents.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fr.ulule.com/low-tech-lab/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102924">La campagne de financement</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://lowtechlab.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102925">Le site du projet</a></li></ul><div><p>Ainsi, en visitant les inventeurs chez eux, l’équipe du projet veut pouvoir mieux comprendre leurs inventions, les documenter et les convaincre de les laisser en licence ouverte. Selon les initiateurs de la campagne, mettre un tutoriel en ligne rend caduc un éventuel futur brevet (<em><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Prior_art">prior art</a></em>).</p>
<p>Le site actuel du projet est un wiki (<em><a href="http://wikifab.org">wikifab</a></em>) en plusieurs langues. La licence peut être différente pour chaque article. On la trouve en dessous de la table des matières dans le chapeau de l’article.</p>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/financement-participatif-de-low-tech-lab-O0eXnznHqJs6.png" alt="Où l’on voit la licence"></p>
<p>Un parcours rapide d’une cinquantaine de pages me donne environ 50 % de CC-BY-SA, 30 % de CC-BY et 20 % sans licence. Les vidéos de la <a href="https://www.youtube.com/channel/UCu6mFdACj_quODcUujiT62Q">chaine YouTube</a> n’ont pas toujours de licences (où je n’ai pas su trouver), mais certaines sont indiquées sous licence CC-BY-NC-ND-SA (je ne comprends pas trop ND et SA dans la même licence, mais bon).</p>
<p>Pour ce qui est des contenus, j’en ai vu pas mal et ils concernent pas mal de secteurs différents : alimentation, agriculture, hygiène, construction, énergie. On trouve des classiques : <a href="http://lowtechlab.org/wiki/Frigo_du_d%C3%A9sert_version_l%C3%A9g%C3%A8re">frigo du désert</a>, <a href="http://lowtechlab.org/wiki/Bassin_de_culture_de_spiruline">culture de la spiruline</a>, <a href="http://lowtechlab.org/wiki/Toilettes_s%C3%A8ches_familiales">toilette sèches</a>, <a href="http://lowtechlab.org/wiki/Lombricomposteur_simple">lombricompostage</a> et des choses plus surprenantes comme <a href="http://lowtechlab.org/wiki/D%C3%A9coupeuse_de_bouteille_plastique">faire du fil à partir de bouteilles</a>, <a href="http://lowtechlab.org/wiki/Mur_en_paille_solide_et_facile">des murs en paille</a>, <a href="http://lowtechlab.org/wiki/Pompe_%C3%A0_vide">une mini‐pompe à vide</a>. Il me semble qu’en français il y a plus de 90 inventions documentées.</p>
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</p>
Alex G.
palm123
Benoît Sibaud
Davy Defaud
Nils Ratusznik
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tag:linuxfr.org,2005:News/38814
2018-09-24T17:58:33+02:00
2018-09-24T18:45:13+02:00
Faire ses modèles de pulls au tricot avec LibreOffice
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Une suite bureautique, ça peut faire rêver et ça ne sert pas qu’à faire des trucs ennuyeux. Ça peut même rendre créatif : la preuve !</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f6c6f63616c2f63616368652d7669676e65747465732f4c34303078483136322f6c6170726f6772657373696f6e2d62383036662e706e673f31353335393735303839/laprogression-b806f.png?1535975089" alt="De la poupée au pull" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/local/cache-vignettes/L400xH162/laprogression-b806f.png?1535975089"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.aiguilles-magiques.com/Calculs-pour-un-pull-adulte?lang=fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102740">Calculs pour un pull adulte</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.aiguilles-magiques.com/Modele-de-grille-pour-jacquard-ou?lang=fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102741">Modèle de grille pour jacquard ou intarsia</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://dutailly.net/conception-d-un-calculateur-de-tricot" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102742">Conception d’un calculateur de tricot</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.aiguilles-magiques.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102743">Les Aiguilles magiques, site de l’auteur</a></li></ul><div><h2 id="toc-le-constat-de-départ">Le constat de départ</h2>
<p>Il se trouve donc que je suis tricoteuse mais pas développeuse et que, depuis des années, je cherchais à mettre au point un truc (modèle, application, que sais-je) pour me permettre de faire moi‐même mes modèles de pull au tricot. Il a existé en français (hors applications professionnelles) deux petits logiciels, tous deux développés uniquement pour Windows (dont l’un très mal d’ailleurs) et qui délivraient leurs résultats soit en JPEG, soit dans un format propriétaire, le type de format qu’on ne peut ouvrir qu’avec le logiciel. Sinon, il y a aussi des sites, mais bon.</p>
<p>L’ambition, c’était de faire quelque chose d’interopérable avec mes moyens limités et qui puisse servir pour la rédaction des modèles, dans une optique qui peut être personnelle, de partage ou de commercialisation. Le résultat a été un modèle de feuille de calcul fait avec Calc, le tableur de LibreOffice, en version 6 et 6.1 et qui peut se travailler avec les versions 5.</p>
<h2 id="toc-les-capacités-du-modèle">Les capacités du modèle</h2>
<p>Ce modèle de feuille de calcul, à partir de quelques données de base, échantillon, choix de la taille dans une liste déroulante, calcule tout ce qui est nécessaire à la confection d’un pull pour adulte à emmanchures droites et col rond. Il délivre les différentes mesures, ainsi que le nombre de mailles à monter, à diminuer ou augmenter et de rangs à tricoter. Il donne les dimensions en système métrique et les convertit en système US ou Impérial, et il calcule le nombre de pelotes nécessaires et le métrage.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e61696775696c6c65732d6d616769717565732e636f6d2f6c6f63616c2f63616368652d7669676e65747465732f4c34303078483236362f6d6f64656c652d63616c63756c2d70756c6c2d32363561662e706e673f31353335393737303636687474703a2f2f/modele-calcul-pull-265af.png?1535977066http:" alt="Modèle de pull en feuille de calcul" title="Source : https://www.aiguilles-magiques.com/local/cache-vignettes/L400xH266/modele-calcul-pull-265af.png?1535977066http://"></p>
<p><strong>Cerise sur le gâteau</strong> : les différentes données sont reportées sur des schémas cotés. Le fichier est pour l’instant en français et en anglais, et la version espagnole est en cours de traduction.</p>
<h2 id="toc-ce-que-lon-peut-faire-aussi">Ce que l’on peut faire aussi</h2>
<p>On peut aussi décider de travailler à partir de ses propres mensurations, et comme les feuilles sont protégées sans mot de passe, on peut carrément décider de se faire un modèle avec les mensurations des personnes pour lesquelles on tricote. Et évidemment, ne pas s’en tenir aux pulls à cols ronds, mais faire aussi des cols roulés ou des cardigans, voire des pulls à col bateau.</p>
<p>Couplé avec le tout premier modèle de feuille de calcul pour le tricot que j’ai fait : un classeur dont les cellules sont dans les exactes proportions d’une maille de tricot, on peut ainsi facilement concevoir des pullovers (et donc des modèles de pull) personnalisés.</p>
<p>Il est, évidemment, possible de copier‐coller les données dans un document en traitement de texte pour rédiger le modèle et en faire ce que l’on veut avec le gros intérêt que l’on peut avoir les données dans des tailles différentes, ainsi que la quantité de laine pour chaque taille. </p>
<h2 id="toc-les-limites">Les limites</h2>
<p>Ce modèle de feuille de calcul ne peut calculer que des emmanchures droites, qui sont d’ailleurs, mes préférées, et n’existe qu’en version adulte. Maintenant qu’une version existe, il est possible qu’il soit suivi d’une version pour pull pour enfants.</p>
<p>L’autre limite, plus ennuyeuse est que ça ne passe pas dans OpenOffice ni Calligra Sheet, mais pas de problème avec Gnumeric, en revanche.</p>
<h2 id="toc-cest-sous-quel-régime">C’est sous quel régime ?</h2>
<p>Le fichier modèle lui‐même est sous licence By-NC-SA. Ce qu’on en fait est laissé à l’appréciation des utilisateurs et des utilisatrices qui peuvent, par exemple, vendre des modèles de tricots basés dessus, s’ils le veulent.</p>
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</p>
Ysabeau
ZeroHeure
Davy Defaud
palm123
https://linuxfr.org/nodes/115355/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/38738
2018-08-05T21:09:56+02:00
2018-08-23T11:37:27+02:00
Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA publie les plans du rover Curiosity sur GitHub
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jet_Propulsion_Laboratory">Jet Propulsion Laboratory</a> de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Aeronautics_and_Space_Administration">NASA</a> (avec <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/California_Institute_of_Technology">CalTech</a>), qui a construit <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Astromobile">l’astromobile / le <em>rover</em></a> Curiosity pour explorer la planète Mars, a publié sur GitHub les plans d’une version réduite et abordable de ce véhicule sous licence Apache v2.</p>
<p>Vous pouvez donc l’étudier, le construire ou l’améliorer !</p>
<p>Le cerveau utilisé est un RaspBerry Pi. Vous pouvez le contrôler via une application Android.</p>
<p><strong>N. D. M. :</strong> Ce <em>rover</em> est une version réduite (36 cm, 11 kg, 17 cm/s) de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_Science_Laboratory#Le_rover_Curiosity">Curiosity</a> (2,7 m, 899 kg et 4 cm/s sur Mars). Il est conçu pour pouvoir être réalisé avec des composants du commerce. La publication a été réalisée pour « inspirer la future génération des scientifiques, ingénieurs et roboticiens pour nous aider à explorer et découvrir notre système solaire (et au‐delà !) ». <s>L’utilisation de la <a href="https://github.com/nasa-jpl/open-source-rover/blob/master/LICENSE.txt">licence Apache v2</a> semble contredite par les <a href="https://github.com/nasa-jpl/open-source-rover/blob/master/DISCLAIMER.txt">critères supplémentaires suivants</a> : être âgé de plus de 18 ans, décharge de responsabilité et pas d’utilisation commerciale</s> (situation clarifiée depuis par le <a href="https://github.com/nasa-jpl/open-source-rover/issues/2#issuecomment-411799520">responsable côté NASA</a>). Le JPL explique par ailleurs avoir produit précédemment une version réduite de Curiosity à des fins éducatives (un mini‐rover baptisé <em>ROV-E</em>), pour les classes, musées et événements scolaires. Et face au succès, ils ont décidé de produire un modèle inspirant et réalisable pour moins de 2 500 US$ (environ 2 160 €).</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://github.com/nasa-jpl/open-source-rover" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/102512">Lien du JPL vers le projet sur GitHub</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7204" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/102513">Annonce du JPL</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://scienceandtechnology.jpl.nasa.gov/build-your-own-rover" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/102514">JPL: Build Your Own Rover</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f696d61676563616368652e6a706c2e6e6173612e676f762f696d616765732f363430783335302f726f76657232303138303733312d31362d363430783335302e6a7067/rover20180731-16-640x350.jpg" alt="Le rover dit « open source » NASA/JPL-Caltech une fois réalisé" title="crédit NASA/JPL-Caltech | Source : https://imagecache.jpl.nasa.gov/images/640x350/rover20180731-16-640x350.jpg"> <em>Crédit NASA/JPL-Caltech</em></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f736369656e6365616e64746563686e6f6c6f67792e6a706c2e6e6173612e676f762f73697465732f64656661756c742f66696c65732f696d616765732f6f73722e6a7067/osr.jpg" alt="Le rover dit « open source » NASA/JPL-Caltech en phase de conception" title="crédit NASA/JPL-Caltech | Source : https://scienceandtechnology.jpl.nasa.gov/sites/default/files/images/osr.jpg"> <em>Crédit NASA/JPL-Caltech</em></p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/le-jet-propulsion-laboratory-de-la-nasa-publie-les-plans-du-rover-curiosity-sur-github.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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FrancoisA30
Benoît Sibaud
Xavier Teyssier
Davy Defaud
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2017-10-24T16:05:28+02:00
2017-10-25T10:46:21+02:00
Développement très rapide d’applications libres : Extended Man/XML Frames
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Peu sont ceux qui travaillent sur le gain de temps en création logicielle. Pourtant, le Libre, ainsi que comme le développement rapide, permettent d’économiser le temps de travail, base de notre économie.</p>
<p>Le langage de modélisation unifié <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/UML_(informatique)">UML</a> avait été créé pour le développement rapide d’applications. Les composants y sont modélisés sous forme de vues, de diagrammes et de modèles d’éléments. Mais UML n’est pas le seul outil dans ce domaine, UML vise plutôt l’analyse et la conception d’un système d’information, tandis que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Business_process_model_and_notation">BPMN</a> (<em>Business Process Model and Notation</em>) vise la conception des processus métier qui font intervenir et interagir des systèmes (c’est une norme ISO depuis 2013).</p>
<p>Matthieu Giroux est le concepteur d’un <em>framework</em> BPMN nommé <em>Extended Man/XML Frames</em> et est à la recherche de contributeurs. <em>Extended Man/XML Frames</em> est un cadriciel de <em>Développement Très Rapide d’Application</em> (DTRA), c’est un projet libre couvert par la licence GPL et disponible sous Windows et GNU/Linux (et possiblement macOS).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://bitbucket.org/matthieugiroux/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100501">Dépôt de sources sur Bitbucket</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://dtra.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100502">Présentation du DTRA par Matthieu Giroux</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.liberlog.fr/spip.php?page=sommaire2&id_rubrique=8" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100503">Sources Liberlog</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.devenircreatif.com/Du-geek-au-genie?lang=fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100535">Essai : Du geek au génie</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#introduction">Introduction</a></li>
<li><a href="#quand-delphi-r%C3%A9gnait-sur-le-rad">Quand Delphi régnait sur le RAD</a></li>
<li><a href="#le-framework-extended">Le framework Extended</a></li>
<li><a href="#une-histoire-de-licences">Une histoire de licences</a></li>
<li><a href="#publication-conf%C3%A9rence">Publication, conférence</a></li>
<li><a href="#lazarus-vers-de-nouveaux-horizons">Lazarus : vers de nouveaux horizons</a></li>
<li><a href="#des-routes-et-des-ponts">Des routes et des ponts</a></li>
<li><a href="#en-qu%C3%AAte-de-contributeurs">En quête de contributeurs</a></li>
</ul><p><em>N. D. L. R. : Matthieu Giroux nous a proposé un <a href="//linuxfr.org/users/matthieu/journaux/le-developpement-tres-rapide-d-applications-libre">journal</a> puis une dépêche qui nous ont paru intéressants. Le journal (et la dépêche initialement soumise) se révélant difficile d’accès pour des personnes ne travaillant pas dans le domaine, plusieurs contributeurs se sont proposés pour retranscrire son témoignage. Cette dépêche reprend donc les éléments donnés par Matthieu dans son journal et dans sa dépêche initiale, en tentant de la rendre accessible à tous et a été complétée sur la base d’une interview de l’auteur par _papap</em>. N’hésitez pas, vous aussi, à participer à <a href="//linuxfr.org/redaction">l’espace de rédaction collaboratif de <em>LinuxFr.org</em></a> ! ;-)_</p>
<h2 id="introduction">Introduction</h2>
<p>Pour essayer de rassurer les développeurs qui pourraient craindre de perdre leur travail à cause du développement rapide ou très rapide d’application, Matthieu Giroux est convaincu que lorsque l’on pourra créer rapidement des applications, les programmeurs pourront devenir chercheurs, pensée qu’il a développée dans son essai <em>Du geek au génie</em>. Contrairement à programmeur, chercheur sera un métier qu’un robot ne pourra enlever à l’homme.</p>
<h2 id="quand-delphi-régnait-sur-le-rad">Quand Delphi régnait sur le RAD</h2>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphi_%28langage%29">Delphi</a> a été développé en 1995 par Borland comme un outil de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_rapide_d%27applications">développement rapide d’application</a> (RAD) pour Windows.</p>
<p>Extrait de Wikipédia :</p>
<blockquote>
<p>À la fin des années 1990, Microsoft débauche une grande partie de l’équipe initiale ayant conçu Delphi, dont Anders Hejlsberg (le créateur de Turbo Pascal). Anders Hejlsberg travaillera d’abord sur la bibliothèque de classes du langage Visual J++, puis sur le projet .NET et sera l’inventeur du C#. Le départ de nombreux membres coïncide avec une baisse générale de la qualité du produit, ainsi qu’un manque d’investissement marketing de la part de <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Borland">Borland</a>, menant à un déclin progressif de Delphi.</p>
</blockquote>
<p>Une première tentative de créer un clone libre de Delphi appelée <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Megido_(Free_Pascal)">Megido</a> a eu lieu en 1998 mais tourna court, et Lazarus Free Pascal fût créé en février 1999 pour sauver ce qui restait de Delphi. Ce fut un rebond salutaire puisque Lazarus a été élu <a href="https://www.developpez.com/actu/155261/Lazarus-choisi-comme-projet-du-mois-d-aout-2017-par-la-communaute-de-SourceForge/">projet du mois sur <em>Sourceforge.net</em> en août 2017</a>, ce qui témoigne à la fois de la durabilité du projet et de son succès.</p>
<p>Avec son cadriciel de développement très rapide d’application <em>Extended Man/XML Frames</em>, Matthieu Giroux se place en pionnier de l’automatisation de création logicielle. La démarche de réalisation de logiciel <em>MDA</em> (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Model_driven_architecture" title="Model driven architecture">Architecture dirigée par les modèles</a>) existait déjà, mais Matthieu considérait que créer des logiciels en copié‐collé n’avait pas de sens, c’est pourquoi son cadriciel fut créé bien avant que ne se démocratise la pratique d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ing%C3%A9nierie%20dirig%C3%A9e%20par%20les%20mod%C3%A8les" title="Définition Wikipédia">Ingénierie dirigée par les modèles</a>.</p>
<p>Matthieu Giroux nous rapporte qu’entre 2003 et 2006 tandis qu’il travaillait chez <em>Microcelt</em>, son cadriciel développé au départ en Delphi, permettait de gagner trois fois plus de temps que ceux des autres entreprises. Cela avait alerté Cap Gemini qui côtoyait Microcelt sur un projet de PGI (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Progiciel%20de%20gestion%20int%C3%A9gr%C3%A9" title="Définition Wikipédia">Progiciel de gestion intégré</a>) pour l’entreprise Le Duff.</p>
<h2 id="le-framework-extended">Le framework Extended</h2>
<p>En 2008, Matthieu Giroux publie son projet <em>Extended</em> sur un site peu connu. Il s’intéresse alors à ce qui se fait sur le marché et découvre le projet <em>Léonardi GPL</em>, un cadriciel de la société Lyria (<a href="https://plus.wikimonde.com/wiki/Leonardi">rachetée en 2008 par W4</a>). Matthieu porte donc son cadriciel sur Léonardi et crée <em>XML Frames</em> et <em>Man Frames</em>. Pour ne pas se perdre dans tous ces noms, il convient de noter que Léonardi <a href="https://www.developpez.com/actu/65573/Leonardi-devient-W4-Express-le-framework-logiciel-open-source-s-enrichit-d-un-store-entretien-avec-son-responsable-produit-chez-W4/">devient W4 Express en décembre 2013</a> et la société qui le développe, W4, est reprise par Itesoft <a href="https://investir.lesechos.fr/pea-pme/flashs-analystes/vers-une-acquisition-de-100-de-w4-1058939.php">en 2015 pour 2 à 4 millions d’euros.</a></p>
<p>W4 Express était libre à l’époque (et est à l’origine de nombreux clones), mais a été privatisé par la suite (probablement avec la version 9 en 2011). Le cadriciel de gestion de Matthieu devient alors <em>Extended Man/XML Frames</em>. XML Frames permet de créer un logiciel à partir des fichiers passifs (fichiers de description de ce que l’on veut) de W4 Express, tandis que Man Frames permet de créer un logiciel très rapidement sans nécessiter ces fichiers. L’ambition d’alors de Matthieu est de créer une partie Web et d’automatiser XML Frames.</p>
<p>L’interface <em>Ext Pascal</em> (qui connecte Pascal à JavaScript) permet de créer une application Web avec des <em>Composants</em> et une adaptation rapide du projet de Matthieu était donc possible. Cependant la partie Web ne fut jamais finalisée, car le projet fut abandonné en 2015 quand le dernier informaticien (bénévole) du projet <em>Ext Pascal</em> a été débauché par la concurrence, c’est‐à‐dire une entreprise travaillant sur <em><a href="http://unigui.com/">Uni GUI</a></em> (et qui payait).</p>
<h2 id="une-histoire-de-licences">Une histoire de licences</h2>
<p>Début 2010, Matthieu obtient de Microcelt l’autorisation officielle de publier son travail sous forme libre à condition de redonner les sources à Microcelt. Il publie cette fois son code sur <em>Google Code</em>, sous licence GPL, pour que cela soit diffusé rapidement et pour imposer le repartage des sources. Mais cela freine les utilisations commerciales, d’où la décision de passer le code sous licence LGPL, qui permet la réutilisation sans partage des sources. Les téléchargements augmentent alors.</p>
<p>Pour essayer de valoriser son travail, Matthieu tente en 2014 la <a href="https://www.sencha.com/legal/">LGPL Sencha</a>, qui oblige de payer pour avoir la licence permissive LGPL au lieu de la GPL. Mais personne ne paye. Matthieu revient alors à la GPL en septembre 2015. Alors qu’il recensait 200 téléchargements par mois, ce changement de licence provoque leur effondrement.</p>
<h2 id="publication-conférence">Publication, conférence</h2>
<p>Constatant le manque de livre sur Lazarus, Matthieu en écrivit un, publié en 2009 et 2010 sous licences libres, livre dans lequel il traite de Lazarus et de son cadriciel <em>Extended Man/XML Frames</em>.</p>
<p>C’est aussi à cette époque, en mars 2010, qu’advient le <em>Breizh Entropy Congress</em> <a href="//linuxfr.org/news/breizh-entropy-congress-publication-du-programme">que nous avions annoncé dans nos colonnes</a>. Matthieu Giroux y avait présenté le Développement Très Rapide d’Applications Libre lors d’une conférence intitulée <em>Lazarus et développement très rapide en gestion</em>, dont Matthieu n’a malheureusement pas pu se procurer l’enregistrement.</p>
<h2 id="lazarus-vers-de-nouveaux-horizons">Lazarus : vers de nouveaux horizons</h2>
<p>En sortant de Microcelt, Matthieu avait découvert que CEGID développait également un cadriciel Delphi, qui semblait moins bien réalisé que <em>W4 Express</em>, selon Matthieu, mais qui était aussi plus ancien. CEGID passera de Delphi à Visual Studio <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Microsoft_.NET">.Net</a> se limitant de fait aux plates‐formes Windows, alors que Delphi permettait plus de portabilité et leur aurait permis d’être sur toutes les plates‐formes, excepté GNU/Linux (<a href="//linuxfr.org/users/scoubidou--2/journaux/cegid-rachete">le rachat de CEGID par des fonds américains</a> pourrait expliquer ces choix). De son côté, Matthieu porte son cadriciel sur Lazarus, le rendant également disponible sur GNU/Linux.</p>
<p>Matthieu prend conscience que, dans le contexte de Gestion des processus métiers (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Business_Process_Management">BPM</a>), son cadriciel implémente la version BPMN+ de ce qui s’appelle le BPMN (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Business_process_model_and_notation">modèle de procédé d’affaire et notation</a>). Le BPMN est une spécification de modélisation qui vise l’analyse et la conception des processus métier.</p>
<h2 id="des-routes-et-des-ponts">Des routes et des ponts</h2>
<p>On trouve dans cette histoire des similitudes avec ce que décrit Nadia Eghbal dans son livre <a href="http://books.openedition.org/oep/1797"><em>Roads and Bridges</em>, traduit par Framasoft en 2016 sous le titre <em>Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ?</em></a>. En effet, des entreprises font de gros chiffres d’affaires et leurs logiciels se basent sur des briques de logiciels libres qui sont suivis par peu de personnes (Lazarus), voire plus personne du tout, comme <em>Ext Pascal</em>.</p>
<p>Un autre point est ennuyeux, c’est que de nombreuses entreprises du secteur téléchargent, utilisent et développent à partir du développement que Matthieu a publié sous licence libre sans toutefois ni créditer Matthieu, ni publier ou partager leur propre développement sous licence libre, comme la GPL l’exige.</p>
<h2 id="en-quête-de-contributeurs">En quête de contributeurs</h2>
<p>Matthieu est donc à la recherche de contributeurs pour son cadriciel. <em>Extended</em> est un des plus anciens cadriciels de ce type en Pascal, et ce serait désormaisn selon Matthieu, le seul cadriciel BPMN 2 partagé dans ce langage.</p>
<p><em>Extended Man/XML Frames</em> permet de créer des applications à partir de <em>W4 Express</em>, sur Windows, GNU/Linux, voire macOS 32 bits. La partie <em>XML Frames</em> est toujours en développement et Matthieu peut être contacté via son <a href="https://bitbucket.org/matthieugiroux/">compte Bitbucket</a>.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/developpement-tres-rapide-d-applications-libres-extended-man-xml-frames.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
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2017-08-29T00:42:45+02:00
2017-08-29T00:59:59+02:00
Open Source Seeds : les graines de tomates libres
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…) qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles, donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.</p>
<p>Une nouvelle initiative allemande, Open Source Seeds, veut contrer ce modèle avec des graines distribuées sous la <em>Licence Semence Libre</em> :</p>
<blockquote>
<p>La semence peut être reproduite sans limitation, vendue, donnée ou même utilisée dans le processus de sélection de nouvelles variétés. La licence donne aux nouveaux utilisateurs les mêmes droits que leurs précédents détenteurs.</p>
</blockquote></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.opensourceseeds.org/fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100515">Open Source Seeds</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.arte.tv/fr/videos/076697-000-A/des-tomates-libres-de-droits-pour-tous" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100517">Vidéo du journal Arte sur Open Source Seeds (3 min)</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.opensourceseeds.org/sites/default/files/downloads/Article_OSS_fr.pdf" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100518">Article opensourceseeds.com sur la licence semence libre</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://culinaris-saatgut.de/de/shop/tomaten/sunviva/" hreflang="de" href="https://linuxfr.org/redirect/100519">Commande en ligne de graines via culnaris-saatgut.fr</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://scinfolex.com/2017/07/22/vers-la-possibilite-dun-copyleft-pour-liberer-les-semences/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100527">Analyse S.I.Lex, blog de Calimaq « Vers la possibilité d’un Copyleft pour libérer les semences »</a></li></ul><div><p>Dans la construction de cette licence, le groupe de travail d’Agrecol (<em>Association for AgriCulture and Ecology in Africa, Asia, Latin America and Eastern Europe</em>) s’est inspiré de la GPL, des licences <em>Creative Commons</em> et a même intégré le principe de <em>copyleft</em> — la licence inclut donc une provision pour transfert de matériel génétique !</p>
<p>Pour l’instant, seules sont disponibles des graines de tomates cerises, nommées Sunviva, et une graine de blé est en développement.</p>
<p>Comment soutenir le projet ? En plantant des graines, en partageant les graines, en faisant goûter ses tomates et en diffusant l’information !</p>
<p>Un site allemand, <a href="https://culinaris-saatgut.de/de/shop/tomaten/sunviva/"><em>culinaris-saatgut.de</em></a>, permet de commander les graines pour les faire livrer en France (4,17 € + 4,00 € de frais de port, soit 8,17 € au total les douze graines).</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomates-libres.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Jonathan Clarke
Davy Defaud
Nÿco
bubar🦥
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ZeroHeure
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tag:linuxfr.org,2005:News/37883
2017-03-23T18:31:11+01:00
2017-03-24T10:42:38+01:00
Transformez votre Raspberry Pi en télécommande infrarouge
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>ANAVI Infrared pHAT est une carte fille pour Raspberry <em>Pi</em> avec tout ce qu’il faut pour faire une télécommande infrarouge en émission et réception, et donc virtuellement tout contrôler via LIRC, mais aussi faire mumuse avec des capteurs I²C (température, pression, etc.) en option. Le prix de vente est en dessous des 10 € symboliques, via la plate‐forme de cofinancement IndieGoGo.<br>
En d’autres termes, voici le kit idéal pour contrôler ses appareils domestiques (TV, Hi‐Fi, clim, etc.) et les rendre un peu plus « <em>smarts</em> », tout en restant libre.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f63312e69676763646e2e636f6d2f696e646965676f676f2d6d656469612d70726f642d636c642f696d6167652f75706c6f61642f635f6c696d69742c775f3632302f76313438383535323838342f776434666f6e64306976736568737175666777692e706e67/wd4fond0ivsehsqufgwi.png" alt="IR pHAT" title="Source : https://c1.iggcdn.com/indiegogo-media-prod-cld/image/upload/c_limit,w_620/v1488552884/wd4fond0ivsehsqufgwi.png"></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://igg.me/at/anavi-infrared-phat/x/15343398" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99474">ANAVI Flex Raspberry Pi HAT for IoT (9 €+)</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://anavi.technology/files/anavi-infrared-phat.pdf" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99475">Manuel (anglais)</a></li></ul><div><p>Côté logiciel, rien de magique, tout est documenté (en anglais, mais je peux vous aider car j’ai un proto sous la main).</p>
<p>Peut‐être vous souvenez‐vous de <a href="//linuxfr.org/news/adoptez-une-rabbitmax-flex-une-carte-fille-cherche-une-maman-raspberry-pi">l’annonce de la carte fille Rabbit Max Flex annoncée fin 2016 sur <em>LinuxFr.org</em></a> ? Eh bien, il s’agit du même auteur, Leon Anavi, qui a été contraint d’abandonner le nom <em>rabbit</em> (car certains en revendiquent la propriété) et a rebaptisé le projet par son nom propre pour éviter tout problème légal. Les deux cartes ont été réalisées à l’aide de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/KiCad">KiCad</a> et les sources sont disponibles, car l’auteur est motivé par la communauté OSHW et FLOSS, plus de détails dans cette <a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/diy_pi_hat/">présentation au FOSDEM</a> (en anglais).</p>
<p>Notez que la campagne est déjà financée à plus de 1 000 %, il n’y a donc pas de souci pour la réalisation. La livraison est estimée courant été 2017.</p>
<p>Le tout est fait avec amour et dans la communauté européenne (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Plovdiv" title="Définition Wikipédia">Plovdiv</a>, en Bulgarie, la plus ancienne ville d’Europe encore peuplée).</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/transformez-votre-raspberry-pi-en-telecommande-infrarouge.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
rzr
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palm123
Davy Defaud
Nils Ratusznik
claudex
Nÿco
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tag:linuxfr.org,2005:News/36618
2017-03-19T00:04:04+01:00
2017-03-21T13:18:08+01:00
La voiture en open source
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>« Vous ne téléchargeriez pas une voiture… » disait la vidéo. Eh bien, justement, si !</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f63646e2e70726f6a6563742d646973636f2e6f72672f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323031322f30382f596f75576f756c646e74446f776e6c6f616441436172312e6a7067/YouWouldntDownloadACar1.jpg" alt="Télécharger une voiture ?" title="Source : http://cdn.project-disco.org/wp-content/uploads/2012/08/YouWouldntDownloadACar1.jpg"><br>
Cette image (du centre) est tirée d'une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/The_IT_Crowd">parodie</a> de la vidéo bien connue insérée dans de nombreux DVD et Blu‐ray, dans laquelle l’annonceur ose comparer le matériel et l’immatériel : on soustrait un bien matériel (don, échange, vente ou vol), là où l’on multiplie un bien immatériel (copies à loisir). Ce débat est bien évidemment volontairement faussé et donc caduque.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6f7376656869636c652e636f6d2f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323031332f30342f7765626c6f676f4f53562e706e67/weblogoOSV.png" alt="OSVehicle" title="Source : https://www.osvehicle.com/wp-content/uploads/2013/04/weblogoOSV.png"><br>
OSvehicle est justement une tentative de voiture libre et <em>open source</em>. Vous pouvez enfin télécharger une voiture, et ce n’est pas voler (c’est rouler d’ailleurs).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.osvehicle.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/94716">osvehicle.com</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://knowyourmeme.com/memes/piracy-its-a-crime" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/94717">Piracy, It’s a Crime </a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://vimeo.com/77204604" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/96073">Vidéo « OSVehicle: start building it »</a></li></ul><div><p>L’idée n’est pas seulement de produire un <em>design</em> modifiable, modulaire et DIY (« <em>Do It Yourself</em> »), ou de produire localement, et de manière indépendante. L’idée est également d’innover, de s’adresser aux marchés de niche, de réduire l’impact écologique et, bien évidemment, de partager les savoirs et les passions.</p>
<p>Une des motivations clefs du véhicule <em>open source</em> est aussi de reprendre le contrôle sur la réparabilité et la bidouillabilité à l’heure de l’obsolescence programmée, sur le véhicule connecté, et de produire de manière équitable (<em>fair trade</em>). Bien évidemment, ce projet est à très haut potentiel.</p>
<p>Le véhicule <em>open source</em> est donc une plate‐forme ouverte, incluant le châssis, le moteur et la partie électronique.</p>
<h2 id="appel-à-contribution-sur-la-section-doityourself">Appel à contribution sur la section « Do It Yourself » </h2>
<p>Le bricolage ou bidouillage est central dans le libre, et pas seulement au niveau code. Quelques dépêches ont couvert ce sujet par le passé :</p>
<ul>
<li>
<a href="//linuxfr.org/news/kit-de-construction-du-village-global"><em>Kit de construction du village global</em></a> ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/news/opendesk-l-air-du-bois-et-sketchchair-cc-plans-de-meubles-sous-licence-creative-commons"><em>OpenDesk, l’Air du bois et SketchChair.cc : plans de meubles sous licence Creative Commons</em>
</a> ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/news/mode-et-couture-libre"><em>Mode et couture libre</em></a> ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/news/un-projet-d-eolienne-sous-licences-libres"><em>Un projet d’éolienne sous licences libres</em></a> ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/news/des-boissons-et-des-recettes-libres"><em>Des boissons et des recettes libres</em></a> ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/news/recherche-et-bricolage-fermes-de-fenetres"><em>Recherche et bricolage : fermes de fenêtres</em></a>.</li>
</ul><p>NdM : <em>Une dépêche sur <a href="http://inmoov.fr/">InMoov</a>, un robot avec plans sous licence libre à imprimer en 3D (voir <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2016/05/30/inmoov-robot-imprimante-3d_n_10183606.html">vidéo</a>) serait la bienvenue.</em></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/la-voiture-en-open-source.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
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tag:linuxfr.org,2005:News/37625
2016-11-21T19:37:36+01:00
2022-03-07T20:36:49+01:00
Les ateliers du labx : 1 - l’oscilloscope numérique
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Cette dépêche propose de passer en revue un des ateliers du <em>hackerspace</em> L@Bx concernant l’oscilloscope numérique : son bon usage & son utilité. Un oscilloscope est un appareil qui mesure une tension par rapport au temps. C’est l’outil indispensable de l’électronicien, il permet de visualiser l’allure d’un signal :</p>
<ul>
<li>une commande de servomoteur ;</li>
<li>une trame UART ;</li>
<li>etc.</li>
</ul>
<p>Après quelques rappels de base en électricité, nous verrons dans cet article comment fonctionne un oscilloscope numérique et quelques cas d’utilisation de recherche d’erreurs dans une carte Arduino.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://labx.fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98459">L@Bx</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#toc-les-ateliers-du-lbx--1--loscilloscope-num%C3%A9rique">Les ateliers du L@Bx — 1 - l’oscilloscope numérique</a><ul>
<li><a href="#toc-rappel-de-quelques-bases-sur-la-physique-tension-courant-loi-dohm-et-fr%C3%A9quence">Rappel de quelques bases sur la physique : tension, courant, loi d’Ohm et fréquence</a></li>
<li><a href="#toc-questce-quune-tension">Qu’est‐ce qu’une tension ?</a></li>
<li><a href="#toc-questce-que-le-courant">Qu’est‐ce que le courant ?</a></li>
<li><a href="#toc-la-loi-dohm">La loi d’Ohm ?</a></li>
<li>
<a href="#toc-signal-quoi-p%C3%A9riodique">Signal quoi ? (périodique)</a><ul>
<li><a href="#toc-quelques-exemples-de-signaux-p%C3%A9riodiques">Quelques exemples de signaux périodiques :</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-signal-non-p%C3%A9riodique">Signal non périodique</a></li>
<li>
<a href="#toc-oscilloscope-num%C3%A9rique">Oscilloscope numérique</a><ul>
<li><a href="#toc-fonctionnement">Fonctionnement</a></li>
<li>
<a href="#toc-modes-de-fonctionnement">Modes de Fonctionnement</a><ul>
<li><a href="#toc-mode-continu">Mode continu</a></li>
<li><a href="#toc-mode-stockage">Mode Stockage</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-utilisation-de-loscilloscope-pour-mesurer-un-signal">Utilisation de l’oscilloscope pour mesurer un signal</a><ul>
<li>
<a href="#toc-le-trigger">Le trigger</a><ul>
<li><a href="#toc-le-pwm-de-larduino">Le PWM de l’arduino</a></li>
<li><a href="#toc-comment-mesurer-un-courant">Comment mesurer un courant</a></li>
<li><a href="#toc-fonction-xy-de-loscilloscope">fonction XY de l’oscilloscope</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-rappel-sur-les-bus-de-communication-uart-i2c-et-spi">Rappel sur les bus de communication UART, I2C et SPI</a><ul>
<li>
<a href="#toc-uart">UART</a><ul>
<li><a href="#toc-temps-de-transmission-dun-bit">Temps de transmission d'un bit</a></li>
<li><a href="#toc-utilisation-de-loscilloscope-pour-%C3%A9couter-deux-arduino-discuter">Utilisation de l’oscilloscope pour écouter deux Arduino discuter</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-ic">I²C</a><ul>
<li><a href="#toc-recherche-derreurs">Recherche d’erreurs</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-spi">SPI</a><ul>
<li><a href="#toc-recherche-derreurs-1">Recherche d’erreurs</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-pour-conclure">Pour conclure</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-les-ateliers-du-lbx--1--loscilloscope-numérique">Les ateliers du L@Bx — 1 - l’oscilloscope numérique</h2>
<h3 id="toc-rappel-de-quelques-bases-sur-la-physique-tension-courant-loi-dohm-et-fréquence">Rappel de quelques bases sur la physique : tension, courant, loi d’Ohm et fréquence</h3>
<h3 id="toc-questce-quune-tension">Qu’est‐ce qu’une tension ?</h3>
<p>La tension c’est une différence entre deux potentiels. C’est une valeur qui est imposée par les composants (voir leurs spécifications) : moins ça ne fonctionne pas, trop ça crame.</p>
<h3 id="toc-questce-que-le-courant">Qu’est‐ce que le courant ?</h3>
<p>Le courant électrique est par analogie comme le débit d’eau. Il se mesure en Ampère (A) à l’aide d’un ampèremètre ou multimètre. Il correspond au nombre de charges électriques circulant dans la section d’un fil électrique par seconde ; ce qui correspondrait par analogie au nombre de voitures circulant pendant une seconde sur une section d’autoroute.<br>
Contrairement à la tension, nous ne pouvons pas contrôler le courant, le courant est imposé par le circuit, comme la charge d’un moteur ou la taille de la SDRAM dans notre µC.</p>
<h3 id="toc-la-loi-dohm">La loi d’Ohm ?</h3>
<p>Donc dans un montage, nous avons une valeur que nous contrôlons, la tension. Et une valeur imposée par le circuit, le courant. Si on réalise le rapport entre la tension et le courant, nous avons la charge R que l’on exprime en ohms.<br>
Et voici <strong>La LOI</strong> électrique qui fait tout : <strong>la loi d’Ohm</strong>, soit : <strong>U = R × I</strong></p>
<h3 id="toc-signal-quoi-périodique">Signal quoi ? (périodique)</h3>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-314067.png" alt="Signal pPériodique"><br>
Un signal périodique est un signal composé d’un motif qui se répète sur un temps donné.</p>
<h4 id="toc-quelques-exemples-de-signaux-périodiques">Quelques exemples de signaux périodiques :</h4>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-370221.png" alt="Commande PWM"><br>
Permet de commander la vitesse d’un moteur à courant continu en faisant varier la tension moyenne du moteur.<br>
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-servo.png" alt="Commande de servomoteur"><br>
Commande de servomoteur, la largeur de l’impulsion détermine l’angle de la commande.</p>
<h3 id="toc-signal-non-périodique">Signal non périodique</h3>
<p>Nous avons aussi des signaux non périodiques comme :</p>
<ul>
<li>les rebonds d’un capteur de fin de course :
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-AppuiBouton3.png" alt="rebond fin de course">
</li>
<li>consommation de l’Arduino ;</li>
<li>trame de communication série ;</li>
<li>mesure analogique d’un capteur ;</li>
<li>etc.</li>
</ul>
<h3 id="toc-oscilloscope-numérique">Oscilloscope numérique</h3>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-sGMfoZwVcHm6.jpg" alt="le rigol DZ1054"></p>
<h4 id="toc-fonctionnement">Fonctionnement</h4>
<p>Un oscilloscope numérique dispose d’un convertisseur analogique‐numérique, qui convertit le signal analogique en valeur numérique. Cette valeur numérique est stockée dans une mémoire. L’ensemble des données stockées est l’image numérique du signal. Ensuite, il nous faut un moyen de visualiser cette mémoire, comme un écran ou une interface USB qui se connecte à un PC.</p>
<h4 id="toc-modes-de-fonctionnement">Modes de Fonctionnement</h4>
<h5 id="toc-mode-continu">Mode continu</h5>
<p>L’oscilloscope enregistre en continu le signal ; quand la zone mémoire est pleine l’enregistrement recommence au début. Ce mode est parfait pour les signaux périodiques.</p>
<h5 id="toc-mode-stockage">Mode Stockage</h5>
<p>Dans ce mode l’oscilloscope enregistre le signal et s’arrête quand sa mémoire est pleine. Ce mode est parfait pour les signaux non périodiques.</p>
<h3 id="toc-utilisation-de-loscilloscope-pour-mesurer-un-signal">Utilisation de l’oscilloscope pour mesurer un signal</h3>
<h4 id="toc-le-trigger">Le trigger</h4>
<p>Le <em>trigger</em> (déclencheur) est un composant fondamental de tous les oscilloscopes. Il permet le déclenchement de l’acquisition du signal sur un événement :</p>
<ul>
<li>vous choisissez la voie 1, 2, 3 ou 4 ;</li>
<li>vous choisissez le type d’événement front montant ou front descendant ;</li>
<li>vous réglez le seuil de déclenchement.</li>
</ul>
<h5 id="toc-le-pwm-de-larduino">Le PWM de l’arduino</h5>
<p>La fréquence du PWM est de 100 Hz, la tension max est de 5 V.<br>
Réglage du l’oscilloscope :</p>
<ul>
<li>
<em>base de temps</em> de 2 ms par division, pour avoir deux périodes à l’écran ;</li>
<li>
<em>sensibilité verticale</em> d’1 V par division ;</li>
<li>
<em>trigger</em> détection du front montant, déclenchement à 1 V.</li>
</ul>
<h5 id="toc-comment-mesurer-un-courant">Comment mesurer un courant</h5>
<p>Un oscilloscope mesure une tension, comment mesurer un courant simplement ? Il y a une relation entre le courant et la tension il s’agit de loi d’Ohms : <code>U = R × I</code>. Dans votre montage, en ajoutant une résistance précise de faible valeur et en mesurant la tension aux bornes de la résistance, vous obtiendrez l’image du courant.</p>
<h5 id="toc-fonction-xy-de-loscilloscope">fonction XY de l’oscilloscope</h5>
<p>On peut visualiser un signal par rapport au temps ou par rapport à un autre signal. Ce mode permet de tracer une caractéristique du courant, la tension d’un composant ou de tracer un déphasage de deux signaux.</p>
<h3 id="toc-rappel-sur-les-bus-de-communication-uart-i2c-et-spi">Rappel sur les bus de communication UART, I2C et SPI</h3>
<h4 id="toc-uart">UART</h4>
<p>L’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/UART" title="Définition Wikipédia">UART</a> est une méthode de communication point à point, utilisée par les MODEM 56k connectés sur la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D-sub">prise DB-9</a> de nos <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_ordinateurs">ordinosaure</a>.</p>
<p>Mais cette méthode est encore très utilisée :</p>
<ul>
<li>la communication entre Arduino et PC ;</li>
<li>le port de débogage de cartes Linux embarquées, comme la RPI ;</li>
<li>le port de débogage des box.</li>
</ul>
<p>L’UART a quatre paramètres :</p>
<ul>
<li>le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Baud_%28mesure%29"><em>baud</em></a> <em>rate</em>, nombre de bits par seconde ;</li>
<li>le nombre de bits de stop (1, 1.5 ou 2) ;</li>
<li>la parité (0, 1 ou pas de parité) ;</li>
<li>le nombre de bits de données : 7 ou 8.</li>
</ul>
<p>Dans la très grande majorité des cas (personnellement, je n’ai pas trouvé d’autre cas) :</p>
<ul>
<li>il y a 8 bits de données ;</li>
<li>pas de bit de parité ;</li>
<li>1 bit de stop ;</li>
<li>le <em>baud rate</em> varie entre 9 600 bauds et 115 200 bauds.</li>
</ul>
<p>Avec un oscilloscope, on peut déterminer cette vitesse.</p>
<h5 id="toc-temps-de-transmission-dun-bit">Temps de transmission d'un bit</h5>
<p>Mesurer le temps de transmission du plus petit bit, s’il mesure 104 µs <br>
le <em>baud rate</em> est de 1/104 µs, soit 9600 bauds.</p>
<h5 id="toc-utilisation-de-loscilloscope-pour-écouter-deux-arduino-discuter">Utilisation de l’oscilloscope pour écouter deux Arduino discuter</h5>
<p>Vous pouvez faire discuter deux Arduino ensemble avec leurs UART. ATTENTION, n’utilisez pas le moniteur série de l’IDE d’Arduino !</p>
<ul>
<li>Connecter le TX d'un Arduino sur le RX de l'autre</li>
<li>Connecter le RX sur le TX de l'autre</li>
<li>Connecter une sonde de l’oscilloscope sur le TX</li>
<li>Connecter une sonde de l’oscilloscope sur le RX</li>
<li>et <s>écouter</s> visualiser … </li>
</ul>
<h4 id="toc-ic">I²C</h4>
<p>Le bus <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/I2C" title="Inter‐Integrated Circuit">I²C</a> est un bus de communication inventé par Philips. Le bus est composé de trois fils : un fil pour l’horloge (SCL), un fil pour les données (SDA) et un fil pour la masse (<em>ground</em>).</p>
<p>Le fil qui transporte l’horloge est ce qui permet de fixer la vitesse de communication de votre bus I²C. Il est imposé par le maître ; oui, car l’I²C est un bus de communication de type maître‐esclave, avec la possibilité d’avoir plusieurs maîtres.</p>
<p>Il est massivement utilisé même dans votre ordinateur. Il est extrêmement pratique pour faire de la mesure avec des capteurs car, avec seulement trois fils, nous pouvons avoir une centaine de capteurs.<br>
Les capteurs I²C ont obligatoirement un microcontrôleur qui se charge de convertir le signal analogique de la mesure en signal numérique transférable par bus I²C. Un capteur ne peut pas émettre d’alerte, il doit attendre une requête du maître. Ce bus est assez lent, il n’est pas adapté pour faire des gros transferts.</p>
<h5 id="toc-recherche-derreurs">Recherche d’erreurs</h5>
<p>Si votre Arduino n’arrive pas à lire votre capteur de pression ou si les valeurs sont aberrantes, vous pouvez, avec l’oscilloscope, visualiser la trame émise. La procédure est de :</p>
<ul>
<li>connecter une sonde sur le fil SDA ;</li>
<li>connecter une sonde sur le fil SCL ;</li>
<li>mettre un <em>trigger</em> front descendant sur le SDA ;</li>
<li>vérifier si la trame émise correspond à la trame programmée :
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-DS2000-s-serial-bus-trigger.jpg" alt="Trame observée avec un oscilloscope">
</li>
</ul>
<h4 id="toc-spi">SPI</h4>
<p>Le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/SPI" title="Définition Wikipédia">SPI</a> est un bus maître‐esclave, composé de trois fils, plus un fil par esclave. L’adressage des esclaves est réalisé par un signal électrique. Pour chaque esclave, nous avons quatre fils :</p>
<ul>
<li>SCLK — <em>Serial Clock</em>, horloge (généré par le maître) ;</li>
<li>MOSI — <em>Master Output</em>, <em>Slave Input</em> (généré par le maître) ;</li>
<li>MISO — <em>Master Input</em>, <em>Slave Output</em> (généré par l’esclave) ;</li>
<li>SS — <em>Slave Select</em>, actif à l’état bas (généré par le maître).</li>
</ul>
<p>Et pour le maître nous avons :</p>
<ul>
<li>SCLK ;</li>
<li>MOSI ;</li>
<li>MISO ;</li>
<li>nombre d’esclaves × SS.</li>
</ul>
<p>Le SPI permet des transferts plus rapides, on l’utilise pour connecter de la mémoire vive à des microcontrôleurs. Mais, pour chaque esclave, nous devons ajouter un fil supplémentaire et utiliser des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/General_Purpose_Input/Output" title="General Purpose Input/Output — entrées‐sorties d’usage général">GPIO</a> en plus. <br>
Il y a une petite technique pour optimiser le nombre de GPIO à utiliser, nous pouvons utiliser un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/d%C3%A9multiplexeur" title="Définition Wikipédia">démultiplexeur</a> ou <a href="http://fr.rs-online.com/webdocs/05fe/0900766b805fe01c.pdf">décodeur d’adresses</a> :</p>
<ul>
<li>pour 2 GPIO, nous pouvons adresser 4 esclaves ;</li>
<li>pour 3 GPIO, nous pouvons adresser 8 esclaves ;</li>
<li>etc.</li>
</ul>
<h5 id="toc-recherche-derreurs-1">Recherche d’erreurs</h5>
<p>Si votre Arduino n’arrive pas à lire votre capteur de pression ou si les valeurs sont aberrantes, vous pouvez, avec l’oscilloscope, visualiser la trame émise. Il faut :</p>
<ul>
<li>connecter une sonde sur le fil MOSI ;</li>
<li>connecter une sonde sur le fil MISO ;</li>
<li>connecter une sonde sur le fil SCLK ;</li>
<li>connecter une sonde sur le fil SS ;</li>
<li>mettre un <em>trigger</em> front descendant sur le SS correspondant à votre capteur ;</li>
<li>vérifier si la trame émise correspond à la trame programmée.</li>
</ul>
<p><img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique-SPI.transfer.png" alt="SPI vu au scop"></p>
<h3 id="toc-pour-conclure">Pour conclure</h3>
<p>Un oscilloscope est un outil vraiment très utile, voire indispensable si l’on souhaite progresser en électronique et systèmes embarqués. Mais, c’est un investissement, de 50 € à… ouh là là !…</p>
<p>Pour écouter des trames série vous pouvez utiliser le <a href="http://dangerousprototypes.com/docs/Bus_Pirate">bus pirate</a>, un très bon projet à matériel libre. Vous pouvez aussi vous fabriquer un oscilloscope avec votre carte son. Eh oui, la carte son est un convertisseur analogique numérique, mais vous ne pourrez pas visualiser des signaux qui ont une fréquence supérieure à 44 kHz.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/les-ateliers-du-labx-1-l-oscilloscope-numerique.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
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BAud
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2016-09-30T10:36:25+02:00
2016-10-03T16:08:24+02:00
Ma domotique avec le système Angharad, troisième génération
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Angharad gère les lumières, les thermostats, les interrupteurs, les capteurs, les images des caméras, la musique. </p>
<p>C’est mon système domotique maison à base de <em>C</em>, d’API REST et de client Web avec plein de JQuery dedans. Dans sa 3<sup>e</sup> génération, c’est un ensemble de bibliothèques gérant les protocoles Z-Wave et Taulas pour créer facilement plein de modules domotiques. L’API est documentée sur GitHub. Sagremor, le client Web écrit avec AngularJS, permet de tout piloter.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746875622e636f6d2f626162656c6f756573742f73616772656d6f722f7261772f6d61737465722f736e617073686f74732f64617368626f6172642d66696c6c65642e706e67/dashboard-filled.png" alt="Angharad web client"></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://linuxfr.org/users/superzen/journaux/ma-domotique-avec-le-systeme-angharad-3e-generation" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98248">Journal à l’origine de la dépêche</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://github.com/babelouest/angharad" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98259">Dépôt Git Angharad </a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://github.com/babelouest/sagremor" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98260">Dépôt Git Sagremor avec copies d’écran</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#pr%C3%A9ambule">Préambule</a></li>
<li><a href="#cheminement">Cheminement</a></li>
<li>
<a href="#angharad-%C3%A7a-fait-quoi-concr%C3%A8tement">Angharad, ça fait quoi concrètement ?</a><ul>
<li><a href="#domotique-pure">Domotique pure</a></li>
<li>
<a href="#autres-services">Autres services</a><ul>
<li><a href="#motion">Motion</a></li>
<li><a href="#mpd">MPD</a></li>
<li><a href="#liquidsoap">Liquidsoap</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#application-cliente">Application cliente</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#essaye-donc">Essaye donc !</a></li>
</ul><h2 id="préambule">Préambule</h2>
<p>Il y a quelques deux ans de ça, j’ai parlé de mon <a href="//linuxfr.org/users/superzen/journaux/angharad-mon-systeme-de-domotique-maison">système domotique maison</a> à base d’API REST et de client Web avec plein de JQuery dedans. Depuis, j’ai continué ce projet avec entrain et il en est maintenant dans sa 3<sup>e</sup> génération : <a href="https://github.com/babelouest/angharad">Angharad sur GitHub</a>.</p>
<p>Pourquoi 3<sup>e</sup> génération et pas version 3.0 ? Parce qu’au début, c’était pas mal un serveur autonome, mais avec le temps, c’est devenu un ensemble de logiciels qui forment un écosystème et se parlent entre eux via des protocoles <em>ad hoc</em>.</p>
<p>Pourquoi je n’ai pas parlé de la 2<sup>e</sup> génération ? Surtout parce qu’elle n’est pas venue en une seule fois ; les idées et les améliorations sont venues petit à petit pendant l’année qui a suivi mon premier journal. Les principales améliorations ont été l’ajout du support de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Z-Wave">Z-Wave</a>, l’ajout de services Web en PHP pour gérer les photos et les flux d’une instance <a href="http://www.lavrsen.dk/foswiki/bin/view/Motion/WebHome">Motion</a> et les lecteurs de musique avec <a href="https://www.musicpd.org/"><em>mpd</em></a>.</p>
<h2 id="cheminement">Cheminement</h2>
<p>Puis je voyais <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/AngularJS">AngularJS</a> et je voyais aussi que mes API REST étaient quand même pas super propres : que du <em>status 200</em>, même en cas d’erreur, et je me disais que supporter une autre base de données, normaliser par‐ci, uniformiser par‐là aurait été pas mal.</p>
<p>Et puis, je me demandais si les service annexes, caméra et musique, pouvaient être intégrés facilement à mon idée de serveur d’API REST en <em>C</em>, parce que j’aime bien le <em>C</em>.</p>
<p>Et j’ai commencé un nouveau module pour brancher un capteur de température à un Raspberry <em>Pi</em> et y accéder avec une API REST et j’ai trouvé que, même en réutilisant mon code, c’était long et fastidieux pour coder un simple <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_web">service Web</a>.</p>
<p>Je me suis donc mis à faire des bibliothèques qui me faciliteraient la <a href="https://github.com/babelouest/ulfius">manipulation des requêtes HTTP</a> (celui‐là, j’en ai déjà <a href="//linuxfr.org/users/superzen/journaux/ulfius-framework-pour-faire-des-api-web-en-c">parlé</a> il n’y a pas très longtemps), les <a href="https://github.com/babelouest/yder"><em>logs</em></a> ou encore les <a href="https://github.com/babelouest/hoel">requêtes SQL</a>.</p>
<p>Je n’ai pas inventé l’eau chaude non plus, mais quand je cherchais des bibliothèques existantes, je n’en trouvais pas qui me paraissaient simples, efficaces et pas trop lourdes.</p>
<h2 id="angharad-ça-fait-quoi-concrètement">Angharad, ça fait quoi concrètement ?</h2>
<p>Cela gère les lumières, les thermostats, les interrupteurs, les capteurs, les images des caméras, la musique. Cela automatise tout ça avec des scripts et des tâches planifiées, ça gère des alertes, et ça supervise les données également.</p>
<h3 id="domotique-pure">Domotique pure</h3>
<p>Pour la partie domotique pure (lumières, interrupteurs, thermostats, capteurs), ça gère le protocole Z-Wave via la bibliothèque <a href="http://www.openzwave.com/">Openzwave</a> et une clef USB Z-Wave.</p>
<p>Cela gère aussi le protocole <a href="https://github.com/babelouest/taulas">Taulas</a> qui est une évolution du protocole de communication que j’avais mis en place avec les Arduinos du début. Donc en utilisant des Arduinos ou autre chose, du moment que ça respecte le protocole, ça parle avec le serveur.</p>
<p><img src="https://img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746875622e636f6d2f626162656c6f756573742f73616772656d6f722f7261772f6d61737465722f736e617073686f74732f6d6f6e69746f722e706e67/monitor.png" alt="Monitoring avec Angharad"></p>
<p>On peut rajouter d’autres protocoles domotiques si ça nous chante, il « suffit » de programmer sa <a href="https://github.com/babelouest/benoic/tree/master/device-modules">bibliothèque</a> qui implémente les bonnes fonctions, on la compile, on la copie dans le répertoire dédié, on recharge les modules avec l’API <em>Kivabien</em><sup>©</sup> et, hop, on a un nouveau type de périphérique, sans même avoir à relancer le serveur, grâce à la magie de <code>dlopen()</code> et <code>dlsync()</code>.</p>
<h3 id="autres-services">Autres services</h3>
<p><em><strong>There is no IOT, just devices dedicated to a simple task.</strong></em><br>
Pour les autres services (caméras, musique, etc.), on utilise un principe similaire avec des bibliothèques compilées et chargées pendant l’exécution. Là, le système est plus permissif et autorise à créer ses propres API et faire ses propres accès à la base de données.</p>
<h4 id="motion">Motion</h4>
<p>Cela permet d’accéder aux flux temps réel et aux images enregistrées par un service <em>Motion</em>.<br>
Pour accéder aux images, il faut que le serveur Angharad puisse accéder au répertoire sur lequel sont les images <em>Motion</em>, donc un répertoire réseau ou quelque chose du genre.<br>
Pour accéder au flux, c’est directement grâce à l’adresse URL fournie au service. J’ai essayé de <em>proxyfier</em> le flux MJPEG, mais sans grand succès…</p>
<h4 id="mpd">MPD</h4>
<p>Chez moi, j’ai placé des Raspberry <em>Pi</em> dans pas mal de pièces, branchés sur des haut‐parleurs. La plupart du temps, j’y fais jouer une webradio locale que j’ai créée via LiquidSoap et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Icecast">Icecast</a>. J’ai donc limité les commandes MPD à <code>stop</code>, <code>play</code>, <code>pause</code>, changer le volume et lancer une liste de lecture. Mais, bon, lister les artistes, albums, chansons, fichiers ne serait pas hyper compliqué à gérer.</p>
<p><img src="https://img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6769746875622e636f6d2f626162656c6f756573742f73616772656d6f722f7261772f6d61737465722f736e617073686f74732f4d757369632e706e67/Music.png" alt="Jukebox Angharad"></p>
<h4 id="liquidsoap">Liquidsoap</h4>
<p>D’ailleurs, ladite webradio est un peu gérable elle aussi, on a accès aux infos des dix derniers morceaux joués, et on peut faire <code>play</code>, <code>pause</code>, <code>stop</code> et <code>next</code> sur la radio.</p>
<h3 id="application-cliente">Application cliente</h3>
<p>On gère sa maison via <a href="https://github.com/babelouest/sagremor">Sagremor</a>, qui est une application AngularJS 1.5 avec du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bootstrap_%28framework%29">Bootstrap</a> dedans. Elle permet de manipuler toutes les API. Je ne suis pas très fort en ergonomie et encore moins en design <em>eye candy</em>, mais l’interface a l’air assez intuitive, au moins pour les commandes de base (allumer, éteindre, etc.), pour que ma blonde ou un invité s’en serve sans que j’ai à expliquer.</p>
<p>Pour le coté pratique, j’ai deux tablettes Android <a href="http://ubislate.ca/product.php?prodid=1">Ubislate 7Ci</a>, j’y ai collé un Firefox qui fait tourner l’application cliente, et je les ai placées à chaque entrée chez moi juste à côté de la porte.</p>
<p>J’ai toujours le projet de faire une application cliente Android et, maintenant que j’ai une machine un peu plus récente, j’ai pu m’y mettre. Parce que développer des applications Android quand on ne peut pas lancer l’émulateur Android sur sa machine, c’est pas facile…</p>
<h2 id="essaye-donc">Essaye donc !</h2>
<p>C’est tout libre, les bibliothèques sont en LGPL, les programmes serveurs GPL v3, l’application cliente est sous licence MIT.</p>
<p>Je n’ai pas la prétention de faire mieux que les autres, comme <a href="https://domoticz.com/">Domoticz</a> ou <a href="https://www.jeedom.com/">Jeedom</a>, juste d’avoir un serveur domotique qui réponde à mes besoins ; et puis c’est un bon moyen d’apprendre des nouvelles technos et de tester des concepts.</p>
<p>J’aimerais bien fédérer des amateurs autour de ce projet, mais je ne sais pas trop par où commencer. S’il y a des curieux pour tester et participer, c’est avec plaisir !</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/ma-domotique-avec-le-systeme-angharad-troisieme-generation.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Babelouest
Davy Defaud
Benoît Sibaud
ZeroHeure
palm123
tuiu pol
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tag:linuxfr.org,2005:News/37565
2016-09-26T11:23:46+02:00
2016-09-26T12:06:50+02:00
Carte programmable Esus - Contrôle robot & IoT
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>La carte programmable Esus est un nouveau projet proposé sur le site de financement participatif <a href="https://www.kickstarter.com/projects/1894095103/esus-board-awesome-wifi-robotics-and-iot-controlle?ref=nav_search">Kickstarter</a>. </p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6d616365726f626f746963732e636f6d2f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323031362f30392f657375735f707265735f6b69636b2e6a7067/esus_pres_kick.jpg" alt="carte programmable Esus" title="Source : http://www.macerobotics.com/wp-content/uploads/2016/09/esus_pres_kick.jpg"></p>
<p>Elle est conçue pour le contrôle d’un robot mobile ou des projets d’objets connectés. Pour la programmation, elle se programme avec l’IDE Arduino ou en langage Blockly pour les enfants. Un <a href="https://github.com/macerobotics">projet GitHub</a> existe et la licence annoncée est <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/fr/" title="Creative Commons - Attribution et Partage dans les Mêmes Conditions 3.0"><em>Creative Commons BY-SA 3.0</em></a>.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://fr.macerobotics.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98212">Mace Robotics</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.kickstarter.com/projects/1894095103/esus-board-awesome-wifi-robotics-and-iot-controlle?ref=nav_search" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98213">Campagne Kickstarter</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://developers.google.com/blockly/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98214">Blockly</a></li></ul><div><p>La carte Esus est une carte basée sur un microcontrôleur ESP8266 de 80 MHz avec les caractéristiques suivantes :</p>
<ul>
<li>6 entrées analogiques ;</li>
<li>bus SPI, I²C, série ;</li>
<li>communication Wi‐Fi ;</li>
<li>2 ponts en H de 1 A,</li>
<li>6 entrées‐sorties logiques,</li>
<li>régulateur à découpage ;</li>
<li>alimentation : 2,8 V à 11,8 V ;</li>
<li>dimensions : 80 × 50 mm ;</li>
<li>fabriqué en France ;</li>
<li>code source libre.</li>
</ul><p>Pour participer à la campagne, c’est <a href="https://www.kickstarter.com/projects/1894095103/esus-board-awesome-wifi-robotics-and-iot-controlle?ref=nav_search"><em>ici</em></a>.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/carte-programmable-esus-controle-robot-iot.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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tag:linuxfr.org,2005:News/37539
2016-09-14T21:40:52+02:00
2016-09-14T21:40:52+02:00
Séminaire de réarmement intellectuel et technique sur le "Big Data"
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Ouvert à tous les horizons (artisans, agriculteurs, artistes, industriels, informaticiens, fonctionnaires…), ce séminaire vise la question de la vie privée, de la confidentialité des données et des échanges dans le monde numérique pour lequel nos métiers sont de plus en plus poreux.</p>
<p>Ce premier séminaire de réarmement intellectuel et technique aura lieu en fin de semaine, les jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2016, à Paris. Il reste des places ! (NdM.: 300 € par participant)</p>
<p>Venez co-construire des anti-corps et des pratiques résilientes, renforçant vos activités et créant de une économie protégée de la captation des richesses par le traitement de vos données.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696272652d696e666f726d6174697175652e66722f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323031362f30352f6269676269676269672d736d616c6c2e706e67/bigbigbig-small.png" alt="Big Data, Big Brother, Big Problèmes" title="Source : http://www.libre-informatique.fr/wp-content/uploads/2016/05/bigbigbig-small.png"></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.minga.net/accompagnement/semanciper-de-la-surveillance-permanente-des-algorithmes/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98124">Séminaire "S'émanciper de la surveillance permanente des algorithmes"</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.libre-informatique.fr/2016/05/27/big-data-big-brother-big-problemes/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98125">S'inscrire...</a></li></ul><div><p>Aujourd’hui les nouvelles applications numériques, dans le domaine des transports, de l’hôtellerie, de l’édition, rebattent brutalement et rapidement les cartes. Même si la remise en question des rentes de position et de corporations d’un autre âge est souvent justifiable, la disparition de métiers et de branches professionnelles soulève des questions de toute autre ampleur.</p>
<p>Déjà des librairies sans libraires, des commerces sans commerçants apparaissent. Bientôt ce seront des objets artisanaux sans artisans et peut-être, dans un avenir pas si lointain, une médecine sans médecins, une justice sans juges ni avocats, une école sans enseignants, des universités sans universitaires… qui verront le jour. Petit à petit, se dessine une société où toute forme de médiation humaine peut être estimée moins performante qu’un algorithme ayant la prétention de nous connaître mieux que nous-mêmes, du fait qu’il recueille en permanence des données, la plupart du temps à notre insu, par nos usages quotidiens du numérique.</p>
<p>Cette mutation économique en cours n’est pas seulement mue par la recherche du profit. Elle porte aussi à dessein l’idéologie d’une humanité augmentée dans une société diminuée.</p>
<p>Bénéficier de l’apport indéniable d’Internet comme moyen d’accès et de partage horizontal d’informations, en restant maître de son outil de travail, de ses choix et de son activité, suppose d’aborder différemment les technologies numériques. Il s’agit dès lors de porter un regard critique face aux intérêts propres liés à la défense et à l’évolution des métiers.</p>
<p>L'association <a href="http://www.minga.net/">Minga</a> et la coopérative <a href="http://www.libre-informatique.fr/">Libre informatique</a> proposent une formation sous la forme d’un atelier-séminaire de 2 jours pour mieux comprendre les mobiles de l’offensive idéologique des acteurs de la GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et examiner les différents usages que l’on peut mettre en œuvre dès aujourd’hui pour façonner les outils technologiques numériques à nos projets.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/seminaire-de-rearmement-intellectuel-et-technique-sur-le-big-data.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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