tag:linuxfr.org,2005:/sections/raspberry-piLinuxFr.org : les dépêches de Raspberry Pi2023-12-10T10:58:12+01:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:News/417942023-12-10T10:58:12+01:002023-12-10T10:58:12+01:00Linutop OS est disponible pour le Raspberry Pi ZéroLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Linutop OS est une distribution conçue pour l'affichage dynamique ou le kiosque sécurisé en entreprise. La distribution est basée sur Raspberry Pi OS version Buster, avec l'interface graphique XFCE qui permet de garder une distribution rapide.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f7067732e706e67/linutopgs.png" alt="Logo Linutop" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutopgs.png"></p>
<p>Le Raspberry pi Zéro est le plus petit de la famille avec HDMI (mini), il est plus simple et moins sujet à la pénurie de composants qui limite les approvisionnements de ces produits. L'optimisation du logiciel lui permet de fonctionner sur le Pi Zéro, il se rapproche du Pi 1 avec le Wifi en plus.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.linutop.com/download.fr.html" hreflang="wq" href="https://linuxfr.org/redirect/113079">Téléchargement de Linutop OS Free</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f72617370626572727970697a65726f6d2e6a7067/raspberrypizerom.jpg" alt="Linutop OS disponible pour Pi Zero" title="Source : http://linutop.com/images/raspberrypizerom.jpg"> </p>
<p><strong>Avantages du Raspberry Pi Zéro 2W :</strong></p>
<ul>
<li>Prix</li>
<li>Taille 3cm x 6,6cm</li>
<li>Consommation</li>
<li>Disponibilité</li>
</ul>
<p><strong>Les - :</strong></p>
<ul>
<li>HDMI mini</li>
<li>Micro USB pour l’USB</li>
</ul>
<p><strong>Les nouveautés de Linutop OS:</strong></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f73637265656e5f6c696e75746f705f667265655f726173706941323032336d2e6a7067/screen_linutop_free_raspiA2023m.jpg" alt="Linutop OS screencapture" title="Source : https://www.linutop.com/images/screen_linutop_free_raspiA2023m.jpg"></p>
<ul>
<li>Linutop Kiosk player : le logiciel d’affichage dynamique et de kiosque a été mis à jour et permet de diffuser les médias automatiquement sur un écran (PLV Digital).</li>
<li>Les modes d’affichage : une playliste locale, un répertoire ou linutop TV un serveur de diffusion. </li>
<li>Les Formats d’affichage pris en charges : photos, GIF, Vidéos, PDF, Html/URL et TXT.</li>
<li>Le player est compatible avec les panneaux LED de toutes résolutions avec étirement automatique des médias, cette caractéristique permet de prendre en charge les très grands écrans.</li>
</ul>
<p>Le Linutop OS est basé sur XFCE et garde sa compatibilité avec les Raspberry Pi 1, 2, 3, 4, 400, B B+ A A+.</p>
<p>Linutop OS free est disponible aux formats : NOOBS ou IMG pour MicroSD.</p>
<p><strong>NdM:</strong> la distribution Debian Buster 10 dispose d'un support longue durée <a href="https://wiki.debian.org/fr/DebianReleases">jusqu'au 30 juin 2024</a>. Hors Raspberry Pi, Linutop OS est basé sur la distribution <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ubuntu_(syst%C3%A8me_d%27exploitation)#Ubuntu_18.04_LTS_(Bionic_Beaver)">Ubuntu 18.04 LTS</a> dont le support n'existe plus qu'en <em>Extended Security Maintenance</em> payant jusqu'en 2028. La version téléchargeable est la version <a href="https://www.linutop.com/support/index.fr.html#differences_software">« Linutop OS Free »</a>, gratuite. Il s’agit principalement d’un produit commercial dont les utilisateurs (plutôt professionnels) interagissent avec la société Linutop, plutôt qu’entre eux directement (a priori, pas de communauté ouverte avec des forums ou des listes de diffusion, d’après la <a href="//linuxfr.org/news/linutop-os-desormais-disponible-au-format-noobs-pour-raspberry-pi#comment-1703446">discussion d'une précédente dépêche</a>).</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/linutop-os-est-disponible-pour-le-raspberry-pi-zero.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
LINUTOPYsabeau 🧶 🧦Benoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/134127/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/416212023-08-09T13:16:21+02:002023-08-09T20:08:36+02:00Agrolink : L'open source au service de l'irrigation & cie pour le jardin et les culturesLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Bonjour à tous.</p>
<p>Féru d'OpenSource et de tech' depuis bientôt deux décennies, je me suis progressivement réorienté dans ma vie privée et professionnellement vers un mode de vie plus simple, au contact de la nature.</p>
<p>Dans le cadre d'un parcours de réorientation et d'ouverture d'une pépinière spécialisée dans les plants fruitiers - <a href="https://blog.pepinature.com/">PEPINATURE</a> - dans le Tarn (mais toujours en recherche de quelques hectares de terre et d'eau dans la plaine Graulhet/Gaillac/Albi) suite à un BPREA au CFPPA de Fonlabour à Albi, et face aux écosystème limités et fermés de nombreux fabricants qui vendent des abonnements et extensions logicielles et matérielles à prix d'or sans interopérabilité, je me suis penché sur la gestion domotique open source de ma micro-pépinière actuelle (dans mon jardin) préparant le terrain, en particulier pour l'automatisation de l'irrigation selon des paramètres très précis, avec une gestion à distance, en ligne, et locale.</p>
<p>J'ai donc recherché, glané des informations et modules, afin d'obtenir un ensemble cohérent, fonctionnel pour une gestion finement scriptable et/ou programmable de l'arrosage, selon les moyens du bord actuels (autofinancement), et écrit un tutoriel complet, incluant aussi bien du code que des captures d'écrans et fichiers de configuration.<br>
J'espère que ce petit quelque chose pourra aider aussi bien le jardinier/permaculteur désireux de se dégager du temps et économiser la ressource en eau, que tous les bidouilleurs, les maraîchers, arboriculteurs, ou personnes désireuses de proposer des solutions prêtes à l'emploi tout en un et de nombreuses extensions d'utilisations dans l'agriculture et jardins de particuliers.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://pepinature.org/fr/gestion_de_l_eau/programmation_avancee_et_automatisation_de_l_irrigation" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112546">Pépinature</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f706570696e61747572652e6f72672f5f6d656469612f66722f67657374696f6e5f64655f6c5f6561752f38303533396635313835313634613061376565663632633230643635336164332e706e67/80539f5185164a0a7eef62c20d653ad3.png" alt="Matériel de base" title="Source : https://pepinature.org/_media/fr/gestion_de_l_eau/80539f5185164a0a7eef62c20d653ad3.png"></p>
<p>Un AgroLink, est donc un terme générique créé pour désigner un ensemble d'éléments matériel et logiciels autant que possible ouvert/intéropérable/open-source/libre au niveau matériel et l'étant au niveau de son système et des logiciels installés, disposant d'un environnement logiciel/matériel personnalisable, et d'un chargeur de démarrage ouvert ;<br>
Interagissants ensemble (OSPi, Raspberry Pi, Linux, OpenSprinkler, Home Assistant…), dédié aux usages amateurs et professionnels nourriciers (voire davantage), n'étant pas seulement capable de gérer l'irrigation mais ayant aussi le potentiel d'une multitude d'autres choses, en rapport avec l'eau ou pas.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f706570696e61747572652e6f72672f5f6d656469612f66722f67657374696f6e5f64655f6c5f6561752f62353365643834623838613030386335613034633839626231323132393236622e706e67/b53ed84b88a008c5a04c89bb1212926b.png" alt="L'OSPi" title="Source : https://pepinature.org/_media/fr/gestion_de_l_eau/b53ed84b88a008c5a04c89bb1212926b.png"></p>
<p>Des extensions et intégrations tout en un prêtes à l'emploi peuvent être développées pour l'AgroLink par quiconque le souhaitant (libres et open-source, mais pas forcément gratuites).<br>
L'évolution de l'AgroLink dépendra donc globalement de la bonne volonté des aficionados à se saisir des outils présentés et proposés, et de leur capacité à contribuer et être force de proposition en modules et services via les centres névralgiques de l'outil, à savoir GNU/Linux, Raspberry Pi, l'OsPi, Home Assistant, OpenSprinkler et contribuer à ces différents projets, outre faire connaître l'AgroLink aux potentiels intéressés, rarement proches des univers numériques.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f626c6f672e706570696e61747572652e636f6d2f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f323032332f30372f494d475f32303233303731325f3137353430312e6a7067/IMG_20230712_175401.jpg" alt="L'armoire électrique contenant l'AgroLink" title="Source : https://blog.pepinature.com/wp-content/uploads/2023/07/IMG_20230712_175401.jpg"></p>
<p>Fonctionnalités existantes et potentielles :</p>
<ul>
<li>Gestion intelligente de l'irrigation : l'AgroLink peut en l'état optimiser l'utilisation de l'eau en fournissant une irrigation intelligente basée sur des données météorologiques en temps réel, des capteurs d'humidité du sol et des prévisions météorologiques. Cela permet d'économiser de l'eau tout en assurant un arrosage précis et adapté aux besoins des plantes, pour peu que des solutions permettant plus de précisions soient tentées et confirmées.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f706570696e61747572652e6f72672f5f6d656469612f66722f67657374696f6e5f64655f6c5f6561752f31373639666364303733353863306530333763356364353937393965313838342e706e67/1769fcd07358c0e037c5cd59799e1884.png" alt="Un exemple de programmation basique" title="Source : https://pepinature.org/_media/fr/gestion_de_l_eau/1769fcd07358c0e037c5cd59799e1884.png"></p>
<ul>
<li><p>Planification des cultures : l'AgroLink pourrait offrir des fonctionnalités de planification des cultures, en suggérant les meilleures périodes de plantation, de récolte et de rotation des cultures en fonction des conditions météorologiques locales et des besoins spécifiques des plantes.</p></li>
<li><p>Surveillance à distance : l'AgroLink pourrait permettre aux utilisateurs de surveiller à distance leurs systèmes d'irrigation et leurs cultures via une application mobile ou une interface web. Cela offrirait une flexibilité et une commodité accrues pour les professionnels qui doivent se déplacer fréquemment sur leurs parcelles.</p></li>
<li><p>Alertes et notifications : l'AgroLink pourrait envoyer des alertes et des notifications en cas de conditions météorologiques défavorables, de niveaux d'humidité critiques du sol, ou d'autres problèmes potentiels liés à l'irrigation ou aux cultures. Cela permettrait aux utilisateurs de réagir rapidement aux situations d'urgence.</p></li>
<li><p>Intégration avec d'autres technologies agricoles : l'AgroLink pourrait être conçu pour s'intégrer facilement avec d'autres technologies agricoles telles que les capteurs de qualité de l'air, les drones agricoles, les stations météorologiques avancées, les robots agricoles, etc. Cela créerait un écosystème complet pour une gestion agricole moderne et efficace.</p></li>
<li><p>Analyse des données agricoles : l'AgroLink pourrait collecter et analyser des données agricoles sur le long terme, fournissant ainsi des informations précieuses sur les tendances climatiques, les rendements des cultures, les schémas d'irrigation, etc. Ces analyses pourraient aider les professionnels à prendre des décisions plus éclairées pour améliorer leur productivité.</p></li>
<li><p>Support technique et mises à jour : l'AgroLink pourrait permettre à quiconque d'offrir un support technique pour aider les utilisateurs à résoudre d'éventuels problèmes et à tirer le meilleur parti du système. Des développeurs financés par un financement participatif, pourraient proposer des extensions et mises à jour spécifiques, et des mises à jour régulières pourraient être proposées pour améliorer les fonctionnalités et les performances du système.</p></li>
</ul>
<p>Un AgroLink pourrait également inclure une fonctionnalité de protection contre le gel spécialement conçue pour les cultures fruitières :</p>
<ul>
<li><p>Surveillance des températures : l'AgroLink, via Home Assistant, serait équipé de capteurs de température qui surveilleraient en permanence les variations de température dans les parcelles agricoles. Cela permettrait de détecter rapidement les baisses de température potentiellement dangereuses pour les cultures.</p></li>
<li><p>Alertes de gel : lorsque le système détecte des températures proches ou inférieures au seuil critique de gel pour les cultures fruitières, il enverrait des alertes immédiates aux utilisateurs. Ces alertes pourraient être envoyées par SMS, notifications push ou e-mails, afin que les agriculteurs puissent réagir rapidement.</p></li>
<li><p>Activation des systèmes de protection : l'AgroLink pourrait être intégré aux systèmes de protection contre le gel existants dans les exploitations agricoles. Par exemple, il pourrait déclencher automatiquement l'allumage des tours antigel, des dispositifs de pulvérisation d'eau ou d'autres méthodes de protection utilisées pour prévenir les dommages dus au gel.</p></li>
<li><p>Historique des températures : l'AgroLink enregistrerait également un historique des températures pour chaque parcelle, ce qui permettrait aux agriculteurs d'analyser les tendances et les schémas de gel sur une période donnée. Ces données pourraient être utiles pour optimiser les stratégies de protection contre le gel à l'avenir.</p></li>
<li><p>Adaptation aux prévisions météorologiques : l'AgroLink pourrait également tenir compte des prévisions météorologiques pour planifier les mesures de protection contre le gel. Par exemple, si des températures de gel sont prévues pour la nuit suivante, le système pourrait recommander aux agriculteurs de prévoir et d'activer les dispositifs de protection avant même que le gel ne survienne. L'AgroLink pourrait devenir un outil précieux pour les acteurs du domaine agricole en leur offrant une solution complète libre et open-source, pour la gestion intelligente de l'irrigation et des cultures, tout en leur permettant de rester connectés et informés de l'état de leurs cultures où qu'ils se trouvent.<br>
La seule limite possible est l'imagination des contributeurs et utilisateurs… Jusqu'à l'épouvantail mobile détectant des oiseaux après un semi… :-)</p></li>
</ul>
<p>Dans le contexte présent, et professionnel, adaptable à toute situation, le système de commande de l'irrigation présenté, irrigue/rafraîchit une parcelle et un jardin en toute autonomie, selon plusieurs paramètres précis, intégrant les prévisions de Météo France, la température actuelle, le niveau d'humidité d'un substrat/sol, et la détection ou non (réelle, sur le lieu) de pluie, sans nécessité d'abonnement à un service tiers comme certains programmeurs commerciaux.</p>
<p>Ce système tout en un est évolutif, personnalisable de A à Z, accessible depuis l'extérieur par Internet, et pourra intégrer une station météo, plusieurs capteurs de températures et d'humidité supplémentaires, et devra permettre une surveillance et paramétrage depuis un ordinateur, mais également depuis un smartphone.<br>
Il est même possible d'envisager l'intégration d'une vidéo-surveillance sur place et accessible à distance, et d'ajouter des capteurs de présence et de décider d'action spécifique selon situation. (Alertes, événements particuliers…)</p>
<p><strong>Le tutoriel, contenant des explications détaillées, est disponible via ce lien, sur un wiki que j'ai ouvert, consacré aux plantes nourricières, pouvant être ouvert aux contributions extérieures :</strong></p>
<p><a href="https://pepinature.org/fr/gestion_de_l_eau/programmation_avancee_et_automatisation_de_l_irrigation">https://pepinature.org/fr/gestion_de_l_eau/programmation_avancee_et_automatisation_de_l_irrigation</a></p>
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</p>
tikilouBenoît SibaudPierre Jarillonpalm123https://linuxfr.org/nodes/132939/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/415382023-06-15T06:44:02+02:002023-06-15T06:44:01+02:00Robot humanoïde libre français PoppyLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le robot humanoïde Poppy a été créé en 2012 dans le laboratoire Flowers bordelais de l’INRIA.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6c6976652e737461746963666c69636b722e636f6d2f383633392f31363636343732323033385f653031646330656662655f622e6a7067/16664722038_e01dc0efbe_b.jpg" alt="Composants du robot Poppy" title="Source : https://live.staticflickr.com/8639/16664722038_e01dc0efbe_b.jpg"></p>
<p>Il est open source : sous licence CC-by-SA 4.0 pour le matériel et sous licence GPLv3 pour le logiciel.</p>
<p>Il utilise un RaspBerry Pi 3 ou 4.</p>
<p>Les pièces de robot peuvent être imprimées par une imprimante 3D (les fichiers .STL sont fournis).</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.poppy-project.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112266">Le site officiel du Robot Poppy</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://docs.poppy-project.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112267">Le site officiel de la documentation du robot Poppy</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://github.com/poppy-project/Poppy-Humanoid" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/112295">Le depot GitHub de Poppy</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.generationrobots.com/fr/279-poppy" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112296">Le site du distributeur officiel de Poppy Humanoid et Poppy Torso</a></li></ul><div><p>Le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Poppy_(Robot)">Robot humanoïde Poppy</a> est un robot utilisé par les universitaires pour tester le système d’exploitation ROS (Robot Operating System) et par des artistes afin de réaliser des performances. </p>
<p>Les enseignants peuvent utiliser la version simplifiée du bras robotisé Ergo Junior (qui contient moins de moteurs et de pièces) et qui est donc moins chère et plus facile à construire.</p>
<h2 id="toc-transmission-des-ordres">Transmission des ordres</h2>
<p>Les ordres sont transmis au Raspberry Pi par câble Ethernet (pour indiquer au robot le nom du réseau de votre Box et sa clé de sécurité), puis par Wifi.</p>
<p>Vous pouvez ensuite vous connecter au robot Poppy par le navigateur internet de votre ordinateur (ou de votre tablette) en utilisant l’URL par défaut <code>http://poppy.local/</code>.</p>
<h2 id="toc-programmation">Programmation</h2>
<p>Le Robot Poppy peut être programmé en :</p>
<ul>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Scratch_(langage)">Scratch</a></li>
<li>
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Python_(langage)">Python</a> 3</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Robot_Operating_System">ROS</a></li>
</ul>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/robot-humanoide-libre-francais-poppy.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
FrancoisA30Ysabeau 🧶 🧦Xavier Teyssierbobble bubbleorfenorhttps://linuxfr.org/nodes/131484/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/413542023-01-14T19:49:03+01:002023-01-15T09:46:49+01:00Mesure d'énergie électrique et transmission radio DASH7Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Dans le cadre du projet CaMéX-IA, une des actions menées est la « digitalisation » de machines et de lieux. Parmi les partenaires du projet, 10 lycées et 15 établissements d'enseignement s'engagent à choisir au moins deux équipements pédagogiques existants, à les équiper de capteurs et de caméras et à transmettre les données sur Internet. Les buts sont de permettre de faire de l'enseignement à distance et de rendre disponible des jeux de données exploitables par des algorithmes d'intelligence artificielle (apprentissage automatique), dans un cadre pédagogique.</p>
<p>Un premier équipement commence à émettre des données : un tableau général basse tension (TGBT) équipé d'un système de mesure d'énergie électrique, d'une transmission sans fil et d'une passerelle d'envoi de données vers une plateforme <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/IoT" title="Définition Wikipédia">IoT</a>.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://ressources.camexia.org/mesures-de-consommation-electrique/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111589">Le projet de mesure d'énergie électrique</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://docs.liquibit.be/EnergyTrackingCaMeX-IA/home/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/111590">La documentation de LiQuiBit</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://ressources.camexia.org/lettre-dinformation/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111591">S'abonner à la lettre d'information</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://forum.camexia.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111592">Le forum de discussion</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://camexia.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111593">Le projet CaMéX-IA</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f726573736f75726365732e63616d657869612e6f72672f77702d636f6e74656e742f75706c6f6164732f436861696e652d64652d6d65737572652d4c695175694269742e6a706567/Chaine-de-mesure-LiQuiBit.jpeg" alt="Titre de l'image" title="Source : https://ressources.camexia.org/wp-content/uploads/Chaine-de-mesure-LiQuiBit.jpeg"></p>
<p>Le système de mesure d'énergie électrique est composé de boucles appelées aussi <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Enroulement%20de%20Rogowski" title="Définition Wikipédia">Enroulement de Rogowski</a> qui mesurent l'intensité du courant dans chaque phase. Elles sont branchées sur un énergimètre qui échantillonne et numérise les mesures et qui calcule les énergies consommées. Le résultat est transmis via un bus Modbus à une carte équipée d'une puce radio DASH7. Celle-ci émet vers une passerelle DASH7/Ethernet qui transmet les données vers une plateforme IoT avec le protocole <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/MQTT">MQTT</a>. Les données sont envoyées au format <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/JavaScript_Object_Notation">JSON</a>. La passerelle est composée d'une partie réception <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DASH7">DASH7</a> (IOWAY) et d'un Raspberry Pi pour l'envoi sur Ethernet ou sur Wi-Fi en MQTT.</p>
<p>L'intérêt de ce système est que la passerelle radio est prête et pourra recevoir les données émises par la centaine de capteurs de toute sorte qui mesureront dans une seconde phase la consommation électrique de tous les appareils électriques dans le bâtiment.<br>
Cela fera l'objet d'un autre article, restez connecté(e)s.</p>
<p>À terme, une cinquantaine d'équipements devraient devenir communicants, toutes les documentations techniques et pédagogiques et toutes les données de mesure seront publiées sous licences libres, Open Source ou Open Data.</p>
<p>Pour être tenu(e) au courant des nouveaux projets, vous pouvez vous inscrire à la lettre d'information. Un blog est aussi disponible, pour échanger sur les thèmes abordés par CaMéX-IA.</p>
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</p>
CaMéX-IAPierre Jarillonpalm123Xavier TeyssierBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/129985/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/408872022-02-16T11:16:58+01:002022-02-18T13:35:44+01:00Linutop OS est disponible pour tous les Raspberry PiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Linutop OS est une distribution conçue pour simplifier l’usage en entreprise du Raspberry Pi permettant de configurer rapidement un affichage dynamique, un kiosque Internet ou une application dédiée. <br>
Elle s’appuie sur la version <em>Raspberry Pi OS</em> <em>Buster</em> avec l’environnement graphique Xfce.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f705f6c6f676f732e6a7067/linutop_logos.jpg" alt="Linutop Logo" title="Source : https://www.linutop.com/images/linutop_logos.jpg"></p>
<p>La famille Raspberry Pi continue de s'agrandir avec différentes versions mémoire pour les 4 et 400 avec clavier intégré. Linutop OS est mis à jour en passant au Kernel 5.10, indispensable pour rester compatible avec toute la gamme des Raspberry Pi : Zéro, 1, 2, 3, 4, 400, B, B+, A et A+.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.linutop.com/download.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/109962">Télécharger gratuitement Linutop OS</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://doc.linutop.com/current/linutopOS/fr/linutopos.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/109963">Documentation Linutop OS</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://doc.linutop.com/current/linutop-webkiosk/C/webkiosk.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/109964">Documentation Linutop Kiosk</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f702d4f532d666f722d72617370626572727970692d5344732e6a7067/linutop-OS-for-raspberrypi-SDs.jpg" alt="Linutop OS" title="Source : https://www.linutop.com/images/linutop-OS-for-raspberrypi-SDs.jpg"></p>
<h2 id="toc-les-nouveautés">Les nouveautés</h2>
<p>Dernière version des principaux logiciels :<br>
- Kernel 5.10 sous Buster <br>
- Chromium<br>
- VLC <br>
- Linutop Kiosk </p>
<p>Le lecteur Linutop Kiosk est compatible avec tous les écrans et panneaux LED.<br>
Formats d’affichage pris en charge : photos, vidéos, PDF, HTML et texte.</p>
<h2 id="toc-aller-plus-loin">Aller plus loin</h2>
<p>Linutop OS free pour Raspberry Pi est disponible aux formats NOOBS ou IMG pour carte SD.<br>
Le format NOOBS permet une installation directe par copie des fichiers sur une micro SD formatée en FAT.</p>
<p>Le format IMG demande un logiciel Imageur (ou dd sous Linux) sur une micro SD.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/linutop-os-est-disponible-pour-tous-les-raspberry-pi.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
BailleXavier TeyssierYsabeau 🧶 🧦https://linuxfr.org/nodes/126922/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/398372020-05-05T08:05:27+02:002020-05-08T01:22:50+02:00Linutop OS, disponible pour le Raspberry Pi 4Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Linutop OS est une distribution conçue pour simplifier l’usage en entreprise du Raspberry Pi et permet notamment de configurer rapidement un affichage dynamique ou un kiosque. Elle s’appuie sur la version Raspbian <em>Buster</em> avec l’environnement graphique Xfce.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f7067732e706e67/linutopgs.png" alt="Logo Linutop" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutopgs.png"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.linutop.com/download.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106238">Télécharger gratuitement Linutop OS</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://doc.linutop.com/current/linutopOS/fr/linutopos.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106239">Documentation Linutop OS</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://doc.linutop.com/current/linutop-webkiosk/fr/webkiosk.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106240">Documentation Linutop Kiosk</a></li></ul><div><p>Le Raspberry Pi 4 est la dernière génération des Raspberry Pi. À cette occasion la fondation Raspberry Pi a fait migrer le système Raspbian vers la version <em>Buster</em>.</p>
<p>Profitant de cette innovation, nous avons décidé de faire le « grand saut », Linutop OS est basé sur Xfce, sa rapidité est indispensable pour garder une compatibilité avec les générations précédentes de Raspberry Pi 1, 2, 3, 4, B, B+, A et A+.</p>
<p>Cette migration faisait apparaître quelques surprises… Mais après quelques tests et améliorations, notre version <em>Buster</em> est prête !</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f702d4f532d666f722d7261737062657272797069342d5344732e6a7067/linutop-OS-for-raspberrypi4-SDs.jpg" alt="Logos" title="Source : http://linutop.com/images/linutop-OS-for-raspberrypi4-SDs.jpg"></p>
<h2 id="toc-les-nouveautés">Les nouveautés</h2>
<p>Les nouveautés de la version <em>Buster</em> :</p>
<ul>
<li>Chromium remplace Epiphany, la puissance du Raspberry Pi 4 permet de s’en accommoder plus facilement ; Chromium est aussi intéressant pour son mode kiosque plein écran ;</li>
<li>VLC : bravo à VLC qui prend maintenant en charge l’accélération graphique des Raspberry Pi ;</li>
<li>Linutop Kiosk : notre logiciel d’affichage et de kiosque a été mis à jour aussi avec la prise en charge optionnelle de Chromium ou WebKit pour l’affichage de pages Web, pour les vidéos au choix VLC ou OMXPlayer ;</li>
<li>possibilité de mettre à jour le contenu par clef USB automatiquement, ce qui est pratique pour les écrans d’accueil hors ligne ;</li>
<li>le lecteur est compatible avec les panneaux LED de toute résolution avec étirement automatique des médias, cette caractéristique permet de prendre en charge les très grands écrans ;</li>
<li>formats d’affichage pris en charge : photos, vidéos, PDF, HTML et texte.</li>
</ul>
<p>Linutop OS free pour Raspberry Pi est disponible aux formats NOOBS ou IMG pour carte SD.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/linutop-os-disponible-pour-le-raspberry-pi-4.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
LINUTOPYsabeau 🧶 🧦Davy DefaudXavier Teyssierbubar🦥Nÿcohttps://linuxfr.org/nodes/120306/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/393192019-08-22T09:26:52+02:002024-02-29T21:50:35+01:00Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consortLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>À l’occasion de la sortie du Raspberry Pi 4, un ordinateur à carte unique (<em>Single Board Computer</em> — SBC), il nous a semblé important de faire un point sur les cartes Raspberry qui se sont démocratisées à partir de 2010, et qui ont aujourd’hui des capacités suffisantes pour traiter l’ensemble des tâches courantes d’un ordinateur de bureau.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f662f66312f5261737062657272795f50695f345f4d6f64656c5f425f2d5f536964652e6a70672f33323070782d5261737062657272795f50695f345f4d6f64656c5f425f2d5f536964652e6a7067/320px-Raspberry_Pi_4_Model_B_-_Side.jpg" alt="Raspberry Pi 4" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f1/Raspberry_Pi_4_Model_B_-_Side.jpg/320px-Raspberry_Pi_4_Model_B_-_Side.jpg"></p>
<p>Les cartes fonctionnant directement à partir de bibliothèques C/C++ de type <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino">Arduino</a>, ou celles fonctionnant via un interpréteur dans un langage particulier (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/MicroPython">MicroPython</a>), ne seront pas traitées en profondeur dans cette dépêche.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.raspberrypi.org/documentation/usage/gpio/README.md" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/104557">Description des entrées‐sorties du Raspberry Pi</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.raspberrypiwiki.com/index.php/Armor_Case" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/104672">Radiateurs‐boîtiers pour Raspberry </a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://fr.pinout.xyz/pinout/wiringpi" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104673">Les broches du connecteur GPIO</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-usage-p%C3%A9dagogique">Usage pédagogique</a></li>
<li><a href="#toc-bureautique-etweb">Bureautique et Web</a></li>
<li>
<a href="#toc-mat%C3%A9riel">Matériel</a><ul>
<li>
<a href="#toc-pilotes">Pilotes</a><ul>
<li><a href="#toc-quelle-diff%C3%A9rence-avec-unpc">Quelle différence avec un PC ?</a></li>
<li>
<a href="#toc-quelles-cons%C3%A9quences">Quelles conséquences ?</a><ul>
<li><a href="#toc-processeur-graphique">Processeur graphique</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-performances-thermiques">Performances thermiques</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-vid%C3%A9o">Vidéo</a></li>
<li><a href="#toc-audio">Audio</a></li>
<li><a href="#toc-r%C3%A9trogaming">Rétrogaming</a></li>
<li><a href="#toc-%C3%89lectronique-robotique-internet-desobjets">Électronique, robotique, Internet des objets</a></li>
<li><a href="#toc-serveur-de-stockage-et-passerelle-internet">Serveur de stockage et passerelle Internet</a></li>
</ul>
<p>Commençons par présenter la petite nouvelle qui s’est longuement faite attendre.</p>
<p>Wikipédia définit la Raspberry Pi comme étant un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nano-ordinateur">nano‐ordinateur</a> à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_ARM">architecture ARM</a> conçu par des professeurs du département informatique de l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/universit%C3%A9%20de%20Cambridge" title="Définition Wikipédia">université de Cambridge</a> dans le cadre de la <a href="http://www.raspberrypi.org/">fondation Raspberry Pi</a>.</p>
<p>Elle est de la taille d’une carte de crédit, et est destinée initialement à encourager l’apprentissage de la programmation informatique. Elle permet l’exécution de plusieurs variantes du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27exploitation">système d’exploitation</a> libre <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GNU" title="Définition Wikipédia">GNU</a>/<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Linux" title="Définition Wikipédia">Linux</a>, notamment <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Debian" title="Définition Wikipédia">Debian</a>, et des logiciels compatibles.</p>
<p>Les améliorations amenées par le nouvel opus de la Raspberry sont nombreuses, elles sont donc synthétisées dans le tableau 1.</p>
<table>
<thead>
<tr>
<th>Composants</th>
<th>Raspberry Pi 3 B+</th>
<th>Raspberry Pi 4</th>
</tr>
</thead>
<tbody>
<tr>
<td>Système monopuce (SoC)</td>
<td>Broadcom BCM2837B0</td>
<td>Broadcom BCM2711</td>
</tr>
<tr>
<td>Type de cœurs</td>
<td>Cortex-A53 (ARMv8) 64 bits</td>
<td>Cortex-A72 (ARMv8) 64 bits</td>
</tr>
<tr>
<td>Type de mémoire</td>
<td>DDR2</td>
<td>DDR4</td>
</tr>
<tr>
<td>Nombre de cœurs</td>
<td>4</td>
<td>4</td>
</tr>
<tr>
<td>Processeur graphique</td>
<td>VideoCore IV</td>
<td>VideoCore VI</td>
</tr>
<tr>
<td>Fréquence processeur</td>
<td>1,4 GHz</td>
<td>1,5 GHz</td>
</tr>
<tr>
<td>Mémoire vive</td>
<td>1 Gio</td>
<td>1 Gio, 2 Gio ou 4 Gio</td>
</tr>
<tr>
<td>Ports USB</td>
<td>4 × USB 2.0</td>
<td>2 × USB 3.0 + 2 × USB 2.0</td>
</tr>
<tr>
<td>Ethernet</td>
<td>Gigabit sur USB 2.0</td>
<td>Gigabit sur PCIe</td>
</tr>
<tr>
<td>Port HDMI</td>
<td>1 × HDMI</td>
<td>2 × microHDMI</td>
</tr>
<tr>
<td>Sortie son analogique</td>
<td>jack 3,5 mm</td>
<td>jack 3,5 mm</td>
</tr>
<tr>
<td>GPIO</td>
<td>26 max</td>
<td>26 max</td>
</tr>
<tr>
<td>PWM</td>
<td>4</td>
<td>4 ?</td>
</tr>
<tr>
<td>I²C</td>
<td>1</td>
<td>4</td>
</tr>
<tr>
<td>SPI</td>
<td>2</td>
<td>4</td>
</tr>
<tr>
<td>UART</td>
<td>1</td>
<td>4</td>
</tr>
<tr>
<td>LCD Panel</td>
<td>✓</td>
<td>✓</td>
</tr>
<tr>
<td>Caméra CSI</td>
<td>✓</td>
<td>✓</td>
</tr>
<tr>
<td>Wi‐Fi</td>
<td>2,4 GHz et 5 GHz 802.11b/g/n/ac</td>
<td>2,4 GHz et 5 GHz 802.11b/g/n/ac</td>
</tr>
<tr>
<td>Bluetooth®</td>
<td>4.2, BLE</td>
<td>5.0</td>
</tr>
<tr>
<td>Stockage</td>
<td>microSD</td>
<td>microSD</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p><em><strong>Tableau 1</strong> : comparatif des Raspberry Pi 3 B+ et 4</em></p>
<p>Bien que les périphériques de cette carte, présentés sur le <strong>tableau 1</strong>, permettent déjà un nombre d’usages très important, l’intérêt majeur de ce type de cartes par rapport à un PC est l’accès au <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GPIO" title="Définition Wikipédia">GPIO</a>. Cet accès privilégié à des bus tels qu’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/I2C">I²C</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Serial_Peripheral_Interface">SPI</a> ou <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/UART">UART</a>, permet l’utilisation de tout matériel électronique ; nous avons donc vu fleurir depuis 2014 un nombre important de cartes d’extensions de fonctionnalités dénommées <a href="https://www.raspberrypi.org/blog/introducing-raspberry-pi-hats/">HAT</a> (<em><strong>H</strong>ardware <strong>A</strong>ttached on <strong>T</strong>op</em>). </p>
<p>Nous proposons donc de faire un point sur les différents types d’usages. Pour chaque usage, nous évoquerons des alternatives existantes, avec leurs avantages et leurs limites.</p>
<h2 id="toc-usage-pédagogique">Usage pédagogique</h2>
<p>La carte Raspberry Pi se distingue de ses concurrentes, car elle a, dès le début, pris le parti de se positionner comme une carte dédiée à l’éducation de masse à l’informatique, l’électronique et la robotique. Ce positionnement a conduit à mettre en place une <a href="https://www.raspberrypi.org/training/picademy/">certification</a> afin que des enseignants ou des passionnés puissent avoir une reconnaissance de la fondation sur leur compétence à transmettre le savoir technique autour de ces plates‐formes. Des entreprises telles que <a href="https://www.pi-top.com/">Pi-Top</a> ont conçu des unités pédagogiques comme un <a href="https://accounts.pi-top.com/products/pi-top/">ordinateur portable permettant l’accès aux GPIO</a>, ou dernièrement une <a href="https://www.pi-top.com/products/pi-top-4">plate‐forme modulable orientée robotique pour la version 4</a>.</p>
<h2 id="toc-bureautique-etweb">Bureautique et Web</h2>
<p>Bien que l’on puisse considérer qu’il est possible de faire de la bureautique avec les précédentes générations de la Raspberry Pi, le fait de ne pouvoir utiliser qu’un seul écran était une vraie limitation. De plus, la navigation Internet pouvait assez rapidement s’avérer poussive à cause du manque de mémoire vive. Lancer plusieurs applications en simultané pouvait aussi être compliqué.</p>
<p>De manière générale, l’ensemble de ces limitations est levé avec cette nouvelle version. L’ajout de mémoire vive (jusqu’à 4 Gio), ainsi que la possibilité de brancher deux écrans via les deux ports mini‐HDMI, font de cette plate‐forme un outil tout à fait adapté à un usage de bureautique classique, courriel, LibreOffice, navigateur Internet. On peut noter que dans cette gamme de prix, il existe les cartes <a href="https://www.pine64.org/rockpro64/">ROCK64pro</a> et <a href="https://www.hardkernel.com/">Odroid</a>, qui permettent d’avoir accès à une très large palette de <a href="https://wiki.pine64.org/index.php/ROCKPro64_Software_Release#Armbian_Ubuntu_18.04_Bionic_Desktop_.5BmicroSD_.2F_eMMC_Boot.5D_.5B5.90.5D">systèmes d’exploitation</a>, ce qui en fait un choix très intéressant pour la bureautique. Il est cependant important de noter que la plupart des utilisateurs de bureautique aimeront avoir une solution plus finalisée, avec un boitier. Il existe donc un nombre très important de boîtiers pour les Raspberry Pi <a href="https://thepihut.com/collections/raspberry-pi-cases/Raspberry-Pi-3-Model-B">1, 2 et 3</a>, et on en trouve de plus en plus pour la 4 (<a href="https://thepihut.com/collections/raspberry-pi-cases/Raspberry-Pi-4-Model-B">The Pi Hut</a>). Il ne fait pas de doute que des initiatives viendront créer de nouveaux boîtiers permettant de tirer pleinement parti des possibilités de cette carte.</p>
<p>Le choix du boîtier doit être fait en tenant compte de la dissipation de chaleur qui, sans être globalement importante, est concentrée sur quelques circuits. Le taux de panne des Raspberry fonctionnant dans une ambiance chaude n’est pas négligeable. C’est pour cela que l’on trouve actuellement des solutions allant de petits radiateurs à coller sur les circuits à des boîtiers‐radiateurs en contact avec les circuits intégrés. Certains sont même équipés d’un ou deux ventilateurs. </p>
<p>De manière générale, l’ensemble des cartes ARM ayant au moins 2 Gio de mémoire vive et étant compatible avec une distribution GNU/Linux pour ARM permettra de faire de la bureautique de manière satisfaisante. En revanche, il n’existe pas de boîtier pour toutes les cartes.</p>
<p>Avant de passer aux autres usages, il est nécessaire d’expliquer les différences matérielles entre ces cartes et les machines PC compatibles. La section suivante présente les spécificités matérielles ainsi que les pièges à éviter pour pouvoir profiter des usages plus complexes que la navigation Web.</p>
<h2 id="toc-matériel">Matériel</h2>
<h3 id="toc-pilotes">Pilotes</h3>
<p>Les systèmes monopuces (<em>system on chip</em> — SoC) destinés aux téléphones et aux ordinateurs à carte unique disposent généralement d’une unité de traitement graphique (GPU) initialement utilisée dans les jeux vidéo, les applications 3D (CAO, animation), mais aussi utilisée dans la majorité des environnements de bureau modernes pour les effets visuels. Mais il est aussi nécessaire de pouvoir décoder matériellement les flux vidéo via une unité spécialisée (VPU), car les processeurs ne sont souvent pas assez puissants pour le faire. De plus, ces cartes pouvant interagir avec le monde physique, comme présenté dans la section « Électronique, robotique, Internet des objets », il faut aussi être en mesure d’avoir accès aux entrées‐sorties.</p>
<h4 id="toc-quelle-différence-avec-unpc">Quelle différence avec un PC ?</h4>
<p>Les périphériques sont connectés au processeur principal via un bus. Certains protocoles de bus supportent l’énumération (aussi appelée découverte), c’est‐à‐dire que le processeur central peut demander « quels dispositifs sont connectés à ce bus » et les dispositifs répondent avec des informations sur leurs type, fabricant, modèle et configuration dans un format standardisé. Avec ces informations, le système d’exploitation peut rapporter la liste des périphériques disponibles et décider quel pilote de périphérique utiliser pour chacun d’entre eux. Certains protocoles de bus ne prennent pas en charge l’énumération, et le processeur principal n’a aucun moyen de savoir quels périphériques sont connectés, à part deviner.</p>
<p>Tous les bus PC modernes prennent en charge l’énumération, en particulier PCI (l’original ainsi que ses extensions et successeurs, tels que AGP et PCIe), sur lequel la plupart des périphériques internes sont connectés, USB (toutes versions), sur lequel la plupart des périphériques externes sont connectés, ainsi que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/FireWire" title="Définition Wikipédia">FireWire</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/SCSI" title="Définition Wikipédia">SCSI</a>, toutes les versions modernes de ATA/SATA, etc. Les connexions de moniteur modernes permettent également de découvrir le moniteur connecté (HDMI, DisplayPort, DVI, VGA avec EDID). Ainsi, sur un PC, le système d’exploitation peut reconnaître les périphériques connectés en énumérant le bus PCI, et en énumérant le bus USB quand il trouve un contrôleur USB sur le bus PCI, etc. Notez que le système d’exploitation doit supposer l’existence du bus PCI et la manière de le sonder ; ceci est standardisé sur l’architecture du PC (« architecture PC » ne signifie pas seulement un processeur x86 : pour être un PC (moderne), un ordinateur doit aussi avoir un bus PCI et doit démarrer d’une certaine manière).</p>
<p>De nombreux systèmes embarqués utilisent des bus moins sophistiqués qui ne prennent pas en charge l’énumération. C’était vrai sur PC jusqu’au milieu des années 1990, avant que le PCI ne dépasse l’ISA. La plupart des systèmes ARM, en particulier, ont des bus qui ne gèrent pas l’énumération. C’est également le cas de certains systèmes x86 embarqués qui ne suivent pas l’architecture PC. Sans énumération, le système d’exploitation doit savoir quels périphériques sont présents et comment y accéder. L’arborescence de périphériques (<em>Device Tree</em>) est un format standard pour représenter ces informations.</p>
<p>La principale raison pour laquelle les bus PC prennent en charge la découverte est qu’ils sont conçus pour permettre une architecture modulaire dans laquelle des périphériques peuvent être ajoutés et supprimés, par exemple en ajoutant une carte d’extension dans un PC ou en connectant un câble sur un port externe. Les systèmes embarqués ont généralement un ensemble fixe de dispositifs et un système d’exploitation préchargé par le fabricant et qui n’est pas remplacé, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un dénombrement.</p>
<p>Si vous souhaitez aller plus loin dans la compréhension de la construction d’un système d’exploitation sur des systèmes monopuces, François Mocq a écrit <a href="https://www.framboise314.fr/un-point-sur-le-device-tree/">un billet</a> permettant de comprendre comment cela fonctionne.</p>
<h4 id="toc-quelles-conséquences">Quelles conséquences ?</h4>
<p>La principale conséquence de cette différence entre PC et ordinateur à carte unique est que, si le concepteur d’un appareil décide que son produit n’est destiné qu’à un usage précis et non pas une utilisation plus large, il sera alors très compliqué de faire fonctionner l’ensemble du matériel pour un usage autre que celui prévu initialement. On peut prendre l’exemple des boîtiers Android TV, disponibles à des prix attractifs, ayant des performances équivalentes voire meilleures que le Raspberry Pi 4 telle que le <a href="https://www.dx.com/p/h96-max-rk3399-20ghz-4k-tv-box-android-4gb32gb-wifi-1000m-lan-bluetooth-2619191">H96 Max</a>. Pour être capable de l’utiliser avec une distribution GNU/Linux, il faudra jouer avec des images venant de vendeurs de SBC tels que Orange Pi ou PINE64 et des développements communautaires comme Linux-Sunxi, mais il sera très difficile d’avoir accès à tous les périphériques, car des éléments du <em>Device Tree</em> seront manquants. On voit donc que ce manque d’accès aux sources de ces boîtiers handicape fortement la réutilisation de ce type de matériel.</p>
<p>Ce problème touche malheureusement également les ordinateurs à carte unique. Il n’est que très rarement spécifié si le matériel présent est utilisable. La plupart du temps, des images Android et GNU/Linux (Ubuntu pour la plupart) sont fournies, et si l’image Android permet d’exploiter la partie graphique, c’est souvent plus compliqué avec la distribution GNU/Linux (d’autant plus si l’on souhaite la garder à jour).</p>
<p>Il n’est, en revanche, quasiment jamais spécifié si les entrées‐sorties sont disponibles et comment elles le sont. Par exemple dans la section « Électronique, robotique, Internet des objets », des bibliothèques sont citées, mais elles ne sont disponibles que pour très peu de cartes.</p>
<p>Il faut donc comprendre qu’entre les fonctionnalités matérielles décrites et leur utilisation, il y a un monde. C’est précisément pour ces raisons qu’un débutant devra toujours s’orienter vers une carte ayant une grande communauté, dans le cas contraire, on rentre dans l’embarqué, et cela nécessite des compétences d’ingénieur dédiées à ce domaine, et cela peut être très décourageant pour les hobbyistes souhaitant faire un petit projet. </p>
<p>Les activités PC modernes nécessitent donc le bon fonctionnement de deux composants périphériques :</p>
<ul>
<li>l’unité de traitement graphique (GPU) ;</li>
<li>l’unité de traitement vidéo (VPU).</li>
</ul>
<p>Une autre conséquence est l’impossibilité de créer une image du noyau Linux universelle. Pour cela, celle‐ci devrait reconnaître sur quelle machine elle tourne. Or, sans moyen standard, il y a une forte probabilité de « casser » la puce (par exemple, en jouant sur des registres de commande d’horloge).</p>
<p>Il n’existe ainsi aucun noyau Linux ARM qui démarre partout, à l’inverse d’un noyau Linux x86 classique. C’est d’ailleurs incompréhensible qu’ARM ne garantisse même pas un fonctionnement minimal (amorçage + un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/UART" title="Définition Wikipédia">UART</a> + une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_temps_r%C3%A9el">horloge temps réel</a>, et sans doute une configuration « correcte » de la mémoire vive) pour tester plus facilement une nouvelle puce, certains fabricants le proposent (par exemple le FEL mode d’Allwinner) mais ce n’est pas universel.</p>
<h5 id="toc-processeur-graphique">Processeur graphique</h5>
<p>Bien qu’il soit possible d’utiliser une distribution GNU/Linux en utilisant le processeur pour l’affichage, la prise en charge de Mesa 3D n’est pas disponible pour tous les processeurs graphiques, ce qui oblige à repasser par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LLVMpipe" title="Définition Wikipédia">LLVMpipe</a>, et donc le processeur, pour l’affichage. Lorsque les pilotes Mesa 3D ne sont pas disponibles, les environnements de bureau ne sont pas accélérés par le processeur graphique, il faut donc utiliser des environnements légers. Les processeurs Videocore IV/VI ont des pilotes disponibles directement sur Raspbian, les environnements de bureau traditionnels peuvent donc pleinement utiliser le processeur graphique.</p>
<p>Pour les processeurs graphiques utilisant les puces Mali (quasiment tous les autres systèmes monopuces ARM), c’est plus compliqué.</p>
<p>Il existe des pilotes libres pour la couche noyau, mais les pilotes pour l’espace utilisateur ne sont pas libres et donc livrés sous forme de binaires.</p>
<p>Chaque pilote binaire est conçu pour une combinaison spécifique de système de d’exploitation (GNU/Linux ou Android), de plate‐forme matérielle, de génération de circuit graphique (4x0/T6x0/T7x0) et de technologie graphique (fbdev, X Window, Wayland ou SurfaceFlinger d’Android). Les plates‐formes sont parfois abandonnées, vous devrez donc peut‐être choisir une version plus ancienne pour obtenir un pilote qui fonctionnera sur un matériel plus ancien.</p>
<p>Un pilote binaire devrait fonctionner avec un pilote du noyau publié en même temps, et jusqu’à quatre versions antérieures. Le pilote binaire vérifie la version de l’API du pilote du noyau au démarrage.</p>
<p>ARM a abandonné le prise en charge de X Window dans ses versions postérieures à X11 version 16 (janvier 2017). C’est pénible, car c’est encore très utilisé. Seuls Wayland, fbdev et SurfaceFlinger sont aujourd’hui pris en charge.</p>
<p>Cependant, tout n’est pas si sombre car la version 5.2 du noyau contient maintenant par défaut les pilotes libres compatibles avec ces processeurs. Ces pilotes ont été obtenus par rétro‐ingénierie, ils ne sont pas considérés comme étant stables. Mais ils permettent de faire fonctionner une grande palette de cartes sans avoir à galérer à trouver les bonnes versions du noyau pour le matériel à disposition. <a href="https://www.collabora.com/news-and-blog/blog/2019/08/06/rockpi-panfrost-wayland/">Le billet de blog de Collabora du 5 août</a>, montre d’ailleurs des progrès énormes sur la prise en charge de ces processeurs. Sur le système monopuce RK3399, qui est très populaire aujourd’hui, les environnements graphiques, GNOME Shell et Plasma sont maintenant compatibles par défaut. Il est donc possible de faire fonctionner KDE et GNOME sur ce type de matériel en n’utilisant que des logiciels libres ! </p>
<p>Pour les nombreux appareils moins récents ou plus modestes à base des vénérables circuits graphiques Mali4*0 (génération <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Utgard" title="Définition Wikipédia">Utgard</a>), le pilote libre tant attendu nommé Lima est lui aussi en bonne voie.</p>
<h3 id="toc-performances-thermiques">Performances thermiques</h3>
<p>Plus les cartes ont des processeurs rapides et puissants, et plus le dégagement thermique est important. Si les précédentes versions de Raspberry Pi permettaient de ne pas trop se soucier de la dissipation pour la plupart des cas d’usage, la dernière version nécessite de travailler ce sujet. C’est d’ailleurs tout aussi vrai pour les cartes ARM puissantes, comme les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Odroid" title="Définition Wikipédia">Odroid</a> qui nécessitent un dissipateur thermique pour pouvoir fonctionner de manière optimale.</p>
<p>Un point intéressant est que, si ces cartes ne sont pas refroidies correctement, il n’y a pas de danger particulier mais en revanche un abaissement automatique de la fréquence des processeurs (<em>throttling</em>) est activé. Afin d’obtenir des performances optimales, il convient donc de traiter ce problème. Cela peut se faire directement sur la carte avec un <a href="https://thepihut.com/collections/raspberry-pi-cases/products/dual-fan-heatsink-case-for-raspberry-pi-4">refroidissement actif de type « ventirad »</a>, mais également par une dissipation passive <a href="https://thepihut.com/collections/raspberry-pi-cases/products/aluminium-heatsink-case-for-raspberry-pi-4">sur la carte</a> ou via un <a href="https://thepihut.com/collections/raspberry-pi-cases/products/flirc-raspberry-pi-4-case">boîtier en aluminium faisant contact avec le processeur</a>. <a href="https://www.phoronix.com/scan.php?page=article&item=raspberrypi-4-cooling&num=1">Phronix</a> a fait des tests avec ventilateur, « ventirad » et boîtier de dissipation passive, et seules les deux dernières options permettent de ne jamais activer l’abaissement de fréquence.</p>
<h2 id="toc-vidéo">Vidéo</h2>
<p>L’usage multimédia fait partie des usages les plus problématiques de ces cartes. La Raspberry Pi 3B+ n’est clairement pas taillée pour les plus exigeants ou pour l’avenir proche, car elle n’est pas capable de gérer des flux 4K en décodage matériel, ce qui ne permet pas l’utilisation des vidéos 4K. De plus, s’il est possible d’avoir des performances acceptables jusqu’en 1080p pour le codec H.264, cela ne peut se faire qu’au travers du logiciel OMXPlayer. Une version de <a href="https://www.raspberrypi.org/forums/viewtopic.php?t=227185#p1393388">VLC</a>, prenant en compte le décodage matériel du videocore IV, a été publiée en novembre 2018 ; elle semble donner satisfaction à ses utilisateurs. </p>
<p>Bien que l’on puisse se dire que cela peut toujours être intéressant, il est possible de trouver des <a href="https://fr.aliexpress.com/item/33014928441.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.4a14690ft3mFHK&s=p&algo_pvid=48b7175b-3bea-4cde-b6ca-49e7137de90a&algo_expid=48b7175b-3bea-4cde-b6ca-49e7137de90a-2&btsid=ecd9b6e5-6a11-45b4-a5f0-bcfd77cc3470&ws_ab_test=searchweb0_0%2Csearchweb201602_4%2Csearchweb201603_53">solutions toutes prêtes pour le multimédia pour moins de 30 €</a> qui se basent sur Android.</p>
<p>À l’instar des solutions pour l’Internet des objets, la question du suivi logiciel et, intrinsèquement de la sécurité, va se poser si l’objectif est aussi de relier l’appareil à Internet, ainsi que la question de la protection des données personnelles et du « Bigdata ».</p>
<p>Si le but recherché est donc uniquement le multimédia, la question de l’utilisation d’une Raspberry Pi ne se pose pas, celle‐ci n’est pas intéressante. Si l’on souhaite en revanche avoir une solution GNU/Linux non Android, la version 4 avec au moins 2 Gio de mémoire vive est une solution très pertinente. Il faudra néanmoins s’armer de patience, car la prise en compte de l’accélération matérielle par les distributions dédiées nécessite encore de la mise au point.</p>
<p>Si l’on compare à la ROCKPro64 précédemment présentée dans la section bureautique, il semble que les versions des logiciels de lecture vidéo tels que mpv ou VLC par défaut, ne sont pas compilées avec l’accélération matérielle, il faut donc le faire <a href="https://forum.pine64.org/showthread.php?tid=7112">manuellement</a>. Ce n’est clairement pas un bon point pour cette carte. Les cartes de chez Odroid sont, elles, livrées avec des lecteurs permettant d’exploiter l’accélération matérielle pour le décodage, mais pas forcément VLC ou mpv. Il est cependant à noter que le travail de PINE64 autour de la création d’un téléphone et d’un ordinateur portable basés sur l’architecture de la ROCKPro64 les a conduits à travailler à mettre en place l’ensemble des briques applicatives libres pour une utilisation optimale. Il est très probable que l’ensemble des développements faits pour le portable et le téléphone mobile conduise à une distribution dédiée qui bénéficiera également à la carte ROCKPro64. Les développements faits par PINE64 mériteraient une dépêche à eux seuls.</p>
<p>Il existe une autre entreprise qui semble donner satisfaction à un grand nombre d’utilisateurs : Hardkernel, qui produit les Odroid. Dans les cartes permettant de bonnes performances en multimédia on notera la XU4 et la N2, la N2 étant plus performante. Il est à noter que ces cartes coûtent souvent plus cher que le prix affiché, du fait des frais de douane. Les revendeurs européens sont bien plus chers. La carte N2 est livrée avec une Ubuntu 18.04 ainsi que tous les pilotes graphiques et accélérateurs permettant les jeux 3D et la lecture de vidéos 4K H.265. Si elle avait de réels arguments à sa sortie, sa faible disponibilité en Europe, couplée à une équivalence en termes de VPU, la rend aujourd’hui moins intéressante face à la Raspberry Pi 4. Peut‐être que l’utilisation d’un processeur graphique Mali permettra de faire une différence sur la partie <em>retrogaming</em>, pour les jeux 3D, mais on ne peut pas le savoir aujourd’hui, car il n’existe pas de comparatifs exhaustifs.</p>
<p>Il existe aussi des alternatives plus chères à base de processeurs X86-64, telles que les cartes <a href="https://www.udoo.org/udoo-x86/">UDOO X66 Ⅱ</a> dont le prix de base commence à 174 €. Comme ces cartes utilisent des processeurs d’ordinateurs portables, elles n’autorisent pas l’accès aux GPIO, ainsi elles ajoutent des processeurs d’Arduino pour permettre l’interaction avec le monde extérieur. Cette carte est basée sur un <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Accelerated%20processing%20unit" title="Définition Wikipédia">Accelerated processing unit</a></em> Intel N3160 (circuit graphique Intel HD 400, dont les performances ne sont pas transcendantes). Elles n’auront cependant aucune difficulté à faire ce que font toutes les cartes ARM en termes de bureautiques multimédia et jeu, mais pour un prix deux à trois fois supérieur. Mais, comme l’ensemble de la chaîne logicielle est libre (circuit graphique Intel, Arduino Leonardo), il est facile de mettre à jour la distribution, ce qui évite à coup sûr l’obsolescence qui peut faire peur sur des cartes ARM. À noter également qu’UDOO vient de basculer chez AMD avec sa plate‐forme embarquée APU Ryzen V1000 qui, avec le processeur graphique Vega, a des performances graphiques bien supérieures à celles que l’on peut trouver sur les processeurs graphiques Intel HD. UDOO a financé ses développements sur une campagne <a href="https://www.kickstarter.com/projects/udoo/udoo-bolt-raising-the-maker-world-to-the-next-leve/updates">KickStarter</a> et entre en <a href="https://www.kickstarter.com/projects/udoo/udoo-bolt-raising-the-maker-world-to-the-next-leve/posts/2570565">phase de production</a>. </p>
<p>Lorsque l’on commence à vouloir faire un serveur multimédia, il est souvent envisagé d’utiliser des distributions dédiées. Il existe plusieurs distributions spécialisées comme <a href="https://libreelec.tv/">LibreElec</a>, <a href="https://openelec.tv/">OpenElec</a> et <a href="https://osmc.tv/">OSMC</a>. Cette dernière ayant un magasin d’applications, ou <em>app store</em>, pour rajouter des greffons (<em>plug‐ins</em>). Ces distributions sont basées sur le gestionnaire multimédia <a href="https://kodi.tv">Kodi</a>. Il est possible de l’installer directement depuis Raspbian, mais aussi de l’avoir directement dans <a href="https://emulationstation.org/">EmulationStation</a> via <a href="https://retropie.org.uk/">RetroPie</a>, <a href="https://www.recalbox.com/fr/">Recalbox</a> ou <a href="https://batocera-linux.xorhub.com/">batocera.linux</a>. Si l’on ne veut faire que du multimédia, alors ces distributions spécialisées sont à préférer, car elles optimisent au mieux la gestion des ressources.</p>
<h2 id="toc-audio">Audio</h2>
<p>La carte Raspberry Pi 4 n’est, en revanche, pas du tout prévue pour l’audio par défaut. Bien qu’il soit possible d’installer des <a href="https://www.hifiberry.com/shop/boards/hifiberry-dac-adc/">HAT</a> dédiés, la sortie par défaut est un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Modulation_de_largeur_d%27impulsion">modulateur de largeur d’impulsions</a> (PWM) filtré qui ne satisfera pas grand monde, et il n’y a pas du tout d’entrée son (contrairement à ce que la concurrence propose, parfois depuis longtemps à la vue des cartes et appareils basés sur un Allwinner A10 ou A20).</p>
<p>Après, il semble nécessaire de relativiser. Car que ce soit avec des ordinateurs monocartes ou même avec des cartes‐mères de PC, les gens exigeants quant à la qualité sonore privilégieront des convertisseurs numérique‐analogique (DAC) ou analogique‐numérique (ADC) externes connectés via l’USB ou les différents protocoles de communication accessibles via les GPIO. Il est simplement regrettable de ne pouvoir se reposer sur l’implémentation par défaut que dans de très rares occasions.</p>
<p>Avec ses GPIO, ses ports USB et la sortie audio via HDMI, cela reste tout de même un outil facilitant la création de matériel Hi‐Fi connecté. Ainsi, on trouve beaucoup d’exemples de matériel audio à faire soi‐même (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DIY" title="Définition Wikipédia">DIY</a>) conçus à partir de Raspberry Pi. J’ai trouvé que <a href="https://cloriou.fr/2018/04/04/creer-chaine-hi-fi-diy-raspberry-pi-materiel-utilise/">ce projet</a>, assez didactique, méritant d’être mentionné.</p>
<h2 id="toc-rétrogaming">Rétrogaming</h2>
<p>Bien que l’émulation de jeux vidéo soit un sujet <a href="https://www.millenium.org/news/132859.html">complexe quant à sa légalité</a>, il a permis à des jeunes générations de découvrir les jeux de leurs parents (voire de leurs grands‐parents). Présenter ici les techniques d’émulation conduirait à un exposé bien trop long, il est cependant évident qu’émuler une Wii ou une NES ne demandera pas les mêmes performances. Jusqu’ici la Raspberry Pi pouvait émuler l’ensemble des consoles 8 bits, la PlayStation et parfois quelques jeux de consoles plus récentes. Bien que la version 4 soit plus puissante, il n’est pas du tout certain que l’ensemble des jeux des consoles telles que la Nintendo 64 ou la DreamCast (naomi/atomisware) soit émulé de manière fluide, mais il y a déjà eu des tests montrant des résultats intéressants sur ces consoles.</p>
<p>Pour accéder à l’émulation avec ce genre de cartes, il est possible d’installer <a href="https://retropie.org.uk/">RetroPie</a>, qui permet d’aller chercher l’ensemble des dépôts de <a href="https://www.libretro.com/">Libretro</a> et de compiler les logiciels pour les rendre disponibles dans le superviseur <a href="https://emulationstation.org/">EmulationStation</a>. C’est un processus très long, car la compilation des différents émulateurs est gourmande même sur un PC X86-64. Il est également possible d’installer des distributions prévues pour l’émulation telles que <a href="https://www.recalbox.com/fr/">Recalbox</a>, ou <a href="https://batocera-linux.xorhub.com/">batocera.linux</a>. Il est évident que les solutions à base d’APU X86-64 présentées dans la section multimédia, seront plus performantes que les solutions ARM, mais la gamme de prix n’est pas du tout la même.</p>
<h2 id="toc-Électronique-robotique-internet-desobjets">Électronique, robotique, Internet des objets</h2>
<p>C’est, pour moi, le point qui a fait de cette carte un succès, voire une révolution. Nous avions déjà vécu la révolution <a href="https://www.arduino.cc/">Arduino</a>, qui permet, avec un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement_de_d%C3%A9veloppement" title="environnement de développement intégré">EDI</a> simplifiant l’édition de code source, la compilation et le téléversement vers le microcontrôleur, de mettre à la disposition de personnes non expertes en informatique embarquée, une solution permettant de contrôler des actionneurs et de mesurer à l’aide de capteurs pour ainsi créer un environnement idéal pour le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DIY" title="Définition Wikipédia">DIY</a> et l’Internet des objets. Cependant, bien que faire des petits projets soit assez simple, dès que l’on veut faire des projets plus élaborés, cela se complique sérieusement. Ces microcontrôleurs étant monocœurs, il n’est pas forcément possible de simplement définir plusieurs tâches. Il existe des bibliothèques pour simplifier l’utilisation, mais il y a beaucoup de fonctions bloquantes qui rendront les choses complexes. De plus, ces cartes n’ont pas une très grande puissance de calcul et des capacités mémoire restreintes ; on peut donc atteindre leurs limites bien plus rapidement. Elles ont, en revanche, l’avantage d’être totalement préemptives. Si l’on accepte que la criticité des tâches à effectuer n’est pas élevée, alors le fait de perdre le temps réel (l’aspect préemptif) par l’utilisation d’un noyau Linux rend la carte Raspberry Pi excellente pour le prototypage et l’interaction avec le monde réel.</p>
<p>Tout d’abord, contrairement à l’écosystème Arduino où la programmation se fait en C++, une très grande partie des ressources pédagogiques autour de la gestion des GPIO avec la Raspberry Pi se fait en Python grâce à la bibliothèque RPi.GPIO. Ainsi, changer périodiquement l’état d’une sortie numérique est aussi simple que :</p>
<pre><code class="python"><span class="kn">import</span> <span class="nn">RPi.GPIO</span> <span class="kn">as</span> <span class="nn">GPIO</span> <span class="c1"># importation du module RPi.GPIO </span>
<span class="kn">from</span> <span class="nn">time</span> <span class="kn">import</span> <span class="n">sleep</span> <span class="c1"># importation de la fonction sleep</span>
<span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">setmode</span><span class="p">(</span><span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">BCM</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># choix BCM or BOARD </span>
<span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">setup</span><span class="p">(</span><span class="mi">24</span><span class="p">,</span> <span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">OUT</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># régler GPIO24 comme sortie </span>
<span class="k">try</span><span class="p">:</span>
<span class="k">while</span> <span class="bp">True</span><span class="p">:</span>
<span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">output</span><span class="p">(</span><span class="mi">24</span><span class="p">,</span> <span class="mi">1</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># régler GPIO24 to 1/GPIO.HIGH/True </span>
<span class="n">sleep</span><span class="p">(</span><span class="mf">0.5</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># Attendre une demi‐seconde </span>
<span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">output</span><span class="p">(</span><span class="mi">24</span><span class="p">,</span> <span class="mi">0</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># régler GPIO24 à 0/GPIO.LOW/False </span>
<span class="n">sleep</span><span class="p">(</span><span class="mf">0.5</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># Attendre une demi-seconde </span>
<span class="k">except</span> <span class="ne">KeyboardInterrupt</span><span class="p">:</span> <span class="c1"># Inteception de l’interruption de clavier CTRL+C </span>
<span class="n">GPIO</span><span class="o">.</span><span class="n">cleanup</span><span class="p">()</span></code></pre>
<p>L’approche de RPi.GPIO est très proche du matériel, il n’y a quasiment pas d’abstraction, elle est donc extrêmement intéressante d’un point de vue pédagogique, mais nécessite de solides connaissances pour l’utiliser efficacement.</p>
<p>En tant que mécanicien, je dois trouver des solutions pour réaliser des tâches de mouvement (mon travail consiste plutôt dans la destruction de la matière par le mouvement), j’étudie donc souvent comment faire pour réussir à trouver des solutions pas chères pour faire ces tâches de mouvement. Aujourd’hui, les actionneurs les moins chers sont les moteurs pas à pas. Leur électronique de commande impose d’envoyer un train de créneaux dont la fréquence définira le nombre de pas par seconde. Des outils dédiés existent, car ils sont aussi utilisés pour la motorisation des imprimantes 3D, mais si l’on veut le faire avec une Raspberry Pi, il y a évidemment une bibliothèque pour cela.</p>
<p>La bibliothèque <a href="https://gpiozero.readthedocs.io/en/stable/">GPIO Zero</a> permet de réaliser une quantité énorme d’opérations sur les GPIO, contrairement à la bibliothèque RPi.GPIO, qui permet d’écrire du code qui traite des broches et de l’état des broches. GPIO Zero fait généralement référence à des périphériques comme des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Diode_%C3%A9lectroluminescente" title="diode électroluminescente">diodes électroluminescentes</a> (LED) ou des boutons plutôt qu’aux broches d’entrée et de sortie.</p>
<p>GPIO Zero fournit des classes qui représentent les périphériques, donc au lieu d’avoir un numéro de broche et de lui dire d’activer la sortie numérique, vous avez une LED et vous lui dites de s’allumer et, au lieu d’avoir un numéro de broche et de demander si elle est allumée ou éteinte, vous avez un bouton et demandez s’il est pressé.</p>
<p>Cette bibliothèque permet notamment de piloter directement un moteur depuis la Raspberry Pi :</p>
<pre><code class="python"><span class="kn">import</span> <span class="nn">time</span>
<span class="kn">import</span> <span class="nn">sys</span>
<span class="kn">from</span> <span class="nn">gpiozero</span> <span class="kn">import</span> <span class="n">OutputDevice</span> <span class="k">as</span> <span class="n">stepper</span>
<span class="n">IN1</span> <span class="o">=</span> <span class="n">stepper</span><span class="p">(</span><span class="mi">12</span><span class="p">)</span>
<span class="n">IN2</span> <span class="o">=</span> <span class="n">stepper</span><span class="p">(</span><span class="mi">16</span><span class="p">)</span>
<span class="n">IN3</span> <span class="o">=</span> <span class="n">stepper</span><span class="p">(</span><span class="mi">20</span><span class="p">)</span>
<span class="n">IN4</span> <span class="o">=</span> <span class="n">stepper</span><span class="p">(</span><span class="mi">21</span><span class="p">)</span>
<span class="n">stepPins</span> <span class="o">=</span> <span class="p">[</span><span class="n">IN1</span><span class="p">,</span><span class="n">IN2</span><span class="p">,</span><span class="n">IN3</span><span class="p">,</span><span class="n">IN4</span><span class="p">]</span> <span class="c1"># Motor GPIO pins</p><p></span>
<span class="n">stepDir</span> <span class="o">=</span> <span class="o">-</span><span class="mi">1</span> <span class="c1"># Set to 1 for clockwise</span>
<span class="c1"># Set to -1 for anti-clockwise</span>
<span class="n">mode</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">1</span> <span class="c1"># mode = 1: Low Speed ==> Higher Power</span>
<span class="c1"># mode = 0: High Speed ==> Lower Power</span>
<span class="k">if</span> <span class="n">mode</span><span class="p">:</span> <span class="c1"># Low Speed ==> High Power</span>
<span class="n">seq</span> <span class="o">=</span> <span class="p">[[</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">],</span> <span class="c1"># Define step sequence as shown in manufacturers datasheet</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">]]</span>
<span class="k">else</span><span class="p">:</span> <span class="c1"># High Speed ==> Low Power </span>
<span class="n">seq</span> <span class="o">=</span> <span class="p">[[</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span> <span class="c1"># Define step sequence as shown in manufacturers datasheet</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">],</span>
<span class="p">[</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">1</span><span class="p">]]</span>
<span class="n">stepCount</span> <span class="o">=</span> <span class="nb">len</span><span class="p">(</span><span class="n">seq</span><span class="p">)</span>
<span class="k">if</span> <span class="nb">len</span><span class="p">(</span><span class="n">sys</span><span class="o">.</span><span class="n">argv</span><span class="p">)</span><span class="o">></span><span class="mi">1</span><span class="p">:</span> <span class="c1"># Read wait time from command line</span>
<span class="n">waitTime</span> <span class="o">=</span> <span class="nb">int</span><span class="p">(</span><span class="n">sys</span><span class="o">.</span><span class="n">argv</span><span class="p">[</span><span class="mi">1</span><span class="p">])</span><span class="o">/</span><span class="nb">float</span><span class="p">(</span><span class="mi">1000</span><span class="p">)</span>
<span class="k">else</span><span class="p">:</span>
<span class="n">waitTime</span> <span class="o">=</span> <span class="mf">0.004</span> <span class="c1"># 2 miliseconds was the maximun speed got on my tests</span>
<span class="n">stepCounter</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">0</span>
<span class="k">while</span> <span class="bp">True</span><span class="p">:</span> <span class="c1"># Start main loop</span>
<span class="k">for</span> <span class="n">pin</span> <span class="ow">in</span> <span class="nb">range</span><span class="p">(</span><span class="mi">0</span><span class="p">,</span><span class="mi">4</span><span class="p">):</span>
<span class="n">xPin</span><span class="o">=</span><span class="n">stepPins</span><span class="p">[</span><span class="n">pin</span><span class="p">]</span> <span class="c1"># Get GPIO</span>
<span class="k">if</span> <span class="n">seq</span><span class="p">[</span><span class="n">stepCounter</span><span class="p">][</span><span class="n">pin</span><span class="p">]</span><span class="o">!=</span><span class="mi">0</span><span class="p">:</span>
<span class="n">xPin</span><span class="o">.</span><span class="n">on</span><span class="p">()</span>
<span class="k">else</span><span class="p">:</span>
<span class="n">xPin</span><span class="o">.</span><span class="n">off</span><span class="p">()</span>
<span class="n">stepCounter</span> <span class="o">+=</span> <span class="n">stepDir</span>
<span class="k">if</span> <span class="p">(</span><span class="n">stepCounter</span> <span class="o">>=</span> <span class="n">stepCount</span><span class="p">):</span>
<span class="n">stepCounter</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">0</span>
<span class="k">if</span> <span class="p">(</span><span class="n">stepCounter</span> <span class="o"><</span> <span class="mi">0</span><span class="p">):</span>
<span class="n">stepCounter</span> <span class="o">=</span> <span class="n">stepCount</span><span class="o">+</span><span class="n">stepDir</span>
<span class="n">time</span><span class="o">.</span><span class="n">sleep</span><span class="p">(</span><span class="n">waitTime</span><span class="p">)</span> <span class="c1"># Wait before moving on</span></code></pre>
<p> <em>Trouvé sur <a href="https://www.instructables.com/id/Playing-With-Electronics-Raspberry-GPIO-Zero-Libra/">instructables.com</a>.</em></p>
<p>Un point vraiment intéressant pour la nouvelle Raspberry Pi est qu’il y a eu une nette amélioration de la vitesse de commutation des entrées‐sorties. La figure ci‐dessous montre l’évolution de la vitesse de commutation d’une sortie numérique :<br>
<img src="https://linuxfr.org/images/historique/images_perdues/ordinateur-a-carte-unique-raspberry-pi-4-et-consort-2019-06-21-15_41_32-Window.png" alt="évolution de la vitesse de commutation d’une sortie numérique"> </p>
<p>On constate une augmentation d’un facteur 3, qui est très probablement due à l’utilisation de nouveaux cœurs ARM. Il est clair que lorsque l’on veut faire des projets qui nécessitent plusieurs capteurs, alors avoir une commutation plus rapide est un avantage certain.</p>
<p>Bien que la bibliothèque GPIO Zero permette de faire beaucoup, elle ne s’occupe pas de l’I²C et du SPI. Afin de permettre au plus grand nombre de facilement utiliser des capteurs, Adafruit a développé une bibliothèque appelée <a href="https://learn.adafruit.com/circuitpython-on-raspberrypi-linux/installing-circuitpython-on-raspberry-pi">Blinka</a> qui permet de faire fonctionner l’ensemble des capteurs et actionneurs qu’il a développés pour ses cartes fonctionnant sous <a href="https://learn.adafruit.com/welcome-to-circuitpython/what-is-circuitpython">CircuitPython</a> (interpréteur Python pour microcontrôleur, simplifiant grandement la programmation). L’ensemble des capteurs et actionneurs disponibles pour sur Adafruit est très important, ce qui peut grandement réduire le coût de développement d’un prototype !</p>
<p>Pour utiliser des convertisseurs analogiques‐numériques, il existe des cartes filles comme <a href="https://www.amazon.fr/Waveshare-Raspberry-AD-Board-High-Precision/dp/B00ZZGDL32/ref=asc_df_B00ZZGDL32/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=51048574806&hvpos=1o1&hvnetw=g&hvrand=11630872363865146702&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=c&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055774&hvtargid=pla-274470144622&psc=1">celle de WaveShare</a> présentée ci‐dessous :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e7761766573686172652e636f6d2f696d672f6465766b69742f616363426f6172642f486967682d507265636973696f6e2d41442d44412d426f6172642f486967682d507265636973696f6e2d41442d44412d426f6172642d352e6a7067/High-Precision-AD-DA-Board-5.jpg" alt="**Figure carte WaveShare**" title="Source : https://www.waveshare.com/img/devkit/accBoard/High-Precision-AD-DA-Board/High-Precision-AD-DA-Board-5.jpg"><br>
Mais il est possible d’en utiliser de <a href="https://www.adafruit.com/product/1083">beaucoup moins chers</a>, l’avantage de la Raspberry, c’est que l’on a directement accès aux GPIO, et l’avantage de l’Adafruit, c’est qu’il y a un pont avec CircuitPython.</p>
<h2 id="toc-serveur-de-stockage-et-passerelle-internet">Serveur de stockage et passerelle Internet</h2>
<p>Quand elles sont équipées d’une connectique réseau et de stockage suffisant, les cartes ARM peuvent aussi faire des serveurs domestiques intéressants de par leur faible consommation électrique.</p>
<p>Une carte à base de système monopuce A20 (<a href="https://www.olimex.com/wiki/A20-OLinuXino-MICRO#Linux">OLinuXino MICRO</a>, <a href="http://www.banana-pi.org/m1.html">Banana Pi M1</a>) suffit à synchroniser les contacts, les agendas et les fichiers de tablettes et smartphones familiaux avec un ordinateur de sauvegarde en utilisant ownCloud (et certainement Nextcloud — non testé). Pour un vrai <em>cloud</em> familial entre ordinateurs avec le même logiciel, un système monopuce un peu plus puissant, comme le R40 (<a href="http://www.banana-pi.org/m2u.html">Banana Pi M2U</a>) s’en sort sans latence sensible. Même l’interface Web plutôt lourde pour le A20 passe ici très correctement.</p>
<p>Certaines cartes disposant d’Ethernet Gigabit et de plusieurs ports SATA, comme la <a href="http://www.banana-pi.org/r2.html">Banana Pi R2</a>, la Marvell Expressobin ou la <a href="https://www.pine64.org/rockpro64/">ROCKPro64</a>, avec sa carte d’extension SATA, permettent de faire un serveur de stockage en réseau (NAS) avec RAID logiciel.</p>
<p>Enfin, des logiciels de supervision comme Munin ou Zabbix (Nagios non testé) sont tout à fait utilisables pour surveiller un petit réseau local, du moment que le nombre de machines n’est pas trop élevé.</p>
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</p>
freejeffYsabeau 🧶 🧦palm123Nicolas BoulayDavy DefaudBenoît SibaudAnonymeClaude SIMONArkemBAudPierre JarillonZeroHeureNils Ratusznikjzurvanalpha_one_x86esdeemTonton ThGawanhttps://linuxfr.org/nodes/117556/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/388792018-11-13T13:52:59+01:002018-11-13T14:45:57+01:00RISC OS libéréLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>RISC OS est un système développé par Acorn, créateur de l’architecture ARM, pour ses ordinateurs Archimedes.</p>
<p>Bien qu’Acorn ne fabrique plus d’ordinateurs depuis longtemps, le système d’exploitation est toujours en développement. Les sources étaient en accès public (pour certaines versions) mais pas sous une licence libre, c’est maintenant chose faite.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e726973636f736f70656e2e6f72672f696d616765732f74686972645f70617274792f6f70656e7369676e2e706e67/opensign.png" alt="RiscOS open" title="Source : https://www.riscosopen.org/images/third_party/opensign.png"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.riscosopen.org/news/articles/2018/10/22/risc-os-is-open-for-business" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/102993">Annonce de RISC OS Open</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.riscos.fr/index.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103011">RISC OS en français</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.riscosdev.com/about/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/103012">Annonce de RISC OS Developments Ltd.</a></li></ul><div><h2 id="toc-historique-de-riscos">Historique de RISC OS</h2>
<p>La première version de RISC OS date de 1987. À l’époque, le système s’appelle Arthur (il s’agirait d’une contraction de « <em>A RISC OS by Thursday</em> », « Il nous faut un système d’exploitation RISC avant jeudi », référence au temps laissé aux développeurs pour boucler le projet).</p>
<p>Le système propose une interface graphique, du multitâche coopératif, un interpréteur BASIC. Les versions originales occupent 512 kibioctets de mémoire morte dans les ordinateurs Acorn.</p>
<p>Il équipera toutes les machines basées sur les processeurs ARM fabriquées chez Acorn, jusqu’à la faillite de cette dernière en 1998. Cependant, Acorn avait aussi accordé des licences d’utilisation à d’autres entreprises qui ont ensuite repris le développement. PACE (un fabricant de <em>set‐top‐boxes</em>) dispose d’une version des sources qu’il utilise dans ses produits, tandis que l’entreprise RISC OS Ltd. est créée pour reprendre le développement du système pour les ordinateurs de bureau (donc avec une interface graphique classique).</p>
<p>Parallèlement, Castle Technologies, qui produisait les machines d’Acorn, récupère la marque Acorn et l’autorisation de continuer à produire du matériel sous cette marque. D’abord ce seront les mêmes machines, puis à partir de 2002, de nouveaux ordinateurs de sa propre conception.</p>
<p>Cependant, Castle Technologies continue d’utiliser les versions de RISC OS héritées d’Acorn. Cela ne plaît pas du tout à RISC OS Ltd., et les deux entreprises se lancent dans une guerre de licences pour savoir qui a vraiment les droits sur RISC OS.</p>
<p>RISC OS Ltd. continue à fournir des mises à jour pour les machines existantes (ce sont les versions 4.x de RISC OS), tandis que Castle Technology développe pour ses nouvelles machines les versions 5.x. Cette version 5 permet d’utiliser RISC OS avec un processeur dont le bus mémoire est sur 32 bits (les premiers processeurs ARM n’ayant qu’un bus mémoire de 26 bits).</p>
<p>Castle Technology rachète à PACE les droits dont il dispose sur RISC OS en 2003, et les sources sont publiées à ce moment, mais pas sous licence libre. Ceci permettra de porter le système sur différents matériels ARM, tels que la Pandora, la Beagle Board ou le Raspberry Pi.</p>
<p>Pendant ce temps, RISC OS Ltd. travaille également à une version 32 bits de sa version, ce sera RISC OS 6.x. Mais peu de matériel fonctionnera avec cette version, aujourd’hui presqu’abandonnée.</p>
<p>De son côté, Castle Technology ne s’en sort pas beaucoup mieux. Il ne peut plus produire les machines conçues par Acorn, car les composants ne sont plus disponibles. Les nouveaux systèmes basés sur le travail de PACE ont également leur lot de problèmes puisqu’ils ne sont pas <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_RoHS" title="Restriction of Hazardous Substances">RoHS</a> (directive européenne interdisant l’utilisation de soudure au plomb, ce qui nécessite des composants matériels adaptés). L’entreprise est en difficulté financière et n’est plus en mesure de produire du nouveau matériel.</p>
<p>En 2016, une nouvelle entreprise est formée, il s’agit de RISC OS Developments Ltd. Elle rachète RISC OS à Castle Technology et, ensuite, publie les sources sous licence Apache 2.0. Après trente ans, le système RISC OS est donc enfin entièrement libre !</p>
<h2 id="toc-pourquoi-riscos-aujourdhui">Pourquoi RISC OS aujourd’hui ?</h2>
<p>RISC OS est un système très léger, une installation complète occupe moins de 4 Mio. Il peut s’installer en mémoire Flash (à côté de u-boot) pour un démarrage très rapide.</p>
<p>Le système est assez simpliste : multitâche coopératif, peu de protection mémoire. Il est donc intéressant de l’utiliser pour de la programmation presque « <em>bare metal</em> » avec un accès direct au matériel. Les applications disponibles sont en fonction des limitations du système. Le seul navigateur Web est NetSurf, par exemple.</p>
<p>RISC OS a également trouvé des applications à la BBC pour l’affichage de certains jeux télévisés, dont « Qui veut gagner des millions ? ». On le trouve également utilisé dans l’affichage des horaires aux arrêts de bus dans certaines villes.</p>
<p>Enfin, RISC OS est fourni avec une version du BBC BASIC, qui permet de démarrer la programmation avec un langage simple d’accès.</p>
<h2 id="toc-le-matériel-utilisable">Le matériel utilisable</h2>
<p>Presque tous les ans depuis 1987, au moins une nouvelle machine compatible avec RISC OS est apparue. Les plus populaires aujourd’hui sont le Raspberry Pi 3, la BeagleBoard et la Pandora.</p>
<p>Certains fabricants proposent des ordinateurs dédiés, permettant d’avoir une machine plus rapide grâce, par exemple, à l’utilisation de SATA pour connecter un SSD (plus rapide qu’une carte SD).</p>
<p>Pour le Raspberry Pi, la distribution NOOBS permet d’installer et de démarrer facilement RISC OS.</p>
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</p>
pulkomandyDavy DefaudBAudFlorent Zarabubar🦥https://linuxfr.org/nodes/115642/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/388982018-11-11T14:41:44+01:002018-11-11T18:17:56+01:00PrimTux — nouvelle version pour Raspberry PiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/PrimTux">PrimTux</a> est une distribution GNU/Linux éducative développée par une petite équipe de professeurs des écoles et de passionnés de l’informatique en milieu scolaire. Bien qu’elle soit tout à fait utilisable sur des PC dernier cri, elle a vocation à recycler du matériel ancien pour le destiner aux établissements scolaires ou simplement aux familles renouvelant le PC principal de la maison. Elle intègre des outils de contrôle parental permettant de protéger la navigation des enfants sur le Web. Dans cet esprit, parce que cette solution permet de s’équiper à moindre coût, l’<a href="https://primtux.fr/blog/2015/11/25/primtux-lequipe/">équipe de PrimTux</a> est heureuse d’annoncer la sortie de la version 4 de PrimTux pour Raspberry Pi.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://wiki.primtux.fr/doku.php/primtux4-rpi-annonce" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103055">Annonce officielle sur le Wiki de PrimTux</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.framboise314.fr/primtux-sur-raspberry-pi-une-distribution-educative-de-3-a-10-ans/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103056">PrimTux sur Raspberry Pi, une distribution éducative de 3 à 10 ans</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://wiki.primtux.fr/doku.php/primtux4-rpi-annonce#telecharger_primtux_pour_raspberry_pi" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103058">Télécharger les images de PrimTux4 pour RaspBerry Pi</a></li></ul><div><h2 id="toc-un-nouveau-nom">Un nouveau nom</h2>
<p>Comme pour les <a href="//linuxfr.org/news/primtux-nouvelle-version-pour-les-ecoles">versions PC</a>, les versions de PrimTux pour Raspberry Pi font l’objet d’une nouvelle dénomination en raison d’une uniformisation des interfaces.</p>
<h3 id="toc-primtux4-debian9-dg-rpi">PrimTux4-Debian9-DG-RPi</h3>
<p>Primtux4-Debian9-DG-RPi utilise <strong>Dansguardian</strong> pour la sécurité Internet.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e7072696d7475782e66722f6c69622f6578652f66657463682e7068702f7765627374726963742e6a7067/webstrict.jpg" alt="webstrict" title="Source : http://wiki.primtux.fr/lib/exe/fetch.php/webstrict.jpg"></p>
<h3 id="toc-primtux4-debian9-ctp-rpi">PrimTux4-Debian9-CTP-RPi</h3>
<p>Primtux4-Debian9-CTP-RPi utilise <strong>CTParental</strong> pour le filtrage Web.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e7072696d7475782e66722f6c69622f6578652f66657463682e7068702f6374702d7270692e706e67/ctp-rpi.png" alt="ctp-rpi" title="Source : http://wiki.primtux.fr/lib/exe/fetch.php/ctp-rpi.png"></p>
<h2 id="toc-intégration-de-logiciels-complémentaires">Intégration de logiciels complémentaires</h2>
<p>La grande nouveauté tient à l’intégration de la plupart des logiciels complémentaires qui peuvent désormais être installés car ils ont été portés sur Raspberry Pi soit directement, soit par leur divergences libres (<em>forks</em>), comme PhotoFlare en remplacement de PhotoFiltre.</p>
<p>Vous pouvez installer tous les logiciels complémentaires ou seulement l’environnement ou les outils désirés depuis l’accueil. Pour un choix plus fin, vous pouvez utiliser l’installeur de paquets Synaptic ou le gestionnaire de logiciels :</p>
<ul>
<li>logiciels non libres <strong>PrimTux-mini</strong> : <em>jclicpuzzle-primtux</em>, <em>tbisuite-primtux</em>, <em>activites-jclic-primtux</em>, <em>pepit-primtux</em> et <em>lacourseauxnombres-primtux</em> ;</li>
<li>logiciels non libres <strong>PrimTux super</strong> : <em>pepit-primtux</em>, <em>matou-matheux-primtux</em>, <em>kiwix-vikidia-primtux</em>, <em>activites-jclic-primtux</em>, <em>exooos-aleccor-primtux</em>, <em>exercices-free-primtux</em>, <em>exercices-beaunis-primtux</em> et <em>raconte-moi-primtux</em> ;</li>
<li>logiciels non libres <strong>PrimTux-maxi</strong> : <em>primaths-primtux</em>, <em>atlas-houot-primtux</em>, <em>pepit-primtux</em>, <em>matou-matheux-primtux</em>, <em>kiwix-vikidia-primtux</em>, <em>activites-jclic-primtux</em>, <em>exooos-aleccor-primtux</em>, <em>exercices-free-primtux</em> et <em>exercices-beaunis-primtux</em> ;</li>
<li>logiciels outils non libres : <em>polices-ecole-primtux</em>, <em>appliplanet-primtux</em>, <em>flash-primtux</em>, <em>oracle-java8-set-default</em>, <em>oracle-java8-installer</em>, <em>libdvdcss2</em>, <em>webstrict-primtux</em> et <em>photoflare</em>.</li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e7072696d7475782e66722f6c69622f6578652f66657463682e7068702f6c6f67696369656c732d636f6d702e706e67/logiciels-comp.png" alt="Logiciels complémentaires" title="Source : http://wiki.primtux.fr/lib/exe/fetch.php/logiciels-comp.png"></p>
<p>Par une simple mise à jour des paquets de la distribution, les logiciels complémentaires deviennent accessibles aux versions PrimTux3 RPi déjà installées.</p>
<p>L’installation des logiciels complémentaires demande beaucoup d’espace disque. Si vous avez l’intention d’installer tous les logiciels complémentaires, ou une grande partie d’entre eux, utilisez une <strong>carte mémoire de plus de 16 Gio</strong>.</p>
<h2 id="toc-limitations-par-rapport-aux-versions-pc">Limitations par rapport aux versions PC :</h2>
<ul>
<li>
<em>calcul@TICE</em> n’est pas intégré, mais les entrées de menu ont été conservées car l’équipe, en association avec le développeur, travaille à tenter son portage sur ARM ;</li>
<li>les logiciels <em>clicmenu</em> ne peuvent être intégrés : ce sont en effet des dizaines de logiciels épars et indépendants, développés pour Windows, aux sources inaccessibles ; cependant, l’équipe envisage de développer des équivalents dans des technologies multi-plates‐formes ;</li>
<li>
<em>Ardora</em> ne fonctionne que sur les versions RPi3B+ ;</li>
<li>ne sont pas intégrés : <em>jecompte</em> et <em>Tuxbot</em>, qui utilisent des technologies incompatibles, <em>jelisavecbiba</em>, dont les sources sont introuvables et <em>Le conjugueur</em>.</li>
</ul>
<h2 id="toc-construire-soimême-sa-primtuxrpi">Construire soi‐même sa PrimTux RPi</h2>
<p>Comme pour la <a href="//linuxfr.org/news/primtux3-est-disponible-pour-raspberry-pi-3b">PrimTux3 RPi</a>, il est possible de construire soi‐même sa distribution grâce à des scripts :</p>
<ul>
<li>le script <a href="https://framagit.org/philippe-dpt35/primtux3-rpi"><code>installe-primtux3-rpi.sh</code></a> a été mis à jour et permet d’obtenir une Primtux4-Debian9-DG ;</li>
<li>le script <a href="https://framagit.org/philippe-dpt35/primtux4-rpi"><code>installe-primtux4-rpi.sh</code></a> permet d’obtenir une Primtux4-Debian9-CTP.</li>
</ul>
<p>La construction de l’image a été faite sur une carte mémoire de 16 Gio. Les tailles réelles n’étant pas identiques d’un fabricant à l’autre, la partition a été réduite de 100 Mio afin que l’image puisse être copiée sur toutes les cartes mémoires. Si vous souhaitez récupérer ces quelques <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Octet#Multiples_normalis.C3.A9s">mébioctets</a>, ou si vous utilisez une <strong>carte mémoire de taille supérieure à 16 Gio</strong>, pensez à étendre la taille de la partition grâce à l’utilitaire inclus <code>raspi-config</code> :</p>
<pre><code>sudo raspi-config
</code></pre>
<p>Dans l’interface en mode texte qui s’affiche, allez sur la ligne « <em>Advanced options</em> », puis cliquez sur « <em>Expand Filesystem</em> ».</p>
<h2 id="toc-remerciements-à-framboise314">Remerciements à Framboise314</h2>
<p>Merci à <em>Framboise314</em> pour sa <a href="https://www.framboise314.fr/primtux-sur-raspberry-pi-une-distribution-educative-de-3-a-10-ans/">présentation de PrimTux-Rpi</a>.</p>
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</p>
idéefixeDavy DefaudBenoît Sibaudpalm123bubar🦥https://linuxfr.org/nodes/115692/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/387122018-07-18T09:56:10+02:002018-07-18T17:05:23+02:00PrimTux3 est disponible pour RaspBerry Pi 3B+Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>L’équipe de <a href="http://wiki.primtux.fr/doku.php/start">PrimTux</a> annonce la sortie de PrimTux3 pour Raspberry Pi. Bâtie sur Raspbian <em>Stretch</em>, cette distribution GNU/Linux pour l’école primaire est compatible avec le dernier modèle de Raspberry Pi, le 3B+, ce qui n’était pas le cas de Raspbian <em>Jessie</em> sur laquelle est bâtie la PrimTux2. Depuis <a href="https://pronflette.developpez.com/tutoriels/primtux2-rpi/">PrimTux2 pour Raspberry Pi</a>, de nombreuses améliorations ont été apportées. Plusieurs applications ont été compilées pour ARM par l’équipe PrimTux et sont maintenant présentes dans la distribution : <a href="http://redmine.abuledu.org/projects">Le Terrier</a> suite arithmétique, tierce, cibler, aller, imageo, ainsi que TBO, Openboard et Dr. Géo. La construction de cette PrimTux3 pour Raspberry Pi s’appuie sur les <a href="https://git.framasoft.org/Steph/primtux3">sources de PrimTux3 pour PC</a> et, à la différence de cette dernière, inclut l’uniformisation des bureaux des quatre sessions ainsi que les fonds d’écran de Mothsart.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://framagit.org/philippe-dpt35/primtux3-rpi" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102405">Sources de construction de PrimTux3 pour RaspBerry PI</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://framagit.org/philippe-dpt35/primtux3-rpi/wikis/Tutoriel-de-construction-de-primTux3-sur-Raspberry-Pi" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102406">Tutoriel de construction</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://sourceforge.net/projects/primtux/files/Distribution/primtux3-rpi-05-07-18.img.gz/download" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102407">Téléchargement</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://wiki.primtux.fr/doku.php/start" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102409">Qu’est‐ce que PrimTux ?</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://redmine.abuledu.org/projects" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102410">Logiciels Le Terrier dans la forge AbulEdu</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="http://forum.primtux.fr/viewforum.php?id=42" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102411">PrimTux pour RaspBerry Pi sur le forum PrimTux</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e7072696d7475782e66722f6c69622f6578652f66657463682e7068702f7072696d7475782d7270693a7072696d747578332d7270692e706e67/primtux-rpi:primtux3-rpi.png" alt="PrimTux3-Rpi" title="Source : http://wiki.primtux.fr/lib/exe/fetch.php/primtux-rpi:primtux3-rpi.png"></p>
<p>L’<a href="https://primtux.fr/blog/2015/11/25/primtux-lequipe/">équipe PrimTux</a> a également développé un outil permettant de faire une image disque de son système sur un périphérique externe. Cela permettra de le sauvegarder et de le réinstaller sur une autre carte mémoire en cas de défaillance, les cartes SD ayant une durée de vie limitée.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e7072696d7475782e66722f6c69622f6578652f66657463682e7068702f7072696d7475782d7270693a7072696d747578332d7270692d6d656e752e6a7067/primtux-rpi:primtux3-rpi-menu.jpg" alt="PrimTux3-Rpi-menu" title="Source : http://wiki.primtux.fr/lib/exe/fetch.php/primtux-rpi:primtux3-rpi-menu.jpg"></p>
<p>À également été inclus l’outil log2ram qui permet de préserver la durée de vie de la carte SD en limitant les écritures des fichiers journaux (<em>logs</em>). Ces écritures se font dans la mémoire vive et l’écriture sur la carte SD n’intervient que toutes les heures.</p>
<p>Comme pour la PrimTux2 pour RPi, cette version ne permet pas d’installer les logiciels complémentaires, pour lesquels il reste encore le travail d’adaptation à effectuer. Pour les plus aguerris, il est possible de construire soi‐même une PrimTux3 pour sa Raspberry Pi grâce à un <a href="https://framagit.org/philippe-dpt35/primtux3-rpi">script</a>.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/primtux3-est-disponible-pour-raspberry-pi-3b.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
idéefixeDavy DefaudBenoît SibaudNils Ratusznikhttps://linuxfr.org/nodes/114928/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/383632018-01-04T15:20:59+01:002018-01-04T16:13:40+01:00Enguirlandez votre Raspberry PiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Les vacances de Noël terminées, le sapin perd ses épines. Pas de panique, le nouveau Raspberry pHAT contrôleur de <em>LED strip</em> est là pour prolonger l’expérience tout au long de 2018.</p>
<p>« ANAVI Light pHAT » est une carte fille pour Raspberry Pi 0, 1, 2 et 3 qui permet de contrôler un ruban de diodes électroluminescentes (DEL/LED), en agissant sur les entrées‐sorties <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/General_Purpose_Input/Output" title="General Purpose Input/Output — Entrées‐sorties pour à usage général">GPIO</a> en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Modulation_de_largeur_d%27impulsion">modulation de largeur d’impulsion</a> (PWM — <em>Pulse Width Modulation</em>), pour changer la couleur ou l’intensité à sa guise ou en fonction de différentes entrées de capteurs.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.crowdsupply.com/anavi-technology/light-phat" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/101170">Commander sur CrowdSupply</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.crowdsupply.com/anavi-technology/light-phat" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/101171">Description produit</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://vimeo.com/248508231#iotjs-pi0-20171222rzr" hreflang="xx" href="https://linuxfr.org/redirect/101172">Vidéo sur Pi0</a></li></ul><div><p>Jamais deux sans trois, après le <a href="//linuxfr.org/news/adoptez-une-rabbitmax-flex-une-carte-fille-cherche-une-maman-raspberry-pi">couteau suisse d’entrée‐sortie</a>, <a href="//linuxfr.org/news/transformez-votre-raspberry-pi-en-telecommande-infrarouge">la télécommande infrarouge</a>, c’est le moment de jouer avec le contrôleur de ruban de DEL (<em>LED strip</em>) : ANAVI Light pHAT.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e63726f7764737570706c792e636f6d2f696d672f366139352f616e6176692d6c696768742d706861742d727069332d30335f6a70675f636f6e74656e742d626f64792d67616c6c6572792e6a7067/anavi-light-phat-rpi3-03_jpg_content-body-gallery.jpg" alt="Light pHAT" title="Source : https://www.crowdsupply.com/img/6a95/anavi-light-phat-rpi3-03_jpg_content-body-gallery.jpg"></p>
<p><em>Léon, l’auteur, a eu la gentillesse de me faire bêta‐tester le produit. J’enfourche le Hat sur une Rasberry Pi zero avec Raspbian 9, un peu de JavaScript (<a href="https://vimeo.com/248508231#iotjs-pi0-20171222rzr">https://vimeo.com/248508231#iotjs-pi0-20171222rzr</a>) et K2000 n’a plus de secret. Il est aussi possible de l’intégrer dans le framework Home Assistant via MQTT ou bien faire le nécessaire pour utiliser sa méthode préférée (cloud ou local ? avec raw socket, HTTP, ou <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/IoTivity">IoTivity</a>).</em></p>
<p>Le module seul est en vente <a href="http://xe.com/currencyconverter/convert/?Amount=25&From=USD&To=EUR">autour de 20 €</a> sur <em>CrowdSupply</em>, un site spécialisé pour du cofinancement de matériel libre <em>open source</em>, car encore une fois la conception à été réalisée avec KiCad et les <a href="https://github.com/AnaviTechnology/anavi-light">sources du module sont publiées sur le site de l’auteur</a>.</p>
<p>Notez que, selon les options, le paquetage comporte plus ou moins d’accessoires, mais vous aurez besoin d’une alimentation 12 V pour la bande de diodes (d’ailleurs, n’hésitez pas à recommander un fournisseur fiable dans les commentaires).</p>
<p>Plus d’explications à venir lors du <a href="https://fosdem.org/2018/schedule/track/internet_of_things/">FOSDEM, soyez les premiers dans la session <em>IoT</em> !</a>.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/enguirlandez-votre-raspberry-pi.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
rzrDavy Defaudpalm123ZeroHeurehttps://linuxfr.org/nodes/113427/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/380212017-05-31T13:35:37+02:002017-06-03T10:38:42+02:00Linutop OS, désormais disponible au format Noobs pour Raspberry PiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Créée en France en 2006, Linutop s’est spécialisée dans les solutions informatiques accessibles à tous, performantes et économiques. Linutop propose trois produits, les PC miniatures <em>Linutop 5</em> et <em>Linutop XS</em>, le système d’exploitation léger <em>Linutop OS</em>, permettant à l’utilisateur de transformer sa machine en borne d’accès Internet ou en panneau d’affichage dynamique, et enfin le serveur <em>cloud</em> ou local <em>Linutop.TV</em> donnant la possibilité aux entreprises de gérer en ligne leur affichage dynamique.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f7067732e706e67/linutopgs.png" alt="logo Linutop" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutopgs.png"></p>
<p>Le format <em>Noobs</em> a été conçu spécialement pour aider toute personne, quel que soit son niveau en informatique, à installer un système d’exploitation sur Raspberry <em>Pi</em>.<br>
Le logiciel se présente sous la forme d’un fichier qu’il suffira de télécharger puis transférer sur une carte SD (de 8 Gio minimum) préalablement formatée.</p>
<p>Vous n’aurez ensuite plus qu’à démarrer votre Raspberry <em>Pi</em> à l’aide de cette même carte SD. Le logiciel vous proposera, par l’intermédiaire d’une liste, d’installer le système d’exploitation. Choisissez alors Linutop OS XS, patientez quelques instants et vous pourrez profiter de votre machine sous le système d’exploitation Linutop.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.linutop.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99946">Linutop </a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.linutop.com/news/category/etudes-de-cas-fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99947">Exemples d’utilisations</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.linutop.com/download.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99948">Télécharger gratuitement Linutop OS</a></li></ul><div><p>Linutop a déjà vendu ses solutions dans plus de 60 pays, elles sont utilisées dans de nombreux domaines tels que les écoles, l’hôtellerie, les usines, les musées, les salles d’attente ou des lieux publics. Linutop est lauréate du prix TIC21 de l’innovation durable.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f702d4f532d58532d4e6f6f6273732e6a7067/linutop-OS-XS-Noobss.jpg" alt="LinutopOSNoobs" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutop-OS-XS-Noobss.jpg"></p>
<h2 id="linutoposxs">Linutop OS XS</h2>
<p>Linutop OS XS est un système d’exploitation conçu pour simplifier l’usage en entreprise d’un Raspberry <em>Pi</em>. Lors de l’installation, le système d’exploitation Linutop est livré avec tous les logiciels de base vous permettant d’utiliser votre machine le plus rapidement possible. </p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f702d4f532d666f722d72617370626572727970692d5344732e6a7067/linutop-OS-for-raspberrypi-SDs.jpg" alt="Linutop OS XS" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutop-OS-for-raspberrypi-SDs.jpg"></p>
<p>Logiciels pré‐installés :</p>
<ul>
<li>Epiphany ;</li>
<li>LibreOffice ;</li>
<li>Lecteur PDF ;</li>
<li>Connection Manager (Wi‐Fi) ;</li>
<li>VLC Media Player (avec accélération matérielle pour lecture HD) ;</li>
<li>Linutop Kiosk.</li>
</ul><p>Le temps d’allumage est de 30 secondes. De plus, le système d’exploitation est facile à maintenir et basé sur Raspbian.</p>
<h2 id="linutop-kiosk">Linutop Kiosk</h2>
<p>Le logiciel Linutop Kiosk permet de facilement transformer votre Raspberry <em>Pi</em> :</p>
<ul>
<li>en système d’affichage dynamique, afin de diffuser différents médias en plein écran (images, liens URL, pages Web, vidéos HD, musiques…) ;</li>
<li>en borne d’accès Internet sécurisée, avec ou sans barre de navigation, ou restriction(s) de site(s) pour la navigation Internet.</li>
</ul><p>Linutop Kiosk peut être utilisé dans les accueils et vitrines de magasins, en communication interne dans l’entreprise, dans des écoles, des hôtels, des restaurants, des musées…</p>
<h2 id="linutoposxs-free-via-noobs">Linutop OS XS free via Noobs</h2>
<p>Si vous choisissez d’installer Linutop OS XS via l’interface Noobs, vous disposerez de la version gratuite du système d’exploitation, cette version n’est ni bridée ni limitée dans le temps, afin de vous donner un aperçu valide du système d’exploitation au quotidien.</p>
<p>Linutop OS XS <em>free</em> contient une version de démo du Linutop Kiosk, vous permettant de l’utiliser comme bon vous semble avec une publicité Linutop toutes les trois diapos en affichage dynamique et, si vous optez pour la borne Internet, la première page de celle‐ci sera sur la page d’accueil Linutop.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/linutop-os-desormais-disponible-au-format-noobs-pour-raspberry-pi.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
LINUTOPZeroHeureNils RatusznikDavy DefaudBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/111982/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/376232016-11-04T19:23:50+01:002016-12-28T21:00:24+01:00Adoptez une RabbitMax Flex, une carte fille cherche une maman Raspberry PiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le projet RabbitMax est celui d’un ami développeur‐bidouilleur qui a voulu concevoir un module matériel en partant de zéro uniquement avec des logiciels libres (KiCad en l’occurrence).</p>
<p>Après 6 âpres mois, j’ai eu la chance de tester le résultat, la suite de la dépêche est consacrée aux possibilités de ce module matériel et vous présente mes tests.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://rabbitmax.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98450">Page d’accueil en anglais</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://igg.me/at/Rzjuluvxe6Y/x/15343398" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98451">Campagne de cofinancement</a></li></ul><div><p>Voici une brève description de ses fonctions :</p>
<ul>
<li>un bouton poussoir ;</li>
<li>un buzzer ;</li>
<li>infrarouge (émission ou réception) ;</li>
<li>un relais 0 - 220 V ;</li>
<li>une DEL RVB ;</li>
<li>des emplacements pour 5 capteurs I2C (température, gaz, etc.) ;</li>
<li>un emplacement pour un afficheur LCD.</li>
</ul><p>Ce type de carte, appelé aussi <em>Hat</em>, est à la Raspberry <em>Pi</em> ce que les Shields sont aux cartes Arduino, c’est‐à‐dire une carte fille avec un format de branchement normalisé et une identification (via EEPROM).</p>
<p>La majorité des Raspberry <em>Pi</em> (0, 1, 2 ou 3) sont compatibles avec, mais aussi les <a href="http://www.hardkernel.com/main/products/prdt_info.php?g_code=G141578608433">ODroids C1</a> ou Banana/Orange <em>Pi</em> et enfin les autres mono‐cartes (SBC) « compatibles <em>Pi</em> ».</p>
<p>J’ai eu la chance de tester une version bêta du produit avec Yocto, dans le but d’évaluer et d’apporter la prise en charge d’IoTivity et Tizen OS. Les exemples de référence (en C ou Python) fonctionnent sensiblement comme indiqué dans la documentation pour Raspbian.</p>
<p>Mon avis personnel, ce type de module tout intégré est plutôt très pratique pour mettre au point des POC sans se prendre les pieds dans les fils.<br>
Surtout quand on a le besoin de se déplacer ses câblages (<em>breadboards</em>) pour faire des démos ici ou là. Au final, c’est du temps et de l’argent de gagné et du stress en moins. :P</p>
<p>Si vous voulez soutenir un tel projet de matériel libre OSHW, il est déjà possible de passer des précommandes sur la plate‐forme de financement participatif IndieGoGo.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/adoptez-une-rabbitmax-flex-une-carte-fille-cherche-une-maman-raspberry-pi.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
rzrDavy Defaudpalm123bubar🦥ZeroHeureNeoXOntologiaNÿcoFlorent ZaraBenoît SibaudBruno Michelhttps://linuxfr.org/nodes/110419/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/375042016-08-31T09:45:36+02:002016-12-28T21:00:36+01:00Linutop OS XS disponible pour le Raspberry PI3Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><strong>Linutop OS XS</strong> est une distribution conçue pour simplifier l’usage en entreprise d’un Raspberry Pi. Elle est basée sur raspbian Jessie et peut être utilisée sur Raspberry Pi 3 (et zero, A, A+, B, B+, 2).</p>
<p><strong>NdM.:</strong> nous n'avons pas plus d'informations sur les différences entre la version démo (image CD/USB/SD) et la version complète.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.linutop.com/news/2015/09/22/nouveau-linutop-os-pour-raspberry-pi/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97993">Plus d'information concernant Linutop OS XS</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.linutop.com/download.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97994">Télécharger Linutop OS Demo pour Raspberry PI</a></li></ul><div><p>Parmi les nouveautés : mise à jour du panneau de configuration Linutop, améliorations du kiosque d'affichage dynamique et du wifi. Et on y retrouve toujours VLC avec accélération Hardware, XFCE, VNC, etc.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f7067732e706e67/linutopgs.png" alt="Linutop" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutopgs.png"></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f702d4f532d666f722d726173706265727279706933732e6a7067/linutop-OS-for-raspberrypi3s.jpg" alt="linutop + Rapsberry" title="Source : http://linutop.com/images/linutop-OS-for-raspberrypi3s.jpg"></p>
<p>Avantages :</p>
<ul>
<li>Panneau de configuration graphique en français</li>
<li>Permet de construire un affichage dynamique local ou distant à moindre coût avec une consommation électrique minimale</li>
</ul><p>Principaux usages :</p>
<ul>
<li>Kiosque Internet : salle d'attente, hôtel, bureau, école, borne d'accès Internet publique…</li>
<li>Affichage dynamique et diffusion audio : école, musée, magasins communication interne…</li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/linutop-os-xs-disponible-pour-le-raspberry-pi3.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
LINUTOPNÿcoBenoît SibaudZeroHeurePierre Jarillonbubar🦥Bruno Michelpalm123https://linuxfr.org/nodes/109851/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/371562016-03-08T16:49:13+01:002016-12-28T21:01:15+01:00Un Raspberry Pi pour bidouiller (Belgique, Mons, le 17 mars 2016)Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Ce jeudi 17 mars 2016 à 19h se déroulera la 47ème séance montoise des Jeudis du Libre de Belgique.</p>
<p>Le sujet de cette séance : <strong>Un Raspberry Pi pour bidouiller</strong></p>
<p>Thématique : <strong>informatique de loisir|embarqué|communauté</strong></p>
<p>Public : <strong>Tout public|développeur|étudiants</strong></p>
<p>L’animateur conférencier : <strong>François Bayart</strong> (ASBL LoLiGrUB)</p>
<p>Lieu de cette séance : Université de Mons, Campus Plaine de Nimy, avenue du Champ de Mars 4, Centre Vésale, Auditoire La Fontaine (cf. ce <a href="http://portail.umons.ac.be/FR/universite/admin/cerp/plancampus/Pages/CampusPlainedeNimy.aspx">plan</a> sur le site de l’UMONS, ou la <a href="http://www.openstreetmap.org/?mlat=50.46297&mlon=3.95362#map=19/50.46297/3.95362">carte OSM</a>).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://jeudisdulibre.be/2016/03/07/mons-le-17-mars-un-raspberry-pi-pour-bidouiller/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96627">Annonce officielle</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://jeudisdulibre.fikket.be/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96628">Inscription</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.raspberrypi.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96629">Raspberry Pi</a></li></ul><div><p>La participation sera gratuite et ne nécessitera que votre inscription nominative, de préférence préalable, ou à l’entrée de la séance. Merci d’indiquer votre intention en vous inscrivant via la page <a href="http://jeudisdulibre.fikket.com/">http://jeudisdulibre.fikket.com/</a>. La séance sera suivie d’un verre de l’amitié.</p>
<p><strong>Description</strong> :</p>
<p>Le Raspberry Pi est un nano-ordinateur de la taille d’une carte de crédit et de faible coût, conçu pour encourager l’apprentissage de la programmation informatique. La quasi-totalité de ses spécifications et les logiciels qui le font fonctionner sont sous licence libre.</p>
<p>Lors de cette conférence, François Bayart (administrateur système linux) va nous présenter les différentes variantes du Raspberry Pi, comment faire nos premiers pas pour l’exploiter et il nous montrera les différentes possibilités d’usage qui s’offre à nous (jeux, multimédia, domotique, serveur, bidouillage…). Nous verrons ensuite comment relier le Raspberry Pi à différents composants électroniques à travers les connexions GPIO.</p>
<p><strong>Information complémentaire</strong> : l’ASBL LoLiGrUB organise samedi 19/3 à 15h à Boussu un atelier montrant comment exploiter le Raspberry Pi pour gérer sa propre caméra de surveillance vidéo. Renseignements complets sur le site loligrub.be.</p>
<p>Les Jeudis du Libre à Mons bénéficient aussi du soutien de nos partenaires : CETIC, Normation, OpenSides, MeaWeb et Phonoid.</p>
<p>Si vous êtes intéressé(e) par ce cycle mensuel, n’hésitez pas à consulter l’agenda et à vous inscrire sur la liste de diffusion afin de recevoir systématiquement les annonces.</p>
<p>Pour rappel, les Jeudis du Libre se veulent des espaces d’échanges autour de thématiques des Logiciels Libres. Les rencontres montoises se déroulent chaque troisième jeudi du mois, et sont organisées dans des locaux et en collaboration avec des Hautes Écoles et Facultés Universitaires montoises impliquées dans les formations d’informaticiens (UMONS, HEH et Condorcet), et avec le concours de l’A.S.B.L. LoLiGrUB, active dans la promotion des logiciels libres.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/un-raspberry-pi-pour-bidouiller-belgique-mons-le-17-mars-2016.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Robert VISEURZeroHeureBruno Michelclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/108403/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/369242015-12-01T17:14:31+01:002016-12-28T21:01:55+01:00Linutop OS XS disponible pour tous les Raspberry PI (Zéro, A, A+, B, B+ et 2) :Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><strong>Linutop OS XS</strong> est une distribution conçue pour simplifier l’usage en entreprise d’un Raspberry Pi. Elle permet notamment de configurer rapidement un kiosque d’affichage dynamique. Elle s’appuie sur la version Raspbian avec l’environnement graphique XFCE, complété par LibreOffice 3, VLC media player 2 et les outils Linutop qui sont une des ses particularités :</p>
<ul>
<li>Linutop Configuration panel</li>
<li>Kiosk Navigateur Web</li>
<li>Player d’Affichage Dynamique</li>
</ul><p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f7067732e706e67/linutopgs.png" alt="" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutopgs.png"></p>
<p>Le développement de ces outils est basé sur du QT GPL, notamment <em>Kiosk</em> et le <em>panneau de configuration</em>. Les sources sont donc disponibles sur simple demande. Le reste vient de Debian Wheezy et donc le tout est entièrement libre.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f702d4f532d666f722d72617370626572727970692d5344732e6a7067/linutop-OS-for-raspberrypi-SDs.jpg" alt="" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutop-OS-for-raspberrypi-SDs.jpg"></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.linutop.com/news/2015/09/22/nouveau-linutop-os-pour-raspberry-pi/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95779">Plus d'information concernant Linutop OS XS</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.linutop.com/download.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95780">Télécharger Linutop OS Demo pour Raspberry PI</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.linutop.com/software.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95792">Les détails de Linutop OS</a></li></ul><div><h2 id="les-outils-spécifiques-à-linutop">Les outils spécifiques à Linutop</h2>
<ul>
<li>
<strong>Linutop Configuration panel:</strong> une interface graphique pour faciliter la configuration du système: langue, clavier et fuseau horaire, configuration écran, démarrage d’un VNC ou SSH en un clic.</li>
<li>
<strong>Kiosk Navigateur Web:</strong> permet de configurer avec ou sans barre de navigation, mode plein écran, verrouillage des sites interdits ou autorisés.</li>
<li>
<strong>Player d’Affichage Dynamique:</strong> permet de gérer une « playlist » pour un affichage en plein écran (image, PDF, lien URL, page web, vidéo HD, musique), il est compatible avec le système de diffusion Linutop.tv, possède une télécommande et peut fonctionner avec ou sans réseau.</li>
</ul><p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f706f732d72617370692d64656d6f736c2e6a7067/linutopos-raspi-demosl.jpg" alt="Linutop OS XS pour Raspberry PI" title="Source : http://www.linutop.com/images/linutopos-raspi-demosl.jpg"></p>
<p><strong>Avantages:</strong></p>
<ul>
<li>Panneau de configuration graphique en français</li>
<li>La version gratuite permet d’utiliser VLC avec l’accélérateur matérielle</li>
<li>Permet de construire un affichage dynamique local ou distant à moindre coût et pour une consommation électrique minimale.</li>
</ul><p><strong>Principaux usages:</strong></p>
<ul>
<li>Kiosque Internet : Salle d'attente, hôtel, bureau, école, borne d'accès Internet publique…</li>
<li>Affichage dynamique : école, musée, communication interne…</li>
<li>Système pour usage multiple : Media player dédié, sonde réseau et plus.</li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/linutop-os-xs-disponible-pour-tous-les-raspberry-pi-zero-a-a-b-b-et-2.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
LINUTOPFlorent ZaraBenoît SibaudZeroHeureBruno Michelhttps://linuxfr.org/nodes/107512/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/361442015-02-18T21:22:02+01:002016-12-28T21:02:23+01:00Atelier raspberry-pi le 22 mars 2015 à ArgenteuilLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>L'assocation GULL StarinuX, fidèle à ses ateliers bi-mensuels, organise un atelier micro-ordinateur RASPBERRY-PI (sous GNU/Linux).</p>
<ul>
<li><p>Quand : le dimanche 22 mars de 9h à 18h,</p></li>
<li><p>Où : Bains-douches Silicone-banlieue 9 rue de Calais 95018-Argenteuil<br>
(5 min de la gare de d'Argenteuil, directe 10 min St Lazare). Un endroit agréable, original, bien adapté aux ateliers numériques.</p></li>
<li><p>Présentation : participez à la construction d'un projet Linux embarqué avec le mini PC Raspberry-Pi sous la houlette d'un spécialiste : "<strong>un système de télé-surveillance</strong>".</p></li>
<li><p>Commodités : bar et collation sur place, sinon tout à côté.</p></li>
<li><p>Précisions : comme à l'accoutumée, une participation de 20€ est demandée (10€ chercheur d'emploi), valable un an (plus de 12 ateliers).</p></li>
<li><p>Formateur : Peio LAHIRIGOYEN</p></li>
</ul></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.starinux.org/ateliers-sx.php" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93150">Infos et inscription</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.starinux.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93151">Site de l'organisateur</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.starinux.org/Atelier-Raspberry-Pi-SX.pdf" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93152">Le programme de l'atelier</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/atelier-raspberry-pi-le-22-mars-2015-a-argenteuil.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
events-libreBenoît SibaudNÿcoXavier TeyssierBruno Michelhttps://linuxfr.org/nodes/104836/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/341752013-05-04T19:56:28+02:002016-12-28T21:01:31+01:00Programmez votre Raspberry Pi depuis le confort de votre navigateur Web - et en JavaScript!Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir envie d'expérimenter avec des projets hardware. Le Raspberry Pi s'est imposé en un an comme une excellente plateforme, très peu chére et facile d'accès. Il est très bien adapté aux projets « connectés » puisque le modèle B intègre en standard un port Ethernet et qu'un dongle Wifi coûte moins de 10 euros.</p>
<p>Pourtant, développer sur Raspberry Pi est plus compliqué que de développer pour le Web ou pour Arduino : on développe en général sur sa propre machine, on transfère les sources sur le Raspberry Pi, on teste avant de revenir sur sa machine pour corriger et re-pousser le code. De plus, il faut trouver un moyen sûr de relancer son programme à chaque re-démarrage du Raspberry Pi.</p>
<p>Partant du constat que beaucoup d'utilisateurs du Raspberry Pi finissent par ne pas en faire grand chose, par manque d'outils adaptés, <a href="http://twitter.com/sarfata">@sarfata</a> a développé <a href="http://pijs.io">pijs.io</a>, un service Web pour piloter et programmer son Raspberry Pi en ligne. Le seul langage supporté pour l'instant est JavaScript mais d'autres pourront être ajoutés plus tard. </p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://pijs.io" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/86203">Le service pijs.io</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.tbideas.com/blog/2013/04/NodeJS-Raspberry-Pi-The-easy-way/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/86204">Présentation de pijs.io</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://github.com/tbideas/asteroid" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/86205">Code source de pijs.io (JS + framework Meteor)</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.meteor.com" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/86206">Le framework Meteor</a></li></ul><div><h4 id="installation">Installation</h4>
<p>Pour fonctionner, pijs nécessite l'installation d'un client (<a href="https://github.com/tbideas/pi-steroid/">pi-steroid</a>) sur le Raspberry Pi. L'installation est très simple, il suffit d'exécuter la commande : <br><code><br>
curl http://pijs.io/install-pijs.sh |bash<br></code><br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e746269646561732e636f6d2f626c6f672f696d672f70696a732d696e7374616c6c2e706e67/pijs-install.png" alt="Installation de pijs sur le Raspberry Pi" title="Source : http://www.tbideas.com/blog/img/pijs-install.png"></p>
<p>Puis de se connecter sur l'interface Web pour enregistrer ce Raspberry Pi.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e746269646561732e636f6d2f626c6f672f696d672f70696a732d636f6e6e656374322e706e67/pijs-connect2.png" alt="Ajout d'un Raspberry Pi dans l'interface Web" title="Source : http://www.tbideas.com/blog/img/pijs-connect2.png"></p>
<h4 id="utilisation">Utilisation</h4>
<p>Un éditeur en ligne permet d'écrire du code qui est immédiatement transféré et exécuté sur le Raspberry Pi. Bien sûr, une console permet de débugger son programme et de suivre en temps réel le déroulement du script.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e746269646561732e636f6d2f626c6f672f696d672f70696a732d656469746f722e706e67/pijs-editor.png" alt="Titre de l'image" title="Source : http://www.tbideas.com/blog/img/pijs-editor.png"></p>
<p>La première version est pleinement fonctionnelle et peut être utilisée par exemple pour récolter des données via USB et les transmettre vers le Web, pour réagir (son, lumière, servos) à des évènements dans votre « vie en ligne » ou encore pour faire le lien entre le monde réel et Internet! La documentation fournit déjà de nombreux examples et d'autres sont ajoutés fréquemment.</p>
<h4 id="sources-et-evolutions">Sources et Evolutions</h4>
<p><a href="http://pijs.io">pijs.io</a> est lui-même développé en JavaScript avec le framework <a href="http://www.meteor.com">Meteor</a> et est <a href="https://github.com/tbideas/asteroid">entièrement disponible en open-source</a>. L'auteur est à la recherche de nouveaux utilisateurs, et à l'écoute de leurs idées et envies !</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/programmez-votre-raspberry-pi-depuis-le-confort-de-votre-navigateur-web-et-en-javascript.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Pierre JarillonclaudexBenoît SibaudBruno Michelhttps://linuxfr.org/nodes/98204/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/292232012-02-29T14:51:49+01:002016-12-28T20:59:33+01:00Le Raspberry Pi est arrivéLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Le Raspberry Pi est un ordinateur dont on a pas mal parlé il y a un an. À l'époque, David Braben – déjà connu pour avoir conçu le jeu vidéo Elite – s'était fait remarquer en présentant un prototype de cet ordinateur… de la taille d'une clé USB. Il s'agissait à l'époque d'un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_ARM">processeur ARM</a> pris en sandwich entre un connecteur USB et un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/High-Definition_Multimedia_Interface">connecteur HDMI</a>, dont le prix de vente ciblé devait être inférieur à 25 $.</p>
<p>Plus d'information en deuxième partie.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://fr.wikipedia.org/wiki/Elite_%28jeu_vid%C3%A9o%29" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/75538">Le Jeu-vidéo Elite</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.raspberrypi.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/75539">Le site web de la fondation</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.raspberrypi.org/downloads" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/75540">Page de téléchargement des distributions</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.reghardware.com/2011/11/28/raspberry_pi/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/75541">Revue détaillée d'une version beta</a></li></ul><div><h2 id="la-fondation-raspberry-pi">La fondation Raspberry Pi</h2>
<p>La fondation Raspberry Pi est une organisation à but non lucratif.</p>
<p>Eben Upton a constaté l'évolution des candidats à l'université de Cambridge. Les candidats initialement passionnés par la programmation ont été remplacés, année après année, par des candidats ayant au mieux pratiqué la conception de site web, parfois même pas cela. Le constat est d'autant plus amer que le nombre de candidatures s'amenuisait avec le temps.</p>
<p>Avec ses collègues de l'université, il a identifié quelques-unes des causes de ce changement du rapport à l'informatique. Notamment, le phagocytage de l'enseignement des technologies de l'information par des cours d'utilisation de logiciels comme Word ou Excel. Plus étonnant, l'avènement des PC et consoles de jeu au détriment des machines <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Amiga" title="Définition Wikipédia">Amiga</a> ou <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commodore%2064" title="Définition Wikipédia">Commodore 64</a> sur lesquels la génération précédente avait appris à programmer.</p>
<p>L'objectif de l'association est donc d'amener les jeunes à la programmation au moyen d'un ordinateur attractif aussi bien par son aspect ludique (lecture de vidéos de qualité Blu-Ray) que par son prix (compter 25 $, le recyclage d'une carte SD de 2 Go et d'une alimentation).</p>
<p>Bien évidemment, les écoles sont des lieux dans lesquels la fondation espère particulièrement diffuser l'ordinateur qu'elle a conçu.</p>
<h2 id="caractéristiques">Caractéristiques</h2>
<p>Tous les composants tiennent sur un circuit imprimé de la taille d'une carte de crédit : 85.60 mm x 53.98 mm x 17 mm, pour un poids total de 45 g.</p>
<p>La puce embarquée est une Broadcom BCM2835. Elle intègre un processeur ARM1176JZFS cadencé à 700 MHz, ainsi qu'un processeur graphique Videocore. Ce dernier est capable de décompresser les vidéos codées en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H.264" title="Définition Wikipédia">H.264</a>, pour une résolution « Full HD » (1080p30, soit une résolution de 1920 par 1080 pixels à une vitesse de 30 images par seconde). Pour la 3D, les bibliothèques <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenGL%20ES" title="Définition Wikipédia">OpenGL ES</a>2.0 et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenVG" title="Définition Wikipédia">OpenVG</a> sont fournies.</p>
<p>La fondation compare la puissance du Pi à une Xbox 1ère génération pour la partie graphique, et à un Pentium 2 cadencé à 300 MHz pour un usage généraliste.</p>
<p>Deux déclinaisons du Raspberry Pi sont commercialisées. La seconde est mieux dotée, car elle bénéficie d'un port Ethernet 100 Mb/s. Si le modèle A est très orienté vers la programmation et l'usage en mode console, voire en lecteur multimédia, le modèle B ouvre des perspectives intéressantes pour un usage de serveur hébergé à domicile.</p>
<p>La consommation électrique devrait être de l'ordre de 2,5 W pour le modèle A, contre 3,5 W pour le modèle B, en l'absence de périphériques.</p>
<h2 id="logiciels">Logiciels</h2>
<p>Au regard de ces caractéristiques, le choix des logiciels est un peu plus contraignant que dans le monde des PC. D'une part, à cause de la faible puissance de calcul et d'autre part, parce qu'il s'agit d'une architecture ARM avec son lot d'inconvénients : pas d'auto-détection du matériel, quelques binaires opaques, une partie des spécifications gardée secrète…</p>
<p>La fondation propose deux distributions GNU/Linux spécialement compilées pour cet ordinateur. Fedora 13 (la version 15 est attendue pour bientôt) et Debian 6. Si ces distributions sont libres, il faut cependant noter que la partie bootloader et toute la partie GPU (OpenGL et accélération vidéo) ne sera fournie que sous forme binaire et reste propriétaire.</p>
<p>Les images de ces systèmes sont téléchargeables grâce à des torrents ou en lien direct par http.</p>
<h2 id="ce-que-vous-naurez-pas-avec-le-raspberry-pi">Ce que vous n'aurez pas avec le Raspberry Pi</h2>
<p>Pour tirer les coûts vers le bas, le Raspberry Pi est dépourvu de bouton d'alimentation. L'allumage et l'extinction se feront donc en (dé)branchant le câble d'alimentation qui n'est d'ailleurs pas livré. Eh non. De toute façon, il n'aurait pas suffi à démarrer de système d'exploitation, une carte SD non fournie étant requise pour l'amorçage. Il faudra insérer une carte SD sur laquelle vous aurez copié l'une des images disponibles au téléchargement. Par commodité, la fondation propose aussi à la vente des cartes pré-installées. Les 10 000 premiers Raspberry Pi seront livrés nus, dépourvus de boîtier. Toutefois, l'ajout d'un boitier est prévu pour les prochaines livraisons.</p>
<h2 id="comment-se-le-procurer">Comment se le procurer</h2>
<p>Les préventes ont commencé ce matin à 6:00 GMT (donc 7:00 en France), sur les sites web de <a href="http://farnell.com/">Premier Farnell</a> et <a href="http://rswww.com/">RS Components</a>. En quelques minutes, les deux fournisseurs ont été débordés de demandes, et il peut être assez difficile d'accéder à leurs sites web.</p>
<p>Attention: Le site web de la fondation Raspberry Pi a basculé en statique ce matin, en prévision de cette affluence. L'inconvénient notable est que les liens de téléchargement ne marchent plus pour l'instant. Gageons que cela reviendra à la normale lorsque ce petit moment de folie se sera atténué !</p>
<p>Bref, un franc succès pour le lancement du Raspberry Pi, même s'il sera un peu frustrant pour certains de ne pouvoir mettre la main dessus, dès le jour de sa sortie !</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/le-raspberry-pi-est-arrive.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
thamieubaud123ChristopheNils Ratusznikdetail_pratiqueNÿcoLucas BonnetEdBXavier TeyssierBruno MichelBrndanhttps://linuxfr.org/nodes/89652/comments.atom