Journal Histoire des titres restaurant, ou comment les salaires furent placés sous DRM

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73
17
août
2014

L'April présente les DRM comme « des dispositifs qui ont pour but de contrôler l'accès aux œuvres numériques et l'usage qui en est fait. Elles peuvent concerner tout type d'œuvre numérique (musique, vidéo, livre, jeu, logiciel en général, etc) sur tout type d'équipement (ordinateur, téléphone mobile, baladeur numérique, station multimédia, etc) ».

On trouve parfois jusqu'au sein des communautés informées et militantes quelques idiots pour réclamer des DRM libres - et les débats sans fin permettront au moins de les débusquer (…)

Disparition de Philippe Aigrain

Posté par  (site web personnel) . Édité par Ysabeau 🧶 🧦. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
65
13
juil.
2021
Communauté

Philippe Aigrain était multiple : docteur en informatique, ancien chef du secteur technique du logiciel à la Commission européenne, contributeur dans des revues, auteur de livres, entrepreneur avec Sopinspace dans le développement de logiciels libres et de services basés sur ces derniers ; il a lutté contre les brevets logiciels et contre DADVSI, a été administrateur du Software Freedom Law Center, a cofondé La Quadrature du Net, ainsi que le webmedia Nonfiction et il a présidé la maison d’édition Publie.net. Il a été tout ça et bien plus.

Il était un militant en faveur des communs, défenseur du logiciel libre, luttant contre les abus de la propriété intellectuelle et l’appropriation de l’information par quelques-uns. Les dizaines d’articles étiquetés philippe_aigrain ici sur LinuxFr.org illustrent son implication et son importance dans les communautés et dans les débats sur ces thématiques.

Quelle chance de l’avoir connu, et quelle profonde tristesse suite à cette nouvelle.

Photo prise lors de la Journée du domaine public 2012 à Paris, par Marie-Lan Nguyen - CC By 2.5 (Photo prise lors de la Journée du domaine public 2012 à Paris, par Marie-Lan Nguyen - CC By 2.5)

Nos pensées vont à sa famille et ses proches.

Journal Nostalgie d'Internet des années 2000.

Posté par  . Licence CC By‑SA.
65
10
avr.
2021

Bonjour tout le monde.

Je suis nouveau ici, mais cela fait des années que je lis LinuxFR.org, je remercie d'ailleurs les membres de cette communauté pour toutes les publications que j'ai trouvé intéressantes.

Je poste ce message ici, en espérant que les personnes fréquentant ce forum seront plus à même de comprendre ma pensée et mes inquiétudes par rapport à la tournure que prend le numérique et Internet. Je poste donc ici un billet d'humeur/coup de gueule.

J'ai touché un (…)

Videolan (VLC) dépasse le milliard de téléchargements et saisit l'HADOPI

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud, baud123 et B16F4RV4RD1N. Modéré par j. Licence CC By‑SA.
59
12
mai
2012
Audiovisuel

Les statistiques de téléchargement du lecteur audio/vidéo multiformat VLC le montrent : toutes versions confondues, le logiciel a été téléchargé plus d'un milliard de fois.

Malgré cette popularité (essentiellement sur des systèmes propriétaires), VLC rencontre encore des problèmes légaux de taille, notamment en ce qui concerne les DRM et le Blu-Ray. Une saisine a été déposée par VLC auprès de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI) ; cette dernière issue de la loi éponyme a succédé à l'Autorité de régulation des mesures techniques (ARMT) mise en place par la loi DADVSI.

L'objectif du projet Videolan est d'éclaircir la position légale de VLC concernant le droit de lire des Blu-Ray verrouillés par DRM (l’Advanced Access Content System (AACS) et la machine virtuelle BD+). La saisine évoque les articles du code français de propriété intellectuelle L122-6-1 IV sur la non-nécessité d'avoir l'autorisation de l'auteur pour obtenir les informations nécessaires à l'interopérabilité d'un logiciel créé de façon indépendante (sous conditions), L331-5 et suivants concernant la définition des mesures techniques de protection, L331-31 et suivants concernant le rôle de l'HADOPI, L331-36 concernant la possibilité de saisine, R331-56 et R331-74 sur les modalités de saisine.

NdM : VLC, un des projets majeurs du libre, est évoqué fréquemment ici-même. Petite plongée dans le temps : version 0.3.1, 0.4, 0.4.3, 0.5, 0.5.3, 0.6, 0.6.2, 0.7.0, 0.7.1, 0.7.2, 0.8, 0.9.2, 1.0, 1.1, 2.0, l'histoire du code de VLC dans le rootkit Sony, le Conseil d'État qui statuait sur un décret DADVSI, etc.

Le Parti de Gauche publie le code de son site sous licence libre

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud, Bruno Michel et Nils Ratusznik. Modéré par patrick_g.
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56
14
nov.
2012
Internet

Le Parti de Gauche, co-présidé par Martine Billard (bien connue des libristes depuis la loi DADVSI lorsqu'elle était députée) et Jean-Luc Mélenchon, est un parti politique français.

Il vient d'annoncer la publication des sources de son site sous licence GPL. Le site a été réalisé entièrement par ses militants pendant la campagne présidentielle en avril 2012 : il ne s’appuie sur aucun système de gestion de contenu et intègre sa propre chaîne éditoriale. La publication sous licence libre qualifiée de « démarche originale de production coopérative et d’éducation populaire » est jugée « en parfaite cohérence avec le programme politique du parti ».

Techniquement le site utilise HTML5 et CSS3, et de nombreux logiciels libres : Ubuntu, Ruby, Ruby Enterprise, Apache MPM worker, Ruby on Rails, Phusion Passenger, Git, Capistrano, Sqlite, Tinymce, Paperclip, ImageMagick, Compass, Sass, jQuery, ChiliProject, Aptana Studio.

Les sources du site sont disponibles sur la plateforme de partage Github (ainsi que sur le site lui-même).

NdM : la dépêche a été écrite suite à la réception du communiqué de presse, conformément aux règles de modération (« les communiqués de presse copiés/collés rapidement dans le formulaire ne doivent pas être approuvés. Cependant des exceptions peuvent être faites, au libre jugement du modérateur. »)

ACTA : où en est-on ?

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47
13
fév.
2012
Internet

De grandes mobilisations ont vu le jour le 11 février 2012 dans toute l'Europe : les citoyens ont clairement montré leur opposition à l'adoption de l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon, mieux connu comme ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement).

La prochaine aura lieu le 25 février partout dans le monde. Ceci est un appel à manifester votre opposition dans la rue.

Quelques brèves explications sur pourquoi on n'en veut pas, ainsi que les dernières actualités (revirements et temporisations des États, prises de positions politiques, etc.) sont dans la seconde partie de la dépêche.

Merci à Nÿco, Oumph et tankey pour leurs contributions sur la dépêche.

No to ACTA

Riposte graduée : le rapporteur s'oppose à l'interopérabilité, l'April appelle à la mobilisation

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Benoît Sibaud.
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46
23
fév.
2009
Internet
Trois ans après DADVSI, le gouvernement et la majorité semblent n'avoir rien retenu des débats sur l'interopérabilité et le logiciel libre. Lors de l'examen du texte « Création et Internet » en commission des lois de l'Assemblée nationale, le rapporteur UMP Franck Riester s'est opposé à l'interopérabilité des moyens de sécurisation imposés par le projet de loi, au motif que l'interopérabilité empêcherait le libre choix de l'utilisateur ! L'April s'insurge et appelle chacun à contacter son député pour l'alerter.

Ainsi, lors de la réunion de la commission des lois du 18 février, le rapporteur Franck Riester a déclaré : « J’en viens au second objet de l’amendement : l’interopérabilité. Je n’y suis pas favorable. Il faut laisser au consommateur sa totale liberté de choix en fonction de son système d’exploitation. L’interopérabilité n’est pas nécessaire pour les consommateurs et elle est trop contraignante pour les éditeurs de logiciels. ».

Le rapporteur s'est de même opposé à ce que l'abonné soit exonéré de sa responsabilité lorsqu'il n'existe pas de moyens de sécurisation adaptés à sa configuration. L'April avait pourtant, dès le 6 mars 2008, alerté le conseiller juridique de la ministre de la culture sur le risque que comporte ce genre de mesures pour l'interopérabilité et le logiciel libre. À l'époque déjà, aucune réponse n'avait été apportée quant à la nature de ces moyens de sécurisation, le conseiller Henrard se contentant d'affirmer que la loi créerait le marché (sic).

Comme pour DADVSI, l'urgence est déclarée. Comme pour DADVSI, ce texte est annoncé comme le remède miracle contre le téléchargement non autorisé d'œuvres en partage de fichier de pair à pair. Comme pour DADVSI, des mesures « techniques » de contrôle d'usage sont imposées. Comme pour DADVSI, l'interopérabilité est méprisée. Comme pour DADVSI, le logiciel libre est ignoré, et ses utilisateurs menacés.

C'est pourquoi, comme pour la loi DADVSI, l'April appelle tous les citoyens attachés au logiciel libre à contacter leurs députés et à les alerter afin qu'ils s'opposent à cette nouvelle menace. Elle les invite également à écrire au rapporteur Riester pour lui demander de revenir sur ses positions inacceptables. Pour plus d'informations sur ce sujet, on pourra consulter le très complet dossier qu'y consacre la Quadrature du Net.

Wikileaks, le PROTECT-IP Act, ou comment asphyxier une organisation

46
27
oct.
2011
Justice

Julian Assange, fondateur et porte‐parole de WikiLeaks, a expliqué lundi 24 octobre que le site avait dû vivre sur ses réserves financières, suite aux blocages financiers illégaux qu’il a subi depuis un an : « [u]ne poignée de banques américaines a réussi à bloquer 95 % des soutiens financiers de WikiLeaks. ». En conséquence, le site suspend les publications de nouveaux documents, pour se concentrer uniquement sur la campagne de dons.

Yochai Benkler enseigne à la Faculté de droit de Harvard. Il a notamment écrit le livre [La Richesse des réseaux] et reçu le prix Pioneer Awards en 2007 (avec Cory Doctorow et Bruce Schneier). Il vient de publier dans la revue Daedalus de l’académie américaine des arts et sciences (et sur son site), un article incisif intitulé Wikileaks et le PROTECT-IP Act : la nouvelle menace public‐privé sur le bien commun Internet (WikiLeaks and the protect-ip Act: A New Public-Private Threat to the Internet Commons).

Y. Benkler décrit une nouvelle méthode hors cadre judiciaire : en contournant les lois, une administration, un gouvernement ou une entreprise peuvent assécher les flux financiers et publicitaires des structures visées et perturber leur présence en ligne (DNS, stockage en ligne, visibilité sur les moteurs de recherche, régie publicitaire et publicités, systèmes de paiement). Le tout permettant via une pression extra‐légale, d’obtenir des effets au‐delà des limites légales…

Un article incisif ? Une traduction de la dernière phrase pour donner le ton : « En mettant de côté les débats pour savoir si ces éléments peuvent être justifiés lorsque les cibles sont des organisations terroristes suspectées, les observer métastaser la partie civile de la vie normale, économique et politique, dans une société démocratique en réseau est extrêmement troublant et doit être combattu politiquement, légalement et techniquement. »

NdA : le PROTECT‐IP Act vient d’être renommé en E‐PARASITE Act (Enforcing and Protecting American Rights Against Sites Intent on Theft and Exploitation Act).

De l'interdiction de publier certains logiciels

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41
15
mai
2011
Justice

Le but cette dépêche est de discuter de l'interdiction de publier certains logiciels, donc de limitations du droit moral des auteurs sur certains types de logiciels (elle fait suite à une discussion commencée sur le salon Solutions Linux).

Il n'est pas question ici :

  • de limitations indirectes, dues par exemple à des brevets logiciels (pour les zones où ils existent légalement) ou au refus de publication sur telle ou telle plateforme par choix d'un opérateur privé (genre PommeStore). Je m'intéresse ici aux cas d'interdictions prévues directement par la loi, et concernant la publication ;
  • des utilisations illégales de logiciels dont la publication est autorisée (attaquer des systèmes d'information avec des logiciels d'intrusion ne signifie pas que ces logiciels sont interdits, c'est l'utilisation qui est illégale – et c'est bien toute la question de ce journal, la différence entre l'outil et ses utilisations ou certaines de ses utilisations).

La loi française DADVSI avait établi une première (en France) : l'interdiction de publier certains logiciels « permettant la suppression ou la neutralisation de tout dispositif technique protégeant un logiciel » (les fumeuses menottes techniques appelées DRM). Article L122-6-2 du Code de Propriété Intellectuelle

Le L122-6-1 encadre aussi les conditions de l'interopérabilité.

On peut aussi citer les logiciels de chiffrement qui étaient limités à la publication en France, jusqu'à la loi [LCEN].

Le gouvernement français envisage (on attend encore les détails de l'implémentation retenue) d'interdire une nouvelle catégorie de logiciels, ceux pouvant servir à indiquer les positions de radars.
Par exemple un article 01net : « Mais pas seulement : les logiciels pour smartphone et les GPS (mobile ou intégré aux tableaux de bord des voitures) équipés d’une fonction d’avertisseur et tous les autres appareils permettant de signaler la position des radars sont concernés. (…) La diffusion de logiciels pour smartphone avec localisation des radars sera, elle, prohibée. »

Que pensez-vous de ces types de limitation du droit moral des auteurs de logiciel ? Dans quels cas estimez-vous que ces limitations sont justifiées/utiles/légitimes ? Les auteurs de logiciels libres vont-ils râler contre la future législation sur les radars, comme ils l'ont fait pour DADVSI, HADOPI, etc. ? Connaissez-vous d'autres cas d'interdiction de publication de logiciels, en France ou ailleurs ?

Journal La presse va mal

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40
20
oct.
2012

Sommaire

Bonjour à tous,

Ceci est un petit long complément au journal de totof2000 sur la taxe Google. J’attire ici votre attention sur le contenu désespérant du texte envoyé par les associations de presse à nos gouvernants.

Intégrer le dispositif DADVSI

Les associations de presse considèrent produire des contenus ayant une « forte valeur ajoutée ». Aussi, pour que « les organismes (…)

Journal Droit voisin et plainte de la presse française contre Google

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36
24
oct.
2019

Nal,

Il y a quelques mois les médias Français étaient heureux de voir transposé la directive européenne sur le droit voisin. Directive qui devait - selon eux - de demander des sous à Google pour afficher leur contenus sur Google News.

Etonnement, Google n'était pas vraiment de cet avis et a proposé un nouveau deal aux médias: vous nous laisser reprendre vos contenus ou on arrête de vous référencer.

Pour rappel, Google avait fermé le Service Google news en Espagne (…)

Le Père Noël rate cette année encore sa mise à jour

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36
25
déc.
2013
LinuxFr.org

Malgré le non-respect des conditions générales d'utilisation du Père Noël (voir la suite de la dépêche), l'équipe du site LinuxFr.org vous souhaite (suivant les cas) de bonnes fêtes de fin d'année, un joyeux CCC à Hambourg, des vacances à bidouiller, de bonnes fêtes de faim damnée ou de l'inspiration pour écrire ici-même.

Joyeuses fêtes

UltraViolet : et c'est reparti pour les DRM !

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22
juil.
2010
Technologie
Alors qu'on pensait que les DRM (Digital Rights/Restrictions Management) étaient en voie de disparition, voilà qu'une nouvelle menace se profile à l'horizon pour les utilisateurs.

La norme UltraViolet qui vient d'être révélée est conçue pour permettre d'unir toutes les entreprises autour d'un seul système de gestion numérique des droits. Ce nouveau système se veut moins contraignant et plus facile à utiliser que les anciens verrous numériques.

Plus de détails dans la suite de la dépêche.

NdM : Sun avait déjà promis en 2005 un DRM universel interopérable libre, qui est resté un vaporware ; ils avaient juste oublié de définir comment ils comptaient faire un client compatible libre... Répétons le, un DRM est une solution qui techniquement ne peut pas marcher (d'où le besoin de passer des lois type DADVSI), un DRM interopérable est une fumisterie et un DRM libre est un oxymore.

L'April s'insurge face aux mouchards filtrants de l'HADOPI

Posté par  . Modéré par Mouns.
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6
mar.
2009
Internet
Alors que l'examen du projet de loi « Création et Internet » est reporté au 10 mars, le rapport remis par Jean Berbinau au nom du Conseil Général des Technologies de l'Information, et les propos d'Olivier Henrard, conseiller juridique du ministère de la Culture, ne laissent plus de place au doute : les « moyens de sécurisation » du projet de loi HADOPI sont en réalité des mouchards filtrants.

Le rapport Berbinau énonce en effet qu'il convient, de « mener à bref délai une expérimentation portant sur le filtrage sur le poste client synchronisé avec un serveur central ». Quant à Olivier Henrard, il a affirmé lors du chat 01net face à Jérémie Zimmermann de la Quadrature du Net que ces dispositifs auraient pour but de faire obstacle à certains protocoles, et que l'HADOPI serait informée de leur désactivation par l'intermédiaire de leurs éditeurs.

La loi va donc imposer aux internautes français, pour garantir leur sécurité juridique, des dispositifs réduisant arbitrairement leur droit à l'information, à la communication et à la vie privée.

Ainsi, nous voilà de nouveau dans une configuration DADVSIesque : des dispositifs de contrôle d'usage, par essence incompatibles avec le logiciel libre, seront consacrés par la loi ; les auteurs et utilisateurs de logiciels libres sont eux, une fois de plus, voués à être victimes d'une insécurité juridique discriminatoire.

Votre député est-il au courant ? Sait-il à quel point cela vous pose problème ? C'est le moment de le contacter ! L'outil Mémoire Politique sur le wiki de la Quadrature du Net vous indiquera toutes ses coordonnées.