Pourquoi les développeurs n'utilisent pas plus de machines à état ?

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63
1
fév.
2013
Technologie

Les langages de programmations, de quelques paradigmes qu'ils soient (bien qu'un peu moins pour le paradigme logique), sont basés sur le concept de liste d'instructions exécutées à la suite par la machine. La machine exécutant ce code est une machine à état, mais le programme n'est pas formellement pensé comme tel.

Les machines à état semblent pourtant un bon outil pour la programmation des logiciels que nous avons l'habitude de développer : facile à dessiner sur papier, permettant un découpage clair du fonctionnement de l'application.
Sans compter qu'une machine à état se patche plus facilement qu'un code classique où l'effet spaghetti peut vite impliquer des effets indésirables.
Les designers de Qt l'ont bien compris en permettant de définir des machines à état pour décrire le comportement du contrôleur.

C'est pourquoi certains se sont demandés si la programmation en machine à état ne devrait pas être plus pratiquée et aimée des programmeurs. C'est, par exemple, ce que se demande Willem van Bergen, carrément enthousiaste.
Celui-ci pense que c'est le stockage de l'historique qui est essentiel.

Plus circonspect, Alan Skorkin étudie la problématique de reprise de code, afin de comparer les approches, pour conclure que si les machines à états ne sont pas la panacée, elles sont très intéressantes si on conçoit le code avec.

Un très intéressant débat est né de cette polémique sur Hacker News.

Journal le retour du Virus Informatique [presse]

52
6
mar.
2016

Bonjour journal,

Je t'écris en ce dimanche pluvieux, pour t'annoncer une nouvelle qui pourra peut-être te réconforter de la météo. Le magazine " Virus Informatique " de l'éditeur ACBM est de RETOUR (j'ai l'impression d'écrire le titre de retour vers le futur ). Pas plus tard qu'hier, en me promenant chez un libraire aux hasard du coin de ma rue, alors que je cherchais le dernier MISC hors série sur les test d'intrusions Red team , et mon Linux Mag (…)

Marion Créhange, l’informatique au service des sciences humaines

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49
24
avr.
2022
Science

Marion Créhange, née Caen, a « eu la très grande chance […] de vivre la naissance de l’informatique » Elle nous a quitté le 28 mars 2022 à quatre-vingt-quatre ans. Elle était la première personne en France à avoir soutenu une thèse en informatique en 1961. Elle est aussi l’une des toutes premières personnes à avoir enseigné l’informatique d’ailleurs. Elle a effectué toute sa carrière d’enseignante-chercheuse à Nancy. Elle était spécialisée dans les systèmes d’information et pensait que les sciences humaines revêtaient une importance capitale. Cela a marqué toute sa carrière.

Plus qu’une biographie ou une (un peu tardive) nécrologie, cette dépêche est axée sur la place de Marion Créhange dans l’histoire de l’informatique et sur sa vision de cette science qu’elle a contribué à créer et développer.

L’arrivée du BananaPi

44
3
juil.
2014
Technologie

Beaucoup parleront d’un simple clone du Raspberry Pi, mais il serait plus pertinent de le définir comme un cousin. Le BananaPi n’a pas la prétention de révolutionner le monde des SBC (Single Board Cumputer), mais d’y apporter les améliorations attendues : de la modularité, de la simplicité et de très bonnes performances.

Avec 1 Gio de mémoire vice, les soucis de rapidité de certaines cartes sont oubliés, son processeur ARM A20 offre une multitude de possibilités en termes d’applications et un excellent rapport entre puissance de calcul et performance énergétique. Il possède également une prise SATA pour brancher un disque dur qui nous permettra aussi de stocker plus de données que sur une simple carte SD. Nous pourrons aussi y installer le système d’exploitation, pour un démarrage et un accès aux données plus rapide.

Grâce à ses atouts, le BananaPi pourrait devenir un des mini‐ordinateurs les plus utilisés. Il a fait une entrée plutôt réussie dans le monde des SBC puisque, d’après un sondage de Linux.com, il se classe cinquième des mini-ordinateurs préférés des lecteurs du site, et ce seulement quelques mois après sa sortie.

Journal Pirate Mag est de retour :)

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40
10
août
2019

Bonjour,

Pour les plus nostalgique de la version du canard enchainé en informatique, l'irrévérencieux Pirate Mag est de retour. Après le Virus informatique (du même éditeur), son cousin le Pirate Mag revient (pour on ne sait pas combien de temps) mais ça m'a fais plaisir de le retrouver dans le libraire du coin, comme au bon vieux temps.

Cette situation me donne une lueur d'espoir en me disant que les projets ayant un contenu indépendant et loin du publi-reportage reviendront (…)

Journal #Occupy… vos soirées d'hiver en étudiant.

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37
18
nov.
2011

Sommaire

Introduction

Bonsoir à tous

Peut-être avez-vous retenu le contenu d'un journal passé ici il y a un peu plus d'un mois, vous proposant différents cours en ligne, ayant la particularité par rapport à d'autres disponible en ligne uniquement en vidéo d'apporter une interactivité (certes limitée) (…)

La loi Godfrain sur la fraude informatique modifiée

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud, Florent Zara et patrick_g. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
35
29
mai
2012
Justice

La loi française sur l'identité numérique vient de rehausser les peines pour les actes de fraude informatique, en particulier visant les systèmes d'information de l'État. Bon, sur le principe on se dit pourquoi pas. Maintenant dans la pratique les sanctions sont complètement disproportionnées, puisque l'attaque d'un système d'information de l'État est dorénavant sanctionné par 7 ans d'emprisonnement (peine maximale) !

Données personnelles donne quelques exemples intéressants de comparaison, car 7 ans d'emprisonnement dans le Code pénal c'est :

  • « Organiser la traite d’être humains (art. 225-4-1).
  • Tuer quelqu’un involontairement en état d’ivresse manifeste au volant d’un véhicule terrestre à moteur (art. 221-6-1).
  • Créer un réseau pédophile et diffuser volontairement des images à caractère pédopornographique sur Internet (art. 227-23).
  • Révéler publiquement le contenu d’un document classifié très secret défense par le dépositaire du secret (par exemple les codes de lancement d’un missile nucléaire – art. 413-10).
  • Révéler publiquement l’identité d’un agent secret, mais seulement à la condition que cette révélation cause une atteinte à son intégrité physique (par exemple si la révélation conduit à des actes de torture, art. 413-13).
  • Et maintenant aussi : lancer Nessus contre impots.gouv.fr »

Difficile de ne pas se demander si c'est vraiment raisonnable…

NdM : l'article évoque aussi une erreur qu'aurait commise le législateur en confondant les systèmes de traitement automatisé de données et les systèmes de traitement automatisé de données à caractère personnelles.

Des documentaires sur le Libre, la vie privée, l’informatique ?

34
19
août
2019
Audiovisuel

Une petite sélection récapitulative, probablement non exhaustive, de documentaires sur les thématiques habituelles du site LinuxFr.org :

  • Les Nouveaux Loups du Web (Terms and Conditions May Apply) : sur les infos collectées en ligne par les entreprises et les gouvernements, 2013, 80 min, réalisé par Cullen Hoback [journal] ;
  • web‐documentaire No Es Una Crisis (Flash) : sur la situation politique et économique en Espagne dans le sillage du mouvement des Indignés, 2013, 3 h, réalisé par Fabien Benoit et Julien Malassigné, licence CC BY-SA [journal et Framablog] ;
  • Les Gardiens du nouveau monde : l’émergence d’une nouvelle génération de militants hacktivistes, 2014, 55 min, réalisé par Flo Laval, licence CC By-NC-SA [dépêche] ;
  • The Code Breakers : sur le logiciel libre et Open Source et la programmation, 37 min, réalisé par Robert Lamb, licence CC By SA depuis 2014 [dépêche] ;
  • la série documentaire Do Not Track : sur la vie privée et l’économie du Web, 2015, sept épisodes, réalisée par Brett Gaylor [journal] ;
  • Nothing to Hide : sur les formes modernes de surveillance, 2017, 86 min, réalisé par Marc Meillassoux, licence CC By NC ND [blog] ;
  • La bataille du Libre : sur le Libre vs la propriété intellectuelle, diffusé en version courte (56 min) rebaptisée Internet ou la révolution du partage par ARTE, 2018, 87 min, réalisé par Philippe Borrel [dépêche, version courte de La Bataille du Libre], [financement participatif pour s’internationaliser] ;
  • LoL — Logiciel libre, une affaire sérieuse : sur le logiciel libre, 2019, 57 min, de François Zaïdi, Thierry Bayoud et Léa Deneuville [interview et dépêche] ;
  • Disappear - cover your online tracks : sur la vie privée en ligne, le financement participatif en cours, même équipe que Nothing to Hide ;
  • Nom de code : Linux, un documentaire d’Arte de Hannu Puttonen datant de 2002 qui retrace l’histoire des mouvements GNU, Linux, open source et des logiciels libres et dans lequel plusieurs personnalités de l’informatique sont interviewées, comme Linus Torvalds, Alan Cox, Richard Stallman, Theodore Ts’o ou Eric S. Raymond.

Le dépôt GitHub Movies for hackers liste diverses ressources (dont des documentaires) susceptibles d’intéresser les lecteurs du site, mais pas forcément disponibles en français ou même seulement sous‐titrées en français.

L’informatique sans écran

33
21
avr.
2024
Technologie

Lors d’un Noël de ma tendre jeunesse pré-adolescente est arrivé un « ordinateur » dans le foyer. Ce PC (Intel 386) a été installé dans le bureau et a vite dégénéré en console de jeux. Puis les années passant c’est devenu une formidable source d’expérimentation informatique pour un geek en devenir. À cette époque on sensibilisait la jeunesse à ne pas passer trop de temps devant la télévision et la console de jeux, puis devant l’ordinateur et les jeux vidéo violents. Mais on ne parlait pas vraiment de l’écran.

Aujourd’hui les messages de sensibilisation se résument aux écrans :

  • « pas d’écran avant trois ans »
  • « nos jeunes passent leurs temps sur leurs écrans » (comme si les « vieux » n’y étaient pas non plus)
  • « attention les écrans fabriquent une génération de crétins »
  • « les écrans, les écrans, les écrans…»

Il est vrai qu’aujourd’hui l’informatique ne se résume presque plus qu’à un écran. De l’ordinateur avec clavier+souris+écran, voire crayon optique, on est passé aux tablettes et ordiphones qui n’ont plus que l’écran (tactile quand même).

Pour prendre le contre-pied de cette obsession des écrans, je me demandais donc s’il existait encore une informatique « sans écran ». La formidable multiplicité des activités que l’on peut avoir sur un ordinateur pourrait-elle se faire sans écran ? Dans quelle mesure peut-on coder, surfer sur le web, lire/envoyer des mails sans écran ? Cette informatique fantasmée par notre ex-ministre de l’éducation est elle une réalité ?

Journal Première version XBMC fonctionnelle sur Banana Pi (version alpha)

26
14
août
2014

Après plusieurs heures de tests et d’optimisations, nous avons le plaisir de vous informer qu’une première distribution XBMC stable est disponible. Celle-ci est basé sur Android, et utilise l’accélération matérielle pour le décodage vidéo.

XBMC supporte un large choix de formats multimédia et incorpore des fonctionnalités telles que les listes de lecture, les visualisations audio, les diaporamas d’images, les prévisions météo et toute une série d’extensions tierces. En tant que Media center, XBMC peut lire la plupart des formats de (…)

Journal Développement : y aura-t-il une vie en dehors du Web ?

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25
8
mar.
2011

Bonjour à tous,

Ce qui suit n'est que l'élucubration d'un esprit sans doute un peu tourmenté. Il s'agit d'une réflexion somme toute personnelle et d'une demande d'avis. J'espère que cela en intéressera quelques-uns et vais m'efforcer de ne pas être trop long.

Le tendance est au Web, et au développement autour des technologies Web. Enfonçons des portes très mal fermées car je concède aisément qu'il y a des atouts certains à cette mode :

Journal Interview de Louis Pouzin sur l'informatique des années 60

25
28
août
2015

Un excellent interview (le PDF) de Louis Pouzin dans le « Bulletin de la Société Informatique de France » (je ne savais même pas que ce truc existait). Il y a trois parties.

La plus intéressante, de très loin, est la première, où Pouzin parle de son début de carrière, comme informaticien (sans rapport avec les réseaux) et fait revivre l’informatique des années 60, où on programmait vraiment à la dure, sur le métal nu. Une époque très éloignée, décrite bien en (…)

Journal "Pipelines et multi-pipelines dans les processeurs" par Daniel Etiemble

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25
4
déc.
2014

Une information non directement liée au libre mais qui pourrait intéresser les parisiens d'entre-vous.

La prochaine séance du séminaire de l'Histoire de l'Informatique sur Paris sera consacrée aux "Pipelines et multi-pipelines dans les processeurs". Elle sera présentée par Daniel Etiemble, le jeudi 18 décembre de 14h30 a 17h00 au Cnam Paris, 292 rue Saint Martin, 75003 Paris, amphitheatre C "Abbe Gregoire" (http://culture.cnam.fr/medias/photo/paris-3-abbe-gregoire_1347001966052.jpg)

Voici le résumé du séminaire :

"L’utilisation de la technique du pipeline pour accélérer l’exécution des (…)

Journal ARM: Etat des lieu dans la communauté linux

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23
30
déc.
2014

Bonjour tout le monde,

Depuis quelques temps je m'intéresse aux mini ordinateurs/cartes de développement ARM. J'ai écrit ce journal pour partager avec vous les connaissances que j'ai acquises et récupérer d'autres informations en échange.
Je vais essayer de présenter quelques possibilités actuellement offertes par des systèmes basés sur linux pour ce genre de matériel.

Attention ce n'est pas un journal exhaustif, les corrections et compléments sont les bienvenus dans les commentaires.

Présentation de devices

Je commence par la présentation des (…)

La Société Informatique de France

Posté par  (site web personnel) . Édité par Benoît Sibaud, dourouc05, Florent Zara et Ysabeau 🧶 🧦. Modéré par Ysabeau 🧶 🧦. Licence CC By‑SA.
22
8
jan.
2023
Science

La Société Informatique de France (SIF) a fêté ses dix ans en mai 2022, quatre ans après avoir été reconnue d’utilité publique (Journal officiel du 4 septembre 2018). Cette société savante vise à rassembler toutes celles et ceux dont l’informatique est le métier ou la passion pour promouvoir l’informatique au niveau de l’enseignement, de la recherche et de la culture des citoyens et citoyennes, s’intéresser à la formation et l’emploi des informaticiens et informaticiennes, participer aux débats de société, etc.