tag:linuxfr.org,2005:/tags/informatique_d%C3%A9loyale/publicLinuxFr.org : les contenus étiquetés avec « informatique_déloyale »2024-01-30T12:02:27+01:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/78452024-01-25T09:20:59+01:002024-01-25T09:20:59+01:00HP affirme que l’interdiction des cartouches concurrentes est liée à des risques de sécurité<a href="https://www.tomsguide.fr/hp-affirme-que-linterdiction-des-cartouches-tierces-est-liee-a-des-risques-de-securite/">https://www.tomsguide.fr/hp-affirme-que-linterdiction-des-cartouches-tierces-est-liee-a-des-risques-de-securite/</a> <p>
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</p>
Colargolhttps://linuxfr.org/nodes/134724/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/393092019-06-27T11:22:24+02:002019-06-27T11:22:24+02:00LoL, une affaire sérieuse, compte‐rendu de l’avant‐premièreLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>« Lol — Logiciel libre, une affaire sérieuse » est un documentaire écrit par Léa Deneuville et Thierry Bayoud, réalisé par François Zaïdi, produit par Gigowatt Film.</p>
<p>Ce film ayant défrayé la chronique <em>linuxfrienne</em>, un petit compte‐rendu s’impose après l’avant‐première à Paris le 20 juin, qui a réuni tout le gratin du Libre francilien (ou presque), entre autres. Dans la salle, quasiment pleine, se trouvaient en effet aussi une bonne part de personnes a priori non libristes, qui forment le « public‐cible » du film pour tout dire. Est‐ce à dire que les libristes n’ont aucun intérêt à voir ce documentaire ?</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://linuxfr.org/news/interview-de-thierry-bayoud-co-auteur-du-film-lol-logiciel-libre-une-affaire-serieuse" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104375">Interview de Thierry Bayoud, coauteur du film « Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse »</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190611/libre-a-vous-20190611-interview-francois-zaidi-realisateur-documentaire-lol-logiciel-libre-une-histoire-serieuse.ogg" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104384">Entretien avec François Zaïdi dans l’émission « Libre à vous ! » sur Radio Cause Commune</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-11-juin-2019#Interview_de_Francois_Zaidi_realisateur_du_documentaire_LOL_-_Logiciel_libre_une_histoire_serieuse" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104385">Transcription de l’entretien avec François Zaïdi</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.gigowattfilm.com/coffre/fiction/doc-lol" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104386">La page du film sur le site de Gigowatt Film (avec la bande‐annonce)</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/lol-une-affaire-serieuse-documentaire-sur-le-logiciel-libre-39888597.htm" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104611">Compte-rendu de Thierry Noisette sur le blog l'Esprit libre</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-questce-que-%C3%A7a-raconte">Qu’est‐ce que ça raconte ?</a></li>
<li><a href="#toc-les-personnes-interrog%C3%A9es">Les personnes interrogées</a></li>
<li><a href="#toc-si-lon-est-libriste-on-en-tire-quelque-chose">Si l’on est libriste on en tire quelque chose ?</a></li>
<li><a href="#toc-est-il-%C3%A0-la-port%C3%A9e-de-tout-le-monde">Est-il à la portée de tout le monde ?</a></li>
<li><a href="#toc-des-b%C3%A9mols">Des bémols ?</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-questce-que-ça-raconte">Qu’est‐ce que ça raconte ?</h2>
<p>Le documentaire n’est constitué que des interventions de quatorze personnes d’horizons variés, illustré de citations de films que les cinéphiles reconnaîtront sans doute à coup sûr. Pas de musique parasite, pas de présentation (en voix off ou pas), pas d’introduction par un présentateur ou une présentatrice, pas de questions posées, pas de texte rajouté. Les intervenants s’expriment en français, à l’exception de Richard Stallman qui parle en anglais (sous‐titré en français).</p>
<p>Vu comme ça, on se dit que tenir 57 minutes ça risque d’être dur et, pour tout dire, ennuyeux, voire plus.</p>
<p>En fait, non.</p>
<p>Les interventions qui, manifestement, ont chacune été prises en une seule fois en « décor naturel » sont découpées en sept chapitres, dans l’ordre d’apparition : l’ordinateur, le logiciel, le code source, logiciel libre et logiciel non libre, la communauté, l’Éducation nationale, la sécurité, la sécurité de l’État. Entre chacun des grands thèmes, un écran donne le nom du thème abordé et c’est tout.</p>
<p>On retrouve par exemple Pierre‐Yves Gosset de Framasoft et Magali Garnero s’exprimant dans la librairie de Magali, Richard Stallman s’exprimant en anglais et sous‐titré, Marie Duponchelle (April) dans son bureau d’avocate, Frédéric Couchet (April) devant les locaux de l’April en plein soleil, Henri Verdier (alors patron de la DINSIC) dans son bureau, visiblement par temps pluvieux, ou encore Jean‐Baptiste Kempf (Videolan).</p>
<p>Évidemment, on n’a pas à chaque fois quatorze interventions sur chacun des grands thèmes, mais des interventions dans les zones de compétence des intervenants et des intervenantes. Les interventions des uns et des unes enrichissant, complétant, précisant ou éclairant les interventions des autres.</p>
<p>Tout cela dans une langue française claire, donc pas de jargon, de klingon, de globish, de discours creux ou <em>startupien</em>. Pas non plus de vulgarisation bébête et au ras des pâquerettes (et donc forcément fausse). Déjà ça fait du bien, mais surtout, à la fin, on (en tout cas moi) se dit « ah, c’est déjà fini ! ».</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7062732e7477696d672e636f6d2f6d656469612f4439685f4c4832583441415a6548792e6a70673a6c61726765/D9h_LH2X4AAZeHy.jpg:large" alt="Photo du décor de l’avant‐première" title="Source : https://pbs.twimg.com/media/D9h_LH2X4AAZeHy.jpg:large"> (<a href="https://twitter.com/MaliciaRogue/status/1141802366511001600">source</a>)</p>
<h2 id="toc-les-personnes-interrogées">Les personnes interrogées</h2>
<ul>
<li>Grégory Bécue, directeur général de Smile, Stratégie et Développement ;</li>
<li>Véronique Bonnet, vice‐présidente de l’April, professeur de philosophie en classes préparatoires ;</li>
<li>Pierre Boudes, maître de conférences en informatique à l’Université Paris 13 ;</li>
<li>Frédéric Couchet, membre fondateur et délégué général de l’April ;</li>
<li>Pierre‐Yves Dillard, salarié fondateur d’Easter-eggs ;</li>
<li>Marie Duponchelle, avocat, auteur du livre <em>Le droit à l’interopérabilité</em> ;</li>
<li>Magali Garnero, libraire militante à l’April et à Framasoft ;</li>
<li>Pierre‐Yves Gosset, directeur délégué général de l’association Framasoft ;</li>
<li>Jean‐Baptiste Kempf, président de VideoLAN ;</li>
<li>François Pellegrini, professeur à l’université de Bordeaux, chercheur au LaBRI & Inria ;</li>
<li>Emmanuel Raviart, développeur et assistant parlementaire ;</li>
<li>Laurent Séguin, président de l’AFUL ;</li>
<li>Richard Stallman, ancien développeur de systèmes au MIT, fondateur du mouvement du logiciel libre ;</li>
<li>Henri Verdier, DINSIC — Directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État.</li>
</ul>
<p>Les entretiens sont en français, à l’exception de celui de Richard Stallman qui est en anglais sous‐titré en français.</p>
<h2 id="toc-si-lon-est-libriste-on-en-tire-quelque-chose">Si l’on est libriste on en tire quelque chose ?</h2>
<p>Définitivement oui. Par exemple, Magali Garnero a une façon lumineuse de parler de l’audit du logiciel libre et qui permet des mieux comprendre ce que cela signifie concrètement pour un logiciel (libre ou non). Par exemple, également, plusieurs des interventions expliquent aussi en quoi le terme « privateur » est adapté aux logiciels non libres et de quoi ils privent les utilisateurs.</p>
<p>Par exemple, Richard Stallman explique les fameuses quatre libertés d’une façon plus « vivante » que celles rabâchées par cœur dans le monde libriste.</p>
<p>Autre exemple, le même Stallman explique le problème des DRM et des liseuses Kindle, notamment en matière de protection de la vie privée.</p>
<p>Ou encore Laurent Séguin (AFUL) raconte qu’il n’a pas de compte Facebook, mais qu’il y est tout de même par le biais de l’application Facebook qu’utilise son entourage.</p>
<p>En tant que libriste, on en tirera des arguments auxquels on n’avait pas pensés ou encore des façons d’expliquer. Et le fait que ça ne soit pas un film militant le rend encore plus intéressant et utile puisqu’il apporte un regard plus distancié.</p>
<p>Quelques retours :</p>
<ul>
<li>
<a href="//linuxfr.org/users/mad">Frédéric Couchet</a> (interviewé dans le documentaire) : « Un très beau boulot de l’équipe. Pour la diffusion, elle cherche festivals, salles de cinéma, télés… N’hésitez pas à faire tourner et à contacter Gigowatt Film » (sources : <a href="https://pouet.couchet.org/@frederic/102308696016523594">1</a> et <a href="https://twitter.com/fcouchet/status/1141990799552462849">2</a>). Rappelons au passage l’<a href="https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190611/libre-a-vous-20190611-interview-francois-zaidi-realisateur-documentaire-lol-logiciel-libre-une-histoire-serieuse.ogg">entretien avec François Zaïdi</a> réalisé dans l’émission « Libre à vous ! » sur Radio Cause Commune (<a href="https://april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-11-juin-2019#Interview_de_Francois_Zaidi_realisateur_du_documentaire_LOL_-_Logiciel_libre_une_histoire_serieuse">transcription</a>) ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/users/pelegrin">François Pellegrini</a> (interviewé dans le documentaire) : « Hier soir, présentation en avant‐première du documentaire <em>LoL : Logiciel libre, une affaire sérieuse</em>, créé par Thierry Bayoud, Léa Deneuville et François Zaïdi. Plein de gens bien qui parlent dedans, et votre serviteur aussi. ;-) » (<a href="https://twitter.com/FrPellegrini/status/1142063861551587328">source</a>) ;</li>
<li>
<a href="//linuxfr.org/users/malicia">Rayna Stamboliyska</a> : <em>J’ai vu _LOL : Logiciel libre, une affaire sérieuse</em>, franchement, c’est bien :) » (<a href="https://twitter.com/MaliciaRogue/status/1141802366511001600">source</a>).</li>
</ul>
<h2 id="toc-est-il-à-la-portée-de-tout-le-monde">Est-il à la portée de tout le monde ?</h2>
<p>Je pense que oui. François Zaïdi, le réalisateur‐producteur du film, m’a dit qu’en le réalisant, il avait pensé à sa mère. Pourrait‐elle à la fois regarder le film sans s’ennuyer, comprendre ce qui y est dit et les enjeux qu’il y a derrière le logiciel libre ?</p>
<p>Si c’est un indice, dans la salle, il a été suivi et écouté avec attention (ça se voit et ça s’entend quand les gens s’ennuient).</p>
<h2 id="toc-des-bémols">Des bémols ?</h2>
<p>Le principal bémol, concerne la présentation des divers intervenants. L’AFUL, l’April, dans le monde du Libre, on connaît. Ailleurs, pas sûr et les sigles ne sont pas développés. Jean‐Baptiste Kempf est présenté comme président de Videolan sans qu’il y soit fait mention de VLC, peut‐être plus connu du grand public. Et, enfin, je me demande s’il n’aurait pas été opportun de mieux préciser à quel titre les universitaires qui sont intervenus s’exprimaient (prof de quoi ?). Ce qui ne met absolument pas en cause la qualité de leurs interventions évidemment, mais leur donnerait peut‐être, ou peut‐être pas, plus de poids.</p>
<p>Le documentaire n’aborde pas le sujet de la vente liée/forcée ou des brevets logiciels : on ne peut évidemment parler de tous les sujets en 57 min. Il y est en revanche question d’interopérabilité ou d’informatique déloyale.</p>
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</p>
YsabeauBenoît SibaudDavy DefaudZeroHeuregUIBAudhttps://linuxfr.org/nodes/117514/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/357282015-03-25T17:15:30+01:002015-03-26T09:38:52+01:00Google: je sais, je sais... mais tout de même, j'ai les boules !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p><strong>Google : « Don't be evil… or… hum hum… just a little bit ? »</strong></p>
<p>Une énième preuve <em>(pour les pressés)</em> : <a href="https://vimeo.com/123208846">https://vimeo.com/123208846</a></p>
<p>J'ai longtemps utilisé les services de l'ami Google. Au départ, j'appréciais sa contribution aux logiciels libres et en mon for intérieur, je me disais que les parties propriétaires de ces outils étaient un mal nécessaire au financement de l'ensemble face aux hordes d'outils totalement ou fortement propriétaires de Microsoft, Yahoo, Oracle, etc. J'ai bêtement pensé que ces petites boîtes noires n'étaient là que pour se battre à arme égale et qu'en des temps plus hospitaliers, elles finiraient par disparaître. Ben oui, Google c'est <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Google_Summer_of_Code">GSOC</a>, c'est l'OS Android basé sur <s>java</s> <s>dalvik</s> art et GNU/Linux, c'était <em>« Don't be Evil »</em> …</p>
<p>Aujourd'hui, il y a les <em>« Google Play Services »</em> qui jouent aux grands frères, les petites boîtes noires sont devenus de grosses applications opaques et l'estocade ci-dessus ↑ <em>(vidéo en lien)</em> : désormais, Google utilise ces services en situation de monopole pour faussement dégrader les performances d'applications en concurrence avec ses propres produits. Ce n'est pas le premier constat d'abus que je réalise :</p>
<ul>
<li>faite une recherche d'image avec Firefox sur Android</li>
<li>cliquez sur une image</li>
<li>installez l'extension Phony</li>
<li>utilisez la pour changer le « user agent » de Firefox de sorte qu'il fasse croire au serveur qu'il est le navigateur de base d'Android</li>
<li>ré-itérez votre recherche d'image</li>
<li>cliquez sur l'une d'elle…</li>
<li>Consternant.</li>
</ul><p>Rien ne justifie qu'une boîte qui pèse des milliards n'assure pas un développement convenable de ses outils pour un navigateur qui pèse 25 à 30% de part de marché. J'en ai assez d'entendre M. Lambda m'expliquer qu'il a quitté Firefox pour utiliser Chrome <em>« parce qu'il est plus rapide »</em>. Alors que c'est juste faux <em>(cf. <a href="http://arewefastyet.com">Are we fast yet</a>)</em> et que cette sensation de navigation améliorée qu'a éprouvé M. Lambda est la conséquence d'un abus de position dominante.</p>
<p>Désormais, Google, je te traiterai avec le dédain que tu mérites. Aujourd'hui tu ne vaux guère mieux que Microsoft et consort, tu utilises les mêmes techniques déloyales. Ainsi je prendrais le temps qu'il faudra pour expliquer patiemment et calmement à tout ceux que je peux toucher par mon verbe à quel point tu es laid, à quel point tu nous prends pour des jambons et à quel point il faut te combattre inlassablement jusqu'à ce que tu entendes raison ou disparaisses …</p>
<p>Bref : kssss kssss boooo boooo.</p>
<p><strong>NdM</strong> : Voir <a href="//linuxfr.org/users/jokx/journaux/google-je-sais-je-sais-mais-tout-de-meme-j-ai-les-boules#comment-1595599">ce commentaire</a> évoquant la possibilité d'une action coordonnée entre Mozilla et Google <a href="https://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=1096492#c21">suite à un bug dans les web workers</a> qui impacte Google Maps.</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/anonyme/journaux/google-je-sais-je-sais-mais-tout-de-meme-j-ai-les-boules.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Anonymehttps://linuxfr.org/nodes/105212/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/349472014-01-06T09:45:34+01:002014-04-12T17:08:47+02:00Petite sélection de mémoires publiés après 2010Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Petite sélection de mémoires publiés après 2010 et susceptibles de vous intéresser :</p>
<ul>
<li>thèse de Jan Eilhard, soutenue en mai 2010, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/52/81/21/PDF/these_EILHARD.pdf">L'implication des entreprises aux logiciels libres</a> » (140 pages, disponible en PDF) ;</li>
<li>thèse d'Antoine Moreau soutenue en mai 2011, intitulée « <a href="http://antoinemoreau.org/index.php?cat=these">Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ?</a> » (800 pages, sous licence Art Libre, disponible en OpenDocument, PDF et ePub) ;</li>
<li>thèse de Sebastien Broca soutenue en janvier 2012, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/22/83/PDF/THESE.BROCA.pdf">L'utopie du logiciel libre. La construction de projets de transformation sociale en lien avec le mouvement du free software</a> (394 pages, disponible en PDF). À noter la <a href="//linuxfr.org/news/utopie-du-logiciel-libre">publication déjà signalée ici</a> sous CC CC-By-NC-ND de son ouvrage « Utopie du logiciel libre » de 288 pages aux éditions Le passage clandestin ;</li>
<li>thèse de Dhakouane Ennifar de mars 2012, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00683422">Les logiciels libres au sein des ministères français</a> » (61 pages, disponible en PDF)</li>
<li>thèse de Jaap Boender de mai 2012, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/69/86/22/PDF/main.pdf">Étude formelle des distributions de logiciel libre</a> (140 pages, disponible en PDF) ;</li>
<li>mémoire de master de Laurent Costy soutenu en octobre 2013, intitulé « <a href="http://communication-mediations.u-bourgogne.fr/wp-content/uploads/2013/10/Me%CC%81moire-MasterII-SIC-LC.pdf">Les associations d’éducation populaire : évolution de leurs rapports aux communs de la connaissance - Quelles appropriations des logiciels libres et des modes libres de diffusion des savoirs par les associations en France ? »</a> (105 pages, sous licence CC By-SA, disponible en OpenDocument et PDF) ;</li>
<li>mémoire de master d'Ebticem Krouna publié en août 2013 « <a href="http://www.april.org/le-secureboot-de-linformatique-de-confiance-linformatique-deloyale">Le secure Boot : de l'informatique de confiance à l'informatique déloyale</a> » (52 pages, sous licence CC By-Sa, disponible en OpenDocument et PDF).</li>
<li>mémoire de concours de Benjamin Vidal, en août 2013, intitulé « <a href="http://fr.slideshare.net/beny75/memoire-version-ccdefinitif">Le logiciel libre dans le secteur public, un état des lieux en juin 2013</a> » (59 pages, CC By-Nc-SA, <a href="http://www.slideshare.net/beny75/presentation-23998961">diapos de soutenance</a>)</li>
<li>en préparation : thèse de Marie Duponchelle sur le <a href="http://www.theses.fr/s90544">Le droit à l'interopérabilité- étude de droit de la consommation</a> (licence encore inconnue)</li>
</ul></div><ul></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-limplication-des-entreprises-aux-logiciels-libres">Résumé de la thèse « L'implication des entreprises aux logiciels libres »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-le-copyleft-appliqu%C3%A9-%C3%A0-la-cr%C3%A9ation-hors-logiciel-une-reformulation-des-donn%C3%A9es-culturelles">Résumé de la thèse « Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ? »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-lutopie-du-logiciel-libre-la-construction-de-projets-de-transformation-sociale-en-lien-avec-le-mouvement-du-free-software">Résumé de la thèse « L'utopie du logiciel libre. La construction de projets de transformation sociale en lien avec le mouvement du free software »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-les-logiciels-libres-au-sein-des-minist%C3%A8res-fran%C3%A7ais">Résumé de la thèse « Les logiciels libres au sein des ministères français »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-%C3%89tude-formelle-des-distributions-de-logiciel-libre">Résumé de la thèse « Étude formelle des distributions de logiciel libre »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-du-m%C3%A9moire-les-associations-d%C3%A9ducation-populaire--%C3%A9volution-de-leurs-rapports-aux-communs-de-la-connaissance">Résumé du mémoire « Les associations d’éducation populaire : évolution de leurs rapports aux communs de la connaissance »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-en-cours-le-droit-%C3%A0-linterop%C3%A9rabilit%C3%A9--%C3%A9tude-de-droit-de-la-consommation">Résumé de la thèse en cours « Le droit à l'interopérabilité- étude de droit de la consommation »</a></li>
</ul><p>Nb.: n'allez surtout pas croire que je les ai tous lus ; pour certains d'entre eux, j'ai été informé par l'auteur de la publication, et je me suis dit autant en faire profiter LinuxFr.org.</p>
<p>Vous pourrez trouver sur <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/">Thèses En Ligne (TEL)</a> des thèses sur d'autres sujets (DRM, interopérabilité, etc.) ou plus anciennes. Et sur <a href="http://hal.archives-ouvertes.fr/">Hyper Articles en Ligne (HAL)</a> figurent de nombreux articles évoquant le logiciel libre.</p>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-limplication-des-entreprises-aux-logiciels-libres">Résumé de la thèse « L'implication des entreprises aux logiciels libres »</h2>
<blockquote>
<p>La participation des entreprises aux logiciels libres touche des domaines différents aux sciences économiques et sciences sociales. Elle est parmi d'autres une expérience naturelle pour la production des biens publics, pour l'innovation collective, pour les technologies disruptives, pour l'externalisation des technologies ou pour les organisations décentralisées. Cette thèse se concentre sur la production des biens publics, l'innovation collective et l'externalisation des technologies. Dans notre analyse, nous utilisons une base de données de 10 000 logiciels libres trouvables sur SourceForge et lions l'information des développeurs aux profils académiques, salariés et bénévoles.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-le-copyleft-appliqué-à-la-création-hors-logiciel-une-reformulation-des-données-culturelles">Résumé de la thèse « Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ? »</h2>
<blockquote>
<p>Le copyleft est une notion juridique issue des logiciels libres qui autorise, dans le respect des droits de l'auteur, la copie, la diffusion et la transformation des œuvres avec l'interdiction d'en avoir une jouissance exclusive. C'est le projet GNU de la Free Software Foundation initié par Richard Stallman avec la première licence libre copyleft pour logiciels : la General Public License.</p>
<p>Notre recherche concerne le copyleft appliqué à la création hors logiciel telle que nous l'avons initiée en 2000 avec la Licence Art Libre. À travers la pratique que nous en avons et par l'observation de ses effets, nous nous interrogeons sur la place de l'auteur à l'ère du numérique et de l'internet. Nous découvrons une histoire, une histoire de l'art, qui n'est plus déterminée par une fin mais qui débouche sur des créations infinies réalisées par une infinité d'artistes mineurs et conséquents. Nous observons que le copyleft n'est pas un processus de création ordinaire, mais de décréation. Il s'agit d'affirmer, par la négative et la faille, non la négation ou la faillite, mais la beauté d'un geste qui s'offre gracieusement. Ce geste conjugue éthique et esthétique, il est « es-éthique ». Nous comprenons qu'avec le copyleft, la technique est au service d'une politique d'ouverture « hyper-démocratique », à l'image de l'hypertexte du web qui troue les pages et ouvre sur l'altérité. Il s'agit d'articuler le singulier au pluriel en un écosystème qui préserve le bien commun de la passion du pouvoir. Une économie élargie excède, sans le nier, le seul marché. Des œuvres copyleft affirment cette réalité politique et culturelle où l'art forme la liberté commune à tous et à chacun.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-lutopie-du-logiciel-libre-la-construction-de-projets-de-transformation-sociale-en-lien-avec-le-mouvement-du-free-software">Résumé de la thèse « L'utopie du logiciel libre. La construction de projets de transformation sociale en lien avec le mouvement du free software »</h2>
<blockquote>
<p>Dans le mouvement d'extension de la portée sociale du logiciel libre s'est constituée une utopie, qui constitue un pan de l'imaginaire politique contemporain. Cette utopie s'étend désormais bien au-delà de son milieu socio-culturel d'origine (le milieu hacker), du fait des liens tissés entre " libristes " et défenseurs des " biens communs ", du poids croissant de l'approche open source, et à proportion de l'intérêt suscité par le logiciel libre chez certains intellectuels critiques à partir de la fin des années 1990. Reprenant l'idéal cybernétique de libre circulation de l'information, l'utopie du logiciel libre se présente comme une contestation de la vision néolibérale de la propriété intellectuelle, et comme une critique des formes d'organisation du travail caractéristiques du capitalisme industriel. Elle se déploie en tant qu'" utopie concrète " (E. Bloch), mettant en jeu des pratiques de collaboration en ligne, des créations juridiques originales, et des formes de militantisme. Elle embrasse un idéal d'auto-organisation de la société civile, fondé sur la valorisation d'un domaine d'activités sociales distinct tant de l'État que du marché. Elle est toutefois condamnée à demeurer en deçà de cet idéal, et reste par ailleurs toujours menacée par les séductions du mythe et les renoncements de l'idéologie.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-les-logiciels-libres-au-sein-des-ministères-français">Résumé de la thèse « Les logiciels libres au sein des ministères français »</h2>
<blockquote>
<p>Ce document est divisé en trois parties à travers lesquelles il est présenté une analyse de l’intégration des logiciels libres au sein des ministères français et de leurs administrations. La première partie donne un aperçu du concept ainsi que du monde du libre et des logiciels qui le forment. Le but de cette partie est d’acquérir une meilleure compréhension du domaine « Open source ». On y trouve ainsi la présentation d’un rapide historique, d’une définition du terme et des caractéristiques des logiciels libres, des principaux enjeux qui résultent de cette technologie et de son cadre juridique, tous aspects qui constituent l’environnement dans lequel s’inscrit l’orientation des ministères vers le « libre<br>
».<br>
La deuxième partie réunit le résultat d’une phase d’enquêtes menées auprès de différents ministères français, de leurs administrations et des responsables des directions des systèmes d’information respectifs. Il y est exposé les principales migrations vers les logiciels libres au sein de ces ministères avant de caractériser plus précisément le choix de cette reconversion, ses intérêts et ses éventuelles difficultés. </p>
<p>La dernière partie de ce document s’attache à examiner les suites de changement. Inévitablement, des réactions antagonistes se manifestent mais qui, n’empêchent pas une réelle réflexion sur l’avenir des logiciels libres au sein des ministères. En tout état de cause, ceux-ci apparaissent comme un tremplin pour les logiciels libres dans les différents secteurs. </p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-Étude-formelle-des-distributions-de-logiciel-libre">Résumé de la thèse « Étude formelle des distributions de logiciel libre »</h2>
<blockquote>
<p>Les quatre sujets principaux abordés dans cette thèse se résument comme suit :</p>
<p>D’abord, nous présentons un modèle formel qui réunit les propriétés principales des systèmes de paquetage les plus courantes, et nous identifions des relations sémantiques entre paquets qui peuvent être utilisées pour trouver des erreurs et assurer la qualité des distributions de logiciel libre ;</p>
<p>Ensuite, nous présentons des algorithmes efficaces pour manipuler des dépôts de paquets et calculer les relations mentionnées ci-dessus ; tous ces algorithmes ont été implémentés dans la langage de programmation OCaml, et incorporés dans une librairie de manipulation et analyse de paquets qui s’appelle<br>
dose3</p>
<p>Nous avons encodé notre modèle dans l’assistant de preuves Coq, et utilisé cet encodage pour vérifier quelques-uns des théorèmes les plus importants qui correspondent aux étapes les plus compliquées des algorithmes déjà présentés ;</p>
<p>Finalement, nous avons validé nos algorithmes sur des distributions de logiciel libre existantes, et nous présentons une analyse extensive de la structure générale de ces distributions, notamment les caractéristiques dites «petit monde» de la structure du graphe sous-jacent.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-du-mémoire-les-associations-déducation-populaire--évolution-de-leurs-rapports-aux-communs-de-la-connaissance">Résumé du mémoire « Les associations d’éducation populaire : évolution de leurs rapports aux communs de la connaissance »</h2>
<blockquote>
<p>Les associations d’éducation populaire revendiquent de longue date une mission d’émancipation du citoyen, qui se doit de devenir acteur et d’être impliqué dans la société. Dans une première partie, nous regarderons l'histoire de l'éducation populaire et les valeurs qui la traverse au fil des années. Nous nous attacherons à montrer aussi la difficulté à définir précisément son périmètre et à établir clairement une liste de structures qui la compose.</p>
<p>Plus récemment, au milieu des années 1980, les logiciels libres – que l’on peut qualifier de communs de la connaissance – vont donner naissance à un mouvement qui fonde sa philosophie sur la liberté de circulation de l’information. Nous retracerons les différentes étapes de sa courte histoire et regarderons les figures qui marquent ce mouvement.</p>
<p>Ces deux univers – l’éducation populaire et ce mouvement de « libristes » – sont donc potentiellement liés par cette dimension de partage de la connaissance et de libre circulation de l’information. Pourtant, sur le terrain, même si l’on constate des appropriations avancées de logiciels libres par certaines associations, le processus de coopération peut sembler lent.</p>
<p>Nous nous attacherons donc à faire un état des lieux de l’appropriation de ces communs de la connaissance par les associations d’éducation populaire et montrerons que cette appropriation reste limitée par de nombreux facteurs, à la fois propres à l’histoire des mouvements, mais également imposés par des éléments extérieurs. Nous regarderons enfin comment les intérêts communs de ces deux univers peuvent se rejoindre pour promouvoir<br>
les valeurs de chacun.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-en-cours-le-droit-à-linteropérabilité--étude-de-droit-de-la-consommation">Résumé de la thèse en cours « Le droit à l'interopérabilité- étude de droit de la consommation »</h2>
<blockquote>
<p>L'interopérabilité est indispensable au développement d'outils numériques. Ainsi, le temps de l'ordinateur comme unique porte d'accès au monde numérique est révolu. De nouvelles plates-formes de communication bousculent les habitudes de consommation de contenus numériques et la connexion devient nomade avec le développement des smartphones ou des tablettes tactiles. Les téléphones, les téléviseurs, mais aussi les véhicules sont, de nos jours, connectés, voire interconnectés et leurs utilisateurs veulent pouvoir accéder à leurs contenus, de manière indifférenciée, sur l'un ou l'autre de leurs outils. Or, impossible de répondre à cette attente de l'utilisateur si lesdits outils ne peuvent se comprendre, partager les informations qu'ils contiennent et réutiliser les informations échangées. En d'autres termes, une société numérique ne peut se construire sans interopérabilité. Un acteur est au cœur de cette exigence : le consommateur. Incontestablement, c'est principalement vers lui, en qualité d'utilisateur final, que sont tournés les développements des outils numériques. Dès lors, il convient de s'attarder sur l'interopérabilité au-delà de son aspect purement technique et de s'interroger sur la pertinence d'un « droit à l'interopérabilité », non plus seulement pour les professionnels du secteur des technologies de l'information et de la communication, mais bien pour le consommateur.</p>
</blockquote></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/petite-selection-de-memoires-publies-apres-2010.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Benoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/100849/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/345902013-12-18T09:35:41+01:002013-12-18T10:19:56+01:00Informatique de confiance et AndroidLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<p>Bonjour,</p>
<p>J'ai viens d’apprendre via le site <a href="http://dailygeekshow.com">DailyGeekShow</a> qu'une application Android de lampe torche toute bête « Brighest Flashing Free » collectait des informations sur l'utilisateur pour le revendre.<br>
Ce qui m'étonne le plus c'est que cette nouvelle fasse scandale alors qu'il s'agit d'une illustration de plus du principe <a href="http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2721">"Si c'est gratuit, c'est vous le produit !"</a> largement rependue dans "l'économie numérique".</p>
<p>Pour tout ceux qui veulent des applications Android compilées à partir du code source et validées où les bibliothèques indiscrètes ont été remplacer par des coquilles vides quand il y a le besoin, une seule solution : <a href="https://f-droid.org/">F-DROID</a>est un catalogue d'applications libres et open source, avec gestion des mises à jours. </p>
<p>Les applications : <a href="https://f-droid.org/repository/browse/">https://f-droid.org/repository/browse/</a><br>
Le lien vers l'apk : <a href="https://f-droid.org/FDroid.apk">https://f-droid.org/FDroid.apk</a></p>
<p>La nouvelle d'origine :<br><a href="http://dailygeekshow.com/2013/12/18/une-innocente-application-de-lampe-torche-recoltait-vos-informations-privees-pour-les-vendre-a-des-annonceurs/?utm_source=newsletter&amp;utm_medium=e-mail&amp;utm_campaign=Newsletter2013-12-18">http://dailygeekshow.com/2013/12/18/une-innocente-application-de-lampe-torche-recoltait-vos-informations-privees-pour-les-vendre-a-des-annonceurs/?utm_source=newsletter&amp;utm_medium=e-mail&amp;utm_campaign=Newsletter2013-12-18</a></p><div><a href="https://linuxfr.org/users/benbben/journaux/informatique-de-confiance-et-android.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Benbbenhttps://linuxfr.org/nodes/100699/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/103472002-11-19T12:21:57+01:002002-11-19T12:21:57+01:00Informatique de confiance ou informatique déloyale ?<div>Communiqué de presse d'APRIL - APRIL s'associe à la mise en garde de Richard M. Stallman au sujet des projets Palladium et TCPA de Microsoft et d'Intel qui menacent la liberté de chaque utilisateur, notamment la liberté d'utiliser un logiciel libre, en contrôlant tous les ordinateurs.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.april.org/articles/communiques/pr-20021118.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/19405">Communiqué de presse sur APRIL.org</a></li></ul><div>Informatique de confiance ou informatique déloyale ?
<br />
<br />
APRIL
<br />
<br />
Adresse permanente:
<br />
http://www.april.org/articles/communiques/pr-20021118.html
<br />
<br />
Communiqué de presse, pour diffusion immédiate
<br />
<br />
Paris, le 18 novembre 2002 - APRIL s'associe à la mise en garde de
<br />
Richard M. Stallman au sujet des projets Palladium et TCPA de
<br />
Microsoft et d'Intel qui menacent la liberté de chaque utilisateur,
<br />
notamment la liberté d'utiliser un logiciel libre, en contrôlant tous
<br />
les ordinateurs.
<br />
<br />
Le dénouement du procès Microsoft aux États-Unis est l'occasion de se
<br />
pencher à nouveau sur les pratiques anti-concurrentielles de l'éditeur
<br />
de Windows et d'Office. L'accord conclu avec les autorités américaines
<br />
reconnaît certes Microsoft coupable, mais on est en droit de
<br />
s'interroger sur l'efficacité des mesures prévues pour éviter d'autres
<br />
abus de sa position dominante. Ces craintes se renforcent encore si
<br />
l'on s'intéresse de plus près à Palladium et à TCPA, deux projets
<br />
complémentaires de Microsoft et d'Intel, qui se dissimulent parfois
<br />
sous l'appellation rassurante « d'informatique de confiance ».
<br />
<br />
Un article de Richard M. Stallman [1] a été publié en octobre pour
<br />
dénoncer justement le risque technologique et politique que
<br />
constituent Palladium et TCPA : d'une part, le renforcement probable
<br />
du monopole existant de Microsoft malgré les assurances obtenues au
<br />
terme de son procès, mais surtout un inacceptable contrôle à distance
<br />
de chaque ordinateur. APRIL s'associe à cette mise en garde et
<br />
considère que la mise en oeuvre de projets tels que Palladium ou TCPA
<br />
mettraient gravement en cause la liberté d'utiliser, et donc
<br />
l'existence même, des logiciels libres.
<br />
<br />
La sécurité informatique et la lutte contre les virus sont parfois les
<br />
prétextes avancés pour défendre Palladium ou TCPA. Microsoft avoue
<br />
aujourd'hui [2] qu'il s'agit en fait d'instaurer la « gestion
<br />
numérique des droits » (DRM ou Digital Rights Management) sur tous les
<br />
ordinateurs de la planète. C'est-à-dire de contrôler à distance
<br />
l'usage de chaque ordinateur, par exemple pour taxer la simple écoute
<br />
d'une chanson, ou même la lecture d'un texte. Mais il est avéré[3] que
<br />
ces technologies ont aussi été conçues pour supprimer la liberté de
<br />
chacun de choisir ses logiciels, et donc en particulier interdire
<br />
d'adopter des logiciels libres. Des conséquences bien plus sombres
<br />
sont malheureusement aussi possibles comme la censure politique et des
<br />
menaces sur les libertés individuelles.
<br />
<br />
APRIL appelle, à travers ce communiqué, toutes les organisations
<br />
concernées par la défense des libertés individuelles à prendre
<br />
conscience des dangers que représentent des projets comme Palladium et
<br />
TCPA. Sous un aspect technique anodin et trompeur, ces nouveaux types
<br />
d'infrastructures se préparent à verrouiller tous les systèmes
<br />
d'information en mettant en péril la liberté de chaque utilisateur
<br />
d'ordinateur, et donc de chaque citoyen.
<br />
<br />
1. Références
<br />
<br />
<br />
[1] http://newsforge.com/newsforge/02/10/21/1449250.shtml?tid=19
<br />
<br />
[2]http://crit.org/http://www.t8o.org/~mca1001/crit/cached/0821PalladiumFAQ.html
<br />
<br />
[3]
<br />
http://www.linuxandmain.com/modules.php?name=News&file=article&sid=279
<br />
<br />
<br />
2. À propos de TCPA et de Palladium
<br />
<br />
TCPA, qui signifie « alliance pour une informatique de confiance »
<br />
(Trusted Computing Platform Alliance en anglais:
<br />
http://www.trustedpc.org), est un projet développé par Intel. « Une
<br />
nouvelle plate-forme informatique pour le prochain siècle qui
<br />
améliorera la confiance dans le monde PC », tel est l'objectif annoncé
<br />
d'Intel. Palladium est un logiciel que Microsoft déclare vouloir
<br />
incorporer dans les futures versions de Windows ; il s'installera sur
<br />
des machines TCPA et y ajoutera quelques fonctionnalités
<br />
supplémentaires.
<br />
<br />
Pour en savoir plus, consultez la FAQ TCPA/Palldium de Ross Anderson
<br />
dont est extrait cette courte présentation. Original en anglais :
<br />
http://www.cl.cam.ac.uk/~rja14/tcpa-faq-0.2.html et traduction
<br />
française: http://www.lebars.org/sec/tcpa-faq.fr.html.
<br />
<br />
3. À propos de Richard M. Stallman:
<br />
<br />
<br />
Richard Stallman est le fondateur du projet GNU, lancé en 1984 afin de
<br />
développer le système d'exploitation libre GNU (acronyme pour «GNU is
<br />
Not Unix»). Le but final du projet GNU est de rendre aux utilisateurs
<br />
d'ordinateurs la liberté que la plupart d'entre eux perdent en
<br />
utilisant des logiciels propriétaires. GNU est un système composé de
<br />
Logiciels Libres: quiconque est libre de les copier et de les
<br />
redistribuer ainsi que d'y apporter des changements, grands ou petits.
<br />
<br />
<br />
Richard Stallman a reçu le prix Hopper Award de l'Association for
<br />
Computing Machinery en 1991 pour le développement de l'éditeur Emacs
<br />
dans les années 70. En 1990, il fut honoré du MacArthur Foundation
<br />
fellowship et en 1996, d'un doctorat honorifique de l'Institut Royal
<br />
de Technologie en Suède. En 1998, il reçu le prix du Pionnier de
<br />
l'Electronic Frontier Foundation avec Linus Torvalds; en 1999 il se
<br />
vit décerner un prix du mémorial Yuri Rubinski.
<br />
<br />
4. À propos de l'APRIL
<br />
<br />
<br />
L'APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique
<br />
Libre, créée en 1996, est composée de personnes physiques et morales
<br />
impliquées dans le développement de l'informatique libre et fortement
<br />
implantées dans le tissu social. Elle a pour objectif de sensibiliser
<br />
les entreprises, les administrations et les particuliers sur les
<br />
risques des solutions propriétaires et fermées et de les informer des
<br />
bénéfices offerts par les logiciels libres et les solutions basées sur
<br />
des standards ouverts.
<br />
<br />
Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur le site Web à
<br />
l'adresse suivante : http://www.april.org/, ou nous contacter par mail
<br />
à l'adresse contact@april.org.
<br />
<br />
Contacts Presse :
<br />
<br />
Christophe Le Bars. E-mail : clebars@april.org.
<br />
Tél : 06 80 40 47 67
<br />
<br />
Frédéric Couchet. E-mail : fcouchet@april.org.
<br />
Tél : 06 60 68 89 31</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/informatique-de-confiance-ou-informatique-deloyale.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Berger Olivierhttps://linuxfr.org/nodes/9702/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/100712002-10-23T12:44:48+02:002002-10-23T12:44:48+02:00Richard M Stallman s'exprime sur le trusted computing (traduction en francais)<div>J'ai effectué une traduction rapide en français de l'article de Richard Stallman, posté hier sous le titre "Richard M Stallman s'exprime sur le trusted computing".
<br />
Je pense qu'il est important de traduire ce genre d'article car ça augmente leur portée, et ce qu'il dit est important et inquiétant. Plus on parle de ce genre de chose, plus on a de chance de le faire comprendre au grand public, et donc de le faire échouer.
<br />
L'avantage avec les articles de RMS est qu'ils sont souvent vulgarisés, et on peut donc les faire lire à n'importe qui... Faites circuler !
<br />
<br />
(n'hésitez pas à me proposer des modifs pour la traduction si vous trouvez des erreurs)</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://ccomb.free.fr/TCPA_Stallman_fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/18758">la traduction</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://newsforge.com/newsforge/02/10/21/1449250.shtml?tid=19" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/18759">l'article original</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://linuxfr.org/2002/10/22/10052.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/18760">Dépêche d'hier</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/richard-m-stallman-sexprime-sur-le-trusted-computing-traductio.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Christophe Combelleshttps://linuxfr.org/nodes/9422/comments.atom