tag:linuxfr.org,2005:/tags/lib%C3%A9ration/publicLinuxFr.org : les contenus étiquetés avec « libération »2022-10-09T20:24:44+02:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:Diary/404052022-10-01T15:03:36+02:002022-10-01T15:03:36+02:00Du voilier à la murène, itinéraire d'une dégooglisation longue mais réussieLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>La lecture récente d'un article de journal dénommé "<a href="//linuxfr.org/users/abriotde/journaux/un-libriste-en-approfondissement">un libriste en approfondissement</a>" a résonné en moi, car abriotde relate des difficultés sur lesquelles j'ai également longtemps buté, d'autant plus que je ne suis pas informaticien de métier.</p>
<h2 id="toc-une-démarche-partagée">Une démarche partagée</h2>
<p>Tout d'abord, la démarche, qui me semble identique : sortir des systèmes privateurs qui se gavent soit sur votre vie privée soit sur les licences, et retrouver de l'autonomie et de la souveraineté.</p>
<h2 id="toc-sur-pc-tout-va-bien-ou-presque">Sur PC, tout va bien, ou presque</h2>
<p>Grace aux libristes de la première heure et aux remarquables efforts faits par certaines sociétés comme Ubuntu et <a href="https://www.linuxmint.com/">Linux Mint</a>, même les profanes comme moi peuvent quitter l'univers des systèmes d'exploitation Mac et Windows et passer aux systèmes GNU Linux.</p>
<p>Bien sûr, il reste quelques barrières à l'entrée, comme les BIOS verrouillés, mais on y arrive. Et il y a aujourd'hui plusieurs fabricants de PC européens comme Tuxedo en Allemagne ou Slimbook en Espagne (quelqu'un connait-il un fabricant français ?) qui vendent du matériel directement configuré avec des distributions GNU Linux.</p>
<h3 id="toc-une-connection-avec-les-fournisseurs-pim-qui-saméliore">Une connection avec les fournisseurs "PIM" qui s'améliore</h3>
<p>Une de mes priorités était d'échapper à l'espionnage massif pratiqué par Google via Gmail, qui m'avait occasionné quelques soucis. Il me fallait donc un gestionnaire de données personnelles (PIM) indépendant et payant (quand tu payes pas, c'est toi le produit, on le sait tous). Mais si plusieurs offraient ces services à des tarifs raisonnables pour un particulier, et utilisaient des standards (CALDAV, CARDDAV et LDAP), j'ai souvent galéré à les connecter avec les logiciels de messagerie libres comme Thunderbird ou Evolution. Il fallait utiliser des compléments spécifiques qui sont compliqués à configurer et cessent parfois de fonctionner lorsqu'on met à jour le client de messagerie. J'ai lu dans <a href="//linuxfr.org/news/dernieres-avancees-du-cote-de-thunderbird">ce post d'Alkino</a> que Thunderbird allait désormais gérer cela en natif, et je trouve que c'est une excellente chose.</p>
<h2 id="toc-le-smartphone-une-bataille-en-passe-dêtre-gagnée">Le Smartphone, une bataille en passe d'être gagnée ?</h2>
<h3 id="toc-lespoir-avec-jolla-et-son-voilier">L'espoir avec Jolla et son voilier</h3>
<p>Quand mon fabuleux Nokia E7, fabriqué en Europe, a rendu l'âme, Nokia était passé sous la coupe de Microsoft, et les GAFAM régnaient en maîtres sur l'Europe. Mais quelques cadres finlandais de Nokia, écoeurés, s'étaient lancés dans une aventure un peu folle : proposer une alternative, basée sur des briques logicielles libres. Leur premier appareil s'appelait Jolla, et j'en ai été longtemps un utilisateur très satisfait.<br>
Le téléphone a fini par être dépassé, et je suis passé à un Xperia que j'ai flashé avec <a href="https://sailfishos.org/">Sailfish</a>, le système d'exploitation de Jolla, ce qui offrait au téléphone une réactivité et une autonomie bien supérieures.</p>
<p>Las, de plus en plus de services innovants se sont développés dans les écosystèmes Iphone et Android, et n'étaient qu'imparfaitement portables sous Sailfish, malgré une intéropérabilité théorique avec Android grâce à la brique logicielle Alien Dalvik. J'étais privé d'outils de messagerie instantanée et de banque en ligne qui m'étaient devenus indispensables.</p>
<h3 id="toc-le-soleil-de-lève-avec-la-murène">Le soleil de lève avec la Murène</h3>
<p>Puis j'ai entendu parler de <a href="https://e.foundation/fr/">/e/os</a>, et j'ai trouvé ça génial. Cette communauté, présidée par Gaël Duval, l'un des pionniers de Linux en France, offre une version dégooglisée d'Android parfaitement fonctionnelle, dérivée de LineageOS. On peut soit la flasher (ce que j'ai fait) soit acheter des téléphones tout équipés. Utilisateur depuis près d'un an, j'en suis très heureux. Ça marche mieux que les versions d'origine, et c'est <strong>mis à jour régulièrement</strong>, même pour les vieux smartphones, limitant ainsi l'obsolescence programmée. Mon application bancaire fonctionne parfaitement, tout comme l'ensemble de mes outils pro et perso.</p>
<h2 id="toc-conclusion">Conclusion</h2>
<p>Grâce à des communautés extraordinaires et à des visionnaires comme Clément Lefèbvre et Gaël Duval (tous deux français de surcroît, cocorico !), on peut aujourd'hui profiter d'une informatique libre, accessible et de qualité, soit sur PC soit sur smartphone. Merci à eux tous.</p>
<p>J'encourage tous ceux qui veulent se débarrasser de la soumission aux GAFAM à se tourner vers ces solutions, et à contribuer aux projets qui les portent.</p>
<p>PS : j'ai écrit ce papier avec <a href="https://joplinapp.org/">Joplin</a>, un autre excellent outil libre ;-) </p>
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Kensingtonhttps://linuxfr.org/nodes/128916/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/50782022-08-26T18:30:38+02:002022-08-26T18:30:38+02:00Blogchain : les premières briques libérées<a href="https://blogchain.app/p/tech-tuesday-blogchain-is-now-open-source/KBHO4UHlM6">https://blogchain.app/p/tech-tuesday-blogchain-is-now-open-source/KBHO4UHlM6</a> <p>
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E3Ms6vyXhttps://linuxfr.org/nodes/128595/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/50662022-08-24T13:26:54+02:002022-08-24T13:26:54+02:00L'émulateur Wii U Cemu passe en versions 2.0 et débarque sur linux !<a href="https://www.gamingonlinux.com/2022/08/wii-u-emulator-cemu-20-out-goes-open-source-and-gets-linux-support/">https://www.gamingonlinux.com/2022/08/wii-u-emulator-cemu-20-out-goes-open-source-and-gets-linux-support/</a> <p>
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E3Ms6vyXhttps://linuxfr.org/nodes/128579/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/47442022-06-04T17:36:01+02:002022-06-04T17:36:01+02:00Have an old iPad lying around? You might be able to make it run Linux soon - OSnews<a href="https://www.osnews.com/story/134941/have-an-old-ipad-lying-around-you-might-be-able-to-make-it-run-linux-soon/">https://www.osnews.com/story/134941/have-an-old-ipad-lying-around-you-might-be-able-to-make-it-run-linux-soon/</a> <p>
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antistresshttps://linuxfr.org/nodes/127916/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/9972019-12-10T13:47:56+01:002019-12-10T13:47:56+01:00Un driver open source de chez Nvidia pour 2020 ?<a href="https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=NVIDIA-Open-Source-GTC-20">https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=NVIDIA-Open-Source-GTC-20</a> <p>
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David Marechttps://linuxfr.org/nodes/118876/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/388212019-08-06T22:22:32+02:002019-10-12T18:19:08+02:00Retour sur la libération du code source de MS-DOS 1.25 et 2.0 par MicrosoftLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Microsoft a décidé le 28 septembre 2018 de <strong>libérer</strong> les sources des versions 1.25 et 2.0 de MS-DOS sous licence MIT et de les publier sur GitHub.</p>
<p><a href="https://github.com/Microsoft/MS-DOS/blob/master/msdos-logo.png"><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7261772e67697468756275736572636f6e74656e742e636f6d2f6d6963726f736f66742f4d532d444f532f6d61737465722f6d73646f732d6c6f676f5f323530783235302e706e67/msdos-logo_250x250.png" alt="MS-DOS Logo" title="Source : https://raw.githubusercontent.com/microsoft/MS-DOS/master/msdos-logo_250x250.png"></a></p>
<p>Il s’agit des mêmes versions données au Computer History Museum (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_l%27histoire_de_l%27ordinateur">Musée de l’histoire de l’ordinateur</a>) le 25 mars 2014, comme le précise Microsoft dans le fichier <a href="https://github.com/microsoft/MS-DOS/blob/master/README.fr-FR.md"><code>README.md</code></a>.<br>
Microsoft précise aussi dans son billet de blog que les deux versions (1.25 et 2.0) ont été écrites avec l’assembleur de l’Intel 8086, le premier processeur de la famille <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/x86" title="Définition Wikipédia">x86</a>.</p>
<p>L’entreprise indique que beaucoup de fichiers de documentation d’extension <code>.TXT</code> et <code>.DOC</code> intercalés entre les fichiers sources sont intéressants à lire, tout comme de nombreux commentaires directement dans le code source.</p>
<p>On ne peut que se réjouir de cette libération, bien qu’elle soit tardive. Mais à quand la libération de <code>NTKRPAMP.EXE</code>, le noyau de Windows NT pour un système multiprocesseur ?</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://github.com/Microsoft/MS-DOS" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103774">Dépot sur GitHub</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://devblogs.microsoft.com/commandline/re-open-sourcing-ms-dos-1-25-and-2-0/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103775">Billet de blog de Microsoft</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=Microsoft-MS-DOS-GitHub" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103776">L’annonce sur Phoronix</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-petit-historique-de-ms-dos">Petit historique de MS-DOS</a></li>
<li><a href="#toc-limpact-de-ms-dos-sur-lindustrie-et-laculture">L’impact de MS-DOS sur l’industrie et la culture</a></li>
<li>
<a href="#toc-les-versions-de-microsoft-dos">Les versions de Microsoft DOS</a><ul>
<li><a href="#toc-version100-1981">Version 1.00 (1981)</a></li>
<li><a href="#toc-version125-1982">Version 1.25 (1982)</a></li>
<li><a href="#toc-version20-1983">Version 2.0 (1983)</a></li>
<li><a href="#toc-version30-1984">Version 3.0 (1984)</a></li>
<li><a href="#toc-version622-1994">Version 6.22 (1994)</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-les-divers-projets-libres-autour-de-ms-dos">Les divers projets libres autour de MS-DOS</a><ul>
<li>
<a href="#toc-toujours-en-d%C3%A9veloppement">Toujours en développement</a><ul>
<li><a href="#toc-freedos">FreeDOS</a></li>
<li><a href="#toc-dosbox">DOSBox</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-projets-abandonn%C3%A9s">Projets abandonnés</a><ul>
<li><a href="#toc-pc-mos386">PC-MOS/386</a></li>
<li><a href="#toc-cpm">CP/M</a></li>
<li><a href="#toc-dosemu">DOSEMU</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-cette-lib%C3%A9ration-peutelle-profiter-au-projet-freedos">Cette libération peut‐elle profiter au projet FreeDOS ?</a></li>
<li>
<a href="#toc-quel-int%C3%A9r%C3%AAt-y-trouver">Quel intérêt y trouver ?</a><ul>
<li><a href="#toc-lint%C3%A9r%C3%AAt-acad%C3%A9mique">L’intérêt académique</a></li>
<li><a href="#toc-lint%C3%A9r%C3%AAt-historiquearchivistique">L’intérêt historique / archivistique</a></li>
<li><a href="#toc-lint%C3%A9r%C3%AAt-s%C3%A9curitaire">L’intérêt sécuritaire</a></li>
<li><a href="#toc-lint%C3%A9r%C3%AAt-pratique">L’intérêt pratique</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-petit-historique-de-ms-dos">Petit historique de MS-DOS</h2>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f622f62362f5374617274696e674d73646f732e706e67/StartingMsdos.png" alt="MS-DOS" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b6/StartingMsdos.png"></p>
<p>Le système d’exploitation MS-DOS (<em>Microsoft Disk Operating System</em>) s’appelait à l’origine <em>QDOS</em> (<em>Quick and Dirty OS</em>) ou <em>86-DOS</em> et fut développé par Tim Patterson de l’entreprise SCP (<em>Seattle Computer Products</em>) comme un clone de CP/M, un système d’exploitation développé en 1974 par Gary Kidall de chez Digital Research. CP/M était conçu pour les processeurs Intel 8080 / Zilog Z80, <em>86-DOS</em> visait donc à fournir un environnement familier sur la nouvelle architecture matérielle 8086 d’Intel. QDOS a pris le nom de MS-DOS à la suite de son rachat par Bill Gates.</p>
<p>Le système CP/M (<em>Control Program/Monitor</em>) devait être initialement le système d’exploitation de l’IBM PC, mais alors que CP/M-86 était en développement les relations entre Digital Research et IBM se sont dégradées autour des questions de facturation (le premier préférant un achat unique de licence quand le second désirait une redevance), et parce que les accords de non‐divulgation (NDA — <em>non‐disclosure agreement</em>) demandés par IBM ne convenaient pas à Digital Research.</p>
<p>Bill Gates a saisi l’occasion et conclu un accord commercial avec IBM pour que celui‐ci fonde son PC-DOS sur MS-DOS. C’est ainsi que PC-DOS, fut distribué avec les premières livraisons de l’IBM PC à l’automne 1981. La version de CP/M compatible avec le processeur 8086 fut disponible dès le printemps 1982 (à peine six mois plus tard) mais ce système d’exploitation fut un échec commercial, pris de vitesse par PC-DOS. Découvrant l’affaire, Digital Research menaça IBM d’une action en justice pour contrefaçon de propriété intellectuelle et obtint d’IBM que CP/M-86 soit proposé comme une alternative à PC-DOS, mais cela ne pu infléchir la route de PC-DOS / MS-DOS et le succès de Microsoft.</p>
<p>Tandis que les premiers clones de l’IBM PC apparaissait, Microsoft conclut des accords avec les autres fabricants pour distribuer MS-DOS. MS-DOS devint le système majoritaire en prenant le pas sur PC-DOS, et les deux branches étant développées séparément, des incompatibilités furent parfois introduites.</p>
<p>La famille CP/M est différente de la famille UNIX en termes de fonctionnement architectural. De plus, MS-DOS est un système mono‐utilisateur, car Microsoft réservait cette fonctionnalité pour son UNIX maison nommé <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Xenix" title="Définition Wikipédia">Xenix</a>.</p>
<h2 id="toc-limpact-de-ms-dos-sur-lindustrie-et-laculture">L’impact de MS-DOS sur l’industrie et la culture</h2>
<p>MS-DOS a conservé de CP/M le concept de BIOS qui permet d’abstraire le matériel afin de faire fonctionner une version unique du système d’exploitation sur différents modèles de machines. L’accord commercial entre Microsoft et IBM autour de MS-DOS et de l’IBM PC a rendu très populaire ce concept au cœur du développement de l’informatique personnelle, facilitant plus tard l’essor d’un certain noyau <em>Freax</em> visant le processeur i386 (renommé rapidement en <em>Linux</em>)…</p>
<p>Microsoft Windows utilise toujours aujourd’hui le caractère <code>\</code> comme séparateur de chemin d’accès, bien que le reste de l’industrie utilise <code>/</code>. Cela vient du fait que DOS a hérité de CP/M le caractère <code>/</code> comme préfixe d’option (qu’il semble avoir hérité lui‐même de VMS). Larry Osterman, un ingénieur de Microsoft <a href="https://blogs.msdn.microsoft.com/larryosterman/2005/06/24/why-is-the-dos-path-character/">a raconté</a> que, parce que les employés de Microsoft développaient DOS sur Xenix, ils étaient habitués à utiliser le caractère <code>/</code> comme séparateur de chemin et <code>-</code> comme préfixe d’option. Ceux‐ci implémentèrent donc dans certaines parties de DOS (N. D. L. R. : mais pas toutes) la capacité de décoder les caractères <code>/</code> et <code>\</code> indifféremment dans les chemins d’accès, et ajoutèrent une variable <code>SWITCHAR</code> à mettre dans le fichier <code>config.sys</code> pour changer le préfixe d’option de <code>/</code> en <code>-</code>. Larry Osterman dit dans son billet que l’option a disparu depuis longtemps, mais nous pouvons cependant <a href="https://github.com/microsoft/MS-DOS/search?q=SWITCHAR&unscoped_q=SWITCHAR">la retrouver</a> dans le code de DOS 2.0 qui vient d’être libéré.</p>
<p>MS-DOS fut plusieurs fois adapté sous licence par des tiers (PC-DOS, Compaq DOS…) et des projets complètements indépendants ont été développés pour être compatible avec lui : DR-DOS, FreeDOS (on en parle après), ou encore PTS-DOS, une version russe certifiée par le Ministère de la Défense de la Fédération de Russie.</p>
<p>MS-DOS ou ses clones furent très souvent utilisés au cœur de systèmes industriels ayant une grande longévité, ce qui rend parfois nécessaire sa maintenance aujourd’hui. MS-DOS fut souvent utilisé comme système autonome pour des utilitaires sur disquette (ancêtres des CD autonomes sous GNU/Linux et autres clefs USB autonomes) mais son usage a largement dépassé le cadre de l’ordinateur personnel.</p>
<p>Tout comme nous trouvons aujourd’hui GNU/Linux dans de nombreux appareils du quotidien comme nos téléphones Android, nos box Internet, des télévisions ou même des réfrigérateurs, MS-DOS ou ses clones se sont retrouvés dans certains objets parfois inattendus, comme le téléphone <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Nokia_9000_Communicator#9110">Nokia 9110 <em>Communicator</em></a> ou la calculatrice graphique <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Casio_Graph_100%2B">Casio Graph 100+</a> qui exécutent un ROM-DOS de Datalight (équivalent à MS-DOS 2) sur un processeur AMD dérivé du i486, pour le premier, et un processeur Nec dérivé du 80286, pour la seconde. Ceci permit à des enthousiastes de développer leurs propres programmes pour cette calculatrice en utilisant, par exemple, la suite Turbo C 3 de Borland (C, C++ et assembleur), le compilateur C de Digital Mars ou encore <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/QuickBASIC" title="Définition Wikipédia">QuickBASIC</a> de Microsoft.</p>
<p>DOS est aussi devenu, à l’instar du jeu <em>DOOM</em>, un défi pour beaucoup de développeurs : celui de le porter sur le plus d’architectures possibles (ou aussi, dans le cas de DOS, de mettre en œuvre des clones). On peut citer par exemple la <a href="https://www.magiclantern.fm/forum/index.php?topic=14853.0">version de FreeDOS</a> conçue pour tourner sur les appareils photos Canon EOS (comme module de l’extension non officielle Magic Lantern), la très récente inclusion de DosCard (une version incorporable de DOSBox, voir ci‐après) <a href="https://www.youtube.com/watch?v=m3_be5weKW8">dans le moteur OpenMW</a> permettant d’avoir un environnement de travail DOS dans l’univers virtuel du jeu <em>Morrowind</em>. Microsoft lui‐même s’est prêté à ce jeu lorsque le 1<sup>er</sup> avril 2015 l’entreprise a publié une application appelée « MS-DOS Mobile » présentée comme un nouveau système d’exploitation mobile, et qui fournissait une interface similaire à MS-DOS sur leurs téléphones sous Windows.</p>
<p>Enfin, le clone libre FreeDOS (dont nous parlons juste après) est parfois installé sur certaines machines vendues sans Windows ou sans GNU/Linux, afin de livrer la machine avec un fonctionnement minimal. Certaines machines vendues « sans système d’exploitation » ont donc parfois bien un système d’exploitation quand même !</p>
<h2 id="toc-les-versions-de-microsoft-dos">Les versions de Microsoft DOS</h2>
<h3 id="toc-version100-1981">Version 1.00 (1981)</h3>
<p>La première version sortie sur l’IBM PC.</p>
<p>Elle ne prend en charge que les disquettes 5″¼ simple face de 160 Kio.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f612f61612f466c6f7070795f6469736b5f323030395f47312e6a70672f36343070782d466c6f7070795f6469736b5f323030395f47312e6a7067/640px-Floppy_disk_2009_G1.jpg" alt="Disquette" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Floppy_disk_2009_G1.jpg/640px-Floppy_disk_2009_G1.jpg"></p>
<p>Les répertoires n’existaient pas sur cette version et on ne pouvait mettre que 64 fichiers sur une disquette.</p>
<h3 id="toc-version125-1982">Version 1.25 (1982)</h3>
<p>C’est <a href="https://github.com/microsoft/MS-DOS/tree/master/v1.25">une des versions qui ont été libérées</a>. Une légère évolution de la 1.24. Elle fut la première version vendue par Microsoft et, plus généralement, c’est la première version utilisée par tous les fabricants de clones des ordinateurs d’IBM.</p>
<p>Pour les disquettes 5″¼, on passe sur une gestion du double face avec une plus grande capacité (320 Kio).</p>
<p>Microsoft précise que le code source de cette version ne contient que sept fichiers en assembleur, comme on peut le voir sur le dépôt GitHub.</p>
<h3 id="toc-version20-1983">Version 2.0 (1983)</h3>
<p>Deuxième version <a href="https://github.com/microsoft/MS-DOS/tree/master/v2.0">libérée</a> par Microsoft.</p>
<p>Elle introduit la gestion des disques durs avec un système de fichiers FAT12, ainsi que les répertoires. Les disquettes 5″¼ simple face gagnent en capacité, passant de 160 Kio à 180 Kio, tandis que les disquettes double face passent de 320 Kio à 360 Kio.</p>
<p>Par rapport à la 1.25, dans le code source on passe de sept fichiers à cent fichiers en assembleur ; presque quinze fois plus, augmentant la sophistication du code et la taille de l’équipe de développement, comme le précise Microsoft.</p>
<h3 id="toc-version30-1984">Version 3.0 (1984)</h3>
<p>Cette version introduit la prise en charge des disquettes de 1 200 Kio et les disques durs de 15 360 Kio.</p>
<h3 id="toc-version622-1994">Version 6.22 (1994)</h3>
<p><em>La question qui se pose est : pourquoi ne pas avoir libéré le code de la dernière version commercialisée, la 6.22 ? Peut‐être pour ne pas afficher les <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/MS-DOS#Use_of_undocumented_APIs">pratiques controversées</a> de ralentissement des concurrents ?</em> [N. D. M. : il s’agit de la dernière version commercialisée séparément]</p>
<p>L’<a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/MS-DOS">historique des versions sur la page Wikipédia</a> évoque une version 7 avec Windows 95 et une 8 avec Windows ME en 2000 (avant une fin de prise en charge en 2001). Sont aussi mentionnés les problèmes rencontrés avec les versions 6.2x à cause des brevets logiciels. Ce pourrait être une explication, du moins pour la 6.22 (pas forcément pour la 3.0).</p>
<h2 id="toc-les-divers-projets-libres-autour-de-ms-dos">Les divers projets libres autour de MS-DOS</h2>
<p>Wikipédia possède des listes très détaillées de <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_disk_operating_systems">systèmes compatibles DOS ou similaires à DOS</a>, ainsi que des <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_DOS_operating_systems">comparaisons</a> ou des informations très intéressantes sur les <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Virtual_DOS_machine">couches de compatibilité</a> permettant d’exécuter des programmes DOS sur des systèmes plus récents. Mais <em>LinuxFr.org</em> oblige, nous nous concentrons sur les projets libres continuant à entretenir l’environnement DOS.</p>
<p>À noter qu’il existait un système d’exploitation nommé OpenDOS, un descendant de DR-DOS de Digital Research (et donc de CP/M-86 via la branche <em>Concurrent PC-DOS</em>, sa version multi‐utilisateur). Mais bien que ce système s’appelle OpenDOS et que le source ait été distribué, celui‐ci n’a rien de libre. En effet, <a href="https://web.archive.org/web/19961018220910/http://caldera.com/news/pr002.html">selon les termes de Caldera</a>, le source aurait été rendu disponible pour une utilisation personnelle à coût nul, et une redistribution commerciale d’OpenDOS nécessitait une licence payante. L’annonce disait également que les sources de certains composants de tierces parties de Novell DOS 7 ne seraient pas publiés, ce qui fait d’OpenDOS une forme d’<em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_core">open core</a></em> dont même le cœur n’est pas libre car soumis à une clause non commerciale.</p>
<p>Le logiciel <a href="http://rpix86.patrickaalto.com/">rpix86</a> est similaire à DOSBox, que nous présentons ci‐après, et permet d’exécuter des jeux DOS sur un Raspberry Pi. Mais il n’est malheureusement pas libre, et le seul interpréteur qu’il est capable d’exécuter est <a href="https://www.4dos.info/">4DOS</a> qui, bien que le source soit disponible, est malheureusement couvert par une licence MIT modifiée qui n’est pas reconnue comme libre ni par l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Source_Initiative">OSI</a>, ni par la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Free_Software_Foundation">FSF</a>, une clause interdisant l’usage commercial. Le programme <em>rpix86</em> tournant sous GNU/Linux, on peut donc tout de même le citer, parce que dans <em>LinuxFr.org</em> il y a « Linux »…</p>
<h3 id="toc-toujours-en-développement">Toujours en développement</h3>
<h4 id="toc-freedos">FreeDOS</h4>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f332f33642f46726565444f535f6c6f676f345f323031302e7376672f35303070782d46726565444f535f6c6f676f345f323031302e7376672e706e67/500px-FreeDOS_logo4_2010.svg.png" alt="FreeDOS" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3d/FreeDOS_logo4_2010.svg/500px-FreeDOS_logo4_2010.svg.png"></p>
<p><a href="https://www.freedos.org/">FreeDOS</a>, une alternative libre qui a été créée en 1994 du fait de l’arrêt du support par Microsoft.</p>
<p>Il est intéressant de voir que la version stable (1.0) de FreeDOS, sortie en 2006, a mis douze ans à arriver, chose rare dans le développement logiciel mais qui s’explique aisément par les faibles moyens à disposition. Il a fallu aux développeurs une bonne dose de ténacité pour ne pas abandonner.</p>
<p>FreeDOS est souvent comparé à <a href="https://reactos.org/">ReactOS</a>, qui vise à être une alternative libre à Microsoft Windows ; il peut aussi être comparé à <a href="https://www.haiku-os.org/">Haiku</a>, clone de BeOS compatible avec celui‐ci.</p>
<h4 id="toc-dosbox">DOSBox</h4>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f642f64642f444f53426f785f69636f6e2e706e67/DOSBox_icon.png" alt="DOSBox" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dd/DOSBox_icon.png"></p>
<p><a href="https://www.dosbox.com/">DOSBox</a> est un émulateur simulant un environnement compatible MS-DOS dans le but d’exécuter notamment des jeux vidéo développés autrefois pour ce système. Il est aussi possible de l’utiliser pour lancer tout type de logiciels. Ce projet est toujours dynamique et permet d’accéder à la culture du jeu vidéo sur PC de la fin des années 80 et du début des années 90, sans avoir à dénicher une vieille machine compatible. Bien que DOSBox soit capable de faire tourner FreeDOS, il fournit sa propre implémentation et son propre interpréteur de commandes DOS.</p>
<p>DOSBox permet aux particuliers d’exécuter leurs vielles applications et vieux jeux DOS, mais il permet également à des sociétés de redistribuer leurs anciens jeux pour de nouveaux systèmes en empaquetant DOSBox avec leurs jeux, de très <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Category:Games_commercially_released_with_DOSBox">nombreux titres</a> ont été distribués officiellement ainsi.</p>
<h3 id="toc-projets-abandonnés">Projets abandonnés</h3>
<h4 id="toc-pc-mos386">PC-MOS/386</h4>
<p>PC-MOS/386 était un système d’exploitation compatible DOS multi‐utilisateur et multi‐tâche développé par une entreprise américaine du nom de <em>The Software Link</em> et qui fut distribué pour la première fois en 1987, et fut <a href="https://github.com/roelandjansen/pcmos386v501">libéré</a> en 2017 sous licence GPL v3. Comme son nom l’indique, PC-MOS/386 visait les processeurs i386 qui ont une architecture bien plus récente que celles prises en charges par les premières versions de DOS dont nous parlons dans cet article. La dernière version de PC-MOS/386, la version 5.01, était compatible avec MS-DOS 5 et requiert une MMU (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/unit%C3%A9%20de%20gestion%20m%C3%A9moire" title="Définition Wikipédia">unité de gestion mémoire</a>) ce qui la rend de fait incompatible avec les processeurs 8086. Pour le cas d’un processeur 80286, il était cependant possible d’installer une extension matérielle entre le processeur et son support (<em>socket</em>) pour rendre l’ordinateur compatible avec le système.</p>
<h4 id="toc-cpm">CP/M</h4>
<p>Ce n’est pas tout à fait DOS, mais étant donné le lien étroit entre DOS et CP/M, il serait dommage de ne pas le citer. Le code source de CP/M <a href="https://www.theregister.co.uk/2001/11/26/cp_m_collection_is_back/">a été libéré en 2001</a> par l’ayant droit du moment (l’entreprise Lineo). Le code source peut être <a href="https://www.computerhistory.org/atchm/early-digital-research-cpm-source-code/#code">retrouvé sur le site du Computer History Museum</a> et <a href="http://www.cpm.z80.de/source.html">sur le site de passionnés <em>The Unofficial CP/M Web Site</em></a>. Toutes les versions ne sont pas disponibles (1.1, 1.3, 1.4 et 2.0 sont incluses) et certaines sont incomplètes. Certaines parties ont été obtenues par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/d%C3%A9sassemblage" title="Définition Wikipédia">désassemblage</a>. Initialement, CP/M était surtout programmé en langage <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/PL/M" title="Définition Wikipédia">PL/M</a> et fut réécrit en assembleur. Sont disponibles également des numérisations de <em>listings</em> originaux. Selon l’<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/CP/M-86">article Wikipédia anglophone</a>, le code serait couvert par une licence similaire aux licences BSD.</p>
<h4 id="toc-dosemu">DOSEMU</h4>
<p>Un peu comme DOSBox, DOSEMU visait à permettre d’exécuter des applications DOS sous GNU/Linux. DOSEMU réalisait ceci en fournissant une couche de compatibilité pour un véritable système d’exploitation comme FreeDOS. Bien que pleinement fonctionnel et toujours disponible dans certaines distributions GNU/Linux aujourd’hui, le développement semble s’être arrêté en 2012.</p>
<h2 id="toc-cette-libération-peutelle-profiter-au-projet-freedos">Cette libération peut‐elle profiter au projet FreeDOS ?</h2>
<p>Pas directement, le code libéré (version 1.25 et 2.0) est entièrement écrit en assembleur alors que FreeDOS <a href="https://sourceforge.net/p/freedos/svn/HEAD/tree/kernel/trunk/kernel/">combine du code C et de l’assembleur</a>. Cependant cela évite la rétro‐ingénierie pour comprendre le fonctionnement… Sauf que c’est un peu trop tard : le projet FreeDOS a déjà un peu désossé tout DOS pour en comprendre le comportement. Le code source permet cependant de vérifier que cela a été fait correctement. De plus, FreeDOS ayant pour objectif d’être compatible mais pas de refaire forcément à l’identique, s’il peut faire mieux que MS-DOS, il le fera.</p>
<h2 id="toc-quel-intérêt-y-trouver">Quel intérêt y trouver ?</h2>
<h3 id="toc-lintérêt-académique">L’intérêt académique</h3>
<p>L’intérêt académique se situe à la fois sur le plan de la recherche et le plan de l’enseignement. Cela permet aux élèves d’étudier et comprendre comment fonctionnaient les premiers systèmes d’exploitation et donc de mieux appréhender les nouveaux. Cela peut constituer une première étape d’apprentissage de par la relative simplicité de ces systèmes. Il existe aussi d’autres solutions comme <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Minix">Minix</a>, mais un système comme MS-DOS constitue aussi un cas d’école des avantages et faiblesses de ce type de système.</p>
<h3 id="toc-lintérêt-historiquearchivistique">L’intérêt historique / archivistique</h3>
<p>L’intérêt historique / archivistique réside dans le fait de pouvoir aisément présenter et manipuler un système ancien sans avoir à entretenir un matériel délicat dont les pièces seraient de plus en plus difficiles à trouver. Cela apporte une stabilité qui dépend moins de l’environnement. On peut comparer cet intérêt avec celui de savoir reproduire un objet du Moyen‐Âge pour explorer son usage sans avoir à utiliser l’original et le mettre en danger.</p>
<h3 id="toc-lintérêt-sécuritaire">L’intérêt sécuritaire</h3>
<p>L’intérêt sécuritaire est sans doute l’intérêt le plus susceptible de motiver un travail, voire un travail rémunéré (même si cela devient rare et minoritaire car très spécialisé). Outre les passionnés qui ont besoin d’une machine sans trop de failles de sécurité (et stable) pour jouer, il y a encore bien des organisations (de grosses sociétés ou des états) qui ont de très vieux logiciels souvent critiques qui tournent toujours. Parfois les spécifications sont perdues et il est donc bien plus économique de les faire durer ainsi. L’entreprise Microsoft elle‐même a déjà été réduite à modifier un ancien exécutable pour corriger un problème de sécurité… Modification opérée directement sur le binaire, donc sans recompilation depuis le source. Il existe donc nombre de composants qu’il faut « conserver ainsi », parfois même chez les éditeurs de ces composants…</p>
<h3 id="toc-lintérêt-pratique">L’intérêt pratique</h3>
<p>L’intérêt pratique est donc minime et ne vaut pas le travail qu’il demande. Ce qui motive avant tout c’est la passion de l’informatique. La passion de faire revivre un système d’exploitation qui a connu son heure de gloire. C’est un peu comme rouler avec une voiture de collection : c’est inconfortable mais cela évoque un autre monde qui, avec le temps, est enchanté…</p>
<p>Nous pouvons comparer cela, dans un autre contexte, au langage de programmation <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cobol">Cobol</a> crée en 1959. Parce qu’il a toujours été confidentiel et réservé à des clients fortunés, aucune communauté de passionnés ne l’avait adapté à du matériel moderne. C’est seulement très récemment qu’ont été développées des alternatives à base de logiciels libres pseudo‐compatibles pour faire tourner les logiciels Cobol sur des systèmes GNU/Linux plus accessibles financièrement. Mais en attendant, les banques ont dû dépenser des sommes considérables pour maintenir ces logiciels en fonction…</p>
<p>Se pose une dernière question : quels outils pour <s>compiler</s> assembler ?</p>
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Thomas Debessegusterhackpalm123Benoît SibaudabriotdePierre JarillonInfoLibreDavy DefaudBAudtheojouedubanjoZeroHeureYsabeau 🧶 🧦David MarecCeteraʭ ☯ collinmraphjyeahmanhttps://linuxfr.org/nodes/115381/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/383892019-03-07T09:15:58+01:002019-03-07T18:01:31+01:00Microsoft publie sous licence MIT les sources de la calculatrice de WindowsLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p><a href="https://github.com/Microsoft/calculator">https://github.com/Microsoft/calculator</a></p>
<p>C'est mentionné dans le README, la calculatrice vous espionne et envoie des données "de télémétrie" à Microsoft. Vous pouvez maintenant compiler votre propre version pour vous assurer que vos calculs restent bien confidentiels. Merci, Microsoft!</p>
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pulkomandyhttps://linuxfr.org/nodes/116611/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/379512018-05-22T10:04:32+02:002018-05-22T10:04:32+02:00Une victoire pour FramagitLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Je viens de voir aujourd'hui que le gouvernement avait publié l'algorithme de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/ParcourSup" title="Définition Wikipédia">ParcourSup</a>. Pour faire le lien avec l'actualité, il s'agit d'une plate-forme qui permet de réaliser les affectations des étudiants en fonction de leur vœux. L'outil avait été critiqué car l'affectation était réalisée de manière opaque et le risque de décision arbitraire était régulièrement évoqué.</p>
<p>C'est donc aujourd'hui que le gouvernement a rendu publique le code de ParcourSup… sur <a href="https://framagit.org/parcoursup/algorithmes-de-parcoursup">framagit</a> !</p>
<p>Au vu de l'importance médiatique du projet, je trouve que c'est une magnifique victoire pour framasoft et son projet de <a href="https://degooglisons-internet.org/">dégoogliser internet</a> !</p>
<p>Je suis content :-)</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/chimrod/journaux/une-victoire-pour-framagit.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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chimrodhttps://linuxfr.org/nodes/114523/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/379502018-05-22T09:57:27+02:002018-05-22T09:57:27+02:00Parcoursup, le code !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Le gouvernement vient de publier, comme la loi l'y oblige, l'algorithme de décision de Parcoursup, le machin qui a remplacé Admission Post-Bac (APB) pour l'entrée dans le supérieur.</p>
<p>Le code source est sur Framagit et est sous licence AGPL3: <a href="https://framagit.org/parcoursup/algorithmes-de-parcoursup">https://framagit.org/parcoursup/algorithmes-de-parcoursup</a></p>
<p>Il est à noter que le code source est en français et est assez bien commenté. Il n'y a que les algorithmes qui gèrent la répartition des futurs étudiants dans le supérieur, tout le reste de la plateforme n'y est pas.</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/rewind/journaux/parcoursup-le-code.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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rewindhttps://linuxfr.org/nodes/114522/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/377282016-12-16T01:07:42+01:002016-12-16T10:58:13+01:00Lugaru enfin libreLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Peut‐être vous souvenez‐vous encore de <em>Lugaru</em>, jeu vidéo indépendant faisant partie du premier <em>Humble Indie Bundle</em>, du temps où ceux‐ci contenaient encore des jeux indépendants et tenaient la promesse de fournir des versions GNU/Linux.<br>
Suite au succès de cette opération, le code de 4 des 5 jeux avait été libéré, dont celui de Lugaru [<em>N. D. M. : un jeu d’action / combat prenant, original et au</em> gameplay <em>poussé, voir les commentaires</em>].</p>
<p>Après quelque temps les libristes avaient obtenu de Wolfire, l’éditeur, la libération d’une partie des données fournies avec la démo. Cela laissait entrevoir une possibilité de libération complète en remplaçant le reste par des données libres. Si une timide tentative en ce sens a vu le jour, cela n’a jamais abouti.</p>
<p>Mais Wolfire approchant de plus en plus de la sortie de leur prochain jeu <em>Overgrowth</em>, ils ont finalement accepté de mettre sous licence libre l’ensemble du jeu !</p>
<p>Le développement a repris de plus belle (et il y en a besoin, l’état du code est catastrophique) et nous (l’équipe d‘OSS Lugaru) venons de sortir Lugaru 1.1, première version libre publiée par la communauté.<br>
Plus d’informations sur les nouveautés et projets futurs dans la suite de la dépêche.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://osslugaru.gitlab.io/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98847">Site officiel d’OSS Lugaru</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://gitlab.com/osslugaru/lugaru" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98848">Dépôt GitLab du projet</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://gitlab.com/osslugaru/lugaru/tags/1.1" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98849">Notes de publication et téléchargement de la version 1.1</a></li></ul><div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6f73736c75676172752e6769746c61622e696f2f696d616765732f6c75676172752d62616e6e65722e706e67/lugaru-banner.png" alt="Bannière du jeu libre Lugaru HD" title="Source : https://osslugaru.gitlab.io/images/lugaru-banner.png"></p>
<p>Cette version inclut toutes les nouveautés développées depuis la libération, dont certaines avaient été fusionnées <em>upstream</em>, comme la barre de vie, mais d’autres n’étaient encore jamais sorties dans des versions pré‐compilées pour le commun des mortels, comme le <strong>prise en charge de la multi‐campagne</strong>.</p>
<p>En effet, il existe des campagnes alternatives (<em>mods</em>) pour Lugaru, mais jusqu’ici en installer une revenait à remplacer la campagne officielle.<br>
Dans cette version, vous pouvez sélectionner la campagne à lancer dans le menu, votre progression au sein de chaque campagne est sauvegardée.</p>
<p>Nous avons réussi à contacter les auteurs de trois de ces campagnes alternatives qui ont accepté de placer leur travail sous licence libre, il y a donc <strong>4 campagnes jouables</strong> dans cette version !</p>
<p>Par ailleurs, le moteur a été porté de SDL 1.2 vers <strong>SDL 2.0</strong>, ce qui améliore grandement la gestion de la résolution d’affichage et du clavier. En particulier, les utilisateurs de clavier AZERTY ne devraient plus être des utilisateurs de seconde zone grâce à l’utilisation de <em>scancodes</em>.</p>
<h2 id="changements">Changements</h2>
<h3 id="projet-">Projet :</h3>
<ul>
<li>passage de Mercurial à Git et de Bitbucket à <em>GitLab.com</em> ;</li>
<li>mise en place d’intégration continue avec gitlab-ci pour différentes plates‐formes : Linux GCC, Linux Clang, Windows MinGW32, Windows MinGW64 ;</li>
<li>suppression des dépendances intégrées et souvent obsolètes.</li>
</ul><h3 id="moteur">Moteur :</h3>
<ul>
<li>prise en charge du mode multi‐campagne ;</li>
<li>migration de SDL 1.2 à SDL 2 (avec l’utilisation des <em>scancodes</em> pour le clavier pour que les contrôles par défaut fonctionnent sur tout clavier) ;</li>
<li>prise en charge d’une vraie installation avec les données dans <code>/usr/share</code> ;</li>
<li>amélioration de la prise en charge des arguments en ligne de commande, ajout d’un <code>--devtools</code> pour passer en mode débogage sans éditer son fichier de configuration ;</li>
<li>sauvegarde automatique après chaque niveau passé (utile en cas de crash) ;</li>
<li>prise en charge de la norme XDG et des dossiers standards pour stocker configuration et sauvegardes :
<ul>
<li> GNU/Linux : <code>$XDG_CONFIG_HOME</code> (par défaut <code>~/.config/lugaru</code>) et <code>$XDG_DATA_HOME</code> (par défaut <code>~/.local/share/lugaru</code>),</li>
<li> Mac OS X : <code>~/Library/Application Support/Lugaru</code>,</li>
<li> Windows : <code>%APPDATA%\Lugaru</code>, par exemple : <code>C:\Users\<you>\AppData\Roaming</code>\Lugaru` ;</li>
</ul>
</li>
<li>ajout d’un fichier <code>.desktop</code>, une icône, un fichier <code>appdata.xml</code>, tout ce qu’il faut pour empaqueter proprement pour nos distributions ;</li>
<li>correction du paramètre <code>--nomousegrab</code> ;</li>
<li>ajout d’une option plein écran dans le menu options, et prise en charge de la combinaison de touches <code>Alt</code> + <code>Entrée</code> pour passer en plein écran ou en mode fenêtré ;</li>
<li>passage de la définition d’affichage par défaut à 1024 × 768 pixels au lieu de 640 × 480 pixels et du niveau de détail au maximum par défaut ;</li>
<li>beaucoup de nettoyage de code.</li>
</ul><h3 id="contenu-de-jeu">Contenu de jeu :</h3>
<ul>
<li>toutes les données de <em>Lugaru HD</em> sont désormais sous licence Creative Commons (CC-BY-SA 3.0) ;</li>
<li>ajout de trois campagnes alternatives : <em>Temple</em>, par Silb (CC-BY-SA 3.0), <em>Empire</em>, par Jendraz (CC-BY-SA 4.0) et <em>The Seven Tasks</em> (<em>Les sept tâches</em>), par Philtron R. (CC-BY-SA 4.0) ;</li>
<li>réorganisation des données, corrections des chemins erronés vers celles‐ci dans les cartes existantes.</li>
</ul><p>Veuillez noter que le format des sauvegardes a changé, ainsi que le chemin de la plupart des données. Donc, les cartes alternatives pour la version originale de Lugaru peuvent présenter quelques problèmes de compatibilité, mais peuvent être adaptées.</p>
<h2 id="aideznous">Aidez‐nous !</h2>
<p>N’hésitez pas à ouvrir tout un tas de rapports de bogues et de suggestions sur notre GitLab, il est là pour ça.</p>
<p>Si vous connaissez le C++ et n’avez pas froid aux yeux, vous pouvez participer au nettoyage du code en vue de l’ajout de fonctionnalités futures.<br>
C’est assez <em>funky</em>, des fois on remplace des tableaux par des vecteurs et on obtient une <em>segfault</em> parce que le jeu tape en dehors des tableaux, mais jusqu’ici ça marchait parce que les tableaux étaient côte à côte, donc ça tombait bien…</p>
<p>Vous pouvez aussi aider du côté de l’empaquetage pour que <em>Lugaru</em> soit disponible dès que possible dans toutes les distributions.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/lugaru-enfin-libre.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
MCMicDavy DefaudRémi Verscheldepalm123Benoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/110792/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/369132016-10-15T09:13:12+02:002016-10-15T09:53:55+02:00Reconnaissance d'écriture à main levéeLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Bonjour Nal,</p>
<p>Quelques mots pour signaler que <a href="http://www.phatware.com/">PhatWare</a>, société éditrice de logiciels de reconnaissance d'écriture à main levée, et de prises de notes, vient de libérer le moteur de son logiciel phare « WritePad ». Logiciel permettant <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_de_l%27%C3%A9criture_manuscrite">d'écrire à main levée</a> sur une surface tactile, ou bien avec un stylet, et qui assure une reconnaissance de caractères afin de transposer l'écriture à main levée en texte.</p>
<p>« <em>WritePad Handwriting Recognition Engine</em> » est désormais disponible, sous licence GPLv3, pour GNU/Linux, Android, iOS, MacOS, Windows, et ça ne serait pas trop étonnant qu'il compile aussi sur FreeBSD tranquillement. Il est compilable pour les plateformes Intel x86 & x86-64, ARM & ARM64, MIPS. Les paquetages de reconnaissance linguistique sont également de la partie : allemand, anglais (uk/us), danois, espagnol, français, hollandais, indonésien, italien, portugais, et bien plus ..</p>
<p>À noter que le sdk est fourni séparément, et que celui-ci ne dispose pas de beaucoup de documentations, qui ont été conservé «en interne exclusivement». À noter enfin qu'il s'agit d'une double licence, une licence commerciale restant disponible auprès de l'éditeur initial. </p>
<p>« <em>WritePad Handwriting Recognition Engine</em> » est prévu pour s'interfacer avec d'autres outils et logiciels, typiquement ceux que l'on trouve pour les systèmes mobiles dans leurs apps store respectifs, par exemple il dispose de son propre correcteur orthographique interne et peut utiliser un outil de dictionnaire externe, mais aussi pour l'intégration de sa fonction principale dans un éditeur de textes externes, etc .. </p>
<p>Alors ? un petit WritePad intégré à Gnome et/ou Kde, accessible depuis LibreOffice et Firefox, reconnaissons à main levée que ça aurait belle mine, non ? ;-) </p><div><a href="https://linuxfr.org/users/bubar/journaux/reconnaissance-d-ecriture-a-main-levee.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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bubar🦥https://linuxfr.org/nodes/110286/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/373772016-06-15T11:51:38+02:002016-06-15T11:51:38+02:00L'Insee et la Drees ouvrent le code source du modèle InesLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Quelques semaines après <a href="https://www.etalab.gouv.fr/codeimpot-un-hackathon-autour-de-louverture-du-code-source-du-calculateur-impots">l'ouverture du code source</a> du calculateur des impôts, l'administration française poursuit son effort d'ouverture avec le modèle <a href="http://drees.social-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/open-data/aide-et-action-sociale/article/le-modele-de-microsimulation-ines">Ines</a> de l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_national_de_la_statistique_et_des_%C3%A9tudes_%C3%A9conomiques">Insee</a> et la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_de_la_recherche,_des_%C3%A9tudes,_de_l%27%C3%A9valuation_et_des_statistiques">Drees</a>, libéré mardi 14 juin 2016 sous licence <a href="http://www.cecill.info/licences/Licence_CeCILL_V2.1-fr.html">CeCILL v2.1</a>. Ce modèle, ou simulateur, est utilisé pour produire des analyses statistiques sur la structure des prélèvements et prestations sociales sur le niveau de vie des ménages.</p>
<p>La seconde partie de la dépêche détaille l'intérêt d'Ines et les possibilités qui sont désormais ouvertes et celles qui ne le sont pas.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://ines-libre.adullact.net/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97502">Le site du projet Ines libre</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://drees.social-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/open-data/aide-et-action-sociale/article/le-modele-de-microsimulation-ines" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97503">Description complète d'Ines</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.insee.fr/fr/ppp/comm_presse/comm/CP%20Ouverture%20INES%2014%20juin%202016.pdf" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97504">Communiqué de presse de l'Insee et de la Drees</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.nextinpact.com/news/100233-le-modele-simulation-ines-l-insee-et-drees-passe-en-open-source.htm" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97505">Un article sur NextInpact</a></li></ul><div><h2 id="quest-ce-que-le-modèle-ines">Qu'est-ce que le modèle Ines ?</h2>
<p>Le modèle Ines, écrit en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/SAS_%28langage%29">SAS</a> (langage propriétaire), sert à simuler les prélèvements et prestations des ménages, en utilisant un échantillon représentatif (<a href="http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=sources/ope-enq-erfs.htm">ERFS</a>). Il calcule notamment l'impôt sur le revenu, la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Contribution_sociale_g%C3%A9n%C3%A9ralis%C3%A9e">CSG</a>, les cotisations, les prestations familiales, le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_solidarit%C3%A9_active">RSA</a>, etc. Depuis 2 ans, il permet de dresser un <a href="http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=FPORSOC15h_D4_fiscal">bilan</a> des mesures sociales et fiscales de l'année révolue, décliné en fonction du niveau de vie des ménages. Il est également utilisé pour produire des <a href="http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ia23">estimations précoces</a> de l'évolution du taux de pauvreté.</p>
<p>Par ailleurs, il sert à effectuer des chiffrages d'éventuelles réformes pour le pouvoir politique (notamment les cabinets ministériels).</p>
<h2 id="la-libération">La libération</h2>
<p>Si le modèle fête son vingtième anniversaire, il n'est sous gestionnaire de version que depuis quelques années. L'historique des <em>commits</em> générés depuis est disponible dans sa totalité : le dépôt libéré est une vraie copie complète du dépôt de travail (et contient donc également les mises à jour quotidiennes).</p>
<p>La documentation est également disponible que ce soit pour le prendre en main en tant qu'utilisateur ou développeur.</p>
<p>Le code est en licence CeCILL v2.1, tandis que le fichier de paramètres est en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Database_License">ODbL</a>. Le tout est disponible sur la forge d'<a href="https://adullact.net/">Adullact</a>, pour l'instant sous condition de créer un compte.</p>
<h2 id="les-limites">Les limites</h2>
<p>Le code écrit en SAS, fréquent toutefois chez les statisticiens, en limitera plus d'un.</p>
<p>L'ouverture ne concerne que la branche principale, et notamment pas le code spécifique à chaque étude ou commande ministérielle.</p>
<p>L'accès aux données ERFS (contenant des déclarations fiscales réelles) n'est possible qu'après examen d'un projet au <a href="http://www.cnis.fr/cms/Accueil/activites/_trois_comites/Comite_du_secret_statistique">comité du secret statistique</a>. Sans cette démarche, les curieux ne pourront que lire le code. Libre à eux de l'adapter pour le faire tourner sur des sources différentes, par exemple les données du site <a href="http://www.revolution-fiscale.fr/">Pour une révolution fiscale</a> de Landais, Piketty et Saez.</p>
<h2 id="les-projets-proches">Les projets proches</h2>
<p>Le projet <a href="http://www.openfisca.fr/">OpenFisca</a>, soutenu aujourd'hui par <a href="https://www.etalab.gouv.fr/">Etalab</a>, simule également les prestations et prélèvements sociaux et fiscaux. Écrit en Python et sous licence <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GNU_Affero_General_Public_License">AGPL</a>, il est notamment utilisable avec une <a href="http://ui.openfisca.fr/">interface web</a> pour estimer sa situation personnelle. Ils <a href="http://www.openfisca.fr/2015/09/11/objectif-openfisca-1.0">travaillent</a> sur une première version stable, qui contiendrait notamment la documentation.</p>
<p>Le <a href="https://forum.openfisca.fr/t/code-source-de-la-calculette-impots-et-outils-connexes/37">code des impôts</a>, écrit en langage M, propre à l'administration fiscale, a été ouvert le 1er avril 2016 dans sa version ayant calculé l'impôt sur les revenus perçus en 2014.</p>
<p>En 2011, les économistes C. Landais, T. Piketty et E. Saez avaient à l'occasion de leur ouvrage <em>Pour une révolution fiscale</em> ouvert un <a href="http://www.revolution-fiscale.fr/">site web</a> permettant de simuler sa propre réforme et proposant l'ensemble de leurs programmes et données, sans licence explicite.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/l-insee-et-la-drees-ouvrent-le-code-source-du-modele-ines.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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LaMaliceBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/109262/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/372982016-05-12T19:25:00+02:002016-05-12T19:25:00+02:00Bitkeeper essaye de rattraper l'histoire en passant Open SourceLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/BitKeeper" title="Définition Wikipédia">BitKeeper</a>, logiciel de gestion de version vient discrètement de passer en Open Source, sous licence Apache 2.0. Soit plus de dix ans après l'avènement de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Git" title="Définition Wikipédia">Git</a> dont il est indirectement à l'origine. Que de temps pour trouver le bon chemin !</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6269746b65657065722e6f72672f6c6f676f2e706e67/logo.png" alt="logo Bitkeeper" title="Source : https://www.bitkeeper.org/logo.png"></p>
<p>Enfin diront certains, trop tard diront d'autres. Le changement s'est fait relativement discrètement via l'<a href="https://users.bitkeeper.org/t/bk-7-2ce-released-2016-05-09/93">annonce assez laconique de la version Bk-7.2ce sur leur forum</a> :</p>
<blockquote>
<p>I might as well mention bk-7.2ce which is the first open-source release.</p>
</blockquote>
<p>Si vous vous demandez si cela vaut le coup de laisser tomber votre SCM préféré, ils ont en place une <a href="https://www.bitkeeper.org/why.html">page spécialement pour vous</a>. Ironie de l'histoire, sur leur <a href="https://www.bitkeeper.org/download.html">page de téléchargement</a>, ils proposent de récupérer les sources de BitKeeper via Git !</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.bitkeeper.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97176">Site web de Bitkeeper</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://users.bitkeeper.org/t/bk-7-2ce-released-2016-05-09/93" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97177">Annonce du passage en Open Source de BitKeeper</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.bitkeeper.org/why.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97178">Pourquoi passer à BitKeeper ?</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.bitkeeper.org/download.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97179">Clonez BitKeeper avec Git ;-)</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://git-scm.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97180">Site officiel de Git</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://linuxfr.org/news/bitkeeper-rms-et-plonk" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97181">LinuxFr.org : BitKeeper, RMS et PLONK.</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://linuxfr.org/news/bitkeeper-plus-de-version-gratuite" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97182">LinuxFr.org : BitKeeper : plus de version gratuite</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="https://linuxfr.org/news/la-r%C3%A9action-de-richard-stallman-aux-r%C3%A9cents-%C3%A9v%C3%A8nements-autour-de" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97183">LinuxFr.org : La réaction de Richard Stallman aux récents évènements autour de BitKeeper</a></li><li>lien nᵒ 9 : <a title="https://linuxfr.org/news/linus-d%C3%A9veloppe-un-rempla%C3%A7ant-original-%C3%A0-bitkeeper" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97184">LinuxFr.org : Linus développe un remplaçant original à BitKeeper</a></li><li>lien nᵒ 10 : <a title="https://linuxfr.org/news/le-d%C3%A9veloppement-du-noyau-continue-autour-de-git" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97185">LinuxFr.org : Le développement du noyau continue autour de Git</a></li><li>lien nᵒ 11 : <a title="https://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_version_control_software" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97186">Wikipedia: Comparison of version control software</a></li></ul><div><h3 id="petit-historique">Petit historique</h3>
<p>Rappelez-vous, à partir de 2002 de nombreux développeurs et mainteneurs du noyau Linux, et pas des moindres, ont utilisé BitKeeper comme système de gestion de versions décentralisé. Outil très puissant certes, mais fortement propriétaire, développé par la société BitMover et dont la version gratuite était disponible pour les projets Open Source, mais limité fonctionnellement et les rendant dépendant de serveurs administrés par BitMover. Cela avait <a href="//linuxfr.org/news/bitkeeper-rms-et-plonk">provoqué de grosses flamewar</a> à l'époque. </p>
<p>En 2005, suite à un conflit entre l'éditeur et certains développeurs qui faisaient de le rétro-ingénierie du protocole, la <a href="//linuxfr.org/news/bitkeeper-plus-de-version-gratuite">version gratuite fut retirée</a>. Pendant que ça <a href="//linuxfr.org/news/la-r%C3%A9action-de-richard-stallman-aux-r%C3%A9cents-%C3%A9v%C3%A8nements-autour-de">trollait en mode « je vous l'avais bien dit »</a>, Linus se <a href="//linuxfr.org/news/linus-d%C3%A9veloppe-un-rempla%C3%A7ant-original-%C3%A0-bitkeeper">mit au travail</a> et en deux à trois semaines, le développement du noyau <a href="//linuxfr.org/news/le-d%C3%A9veloppement-du-noyau-continue-autour-de-git">reprenait sur un nouveau SCM nommé Git</a> qui est quasiment devenu dix ans plus tard un standard de facto pour la gestion de source décentralisée.</p>
<p>BitKeeper vient rejoindre les déjà nombreux DVCS libres encore maintenus comme Darcs (2002), Mercurial (2005), Bazaar (2005) ou Fossil (2007).</p>
<h3 id="notes-de-version">Notes de version</h3>
<p>Nous ne ferons pas l'historique de tous les changements depuis 10 ans. Sachez juste que cette version 7.2ce, outre sa libération, apporte</p>
<ul>
<li>Une mise à jour vers TCL/Tk v8.6, ce qui améliore l'aspect sur MacOS ;</li>
<li>La correction de problèmes de performances sur des répertoires avec un grand nombre de tags ;</li>
<li>La suppression d'anciennes commandes (<code>bk _eula</code>, <code>bk lease</code>, <code>bk legal</code>, <code>bk more</code>, <code>bk status --compat</code>, <code>bk users</code>) ;</li>
<li>Une modernisation de l'interface « BK/Web service » pour qu'elle soit plus conformes aux standards d'aujourd'hui (ils semblent dater de 1998) ;</li>
<li>Plein d'autres petits détails qui parleront aux utilisateurs réguliers.</li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/bitkeeper-essaye-de-rattraper-l-histoire-en-passant-open-source.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Florent ZaraBenoît SibaudZeroHeurehttps://linuxfr.org/nodes/108973/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/360472015-08-17T20:05:23+02:002015-08-17T20:05:23+02:00Le code source client web de ProtonMail est disponibleLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Pour rappel, ProtonMail se veut être un service de messagerie web sécurisé.</p>
<p>Il y a u peu plus d'un an, une <a href="//linuxfr.org/news/campagne-de-financement-participatif-pour-protonmail">campagne de financement participatif</a> a permis de récolter plus de 500000 dollars pour ce projet. Depuis, <a href="//linuxfr.org/users/pamputt/journaux/la-longue-route-de-protonmail-vers-le-libre">plusieurs annonces</a> avaient été faites concernant leur volonté de publier le code source du front-end sous licence libre.</p>
<p>C'est maintenant effectif avec <a href="https://blog.protonmail.ch/protonmail-secure-email-open-source/">la sortie de la version 2.0</a> annoncée le 13 août 2015. Le code est disponible sur <a href="https://github.com/ProtonMail/WebClient">GitHub</a> sous <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/licence%20MIT" title="Définition Wikipédia">licence MIT</a>. N'étant pas un expert du domaine, son étude permettra sûrement de répondre aux <a href="//linuxfr.org/users/pamputt/journaux/la-longue-route-de-protonmail-vers-le-libre#comment-1578094">commentaires de rakoo</a> qui indiquant</p>
<blockquote>
<p>Ben justement, si c'est du chiffrement de bout en bout ça veut dire qu'on s'en balance complet du code du serveur, puisque le chiffrement et la sécurité ne reposent pas dessus. Tout ce qu'on veut c'est un audit du code client + une manière d’être sur que c'est bien ce code-la et pas un autre qui tourne (et ça, ça va être difficile avec du code dans le navigateur)</p>
</blockquote>
<p>L'étude du code client devrait donc permettre d'être fixé sur la confiance que l'on peut avoir dans ProtonMail étant donné que les développeurs <a href="https://blog.protonmail.ch/protonmail-open-source/#comment-8919">considèrent</a> toujours qu'il est trop risqué d'ouvrir le code source de la partie back-end</p>
<blockquote>
<p><em>The security risks of open sourcing the back-end code is too high. It would let an attacker know how our infrastructure is set up or let spammers get insight into how to circumvent our anti-spam measures.</em></p>
</blockquote>
<p>ce que l'on peut traduire par</p>
<blockquote>
<p>Ouvrir le code source du code back-end fait courir un trop risque au niveau de la sécurité. Cela permettrait à un attaquant de connaitre comment notre infrastructure est paramétrée et aux spammeurs d'avoir quelques indices sur comment contourner les mesures anti-spam.</p>
</blockquote>
<p>Par ailleurs, ProtonMail a ouvert un <a href="https://blog.protonmail.ch/protonmail-bug-bounty-program/">programme de chasse aux bogues</a> avec récompense à la clé.</p>
<p>Enfin, l'équipe indique qu'une version bêta d'une application pour iOS et Android sera publiée le 20 août prochain.</p>
<p>Et pour ceux qui n'aiment pas ProtonMail, ils existent des alternatives proposées par <a href="//linuxfr.org/users/pamputt/journaux/la-longue-route-de-protonmail-vers-le-libre#comment-1578114">Scoubidou</a> telles que <a href="https://emailselfdefense.fsf.org/fr/index.html">AutodefenseCourriel</a>, <a href="https://caliopen.org/">CaliOpen</a>, <a href="https://unseen.is/">Unseen</a>, <a href="https://tutanota.com/fr/">Tutanota</a>, <a href="https://www.lavaboom.com/">Lavaboom</a>, <a href="https://www.startmail.com/">StartMail</a>, <a href="https://www.darkmail.info/">Dark Mail</a>, …</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/pamputt/journaux/le-code-source-client-web-de-protonmail-est-disponible.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
pamputthttps://linuxfr.org/nodes/106529/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/363162015-04-13T18:25:16+02:002015-04-13T18:25:16+02:00Revue de presse de l'April pour la semaine 15 de l'année 2015Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.</p>
<h2 id="sommaire">Sommaire</h2>
<ul>
<li><a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/tech/20150410.OBS6931/loi-sur-le-renseignement-pas-adoptee-deja-contournee-par-les-hackers.html">[L'OBS] Loi sur le renseignement: pas adoptée, déjà contournée par les hackers</a></li>
<li><a href="http://www.lenouveleconomiste.fr/lan-i-du-capitalisme-collaboratif-26762">[Le nouvel Economiste] L’an I du capitalisme collaboratif</a></li>
<li><a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/frederic-couchet/080415/quand-letat-souvre-au-logiciel-libre-avec-openfisca-et-mes-aides-0">[Mediapart] Quand l'État s'ouvre au logiciel libre avec OpenFisca et Mes-aides</a></li>
<li><a href="http://www.usine-digitale.fr/article/poc-21-5-semaines-dans-un-chateau-pour-elaborer-12-produits-open-et-ecolo.N321485">[usine-digitale.fr] POC 21: 5 semaines dans un château pour élaborer 12 produits open et écolo</a></li>
<li><a href="http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-windows-bientot-en-open-source-60767.html">[Le Monde Informatique] Windows bientôt en Open Source</a></li>
</ul></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://april.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93661">April</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.april.org/revue-de-presse" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93662">Revue de presse de l'April</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-14-de-l-annee-2015" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93663">Revue de presse de la semaine précédente</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://audio.april.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93664">Podcast</a></li></ul><div><p><strong>[L'OBS] Loi sur le renseignement: pas adoptée, déjà contournée par les hackers</strong></p>
<p>Par <em>Jean-Rémy Dubois</em>, le samedi 11 avril 2015. Extrait:</p>
<blockquote>
<p>Le projet de loi sur le renseignement prévoit une surveillance accrue du web. Pas de quoi inquiéter les spécialistes des réseaux qui savent déjà surfer sous le radar des autorités. </p>
</blockquote>
<p>Lien vers l'article original: <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/tech/20150410.OBS6931/loi-sur-le-renseignement-pas-adoptee-deja-contournee-par-les-hackers.html">http://tempsreel.nouvelobs.com/tech/20150410.OBS6931/loi-sur-le-renseignement-pas-adoptee-deja-contournee-par-les-hackers.html</a></p>
<p>Et aussi:</p>
<ul>
<li><a href="http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204293137141-projet-de-loi-sur-le-renseignement-les-hebergeurs-menacent-de-quitter-la-france-1110178.php">[Les Echos] Projet de loi sur le renseignement: les hébergeurs menacent de quitter la France</a></li>
<li><a href="http://blogs.mediapart.fr/edition/libres-enfants-du-numerique/article/110415/loi-renseignement-peut-encore-croire-la-democratie-parlementaire">[Mediapart] Loi renseignement: peut-on encore croire à la démocratie parlementaire?</a></li>
</ul><p>Voir aussi:</p>
<ul>
<li><a href="https://www.april.org/appel-manifestation-non-la-surveillance-generalisee">Appel à manifestation: non à la surveillance généralisée!</a></li>
</ul><p><strong>[Le nouvel Economiste] L’an I du capitalisme collaboratif</strong></p>
<p>Par <em>Edouard Laugier</em>, le vendredi 10 avril 2015. Extrait:</p>
<blockquote>
<p>Les incroyables possibilités de l’économie collaborative, - le peer-to-peer-, vues par son théoricien belge Michel Bauwens </p>
</blockquote>
<p>Lien vers l'article original: <a href="http://www.lenouveleconomiste.fr/lan-i-du-capitalisme-collaboratif-26762">http://www.lenouveleconomiste.fr/lan-i-du-capitalisme-collaboratif-26762</a></p>
<p>Et aussi:</p>
<ul>
<li><a href="http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/06/quand-survient-chaos-faut-deja-avoir-les-solutions-258517">[L'OBS] Michel Bauwens: «Quand survient le chaos, il faut déjà avoir les solutions»</a></li>
</ul><p><strong>[Mediapart] Quand l'État s'ouvre au logiciel libre avec OpenFisca et Mes-aides</strong></p>
<p>Par <em>Frédéric Couchet</em>, le mercredi 8 avril 2015. Extrait:</p>
<blockquote>
<p>Le journaliste Xavier Berne a publié début avril 2015 un article dans lequel il revient en détail sur la genèse et les objectifs d'OpenFisca et Mes-aides, qui permettent des simulations du système socio-fiscal français. Lors de la rédaction de son article, Xavier Berne m'avait contacté pour solliciter mon avis sur ces outils et cette initiative du gouvernement. Certains de mes commentaires ayant été repris en citations dans l'article, je vais développer ici un peu plus mon avis. </p>
</blockquote>
<p>Lien vers l'article original: <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/frederic-couchet/080415/quand-letat-souvre-au-logiciel-libre-avec-openfisca-et-mes-aides-0">http://blogs.mediapart.fr/blog/frederic-couchet/080415/quand-letat-souvre-au-logiciel-libre-avec-openfisca-et-mes-aides-0</a></p>
<p><strong>[usine-digitale.fr] POC 21: 5 semaines dans un château pour élaborer 12 produits open et écolo</strong></p>
<p>Par <em>Séverine Fontaine</em>, le mercredi 8 avril 2015. Extrait:</p>
<blockquote>
<p>Pendant 5 semaines non-stop, au château de Millemont près de Paris, une équipe de 50 personnes va co-concevoir cet été 12 produits open source et respectueux de l’environnement. L’initiative, lancée par l’accélérateur POC 21, se veut une réponse concrète au problème de la transition énergétique et de la préservation du climat. </p>
</blockquote>
<p>Lien vers l'article original: <a href="http://www.usine-digitale.fr/article/poc-21-5-semaines-dans-un-chateau-pour-elaborer-12-produits-open-et-ecolo.N321485">http://www.usine-digitale.fr/article/poc-21-5-semaines-dans-un-chateau-pour-elaborer-12-produits-open-et-ecolo.N321485</a></p>
<p><strong>[Le Monde Informatique] Windows bientôt en Open Source</strong></p>
<p>Par <em>Jean Elyan</em>, le mardi 7 avril 2015. Extrait:</p>
<blockquote>
<p>Un ingénieur de Microsoft a laissé entendre qu'une telle option n'était pas exclue: «C'est du domaine du possible». Une annonce choc à l'occasion des 40 ans de l'éditeur de Redmond. </p>
</blockquote>
<p>Lien vers l'article original: <a href="http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-windows-bientot-en-open-source-60767.html">http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-windows-bientot-en-open-source-60767.html</a></p>
<p>Et aussi:</p>
<ul>
<li><a href="http://www.informatiquenews.fr/windows-bientot-open-source-34076">[InformatiqueNews.fr] Windows bientôt open source?</a></li>
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<strong>Commentaires :</strong>
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