tag:linuxfr.org,2005:/tags/publireportage/publicLinuxFr.org : les contenus étiquetés avec « publireportage »2021-08-19T05:45:30+02:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/34702021-08-15T20:09:32+02:002021-08-15T20:09:32+02:00[Technique] Retour sur la soirée du lundi 12 juillet chez Doctolib <a href="https://www.touilleur-express.fr/2021/08/14/lundi-12-juillet-chez-doctolib/">https://www.touilleur-express.fr/2021/08/14/lundi-12-juillet-chez-doctolib/</a> <p>
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</p>
SpaceFoxhttps://linuxfr.org/nodes/125144/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/395052020-12-16T13:19:24+01:002020-12-16T13:19:24+01:004 outils open-source pour sécuriser le travail collaboratif en ligne Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>L’année 2020 nous a prouvé la nécessité des outils digitaux qui permettent de maintenir la communication personnelle et professionnelle à distance. En même temps, cet épanouissement de collaboration en ligne rend le problème de sécurité et de confidentialité de données traitées, partagées, transférées en ligne encore plus aigu. Comment les protéger contre les parties tierces (hackers, fournisseurs des services cloud, services gouvernementaux, etc.) ? Le chiffrement de bout-en-bout, une forme de communication dans laquelle personne d'autre que l'utilisateur final ne peut lire les données, pourrait être une solution.</p>
<p>Dans les lignes qui suivent, vous allez découvrir les logiciels de communication open-source qui sont dotés de cette option de sécurité.</p>
<p><a href="https://signal.org/fr/"><strong>Signal</strong></a> pour chiffrer votre messagerie instantanée </p>
<p>Alternative à : WeChat, WhatsApp, Viber</p>
<p>Services offrant une approche similaire : Matrix</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e6e756d6572616d612e636f6d2f636f6e74656e742f75706c6f6164732f323031372f30362f7369676e616c2d616c657274652d636f64652e706e67/signal-alerte-code.png" alt="Signal" title="Source : https://www.numerama.com/content/uploads/2017/06/signal-alerte-code.png"></p>
<p>Signal assure le chiffrement de bout-en-bout des appels vidéo et audio, des messages texte, des échanges des photos. Ensemble avec ce type de chiffrement, Signal fournit des mesures de sécurité supplémentaires telles que : l’effacement automatique des messages pour tous les participants d’une conversation après une période de temps définie par l’utilisateur, la suppression des vidéos et des photos une fois lues, l’activation de l’option « Verrouillage de l’écran », etc. </p>
<p>L’application est disponible pour iOS et Android. </p>
<p>Pour l’identification, Signal a besoin de votre numéro de téléphone.<br>
Le code source du logiciel Signal est répertorié sur <a href="https://github.com/signalapp">GitHub</a> sous les termes de la licence GPL v.3.0.</p>
<p><a href="https://protonmail.com"><strong>ProtonMail</strong></a> pour chiffrer l’échange de mails</p>
<p>Alternative à : Gmail, Hotmail</p>
<p>Services offrant une approche similaire : Tutanota</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f70726f746f6e6d61696c2e636f6d2f696d616765732f736c696465722f696e626f782e6a7067/inbox.jpg" alt="ProtonMail" title="Source : https://protonmail.com/images/slider/inbox.jpg"></p>
<p>ProtonMail assure le chiffrement de vos courriels avant leur envoi et le stockage de vos messages en utilisant l’architecture « zéro accès », en rendant ainsi vos données inaccessibles pour le service même. Lors de votre communication avec d’autres utilisateurs de ProtonMail, vos messages sont chiffrés de bout-en-bout. Si vous communiquez avec les personnes tierces (qui ne sont pas utilisateurs de ProtonMail), vous êtes en mesure d’appliquer la protection par le mot de passe. <br>
Aussi bien que d’autres services de messagerie, ProtonMail utilise les protocoles HTTPS et SSL pour chiffrer les données en transit et permet aux utilisateurs d’appliquer l’authentification à deux facteurs. Les utilisateurs sont en mesure de programmer une période d’expiration d’un message qui se mesure en jours et heures.</p>
<p>L’offre de ProtonMail comprend le client desktop et les applications mobiles pour Android et iOS.</p>
<p>L’usage est simple et similaire avec celui d’autres services mail, et n‘exige aucune connaissance spécifique. </p>
<p>Le code source de ProtonMail est disponible sur <a href="https://github.com/ProtonMail">GitHub</a>. </p>
<p><a href="https://owncloud.com"><strong>ownCloud</strong></a> pour chiffrer le partage de dossiers</p>
<p>Alternative à : Dropbox, Box, Google Drive</p>
<p>Services offrant une approche similaire : - </p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f332e62702e626c6f6773706f742e636f6d2f2d71547a6a555473373852732f54377557646a67514f52492f414141414141414149396b2f456f426b746b7571326d492f73313630302f6f776e636c6f75642d342e305f656e6372797074696f6e2e706e67/owncloud-4.0_encryption.png" alt="ownCloud" title="Source : https://3.bp.blogspot.com/-qTzjUTs78Rs/T7uWdjgQORI/AAAAAAAAI9k/EoBktkuq2mI/s1600/owncloud-4.0_encryption.png"></p>
<p>ownCloud met à votre disposition trois niveaux de chiffrement : </p>
<ul>
<li>le chiffrement en transit via le protocole HTTPS et les protocoles TLS les plus récents, </li>
<li>le chiffrement au repos qui s’effectue à l’aide d’une clé maître placée dans le stockage ou dans un module matériel de sécurité,</li>
<li>le chiffrement de bout-en-bout ajoute une couche de sécurité supplémentaire qui garantit que les fichiers ne sont accessibles qu’aux utilisateurs prévus.</li>
</ul>
<p>Si l’application de chiffrement est activée, les utilisateurs sont capables de créer les dossiers et les partager avec d’autres utilisateurs de la plateforme ou des invités. Tous les fichiers sont chiffrés avant leur chargement vers le serveur et ensuite sont déchiffrés au sein du navigateur via JavaScript Plugin ou la clé matérielle. Les fichiers demeurent chiffrés de manière que personne ne puisse les ouvrir ou modifier, même les administrateurs. </p>
<p>Le code source de ownCloud est listé sur <a href="https://github.com/owncloud">GitHub</a> sous les termes de la licence AGPL v.3. </p>
<p><a href="https://marketplace.owncloud.com/apps/e2eeshare">L’application de chiffrement de bout-en-bout</a> est distribuée sous une licence commerciale. </p>
<p><a href="http://onlyoffice.com">ONLYOFFICE</a> pour chiffrer la coédition des documents en temps réel</p>
<p>Alternative à : Google Docs, Zoho Docs, MS Office Online</p>
<p>Services offrant une approche similaire : - </p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f68656c7063656e7465722e6f6e6c796f66666963652e636f6d2f72752f696d616765732f68656c702f4775696465732f6269672f67756964653132322f73746570372e706e67/step7.png" alt="ONLYOFFICE" title="Source : https://helpcenter.onlyoffice.com/ru/images/help/Guides/big/guide122/step7.png"></p>
<p>Outre les outils de sécurité traditionnels tels que le protocole HTTPS et la méthode JWT qui protègent les données ou l’authentification à deux facteurs et l’authentification unique pour contrôler les accès, ONLYOFFICE Workspace offre un plus haut niveau de sécurité via les Salles Privées permettant de chiffrer de bout-en-bout vos données lors du travail collaboratif en temps réel.</p>
<p>Tous vos documents sont chiffrés au moment de la création ou du chargement. Toutes les modifications effectuées par vos coauteurs, y compris les objets, les images, etc., sont chiffrées localement d’un côté, puis transférées vers le serveur sous une forme chiffrée et ensuite sont déchiffrées de l’autre côté.</p>
<p>L’activation et l’usage des Salles Privées n’exigent aucunes connaissances techniques. Vous accédez à votre Salle Privée via les applications de bureau ONLYOFFICE et commencez l’édition ou la rédaction collective à plusieurs comme d’habitude. Vous n’avez pas à inventer, envoyer ou saisir de mots de passe, ceux-ci sont générés automatiquement sur votre machine et sont transférés sous une forme chiffrée lors du partage d’un document.</p>
<p>Les codes source de ONLYOFFICE Workspace et des applications de bureau sont répertoriés sur <a href="https://github.com/ONLYOFFICE">GitHub</a> sous les termes de la licence AGPL v.3.</p>
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MariePahttps://linuxfr.org/nodes/122599/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/400242020-09-07T10:25:36+02:002020-09-07T10:25:36+02:00D'une blague sur LinuxFr.org à l'écriture d'un roman de SFLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le 2 avril 2009, LinuxFr.org organisait <a href="//linuxfr.org/news/linuxfrorg-lance-un-concours-libre">un concours libre</a>. L'une des possibilités de participation était l'écriture d'une nouvelle sur le libre, sous une licence libre.</p>
<p>Je trouvais l'idée amusante et, en une soirée, je rédigeais « <a href="https://ploum.net/212-les-nons-humains/">Les non-humains</a> », un texte rempli de références Linuxfériennes aux bivalves lamellibranches (sous <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/be/">licence Creative Commons 2.0 By BE</a>).</p>
<p>Ce fut mon dernier texte tapé en Azerty et le début d'un engrenage qui allait mener, 11 années plus tard, à cette dépêche.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://linuxfr.org/news/linuxfrorg-lance-un-concours-libre" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106832">Le concours LinuxFr.org en 2009</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://fr.ulule.com/printeurs/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106833">La campagne Ulule Printeurs</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://ploum.net/printeurs-le-premier-roman-imprime-en-3d/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106834">L'annonce sur le blog de Ploum</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://ploum.net/212-les-nons-humains/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106835">Les non-humains (tome 1)</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://ploum.net/nons-humains-tome2/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106836">Les non-humains (tome 2)</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://ploum.net/printeurs-1/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/106837">Printeurs 1</a></li></ul><div><p>Le texte « Les non-humains » fut fortement apprécié sur la tribune et reçut moult applaudissements. À tel point que nombreuses furent les moules à me demander une suite. Je m'y attelai immédiatement, mais migration au clavier Bépo et autres aléas firent que ce n'est qu'à l'aube de 2012 que je me décidai enfin à publier <a href="//linuxfr.org/users/ploum/journaux/les-nons-humains-tome-2">la suite des aventures de Lilo et Vista</a>.</p>
<p>Une suite plus sombre, moins moulesque, un brin plus littéraire et interrogeant le phénomène de l'impression 3D à travers le filtre de la science-fiction. Malheureusement, comme beaucoup de suites, elle ne trouva pas son public. L'idée, cependant, continuait à grandir en moi. </p>
<p>Un an plus tard, après avoir renommé Lilo et Vista en Nellio et Eva, j'improvisai le début d'une nouvelle version de cette histoire sous le titre « <a href="https://ploum.net/printeurs-1/">Printeurs 1</a> ».</p>
<p>Ce feuilleton improvisé devait tenir mes lecteurs en haleine, mais il me fallut presque 4 années pour rédiger une cinquantaine d'épisodes dans une histoire qui ne devait, au départ, qu'être une nouvelle. <a href="https://ploum.net/printeurs-51-la-fin/">Printeurs 51, la fin</a>, toujours sous CC By BE, marque la fin de l'histoire.</p>
<p>Début 2020, une jeune maison d'édition suisse marqua son intérêt pour publier Printeurs sous forme d'un roman.</p>
<p>L'aspect communautaire n'est pas oublié, car l'éditeur a choisi de lancer une campagne de financement participatif pour publier sous une licence Creative Commons By-SA-NC (non libre car interdisant les utilisations commerciales) tous les fichiers nécessaires à l'impression du roman. Pas seulement le texte, mais bel et bien sa mise en page finale et plusieurs illustrations réalisées par le dessinateur Alexei.</p>
<p>En novembre paraîtra donc mon premier roman « Printeurs », l'aboutissement d'une idée commencée 11 années et demie auparavant à cause d'un concours Linuxfr. Un roman entièrement écrit en Bépo. Et si ce roman n’est pas sous licence strictement libre, il sera néanmoins sous Creative Commons.</p>
<p>Merci aux vieilles moules qui m'ont, sans le savoir, inspiré cette aventure ! Je me ferai un plaisir de faire des dédicaces toutes particulières à celles et ceux qui me diront « Coin-Coin » en me tendant le livre.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/d-une-blague-sur-linuxfr-org-a-l-ecriture-d-un-roman-de-sf.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
ploumBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/121493/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/392952019-06-13T06:35:46+02:002019-06-16T18:13:34+02:00Interview de Thierry Bayoud, co‐auteur du film « Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse »Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Thierry Bayoud est co‐auteur du documentaire <em>Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse</em>. Il est également bénévole au bar associatif parisien <em>Le Bar commun</em>, pour lequel il a organisé une semaine des Libertés numériques en novembre 2018. Pour lui, utiliser et promouvoir les logiciels libres et être bénévole dans une structure comme <em>Le Bar commun</em> à Paris sont les marqueurs d’une démarche plus globale.</p>
<p>En fin de dépêche, vous êtes invité à venir assister à l’avant‐première du film qui aura lieu le 20 juin à Paris.</p>
<p><strong>François Zaïdi réalisateur-producteur du documentaire a demandé un droit de réponse. Son texte intégral a été ajouté à la dépêche.</strong></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.gigowattfilm.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104308">Gigowatt Film</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.lebarcommun.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104309">Le Bar commun</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-interview">Interview</a></li>
<li><a href="#toc-invitation-%C3%A0-lavantpremi%C3%A8re-dufilm">Invitation à l’avant‐première du film</a></li>
<li><a href="#toc-droit-de-r%C3%A9ponse">Droit de réponse</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-interview">Interview</h2>
<p><strong>Vous êtes l’auteur d’un documentaire sur le logiciel libre, Logiciel libre une affaire sérieuse, qu’est‐ce qui vous a amené à faire ce documentaire ?</strong></p>
<p>En réalité, le titre est <em>LoL — logiciel libre, une affaire sérieuse</em>. Je suis co‐auteur avec Léa Deneuville, et François Zaïdi l’a réalisé. Nous avons décidé de le signer à trois car les rôles ont été assez perméables.</p>
<p>Deux constats nous ont amené à faire ce film :</p>
<ol>
<li>le concept du logiciel libre est relativement complexe pour qui n’est pas informaticien ou passionné d’informatique ;</li>
<li>en 2015, lorsque le projet a été lancé, il n’existait, à notre connaissance, aucun documentaire qui traitait du sujet.</li>
</ol>
<p><strong>Quel en est l’optique ? Comment sera‐t‐il distribué ?</strong></p>
<p>L’objectif principal a été pour nous de vulgariser le concept du logiciel libre pour qu’il puisse être compris par une personne n’ayant jamais entendu parlé du sujet avant de voir le film.</p>
<p>N’ayant aucun réseau dans le cinéma ou la télévision (<a href="http://www.gigowattfilm.com/">Gigowatt Film</a> est une toute petite structure), nous ne savons pas encore s’il sera distribué dans les circuits traditionnels. Nous mettrons tout en œuvre pour postuler dans les festivals de documentaire, nous démarcherons les distributeurs et les chaînes de télé, et nous espérons surtout qu’il vivra, au minimum, grâce aux sollicitations d’associations et de militants qui souhaiteront organiser des projections suivies d’une discussion autour du thème central qu’est le logiciel libre. Nous sommes en tout cas prêts à faire le tour de France pour amener ce film dans les coins les plus reculés s’il y a de la demande.</p>
<p><strong>Pour le fabriquer, quels outils avez‐vous eu utilisés ? Quelles personnes ou structures avez‐vous contactées ?</strong></p>
<p>Pour le fabriquer, François n’a malheureusement utilisé que des logiciels non libres ou presque, car, dans le domaine de la vidéo, il n’existe pas encore d’équivalent libre suffisamment efficace pour concurrencer les mastodontes installés depuis maintenant des décennies. C’est peut‐être le seul domaine dans lequel c’est encore le cas.</p>
<p>Nous avons contacté de nombreuses personnes et structures, notamment dans le monde du logiciel propriétaire. Celui‐ci n’a malheureusement pas répondu favorablement à notre invitation. Nous avons donc principalement des représentants du monde du Libre, et un représentant de l’État.</p>
<p><strong>Auparavant, quelle connaissance du logiciel libre aviez‐vous (vous l’avez découvert à cette occasion vous en étiez déjà utilisateur, etc.) ?</strong></p>
<p>J’ai découvert le logiciel libre à partir de 2010, et il m’a fallu deux ans pour appréhender correctement la question (je précise que je suis un utilisateur lambda de l’informatique et que mon métier n’a rien à voir avec). Cette durée, assez longue, a été pour moi le déclencheur d’une réflexion autour d’un moyen de vulgarisation de ce concept, très hermétique, car touchant à un domaine que peu de gens maîtrisent.</p>
<p>Depuis 2012, je fais la démarche d’utiliser de plus en plus de logiciels libres. Aujourd’hui, j’arrive à n’utiliser que ça dans mon activité informatique.</p>
<p><strong>Avez‐vous rencontré des difficultés pour trouver et contacter les personnes qui œuvrent dans le cadre du logiciel libre ? Si oui, lesquelles ?</strong></p>
<p>95 % des personnes contactées dans le milieu du logiciel libre se sont montrées tout de suite très disponibles et nous ont fortement facilité la tâche.</p>
<p><strong>Avez‐vous d’autres projets tournant autour du logiciel libre ?</strong></p>
<p>Si jamais ce projet rencontrait son public, la porte serait ouverte pour un deuxième et, éventuellement, un troisième volets sur le sujet. Celui‐ci est vaste, complexe, et surtout primordial pour notre avenir, et ce ne serait pas du luxe d’arriver à le mettre à la portée de tous, dans toutes ses dimensions.</p>
<p><strong>Vous êtes également bénévole pour le bar associatif <em><a href="https://www.lebarcommun.fr/">Le Bar commun</a></em> à Paris, dans et pour lequel vous avez organisé une <a href="https://www.lebarcommun.fr/2018/10/28/la-semaine-des-libertes-numeriques-du-21-au-25-novembre-2018/">Semaine des libertés numériques</a> en novembre 2018, est‐ce que cela s’inscrit pour vous dans une éthique globale dont le logiciel libre est une des composantes ?</strong></p>
<p>C’est exactement ça. À titre personnel, je considère qu’il n’est pas très pertinent de s’engager dans un domaine et pas dans un autre. Si l’on souhaite finir par évoluer dans une société qui respecte l’humain et l’environnement, constatant l’impéritie de nos politiques, c’est à nous, citoyens, de militer et de nous engager pour le logiciel libre, l’agriculture bio, la pêche durable, les énergies renouvelables (donc sans nucléaire), les commerces de proximité, le monde associatif, une monnaie différente non spéculative, etc. En tant que consommateurs, nous avons beaucoup de pouvoirs. Beaucoup plus qu’on ne le pense. Et dans tous les domaines. Nos choix de vie quotidiens influent sur le devenir de notre société.</p>
<p><strong>Au niveau professionnel (ou associatif, ou les deux), quels logiciels libres utilisez‐vous, sur quel SE ?</strong></p>
<p>Mon ordinateur tourne depuis 2012 grâce à Ubuntu, car, même s’il est imparfait, c’était peut‐être le système d’exploitation le plus accessible au grand public (dans lequel je m’inclus) à l’époque. Mon téléphone tourne sous Firefox OS, mais il me faudra certainement bientôt en changer car il se fait vieux et n’est plus mis à jour depuis plus de trois ans. J’opterai alors pour un Fairphone (le téléphone le plus éthique actuellement) sur lequel j’installerai Android sans la couche Google.</p>
<p>Dans les différentes structures dans lesquelles je m’engage, j’essaye de faire changer les habitudes d’utilisation d’outils numériques non libres, mais la voie est rude.</p>
<p><strong>En tant que cinéaste, quel matériel tournant sur GNU/Linux conseilleriez‐vous ?</strong></p>
<p>C’est là que le bât blesse. En dehors de <em>DCP-o-matic</em> qui permet de créer les DCP (fichiers standards permettant la diffusion dans les cinémas), nous n’utilisons pas de logiciels libres. Mais, dans notre trio, le spécialiste de la post‐production est François, et c’est avec le matériel de sa société, Gigowatt Film, que nous avons travaillé. Je serais personnellement incapable de comparer deux logiciels de montage entre eux, ou deux autres d’effets spéciaux.</p>
<p><strong>Quelle est votre distribution GNU/Linux préférée et pourquoi, quels sont vos logiciels libres préférés ?</strong></p>
<p>Je ne connais pas beaucoup de distributions, mais j’ai eu l’occasion de voir passer <em>Mageia</em> et <em>Ubuntu Mate</em>, deux systèmes d’exploitation que j’apprécie particulièrement car relativement simples à prendre en main.</p>
<p>Mes logiciels libres préférés sont GIMP et F-Droid. Le premier parce que j’ai fait l’effort de quitter Photoshop alors que je maîtrisais bien l’outil (j’avais été formé dessus en 2010), et que j’ai découvert un logiciel efficace et sérieux qui a comblé mes attentes ; le second parce qu’il n’existe pas d’autre magasin d’applications proposant une telle offre en libre. En tout cas à ma connaissance.</p>
<p><strong>Quelle question auriez‐vous adoré qu’on vous pose ? (évidemment vous pouvez y répondre).</strong></p>
<p>Aucune précisément. Je suis déjà bien content que toutes ces questions m’aient été posées. :-)</p>
<p><strong>Quelle question auriez‐vous détesté qu’on vous pose ? (en espérant que je ne vous l’ai pas posée).</strong></p>
<p>Aucune ! Tant qu’il y a des questions, il y a de l’espoir !</p>
<h2 id="toc-invitation-à-lavantpremière-dufilm">Invitation à l’avant‐première du film</h2>
<p><em>LoL — Logiciel Libre, une affaire sérieuse</em> est un film documentaire de François Zaïdi, Thierry Bayoud et Léa Deneuville, d’une durée de 57 minutes.</p>
<p>Si vous souhaitez assister à l’avant‐première qui aura lieu à Paris au cinéma CGR, Porte des Lilas, le 20 juin 2019 à 20 h 30 (attention, les places sont limitées), vous pouvez envoyer une demande à <a href="premiere@gigowattfilm.com">premiere@gigowattfilm.com</a>.</p>
<p><strong>Merci beaucoup Thierry.</strong></p>
<h2 id="toc-droit-de-réponse">Droit de réponse</h2>
<p>Bonjour à tous et à toutes,</p>
<p>Je suis François Zaïdi, le réalisateur-producteur du documentaire.</p>
<p>Je vais m’attacher a répondre aux quelques interrogations que j’ai glané en lisant ces bouillonnants commentaires. Je fais synthétique, même s’il y aurait beaucoup à dire.</p>
<p><strong>Premier élément</strong></p>
<p>Gigowatt Film, ma société de production, a accepté de produire et réaliser un projet co-écrit (avec Léa Deneuville) par Thierry Bayoud, qui est de facto l’initiateur du projet.</p>
<p>La manière de produire, les outils utilisés, la licence, etc., ne sont pas le choix des auteurs mais du producteur. Je comprends en lisant les commentaires que cette notion n’était pas comprise. Il me paraît difficile de reprocher à l’auteur des choses sur lesquelles il n’a aucun pouvoir.</p>
<p>Gigowatt Film n’est pas libriste, ne revendique rien, sauf le droit de faire un film sur le sujet qu’elle a choisi. Petite structure, c’est notre premier documentaire produit après deux courts-métrages de fiction.</p>
<p>A titre personnel, j’étais peu sensibilisé à la question du logiciel libre avant d’avoir réalisé ce doc.</p>
<p><strong>Deuxième élément</strong></p>
<p>Commençons par dire que je ne suis pas du tout un expert dans le droit d’auteur et les licences. (Je produis par nécessité). Pour des questions de distribution, il n’a jamais été envisagé d’utiliser autre chose que la licence « standard ». Le film n’est pas disponible sur le net parce que cela hypothèquerait probablement la possibilité de diffuser le film en télévision, et nous empêcherait de faire le tour des festivals de documentaires, qui, souvent, demandent l’exclusivité. C’est mon assomption de penser que c’est la meilleure stratégie pour que le doc soit vu par le plus de monde possible…</p>
<p>Thierry voulait également faire un « tour de France » avec le film pour aller expliquer et soutenir le film. On regarde comment cela peut-être possible avant d’obtenir un visa d’exploitation. Peut-être pourrez vous le découvrir à cette occasion. En tout état de cause, il ne sera pas posté sur le net avant d’avoir épuisé toutes les possibilités de distribution classique. Encore une fois, ceci n’est pas le choix des auteurs.</p>
<p>Je remercie les personnes qui ont posté des solutions alternatives comme vidéo en poche que je ne connaissais pas. C’est quelque chose que j’explorerai dans un second temps (et je sais que Thierry me le rappellera.)</p>
<p><strong>Troisième élément</strong></p>
<p>Ce doc ne s’adresse pas aux libristes, qui connaissent très bien le sujet (et visiblement pas toujours d’accord ;).</p>
<p>Notre ambition était de faire un film qui s’adresse aux utilisateurs lambda, qui ne savent pas ce qu’est un code source et qui ont du mal à voir pourquoi leur utilisation quotidienne de l’informatique impacte leurs vies, la vie de leurs États, etc., et d’expliquer, de manière factuelle, non militante, les enjeux.</p>
<p>Pour ce faire, le film laisse la parole à 14 intervenants (Richard Stallman, Pierre-Yves Gosset, Jean-Baptiste Kempf, François Pellegrini, Frédéric Couchet, etc.) sans voix off, pour ne pas influencer leurs dires avec une narration supplémentaire. C’est principalement le point de vue de ces 14 intervenants qui est représenté.</p>
<p>Ces entretiens ont été tournés en 2016 et 2017.</p>
<p>Vous pourriez penser que c’est une folie de traiter de ce sujet sans en avoir une connaissance approfondie et de risquer de désinformer. Je vous répondrais que les auteurs sont là pour veiller au grain, que les intervenants sont également là pour cela, et que le choix de ne pas mettre ne serait-ce qu’une ligne de voix-off nous permet d’éviter cet écueil (puisque du coup, seul les mots des intervenants racontent l’histoire).</p>
<p><strong>Quatrième élément</strong></p>
<p>L’utilisation de logiciels propriétaires pour la confection du doc tient principalement à deux choses :</p>
<ul>
<li><p>il existe des « standards de l’industrie », avec lequel les acteurs professionnels de la post-production échangent leurs données. La suite adobe est prééminente. Quand vous travaillez avec une société de graphisme, une agence, un motion designer, etc. les logiciels utilisés sont les mêmes la plupart du temps. Si vous ne les avez pas, vous ne pouvez pas exister.</p></li>
<li><p>Je connais peu les alternatives libres. J’en ai lu quelques exemples dans quelques commentaires. Impossible de dire si nous aurions pu faire le même doc avec. Cela aurait nécessité une tonne de travail supplémentaire pour apprendre les logiciels, sans être sûr du résultat et donc prendre le risque d’un naufrage technique.Effectivement, monter un doc n’est pas qu’un agencement de rushes. Nous avons tourné en XAVC-I en UHD, avec un gammut étendu (.cine) et une courbe de gamma slog3. Il faut pouvoir étalonner en 32float RGB avec des masques animés, supporter les LUTs, pouvoir faire du compositing (jusqu’à 150 couches), et puis le mixage, les correcteurs de bruits, les couches alpha, les morphing… pour finir par délivrer en Jpeg2000 en XYZ. Sans parler du support des matériels spécifique que nous utilisons (cartes graphiques, sorties video, audio, sonde d’étalonnage des écrans)…</p></li>
<li><p>Maintenant, je ne dis pas qu’il soit impossible de faire un excellent doc avec du libre (quitte à ne pas utiliser un certain nombre des éléments sus-cités). Mais une société de production qui ferait un doc sur le logiciel libre en utilisant uniquement du logiciel libre (et probablement le mettant en avant) ferait forcément un produit militant. Et c’est moi, réalisateur, qui au départ ne voulait absolument pas faire un doc militant. Je pense que ce type de produit ne convainc que les convaincus, et comme dit plus haut, la cible n’est pas les libristes. (J’ai surtout pensé aux gens de mon entourage, ma maman ou ma fille, qui ne sav(aient)ent pas ce qu’est un code source).</p></li>
<li><p>Je fais un aparté, mais au-delà des logiciels de post prod, il n’existe à ma connaissance aucune caméra « pro » avec du logiciel libre dedans (et y’en a beaucoup dans ce genre de matériel), pas plus que dans les serveurs dorémi ou sony qui équipent les salles de cinéma (et je ne parle même pas des DRMs). Y’en a-t-il parmi vous qui font le choix de ne pas aller au cinéma dans ces conditions ? Ou de ne pas utiliser une voiture fabriquée après 1980 ?</p></li>
</ul>
<p><strong>Cinquième élément</strong></p>
<p>Nous avions fait une bande-annonce l’année dernière que j’ai retirée il y a quelques semaines. Parce qu’en un an, le travail d’habillage et dernièrement d’étalonnage a changé l’esthétique du film (achevé il y a seulement une semaine). Je voulais profiter du week-end pour remonter la bande-annonce avec ces nouveaux éléments, et au lieu de ça, je prends le temps de répondre aux posteurs de linuxfr – site qui m’était inconnu hier encore. Mais j’aimerais qu’elle sorte dans la semaine. Elle sera d’abord postée sur <a href="http://www.gigowattfilm.com/coffre/fiction/doc-lol">la page de LoL sur gigowattfilm</a>. Je vais regarder mais à priori je ne vois pas d’inconvénient à la mettre sur peertube ou autre.</p>
<p>Bon il est tard maintenant. Je vous souhaite de bons échanges, que j’espère un peu plus bienveillants :-). J’espère avoir amené un éclairage à vos questions. Vous pourrez peut-être glaner d’autres informations sur l’entretien diffusé lors de l’émission <a href="https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190611/libre-a-vous-20190611-interview-francois-zaidi-realisateur-documentaire-lol-logiciel-libre-une-histoire-serieuse.mp3">« Libre à vous »</a>. </p>
<p>ps : j’ai écrit cette bafouille avec Open Office Writer [N.D.L.R. : je confirme].</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/interview-de-thierry-bayoud-co-auteur-du-film-lol-logiciel-libre-une-affaire-serieuse.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
YsabeauDavy DefaudPierre JarillonZeroHeurehttps://linuxfr.org/nodes/117450/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/383382017-12-20T18:57:55+01:002017-12-21T10:47:37+01:00Le Linutop 6, le nouveau PC sans ventilateurLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>À l’occasion du salon <em>Paris Open Source Summit 2017</em>, la société Linutop a dévoilé son dernier mini‐PC livré avec la distribution Xubuntu : le Linutop 6. </p>
<p>Le choix du matériel est toujours sensible pour un noyau Linux. En effet, la disponibilité des pilotes peut être délicate comme Linus Torvalds a pu l’exprimer à propos, entre autres, de NVIDIA.</p>
<p>Il y a donc des points à surveiller, et si certains composants offrent des modes « <em>legacy</em> » qui sont compatibles avec des pilotes plus anciens, sans pour autant avoir toutes les fonctionnalités, ils permettent un usage direct de l’ordinateur sous GNU/Linux. C’est, par exemple, souvent le cas avec les cartes réseau. </p>
<p>Aussi, après de nombreux tests, le système monopuce Intel ATOM x5-Z8350 quadricœur à 1,9 GHz a été choisi. C’est une plate‐forme pour le monde industriel avec une durée de vie supérieure et, surprise, elle bien prise en charge par GNU/Linux.</p>
<p><em><strong>NdM. :</strong> Vu que les questions à ce propos sont récurrentes à chaque dépêche de Linutop : la version téléchargeable est la version « Linutop OS Free », gratuite, dite « démo ». Les différences avec la <a href="https://doc.linutop.com/current/linutopOS/fr/linutopos.html#ostools">version complète</a> ne sont pas explicitées. Les licences des logiciels libres utilisés (bases Ubuntu ou Raspbian, et les éventuels logiciels libres modifiés) restent à clarifier. Il s’agit principalement d’un produit commercial dont les utilisateurs (plutôt professionnels) interagissent avec la société Linutop, plutôt qu’entre eux directement (a priori, pas de communauté ouverte avec des forums ou des listes de diffusion, d’après la <a href="//linuxfr.org/news/linutop-os-desormais-disponible-au-format-noobs-pour-raspberry-pi#comment-1703446">discussion sur la précédente dépêche</a>).</em></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.linutop.com/pdf/Linutop6_Data_Sheet_brochure_FR.pdf" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101113">Brochure Linutop 6</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.linutop.com" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101114">Le site Linutop</a></li></ul><div><p>Cette nouvelle plate‐forme est complètement intégrée ce qui permet une plus grande compacité et une robustesse accrue pour un prix abordable.</p>
<p>Cette nouvelle version fait un saut technologique important en utilisant Xubuntu 16.04 en 64 bits et un amorçage UEFI, ce qui a nécessité la réadaptation des applicatifs ; là aussi les BIOS n’ont pas simplifié l’usage de GNU/Linux. L’environnement Xfce classique est plus économe en puissance tout en garantissant une bonne ergonomie. <br>
Le Linutop 6 est livré avec des logiciels prêts à l’emploi : le Linutop Kiosk (borne d’accès Internet ou d’affichage dynamique), Firefox, LibreOffice et VLC media player.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f70362d706f776572732e6a7067/linutop6-powers.jpg" alt="Linutop 6" title="Source : http://linutop.com/images/linutop6-powers.jpg"></p>
<p>Caractéristiques techniques du Linutop 6 :</p>
<ul>
<li>processeur Intel ATOM x5-Z8350 1.9GHz quadricœur ;</li>
<li>16 Gio de mémoire Flash, 2 Gio de mémoire vive DDR3L à 1 600 MHz ;</li>
<li>port réseau : Gigabit Ethernet (RJ-45) Realtek RTL8111G ;</li>
<li>affichage : définition jusqu’à 3840 × 2160 pixels via port HDMI, port VGA en accessoire ;</li>
<li>4 ports USB 2.0, USB 3 OTG ;</li>
<li>alimentation externe : entrée 110-240 V ~ 50/60 Hz, sortie 5 V ;</li>
<li>consommation : inférieure à 14 W ;</li>
<li>boîtier métal, sauvegarde de l’heure ;</li>
<li>dimensions : 9,5 x 9,1 x 3,6 cm ;</li>
<li>poids : 350 g.</li>
</ul><p>Son accélérateur graphique permet d’afficher de la vidéo 4K.</p>
<p>Sa compacité permet de l’utiliser dans beaucoup de situations ou une grosse machine ne passe pas.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f6c696e75746f702e636f6d2f696d616765732f6c696e75746f70362d73697a6577732e6a7067/linutop6-sizews.jpg" alt="Caractéristiques du Linutop 6" title="Source : http://linutop.com/images/linutop6-sizews.jpg"></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/le-linutop-6-le-nouveau-pc-sans-ventilateur.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
LINUTOPBenoît SibaudZeroHeurePierre JarillonDavy DefaudNeoXhttps://linuxfr.org/nodes/113341/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/376322017-12-08T09:28:29+01:002017-12-08T09:28:29+01:00J'ai acheté une imprimante 3D (presque open source) à 150€Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Ce journal fait suite à un autre journal que <a href="//linuxfr.org/users/cyprien1/journaux/j-ai-achete-une-imprimante-3d-open-source">j'ai écrit il y a 3 ans</a>.<br>
Durant ces 3 ans, je me suis servi de mon imprimante, principalement pour réaliser des pièces que je modélise (pour réparer quelque chose, pour créer un mur virtuel pour mon Roomba, pour <a href="//linuxfr.org/users/cyprien1/journaux/pathdriver-help">créer un jeu</a>, etc.)</p>
<h3 id="une-imprimante-à-moins-de-150-">Une imprimante à moins de 150 € ?</h3>
<p>Finalement, en trois ans, dans le monde de l'impression 3D, peu de choses ont changées, les modèles sont toujours principalement sur Thingiverse, leur design n'a pas beaucoup est souvent le même, on imprime toujours principalement avec du PLA.<br>
Mais, depuis quelques mois, on peut trouver des imprimantes à moins de 150€ qui fonctionnent très bien. Pour exemple, j'ai moi-même acheté <a href="https://fr.aliexpress.com/item/2017-Newest-CREALITY-3D-Cheap-Color-3D-Printer-Metal-Ender-2-Large-3D-Printing-Size-DIY/32808722388.html?ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_5_10152_10065_10151_10344_10068_5000016_10345_10342_10343_10340_5060016_10341_5130016_10541_10084_10083_10305_10304_10307_10306_10302_10539_10312_10059_10313_5080016_10314_10184_10534_100031_10604_10603_10103_10605_10594_10596_10142_10107,searchweb201603_14,ppcSwitch_3&algo_expid=2f4b2ef3-6f66-4eec-a1a2-b86e3c7b19cf-0&algo_pvid=2f4b2ef3-6f66-4eec-a1a2-b86e3c7b19cf&rmStoreLevelAB=0">une Ender-2 à 145€</a>. Je l'ai monté en 2 heures et elle fonctionne très bien sortie de boite.<br><a href="https://fr.gearbest.com/imprimante-3d-et-kits-3d/pp_337314.html">Un autre exemple</a> si vous voulez une surface d'impression plus grande, mais qui demande sans doute plus de temps et de mise au point, à 122€ ! Et il y a régulièrement des promotions à encore moins cher !<br>
C'est sûr que ce n'est pas du top niveau, mais à mon avis, pour commencer, c'est juste parfait.<br>
Donc, il est possible que la lente révolution de l'impression 3D est entrée dans une autre phase, celle de la démocratisation.</p>
<h3 id="et-lopen-source-la-dedans">Et l'open source la dedans ?</h3>
<p>Aujourd'hui, que vous achetiez l'une ou l'autre machine évoquée ci-dessus, presque tous les composants (moteurs, carte électroniques, visseries, roulements) utilisés pour la construire sont trouvables très facilement. Cela, c'est grâce au mouvement <a href="http://reprap.org/wiki/RepRap/fr">Reprap</a>, beaucoup de machines avec beaucoup de solutions techniques ont été expérimentées, les meilleures sont restées et du matériel trouvable facilement a été utilisé.<br>
Ainsi, la ender-2 que j'ai acheté pourra assez facilement être réparée avec la smartrap achetée il y a 3 ans.<br>
Pour moi, les imprimantes 3D sont une grande victoire pour l'open source et prouvent que ce modèle est vraiment très bon. Imaginez un instant le même modèle pour une imprimante classique, pour une machine à laver ou un lave vaisselle…</p>
<h3 id="conclusion">Conclusion</h3>
<p>Et bien je pense que les trois années à venir vont être différentes des trois années précédentes. Le nombre d'imprimantes 3D vendues risque bien d'exploser si l'on passe sous la barre des 100€ pour une machine, et, à partir de là, tout l'écosystème va également grandir avec de plus en plus de choses intéressantes à réaliser.</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/cyprien1/journaux/j-ai-achete-une-imprimante-3d-presque-open-source-a-150.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Cyprienhttps://linuxfr.org/nodes/113269/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/375012017-09-21T21:16:01+02:002017-09-21T21:16:01+02:00Après le kit HiFive, QWERTY Embedded Design propose un nouveau kit lowcost : LoFiveLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p><a href="//linuxfr.org/users/martoni/journaux/hifive1-un-arduino-a-320mhz-entierement-libre-pour-2017">Dans un premier journal</a>, je vous avais parlé du kit de développement HiFive permettant de développer sur le microcontrôleur libre E310 et compatible avec la chaîne de développement arduino. Une petite société (QWERTY Embedded Design) avait lancé un financement «participatif» pour produire un kit compatible arduino basé sur ce processeur.</p>
<p>La production de ce premier batch s'étant bien déroulée, la société a lancé un autre module plus petit basé sur ce même processeur.</p>
<p>Le module minimaliste (25$) permet tout de même de stocker des données sur une mémoire de masse en spi (16Mo) de générer des PWM, communiquer par uart et bien d'autres joyeusetés en gpio.</p>
<p>L'avantage de ce module c'est que justement c'est un module ! donc on peut envisager de l'intégrer dans un éventuel produit. Le module est toujours intégralement open-source, avec les schéma et routage fait via Kicad.</p>
<p>La livraison du kit est prévue pour la fin de cette année.</p>
<ul>
<li><p><a href="https://groupgets.com/campaigns/353-lofive-risc-v">Le financement participatif du module</a></p></li>
<li><p><a href="https://www.sifive.com/documentation/chips/freedom-e310-g000-manual/">La datasheet du E310</a></p></li>
<li><p><a href="https://github.com/mwelling/lofive">Le github des fichiers de fabrication du module</a></p></li>
<li><p><a href="http://www.qwertyembedded.com/">La société QWERTY Embedded Design, LLC ayant conçu les modules HiFive1 et LoFive</a></p></li>
<li><p><a href="https://www.sifive.com">La société SiFive ayant fabriqué le E310 basé sur le jeux d'instruction Risc-V</a></p></li>
<li><p><a href="https://riscv.org/">La fondation Risc-V (initiée par l'université de berkley) qui maintient les spécifications du jeux d'instruction<br>
éponyme</a></p></li>
</ul><div><a href="https://linuxfr.org/users/martoni/journaux/apres-le-kit-hifive-qwerty-embedded-design-propose-un-nouveau-kit-lowcost-lofive.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
martonihttps://linuxfr.org/nodes/112716/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/374882017-09-14T08:58:04+02:002017-09-14T08:58:04+02:00C'est la rentrée, un timing parfait pour un meetup Open Hardware sur Paris @Criteo Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Bonjour à tous,</p>
<p>J'espère que vous avez passé un bon été. De mon côté il a été studieux. Patches pour FreeCAD, design de POD, et mise en route de nos sites de production de matériel recertifiés à Sterling en Virginie.</p>
<p>Comme vous le savez, je suis un grand supporter de l'approche Open Hardware, et suis un membre actif du projet Open Compute. Nous progressons à pas de géants actuellement, et avec le support de Matthieu Blumberg chez Criteo, nous avons décidé d'organiser un Meetup conviviale sur Paris afin de vous aider à mieux découvrir ce qu'est l'Open Hardware, et vous présenter sans langue de bois le status de différents projets structurants.</p>
<p>Après une rapide intro de Matthieu, sur qui est Criteo, une présentation de Scott Constable sur qu'est-ce qu'OCP et les bénéfices de l'Open Hardware, l'équipe d'Horizon avec peut-être un invité surprise présentera une mise à jour sur les développements en cours dans la communauté Open Compute.</p>
<p>Par la suite Ron Minnich, de Google, qui fera le déplacement de San Francisco, nous présentera le projet NERF dont je vous ai parlé il y a <a href="//linuxfr.org/news/un-pas-en-avant-pour-les-serveurs-libres-le-projet-nerf">quelques temps</a>. Nous avons prévu de vous faire une demo live, d'un serveur OCP Winterfell qui boot sous NERF en un temps record et ouvre des options jusqu'alors inaccessibles dans le provisioning et le management des serveurs en datacenter.</p>
<p>Votre serviteur terminera sur les travaux que nous menons dans le domaine de la gestion de la durée de vie des ordinateurs, un projet qui me tiens à coeur et que<a href="//linuxfr.org/users/vejmarie/journaux/et-si-l-open-hardware-democratisait-l-usage-d-ordinateurs-recertifies-v2"> je vous ai présenté</a> il y a quelques temps et qui devient réalité.</p>
<p>Alors pour ceux qui seraient sur Paris, venez nombreux découvrir ce qu'il se passe dans l'Open Hardware, c'est le 17 octobre, au siege parisien de Criteo et il vous suffit de vous inscrire sur <a href="https://www.eventbrite.com/e/open-hardware-and-ocp-meetup-criteo-paris-tickets-37832562212">evenbrite</a> !</p>
<p>Certaines présentations seront en anglais, et on vous montrera un maximum de matériel, tous bien entendu compatible Linux et logiciels libres.</p>
<p>vejmarie</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/vejmarie/journaux/c-est-la-rentree-un-timing-parfait-pour-un-meetup-open-hardware-sur-paris-criteo.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
vejmariehttps://linuxfr.org/nodes/112658/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/372342017-04-09T00:06:33+02:002017-04-09T00:06:33+02:00Et si on achetait des serveurs Open Hardware ?Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Comme vous le savez je suis un contributeur à quelques logiciels libres dont FreeCAD. Mes modestes contributions ne me permettent pas de remplir le réfrigérateur, peut-être que cela sera le cas un jour, FreeCAD s’améliorant de jour en jour et devenant de plus en plus populaire, nous allons peut-être par finir d’être capable de créer un modèle économique autour, mais il y a encore du boulot. </p>
<p>Mon métier avec mon équipe c'est de concevoir des ordinateurs, de les vendre et d'aider les personnes a les améliorer en développant des logiciels innovants . Je l'ai fait des années chez Digital (pour les plus anciens d’entre nous), chez Compaq puis chez HP avant de créer Horizon une société qui s'est spécialisée dans le hardware libre pour les datacenters. </p>
<p>Soyons pragmatique on a pas choisi le sujet le plus simple, mais c'est pour autant le plus captivant (pour peu que l'on aime le hardware).</p>
<p>Il y a quelques temps je vous présentai notre configurateur dédié à l'Open Hardware dans l'optique de répondre aux attentes de baisse de cout sur ce sujet. Nous avons depuis sortie une nouvelle version qui prend en compte la plupart de vos remarques (ok la fonte est toujours pourrie, mais je l'aime bien), et vous pouvez le retester ici <a href="http://sales.horizon-computing.com">http://sales.horizon-computing.com<br></a></p>
<p>On y a ajouté nos offres de serveurs recertifiés. Des machines que nous garantissons 1 an et sur lesquelles nous fournissons le même niveau de service que sur des équipements neufs. On cartonne avec en Amérique du nord, et on sent qqs frémissements en Europe, mais nos amis hébergeurs n'ont pas encore progresses suffisamment pour les adopter ca finira bien par venir, on a heureusement quelques grands groupes du CAC 40 (c'est comme ca qu'on dit ;)), qui les ont adoptes et ont vite compris ce benefice de l'Open Hardware, dommage qu'ils ne soient pas aussi communiquant que David Hall d'Equinix (cf en dessous)</p>
<p>Vous y trouverez tous les produits que l'on commercialise dont RuggedPOD.</p>
<p>Pour ceux qui ont un compte linkedin, vous pouvez aussi lire la dépêche de David Hall Senior Director Technology Innovation at Equinix <a href="https://www.linkedin.com/hp/update/6255885244008787968">ici</a> </p>
<p>Je vous la mets en ligne</p>
<blockquote>
<p>Met with the CEO of RuggedPOD today – Jean-Marie Verdun. I cannot believe how much they have achieved; on such a small budget. It reminds me that – 1) innovation is about though – it’s not that sensitive to budget. Innovating on a budget is, in fact, the most pure form of the art / science – and it leads to the most robustly engineered solutions. 2) Open eco-systems drive us forwards at an incredible pace and 3) world-changing things happen outside of Silicon valley.<br><br>
Technology like this has the power to democratise access to the internet- something no one company can do by themselves.</p>
</blockquote>
<p>I wish them every success !</p>
<p>RuggedPOD est un projet Open Hardware français, géré en mode communautaire, et je suis sincèrement très fier du travail extraordinaire accompli, même si il reste des problèmes techniques a résoudre, David traduit bien la passion que nous mettons à construire ce projet. </p>
<p>Je voulais partager cette opinion avec vous, car le monde anglo-saxon avance vite voir très vite en ce moment autour de l'Open Hardware, et j'ai l'impression que malgré la présence de quelques pionniers en Europe, que nous allons refaire l'histoire de l'ADSL, ou d'autres technologies et risquons de louper un train. Je ne prêche pas spécialement pour ma paroisse, je sais pertinemment que notre avenir passe malheureusement/heureusement par les USA (on est en train de créer une joint venture avec un géant de la silicon vallée), mais je voudrai juste lancer un petit warning sur le fait qu'il existe de plus en plus d'initiatives très très peu consommées en Europe et qui sont adoptées très rapidement ailleurs.</p>
<p>Alors bien entendu vous pouvez acheter de l'Open Hardware ailleurs que chez nous, voici quelques pointeurs qui peuvent être pertinents:</p>
<p>Sur Open Compute: <a href="http://www.opencompute.org/products">OCP</a><br>
Chez Quanta : <a href="https://www.qct.io/">QCT</a><br>
Chez Wiwynn : <a href="http://www.wiwynn.com/">Wiwynn</a> <br>
Chez Hpe: <a href="https://www.hpe.com/us/en/servers/cloudline.html">Hpe</a><br>
Chez Amax: <a href="https://www.hpe.com/us/en/servers/cloudline.html">Amax</a><br>
Chez Penguin: <a href="http://www.penguincomputing.com/">Penguin</a><br>
Chez Hyve: <a href="https://hyvesolutions.com/">Hyve</a></p>
<p>Le monde de l'Open Hardware se structure, il existe de multiples manières de consommer et indirectement accélérer les développements qu'il engendre. L'ignorer me rappel un peu la phase de transition entre les Unix propriétaires et Linux. Tout n'est pas parfait dans l'Open Hardware loin de la, mais il y a déjà la possibilité de consommer et déployer des infrastructures pionnières qui engendreront les innovations de demain tout comme les logiciels libres ont contribues a améliorer Internet.</p>
<p>Alors la prochaine fois que vous devez acheter un serveur ou le louer chez un hébergeur pensez Open, c'est la que se trouve l'avenir de plateformes et j'aimerai sincèrement voir la France leader d'un mouvement plutôt que de se réveiller avec la gueule de bois dans quelques années !<br>
. </p><div><a href="https://linuxfr.org/users/vejmarie/journaux/et-si-on-achetait-des-serveurs-open-hardware.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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vejmariehttps://linuxfr.org/nodes/111651/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/378332017-02-23T20:30:50+01:002017-02-26T17:57:37+01:00Matériel libre : état des lieux après l’échec de la campagne de financement Talos<div><p>La campagne de financement participatif d’une carte mère ATX complètement libre basée sur OpenPOWER a échoué. Timothy Pearson, de Raptor Engineering, principal artisan de cette campagne, en tire un certain nombre d’enseignements, et dresse un tableau, plutôt sombre de la situation, qui fait écho aux journaux d’<a href="//linuxfr.org/users/eingousef--2"><em>eingousef</em></a> « Point d’étape sur le matériel et nos libertés » <a href="//linuxfr.org/users/eingousef--2/journaux/point-d-etape-sur-le-materiel-et-nos-libertes">1<sup>re</sup> partie</a> et <a href="//linuxfr.org/users/eingousef--2/journaux/point-d-etape-sur-le-materiel-et-nos-libertes-partie-2">2<sup>e</sup> partie</a>.</p>
<p>Certaines pistes d’action sont également proposées, dont le financement participatif d’un module BMC libre pour cartes mères ASUS KGPE-D16.</p>
<p>La deuxième partie de dépêche contient une version française du texte de Raptor Enineering publiée, bien sûr, avec son autorisation.</p>
<p><strong>NdM. :</strong> ce contenu est sous licence CC BY-NC-SA 4.0.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.crowdsupply.com/raptor-computing-systems/talos-secure-workstation" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99281">Campagne Talos Secure Workstation sur CrowdSupply</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.raptorengineering.com/coreboot/kgpe-d16-bmc-port-offer.php" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99282">Financement d’un BMC libre</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.crowdsupply.com/raptor-computing-systems/talos-secure-workstation/updates/the-state-of-owner-controlled-computing-as-talos-winds-down" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99283">Article original sur Crowd Supply : The State of Owner‐Controlled Computing as Talos™ Winds Down</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#%C3%80-quoi-sattendre">À quoi s’attendre</a></li>
<li><a href="#id%C3%A9es-inapplicables">Idées inapplicables</a></li>
<li>
<a href="#solutions-temporaires">Solutions temporaires</a><ul>
<li><a href="#individus">Individus</a></li>
<li><a href="#organisations-et-entreprises">Organisations et entreprises</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#solutions-%C3%A0-long-terme">Solutions à long terme</a><ul>
<li><a href="#pour-les-%C3%A9quipementiers-oem-et-odm">Pour les équipementiers OEM et ODM</a></li>
</ul>
</li>
</ul><p>« Alors que Talos™ affale les voiles et que les ressources de développement sont affectées à d’autres projets, explorons la situation de l’informatique contrôlée par l’utilisateur et la signification de l’échec du financement de Talos™ pour le futur proche.</p>
<h2 id="À-quoi-sattendre">À quoi s’attendre</h2>
<p>La communauté du logiciel libre en général a peu d’expérience directe avec le type de verrouillage matériel aujourd’hui présent sur tous les systèmes informatiques dominants. Comme nous l’avons exploré dans <a href="https://www.crowdsupply.com/raptor-computing-systems/talos-secure-workstation/updates/a-word-on-lockdown">une précédente mise à jour</a>, à la différence du matériel conçu et commercialisé avant 2013, tous les matériels informatiques modernes dominants opèrent, et pour toujours, sous le contrôle direct du fournisseur, sans aucun moyen d’en rendre le contrôle complet au propriétaire physique de la machine (contrôle de la « racine de confiance », possibilité de modifier le produit pour qu’il fonctionne selon les souhaits de son propriétaire, etc.). Au cours de l’année 2016, nous avons eu des aperçus de ce que cela signifie pour la société, depuis <a href="https://www.theguardian.com/technology/2016/apr/05/revolv-devices-bricked-google-nest-smart-home">les thermostats Revolv désactivés à distance et volontairement</a> par leur véritable propriétaire, le fournisseur, au Samsung Note 7 <a href="http://www.theregister.co.uk/2016/12/09/samsung_note_7_to_be_killed_dec_19/">partiellement désactivé par une mise à jour à distance pour des raisons de responsabilité</a>, aux affirmations non vérifiées que les clés secrètes de l’Intel® Management Engine seraient <a href="https://www.reddit.com/r/onions/comments/5i6qa3/can_the_nsafbi_use_intel_me_to_defeat_tor_on_95/dbkxlw2/">mises en vente dans les cercles criminels</a>, jusqu’au gouvernement des États‐Unis qui poursuit D-Link en particulier à cause de l’attaque <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DDoS" title="Définition Wikipédia">DDoS</a> lancée en octobre depuis des objets connectés. Le plus intéressant est que cette poursuite judiciaire, par sa cible, reconnaît implicitement que les produits, que les gens pensaient avoir acquis de plein droit, ne sont en fait ni plus ni moins qu’une location à long terme, avec toutes les implications financières sur la liberté, sur la vie privée, associées à la location et non la possession d’un appareil. Pour finir, la tendance actuelle en informatique est, dans les faits, de faire passer l’hyperviseur et/ou le noyau dans le micro‐logiciel principal de la plate‐forme. Dès lors que c’est fait dans des systèmes contrôlés par le fournisseur, le logiciel libre sera réduit à un ensemble d’outils en espace utilisateur, à la façon de ce qui s’est passé sur les iPhones débridés ou sur les appareils Android. Avec le temps, des licences pourront même être exigées pour exécuter certains outils en espace utilisateur, quand les outils libres entreront en concurrence avec des offres commerciales sur la même plate‐forme. La seule façon d’échapper à ce futur est de soutenir financièrement le développement de matériel contrôlé par l’utilisateur, quelles que soient les sociétés qui en proposent à un moment donné.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e63726f7764737570706c792e636f6d2f696d672f653638612f7369676e69666963616e742d6576656e74732d696e2d6f776e65722d636f6e74726f6c2e706e67/significant-events-in-owner-control.png" alt="Frise chronologique des architectures et événements liés au contrôle du matériel par l’utilisateur" title="Source : https://www.crowdsupply.com/img/e68a/significant-events-in-owner-control.png"></p>
<p>Pour résumer, nous approchons rapidement (et dans certains pays nous les avons déjà atteints) des futurs si clairement décrits, mais si souvent ignorés, par George Orwell et Richard Stallman. Un état d’apathie s’est répandu et, comme dans la fable de la grenouille, qui dans une marmite ne réagit pas avant d’être cuite, nous nous sommes tous accoutumés à voir notre vie privée envahie de façon permanente et pernicieuse, juste pour économiser un peu d’argent. Bien que la frugalité soit normalement une qualité, portée à l’extrême, elle devient une folie car elle conduit à la violation de droits humains de base. L’absence d’action pour contrer ces tendances augmente quotidiennement les barrières à l’entrée dans les industries technologiques. Cela condamne les travailleurs du secteur technologique à trimer sous le contrôle de grandes entreprises qui peuvent s’offrir l’accès exclusif aux types de matériel et de logiciel nécessaires à concevoir de nouveaux produits commercialement viables. D’ailleurs, pour travailler dans les métiers de l’ingénierie aux États‐Unis, <a href="https://www.ieeeusa.org/members/IPandtheengineer.pdf">il vous est interdit de jamais revenir au type de travail que vous faisiez pour votre employeur</a> après avoir quitté votre emploi. Il est vital, à la fois pour garantir l’innovation future et pour s’assurer d’une juste rémunération du travail réalisé dans les domaines techniques, que les outils nécessaires à la conception de nouveaux produits restent accessibles aux PME aussi bien qu’aux individus.</p>
<p>Il existe un autre coût caché des matériels contrôlés par le fournisseur : <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Electronic_waste">de lourds dommages environnementaux</a>. En s’assurant du contrôle des produits du berceau au cercueil, les fournisseurs éliminent efficacement une étape majeure du recyclage, la « réutilisation ». Les produits technologiques sont particulièrement difficiles à réutiliser du fait de l’obsolescence rapide des logiciels qu’ils utilisent. Cependant, dans le cas des matériels contrôlés par l’utilisateur, de nombreuses personnes ont trouvé des moyens d’insuffler une nouvelle vie à de vieux appareils. Cela se fait typiquement en remplaçant le logiciel privateur originel par un logiciel libre qui ajoute des fonctionnalités ou restaure d’une façon ou d’une autre l’utilité de l’appareil, parfois dans un rôle totalement différent de celui prévu à l’origine par le fournisseur ! Le contrôle par le fournisseur implique qu’une fois le logiciel obsolète, l’appareil doive être jeté ou recyclé, impactant là encore l’environnement, car la plupart des appareils sont brûlés pour récupérer les traces d’or et d’autres substances précieuses.</p>
<p>Finalement, tandis que nous évoluons vers une société post vie privée, financée par la publicité, un coût final devient apparent. Une expression française dit, « si c’est gratuit, vous êtes le produit » ; en gros, « si vous ne payez pas, vous n’êtes pas le client ; vous êtes le produit qu’on vend. » Plutôt que d’être considéré comme un individu doté de raison, chacun est réduit à un produit qui peut être exploité à volonté et pour toute fin. Alors que les gens se rendent compte que chacune de leurs pensées, de leurs actions, de leurs conversations, de leurs relations sont enregistrées et analysées, un <a href="https://www.techdirt.com/articles/20130822/19270124286/creating-chilling-effects-speech-is-feature-not-bug-surveillance-state.shtml">effet de sidération</a> <a href="https://www.techdirt.com/articles/20160429/07512934314/chilling-effect-mass-surveillance-quantified.shtml">naît</a>, détruisant les fondements même de la société démocratique. Les idées nouvelles ou non dominantes sont non seulement ignorées, mais supprimées par les individus qui les produisent, pour des raisons de sécurité personnelle ou pour des gains financiers immédiats. Nous le voyons déjà dans plusieurs pays, dans lesquels des services fondamentaux de la vie moderne, comme l’électricité ou l’accès à Internet, sont maintenant utilisés pour <a href="https://www.cnet.com/news/researchers-find-smart-meters-could-reveal-favorite-tv-shows/">s’immiscer de force</a> <a href="http://www.dailymail.co.uk/news/article-3391294/Could-smart-meters-used-spy-home-Devices-used-create-honeypot-data-sell-marketing-companies-privacy-campaigners-warn.html">dans</a> <a href="https://cleantechnica.com/2012/04/09/true-smart-meter-knows-difference-between-your-fridge-your-tv/">les détails les plus intimes des actions et des pensées d’une personne</a>. Il est vital que les individus reprennent le contrôle de la technologie avant qu’elle ne devienne rien d’autre qu’une laisse complexe et envahissante servant à assujettir les individus à un contrôle externe — même si cela signifie dépenser plus, ou faire sans le dernier gadget tant qu’une version contrôlée par l’utilisateur n’est pas disponible.</p>
<h2 id="idées-inapplicables">Idées inapplicables</h2>
<p>Durant la campagne de financement Talos™, nous avons vu proposer nombre de solutions inapplicables. Une des réponses les plus fréquentes a été de simplement abandonner tout matériel moderne, et de continuer à utiliser des appareils ridiculement dépassés et peu puissants, jusqu’à ce qu’ils cessent d’être disponibles. Bien que cela soit une réaction <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Luddite">néo‐luddiste</a> parfaitement naturelle, cela conduira inévitablement à une extinction quasi complète de tout logiciel libre non commercial, et les logiciels libres communautaires perdront peu à peu toute pertinence pour la majorité de la population. Par exemple, combien de personnes veulent encore utiliser des logiciels de BBS par modem ou des traitements de texte en mode console ? La majorité de l’offre de logiciels libres actuelle sera dédaignée avec le même « et alors ? » dans une ou deux décennies si elle n’est pas continuellement développée ; rester immobile dans un océan de changement n’est pas une solution, cela condamnera ceux qui choisissent exclusivement <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Retrocomputing">l’informatique rétro</a> à une position de plus en plus faible et inaudible dans la société moderne.</p>
<p>Une réponse moins courante, mais toute aussi inapplicable, est d’essayer par les moyens législatifs de forcer les fournisseurs à produire à bas prix des matériels contrôlés par les utilisateurs. Une telle intervention serait une des plus grandes interventions de réglementation du marché depuis plusieurs décennies et il est extrêmement improbable qu’elle survienne jamais. En fait, avec les récentes décisions de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Federal_Communications_Commission" title="Federal Communications Commission — Commission fédérale des communications">FCC</a>, on voit exactement le contraire ; il est exigé des fournisseurs qu’ils verrouillent tout contrôle par les utilisateurs des applications sans fil, officiellement pour le bien général. Quand la communauté se tourne alors vers des articles du marché « gris » parallèle pour contourner ces réglementations, plutôt que de payer plus cher pour développer des produits sûrs qui répondent à la réglementation au niveau matériel et non logiciel, cela renforce l’idée populaire que le contrôle par l’utilisateur n’est nécessaire que pour des activités illégales, rendant plus improbable encore l’apparition de matériels informatiques contrôlés par l’utilisateur pour le plus grand nombre.</p>
<p>Une troisième réponse a été d’essayer d’appliquer les modèles de développement des logiciels libres au développement de matériel libre. De prime abord, cela peut semble une bonne idée, jusqu’à ce que vous creusiez un peu et considériez les facteurs qui permettent au logiciel libre de prospérer et de converger vers des solutions optimales dans de nombreux cas. En résumé, cela ne marche pour le logiciel que par l’application des principes de marché à un produit avec un important vivier de talents expérimentés, avec des barrières à l’entrée quasi nulles, des coûts d’itération quasi nuls, un délai de mise sur le marché rapide et des coûts très faibles pour tester une nouvelle idée ou une nouvelle configuration. Dans un tel environnement, dans lequel mener un projet dans une direction radicalement nouvelle et expérimentale ne coûte que du temps et quelques dollars d’électricité, les variantes abondent et, en conséquence, le marché est libre de sélectionner les meilleures fonctionnalités de chaque branche et de mener le produit principal dans une direction optimale — l’intervention humaine n’est pas nécessaire pour « prédire » si une idée marchera ou non, comme c’est le cas dans la plupart des systèmes de planification centralisée. À l’inverse, le développement matériel dispose d’un maigre vivier de talents, au niveau de compétence très variable, souffre de barrières à l’entrée très élevées, de coûts d’itération très élevés, d’un long délai de mise sur le marché, et tester de nouvelles idées nécessite que les coûts d’itération et de barrières à l’entrée soient payés à l’avance. En conséquence, le développement de matériel tombe souvent dans un modèle de planification centralisée, avec les individus les plus forts qui sélectionnent les voies dont ils pensent qu’elles seront correctes et profitables, et le marché n’est pas en capacité de converger vers une solution optimale. Nous avons déjà assisté à cela avec RISC-V et certaines de ses décisions de conception les plus déconcertantes, ou des ses fonctionnalités étrangement manquantes (par exemple, l’absence d’<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Input%E2%80%93output_memory_management_unit" title="input‐output memory management unit — unité de gestion de la mémoire des entrées‐sorties">IOMMU</a> et de cache de niveau 3 dans toutes les implémentations actuelles, l’ajout d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Processeur_vectoriel#Jeu_d.27instruction">instructions vectorielles</a> à la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cray_%28entreprise%29">Cray</a>, mais l’absence de standardisation des instructions <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Single_instruction_multiple_data" title="Single Instruction on Multiple Data — instruction unique, données multiples">SIMD</a> orientées médias, etc.) ; d’après notre expérience directe, le modèle de développement du logiciel libre ne peut pas être étendu au développement matériel étant donné les contraintes actuelles et prévisibles des technologies de fabrication de matériel. Si un changement fondamental dans les technologies de fabrication advenait, qui réduirait les coûts d’itération à presque rien, et, plus important, réduirait à presque rien les barrières à l’entrée alors, et alors seulement, les modèles de développement du logiciel libre s’appliqueraient au matériel. En attendant, la conception de matériel informatique demeure le pré carré de sociétés ayant à la fois la capacité financière pour entrer sur le marché et les connaissances techniques nécessaires pour garder un projet à plusieurs millions sur les rails et éviter que les itérations ne le conduise aux oubliettes pour raisons financières.</p>
<h2 id="solutions-temporaires">Solutions temporaires</h2>
<p>Tout d’abord, il faut noter qu’à ce stade les premiers moyens pour conserver du matériel libre disponible sont financiers. Les jours où un programmeur solitaire ou un groupe de codeurs amateurs pouvaient changer le monde ont disparu depuis longtemps, principalement à cause du verrouillage du matériel discuté plus haut. Si vous avez une grande expérience du matériel bas niveau et des micro‐logiciels, ne travaillez pas déjà pour les quelques entreprises qui ont besoin de ces compétences, avez des réserves d’argent pour acquérir du matériel contrôlable par l’utilisateur mais aujourd’hui fermé et êtes prêts à donner beaucoup de temps à la cause du matériel libre, il y a <a href="https://github.com/openbmc">des</a> <a href="https://github.com/open-power">projets</a> où vous pouvez faire la différence. Si vous ne répondez pas à cette description, la meilleure contribution que vous pouvez faire est financière, auprès des quelques firmes restantes qui acceptent d’envisager créer ou travailler sur du matériel libre.</p>
<h3 id="individus">Individus</h3>
<p>Pour lors, la meilleure façon d’agir pour les individus est de soutenir ces quelques sociétés qui, comme <a href="https://www.raptorengineering.com/content/base/news/19.01.2017">Raptor Engineering</a>, vendent encore du matériel livré directement avec le contrôle par l’utilisateur. Nous proposons deux offres distinctes ; une version pour le bureau et une version serveur, soit dans un format ATX standard, avec jusqu’à douze cœurs Opteron <em>Piledriver</em> et 64 Gio de mémoire vive DDR3, soit dans un format serveur <a href="https://ssiforum.org/" title="Server System Infrastructure">SSI</a> <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/SSI_CEB" title="Enterprise Electronics Bay">EEB</a> avec jusqu’à 32 cœurs Opteron <em>Piledriver</em> et 128 Gio de mémoire vive DDR3. Un projet de développement d’une unité de gestion à distance (<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Intelligent_Platform_Management_Interface#Baseboard_management_controller" title="Baseboard management controller">BMC</a>) libre pour ces cartes mères est en cours et nous sollicitons un financement participatif de la communauté. S’il vous plaît, <a href="https://www.raptorengineering.com/coreboot/kgpe-d16-bmc-port-offer.php">participez</a>, si vous êtes intéressés par ce travail.<br>
En achetant auprès d’un vendeur de systèmes contrôlés par l’utilisateur, non seulement vous soutenez directement le travail de développement nécessaire pour conserver disponible le matériel contrôlé par l’utilisateur, mais vous montrez aussi qu’il existe un marché pour de tels systèmes et que leur développement représente un investissement rentable pour le futur.</p>
<h3 id="organisations-et-entreprises">Organisations et entreprises</h3>
<p>Pour les organisations et les entreprises qui utilisent des serveurs et des logiciels libres, la meilleure façon d’agir est d’acheter du matériel <a href="http://www-03.ibm.com/systems/power/hardware/linux-lc.html">OpenPOWER</a> contrôlé par l’utilisateur et de rappeler à IBM et à votre revendeur que les raisons de votre choix d’OpenPOWER tiennent au fait que le matériel est complètement contrôlé par l’utilisateur. Raptor Engineering est aussi disposé, sous contrat, à « libérer » des systèmes OpenPOWER existants de vendeurs logiciels fermés, comme le S812LC ; si vous souhaitez explorer cette option, <a href="https://www.raptorengineering.com/content/base/contact.html">contactez‐nous</a> avec le modèle et le fournisseur que vous voudriez voir libéré. Notez qu’au contraire des systèmes x86 plus anciens, le <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Intelligent_Platform_Management_Interface#Baseboard_management_controller" title="Baseboard management controller">BMC</a> fait partie intégrante du processus de démarrage sur OpenPOWER, et qu’utiliser un micro‐logiciel BMC non libre sur des machines OpenPOWER comporte les mêmes risques qu’utiliser un micro‐logiciel système propriétaire sur des machines x86.</p>
<h2 id="solutions-à-long-terme">Solutions à long terme</h2>
<h3 id="pour-les-équipementiers-oem-et-odm">Pour les équipementiers OEM et ODM</h3>
<p>Pour les fabricants d’équipement d’origine (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabricant_d'%C3%A9quipement_d'origine" title="Original Equipment Manufacturer">OEM</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Original_Design_Manufacturer" title="Original Design Manufacturer">ODM</a>), l’utilisation de puces <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/ARM64" title="Définition Wikipédia">ARM64</a> ou <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/POWER" title="Définition Wikipédia">POWER</a> et la prise de licences de technologies spécifiques à Talos™, comme <a href="https://www.raptorengineering.com/TALOS/documentation/flexver_intro.pdf">FlexVer™</a> et <a href="https://www.raptorengineering.com/TALOS/security_features.php">LPC Guard™</a>, vous permettront d’offrir des produits avec un niveau de sécurité encore supérieur à celui qui prévaut sur les systèmes à gestion centralisée sur x86. Ce niveau de sécurité supérieur a des applications non seulement pour la protection de la propriété intellectuelle, mais fournit aussi aux industries de défense l’assurance essentielle que le contrôle demeure exclusivement aux mains du propriétaire de la machine, et pas dans celles du fournisseur, et qu’il n’y a aucune porte dérobée, intentionnelle ou non, qui attende d’être exploitée par l’adversaire. <a href="https://www.raptorengineering.com/content/base/consulting.html">Raptor Engineering</a> a des années d’expérience dans le développement de micro‐logiciels de bas niveau et peut créer une solution micro‐logicielle réellement libre pour votre nouveau produit basé sur ARM64 ou sur POWER, vous permettant de bénéficier des avantages commerciaux et de communication liés à une auditabilité totale, pour un coût fixe, raisonnable et non récurrent. Pour des exemples de notre travail, voyez la <a href="https://review.coreboot.org/cgit/coreboot.git/tree/src/cpu/amd/family_10h-family_15h">prise en charge des AMD Family 15h</a> avec <a href="https://review.coreboot.org/cgit/coreboot.git/tree/src/northbridge/amd/amdmct/mct_ddr3">l’initialisation de la mémoire vive DDR3</a> dans <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/coreboot" title="Définition Wikipédia">coreboot</a>, ainsi que nos portages de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/coreboot" title="Définition Wikipédia">coreboot</a> sur les <a href="https://review.coreboot.org/cgit/coreboot.git/tree/src/mainboard/asus/kfsn4-dre">ASUS KFSN4-DRE</a>, <a href="https://review.coreboot.org/cgit/coreboot.git/tree/src/mainboard/asus/kcma-d8">ASUS KCMA-D8</a>, <a href="https://review.coreboot.org/cgit/coreboot.git/tree/src/mainboard/asus/kgpe-d16">ASUS KGPE-D16</a> et <a href="https://review.coreboot.org/cgit/coreboot.git/tree/src/mainboard/lenovo/t400">Lenovo T400</a>.</p>
<p>Pour les éditeurs de logiciels, nous pouvons vous aider à porter vos applications vers <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/POWER" title="Définition Wikipédia">POWER</a>, vous permettant de bénéficier des avantages uniques d’un des processeurs les plus puissants sur le marché d’aujourd’hui, ou vers <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/ARM64" title="Définition Wikipédia">ARM64</a>, vous permettant de bénéficier des avantages de l’informatique verte dans les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/centres%20de%20donn%C3%A9es" title="Définition Wikipédia">centres de données</a>.</p>
<p>Raptor Engineering est reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de mener cette campagne et voudrait remercier la communauté pour tout le soutien reçu durant cet effort de presque un an. Nous ne recevrons aucun des fonds engagés sur cette campagne de financement participatif. Si vous avez déjà fait une précommande d’un processeur POWER8 via <em>Crowd Supply</em>, vous serez complètement remboursé. Si vous avez engagé des fonds sur un produit Talos™, vous n’avez pas été, et ne serez pas, débité.</p>
<p>Nous ne continuerons pas le développement des systèmes Talos™, cependant nous sommes disposés à licencier certaines parties de la technologie Talos™, comme FlexVer™, à d’autres fournisseurs. Nous restons très impliqués dans <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Consortium_OpenPower">OpenPOWER</a> et affirmons que la plate‐forme OpenPOWER reste le meilleur futur viable pour le développement de logiciels libres. Nous continuerons notre migration de x86 vers <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/POWER8" title="Définition Wikipédia">POWER8</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/POWER9" title="Définition Wikipédia">POWER9</a>, et continuerons à contribuer des correctifs en retour à tous les projets logiciels libres qui nécessitent des modifications pour fonctionner correctement sur systèmes OpenPOWER.</p>
<p>Enfin, nous pourrions démarrer dans un futur proche une nouvelle plate‐forme basée sur OpenPOWER, hors financement participatif, à travers Raptor Computing Systems. Alors, restez à l’écoute ! »</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/materiel-libre-etat-des-lieux-apres-l-echec-de-la-campagne-de-financement-talos.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Franck RoutierDavy DefaudNils Ratusznikpalm123Benoît Sibaudclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/111276/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/368262016-09-08T10:40:04+02:002016-09-08T10:40:04+02:00Tout simplement E P I Q U ELicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Just. WOW. Si vous êtes comme moi toujours à l'affût des innovations high-tech, vous avez certainement suivi l'événement central de la rentrée, la conférence de l'entreprise-phare du secteur, Apple pour ne pas la nommer ! Une keynote qui ne manquait pas de mordant ! Petit récapitulatif pour les étourdis qui auraient raté le livestream.</p>
<p>Si les produits présentés ne faisaient pas de mystère (nouvelle version de l'iPhone et de la Watch), étant donné les nombreux éléments qui avaient fuité à l'avance, le niveau d'attente concernant ceux-ci était par contre très bas : tout le monde en effet s'accordait plus ou moins à dire qu'il s'agirait de simples mises à jour sans grand intérêt… et tout le monde ne pouvait pas mieux se tromper ! Dans un marché presque à saturation (les smartphones) ou encore balbutiant (les smartwatchs), Tim Cook et son équipe ont prouvé une fois de plus qu'ils étaient capables de pousser toujours plus loin les limites de la technologie et de déployer une créativité disruptive hors norme, quitte à bouleverser les codes établis, tout en restant profondément user-centric.</p>
<p>Ainsi, <strong>l'iPhone 7</strong> est une prouesse technique sans précédent. Non content de hisser la barre des caractéristiques toujours plus haut (puissance, autonomie, qualité de l'écran, bouton Home à retour haptique, haut-parleurs stéréo…), déjà sans équivalent sur le marché, celui-ci vient en plus marcher sur les plate-bandes des Canon, Nikon et autre Sony en mettant à disposition un système de photographie de qualité professionnelle, inédit sur ce type d'appareil : double capteur 12Mpixels, zoom optique, stabilisation, ouverture à f/1,8 et flash TrueTone, le tout couplé à une couche logicielle exceptionnelle tant par son ergonomie (force habituelle des softs Apple) que par sa puissance de traitement tirant parti du machine learning. Cerise sur le gâteau, ce nouveau smartphone est waterproof et résistant à la poussière (certifié IP67), et disponible dans <a href="http://img.clubic.com/08543532-photo-photo-officielle-iphone-7-jet-black-avec-airpods.jpg">une nouvelle déclinaison noire brillante de toute beauté</a>.</p>
<p>Mais cette avalanche d'innovations n'est pas encore finie : les analystes le prévoyaient, l'iPhone 7 sonne définitivement le glas de la vieillissante prise Jack, au profit d'écouteurs EarPods se connectant directement au port Lightning. L'adaptateur Jack sera tout de même fourni sans surcoût pour ceux qui veulent conserver leur casque favori. Cependant, Apple veut aller encore plus loin et nous libérer des contraintes du filaire, en proposant des <a href="http://img.mac4ever.com/img/capts/full/lg_img202.jpg"><strong>AirPods</strong> proprement révolutionnaires</a> : connexion bluetooth sans appairage nécessaire avec l'iPhone ou la Watch, capteurs infrarouge intégrés, micro pour commander Siri, autonomie exceptionnelle.</p>
<p>En parlant de l'<strong>Apple Watch</strong> justement, celle-ci a eu l'honneur d'ouvrir la keynote car la voici désormais disponible en version <a href="http://img.mac4ever.com/img/capts/full/lg_img102.jpg">Series 2</a> ainsi qu'en une <a href="http://img.mac4ever.com/img/capts/full/lg_img109.jpg">déclinaison Nike+</a> spécialement conçue pour les sportifs. Là encore, il serait malséant de parler simplement de "mise à jour" tant les améliorations majeures sont nombreuses. Afin de ne pas trop alourdir ce journal, plutôt que de les énumérer, je vous renvoie aux nombreux sites techniques qui ont analysé l'événement. Je me contenterai, pour l'anecdote, et parce que je sais que les aficionados sont nombreux sur linuxfr, de mentionner l'arrivée d'une App Pokemon Go spécialement adaptée à cette nouvelle montre (qui intègre par ailleurs son propre GPS) :)</p>
<p>Encore une fois, Apple aura assuré un show sans faille et sans temps mort, et reprend un bon paquet d'années d'avance sur une concurrence éparse, disparate et sans feuille de route, semblant condamnée à piétiner dans l'ombre du grand leader. Mais peut-on réellement s'en étonner, quand on considère la longue liste de créations qui ont jalonné l'histoire de la firme de Cupertino ? Qui, voilà déjà plusieurs dizaines d'années, a donné le coup d'envoi de l'informatique accessible à tous, en offrant au monde les interfaces graphiques pilotées à la souris ? Qui a le premier dématérialisé la musique avec le concept de baladeur mp3 et son compagnon le catalogue en ligne ? Qui a remodelé totalement notre conception de la téléphonie ? A su développer le seul Unix vraiment grand public ? Et qui sans doute bientôt, va concrétiser un vieux rêve qu'enfants, on fantasmait pour "l'an 2000", celui des voitures auto-pilotées…</p>
<p>L'accélération de la digitalisation de nos modes de vie pourrait donner le vertige à plus d'un. Mais on peut compter, au moins encore pour un temps, sur ces talentueux inventeurs pour en tirer le meilleur tout en laissant à l'humain la place centrale.</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/chrisix/journaux/tout-simplement-e-p-i-q-u-e.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Sten Spårvagnhöghttps://linuxfr.org/nodes/109978/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/374262016-07-12T11:16:29+02:002016-07-12T11:16:28+02:00GNU/Linux a son OCR de qualitéLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Un des grands reproches faits aux systèmes GNU/Linux par les utilisateurs déficients visuels était l'absence d'un logiciel de reconnaissance optique de caractères (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OCR" title="Définition Wikipédia">OCR</a>). Après avoir simplifié l'accès à GNU/Linux et avant d'y avoir implémenté des synthèses vocales de haut niveau, la société Hypra a résolu la question de l'OCR. En partenariat avec l'entreprise <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/ABBYY">Abbyy</a>, elle propose désormais un outil pour reconnaître les documents images issus du Web ou les documents numérisés et afficher leur contenu dans LibreOffice plutôt que dans un visionneur d'images.</p>
<p>L'outil est fourni sous forme d'un binaire. Puis chacun peut le lancer en ligne de commande. Pour ceux qui ont MATE et qui veulent du très simple, Hypra fournit un paquet Debian, installable sur tous systèmes. Il ajoute l'entrée au menu contextuel de caja, le gestionnaire de fichiers. Hypra fournit aussi, avec le paquet, la ligne à ajouter à ses raccourcis pour lancer le scanner par simple raccourci clavier (fonctionne sur tous les bureaux). Ce dispositif installé en fait la suite OCR la plus simple du monde PC puisqu'un raccourci ou une commande du menu contextuel suffit à lancer le scanner, la reconnaissance et l'affichage dans LibreOffice. Avec stockage des images.</p>
<p>Enfin, précisons que l'outil est bien sûr disponible dans le <a href="//linuxfr.org/news/que-devient-hypra">Système à Accès Universel</a>.</p>
<p>Et le prix? Il est vendu 150€. Légèrement moins cher que Nuance OmniPage ou Abbyy FineReader (tous deux propriétaires) sous Windows dans leur version complète, il est la seule offre illimitée, sur GNU/Linux, à ce prix. Jusqu'ici Abbyy proposait simplement une version en ligne de commandes limitée à 12000 pages par an. La version illimitée coûtait 3000 €. C'est donc un bon début insufflé par cette entreprise sociale et solidaire, qui contribue à rendre le monde du libre accessible à tous en retirant les barrières à l'entrée.</p>
<p><strong>NdM.:</strong> il est ici question d'une couche d'interface libre pour ajouter la gestion d'un moteur OCR propriétaire à <a href="http://git.hypra.fr/hypra/ocrizer">ocrizer</a>. Il existe par ailleurs d'autres moteurs libres d'OCR, <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_optical_character_recognition_software">plus ou moins avancés et/ou maintenus</a>.</p>
<pre><code>$ dpkg --info ocrizer-finereader_0.1.4-8_all.deb
(...)
Section: contrib/graphics
(...)
Description: Finereader engine support for ocrizer
This package installs the glue between the abby proprietary command line tool
and ocrizer, and makes finereader an available engine.
</code></pre></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://hypra.fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97678">Site d'Hypra</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://mate-desktop.org" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97679">MATE</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/gnu-linux-a-son-ocr-de-qualite.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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TexouBenoît SibaudclaudexNils Ratusznikhttps://linuxfr.org/nodes/109515/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/364572016-03-16T16:32:17+01:002016-03-16T16:32:17+01:00Rémunérer librement vos vidéos sur DevosiTube !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Rémunérer vos vidéos sans intermédiaire, sans contrepartie, sous forme de donation avec DevosiTube ! </p>
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mario_26https://linuxfr.org/nodes/108472/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/358372015-05-05T23:12:38+02:002015-05-05T23:12:38+02:00On a enfin du SAP tournant sous Linux sur une plateforme Power8 de IBM !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Et c'est The Platform qui annonce la bonne nouvelle :<br><a href="http://www.theplatform.net/2015/05/04/ibm-scales-up-power8-iron-targets-in-memory/">The Platform</a></p>
<p>Pour résumer, IBM propose dès à présent les configurations E870 et S824 certifiées sous SAP Hana. La très grosse configuration E880, qui sortira au mois de juin, ne l'est pas encore.</p>
<p>La configuration du E870 est toutefois très intéressante : 80 coeurs d'un processeur tournant à plus de 4 Ghz, 8 Terra de mémoire vive : de quoi faire tourner de nombreuses applications an parallèle. Et cerise sous le gâteau, c'est Linux qui tourne dessus, plus précisément : SUSE Linux Enterprise Server 11 SP3.</p>
<p><strong>Redhat a des difficultés sur le marché SAP</strong></p>
<p>L'article est très complet et très intéressant, où les techniciens et les décideurs sauront trouver leur information. On apprend ainsi que SLES for SAP représente environ 20% des revenus licences chez SUSE (sans compter les SLES classiques tournant pour SAP). Alors que les Intel Xeon étaient les seuls processeurs certifiés, IBM parvient à positionner son architecture comme cible potentiel des décideurs ayant besoin des appliances SAP.</p>
<p>A noter que pour SAP Hana, SUSE semble avoir le quasi monopole sur le marché, Redhat n'étant quasiment pas visible. A l'inverse, bien entendu, Redhat reste archi-leader sur le marché Linux en général, en situation de dominance.</p>
<p><a href="http://www.theplatform.net/2015/03/11/suse-shares-view-on-hpc-to-enterprise-transition/">Sur le segment HPC par exemple, Redhat c'est 48% de part de marché, Centos 31% et SUSE 19%. Ubuntu ne représentant même pas 1%</a>.</p>
<p><strong>SAP Hana a le vent en poupe</strong><br>
Apparemment, chaque année, SAP Hana parvient, en terme de revenus, à progresser de 250 à 300%. SAP semble ainsi parvenir à s'identifier comme un acteur mondial sur le segment des bases de données in-Memory, et même au delà. <br>
SUSE Linux Enterprise Server est le système d'exploitation préféré pour SAP Hana, même s'il existe désormais une version Redhat (basée sur RHEL avec quelques améliorations apportées par les ingénieurs de SUSE)</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/sam_from_ms/journaux/on-a-enfin-du-sap-tournant-sous-linux-sur-une-plateforme-power8-de-ibm.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Samuel Pajilewskihttps://linuxfr.org/nodes/105672/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/358012015-04-20T18:44:36+02:002015-04-20T18:44:36+02:00Teradata investit dans DotHill, une solution de stockage haut niveau, et tourne sous Linux !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p><a href="http://www.itnewsonline.com/globenewswire/Teradata-Integrates-Dot-Hill-AssuredSAN-Ultra48-Into-New-Data-Warehouse-Appliance-2800-/1943">Teradata</a></p>
<p>Teradata, tout le monde connait : c'est un constructeur et un éditeur de solutions informatiques spécialisée en matière d’entrepôt de données et d’applications analytiques. Certaines migrent d'ailleurs de Oracle vers Teradata. Récemment, Teradata a investit dans DotHill, une solution SAN assez onéreuse.</p>
<p>On apprend dans le communiqué de presse que Teradata tourne sous Linux, sur un serveur équipé de processeurs dual Intel(R) fourteen-core <a href="http://ark.intel.com/products/codename/42174/Haswell#@All">Haswell</a>.</p>
<p>On ne le dira jamais assez : Linux est devenu si mature que cela ne sert à rien de faire un tapage pour un tel succès.</p>
<p>Encore un succès pour Linux, et un gage de pérennité pour les évolutions du noyaux</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/sam_from_ms/journaux/teradata-investit-dans-dothill-une-solution-de-stockage-haut-niveau-et-tourne-sous-linux.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Samuel Pajilewskihttps://linuxfr.org/nodes/105494/comments.atom