tag:linuxfr.org,2005:/tags/traduction/publicLinuxFr.org : les contenus étiquetés avec « traduction »2024-02-29T19:10:01+01:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:Post/441192024-02-24T16:46:58+01:002024-02-24T16:51:01+01:00une alternative libre à google translate et autre site de traduction est arrivé<p>Il s'agit de <a href="https://libretranslate.com/">libretranslate</a>.<br>
la licence du site est <a href="https://www.gnu.org/licenses/agpl-3.0.en.html">AGPLv3</a> .<br>
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</p>
kikolihttps://linuxfr.org/nodes/134977/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/414242023-10-18T09:11:29+02:002023-10-18T09:11:29+02:00OmegaT logiciel de traduction assistée par ordinateur (TAO) en version 6.0Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>La version 6.0 du logiciel professionnel de traduction assistée par ordinateur (TAO) OmegaT vient d’être publiée. Comme ce logiciel a plus de vingt ans et que la version 6.0 apporte de multiples améliorations depuis la dernière version “stable” (4.3.3, mars 2022), je pense qu’il vaut la peine de faire un point sur cet outil à mon avis peu ou mal connu, rarement abordé sur LinuxFr.org et <a href="//linuxfr.org/news/le-libre-et-les-memoires-de-traduction">il y a bien longtemps</a>.</p>
<p>Dans cette dépêche, vous trouverez donc une brève introduction sur ce type de logiciels professionnels, une description des nouveautés que je juge intéressantes depuis la version 4.3.3, un avis parfaitement subjectif sur l’outil par rapport à d’autres outils professionnels non libres et puis, bien sûr, les références nécessaires pour celles et ceux qui souhaitent aller voir de plus près.</p>
</div><ul></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-pr%C3%A9sentation-g%C3%A9n%C3%A9rale">Présentation générale</a></li>
<li><a href="#toc-principales-am%C3%A9liorations-et-nouveaut%C3%A9s-depuis-la-version-433">Principales améliorations et nouveautés depuis la version 4.3.3</a></li>
<li><a href="#toc-mon-avis">Mon avis</a></li>
<li>
<a href="#toc-pour-aller-plus-loin">Pour aller plus loin</a><ul>
<li>
<ul>
<li><a href="#toc-t%C3%A9l%C3%A9charger-omegat">Télécharger OmegaT</a></li>
<li><a href="#toc-communaut%C3%A9-de-coop%C3%A9ration">Communauté de coopération</a></li>
<li><a href="#toc-ressources-suppl%C3%A9mentaires">Ressources supplémentaires</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-présentation-générale">Présentation générale</h2>
<p>OmegaT est un logiciel professionnel de la famille des outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) dits à « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/m%C3%A9moire%20de%20traduction" title="Définition Wikipédia">mémoire de traduction</a> ». Dans ce type de logiciels, lorsque le traducteur saisit une traduction (OmegaT permet à l’utilisateur de définir la manière dont le texte est segmenté en unités de traduction), celle-ci est enregistrée dans une base de données : la « mémoire de traduction ». Au fur et à mesure que le traducteur accumule des traductions, le logiciel repère les similitudes avec les traductions enregistrées dans sa mémoire, et lui propose les segments qu’il identifie comme équivalents ou suffisamment proches pour aider le traducteur.</p>
<p>Traditionnellement, ces outils intègrent également une fonctionnalité de gestion de la terminologie, autrement dit de gestion de glossaires, ainsi qu’un outil d’alignement (conversion de textes originaux et de leur traduction en mémoire de traduction). Ces outils proposent en outre toute une série de fonctions secondaires d’aide à la traduction, telle la production de statistiques pour la gestion de projet de traduction, un ou plusieurs vérificateurs orthosyntaxiques, des contrôles de la qualité formelle, etc. Enfin, ils disposent souvent d’un « écosystème » (extensions, greffons, voire API ou SDK, etc. et communauté d’utilisateurs) assez riche.</p>
<p>La technologie originelle (mémoire de traduction) sous-jacente à ces logiciels, qui a émergé durant les années 1980-1990, est arrivée à maturité durant la première décennie 2000. Les principales évolutions de ces outils depuis lors ont été l’élargissement de leurs fonctionnalités à l’intégration de la traduction automatique et, plus récemment, à la disponibilité dans le nuage (cloud, SaaS).</p>
<p>OmegaT est un outil libre (GPL 3), gratuit et multiplateforme (basé sur Java). Il est développé bénévolement par des traductaires<sup id="fnref1"><a href="#fn1">1</a></sup> pour des traductaires (de temps à autre, des particuliers ou entreprises financent un développement particulier pour satisfaire leurs besoins et toute la communauté en bénéficie). Il dispose de toutes les fonctionnalités susmentionnées et permet l’interaction avec d’autres outils du marché en se conformant aux formats d’interopérabilité minimale adoptés par le secteur de la traduction professionnelle<sup id="fnref2"><a href="#fn2">2</a></sup> (et quand il s’en écarte, des outils externes permettent la conversion à ces formats). En termes de pérennité, vous aurez lu plus haut que l’outil a plus de vingt ans (la première sortie date du 28 novembre 2002)…</p>
<p>Enfin, je ne dispose d’aucune donnée exacte sur sa popularité (les responsables du projet fondent en général leur estimation sur le nombre de téléchargements de l’outil), mais je sais qu’il est utilisé par de nombreux professionnels, y compris au sein d’organisations comme le Linux Professional Institute (LPI), et qu’un <a href="http://185.13.37.79/">fork</a> est développé au sein de la Commission européenne.</p>
<h2 id="toc-principales-améliorations-et-nouveautés-depuis-la-version-433">Principales améliorations et nouveautés depuis la version 4.3.3</h2>
<p>Entre la version 4.3.3 de mars 2022 et la version 5.8.0, ce sont pas moins de 80 améliorations et 87 corrections de bogues qui sont documentées. Mon choix est ici évidemment subjectif<sup id="fnref3"><a href="#fn3">3</a></sup>.</p>
<ul>
<li>
<strong>Documentation</strong>
<ul>
<li>Un énorme travail a été investi dans une refonte approfondie de la forme et du fond du <em>Guide de l’utilisateur</em> (en anglais—les versions localisées suivront) de manière, entre autres, à couvrir bon nombre des fonctionnalités auparavant peu ou non documentées. Le guide d’apprentissage rapide qui s’affiche à l’ouverture d’OmegaT a été revu dans le même esprit.</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Interface utilisateur (ergonomie)</strong>
<ul>
<li>Nouvelles valeurs par défaut de l’Éditeur.</li>
<li>Nouveaux raccourcis clavier : pour naviguer entre l’Éditeur et le volet Notes, par exemple. </li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Mémoires de traduction</strong>
<ul>
<li>Il est désormais possible de spécifier dans les propriétés d’un projet le dossier dans lequel les mémoires de traduction seront enregistrées lors de la création des documents traduits. Il est en outre aussi possible de spécifier quelles mémoires doivent être exportées (level-1, level-2 et/ou OmegaT ou aucune).</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Traduction automatique (TA)</strong>
<ul>
<li>OmegaT ignore désormais les propositions des moteurs de TA renvoyant une erreur <em>403: Forbidden</em> lors du parcours des propositions (<code>Ctrl</code> + <code>M</code>).</li>
<li>Quand les propositions de plusieurs moteurs de TA sont affichées dans le volet Traduction automatique, ces propositions sont triées par ordre du nom des moteurs de TA et la proposition active est en surbrillance ; en outre, une fois une proposition récupérée (<code>Ctrl</code> + <code>M</code>), le nom du moteur de traduction associé est visible dans le volet Propriétés du segment, ce qui permet de garder cette information pour la suite du projet de traduction.</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Glossaires</strong>
<ul>
<li>Il est désormais possible d’utiliser des hyperliens vers des fichiers locaux (et plus uniquement des ressources en ligne) dans le champ de commentaire associé à une entrée de glossaire.</li>
<li>Quand un terme souligné dans l’Éditeur a plusieurs entrées qui lui correspondent dans le glossaire, il est possible de voir les commentaires associés à chacun en pointant la souris sur le terme. [pas sûr que je vais garder car potential bug -it works when hovering over the term while the RFE states it is in the context menu; in the context menu, only the first comment is shown for all alphabetically sorted entries; and, enhanc. request: no word wrap so that text may go beyond the screen]</li>
<li>Quand un segment comporte plusieurs termes, les entrées correspondantes dans le volet Glossaires sont triées par ordre alphabétique, indépendamment du glossaire dont elles proviennent.</li>
<li>Le volet Glossaires propose désormais deux modes d’affichage (thèmes), et les couleurs des termes source, cible et du commentaire associé sont paramétrables (un système pour la mise en place de thèmes supplémentaires est aussi désormais disponible pour les développeurs).</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Alignement</strong>
<ul>
<li>Quand un alignement est exécuté en mode ligne de commande, il est désormais possible de générer un fichier <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Translation_Memory_eXchange">TMX</a> avec des traductions alternatives (à condition que la propagation automatique soit désactivée dans les propriétés du projet).</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Statistiques</strong>
<ul>
<li>La génération de statistiques en mode Ligne de commande est désormais possible au format texte, XML et JSON. </li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Dictionnaires</strong>
<ul>
<li>Ajout de la prise en charge de l’API d’accès à l’<em>Oxford Dictionary</em> en ligne.</li>
<li>Ajout de la gestion des fichiers audio et de l’affichage des images associées aux entrées des dictionnaires (du type DSL et autre).</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Filtres de fichiers</strong>
<ul>
<li>Intégration des filtres <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/StAX">StAX</a>. Ces filtres auparavant disponibles sous la forme d’extensions (greffons) et originellement proposés dans la bifurcation (<em>fork</em>) DGT-OmegaT permettent entre autres un meilleur traitement des fichiers <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/en:XLIFF" title="Définition Wikipédia">XLIFF</a>.</li>
<li>Ajout d’un filtre pour <a href="https://docs.joomla.org/Portal:Developers/Localisation/en">les fichiers de langue Joomla</a>.</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Projet en équipe</strong>
<ul>
<li>Le partage d’authentification entre dépôts SVN ou Git est désormais possible (s’ils sont sur le même serveur).</li>
<li>Les fichiers répondant aux motifs .git, .hg et .repositories sont désormais ignorés.</li>
<li>Le nom donné à la branche Git peut désormais être tout autre chose que “master”.</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Maîtrise des expressions rationnelles</strong>
<ul>
<li>Les expressions rationnelles (regex) sont souvent une source de difficultés pour les traductaires. On peut parfaitement utiliser OmegaT sans y recourir ; toutefois, une maîtrise minimale des regex est requise pour la définition des règles de segmentation des textes, et très utile pour les recherches et recherches-remplacement “avancées”, et d’autres usages spécialisés (comme le traitement des balises personnalisées). La documentation de la nouvelle version veille à y consacrer une annexe entière visant à en faciliter la prise en main sans (trop) de prise de tête.</li>
</ul>
</li>
</ul>
<h2 id="toc-mon-avis">Mon avis</h2>
<p>Pour avoir utilisé tant des outils commerciaux et privatifs que libres, tel OmegaT, dans le cadre professionnel de la gestion de projets multilingues, je crois pouvoir affirmer que, malgré les points soulevés ci-dessous, cet outil soutient parfaitement la comparaison.</p>
<p>Un point essentiel pour les traductaires professionnels, qui se trouvent confrontés à des demandes de recours à tel ou tel logiciel de TAO par les commanditaires de traduction, est d’avoir la possibilité d’éviter de devoir s’équiper de chacun de ces outils (commerciaux et payants) pour pouvoir satisfaire la demande (le basculement vers les plateformes dans le nuage ne change pas vraiment la donne, l’assujettissement au fournisseur (vendor lock-in) restant identique). </p>
<p>Dans le secteur de la traduction, une poignée d’acteurs commerciaux (dont les logiciels sont au demeurant excellents) sont en position de force. Or, moyennant le respect de quelques procédures et contraintes techniques, OmegaT permet de satisfaire dans la majorité des cas les demandes de ces commanditaires sans devoir posséder le logiciel commercial X ou Y—s’il est du reste une lacune que je déplore dans la documentation d’OmegaT, c’est l’absence d’une section relative aux manières de faire en la matière (heureusement, la liste de diffusion Users est hyper-réactive et il ne manque pas d’utilisataires pour pallier cette carence). Et quand le commanditaire ne subordonne pas sa demande au recours à un logiciel particulier, OmegaT joue dans la même cour que les grands.</p>
<p>D’après moi, le principal obstacle à l’adoption du logiciel (hormis la force de frappe du marketing des acteurs commerciaux) ne tient pas tant à l’outil et aux fonctionnalités qu’il offre ou pas qu’à la maîtrise par les traductaires de leurs outils informatiques professionnels. Souvent biberonnés aux solutions tout-en-un, de l’OS aux logiciels spécialisés mis en œuvre, bon nombre se trouvent dépourvus dès lors qu’ils doivent sortir des sentiers battus. En d’autres termes, si la prise en main d’OmegaT est facile (courbe d’apprentissage très faible pour les fonctions essentielles) et alors que bon nombre d’opérations sont réalisables sans quitter cet environnement de traduction, d’autres opérations un peu plus “techniques” (tiens, voilà un format de fichier que je connais pas et mon outil n’a pas de filtre pour celui-là, je fais quoi ?) requièrent la maîtrise de notions informatiques élémentaires mais essentielles et le recours à des procédures engageant des outils externes plutôt qu’à des solutions intégrées (si j’osais, je renverrais à la métaphore de la cathédrale et du bazar).</p>
<p>Cette exigence de compétence est en réalité un avantage, car elle apporte une maîtrise forte de son système informatique (que ce soit sous Mac ou MS Windows, je ne parle pas forcément des linuxiens ici), qui va bien au-delà des outils de traduction en tant que tels. Notons que cette compétence est également requise pour les outils commerciaux (notamment la définition d’un filtre pour un dialecte XML particulier ou pour un format texte requérant le recours aux expressions rationnelles pour le filtrage du texte à traduire), mais ceux-ci intègrent le plus souvent directement les solutions à appliquer au sein de leur interface (et y confinent l’utilisateur, qui ne voit pas toujours que la solution appliquée en l’espèce est en réalité une solution applicable de manière générale, en dehors de l’outil utilisé).</p>
<p>Pour ce qui est des points faibles d’OmegaT, j’en identifie trois, non rédhibitoires, mais qui mériteraient certainement des améliorations.</p>
<ol>
<li>La réintégration des modifications apportées en dehors d’OmegaT à un document traduit avec OmegaT (pour disposer de mémoires de traduction à jour). Il existe bien quelques solutions, mais il n’existe pas de solution réellement satisfaisante en termes de productivité. Notons aussi au passage que, pour ce qui est du suivi des intervenants (traducteur, réviseur, relecteur, par exemple), des solutions plus efficaces que celles existantes semblent se dessiner.</li>
<li>L’absence d’outil intégré pour la maintenance des mémoires de traduction. Là aussi, il existe évidemment des solutions externes, mais une routine intégrée faciliterait la gestion de projets à plus grande échelle et dans le temps.</li>
<li>La gestion insatisfaisante des possibilités offertes par le format de glossaire interopérable <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/TermBase_eXchange">TBX</a> (hormis cela, OmegaT peut lire les fichiers TBX, mais pas les créer ou les modifier et ceci vaut aussi pour bon nombre des outils commerciaux ; il utilise un format tabulaire pour ses propres glossaires).</li>
</ol>
<h2 id="toc-pour-aller-plus-loin">Pour aller plus loin</h2>
<h4 id="toc-télécharger-omegat">Télécharger OmegaT</h4>
<p>OmegaT est proposé en deux versions : la version standard (stable) ou récente (latest). Ces versions sont proposées avec ou sans Java (JRE) pour chaque plateforme (Linux, Mac, MS Windows) et une version multiplateforme sans Java est également disponible. Ordinairement, les versions récentes sont très proches des versions stables, mais permettent en outre de bénéficier des dernières améliorations logicielles ou corrections de bogues. L’utilisateur novice préférera la version stable, l’utilisateur familier la version récente. De toute manière, plusieurs versions d’OmegaT peuvent être installées dans des répertoires (dossiers) parallèles, les paramètres de l’application étant, par défaut, partagés entre toutes les versions installées. Note : pour les développaires ou celles et ceux qui souhaitent profiter des dernières améliorations sans craindre les bogues, il y a aussi les versions master et <em>nightly builds</em> ;-). Tout est téléchargeable à partir de la page des <a href="https://omegat.org/fr/download">téléchargements</a>.</p>
<h4 id="toc-communauté-de-coopération">Communauté de coopération</h4>
<p>L’entraide est un des points forts d’OmegaT et se fait pour l’essentiel au travers de listes de diffusion (liste <a href="https://sourceforge.net/projects/omegat/lists/omegat-users">Utilisateurs</a> et <a href="https://lists.sourceforge.net/lists/listinfo/omegat-development">Développeurs</a>). Ces listes sont extrêmement réactives, bienveillantes (y compris à l’égard de celles ou ceux qui ne consultent pas le manuel) et l’anglais n’y est pas la seule langue d’échange (youpie !). Notez que d’autres canaux sont utilisés, mais de manière bien plus confidentielle (<a href="https://piaille.fr/@OmegaTOfficial@floss.social">Mastodon</a> par exemple).</p>
<h4 id="toc-ressources-supplémentaires">Ressources supplémentaires</h4>
<p>Je liste ci-dessous quelques ressources supplémentaires (libres évidemment) qui permettent d’étendre les possibilités d’OmegaT.</p>
<ul>
<li>
<strong>Scripts</strong>
<ul>
<li>OmegaT peut être enrichi par des scripts codés en Groovy. L’application est fournie avec une série de scripts (dont certains à titre de démo) par défaut dans son dossier “Scripts”, mais d’autres scripts sont disponibles et il n’est pas toujours facile de savoir où les trouver… (il m’arrive souvent d’en découvrir l’existence via la liste Utilisateurs). Une série de scripts peuvent être trouvés à partir du <a href="https://sourceforge.net/p/omegat/wiki/Scripts/">wiki SourceForge (section scripts)</a>. Un autre point caractéristique d’OmegaT est que la fonctionnalité apportée par ces scripts se trouve parfois intégrée directement dans une version ultérieure de l’application (et permet du coup de se passer du script). Je n’en citerai qu’un seul en guise d’exemple, le script de scission ou fusion de segments de Kos Ivantsov [maybe 2 with manuel souto pico?].</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Plugins</strong>
<ul>
<li>OmegaT peut également être enrichi via des extensions (plugins). Comme pour les scripts, trouver des plugins n’est pas évident et la fonctionnalité de certains plugins se trouve parfois intégrée ultérieurement dans l’application. Pour les plus aventureux, les développeurs d’OmegaT fournissent <a href="https://github.com/omegat-org/plugin-skeleton">un modèle</a> pour commencer son extension.</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Applications externes</strong>
<ul>
<li>
<strong>Aligneurs—<a href="https://sourceforge.net/projects/aligner/">LFAligner</a></strong> : si vous souhaitez utiliser un aligneur autre que celui intégré à OmegaT, cet aligneur libre (GPL3) présente l’avantage de pouvoir traiter les documents à aligner par lots et dans plus de deux combinaisons de langues. Seul regret, depuis sa version 3.12, à moins d’être un utilisateur versé en Perl, il n’est directement accessible que sous MS Windows (.exe).</li>
<li>
<strong>Filtres de fichiers—<a href="https://okapiframework.org/wiki/index.php/Rainbow">Okapi Rainbow</a> et <a href="https://maxprograms.com/products/xliffmanager.html">MaxPrograms XliffManager</a></strong> : ces deux applications libres (licence Apache 2.0 et licence Eclipse Public Licence 1.0 respectivement) offrent la possibilité de convertir divers types de fichiers vers le format standard XLIFF (et vice versa). On y recourra donc ordinairement pour pouvoir traiter avec OmegaT des formats de fichiers pour lesquels ce dernier ne propose pas de filtre. À titre personnel, XliffManager me semble plus accessible pour les traductaires (ergonomie de l’interface, courbe d’apprentissage très réduite et documentation simple) et offre toutes les fonctions nécessaires pour la gestion de fichiers XLIFF. Le recours à Okapi Rainbow n’est alors nécessaire que pour la conversion XLIFF de formats de données indisponibles dans XliffManager. De manière générale, Okapi Rainbow est très utile pour le traitement de fichiers XML.</li>
<li>
<strong>Création et configuration de filtres—<a href="https://okapiframework.org/wiki/index.php/Rainbow">Okapi Rainbow</a></strong> : outre la conversion de fichiers XLIFF, Okapi Rainbow, en bon couteau suisse pour les localisataires, offre la possibilité de créer des filtres personnalisés, fonctionnalité absente d’OmegaT. Rainbow propose en outre une série de filtres supplémentaires prêts à l’emploi pour OmegaT (sous la forme d’un plugin). Enfin, il offre la possibilité de convertir divers types de fichiers au format XLIFF (et vice versa) et de créer un package de projet pour la traduction des fichiers convertis avec OmegaT comme Okapi Rainbow.</li>
<li>
<strong>Assurance qualité—<a href="https://okapiframework.org/wiki/index.php/CheckMate">Okapi CheckMate</a></strong> : Checkmate, utilitaire du cadriciel libre Okapi (licence Apache 2.0) est un outil destiné à exécuter une série de contrôles linguistiques formels d’assurance qualité sur une paire de documents source et cible. Il complète utilement les contrôles qualité du même ordre intégrés à OmegaT.</li>
<li>
<strong>Maintenance des mémoires de traduction—(MaxPrograms) TMXEditor</strong> : cet outil libre (licence Eclipse Public Licence 1.0) mais payant (sauf compilation du code source, une tâche qui n’est pas à la portée de la majorité des traductaires d’ordinaire) est un de ces outils de maintenance auxquels je fais allusion plus haut quand j’évoque les lacunes courantes d’OmegaT.</li>
</ul>
</li>
</ul>
<p>Ce relevé n’est certainement pas exhaustif ;-)</p>
<div class="footnotes">
<hr>
<ol>
<li id="fn1">
<p>je sais la sensibilité de certain·e·s à l’écriture inclusive, etc. sur linuxfr, et il ne s’agit pas ici de provocation, mais comme j’en ai marre d’écrire chaque fois “traducteurs et traductrices” (ou l’inverse) - d’autant plus dans un secteur professionnel qui me semble essentiellement féminin [simple impression, pas de fondement scientifique]—et de me faire reprendre si j’osais traduct·eur·rice ou traducteurice ou encore traducteur·e, j’adopte volontiers la proposition 'traductaire' (sur le modèle du suffixe 'secrét-aire'). <a href="#fnref1">↩</a></p>
</li>
<li id="fn2">
<p>le secteur s’est doté de normes pour une interopérabilité minimale concernant le format des mémoires de traduction (<a href="https://www.gala-global.org/oscarStandards/tmx/">TMX</a>), le format des glossaires (<a href="https://www.iso.org/fr/standard/62510.html">TBX</a>), le format des règles de segmentation des textes (<a href="https://www.gala-global.org/srx-20-april-7-2008">SRX</a>), les métriques (<a href="https://www.unicode.org/uli/pas/gmx-v/">GMX</a>) et le format d’échange des données textuelles multilingues (<a href="http://docs.oasis-open.org/xliff/xliff-core/v2.1/os/xliff-core-v2.1-os.html">XLIFF</a>, originellement dédié à la localisation, mais utilisé bien plus largement aujourd’hui). Hormis GMX, tous ces formats sont ordinairement supportés par les acteurs du secteur. <a href="#fnref2">↩</a></p>
</li>
<li id="fn3">
<p>si vous voulez voir dans le détail toutes les améliorations et corrections de bogue apportées depuis la version 4.3.3, il vous suffit de passer par la commande Dernières modifications du menu Aide. <a href="#fnref3">↩</a></p>
</li>
</ol>
</div>
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</p>
WalterPolodourouc05tisaaclejocelynL'intendant zonardBAudYsabeau 🧶 🧦NÿcoBenoît Sibaudbobble bubblehttps://linuxfr.org/nodes/130593/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/72782023-10-03T16:25:54+02:002023-10-03T16:25:54+02:00Tribune - Face à l’IA, préservons la traduction et la création humaines<a href="https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/face-a-lia-lacte-de-traduction-est-fondamentalement-humain-20231003_N7EQRQJLQ5AMNLFWS7AP46CV6Y/">https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/face-a-lia-lacte-de-traduction-est-fondamentalement-humain-20231003_N7EQRQJLQ5AMNLFWS7AP46CV6Y/</a> <p>
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</p>
Maderioshttps://linuxfr.org/nodes/133521/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/72402023-09-27T00:21:10+02:002023-09-27T00:21:10+02:00Firefox 118 : avec une version de décalage la traduction locale respectueuse de la vie privée est là<a href="https://www.mozilla.org/en-US/firefox/118.0/releasenotes/">https://www.mozilla.org/en-US/firefox/118.0/releasenotes/</a> <p>
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</p>
antistresshttps://linuxfr.org/nodes/133449/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/70272023-08-28T19:45:58+02:002023-08-28T19:45:58+02:00Local translation support in the name of privacy for Firefox 117 - phoronix<a href="https://www.phoronix.com/news/Firefox-117-Released">https://www.phoronix.com/news/Firefox-117-Released</a> <p>
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</p>
antistresshttps://linuxfr.org/nodes/133114/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/408532023-08-28T12:12:02+02:002023-08-28T12:12:02+02:00Les dangers des traductions et résumés automatiques par IA : un exemple<p>Bonjour, Nal,</p>
<p>Aujourd’hui, un superbe exemple des problèmes que peuvent poser les outils de traduction et résumé par IA, aimablement fourni par Bard sur LinuxFR.org.</p>
<p>Pour bien comprendre le problème, je te conseille de lire d’abord <a href="https://daniel.haxx.se/blog/2023/08/26/cve-2020-19909-is-everything-that-is-wrong-with-cves/">cet article en anglais</a> (technique mais plutôt clair – je crois ?), puis <a href="//linuxfr.org/users/cg/liens/curl-cve-2020-19909-is-everything-that-is-wrong-with-cves#comment-1934033">ce résumé-traduction qu’en a fait Bard</a>. Si tu as du mal avec l’anglais technique, raphj <a href="//linuxfr.org/users/cg/liens/curl-cve-2020-19909-is-everything-that-is-wrong-with-cves#comment-1934042">a détaillé les principaux problèmes de ce résumé-traduction ici</a>.</p>
<p>Comme on peut le constater, le résultat est – sur cet exemple au moins – très mauvais. C’est dommage, parce que c’est le genre d’outil qui pourrait être extrêmement utile : un bon résumé-traduction, ça permet de facilement savoir si c’est intéressant de se plonger dans les détails d’un texte long et complexe. Ça aide aussi énormément les personnes qui ont du mal avec une langue qui n’est pas la leur, et pour qui lire le texte d’origine demanderait beaucoup d’efforts – voire serait impossible.</p>
<p>L’énorme problème ici – et souvent avec l’IA –, c’est que le résultat n’est pas <strong>évidemment mauvais</strong> si on a pas <em>déjà</em> connaissance du texte d’origine ; et la première phrase du commentaire qui contient le résumé (avant le résumé en lui-même) le prouve.</p>
<p>Avec les vieux systèmes de traduction automatiques, on avait souvent du mot-à-mot, des expressions calques ou des phrases qui ne voulaient rien dire ; mais l’aspect complètement bancal du résultat donnait l’alerte. Ici, rien de tout ça : en apparence, le texte produit est propre et cohérent, en particulier cohérent avec lui-même. Mais il contient d’énormes erreurs par rapport au texte d’origine, qu’il est censé traduire et résumer.</p>
<p>On se retrouve donc avec ce paradoxe d’un outil qui <em>pourrait</em> nous faire gagner énormément de temps en traductions et résumés ; mais qui est tellement peu fiable qu’il impose de connaitre le texte d’origine pour pouvoir détecter les éventuelles erreurs… ce qui casse une grosse partie de son intérêt.</p>
<p>Alors, sans doute que parfois ça marche. Peut-être même que <em>souvent</em> ça marche. Mais <em>souvent</em> n’est pas assez (pensez à une reconnaissance de caractère qui marcherait dans 90 % des cas… et serait donc inutilisable parce que vous devriez corriger un mot sur deux). Surtout quand les erreurs produites sont à la fois aussi massives (contresens total, pures inventions…) et difficiles à détecter.</p>
<p>Donc, attention avec ces outils. Ils peuvent être très pratiques <em>quand on est en capacité de vérifier leur sortie</em> (aide à la traduction d’un texte, traduction ou résumé d’un texte qu’on a soi-même produit et dans une langue que l’on sait lire pour vérification…). Mais évitez de les utiliser si vous n’êtes pas en capacité de vérifier le résultat produit.</p>
<p>Si vous voyez d’autres cas d’usages, d’autres avertissement sur ces outils, les commentaires sont là pour vous.</p>
<hr>
<p><em>Ce journal est sous licence Creative Commons Attribution (CC BY) 4.0.</em></p>
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</p>
SpaceFoxhttps://linuxfr.org/nodes/133108/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/67912023-07-10T19:02:56+02:002023-07-10T19:02:56+02:00Soirée "contribution meetup" en visio à l'occasion de la sortie de Thunderbird 115 ce mercredi 20h<a href="https://blog.mozfr.org/post/2023/07/thunderbird-115-contribution-meetup">https://blog.mozfr.org/post/2023/07/thunderbird-115-contribution-meetup</a> <p>
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</p>
antistresshttps://linuxfr.org/nodes/132672/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/66902023-06-21T21:16:33+02:002023-06-21T21:16:33+02:00Aidez à traduire ParaView !<a href="https://www.kitware.com/help-translate-paraview-into-your-language/">https://www.kitware.com/help-translate-paraview-into-your-language/</a> <p>
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</p>
mzfhttps://linuxfr.org/nodes/131644/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/66662023-06-17T14:31:18+02:002023-06-17T14:31:18+02:00Unvanquished cherche des traducteurs<a href="https://unvanquished.net/call-for-translators/">https://unvanquished.net/call-for-translators/</a> <p>
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</p>
freemhttps://linuxfr.org/nodes/131593/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/65872023-06-02T01:54:14+02:002023-06-02T01:54:14+02:00Nouveau dans Firefox Nightly : la traduction des pages sans recours à un service externe - mozilla<a href="https://blog.nightly.mozilla.org/2023/06/01/firefox-translations-and-other-innovations-these-weeks-in-firefox-issue-139/">https://blog.nightly.mozilla.org/2023/06/01/firefox-translations-and-other-innovations-these-weeks-in-firefox-issue-139/</a> <p>
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</p>
antistresshttps://linuxfr.org/nodes/131443/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/414212023-05-16T10:18:26+02:002023-05-16T10:18:26+02:00Traduction de KDE : une activité essentielle portée par la communauté KDE francophoneLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>La communauté francophone de KDE vous propose un tour d’horizon concernant le processus de traduction de KDE, notamment sa mise en œuvre vers le français. En effet, nos développeurs et développeuses sont disséminés sur toute la planète, la langue commune est l’anglais. Vouloir proposer à tout le monde des logiciels libres, avec de larges possibilités et de nombreuses fonctionnalités, est un défi : il faut prendre en compte de nombreuses spécificités locales : alphabets, conventions de notation (date, heure, monnaie, etc.), sens d’écriture, etc. avant même de traduire.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f636f6d6d756e6974792e6b64652e6f72672f696d616765732e636f6d6d756e6974792f7468756d622f652f65372f4d6173636f745f6b6f6e71692d6170702d6f66666963652e706e672f34303070782d4d6173636f745f6b6f6e71692d6170702d6f66666963652e706e67/400px-Mascot_konqi-app-office.png" alt="Konqi, mascotte de KDE" title="Source : https://community.kde.org/images.community/thumb/e/e7/Mascot_konqi-app-office.png/400px-Mascot_konqi-app-office.png"></p>
<p>Ce processus, référencé sous les termes « d’Internationalisation » et de « Localisation », nécessite un fort engagement de nombreuses et plus ou moins importantes équipes de traduction. Il est tout aussi complexe que les processus de développement. <strong>En amont</strong>, les équipes de développement doivent isoler les éléments concernant la langue. <strong>En aval</strong>, les équipes de traduction… traduisent ! Entre les deux, la coordination repose sur une infrastructure importante, notamment pour les mises à jour à la sortie de nouvelles versions. Ces activités d’internationalisation sont réalisées de nombreuses façons. Cet article présentera plus en détail le fonctionnement pour tous les logiciels, applications, documentations et pages de site web pour un des environnements graphiques parmi les plus populaires, associé à tout son écosystème d’applications : KDE.</p>
<p>Cet article est coécrit par Xavier Besnard, le traducteur le plus actif de l’équipe qui aide aussi à la coordination et l’accueil des nouveaux bénévoles.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fr.l10n.kde.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111896">Page d’accueil de l’équipe de traduction française de KDE</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://l10n.kde.org/stats/gui/trunk-kf5/team/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/111981">Statistiques de l’ensemble des équipes d’internationalisation pour la branche « messages » </a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://mirror.as35701.net/video.fosdem.org/2023/AW1.120/translations_managing_kdes_translation_project.webm" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/111982">Présentation sur la traduction générale de KDE au FOSDEM 23 par Albert ASTALS CID</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-environnement-kde-et-internationalisation">Environnement KDE et internationalisation</a></li>
<li><a href="#toc-internationalisation">Internationalisation</a></li>
<li><a href="#toc-panorama-g%C3%A9n%C3%A9ral-de-la-traduction-de-kde">Panorama général de la traduction de KDE</a></li>
<li><a href="#toc-processus-g%C3%A9rant-la-traduction">Processus gérant la traduction</a></li>
<li><a href="#toc-le-processus-de-traduction-en-images">Le processus de traduction en images</a></li>
<li><a href="#toc-le-processus-de-contr%C3%B4le-de-traduction">Le processus de contrôle de traduction</a></li>
<li><a href="#toc-comment-contribuer">Comment contribuer</a></li>
<li><a href="#toc-conclusion">Conclusion</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-environnement-kde-et-internationalisation">Environnement KDE et internationalisation</h2>
<p>De nombreux environnements graphiques existent, chacun ayant ses propres concepts d’ergonomie, de charte graphique, etc. KDE Plasma est l’un d’entre eux, avec une très longue histoire, commençant par son émergence timide, il y a 25 ans (déjà). Son développement intensif est soutenu par une communauté très active. Il atteint aujourd’hui une très grande maturité pour un bureau simple, élégant et puissant. Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de KDE, <a href="https://timeline.kde.org/fr/">une page d’historique</a> vous fera revivre cette incroyable épopée, pour un environnement graphique qui se voulait « Kool Desktop Environment ». Les initiatives autour de KDE continuent, comme indiqué dans <a href="https://25years.kde.org/fr/">sa page d’anniversaire</a>, pour développer tout un écosystème d’applications construites à partir des environnements de développement de KDE et reposant notamment sur la bibliothèque Qt.</p>
<p>Qu’y a-t-il à internationaliser dans KDE ? En fait, beaucoup de choses :</p>
<ul>
<li>tous les éléments faisant partie de l’interface graphique (titres, messages, boutons, infobulles, listes déroulantes, menus, etc.) ;</li>
<li>tous les éléments permettant l’affichage des pages web pour les applications (la page des <a href="https://kde.org/fr/announcements/">annonces de KDE</a>, la page d’historique, les sites d’applications comme <a href="https://kdenlive.org/fr/">Kdenlive</a>/<a href="https://krita.org/fr/">Krita</a>, les pages de l’<a href="https://eco.kde.org/fr/">initiative kde-eco</a>, etc.) ;</li>
<li>tous les éléments de documentation des applications (manuel utilisateur).</li>
</ul>
<p>Pour des raisons historiques, les deux premiers éléments font partie de la branche <em>messages</em> et le dernier de celle <em>docmessages</em>.</p>
<p>L’élément essentiel reste la branche <em>messages</em>, contenant :</p>
<ul>
<li>toutes les chaînes de caractères du bureau KDE Plasma et son interface graphique ;</li>
<li>toutes les chaînes associées aux <a href="https://apps.kde.org/fr/">plus de 250 applications</a>, faisant partie de l’écosystème de KDE ;</li>
<li>toutes les chaînes associées aux différentes pages de sites web associées aux applications ou aux sites d’annonces ou de promotion de KDE.</li>
</ul>
<p>Mais qu’est-ce que cela représente en volume ?</p>
<ul>
<li>plus de 240 000 chaînes de caractères à traduire ;</li>
<li>plus de 500 dossiers, regroupant les chaînes par application ou module ou page ;</li>
<li>plus de 650 fichiers (comportant de une à plus de 12 000 chaînes pour l’application KStars).</li>
</ul>
<p>Pour la branche <em>docmessages</em>, les volumes sont plus réduits et la fréquence de mise à jour moins importante, soit quand même :</p>
<ul>
<li>plus de 60 000 chaînes de caractères à traduire ;</li>
<li>plus de 650 fichiers, contenant la documentation des applications ;</li>
<li>plus de 200 dossiers (certaines applications restant à documenter).</li>
</ul>
<p>La traduction est une activité itérative, se construisant à partir d’une primo-traduction, suivie de mises à jour au fur à mesure. Au cours des années, l’équipe de traduction francophone a été plus ou moins nombreuse et active, pour se répartir la charge de travail. Au début des années 2000, la communauté active de KDE francophone comptait plus d’une vingtaine de personnes. Aujourd’hui, la communauté s’est insuffisamment renouvelée et compte moins d’une dizaine de membres actifs. Fort heureusement, les mises à jour itératives permettent de maintenir un niveau de traduction proche des 91 %. Malgré ses ressources limitées, la communauté de KDE francophone reste dans le top 10 des équipes d’internationalisation, ce qui reste une très bonne nouvelle pour toute personne utilisatrice. Malgré tout, cela laisse à ce jour environ <a href="https://l10n.kde.org/stats/gui/trunk-kf5/team/fr/">26 000 chaînes à traduire en français</a>, ce qui représente une charge notable.</p>
<p>Notre ambition est de vous présenter une forme de contributions moins connue que le développement de code, mais ouverte à toute personne ayant un niveau intermédiaire en anglais et une capacité à utiliser quelques outils informatiques. La communauté KDE francophone sera toujours prête à accueillir, former, accompagner et aider toute personne à maintenir la traduction de KDE la plus complète possible et avec le meilleur niveau de qualité.</p>
<h2 id="toc-internationalisation">Internationalisation</h2>
<p>Comme beaucoup de projets Linux, les logiciels de KDE sont portés par une large communauté, très internationale. Dès ses débuts, KDE a intégré dans ses processus de développement la possibilité d’offrir tous les logiciels de la communauté dans le maximum de langues. KDE <a href="https://l10n.kde.org/stats/gui/trunk-kf5/team/">prend en charge 112 langues</a> à ce jour, dont les équipes peuvent être contactées sur leurs <a href="https://l10n.kde.org/teams-list.php">listes de diffusion</a>. Parmi elles, 57 ont été actives l’an dernier. Vous pouvez donc choisir votre langue, qu’elle soit latine ou pas. En effet, il ne faut pas oublier que 9 langues sur 10 n’utilisent pas un alphabet latin et que l’anglais n’est utilisé que par une quinzaine de pourcent de la population mondiale. Pour proposer cette « Localisation (l10n) » ou « Internationalisation (i18n) », les équipes de développement isolent dans leurs codes sources tous les éléments en anglais (textes ou éléments contenant du texte) affichés sur un écran. Cela regroupe beaucoup de choses comme :</p>
<ul>
<li>les menus, les boutons, les listes déroulantes, les titres de fenêtres ;</li>
<li>les messages d’erreurs, les infobulles d’aide ;</li>
<li>la documentation des applications ;</li>
<li>les sites et les pages web associées aux applications ou aux communications de KDE.</li>
</ul>
<p>Bien évidemment, avoir une version localisée est possible dans la mesure où une communauté de traduction est suffisamment nombreuse et active. Les figures ci-dessous illustrent ce que donne l’internationalisation :</p>
<ul>
<li>pour une application comme le jeu KSquares (menus, boutons, cases à cocher, etc.) ;
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f4469616c6f672d4b7371756172652e706e67/Dialog-Ksquare.png" alt="Écran de démarrage traduit de KSquares" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/Dialog-Ksquare.png">
</li>
<li>pour la page de manuel pour le jeu KSquares ;
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f4d616e2d4b7371756172652e706e67/Man-Ksquare.png" alt="Page de manuel de KSquares" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/Man-Ksquare.png">
</li>
<li>pour la <a href="https://kde.org/fr/announcements/">page d’annonces de nouvelles versions de KDE</a>.
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f4b44452d416e6e6f7563656d656e742e706e67/KDE-Annoucement.png" alt="Annonce de la dernière version des Frameworks KDE" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/KDE-Annoucement.png">
</li>
</ul>
<h2 id="toc-panorama-général-de-la-traduction-de-kde">Panorama général de la traduction de KDE</h2>
<p><a href="https://l10n.kde.org/stats/gui/trunk-kf5/team/">Les statistiques de toutes les équipes de traduction sont consultables</a>. Au jour où a été écrit cet article, l’équipe francophone se place huitième avec un taux de traduction de 91 %, loin de l’équipe ukrainienne (100 %), et derrière les communautés néerlandaise, catalane, portugaise, italienne, espagnole et suédoise. Ce classement existe aussi pour la partie documentaire, qui reste largement en retrait pour la communauté francophone, faute de ressources. <br>
Chaque jour, les équipes de développement effectuent des modifications dans les textes à afficher. De nouvelles chaînes de caractères apparaissent, nécessitant des traductions à partir de zéro, d’autres sont modifiées et la traduction doit être ajustée, enfin certaines chaînes deviennent obsolètes. La traduction est donc un processus calé sur les développements et en évolution permanente qui a besoin d’une équipe nombreuse, active et réactive.</p>
<h2 id="toc-processus-gérant-la-traduction">Processus gérant la traduction</h2>
<p>La traduction concerne deux types de projets : les logiciels de KDE (le bureau et les applications) ainsi que les documentations associées. Contrairement à d’autres projets libres utilisant une interface web pour gérer leurs traductions, les traductions de KDE reposent sur des fichiers de traduction stockés dans <a href="https://websvn.kde.org/">un dépôt SVN</a> et traduits hors ligne.</p>
<p>Il existe deux branches de traduction : « <a href="https://websvn.kde.org/trunk/l10n-kf5/fr">trunk</a> » et « <a href="https://websvn.kde.org/branches/stable/l10n-kf5/fr/">stable</a> ». La branche « trunk » correspond au code actuel (qui varie quotidiennement) et la branche « stable » correspond à la dernière version officielle du logiciel. Chaque équipe de traduction est autonome dans sa façon de gérer les fichiers. Certaines équipes préfèrent directement modifier à la fois les chaînes dans ces deux branches mais dans le cas de plusieurs langues dont le français, nous utilisons une troisième branche nommée « <a href="https://websvn.kde.org/trunk/l10n-support/fr/summit/">summit</a> » qui agrège les chaînes de « trunk » et « stable » dans un seul fichier à traduire et des scripts poussent quotidiennement dans chaque branche la traduction à appliquer pour cette branche. On peut voir l’état de la traduction de la branche « summit » sur les pages d’<a href="https://fr.l10n.kde.org/apps/pofiles.php">applications</a> et de <a href="https://fr.l10n.kde.org/docs/pofiles.php">documentations</a>. Des scripts tournent tous les jours afin de mettre à jour les différents fichiers de traduction avec les chaînes mises à jour dans les applications. Chaque jour, ces scripts permettent de donner un état à chaque chaîne des fichiers de traduction. Deux états nécessitent des actions de l’équipe de traduction :</p>
<ul>
<li>la chaîne de traduction en français est vide, indiquant l’apparition d’une nouvelle chaîne dans le fichier source ;</li>
<li>la chaîne de traduction est étiquetée « Fuzzy », indiquant que la chaîne du fichier source a été modifiée et nécessite une reprise de traduction.</li>
</ul>
<p>Fort heureusement, ces états sont directement gérés de façon graphique, par l’outil KDE supportant le processus d’internationalisation et décrit dans le chapitre suivant : Lokalize.</p>
<h2 id="toc-le-processus-de-traduction-en-images">Le processus de traduction en images</h2>
<p>Après avoir annoncé la prise en charge d’une traduction sur la liste de diffusion, la première étape consiste à récupérer le fichier « .po » à traduire sur le <a href="https://fr.l10n.kde.org/apps/pofiles.php">site des traductions de KDE</a> ou avec SVN <a href="https://websvn.kde.org/trunk/l10n-support/fr/summit">directement</a> en mode anonyme.</p>
<p>KDE propose un outil spécifique pour soutenir le travail des personnes traductrices, Lokalize. Sa documentation est accessible à <a href="https://docs.kde.org/stable5/fr/lokalize/lokalize/index.html">https://docs.kde.org/stable5/fr/lokalize/lokalize/index.html</a>. Dans la capture ci-dessous, nous avons récupéré l’ensemble des fichiers de KDE à traduire. Avec un paramétrage correct, Lokalize donne accès à tous les répertoires et les fichiers. Grâce à la fonctionnalité « Cacher les éléments complétés », Lokalize présente dans l’onglet « Vue d’ensemble du projet », la liste des fichiers du projet, sur lesquels des travaux de traductions sont possibles.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f6c6f6b616c697a654f766572766965772e706e67/lokalizeOverview.png" alt="Lokalize" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/lokalizeOverview.png"><br>
En cliquant sur un fichier à traduire, Lokalize présente, dans la fenêtre supérieure, la chaîne originelle en anglais et permet la saisie de la traduction en français. Le travail de traduction est facilité par un glossaire, qui compile les éléments des traductions antérieures et propose des chaînes proches ainsi qu’une mémoire de traduction. Ceci est un point capital pour proposer des traductions homogènes. </p>
<p>Le second onglet « Mémoire de traduction » est un élément essentiel de notre processus. Il compile les traductions déjà effectuées sur tous les fichiers et fait des propositions de traduction. Cela permet d’avoir une certaine homogénéité entre traductions mais aussi de ré-utiliser des formules/termes/phrases déjà validés :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f426f6e7361694578616d706c652e706e67/BonsaiExample.png" alt="Exemple sur Bonsai" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/BonsaiExample.png"></p>
<h2 id="toc-le-processus-de-contrôle-de-traduction">Le processus de contrôle de traduction</h2>
<p>Toute personne est sujette à des fautes de frappe, des erreurs de copier-coller… Chaque personne en charge de traduction a quelques outils à sa disposition pour filtrer ces coquilles. Tout d’abord, Lokalize prend en compte le correcteur orthographique Aspell, ce qui permet d’identifier certaines coquilles.</p>
<p>Un autre outil important est <a href="https://invent.kde.org/sdk/pology/">Pology</a>, un ensemble de scripts permettant d’interagir avec les fichiers de traduction, qui dispose d’<a href="https://community.kde.org/KDE_Localization/fr/pology">une présentation très complète</a>.<br>
Ces scripts permettent d’harmoniser l’orthographe, le choix de certains mots plutôt que d’autres et la grammaire dans les fichiers en fonction des règles choisies par la communauté KDE Francophone. Comme la mémoire de traduction, Pology peut analyser un fichier à la recherche des mots en dehors de son dictionnaire. En lançant en ligne de commandes <code>posieve check-spell-ec bonsai.po</code>, il est possible d’identifier des erreurs sur les mots utilisés :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f636865636b5f7370656c6c2e706e67/check_spell.png" alt="check-spell sur Bonsai" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/check_spell.png"></p>
<p>Le dernier outil de l’équipe francophone est aussi un script de Pology, mais avec un ensemble de règles compilées tout au long des activités de l’équipe de traduction. En lançant en ligne de commandes <code>posieve check-rules bonsai.po</code>, un grand nombre de cas de figures sont testés dont par exemple, les règles de typographie. D’autres règles ont des portées plus importantes, faisant suite à des choix de l’équipe de traduction, comme la traduction générale de <em>repository</em> par <em>dépôt</em> :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f67636f6d707269732e6e65742f696e636f6d696e672f6b64655f66722f636865636b5f72756c65732e706e67/check_rules.png" alt="check-rules sur Bonsai" title="Source : https://gcompris.net/incoming/kde_fr/check_rules.png"></p>
<p>L’équipe francophone fait tourner ces scripts régulièrement pour centraliser les résultats des fichiers <a href="https://fr.l10n.kde.org/apps/pofiles.php">d’applications</a> et de <a href="https://fr.l10n.kde.org/docs/pofiles.php">documentations</a> et pour éviter que chaque traducteur ait à le faire manuellement.</p>
<p>Il est important que toutes ces vérifications soient faites pour limiter les « coquilles ». Il existe aussi un <a href="https://fr.l10n.kde.org/dict/">dictionnaire simplifié</a> en ligne sur les principaux termes à utiliser pour harmoniser. Cependant, les relectures des traductions sont nécessaires, car ces outils ont des faux positifs, ne gèrent pas tous les cas, mais surtout ne remplacent pas une compréhension humaine.</p>
<p>Enfin, car, malgré toutes ces mesures, il peut arriver que la traduction dans son contexte soit discutable, inadaptée ou carrément erronée, il est toujours possible d’ouvrir un rapport de bug, assigné à l’équipe de traduction. N’hésitez pas à documenter la chaîne incriminée et à faire une/des propositions, qui nous permettront de trouver la chaîne à modifier et la mettre en ligne dans les meilleurs délais.</p>
<h2 id="toc-comment-contribuer">Comment contribuer</h2>
<p>Contribuer à un logiciel libre peut se faire de différentes façons. Le développement de code est certes la plus importante, mais nécessite de multiples compétences techniques. Cependant, il y a beaucoup d’autres activités permettant de contribuer : la traduction, la conception graphique, la communication, le traitement de bugs et d’autres. La traduction de l’environnement KDE et de son écosystème d’applications est tout aussi importante que le développement. Cette activité ne nécessite que des connaissances générales sur l’environnement KDE, mais surtout une certaine maîtrise de l’anglais et une capacité à exprimer dans un français correct ce que l’équipe de développement a codé dans son texte initial. Pour la traduction en français, la plus grande partie de ce travail est faite par une seule personne, toute aide est donc la bienvenue : vous pouvez aider soit en devenant responsable de la traduction d’une application (un amateur d’astronomie a traduit et continue de traduire KStars et l’ensemble de sa documentation), soit en étant relecteur des fichiers, en remontant des erreurs ou améliorations de traductions. <a href="https://fr.l10n.kde.org/">La page d’accueil de la traduction française</a> a été mise à jour récemment et permet de connaître les premiers pas pour se lancer dans la traduction. Il ne faut pas hésiter à d’abord commencer avec des petits fichiers, de préférence dans un domaine que l’on connaît bien et, ensuite, une fois à l’aise, s’attaquer soit à de plus gros morceaux, soit à des fichiers plus techniques. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur la communauté pour mettre le pied à l’étrier ou s’il y a le moindre doute sur une traduction. Les fichiers de traductions ont été regroupés sur les pages <a href="https://fr.l10n.kde.org/apps/pofiles.php">Applications</a> et <a href="https://fr.l10n.kde.org/docs/pofiles.php">Documentation</a>.</p>
<p>Pour remonter des idées d’améliorations, des bugs ou des commentaires, l’équipe francophone est accessible via différents moyens de communications :</p>
<ul>
<li>soit <a href="https://mail.kde.org/mailman/listinfo/kde-francophone">sur la liste de diffusion</a> ;</li>
<li>soit <a href="https://webchat.kde.org/#/room/#kde-francophone:kde.org">sur le canal Matrix</a> ;</li>
<li>soit <a href="https://bugs.kde.org/buglist.cgi?component=fr&product=i18n&resolution=---">sur le bug tracker</a> (13 bugs corrigés en 2022).</li>
</ul>
<h2 id="toc-conclusion">Conclusion</h2>
<p>KDE est une communauté de bénévoles qui offrent de leurs temps et de leurs compétences pour son amélioration. La traduction présente un avantage simple : elle est facilement accessible en fonction du temps que vous souhaitez y consacrer et les sujets qui vous intéressent. Pourquoi rejoindre le groupe de traduction ? La réponse la plus simple est simplement de soutenir un logiciel libre et participer à une communauté car traduire est aussi une activité cruciale. C’est aussi une opportunité d’améliorer ses connaissances en anglais, y compris en partant d’un niveau d’anglais réduit et améliorer son vocabulaire. Les membres des équipes de développement ne maîtrisent pas forcément l’anglais, aussi vous avez une grande latitude pour traduire au mieux pour être compréhensible en français. Enfin, si vous avez des applications qui vous intéressent en particulier, et/ou vous avez des connaissances spécifiques (vidéo, audio, mathématiques, astronomie, etc.), vous pouvez améliorer largement les traductions de celles-ci (<a href="https://apps.kde.org/fr/kstars/">KStars</a> pour l’astronomie, <a href="https://apps.kde.org/fr/krita/">Krita</a> pour la peinture numérique, <a href="https://apps.kde.org/fr/labplot2/">LabPlot</a> pour les tracés de fonctions, <a href="https://apps.kde.org/fr/rkward/">RkWard</a> pour les statistiques, etc.).</p>
<p>Pour nous rejoindre et améliorer l’état de la traduction de KDE, contactez-nous <a href="https://mail.kde.org/mailman/listinfo/kde-francophone">sur la liste de diffusion</a> et <a href="https://fr.l10n.kde.org/">suivez la procédure pour réserver vos fichiers</a> !</p>
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</p>
Johnny JazeixxbesnardorfenorYves Bourguignonpamputtdourouc05gUINÿcoBenoît Sibaudbobble bubbleBookynettehttps://linuxfr.org/nodes/130571/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/414112023-03-11T21:25:23+01:002023-03-11T21:25:22+01:00Linux From Scratch 11.3 : on vous tient par la mainLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Comme chaque début d’année, c’est la période pour une nouvelle version de Linux From Scratch.</p>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Linux_From_Scratch"><em>Linux From Scratch</em></a>, ou LFS pour les intimes, est un livre décrivant pas à pas la construction à la main d’une distribution GNU/Linux, l’occasion idéale pour en apprendre plus sur GNU/Linux et créer la vôtre ! Tout cela 100 % traduit en français, lisible en ligne ou téléchargeable aux formats HTML, PDF ou epub.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f66722e6c696e757866726f6d736372617463682e6f72672f696d672f6c66732e706e67/lfs.png" alt="Logo de LFS" title="Source : https://fr.linuxfromscratch.org/img/lfs.png"></p>
<p>La nouvelle version 11.3 est désormais disponible, avec du <em>SysV</em> et du <em>Systemd</em> dedans pour ne pas faire de jaloux. Elle est considérée comme une version majeure. <em>Beyond LFS</em> (Une sorte de second volume qui étend une LFS déjà installée pour en faire une version plus personnalisée et utilisable) est lui aussi disponible en version 11.3.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fr.linuxfromscratch.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111797">Site officiel francophone</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.linuxfromscratch.org" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/111798">Site officiel anglophone</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://translate.linuxfromscratch.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111799">Aidez-nous à traduire !</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://fr.linuxfromscratch.org/view/lfs-11.3-fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111800">LFS en version SysVinit</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://fr.linuxfromscratch.org/view/lfs-11.3-systemd-fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/111801">LFS en version Systemd</a></li></ul><div><h2 id="toc-quoi-de-neuf-dans-cette-version">Quoi de neuf dans cette version ?</h2>
<p>Parmi les principaux changements, les outils de construction (« <em>toolchain</em> ») de la distribution sont mis à jour vers <code>binutils-2.40</code> et <code>glibc-2.37</code>. Le noyau Linux bascule en 6.1.11. Au total 43 paquets ont été mis à jour depuis la précédente version. De gros efforts sur la lisibilité ont été réalisés sur l’ensemble du texte.</p>
<p>Cette nouvelle version est accompagnée d’une mise à jour de BLFS (<em>Beyond Linux From Scratch</em>, ou « Au‐delà de LFS ») qui contient plus d’un millier de paquets en plus du livre <em>Linux From Scratch</em> de base. La publication fait suite à la mise à jour de 1357 paquets depuis la version précédente et un énorme travail rédactionnel a été réalisé pour améliorer les textes et la présentation tout au long du livre.</p>
<p>Parmi les autres changements dans BLFS, on trouve l’ajout de nombreux modules Python pour pouvoir générer la documentation des paquets qui utilisent les applications <code>Gi-DocGen</code> ou <code>Sphinx</code>. Plusieurs environnements de bureau ont également été mis à jour :</p>
<ul>
<li>Gnome 43</li>
<li>KDE/Plasma 5.26.5</li>
<li>Xfce 4.18</li>
</ul>
<p>Enfin, le livre s’est vu rajouter un nouveau pilote <code>Xorg</code>, <code>intel-media-driver</code>, pour fournir l’accélération vidéo sur les CPU Intel de gammes Broadwell et suivantes.</p>
<p>Côté francophone, nous expérimentons maintenant un nouvel outil pour collaborer sur la traduction. Fini Pootle, vive <a href="https://weblate.org">Weblate</a> !</p>
<h2 id="toc-estce-difficile">Est‑ce difficile ?</h2>
<p>Bien que cela nécessite de bonnes connaissances de base à propos de GNU/Linux, le livre décrit avec précision chaque étape de la construction du système afin de la rendre abordable au plus grand nombre.</p>
<h2 id="toc-le-système">Le système</h2>
<p>Celui‑ci est construit principalement en trois étapes. D’abord, la mise en place d’une chaîne de construction croisée (aussi appelée <em>toolchain</em>), qui permet de devenir indépendant du système hôte quelle que soit la distribution choisie. Une fois la chaîne de construction disponible avec quelques outils supplémentaires, la deuxième étape consiste à entrer dans un environnement chroot pour terminer la construction des outils temporaires. La troisième étape est la construction du système final amorçable. Celui‑ci ressemblera à n’importe quelle distribution classique, à l’exception du gestionnaire de paquets que <em>Linux From Scratch</em> ne fournit pas par défaut. Libre à vous d’en ajouter un grâce à l’une des multiples astuces disponibles (et <a href="https://fr.linuxfromscratch.org/astuces/lire/">traduites</a> !), ou bien de créer le vôtre !</p>
<h2 id="toc-et-après">Et après ?</h2>
<p><em>Linux From Scratch</em> fournit la base d’une distribution GNU/Linux avec des paquets comme systemd ou SysVInit, ainsi que les principaux outils en ligne de commande, dont l’éditeur de texte Vim (des instructions sont disponibles afin de le remplacer par votre éditeur de texte favori).</p>
<p>Afin d’avoir un système GNU/Linux répondant à vos besoins, vous voudrez sans doute poursuivre l’aventure en installant une multitude d’autres paquets, tels qu’un environnement de bureau. C’est l’objet d’un second livre, <em>Beyond Linux From Scratch</em> (BLFS) ou « Au‑delà de LFS », lui aussi disponible en version 11.3. BLFS apporte plus d’un millier de paquets supplémentaires par rapport à LFS. Si vous n’y trouvez pas votre bonheur, vous en savez suffisamment pour vous lancer dans le grand bain et compiler des paquets supplémentaires qui n’y sont pas présentés.</p>
<h2 id="toc-nous-contacter">Nous contacter</h2>
<p>À vous de jouer, rejoignez l’aventure ! Faites‑nous des retours, sur nos lieux de rencontres habituels : IRC (#lfs-fr sur Liberachat) et <a href="https://mamot.fr/@lfsfr">Mastodon</a>. Si vos yeux saignent, vous pouvez nous aider à endiguer de nombreux cas de cécité précoce en proposant des corrections sur notre <a href="https://translate.linuxfromscratch.org/">interface en ligne</a>, ou via l’un des canaux précédents si vous ne souhaitez pas créer de compte.</p>
<p>À bientôt !</p>
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roptatFlorent ZaraNils RatusznikYsabeau 🧶 🧦https://linuxfr.org/nodes/130458/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Post/432662022-11-21T10:48:28+01:002022-11-21T10:48:28+01:00Envie de traduire automatiquement un livre et de le faire imprimer<p>Bonjour à tous,</p>
<p>J'ai découvert récemment un bouquin en anglais que je trouve passionnant et que j'aimerai traduire et imprimer pour un usage privé (pas pour le revendre).</p>
<p>N'étant ni traducteur, ni imprimeur, je voudrai bien sûr passer par des outils existants et je me suis dis que la communauté linuxfr avait sans doute quelques conseils à donner sur ce sujet :).</p>
<p>Voici donc plein de questions en vrac :</p>
<ol>
<li>Est-ce légal de traduire et d'imprimer un livre à titre personnel ?</li>
<li>Je voulais le faire traduire automatiquement, quel logiciel/site conseillez vous ? J'ai déjà entendu parlé ici de DeepL, est-ce toujours une référence ? Pour info, le livre que je veux traduire c'est de l'histoire des sciences avec pas mal de termes techniques et médicaux</li>
<li>Je peux avoir le livre sous plusieurs format : epub, pdf. Quel est le format le plus adapté pour une traduction automatique ? Et pour le faire imprimer ? C'est pratique d'imprimer du epub ?</li>
<li>Enfin, est-ce que vous avez des bons site d'imprimeurs en ligne pour des ouvrages type livre avec quelques graphiques et schéma ? J'en avais testé un plutôt bien pour imprimer un livre sous format numérique, mais le souci c'est qu'il ajoutait sur chaque page un truc genre : "ce document est la propriété exclusive de…" pas trop gênant, mais si on peut faire sans c'est mieux. J'imagine que c'est pour éviter des problèmes légaux.</li>
</ol>
<p>Voilà, si vous avez une réponse à l'une de ces questions ça m'intéresse !</p>
<p>Bonne journée,<br>
Andréas </p>
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</p>
Andréas Livethttps://linuxfr.org/nodes/129367/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/52362022-10-07T22:54:05+02:002022-10-07T22:54:05+02:00Pepper&Carrot (heavy) derivation: the case of the succesful Bulgarian book publishing by Prikazka-Ig<a href="https://www.davidrevoy.com/article929/peppercarrot-heavy-derivation-the-case-of-the-succesful-bulgarian-book-publishing-by-prikazka-igra">https://www.davidrevoy.com/article929/peppercarrot-heavy-derivation-the-case-of-the-succesful-bulgarian-book-publishing-by-prikazka-igra</a> <p>
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</p>
SpaceFoxhttps://linuxfr.org/nodes/128968/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Post/427762022-03-23T15:00:34+01:002022-03-23T15:00:34+01:00Gérer plusieurs contributions de traduction<p>Bonjour,</p>
<p>Je travaille sur le logiciel libre Tracim (outil collaboratif) ; nous avons intégré Weblate à notre processus de développement pour permettre les contributions de traduction.</p>
<p>À peine configuré nous sommes déjà confrontés à des contributions multiples qui nécessitent d'arbitrer les propositions. Comme on ne s'attendait pas à ça on est un peu pris de court ; on prévoit d'utiliser le système de vote disponible dans Weblate, qui permet notamment d'accepter certaines propositions à partir d'un nombre défini de votes, ou d'office selon les droits accordés aux personnes qui proposent ou qui votent.</p>
<p>On s'interroge principalement car on est complètement novices sur certaines langues. Par exemple sur l'Arabe, on a des propositions de traduction multiples et on ne sait pas forcément arbitrer car on ne connaît pas du tout la langue.</p>
<p>Et vous, vous gérez comment ces cas de figure ?</p>
<p>Merci d'avance pour vos retours,</p>
<p>Marie de l'équipe Tracim</p>
<p>P.S : on se pose la question de rédiger un journal ou une dépêche sur le sujet de la mise en place de l'outil, si ça vous intéresse n'hésitez pas à vous manifester !</p>
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</p>
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