Journal L'informatique française va mal!

Posté par  .
Étiquettes : aucune
0
29
mai
2006
C'est glazman qui le dit, c'est forcément vrai !

En ce moment, Disruptive Innovations recrute.

Et oui, pour les chercheurs d'emploi, c'est par ici :

http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?2006/05/09/(...)

Mais ça se passe mal! Et oui, en France, tout va mal :

http://disruptive-innovations.com/inFoRmatique/index.php/200(...)

C'est franchement une honte, le XUL n'est pas enseigné en école/FAC, et il n'y a pas de hacker XUL/Gecko en France pour ce super job.
C'est surprenant. Après tout, XUL existe depuis au moins aussi longtemps que l'ASCII étendu, et (…)

Java libre : un rêve devient réalité

Posté par  . Modéré par j.
Étiquettes :
0
13
nov.
2006
Java
Vous en avez rêvé, Sun l'a fait. Sun distribuera Java sous licence GPL. L'annonce sera faite via webcast ce 13 novembre, hier déjà la rumeur était propagée par TheServerSide.

Au sujet des détails techniques de cette nouvelle licence, la GPLv2 sera choisie. Pourquoi pas la GPLv3 ? Simplement car elle ne serait pas encore finie. En effet, Sun travaille avec la FSF sur cette version 3.

Comme on aurait pu s'y attendre, Sun va libérer petit à petit son bébé. La première partie à être libérée sera probablement le compilateur javac et HotSpot, la machine virtuelle, durant le premier semestre de 2007. J2EE et J2ME suivront le pas également et seront libérés.

Les composants libérés proviendront de Java 7, et non Java 6, celui-ci étant pratiquement terminé, et ne sera diffusé sous GPL que si le temps le permet. Cela aura pris un certain temps, mais Sun tient finalement sa promesse de libérer Java.

Java libre : OpenJDK est disponible

Posté par  . Modéré par j.
Étiquettes :
0
9
mai
2007
Java
Sun met à disposition son SDK Java, comme cela avait été promis. Il reste des parties non libres (rendu des polices, partie sonore) parce que l'auteur originel refuse de libérer son code. Sun prévoit de les fournir sous forme de greffon "propriétaire" et tente de développer une alternative libre.

La prochaine étape concerne le maintien de la compatibilité, Sun développe un processus de test d'applications avec cette « nouvelle » version de Java. La personne interrogée par InternetNews - Rich Sands, community marketing manager - espère ne pas voir de forks à foison comme on peut en voir parmi les distributions Linux.

Sun entend également impliquer fortement la communauté dans cet OpenJDK en créant un « Interim Governance Board » avec deux membres de chez Sun et trois autres de l'extérieur. Différents développeurs de chez Sun en parlent sur leurs blogs respectifs et le code source peut être téléchargé sur le site officiel de l'OpenJDK.

NdM : C'est un des piliers de l'informatique moderne qui fait aujourd'hui un grand pas en avant en libérant un bout de logiciel largement déployé, voire quasiment incontournable. C'est aussi la fin d'une polémique.

AMD/ATI va libérer ses pilotes

Posté par  . Modéré par rootix.
Étiquettes :
0
14
mai
2007
Matériel
C'est lors d'une conférence au Red Hat Summit que Henri Richard, vice-président d'AMD (qui a racheté ATI, entreprise connue pour ses puces graphiques), a annoncé que la société allait libérer le code source des pilotes. Cette annonce fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le monde très secret des pilotes pour GPU, et les applaudissements qui suivirent l'annonce montrent l'engouement qu'elle va susciter. Henri Richard a précisé qu'AMD allait tenir un rôle proactif dans la façon dont ils communiquent avec la communauté Linux.

Cette libération va peut être sonner le glas d'une ère de secrets dans le monde des pilotes. AMD, qui semble un peu en retrait technologique vis-à-vis de son concurrent nVIDIA (au vu des derniers benchmarks GPU), cherche peut être à reprendre la main sur d'autres aspects. Il est certain que libérer ces pilotes permettrait de donner un coup de fouet à du code qui a un grand besoin d'améliorations et permettrait aux développeurs et intégrateurs de distributions de les certifier pour le matériel AMD/ATI. Ceci ouvre ainsi la porte à de potentiels nouveaux partenariats entre éditeurs et AMD.

En ralliant à sa cause la communauté open-source, AMD abat une carte importante qui va ravir de nombreux utilisateurs et développeurs. N'oublions pas les OS alternatifs, comme FreeBSD et OpenBSD qui, espérons-le, pourront bénéficier de cette libération et fournir un environnement desktop aussi bien fourni que sous Linux (notamment avec les bureaux 3D tels que Beryl/Compiz).

Aucun détail sur la libération n'a pour l'instant été donné (quand, comment, où). Espérons que les conditions d'accès de la communauté soient les meilleures possibles. Enfin, une question se pose face à cette annonce : comment va réagir nVIDIA ?

NdM : cette annonce méritera une dépêche de première page quand du concret sera disponible.

Deux nouveaux produits embarqués sous Linux !

Posté par  . Modéré par Jaimé Ragnagna.
Étiquettes : aucune
0
2
juin
2007
PDA
Linux dans l'embarqué continue d'intéresser les entreprises hi-tech et 2 sociétés, Palm et Turbolinux, viennent d'annoncer leur produit respectif utilisant Linux.


Chez Turbolinux, il s'agit du Wizpy, un lecteur multimédia portable déjà disponible au Japon, et dont la vente mondiale commencera en Juin.
D'un gabarit proche de celui d'un téléphone mobile, il utilise un écran OLED de 1.7 pouces (moins gourmand en énergie). Propulsé par la distribution Linux du même éditeur, il utilise de la mémoire Flash comme support de stockage. Deux versions sont disponibles au japon : 2 Go et 4 Go, seule la 4 Go sera disponible à l'étranger.

Le lancement, prévu pour fin 2007/début 2008, se fera dans un premier temps dans les pays anglophones (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Australie, Inde, Singapour) à un tarif approximatif de 280$ (environ 250¤ TTC).
Aux États-Unis, c'est Source One Network Inc. qui s'occupera de la diffusion du produit, eSys Information Technologies pour l'Asie du Sud et Ferosys pour le reste de l'Asie et l'Australie.


Chez Palm, c'est le Foleo qui est annoncé. Ressemblant à un ordinateur portable miniature et plutôt joli, Palm le présente comme un compagnon pour téléphone mobile, en particulier pour la gamme Treo du même constructeur. Résolument pensé embarqué, il n'a que peu de ressemblance avec les ultraportables actuels, si ce n'est la taille de sa dalle LCD : 10,2 pouces.
Pesant moins d'1,5 kg, le Foleo est basé sur un processeur ARM. Sans pour autant avoir précisé lequel, il pourrait s'agir du même que celui que l'on trouve dans les téléphones mobiles Treo, ou alors un Freescale i.MX31, pour lequel Opera a récemment été porté.
Lui aussi est équipé de mémoire Flash, la capacité n'a toutefois pas été précisée.

Disponible cet été si tout va bien, on pourra le trouver à un prix d'environ 500$. Surfant sur la vague Linux et sa communauté, Palm essaie de relever la tête après avoir perdu de nombreuses parts de marché dans le domaine des PDA et téléphones mobiles en proposant un produit qui pour l'instant n'a pas d'équivalent ailleurs.

Le Venezuela s'immisce dans le marché du PC et de Linux

Posté par  . Modéré par j.
0
18
juin
2007
Linux
C'est un pays de plus qui décide d'équiper son parc de systèmes d'exploitation basés sur Linux. Il s'agit du Venezuela. Toutefois, le gouvernement du président Hugo Chavez va beaucoup plus loin qu'une classique migration.

En effet, le ministère de l'industrie et du commerce, associé à une entreprise chinoise (Lang Chao), est actionnaire de VIT (Venezuela de Industria Tecnologica), l'entreprise qui va fabriquer et assembler ces PC (PC de bureau et portables). Cette annonce s'inscrit dans une volonté d'indépendance technologique et commerciale du Venezuela, vis à vis des pays étrangers. Un objectif est même de développer la R&D pour produire localement certains des composants utilisés dans les machines.

Le gouvernement prend donc directement part à la commercialisation de ces machines, habituellement dirigée en totalité par des institutions privées. Ceci aura certainement facilité la mise en place de systèmes basés sur Linux sur ces ordinateurs, d'autant plus qu'ils sont dans un premier temps destinés à équiper les missions gouvernementales, ainsi que les institutions et organisations publiques. Dans un second temps, la vente au public de ces PCs devrait démarrer au Venezuela ainsi que dans toute l'Amérique latine.

Asus lance son Eee PC

Posté par  . Modéré par j.
Étiquettes : aucune
0
17
oct.
2007
Matériel
C'est ce mardi 16 octobre qu'Asus a annoncé officiellement son ultra portable (ou UMPC) bon marché : le tant attendu Eee PC. Présenté lors du Computex dernier, il avait tout pour plaire aux technophiles en tout genre : petit, communiquant, silencieux, livré avec Linux. Le voici donc, dans une première version avec un écran 7 pouces, disponible sous 4 variantes.

La base commune aux 4 modèles est la suivante :
  • Ecran 7 pouces
  • CPU Intel Celeron M ULV 353 cadencé à 900Mhz
  • LAN 10/100Mbits et Wifi 802.11G
  • 3 ports USB et 1 slot pour carte mémoire SD-Card
  • HD Audio, enceintes stéréo, entrée micro, micro intégré
Les différences entre les 4 modèles concernent la mémoire RAM, l'espace disque (constitué de mémoire Flash), la capacité de batterie et la présence ou non de la webcam intégrée de 0.3 Mpixels.

Le modèle de base est pourvue de 256 Mo de RAM, 4 Go d'espace disque et d'une batterie pouvant tenir 2h40 environ et le modèle de haut de gamme de 1 Go de RAM, de 8 Go d'espace disque, de la webcam intégrée et d'une batterie de 3h30. Il sera disponible dans plusieurs coloris, même en rose pour ces dames. Il est livré pourvu de la distribution Linux Xandros, mais n'intègre pas GNOME ou KDE mais plutôt une interface permettant un accès rapide aux différentes applications (navigateur, courrier électronique, messagerie, bureautique, Skype, etc.). Windows XP pourra toutefois être installé sur cet ordinateur, Asus fournissant sur son site les pilotes pour les différents périphériques.

American Gangster

Posté par  . Modéré par Pascal Terjan.
Étiquettes :
0
23
nov.
2007
Culture
American Gangster, de Ridley Scott, prend place dans le New York des années 1970, avec Denzel Washington dans le rôle du chauffeur d’un parrain de Harlem qui, à sa mort, devient discrètement le plus puissant des barons de la drogue à l’insu de tous, y compris les siciliens et les flics ripoux.

Parallèlement à son histoire est comptée celle d’un flic incorruptible interprété par Russell Crowe qui après s’être mis à dos tous ses collègues pour son excès d’honnêteté, se voit mis à la tête d’une nouvelle brigade de lutte contre les stupéfiants, constituée d'incorruptibles et visant à stopper les gros poissons du marché de la drogue.

On retrouve une trame déjà utilisée dans Les Infiltrés de Martin Scorsese où les activités professionnelles des 2 héros sont narrées en parallèle et parsemées de divers épisodes de leur vie privée. On voit tout au long du film leur histoire se rapprocher à coups d’erreurs pour l’un et de bons coups pour l’autre, pour une confrontation finale inévitable.

J’ai adoré ce film et y ai tout de suite trouvé un air de Les Infiltrés (auquel j’avais un peu moins accroché tout de même). Contrairement aux Infiltrés qui s’écoulait de 1970 à nos jours, celui ci reste dans les seventies et on repense de temps à autres forcément aux vieilles séries américaines des années 80 avec leurs voitures rectangulaires, leurs styles vestimentaires bien à eux, les armes à feu à barillets, tout ceci dans une ambiance parfois glauque, merci aux scènes décrivant le monde tournant autour de l'héroîne et du trafic de drogue.

Bref, je le recommande à tous, c’est 2h30 de bonheur !

Je suis une légende

Posté par  . Modéré par rootix.
Étiquettes :
0
28
déc.
2007
Culture
Malheureusement non je ne suis pas une légende (un jour peut être !), il s'agit du titre d'un film sorti en salle ce mercredi 19 décembre, film dont vous connaissez peut-être le roman éponyme, chef-d'oeuvre de Richard Matheson sorti en 1954, en pleine guerre froide.

Second film de Francis Lawrence ( son premier étant Constantine), il met en scène le célèbre Will Smith dans un contexte post-apocalyptique où il est le dernier survivant de la ville de New York et peut-être du monde entier. Coté casting, le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas du coûter trop cher, vu le peu d'acteurs qu'on y trouve.

Son synopsis est un grand classique du genre "zombie" : Un vaccin contre le cancer qui a muté et qui s'est propagé par voie aérienne a transformé tous les habitants en créatures asociales et très agressives qui veulent assouvir leur instinct de survie le plus primitif : manger. Will Smith interprète le scientifique de l'armée qui essayait de le vaincre. Le hasard a fait qu'il soit naturellement immunisé et le film retrace quelques tranches de vie, sa lutte contre les créatures et ses recherches pour fabriquer un vaccin.

Présenté comme un film catastrophe où un héros doit sauver le monde, il en ressort qu'il ne s'agit pas vraiment de cela, ce qui m'a réellement ravi. Contrairement au récent Resident Evil Extinction, on n'a pas affaire à un énième film où un soldat d'élite invincible et téméraire casse du zombie avec n'importe quel ustensile qui lui passe sous la main, et ce film s'éloigne heureusement de cette trame qui commençait un peu à me lasser.

Contrairement à ce que nous laisse penser la première scène (une course poursuite dans New York au volant d'une vrombissante Ford Mustang Shelby), nous avons pas affaire à un film 100% action mais plutôt à un anti-héro on ne peut plus humain (qui n'a quand même pas oublié comment faire des tractions ou comment se servir d'un fusil d'assaut, formation militaire oblige) et le film essaie de se focaliser sur ses faiblesses, sa sensibilité, sa peur, son désespoir, parfois son courage, bref tout ce qui fait de lui un humain par rapport aux créatures. Ponctuée de scènes sursautantes, ou d'autres humoristiques (parfois cyniques), ce film de "zombie" apporte une certaine fraîcheur au genre, qui nous avait plutôt habitué (ou même lassé) à des "slash'em all", tout en entretenant un certain suspense par moment.

Coté mise en scène, la désertion de New York est plutôt réussie, mais pas encore assez vertigineuse à mon goût, j'aurais aimé voir un peu plus le vide laissé par les habitants. Du coté des créatures, je trouve que leur "animalité" et déformations physiques ont été un peu exagérées, mais cela a permis d'appuyer sur l'impuissance du héros face à eux.

Mon sentiment final est donc qu'il s'agit d'un très bon film de zombie, qui nous change de ce à quoi on a été habitué, j'y ai passé un très bon moment, même si je suis un tout petit peu resté sur ma faim, sûrement à cause du final pas spécialement surprenant. Je le recommande à tous ceux qui veulent passer un bon moment de détente, qui aiment sursauter de temps en temps et qui aiment avant tous les films de zombies. Râleur en tout genre à la recherche de films d'auteurs à-la-festival de Cannes, bien évidemment, passez votre chemin !

La Chambre 1408

Posté par  . Modéré par Nÿco.
Étiquettes : aucune
0
21
jan.
2008
Culture
Histoire de nous changer des articles sur un énième jeu libre pas très joli mettant en scène un pingouin, voici un petit article sur le film "La chambre 1408" sorti mercredi 16 janvier au cinéma, lui aussi inspiré d'un livre, plus précisément d'une nouvelle de Stephen King, que je n'ai pas lue.

Présenté comme un film d'épouvante/horreur, il met en scène Mike Enslin, joué par John Cusack, écrivain renommé de livres d'épouvante qui ne croit pas du tout aux fantômes et dont l'un des démons est la perte de sa fille quelques mois auparavant. Il passe le plus clair de son temps dans des hôtels prétendus "hantés" pour s'inspirer et démasquer les supercheries. Jusqu'au jour où il reçoit une invitation à ne pas aller dans une chambre numérotée 1408 d'un hôtel de New York. Il n'en fallait pas plus pour faire mordre à l'hameçon ce pragmatique auteur qui prend alors la route de New York, pour se rendre à l'hôtel Dolphin. Malgré l'intervention du directeur de l'hôtel, rôle très secondaire incarné par Samuel L. Jackson, qui tente de le décourager d'entrer dans la chambre à coup d'anecdotes sanguinaires, voici notre héros qui se jette dans la gueule du loup.

Vous vous en doutez, au bout de quelques minutes se manifestent alors aux yeux de Mike Enslin des évènements plutôt étranges, qu'il essaie d'expliquer par des raisonnements terre-à-terre. S'enchaînent alors les manifestations paranormales de plus en plus surprenantes dans cette chambre d'hôtel, jusqu'à en faire perdre la tête à son locataire. Apparitions, météo insolite, télékinésie, illusions, visions, spectres, on a droit a beaucoup d'élément propres aux films d'épouvantes, et on n'échappera pas au classique et inévitable spectre que l'on découvre en se regardant d'un miroir.

Dans la même veine que "La Maison de l'horreur" ou d'autres films à base de maison hantée, on sursaute un bon nombre de fois et un certain suspense est très bien entretenu par moment. On appréciera des effets spéciaux plutôt réussis et une certaine originalité, pas facile pour un genre déjà bien éprouvé. Néanmoins j'ai trouvé qu'il lui manquait un peu de profondeur, peut être à cause de l'interaction quasi nulle avec d'autres protagonistes (le second rôle est très très secondaire) ainsi qu'un scénario un peu vide sur la fin du film, qui reste totalement sans explication et qui laisse les spectateurs dans l'expectative.

En conclusion, amateurs de films-de-la-peur, n'hésitez pas, mais n'espérez pas y trouver un renouveau du genre.

Red Hat étoffe son offre : Red Hat Global Desktop

Posté par  . Modéré par j.
Étiquettes :
0
10
mai
2007
Red Hat
Décidé à revenir en force sur le marché des distributions Linux et reprendre quelques parts sur Ubuntu et SuSE, Red Hat a annoncé lors d'une conférence à San Diego la disponibilité d'une nouvelle distribution Linux : Red Hat Global Desktop dont on pouvait pressentir l'arrivée il y a quelques semaines quand Red Hat annonçait un "Linux Desktop for the masses".

En effet, après la mise à disposition d'Ubuntu sur des machines Dell, ainsi que la version « Desktop » de la SuSE Entreprise, Red Hat se devait de répondre à ses concurrents. L'objectif de cette distribution est de fournir « une expérience utilisateur moderne avec une suite d'applications d'entreprise ». Cette distribution cible les marchés émergents, dont la demande sur ce type de produit est croissante. Ainsi, Red Hat Global Desktop n'est pas une version spécialisée de la Red Hat Entreprise Linux sortie il y a peu, mais est plutôt le résultat d'efforts fournis en partenariat avec Intel pour créer, distribuer et prendre en charge un système peu coûteux et optimisé pour les architectures Intel.

L'expérience que Red Hat a acquise lors du travail sur le projet OLPC (One Laptop Per Child) sera mise à contribution, et on retrouvera sur Global Desktop la technologie Mugshot (qui remplace l'approche « fichiers » par une approche « activités »).

Pour le moment, aucun détail n'a été dévoilé, ni sur les prérequis matériel, ni sur les logiciels disponibles. Avec cette distribution « Desktop », Red Hat compte bien couper l'herbe sous le pied à ses concurrents et, avec un allié tel qu'Intel et ses réseaux mondiaux, pourrait fort bien réussir.

Cloverfield

Posté par  . Modéré par Amaury.
Étiquettes :
0
11
fév.
2008
Culture
Prenez un célèbre producteur et scénariste dans le vent comme J.J. Abrams (connu pour les séries TV à succès Lost, Alias), ressortez un concept très peu utilisé dans le cinéma dit du "Faisons des économies sur le matériel et filmons à l'épaule avec un caméscope", créez un buzz sur votre film en ne dévoilant rien mis à part 3 minutes de film, et faites mijoter. Vous obtenez le film Projet Blair Witch Cloverfield. Car c'est bien à un projet blair witch-like auquel on assiste, mais avec bien moins de réussite.

Cloverfield c'est donc ça : l'histoire d'une attaque de New York par un monstre géant venu d'on ne sait où, vu par une bande de jeunes (enfin l'équipe de joyeux lurons se fait décimer le long du film) qui filment cet évènement avec le caméscope de tonton Henri. Et c'est la cassette de ce caméscope qui nous est diffusée. Je rassure les lecteurs : c'est semble-t-il un caméscope d'une autre génération que les HI-8, l'image étant plutôt jolie quand même.

La bande de jeunes tente donc tantôt de s'enfuir, tantôt d'aller secourir la petite amie d'un des protagonistes, tout en croisant des soldats américains en déroute, des monstres aux mâchoires fatales et en laissant à chaque étape un de leur amis joncher le trottoir. On peut ainsi admirer leur déambulation dans les rues New York, le métro et des immeubles en ruines.

Seulement, il y a un hic. Une forte impression de coquille vide est ressentie lorsqu'on assiste avec stupéfaction à l'arrivée du générique de fin. A se demander même si finalement le très maigre contenu diffusé pour entretenir le buzz sur internet n'a pas été plus conséquent faute de mieux. Car c'est ce qui manque au film : du contenu, et du fond (spoiler ci-dessous).