bernard9 a écrit 3 commentaires

  • [^] # Élément de réflexion...

    Posté par  . En réponse au journal L'ironie de la pompe à fric. Évalué à 5.

    Cela fait 31 ans que j'ai mon permis de conduire et je ne prétend pas être un bon conducteur. Je conduit en essayant de respecter les règles imposées par le code de la route.

    Conduire et respecter de code de la route ne signifie pas qu'il faille adopter un raisonnement binaire ! Nulle part il est dit que nous devons rouler à la vitesse maximum indiquée par les panneaux de limitation de vitesse !

    En fait, roulant environ 60.000 km par an, j'ai surtout constaté que, une fois le permis passé, les conducteurs s'empressent d'oublier les règles du permis et de bonne conduite apprises à l'école. Que le code, qui s'applique alors, est celui qui arrange un intéressé qui ne retient que ce qui fait son affaire !

    Si vous souhaitez roulez vite, sans arrêt, prenez l'autoroute !
    Sur les routes nationales, départementales et autres, nous sommes libre de rouler à la vitesse de son choix. Quand à ceux qui s'imaginent que ces routes sont faites pour rouler le plus vite possible en permanence et qu'elles leurs appartiennent, qu'ils réaprennent les codes de la route et des civilités ! Cela ne leur fera pas de mal.

    Quand à moi, je roule tranquilement. Et ceux à qui cela ne plait pas, c'est leur problème !

    Comme je l'ai dit plus haut, je fait environ 60.000 km par ans pour raison professionnelle. Je peux donc affirmer sans peine que, dans l'immense majorité des cas, ce n'est pas la vitesse qui soit à l'origine des accidents mortels ou non. C'est le non respect des autres règles du code de la route.
    Les raisons de cet état de fait ? Il est moins couteux de chasser les délits de vitesses que de "planter" des forces de l'ordre aux endroits sensibles pour réprimender les contrevenants à d'autres délits. C'est plus profitable. C'est pour cela que, même si l'investissement semble conséquent, les radards automatiques sont plus rentables pour l'État (ou l'administration).

    Toute l'année, je vois des délits proprements scandaleux être commis en toute impunité ! Jamais de force de l'ordre pour les réprimander ! Et quand elles sont présentes, elles laissent faire... Sauf lorsqu'elles sont équipées de radards...
    Alors que cela est strictement intedit, très régulièrement je vois des chauffeurs de véhicules de forces de l'ordres téléphoner en conduisant, pratiquez des excès de vitesses alors que leurs avertisseurs et leur signalisations visuelles ne fonctionnent pas, etc.

    Quand à pépé et mémé qui, parait-il, serait un danger publique, ce n'est ni l'un ni l'autre qui est à l'origine de l'essentiel des accidents mortels ou non. C'est surtout le fait que des conducteurs, dans la "force de l'âge", ne supportent plus tout ce qui peut ralentir leur train d'enfert et déranger leur petit confort personnel ! Qu'ils soient en grosse ou petite voiture ! ET, surtout en petite voiture...
    Ce sont essentiellement eux, qui sont à l'origine, au travers de leurs associations, des demandes répressives visant les conducteurs passé un certain âge. Pour ces gens là, une telle mesure permettrait de dégager les routes... Mais n'augmenteraient pas la sécurité. Qu'ils pensent que dans quelques années, ils seront dans la même situation [de vieux] et, s'il y à des mesures cohersitives discriminatoires, ils en feront aussi les frais et trouveront cela injuste !

    Quand aux personnes plus ou moins compliquées qui sont effectivement un danger sur la route du fait de leur excessive prudence, elles ne représentent qu'une minorité !

    Alors attention ! à force de faire de ces minorités, les majorités du moment nécessaires à l'obtention de règlementations plus draconiennent satifaisant l'envie d'un moment, c'est votre vie de tous les jours que vous régulez par la loi... Vous jouez avec des allumettes par simple esprit d'égoïsme et d'égocentrisme... Et ceux qui perçoivent les moyens de vous soutirer toujours plus d'argent sont à votre écoute... Là, l'esprit Civique, ils s'en fouttent !
  • # ... et l'histoire se répète...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 1.

    A la lecture de la news de la FFII, il est évident que les mêmes erreurs se répètent 69 ans plus tard (années 1930).

    Lorsque des fonctionnaires ambitieux contrôlent le pouvoir, que des élus ne veulent plus se fatiguer ou (???) perdre la face en reconnaissant leurs erreurs, lorsque les parlementaires sont obligés de se soumettre aux faits accompli, lorsque les lobbies parviennent à imposer aux États leur volonté hégémoniste, alors, c'est que le fascisme a gagné !

    Et ce ne seront pas les cries scandalisés d'individus bien pensant, préoccupés par leurs seuls jacassements, qui nous feront oublier la haute trahison d'hommes et de femmes préoccupés par leurs seules ambitions et intérêts financiers !

    Bernard.
  • # Une curiosité de plus

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bill Gates menace le gouvernement danois. Évalué à 2.

    Dans le courrier du 21 janvier 2005 du Specis, accessible sur le site <
    https://www.specis.org/actualites/INFO-GENERALE/les_brevets_janvier_(...) >, le Specis rappelle que dans cette affaire sur les brevets logiciels, les intérêts sont tellement élevés que "ces individus ne reculent devant rien, et Ils ont les moyens de leurs engagements ! "

    Interpeler les utilisateurs de produit libres (dans le sens "non fermés") et les traiter de "communistes", revient à relancer la polémique sur le temps funeste du Mc Cartisme qui fut une période pénible du fachisme.

    D'ailleurs, "libéralisme" et "mondialisme", ne seraient-ils pas ces nouveaux costumes nappés de dignité, qui servent à dissimuler la véritable renaissance de la pensée fachiste ?

    Comme dans les années 1930, au noms des intérêts de la "Haute Finance", tout est permis et, ceux qui y font obstacles, sont laminés ! Peu importe les conséquences mondiales que génèrent ces enrichissements personnels ; l'argent n'a pas d'odeur...

    Le Specis souligne que l'enrichissement personnel de ces lobbies du "tout brevet" est facilité par le fait que leurs produits sont dégagés de toute contrainte légale lors de l'ouverture du paquet contenant le logiciel. Cette possibilité leur est donnée grâce aux clauses fallatieuses des licences qui les excluent de toute responsabilité.

    Comme le souligne le Specis, créer un cadre législatif Européen imposant la totale responsabilité physique, morale et financière obligatoire sur les conséquences des bugs et vices cachés des logiciels brevetés partiellement ou en totalité, retirera tout l'intérêt actuel du "brevet logiciel".

    Cordialement,
    Bernard GIRAUD