Journal Un instantané du parc serveur du Conseil général de Maine-et-Loire

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sept.
2012

Ce type d'information peut intéresser quelques uns d'entre vous. Attention, il s'agit d'un exemple pour une collectivité territoriale. Chaque collectivité effectue ses propres choix techniques. Les chiffres et les données qui sont fournies ne sont absolument pas transposables d'une collectivité à une autre.

Pour fixer les idées :

  • le Maine-et-Loire compte 780.082 habitants (bientôt 780.083 :),
  • le CG emploie ~3000 agents pour autant de postes de travail.
  • +300 applications métiers sous différentes formes : de l'application Web, au client lourd déployé sur un partage.

Stockage

  • +100To de stockage SAN "production".
  • +40To de stockage SAN "sauvegarde".

Serveurs

98 serveurs physiques dont :

  • 51 serveurs Linux
  • 46 serveurs Windows
  • 1 BSD

118 serveurs virtuels dont :

  • 61 serveurs Linux
  • 57 serveurs Windows

Pêle-Mêle

  • Active Directory (DNS, authentification pour postes de travail et serveurs Windows)
  • Messagerie Exchange (quelques Postfix pour des cas particuliers)
  • Virtualisation Xen
  • Monitoring Nagios
  • Apache et Tomcat constituent l'essentiel de la machinerie web.
  • Bases de données : Oracle (RH), Progress (Social), MySQL (Web et développements internes), SQL Server (GED + quelques applications), PostgreSQL (SIG)
  • # Instantané

    Posté par  . Évalué à 2.

    Et non "instantanné"

    "L'art est fait pour troubler. La science rassure" (Braque)

    • [^] # Re: Instantané

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Corrigé, ainsi que les puces pour remise en forme Markdown (ajouter un paragraphe vide au-dessus de la liste).

  • # Virtualisation

    Posté par  . Évalué à 3.

    118 VM, mais pour combien de serveur de virtualisation ? Le ratio est intéressant à connaitre.

    • [^] # Re: Virtualisation

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Tout à fait d'accord !

      Et pourquoi s'être arrêté à mi-chemin de la virtualisation ?
      A peine plus de 50% du parc virtualisé, je trouve pas ça énorme.

      En tout cas, ça semble être un beau parc, et merci pour les infos.

      • [^] # Re: Virtualisation

        Posté par  . Évalué à 3.

        Et pourquoi s'être arrêté à mi-chemin de la virtualisation ?
        
        

        On ne s'est pas arrêté… On continue de virtualiser !
        hormis les hyperviseurs, il n'y a plus de déploiements de serveurs physiques.
        Les serveurs physiques existants qui peuvent être virtualisés sans gêner la production le sont.

    • [^] # Re: Virtualisation

      Posté par  . Évalué à 5.

      118 VM, mais pour combien de serveur de virtualisation ? Le ratio est intéressant à connaitre.

      22 serveurs de virtualisation. 6 VM/serveur en moyenne, certains serveurs hébergent seulement 1 ou 2 VM gourmande en RAM, d'autres accueillent jusqu'à 7-8 VM.

      • [^] # Re: Virtualisation

        Posté par  . Évalué à 4.

        je travaille dans un CG également , grosso modo, on a 15 serveurs physiques
        5 serveurs de virtualisation qui hébergent environ 80 Vm

  • # Euh

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

    Tu viens de découvrir que Linux était majoritaire sur les serveurs dans nos administrations ?

    Après, ces chiffres peuvent varier, en mieux ou en moins bien…

    En fait, en dehors des applications métier codées pour Windows et Active Directory, Microsoft est peu présent pour les autres services dans les administrations.

    Dans le privé, c'est moins rose, autour de moi, mes potes sont dans des boites 100% Microsoft avec un service informatique anti-Linux et certains dans des boites ou c'est un peu plus mixte.

    • [^] # Re: Euh

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 9.

      Tu viens de découvrir que Linux était majoritaire sur les serveurs dans nos administrations ?
      
      

      C'est pas ce qu'il a dit, il donne une information intéressante sur les ratios chez lui, en l'occurence je pensais qu'il y aurait beaucoup moins de serveur sous windows

    • [^] # Re: Euh

      Posté par  . Évalué à 2.

      Tu viens de découvrir que Linux était majoritaire sur les serveurs dans nos administrations ?

      Des chiffres ou des études ? A mon grand dépit, j'ai surtout des exemples de l'inverse que ce soit dans des petites ou de très grosses collectivités. Les seuls serveurs Linux étant chez les presta extérieurs et seulement quand l'écart avec le coût de serveurs Windows est trop flagrant.

      Des VMs, de l'unix, des bases PostGIS, j'en rêve ^

    • [^] # Re: Euh

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Dans le privé c'est pas tout noir non plus,
      La plupart du temps les vrai gens cherchent des fonctionnalités, PAYE, gestion du stock etc… Windows ou Linux ce n'est pas leur problème.
      D’où ma réponse toute faite : qui va gérer le système ? c'est celui qui gère qui choisit.

      D'ailleurs je rencontre de moins en moins des personnes catégorique PRO Windows ou PRO Linux, très très souvent les DSI doivent gérer les 2 systèmes avec même d'autres systèmes Anté diluviens, par contre je n'ai pas de stats en nb de serveurs et vms.

    • [^] # Re: Euh

      Posté par  . Évalué à 3.

      Tu viens de découvrir que Linux était majoritaire sur les serveurs dans nos administrations ?
      
      

      Non, comme je le disais, c'est juste une photo du parc à un instant t. Et c'était pour avoir des retours d'éventuels autres collègues, d'autres collectivités.

      Dans le privé, c'est moins rose, autour de moi, mes potes sont dans des boites 100% Microsoft ...
      
      

      C'est généralement vrai.

      Du coté de nos (nombreux) prestataires, ils sont malgré tout obligés de s'y mettre et ont du mal à comprendre que, oui, Tomcat fonctionne très bien sous Linux… (on croit rêver, hein). Pour info, on a eu un prestataire qui faisait payer plus cher une installation de leur produit Apache/Tomcat/MySQL sous Linux que sous Windows (même si la plateforme était installée et conforme aux numéros de version) !

      Je modulerai aussi l'affirmation, pour avoir bossé dans des boites scientifiques privées, mais avec une casquette d'ingénieur de développement, où Linux et UNIX sont archi-présents.

      ... avec un service informatique anti-Linux et certains dans des boites ou c'est un peu plus mixte.
      
      

      Pour le anti-Linux, c'est oublier que le routeur, firewall, proxy, la baie SAN … est généralement sous Linux ou BSD-like malgré tout :)

      • [^] # Re: Euh

        Posté par  . Évalué à 1.

        pour info, tu virtualise avec koi ? Xen ?

        • [^] # Re: Euh

          Posté par  . Évalué à 2.

          Oui, Xen open-source. Pas Citrix.

  • # Félicitations :)

    Posté par  . Évalué à 10.

    et bon congé paternité !

  • # Nombre d'informaticien

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Il y a combien d'informaticien pour tout cela et quelle répartition ? C'est juste comme cela pour m'amuser à faire une comparaison idiote avec un labo de recherche universitaire ;-)

    • [^] # Re: Nombre d'informaticien

      Posté par  . Évalué à 2.

      la DSI compte une quarantaine de personnes
      Nous sommes 4-5 à gérer le parc serveurs proprement dit.

      • [^] # Re: Nombre d'informaticien

        Posté par  . Évalué à 4.

        intéressant. Sinon tu as demandé l'autorisation de diffuser les infos concernant ta collectivité ?

        • [^] # Re: Nombre d'informaticien

          Posté par  . Évalué à 2.

          La publication de ce type d'information ne tombe sous le coup d'aucune interdiction (j'ai quand même vérifié après coup). Ces données ne sont ni stratégiques ni confidentielles, n'engagent pas la sécurité du site, ne divulguent aucune information à caractère légal, juridique, commercial ou concernant des administrés suivis par les services du département (aide à l'enfance, RSA, MDPH, etc …), des agents ou des élus.

      • [^] # Re: Nombre d'informaticien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Autre question, coté réseau, vous êtes connectés comment ? Nous, on est sur Renater donc on ne voit pas forcément toutes les personnes qui font que cela marche pour de vrai.

        • [^] # Re: Nombre d'informaticien

          Posté par  . Évalué à 1.

          Deux liens chez deux opérateurs privés en failover il me semble.

  • # postes clients ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Tout d'abord merci pour cet aperçu, c'est plaisant de pouvoir savoir comment sont dépensés nos sous.

    Ensuite, tu parles des serveurs, mais quid des postes clients ? Windows XP ou 7 ultra-majoritaires je suppose ?

  • # Joli merdier

    Posté par  . Évalué à -6.

    200 serveurs pour 3000 personnes, ça fait un serveur pour 15 utilisateurs. C'est moche comme ratio.
    200 serveurs pour 300 applications, ça fait moins de 2 applications par serveur en moyenne. C'est méga-moche comme ratio.
    Il ne reste plus qu'à indiquer le coût global de l'informatique de ce conseil général, histoire qu'on sache bien profond que notre fric est utilisé correctement, si vous voyez ce que je veux dire.

    • [^] # Re: Joli merdier

      Posté par  . Évalué à 5.

      Moi ca me choque pas…

      Si pour 1 Appli, il y a plusieurs environnements (dev, recette, preprod, prod), le nombre de serveurs augmente tres vite… Mais ca veut pas dire que les ressources et le budget sont mal utilisés.

      • [^] # Re: Joli merdier

        Posté par  . Évalué à 4.

        3 environnements : prod, dev/test, formation

    • [^] # Re: Joli merdier

      Posté par  . Évalué à 10.

      200 serveurs pour 3000 personnes
      
      

      Heu, 200 serveurs pour 780.000 habitants, 360 commune… Les missions du CG ne concerne pas que les agents.

      200 serveurs pour 300 applications
      
      

      De très nombreuses applications sont des clients lourds directement sur le poste de travail (GTPAO, Gestion des routes, du foncier …), d'autres applications mobilisent plusieurs serveurs (bases de données + serveurs web + ressources partagées …). Ton ratio n'est pas significatif

      Il ne reste plus qu'à indiquer le coût global de l'informatique de ce conseil général, histoire qu'on sache bien profond que notre fric est utilisé correctement, si vous voyez ce que je veux dire.
      
      

      Je ne peux pas je suis en rtt, ma journée commence à 10h30, se termine à 16h00, j'ai 3H00 de pause le midi, demain je fais la grêve et après demain j'ai 4 mois de vacances, et pour la petite histoire je suis contractuel…

      • [^] # Re: Joli merdier

        Posté par  . Évalué à -1.

        200 serveurs pour 780.000 habitants, 360 commune… Les missions du CG ne concerne pas que les agents.

        Donc La Redoute doit avoir pas loin de 1000 serveurs puisqu'ils ont 3 millions de clients.
        Nan ?

        De très nombreuses applications sont des clients lourds directement sur le poste de travail

        Donc c'est encore pire.
        Si on admet qu'il reste 200 applications sur les serveurs, le ratio (non significatif, ha bon) est encore pire.
        Il est étrange que sur ces 200 applications, presque toutes nécessitent un serveur à elle seule, voir plusieurs.
        Il ne faut pas me faire croire qu'elles sont toutes critiques, hyper utilisées, redondantes, etc. Une énorme partie des applications tiennent à plusieurs sur une machine.
        Je veux bien que quelques applis soient comme ça, mais pas 200.
        L'expérience que j'en ai, à nettement plus petite échelle : le directeur informatique ne tient pas le guidon. Le directeur technique non plus.

        La question bonus qui reste sans réponse : combien ça coûte ?
        Après tout c'est peut-être un gros nombre de serveurs mais le coût global est correct (j'ai comme un doute).

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  . Évalué à 4.

          La Redoute, c'est peanuts. Gestion du stock, de la logistique, des clients, des employés… En gros: SAP + site Web. Point.

          J'ai l'impression que tu ne vois pas du tout ce qu'est un conseil général et le nombre totalement délirants de missions qu'il doit assurer.

          • L'assistance sociale générale
          • Les transports en commun départementaux
          • Les archives départementales (numérisation, stockage, requêtage, diffusion au public…)
          • Les bourses scolaires
          • Les laboratoires d'hydrologie (qualité de l'eau) et d'hygiène (surveillance épidémie, épizootie)
          • La gestion des collèges
          • La gestion du réseau routier (et du matériel d'entretien, des stocks, de plusieurs garages …)
          • L'attribution du Revenu de Solidarité Active (RSA)
          • L’accueil et de l’accompagnement des personnes handicapées (MDPH)
          • La gestion documentaire (GED) des communes
          • La gestion de certains lieux publics (musées, monuments classés)
          • Le système d'information géographique
          • La gestion des déchets
          • L'aide à l'enfance (ASE: les enfants retirés de leur famille sur décision judiciaire)
          • Des actions culturels

          Je ne cite ici que les missions publiques, pas des besoins informatiques internes propres à chaque grosse organisation publique ou privée (RH, Gestion financière, …)

          J'ai aussi l'impression que tu n'as jamais expérimenté ce que sont les pré-requis imposés par un prestataire que tu n'as pas choisi (c'est l'administration : on ne choisit pas celui qu'on aime, on prend 95% du temps le moins cher pour qu'on te prenne moins de sous).

          Ta proposition de mutualiser des applis ou des services sur les serveurs ne tient pas (on a 3 versions d'Oracle, 2 versions de SQL Server, je ne sais plus combien de versions de Java/Tomcat, de WebDev (!!) …). Les pré-requis ou l'exigence du prestataire nous en empêche. Et le DSI refuse de faire tourner une solution non validée et on le comprend !

          Bien à toi

          • [^] # Re: Joli merdier

            Posté par  . Évalué à 2.

            Ta proposition de mutualiser des applis ou des services sur les serveurs ne tient pas (on a 3 versions d'Oracle, 2 versions de SQL Server, je ne sais plus combien de versions de Java/Tomcat, de WebDev (!!) …). Les pré-requis ou l'exigence du prestataire nous en empêche. Et le DSI refuse de faire tourner une solution non validée et on le comprend !

            Je vais surement dire une connerie, mais n'est il pas possible dans un appel d'offre d'imposer certaines technos ?

            • [^] # Re: Joli merdier

              Posté par  . Évalué à 3.

              Je vais surement dire une connerie, mais n'est il pas possible dans un appel d'offre d'imposer certaines technos ?

              Extrêmement encadré. Tu ne peux pas explicitement dire je veux un soft avec base Oracle/SQL Server/MySQL/PostGreSQL. Après certaines pratiques existent :

              • faire une description la plus précise des fonctionnalités minimum requises qui vont indirectement sortir d'office certains prestataires ou solutions.
              • "la solution retenue devra s'intégrer dans le parc existant ou être compatible avec telle technologie (AD/exChange/Mifare)". Souvent limite, parfois un mal nécessaire.
              • [^] # Re: Joli merdier

                Posté par  . Évalué à 3.

                Faux, la cours d'appel a validé le fait de demander un logiciel libre précis dans un marché. Le principe est qu'il est considéré que le logiciel est déjà en la possession du service et qu'il ne s'agit que de l'utiliser, il n'y a pas de problème pour les prestataires puisque l'accès au code du dit logiciel est le même pour tous.

                • [^] # Re: Joli merdier

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  il n'y a pas de problème pour les prestataires puisque l'accès au code du dit logiciel est le même pour tous.

                  Logique quand on y réfléchit, sur du libre. Savais pas pour la décision, c'est une bonne info : je garde sous le coude.

          • [^] # Re: Joli merdier

            Posté par  . Évalué à -7.

            Tu affirmes que les serveurs du conseil général ne sert pas les agents mais les usagers (soit 11% de la population française). Ok, admettons.
            Dans ce cas les ordinateurs de n'importe quel ministère servent pour 70 millions de personnes. Et les ordinateurs de l'UNESCO… houlà… --> raisonnement creux.

            Tu cites maintenant une liste de choses que le CG doit faire pour les usagers.
            Je me doute que s'il n'y avait qu'une seule tâche, une poignée de serveurs suffiraient. Donc heureusement qu'il y a beaucoup de choses à faire.
            Cela ne change rien au fait qu'une moyenne d'une appli par serveur, c'est raide mauvais par rapport à ce qu'on voit habituellement (habituellement != partout).
            Ma modeste expérience me fait penser que c'est un problème de direction informatique (tu t'excites beaucoup, tu en fais partie ?). Peut-être que j'ai tort.

            La seule question qui tienne est : combien ça coûte ?
            On peut penser que si ça coûte annuellement une moyenne de 20000 € x 300 serveur c'est mieux que 80000 € x 100 serveur (on compte les salaires des informaticiens, les contrats de maintenance, les licences, etc, un coût global).

            Les comptes sont probablement disponibles quelque part, mais ce n'est pas mon dada.

    • [^] # Re: Joli merdier

      Posté par  . Évalué à 10.

      Alors qu'il est bien connu que dans le privée, les ressources sont toujours optimisés, les ratios toujours parfait, aucune ressource n'est gaspillée.
      Tout ça grâce à la main invisible du marché, et à la poudre verte.

      • [^] # Re: Joli merdier

        Posté par  . Évalué à 6.

        D'un autre côté, il devrait être normal que ceux qui payent (les citoyens) puissent savoir comment est dépensé leurs sous.

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  . Évalué à 3.

          Tout à fait. Les projets OpenData devraient peut-être un jour permettre de diffuser ce genre d'informations.

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          D'un autre côté, il devrait être normal que ceux qui payent (les citoyens) puissent savoir comment est dépensé leurs sous.

          En pratique c'est une représentant de toi qui a un doit de regard sur ces choses là. (En l'occurence ce doit être le préfet, si ton sentiment qu'il te représente est plutôt mitigé, je le partage!)

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  . Évalué à 2.

          1. […]comment sont[…]

          2. Même raisonement pour ton bigmac ou pour ta piscine?

          • [^] # Re: Joli merdier

            Posté par  . Évalué à 3.

            Même raisonement pour ton bigmac ou pour ta piscine?

            à la différence que je suis obligé de payer pour le Conseil Général, pas pour le bigmac ou la piscine.

      • [^] # Re: Joli merdier

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Alors qu'il est bien connu que dans le privée, les ressources sont toujours optimisés, les ratios toujours parfait, aucune ressource n'est gaspillée.

        Moi dans mon entreprise privée où je travaille on n'utilise pas de poudre verte et on fait à peu près tout ce qu'il faut pour travailler avec la plus petite productivité possible. À minuit et demie, j'ai donc besoin de cracher mon venin.

    • [^] # Re: Joli merdier

      Posté par  . Évalué à 1.

      Avoir trop de services ou d'application sur le même serveur n'est pas recommandé. En cas de souci cela fait une plus grosse interruption. Surtout pour les administrations qui se trainent parfois des vieux serveurs en Windows 2000 qui plantent toutes les semaines car on a pas le budget pour se mettre à jour.

    • [^] # Re: Joli merdier

      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 10 septembre 2012 à 19:37.

      200 serveurs pour 3000 personnes, ça fait un serveur pour 15 utilisateurs. C'est moche comme ratio.
      200 serveurs pour 300 applications, ça fait moins de 2 applications par serveur en moyenne. C'est méga-moche comme ratio.

      Malheureusement quand les prestataires ont eu le marché en rognant sur leur marge, beaucoup ne jouent pas le jeu et la qualité de service est moindre. Quelques exemples vécus :

      • l'ingénieur qui vient installer la solution n'est pas spécialiste sur l'application et utilise une procédure d'install pas à pas. A ce moment là tu n'es plus en grande confiance quand : il lui faut une base oracle/sql server avec un compte sysdba car l'appli gère elle-même la création du schémas.
      • parfois de nombreux scripts backups, réplication test/prod, lancement de services (…) sont déjà fait en partant du principe que tu es sur un serveur fraîchement installé. Et que la moindre modif est à TA charge et sous TA responsabilité.
      • d'autres se déchargent complètement si la moindre application étrangère à la solution est installée sur le serveur.
      • test/prod/formation

      Ça explique la multiplication des serveurs et le cloisonnement entre les différentes applications.

      histoire qu'on sache bien profond que notre fric est utilisé correctement, si vous voyez ce que je veux dire.

      Voir code des marchés ! L'effet pervers est que ce n'est pas le meilleur prestataire qui remporte mais plus souvent le moins cher (même si avec le jeu des points et de la "compatibilité à la solution existante" vient parfois sauver la mise). Au final l'argent n'est pas toujours "bien" dépensé. Le pire : sur un nouveau marché tu te retapes le même prestataire qui t'as gonflé pendant les 3 ans parce que c'est encore le moins cher.

      • [^] # Re: Joli merdier

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Oh la, c'est une situation confortable que tu décris.

        Pour information, le Conseil Général de Seine-et-Marne utilise le logiciel Grand Angle, de Logica, pour les aspects financiers. La documentation livrée est fausse, et nous n'avons pu appeler (entre autres) le webservice de création de compte qu'en faisant du reverse engineering sur les paramètres. Quand le CG77 a demandé une version correcte de la documentation, Logica a répondu avec un devis supplémentaire à 34k€. Résultat le CG77 demande aux autres prestas de continuer le reverse engineering (avec tous les problèmes que ça pose)

        Je n'ai pas anonymisé ce témoignage parce que le jour où Logica disparaîtra sera un grand jour. Si quelqu'un du service juridique veut me faire un procès, je t'emmerde, sale con. Va écrire une doc à jour.

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Quand le CG77 a demandé une version correcte de la documentation, Logica a répondu avec un devis supplémentaire à 34k€.

          Vous n'avez pas des recours juridiques contre ça? Parceque s'ils n'ont pas de doc à jour, c'est bien la preuve qu'ils ne savent pas ce que fait leur logiciel (bon OK les gars qui l'écrivent en ont une vague idée, mais les autres ils font comment?) Ça ne devrait pas être la peine de préciser dans une appelle d'offre que la documentation doit être à jour (une documentation pas à jour ne se rapporte pas au produit vendu).

          • [^] # Re: Joli merdier

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            A les recours…

            On a eu de notre coté des problèmes… Il nous est arrivé de dire que nos services juridiques allaient attaquer pour grappiller un petit quelque chose. En pratique, les services juridiques préfèrent s'écraser et ne pas faire de vague, de toute manière, c'est toi qui est dans la merde, pas eux ! Enfin, c'est l'impression que j'ai dans le supérieur.

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je sais pas s'ils vont disparaitre mais ils ont été racheté par CGI.

        • [^] # Re: Joli merdier

          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 11 septembre 2012 à 18:26.

          Je n'ai pas anonymisé ce témoignage parce que le jour où Logica disparaîtra sera un grand jour.

          Logica a "disparu", racheté par CGI

          edit : et merde, ça m'apprendra à répondre sans regarder si quelqu'un a déjà répondu kla même chose…

  • # RH

    Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 10 septembre 2012 à 18:18.

    Commentaire supprimé par moi-même :/

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