Erwhann a écrit 30 commentaires

  • [^] # Re: Des sources intéressantes mais trop de mauvaise foi

    Posté par  . En réponse au lien [blog] Sécurité informatique VS Liberté informatique (attention, ça pique). Évalué à 0 (+0/-1).

    Merci pour tes réponses. Dommages qu’elles se soient faites moinsser quand il s’agit de réponses plus techniques que d’un jugement moral personnel.

    Du coup, c’est la seule chose que j’aurais à répondre : un sentiment personnel, d’un non-juriste, avec toutes les limites que ça comporte.

    Et c’est là que « ça dépend ». Si le réseau est considéré comme une entité commune (ce que semble dire la Commission Européenne, à cause en particulier du comportement d’Eugen, et aussi pour éviter d’offrir un boulevard juridique aux GAFAM via de la fédération) ou pas (assez improbable vu la position des personnes interrogées côté Commission).

    Si le réseau se retrouve considéré comme une entité commune alors, c’est ça devient le procès d’ActivityPub, et de tous les services fédérés entre eux. Effectivement, en comptant les développeurs de Mastodon, Firefish, Peertube et les autres (dont Thread de Meta je crois), ActivityPub « occupe » bien plus de 50 personnes… Si c’est vers ça que tend la commission, je souhaite bien du courage aux organismes qui vont être chargés de faire respecter le DSA et les autres textes qui ne manqueront pas de venir réguler les réseaux.

    L’argument de considérer le réseau comme entité commune dans le but d’éviter un boulevard juridique aux GAFAMs me semble assez spécieux. Il aurait/serait (je ne sais pas ou on en est de ces discussions) peut-être été préférable de se pencher sur les relations de subordinations directes (l’instance A est la propriété de Meta via la filiale B) ou indirectes (le logiciel a des CGU contraignantes, pas d’export/import de données standardisées vers des logiciels équivalent, une implémentation personnelle du protocole avec des fonctionnalités maisons non-reproductibles, etc. En gros tout ce qui fait du lock-in).
    Après, peut-être que justement ce genre de « définition » laisse trop de trous dans la raquette, c’est possible, je ne saurais dire.

    Et donc certaines instances (mastodon.social via la boîte d’Eugen qui est aussi celui qui détient les droits de copyright sur le soft et fou une sacrée merde juridique) à elles-seules pourraient déjà avoir le DSA sur la tronche, mais en plus le Fediverse tout entier d’après la Commission Européenne dans tous les cas.

    Que la boite d’Eugen, en tant que développeur principal de Mastodon, soit considérée comme « occupant » plus de 50 personnes, pourquoi pas. Que mastodon.social soit comprise dans le lot, parce qu’elle est administrée par des gens de Mastodon gGmbH, oui ok, à la limite. Mon sentiment est qu’on n’en n’est pas vraiment au même niveau/pouvoir de nuisance qu’un Meta ou qu’un X, mais passons. Donc le DSA s’applique à Mastodon gGmbH.

    C’est plutôt l’impact pour les « petites » instances, associatives ou non, de quelques milliers d’utilisateurs et composées d’une poignée d’admins que je me pose des questions. En gros, si je comprends bien ce que tu me dis, elles seront assujetties au DSA (et futurs règlements des plateformes et rézosoçios avec les responsabilités qu’ils impliqueront) même pas parce qu’elles utilisent un logiciel développé par plus de 50 personnes, mais bien parce qu’elles se connectent à un réseau dont certaines instances tournent avec un logiciel développé par une grosse boite et/ou plus de 50 personnes…

    J’espère vraiment que ça ne sera pas interprété comme ça. Ce serait plus ou moins l’avis d’exécution du Fediverse qui serait signé.

  • [^] # Re: Des sources intéressantes mais trop de mauvaise foi

    Posté par  . En réponse au lien [blog] Sécurité informatique VS Liberté informatique (attention, ça pique). Évalué à 4 (+3/-0).

    Nul n’est censé ignorer la loi… mon c*l ouais, c’est un enfer à lire ces textes.

    Bref, pour le DSA, il :

    ne devraient pas s’appliquer aux fournisseurs qui peuvent être qualifiés de microentreprises ou de petites entreprises telles qu’elles sont définies dans la recommandation 2003/361/CE.

    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv%3AOJ.L_.2022.277.01.0001.01.FRA&toc=OJ%3AL%3A2022%3A277%3ATOC#d1e40-1-1, paragraphe 57

    Ce qui du coup correspond à :

    une petite entreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 50 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 10 millions d'euros.

    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32003H0361
    Ça ne doit pas s’appliquer à beaucoup d’instances ça.

    Et surtout il y a la notion de portée que je trouve intéressante, (mais qui ne semble concerner que les très grands entreprises) fixée à :

    45 millions, c’est-à-dire un nombre équivalent à 10 % de la population de l’Union

    Mais 45 millions de quoi ? Bah manifestement de « destinataires actifs », c’est à dire de personnes ayant volontairement utilisé le service (on ne compte pas les inscrits inactifs donc) dans les 6 derniers mois. Là c’est assez flou…

    DSA, paragraphe 76 & 77

    Donc :

    – Est-ce que je suis un utilisateur actif de l’instance ou je suis inscrit ? (qui ne doit clairement pas compter + de 45 millions de « destinataires actifs » et est probablement gérée par 1 à 5 personnes)
    – Est-ce que je suis un utilisateur de Mastodon ? (ce qui n’a pas vraiment de sens étant fédéré à d’autres services comme PeerTube, Firefish, etc… de toutes façons, Mastodon n’a a priori même pas 7 millions d’utilisateurs)
    – Est-ce que je suis un utilisateur d’ActivityPub ? (Je doute quand même qu’on approche des 45 millions)

    Du coup, juste pour le DSA, les instances Mastodon doivent pouvoir échapper à la majorité des dispositions, non ?

  • # Convaincu

    Posté par  . En réponse au message Cherche retour d'expérience Manjaro. Évalué à 5.

    J'ai Manjaro sur tous mes PC principaux (gaming –KDE– et dev –LxQT custom–) et j'ai très rarement de gros problèmes.

    Je n'ai pas fais de réinstallation depuis plus d'un an et demi (un record chez moi), par contre je fais du nettoyage dans les dépots locaux tous les 6 mois environ ("yaourt -Qm") pour virer les libs obsolètes qui restent là pour rien.

    Côté jeu, sur laptop, bumblebee ronronne, ce qui est plutôt agréable. J'ai du faire un fix dans le start.sh d'un de mes jeux pour qu'il démarre (sur + de 70, GOG et Steam confondus). Les jeux libres comme STK, Xonotic ou Tales of Maj'Eyal fonctionnent du premier coup.

    Pour moi, c'est du tout positif par rapport à avant (j'étais sur Mint LMDE, et encore avant sur Mint KDE).

    J'ai un copain qui a plus d'ennuis, mais c'est un vrai gremlins (quand il commande un Dell XPS sous Ubuntu, il a un bug au premier démarrage). Quoiqu'il en soit, jusqu'à présent il a toujours réussi à trouver une solution.

  • [^] # Re: Si je peux jouer l’emmerdeur de service…

    Posté par  . En réponse au journal L'œil de verre. Évalué à 1.

    Pour la petite histoire j'ai découvert l'art libre et la LAL grâce à Framabook.
    Je pensais naïvement y proposer un recueil des nouvelles une fois celles-ci corrigées puis publiées ici et sur le blog.

    En tout cas merci pour le lien, je ne connaissais pas In Libro Veritas.

  • [^] # Re: Si je peux jouer l’emmerdeur de service…

    Posté par  . En réponse au journal L'œil de verre. Évalué à 0.

    Il s’était demandé CE QU’IL arriverait… (Zola)
    CE QU’IL lui était arrivé. (Anatole France)
    Elle ne comprend pas CE QU’IL lui arrive. (Aragon)

    Je crois qu'il y a pire comme références ;-) Je vais garder « ce qu'il » je pense.

  • [^] # Re: Si je peux jouer l’emmerdeur de service…

    Posté par  . En réponse au journal L'œil de verre. Évalué à 8.

    Ce fut donc très facile.

    … On a beau se relire 15 fois, je crois que j'arriverai jamais à avoir un texte sans boulettes à sa sortie.

    Ce serait encore plus impressionnant avec une couleur réellement utilisée, comme jaune ou rouge.

    Tout à fait, remarque très juste… précisons que la nouvelle a été co-écrite en 2012, que j'avais déjà arrêté la pratique universitaire depuis 2 ans. Et que la ceinture a été supprimée le premier janviers 2012. J'ai donc une excuse parfaitement valide !

    Je vais tout de même rafraichir tout ça. Merci pour les remarques.

  • [^] # Re: Pour le coup, la taille compte…

    Posté par  . En réponse au journal Quel Périphérique de pointage ?. Évalué à 1.

    Sinon j'utilise une des petites sœurs de la famille Kensington depuis 3 ans (http://www.ldlc.com/fiche/PB00094331.html), elle est vraiment super agréable et je me vois difficilement revenir à une souris standard, y compris pour jouer.

  • # Krita

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à 3.

    Je suis passé d'Ubuntu à Kubuntu il y a 4 ou 5 ans à cause de Krita et du support des tablettes Wacom.
    Puis ce fut Mint et enfin Manjaro, mais toujours avec KDE.

  • [^] # Re: Une vraie motivation

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 0.

    Merci pour la réponse à cette question servant presque autant à nourrir le troll que ma curiosité.

  • [^] # Re: Une vraie motivation

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 0.

    Et par curiosité, comment traduirait-on « killer feature » en Espéranto ?

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 1. Dernière modification le 01 septembre 2016 à 16:30.

    Le toki pona est simple tant qu’on ne rajoute pas de mots. Sa phonologie a été pensée pour avoir un nombre de mots très réduit : rien qu’avec 120 mots, il y en a quand même un certain nombre qui ne se différencient que d’une lettre, et parfois ce n’est même pas sur la syllabe tonique. Si tu commences à en rajouter, le système, presque idéal pour 120 mots, va montrer très vite ses limites.

    C’est vrai, néanmoins, il reste encore de la place pour former de nouveaux mots surtout en considérant que l’on peut aller jusqu’à trois syllabes.

    En revanche le dictionnaire actuel a été arrêté à 120 mots uniques. Et je ne crois pas que le but de la langue soit d’intégrer des mots spécifiques à des domaines professionnels.

    explicitement non prévue pour la communication internationale, mais comme une expérience.

    C’est une fois de plus vrai, mais ça n’empêche pas de pouvoir tenir des conversations en toki pona, y compris des débats. Cela le disqualifie pour devenir une vraie langue de communication internationale complète, certes.

    Mais sa simplicité et sa rapidité d’apprentissage en font quand même une bonne auxlang.

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à -1.

    Je n’ai rien à redire à la grammaire de l’Espéranto que je ne connais pas assez pour critiquer.

    Je trouve juste l’Espéranto super moche à l’oreille. C’est parfaitement subjectif et j’en suis conscient.

  • [^] # Re: Facile ? Neutre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 3.

    Va dans un bar, trouve un anglais, un états-unien, un canadien, un australien et un néo-zélandais (par exemple) et balance "vous avez la même culture", pour voir.

    Pour autant que je sache, si je leur balance « vous faites tous partie du commonwealth », seul l’états-unien va essayer de m’étriper quand les autres vont entonner « Gaude saïve ze qouïne ».

    Au-delà de cet exemple, ce n’est pas parce qu’au fil du temps des spécificités culturelles sont apparues que ça change quelque chose au fait que ces pays anglophones sont issus d’un même socle culturel anglo-saxon.

    Et l'espéranto t’aidera bien moins que l'anglais pour communiquer avec ces cultures différentes.

    L’Espéranto m’aidera moins bien que l’anglais à communiquer avec des gens n’ayant pas d’autres langue en commun avec moi.

    De plus cette affirmation n’est valide qu’aujourd’hui et présente un état de « fait » que l’on peut tout à fait juger non-optimal pour tout un ensemble de raisons.

    L’Espéranto a l’avantage de constituer une tentative de répondre à un certain nombre de préoccupations que peut soulever l’usage de l’Anglais comme langue de communication internationale.

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 0.

    Ahhh, je suis à moitié d’accord. On peut vraiment parler de beaucoup de choses en toki pona, en tout cas, on peut vraiment dépasser les banalités. Et pour le coup pas besoin de « semaines » d’apprentissage :)

    Cerise subjective sur le gâteau, le toki pona a de très jolies sonorités.

    Par contre il n'y a que peu voire aucune place pour le vocabulaire technique, ça c’est certain.

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    Je vais peut-être dire des grosses conneries, après tout je ne suis pas linguiste

    l’analyse linguistique de la langue, qui seule peut révéler à quel point elle est, en profondeur, différente de ce qu’elle semble être à première vue

    Quid du vocabulaire ? Parce que la grammaire c’est une recette, faut les ingrédients aussi.

    Sur quelle langue se rabat-on, en pratique, quand on n’a pas de langue commune? Sur l’anglais ! Or, celui-ci est une langue beaucoup plus occidentale que l’espéranto et beaucoup plus difficile à acquérir et à manier pour la grande majorité des habitants de notre planète.

    Si je lis bien la phrase, M. Piron ne nie pas du tout la nature occidentale de l’Espéranto. C’est juste moins mauvais que l’Anglais et je suis bien d’accord avec ça.

  • [^] # Re: Facile ? Neutre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 6.

    Et pour finir, si je passe du temps à apprends une langue, c’est pour communiquer avec une culture, une façon de penser, un vécu. Je ne vais pas perdre du temps sur un langage artificiel.

    Tout à fait d’accord. Il est difficile de dissocier culture et langue. D’où le problème que pose l’Anglais en tant que langage de communication internationale. Il véhicule et « impose » sa culture avec lui.

    L’apprentissage de l’anglais ne vient pas d’un choix ou de l’envie de découvrir la culture anglo-saxonne, c’est un standard de fait qui nous est imposé.

    Quant à la perte de temps, j’aurais bien aimé ne pas avoir à « perdre de temps » sur l’anglais au collège et lycée, quand il y a des cultures et des langues vraiment différentes de la nôtre à découvrir.

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    La communication au jour le jour avec n'importe qui, quelque soit sa langue d'origine ou son accent.

    Comme les commentaires de ce fil par exemple.

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    Au final, l’espéranto n’est pas parfait, mais c’est clairement la moins pire des solutions pour avoir une langue facile à apprendre par tout le monde. (Et apprendre une langue, c’est tout de même un effort considérable, même si ce n’est que de l’espéranto)

    Le toki pona ? Un peu plus de 120 mots, 48 h d’apprentissage. Alors certes on ne peut pas décrire précisément de nombreuses choses. Mais avec un contexte on peut facilement se faire comprendre.

    Vu l’investissement nécessaire pour la maîtriser et le fait qu’elle soit presque neutre, je trouve que c’est une langue qui gagnerait à être plus répandue pour une communication internationale courante.

    Par contre je ne pense pas qu’elle soit utilisable dans un contexte informatique, et ne parlons pas
    des domaines diplomatiques et juridiques.

  • [^] # Re: Pas si internationale

    Posté par  . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 0.

    Je suis d’accord, l'Espéranto est certes une langue à vocation internationale, mais elle n’est pas neutre.

    Sans compter qu'a puiser ses racines aussi bien dans les langues latines, germanique ou slaves, le résultat est inaudible (ceci est un avis personnel qui n'engage que moi).

  • [^] # Re: bof

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il défendre la GPL devant les tribunaux ?. Évalué à 5.

    Tes camarades de classe, soit. J'espère juste que c'était pas une classe d'informatique.

    Bah si justement, mais à part 2-3 personne, ça a plutôt tendance à siester durant les cours de droit. Pour une bonne partie, ça sieste aussi en cours de dev, mais c’est un autre problème.

    Ta boîte, si c'est trois gusses dans un garage, passe encore même si ça fait preuve d'amateurisme et qu'un jour ça risque de vous rattraper.

    La boîte, ben c’est quand même 3000 employés, il est un peu gros le garage. Mais comme je disais, le cœur de métier n’est pas l’informatique et les spécialités du service juridique ça va être la RH, les spécificités liés au métier et au commerce ou aux pratiques marketing.

    Et les dev, ben leur spécialité c'est de coder. Ah moins d’avoir quelqu’un pour leur faire un cours de sensibilisation aux licences libres, c’est typiquement le genre de détail qui ne les intéresse pas. Leur logique c’est : Je peux dl le logiciel/OS/bibliothèque sur Internet, donc j’ai le droit de l’utiliser comme je veux.

  • [^] # Re: bof

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il défendre la GPL devant les tribunaux ?. Évalué à 10.

    Je ne suis pas d’accord, c’est le cas dans ma boîte et parmi mes camarades de classe, beaucoup de développeurs ne sont pas du tout au courant des subtilités qui distinguent les licences. Et bon, c’est quand même pas évident entre les BSD, MIT, GPL, LGPL, AGPL… sans compter les clauses non valables en droit français.

    Pour le contexte, le cœur de métier de l’entreprise où je travaille n’est pas l’informatique. Par contre il y a un gros service juridique. Et là encore ils ne sont pas du tout au point avec les licences libres.

    Pour eux c’est juste une licence « Open-Source » donc on peut prendre le logiciel et bidouiller le code comme on veut…

    Faut avouer que les marqueteux de l’OSI ont bien fait leur boulot.

    Je pense que la GPL doit être appliquée tout comme ses dérivées (je pense notamment à l’AGPL à laquelle il faut être très attentif). C’est bien simple, une licence est un contrat et il doit donc être respecté. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas été signé qu’il n’engage pas les deux parties.

    Par contre il faut, à mon avis, vraiment partir du principe que le viol d’une licence libre est le résultat d’une méconnaissance d’icelle et non d’une volonté délibérée de nuire. Si on élimine l’étape pédagogie on risque bien souvent de braquer les entreprises qui pourraient avoir envie de s’essayer au libre.

  • [^] # Re: Finalement c'est du shampooing Libre

    Posté par  . En réponse au journal Retour sur le « No poo ». Évalué à 1.

    Réponse en rapport avec le commentaire :)

    Je l’ai soutenu dès sa publication en croisant les doigts pour que le stretch goal de la version Linux soit atteint.

    J’espère maintenant qu’elle aura pas 10 mois de retard sur la version Windows.

  • [^] # Re: Cosmétique bio

    Posté par  . En réponse au journal Retour sur le « No poo ». Évalué à 4.

    C'est surtout que c'est un nom générique et marketing derrière lequel on vend tout et n'importe quoi pour les bobos :-)

    D’après la norme ISO 9235 :

    2.11
    huile essentielle
    produit obtenu à partir d’une matière première naturelle (2.19) d’origine végétale, soit par entraînement à la vapeur d’eau, soit par des procédés mécaniques à partir de l’épicarpe de fruits de citrus (agrumes), soit par distillation sèche, après séparation de l'éventuelle phase aqueuse par des procédés physiques

    Je trouve la définition assez loin du tout et n’importe quoi.

  • [^] # Re: Finalement c'est du shampooing Libre

    Posté par  . En réponse au journal Retour sur le « No poo ». Évalué à 1.

    Hyper compliquée ? J’irais pas jusque-là non.

    C’est pas super dur de prendre un bol, y mettre le Rhassoul, puis tous les ingrédients, avant d’ajouter le liant jusqu’à obtenir la consistance désirée.

    Ensuite c’est MA recette. Si mon style de vie ou ma nature de cheveux change, je peux adapter la recette, elle est libre.

    Pour poursuivre ma comparaison linuxienne, chaque installation suit invariablement le même processus pour moi :

    • installer la distrib
    • installer zsh et changer le shell par défaut pour moi
    • installer oh-my-zsh (pour la flemme de le configurer)
    • installer le thème que me plait
    • déplacer le PATH de .zshrc à .zprofile pour éviter les problèmes de venv python

    C’est un truc perso. C’est pas très compliqué, c’est pas simple non plus. C’est adapté à mon cas, et j’en parle parce que ça peut aussi servir à autrui.

    Tu veux plus simple ?

    • Rhassoul + eau : très bien pour les cheveux gras
    • Shikakai (une autre poudre lavante) + eau : c’est très bon pour les pellicules

    Une fois que tu as fait ta base, tu peux l’adapter (ou pas) à ton envie et à tes besoins.

    Pour ce qui est de la vie parisienne, malheureusement, pour l’instant partir n’est pas une option, mais j’attends avec hâte le jour ou je pourrai aller décrasser mes poumons et mon cuir chevelu dans un coin un peu moins urbain. Ce qui me permettra sûrement de changer ma recette.

    Pour ce qui est de la bouffe, j’ai un régime pas dégueu en ce moment. Pour ce qui est de l’âge, j’ai bien passé l’adolescence, ça devrait être stable jusqu’à la quarantaine.

    Mon expérience est relativement anecdotique, mais j’ai le sentiment qu’avant d’aller tailler du côté des méthodes de grand-mère, adopter une alimentation plus équilibrée et quitter les environnements trop pollués est un bon départ. Aucune idée de l’influence de l’age cela-dit.

    Et pourquoi ne pas aller tailler du côté des méthodes de grand-mère quand même ? Ça me résout un problème sans avoir à déménager, sans avoir à changer mon régime alimentaire (améliorable certes, mais loin d’être pourri) et sans avoir à attendre un âge indéterminé.

  • [^] # Re: Finalement c'est du shampooing Libre

    Posté par  . En réponse au journal Retour sur le « No poo ». Évalué à 2.

    On me souffle dans l'oreillette que j'ai écrit quelques conneries, et comme la capacité à éditer mon commentaire apparaît ou disparaît mystérieusement, je glisse ici quelques corrections :

    • le miel et le lait hydratent
    • on peut utiliser n'importe quelle couleur de rhum (mais le blanc c'est quand même moins bon à boire)
    • l'HE de Tea Tree sert pour tous les types de pellicules, pas seulement les miennes
    • j'ai oublié de parler de l'huile végétale d'amande douce (une cuillère à café) qui elle sert effectivement à nourrir et à traiter le psoriasis
    • Le lait animal peut donner une mauvaise odeur lors de l'application (le lait peut tourner avec la chaleur/acidité du cuir chevelu), ce problème est absent avec les laits végétaux (amande, avoine ou autre)