groumly a écrit 3212 commentaires

  • [^] # Re: Maintenance

    Posté par  . En réponse au journal La cochonnerie en boite que sont les systèmes de dépendances. Évalué à 10.

    Et dans 10 ans, tu dépendras d'obscurs modules qui ont 10 ans?

    Non, je les met à jour régulièrement. Mais quand je décide, et en planifiant du temps pour s’assurer que tout marche bien.

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  • [^] # Re: Maintenance

    Posté par  . En réponse au journal La cochonnerie en boite que sont les systèmes de dépendances. Évalué à 8.

    Tu vas commencer par baisser d’un ton. Tu peux pas encadrer tes collègues, tant pis pour toi, mais j’y suis pour rien, on a pas gardé les cochons ensembles.

    Je te cite:

    soit tu n’as rien spécifié du tout pour les nombres négatifs et si tu casses un code utilisateur, c’est sa merde pas la tienne.

    Le problème c’est que le périmètre que tu délimiteras sera toujours trop petit. Et quelqu’un devra en sortir. Et à ce moment là, il faudra bien faire quelque chose du scénario qui sort du périmètre.

    Après, oui, ça va peter, ça sera la faute à personne, et donc à tout le monde. Mais d’une part, c’est pas très constructif de répondre ça, d’autre part, ça change pas grand chose au problème de base: j’ai pas envie de me peter une régression parce qu’une mise à jour a été faite dans mon dos. Donc je pin les versions.

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  • [^] # Re: Maintenance

    Posté par  . En réponse au journal La cochonnerie en boite que sont les systèmes de dépendances. Évalué à 8.

    Tu n’es pas obligé d’imposer pour autant une version précise.

    J’ai longtemps été partisan des versions ranges pour les dépendances. « Les fournisseurs n’ont qu’à faire du semver et ne pas peter leur libraire! ». J’en suis revenu, maintenant je pin tout.

    C’est bien joli le semver, mais d’une part tout le monde n’est pas forcément d’accord sur la définition de breaking api change. Yen a qui comprennent pas le concept, ou s’en foutent. T’as des mecs (comme PR en dessous) qui dit “si on change un truc et ça pete chez toi c’est ta faute, fallait lire la doc”. C’est son droit, mais perso ça me fait une belle jambe, et j’ai autre chose à faire que de chasser une régression juste parce que quelqu’un a publié une nouvelle version.

    Aussi, avoir un build reproductible, c’est bien. Très bien. Et pour finir, ça permet de documenter quelle version est sortie avec quelle version de dépendance directement dans le repo. Et ça, c’est très bien aussi.

    Bref, les version ranges, ca a l’air cool en théorie, mais en pratique, la prudence l’emporte. Ton kilométrage ne sera pas forcément le même, rien n’est jamais absolu, tout ça, mais pinner par défaut, et faire une exception si besoin est, me parait être le meilleur compromis.

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  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 7.

    La critique qui avait été faites c'est que le système de minage peut s'apparenter à un système de Ponzi. Les premiers mineurs ont gagné des btc entier sans difficulté et l'accroissement du système les a rendu riche et le nombre de btc est limité, il arrivera un jour où il n'y en aura plus.

    C’est pas ça qui en fait un ponzi (même si c’est un des aspects très douteux de la plupart des crypto monnaies, le fait que les fondeurs se minent ce qu’ils veulent pour rien). D’ailleurs, c’est plutôt un « bigger fool » qu’un ponzi (plus gros fou, cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_plus_grand_fou?wprov=sfti1). Un ponzi implique qu’une personne reçoit l’argent des derniers arrivant, et en reverse une partie aux premiers arrivant. Genre Madoff, qui payait les inventeurs plus anciens avec les sous des investisseurs plus récents. Note, c’est pas tellement plus flatteur, hein.

    Y’a pas de valeur intrinsèque au cryptos, juste des gens qui se rachètent les mêmes coins/nft les uns les autres en montant le prix à chaque fois. C’est de la pure spéculation sur des assets qui n’ont aucune valeur tangible. Ça a eu le vent en poupe, surtout quand Matt Damon en a fait la pub, pis ça finit par se calmer parce que les grands fous commencent à être durs à trouver. Mais t’as pas d’entité centrale avec les crypto monnaie, juste une bande de spéculateurs dégénérés suivis par des pigeons, ce qui n’en fait pas un ponzi.

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  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 8.

    Des diplômes infalsifiables, signés par l'organisme diplômant ;

    L’organisme délivrant le diplôme peut aussi mettre en ligne un annuaire. Pas besoin de blockchain pour ça. Surtout que la blockchain ne resoud pas de problèmes irl: faut toujours valider que le Wallet source est bien celui de l’école, et que le Wallet recipient est bien celui de la personne qu’on a en face de soi. Ce qui revient grosso modo a résoudre le problème de confiance qu’on avait au début.

    Des résultats d'expérience. Je pense notamment à des domaines très réglementés comme les essais cliniques, ou à tous les champs où la fraude est un problème. Stocker les résultats au fil de l'eau au fur et à mesure de leur arrivée est relativement facile à contrôler et très difficile à contrefaire ;

    J’ai du mal à voir ce que ça resoud, ça implique que les acteurs sont de confiance. La blockchain te garantit que le résultat n’a pas été modifié après coup. Pas que le mec qui a fait la mesure à rentré la bonne valeur. Si le mec qui fait/rentre les mesures à un intérêt à tricher, la blockchain ne va pas l’empêcher de rentrer 42 quand la vrai valeur était 21, ou pire, de dire que le patient du groupe de test a évité le Covid alors qu’il est sous respirateur à l’hôpital. Si le problème est l’interprétation des valeurs, et que cette personne la gruge sur son data set pour prouver quelque chose, ben ça va vite se voir à la revue, non?

    Note que je ne prétends pas que ce problème n’existe pas, mais c’est pas un problème que tu resoud via le format de stockage des données (ce qu’est une blockchain dans ce scénario).

    Dit autrement, la blockchain n’a strictement aucun pouvoir/garantie sur le monde réel. Les problèmes de traçabilités sont très majoritairement de confiance d’acteurs physique, pas des problèmes d’intégrité de données dans le monde virtuel. Un résultat pipeauté reste un résultat pipeauté, qu’on ait une garantie qu’il n’ait pas été modifié ne change rien au problème.

    Du code. Une blockchain atteste de façon certaine que le code existait en l'état à la date donnée, ce que même Github n'offre pas (Github pourrait toujours tricher). En cas de procès pour violation de brevet logiciel, ceci offre un moyen de défense supplémentaire.

    Comme une envelope soleau, mais qui force a publier les choses de façon publique?

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  • [^] # Re: J'y connais rien mais...

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.

    Après la blockchain n'est pas inintéressante en soi

    Pas vraiment, non. En 2010, peut être. Plus maintenant. Ce qui définit une blockchain, c’est un gros réseau sans intérêt direct à tricher sur les écritures. C’est ça qui garantit l’intégrité de ce qui est écrit dessus.

    Ce qui par définition cantonne les blockchain a des données fondamentalement publiques: si t’es sur des données privées, tu as par définition des acteurs énumérables et identifiables, qui vont à priori avoir un intérêt direct à tricher. Ou s’ils n’ont pas un intérêt à tricher, on appelle ça 🥁 un tiers de confiance 🥁! Le truc que la blockchain est censé éliminer. Et donc, ben, retour à la case départ.

    Mais même sur des données publiques, t’as un problème fondamental. Toute cette validation, ca coûte cher. Faut bien payer les mineurs. Ah oui, mais ils ne peuvent pas être payé par les parties de la transaction, sinon on retourne au problème initial, ils ont un intérêt à tricher. Ils peuvent pas être rémunérés par un tiers non plus, par définition on n’en a pas. Alors on les rémunère via la blockchain elle même. Et hop, on vient de créer une crypto monnaie! Cool, donc on a résolut le problème initial, mais maintenant on a un appeau a arnaqueurs, attirés qu’ils sont par de l’argent virtuel, et on a finalement créé plus de problèmes qu’on en a résolu.

    Le concept initial était honnêtement intéressant. Ça valait clairement le coup de le tenter. Mais ca fait bien une dizaine d’années que n’importe qui avec un esprit critique a compris que la technologie est fondamentalement cassée.

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  • [^] # Re: J'y connais rien mais...

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 7.

    Le problème des mod de caisses enregistreuses qui grugent est à la source: tu ne peux pas faire confiance à l’entité qui émet la transaction. Si tu ne peux pas lui faire confiance, pourquoi ferait tu confiance à ses écritures sur une blockchain?

    Plutôt que de réécrire le log à la fin de la journée, la caisse oubliera d’émettre une transaction sur 3. Ou émettra une transaction pour 75% du montant réel.

    La seule chose que garantit une blockchain, c’est l’immutabilité des données une fois écrites. Des données immutables mais fausses, restent fausses. Qu’elles soient distribuées, 0 trusts ou signées par le pape, si la caisse prétend avoir reçu 5 euros quand elle a reçu 50 euros, c’est pas une blockchain qui va résoudre le problème.

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  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 6.

    Je n'ai donc jamais compris ce que ça apportait.

    Des ennuis juridiques quand tu te fais gauler. Et de la bureaucratie. C’est important la bureaucratie.

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  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 4. Dernière modification le 20 août 2022 à 07:25.

    C’est pas un tiers, c’est l’entité qui a délivré le diplôme.

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  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.

    On peut retourner la question, quel intérêt aurait les banques à prouver que leur argent ne vaut rien?

    Faut être un peu cohérent à un moment, soit le problème de confiance est réel, soit il ne l’est pas.

    Mais dire « Bitcoin resoud le problème de confiance » pour ensuite dire « en fait, non, mais c’est pas grave parce que personne ne va faire ça », c’est un peu facile.

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  • [^] # Re: Mes p'tites blagues leur ont pas plu...

    Posté par  . En réponse au journal Petites blagounettes de tout poil. Évalué à 10.

    Faut peut être se calmer un peu la, on est très loin du « c’est une pute, un rabin et un noir dans un ascenseur » quand même.

    La blague initial ne se moque pas des non binaires, c’est juste une association absurde entre la non binarité des genres et la binarité des booléens. Le suivi étant juste la blague vieille comme le monde sur dix/deux en binaire.

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  • [^] # Re: Pas de fumée sans feu

    Posté par  . En réponse au journal De l'influence néfaste de Google sur les développeurs C++. Évalué à 5.

    Renvoyer un optionnel, par exemple, va m'empêcher de chaîner les appels, et va me forcer à écrire beaucoup de boilerplate moche, à moins de n'avoir que des optionnels partout (bonjour la complexité pour vérifier chaque optionnel au début de chaque fonction, sans compter l'impact sur les perfs).

    Heu, ouais, mais si t’as pas d’élément le plus grand, il va bien falloir gérer ça quelque part quand même. Soit tu gères ça au call site (voir le call site du call site), soit tu laisses ça remonter en mode « quelqu’un d’autre peut pas l’faire?!? ».

    Dans le premier cas, t’es pas dans une semantique d’exception, mais de gestion de code d’erreur. Le compilateur peut t’aider si le langage a un support avancé de ce genre de choses, mais au final, la problématique est surtout « cosmétique »: comment écrire le code de facon concise et lisible. Utiliser des exceptions parce que ça te permet de try/catcher au call site plutôt qu’un if return, c’est un peu bourrin. Et surtout, ça va pas fondamentalement résoudre le problème si le call site risque de se prendre plus d’une exception. Même topo si tes call stacks sont très profondes: t’as un très probablement un problème architectural. Si tu viens me dire qu’un if/return est trop cher, ma réponse va être: j’en doute, en tout cas pas sans un benchmark sérieux montrant un impact concret (pas un benchmark qui cherry pick « 50% mieux », en omettant de dire que les 50% mieux, c’est 2ms, ou 0.1% du temps d’exécution total).

    Dans le deuxième cas, c’est très précisément ce qu’il ne faut PAS faire avec des exceptions. Les laisser remonter dans une couche qui n’est même pas au courant que les couches inférieures existent.

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  • [^] # Re: Pas de fumée sans feu

    Posté par  . En réponse au journal De l'influence néfaste de Google sur les développeurs C++. Évalué à 10.

    Comme tu dit, les exceptions doivent être exceptionnelles. Ne pas trouver un élément dans une collection n’est pas exceptionel, c’est attendu, et ça doit absolument être géré au call site. Pour être tout à fait honnête, pour du code métier, c’est très dur de trouver un exemple ou les exceptions sont justifiées. Ton code métier, il a des cas d’erreurs, et ils sont spécifiés clairement (ou devraient l’être, à l’ingénieur de bosser avec ses stakeholder quand il en découvre). Les erreurs techniques, dans leur immense majorité, elles sont plutôt predictibles, et se ramènent très souvent à une erreur métier. Ta db est en carafe? Est ce que c’est si différent que ne pas trouver ton élément? Probablement pas.
    Ton dao/repository/whathaveyou, lui va probablement vouloir faire la différence entre « pas trouvé » et « bestel il a pété la db et elle a fait pfft », pour ton logging/monitoring notamment. Mais la encore, y’a des façons beaucoup plus élégante de représenter ca. Tu reçoit soit le résultat, soit une erreur. Ça se modèle très bien avec un tuple, et des enums vont rendre le code de gestions d’erreur beaucoup plus simple à écrire parce que ca se découvre tout seul.

    Je ne mettrais pas plus de disque dans un cas exceptionel non plus. Les I/O ça peut foirer pour un paquet de raisons tout à fait légitimes et courantes. Idem pour le réseau. C’est pas vraiment un cas exceptionel, et si le call site par du principe que l’io va passer, ben le code est très fondamentalement buggé (et a probablement des problèmes plus gros que de savoir s’il faut lancer une exception).

    Plus de ram, je mettrais ça effectivement dans une exception. Essentiellement parce que si t’as plus de ram, c’est potentiellement très difficile de s’en sortir, vu que tu risques d’avoir besoin de ram pour libérer de la ram. Disons que c’est un peu la branche sur laquelle t’es assise, si elle pete, ça devient tout de suis plus compliqué.

    Bref, de mon point de vue, les exceptions posent 2 gros problèmes:
    - perte complète du flow de contrôle ou tu vas de la à de la d’un coup sans crier gare
    - problèmes des performance lié au stack unwinding etc

    Le deuxième point s’applique surtout à des très gros projets, donc rarement pertinent pour le commun des mortels. Ça se mitige bien si le compilateur transforme le type de retour pour un tuple (typeDeRetour, Erreur) de façon transparente, et ajoute le sucre syntaxique à la volée. Genre ce que fait swift. Bon courage pour introduire ça en c++ par contre, le train a quitté la gare, comme on dit outre quebin.

    Le premier, ça devient plus compliqué. Déjà, les unchecked exceptions, c’est vraiment de la merde. Ça sort de nul part et paf, pastèque. Forcer à les déclarer aide. Forcer un try léger au call site aide aussi. Ça évite de faire un appel qui peut lancer, et le rater parce que ta signature inclue l’erreur lancée.

    Alors, certes, ta fonction peut aussi lancer, et celle qui l’appelle aussi, sur 50 niveaux, retour à la case départ, on a un goto déguisé. Pour être tout à fait honnête, si tes exceptions bubblent sur plus de 2 niveaux, t’as un très très très gros problème de leaky abstraction. Les couches ne sont pas isolées du tout si tu peux remonter plus de 2 niveaux. Et ça, c’est un bien plus gros problème que de savoir si les exceptions sont autorisees ou pas.

    ça nous laisse avec des cas réellement exceptionnels, qui se comptent sur les doigts d’une main. Genre « on a plus de ram » ou « un des core du cpu a disparu à la volée » et autres cas tarabiscotés du genre. J’ai pas de réponse pour ce cas là. Mais disons que c’est très très très loin d’être courant, et si ce genre de gestion représente plus de 0.00001% du code écrit, je serais surprit. Je serais déjà surprit si ne serait ce que 1% des projets gèrent ce genre de problèmes.

    Bref, au final, c’est un faux débat. Le concept même de l’exception (une erreur opaque que tu rebalance au niveau supérieur) est plutôt un anti pattern, et se gère beaucoup mieux avec un type result, ou un tuple syntaxique. Et vu le pot de pus que sont les exceptions en c++, je trouve pas ça délirant de les interdire.

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  • [^] # Re: Statut des partitions

    Posté par  . En réponse au journal Partage de partitions musicales. Évalué à 2.

    « Pas toujours vraiment de travail de composition » est probablement plus correct :)

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  • [^] # Re: Statut des partitions

    Posté par  . En réponse au journal Partage de partitions musicales. Évalué à 3. Dernière modification le 06 août 2022 à 02:48.

    Recopier la partition c'est une chose. La deviner à l'écoute s'en est une autre.

    Je doute que la façon de reproduire ait une quelconque incidence sur le fait que ça soit une contrefaçon. Si je fait une copie à la main d’un album de Gaston Lagaffe, plutôt que de le photocopier, ça reste une contrefaçon.

    Dans l’ensemble, je suis d’accord que beaucoup de partitions vont être des contrefaçons. OLGA à du fermer à cause de ça. Mais ils donnaient des partitions exactes d’œuvres, avec les riffs, les solos, et la tablature complète qui collait à la chanson. La composition complète était reproduite (et oui, la composition écrite est une œuvre).

    La ou je voit du flou, c’est sur un milieu comme le jazz (ou le blues), ou il n’y a pas vraiment de travail de composition. Les mecs partent sur une grille d’accord qui est dérivée d’une gamme, qui est elle même dérivée d’une sous division précises des fréquences audio + une note de départ, et partir de la, c’est 99% de l’interprétation. Ces sous divisions ont été choisi y’a des siècles, et ont tendance à être stable à travers différentes culture. Je cherche pas à diminuer le travail/talent, mais dans l’ensemble, les progression d’accords, c’est un truc un peu mécanique, pas vraiment créatif.

    Pour faire un parallèle (probablement douteux), imagine que je mette en place en site d’inspiration pour les DM de jeu de rôles. Et que dedans, j’ai des trucs du genre « le seigneur des anneaux: un mec plutôt pas très grand reçoit la visite d’un magicien, et se met en tête de jeter un anneau dans un volcan, récupérant quelques potes en chemin ». J’ai clairement pas commit une infraction au droit d’auteur. C’est un peu du même tonneau ici.

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  • [^] # Re: Statut des partitions

    Posté par  . En réponse au journal Partage de partitions musicales. Évalué à 3.

    Ok pour les paroles, ça c’est clairement couvert et pas ambigu du tout. Miles Davis ne chante pas, donc j’avais pas de paroles sur celles que j’ai regardé :)

    Le plan de missile est un plan très détaillé de la centrale, et le suivre te donnera exactement le meme missile.

    Pour le jazz, c’est plutot différent. Les mecs ne jouent pas « un morceau ». Ils jouent leur inspiration du moment d’une progression d’accord. Le concept de composition devient plutôt flou quand la composition se limite à « une demi douzaine d’accords choisi parmi 2 douzaines, suivant les règles usuelles de gamme etc ».

    Ça me parait beaucoup plus difficile de protéger quelque chose d’aussi abstrait et sujet à 99% à interprétation. A ce compte la, je peux protéger 100% des créations musicales a venir en générant toutes les variations raisonnablement écoutables de 12 mesures (y’en a pas tant que ça au final). Ce qui ne parait pas être l’esprit de la loi en la matière.

    Bref, j’irais pas parier mon déjeuner dessus, mais quand je voit all blues, je suis pas convaincu qu’un juge enverra Jean Michel en prison pour contrefaçon.

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  • [^] # Re: Statut des partitions

    Posté par  . En réponse au journal Partage de partitions musicales. Évalué à 5.

    Je suis pas avocat, et je sais pas lire une partition. Par contre, j’ai des oreilles, un peu de jugeote, et quelques albums de jazz.

    Quand je voit sa partoche d’all blues, il a 12 mesures et la grille d’accords qui va avec. Le morceau de miles davis fait 11 minutes, et bon, c’est pas comme si le père miles jouait le même couplet/refrain en boucle pendant 11 minutes. Sa partition est clairement pas une transcription fidèle du morceau

    Vu le milieu, je suis même pas convaincu qu’il y’ait une composition formelle à la base, sorti de « tant que ça colle à peu près sur la si do re mi, c’est toi qui voit comme tu le sens ». Même si je pense que t’as plutôt raison dans l’absolu, je suis pas convaincu que l’ayant droit puisse dire qu’il est interdit de poster ces 12 accords. Ça serait la partition complète du morceau tel qu’enregistre sur kind of blue, je dit pas, mais la je serais pas surpris si ça passe vu que tu peux vraiment pas faire grand chose avec cette partoche sans avoir beaucoup d’expérience à jouer du jazz.

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  • [^] # Re: c'est bien les commentaires

    Posté par  . En réponse au journal Crontab. Évalué à 3.

    Faut voir ça comme une opportunité, pas un problème. Ca donne une certaine latitude à l’implémentation.

    Vu qu’il est grosso modo garantit d’être 7h00 dans une timezone dans moins d’une heure (peut être même 30 minutes!), il suffit d’exécuter la tâche un 31 juillet, à l’heure pile, et paf, ça reste correct!

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  • [^] # Re: C'est moi ou c'est idiot ?

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 2.

    Honnêtement, tu craques complètement la dessus.

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  • [^] # Re: Langage Carbon

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 8.

    Tous les pointeurs sont super doués! 💪

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  • [^] # Re: C'est moi ou c'est idiot ?

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 3.

    Je trouve que prendre tous ces gens qui ont largement contribué à la plateforme de haut en leur disant que leurs usages "bof OSEF lol" est un manque de respect total.

    Il dit pas osef, lol. Il dit que des classes clairement annoncées comme ne faisant pas partie du standard avec 0 garanties de maintenance ne peuvent pas être utilisée comme exemple de cassage d’api/abi. Tout comme je peux pas dire “le c++ casse les apis parce que qt a pété pleins de trucs avec le passage à qt5”.

    Idem pour les enums.

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  • [^] # Re: C'est moi ou c'est idiot ?

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 2.

    C’est ce que je me disais. Tout recompiler à chaque fois, ça resoud des problèmes, mais ça en introduit d’autres aussi. Et surtout, ça devient très compliqué pour ceux qui ne font pas l’open source.

    Je veux bien croire que ça marche très bien pour le marché de go, mais ça n’en fait pas une solution universelle.

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  • [^] # Re: C'est moi ou c'est idiot ?

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 2.

    Non, python va compter le même nombre de méthodes que tu soit dans l’objet ou à l’extérieur.

    C++ voit ici une taille d’objet différent en fonction de si tu es dans la lib ou au call site.

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  • [^] # Re: C'est moi ou c'est idiot ?

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 4.

    t’as des exemples concrets? Dans l’ensemble pour peter une abi en java, faut vraiment se lever tôt et faire des trucs très très bizarres. Le bytecode a un peu été conçu pour ça, et sun/oracle ont toujours refusé d’y toucher (ce qui donne des conneries genre un Integer boxé en int qui te pete une npe, parce que c’est juste du sucre syntaxique).

    Oracle s’est même retrouvé bloqué après avoir spécifié leur algo de hash pour les hashmap, ce qui leur a causé des soucis avec des DoS à cause de collisions dans les requêtes http. ckyl avait expliqué en long en large et en travers le problème ici même. Ils tiennent la route avec leur api publique.

    Les changement d’api/deprecation arrivent, mais dans l’ensemble, à moins d’aller taper dans les classes “privées”, ça continue à tourner. Après, oui, c’est facile de se tirer une balle dans la jambe et se peter une runtime exception avec des jars qui ne sont pas les bons, mais ça c’est plutôt un problème de gestion de dépendances touffu qu’un problème de compat abi/api.

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  • [^] # Re: C'est moi ou c'est idiot ?

    Posté par  . En réponse au journal Google forke C++. Évalué à 3.

    Oui, c’est ce que j’impliquais par “tant que ça pete pas en vol non plus”. C’est juste que c’est long et chiant a expliquer, mais comme tu l’as fait, j’ai pas à le faire :)

    Et sinon, rien à voir avec la choucroute, mais vendor, ca veut dire fournisseur, pas vendeur.

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