Journal VITAM : projet open-source gouvernemental pour l'archivage de données

Posté par  . Licence CC By‑SA.
13
9
mar.
2015

La dématérialisation et l'archivage des contenus issus de sources gouvernementales est un sujet délicat, aussi bien du point de vue législatif (durée de conservation) que de la confiance dans la solution mise en place. Cette mission, remplie jusqu'à présent par des moyens de stockage "classiques", doit aujourd'hui faire face à la forte augmentation du volume de données produit. Le gouvernement réfléchit donc aux moyens nécessaires pour continuer à assurer cette mission.

Une étude lancée par les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de la Culture, a été menée entre 2013 et 2014, avec pour but de fournir une preuve de concept sur des données restreintes (messagerie).

Selon NextInpact, suite à cette étude, le gouvernement lancerait un projet de développement d'un "socle interministériel destiné à l’archivage des documents électroniques", qui serait open-source.

Je n'ai pas trouvé de communications officielle sur le sujet, mais si l'info se confirme ça me semble être un revirement agréable après des années d'achats de développements "boîte noire" pas toujours réussis.

  • # Maarch

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Il n'y a pas le logiciel Maarch qui a déjà été fait un peu pour cela ?

    http://www.maarch.org

    • [^] # Re: Maarch

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Développer un socle inter ministériel, ça ne veut pas dire recoder un logiciel… On parle plus en terme d'intégration là je pense…

  • # Volume

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Chaque microfiche contient de 100 à 130 pages environ en fonction de la taille de l'original. Une collection de 20 000 microfiches, soit de 10 000 à 20 000 livres, tient dans un meuble de 1,5 x 0,5 x 2 mètres. Microfiche.

    Le volume requis par ce moyen d'archivage classique ne me semble pas justifier son remplacement par un moyen électronique.

    Du reste, le problème des ministères n'est pas celui du volume des données, mais celui de leur nature: le rapport indique que ce sont pour les données produites par les outils de gestion de contenus et de travail collaboratif qu'il s'agit de trouver une solution d'archivage adaptée.

    Il s'agit en fait d'assurer la pérennité de ce nouveau type de données et des méta-données associées, tout en conservant leur disponibilité, et ce en prenant en compte les possibilités d'export des applications actuellement utilisées (Alfresco et Sharepoint).

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.