C'est d'autant plus intéressant que c'est cette dévalorisation des paramètres prix/temps d'une prestation qui est à l'origine de ce journal.
Il faut donc inciter les clients à se défaire de la propriété d'au moins une partie de leurs développements afin que le libre associatif puisse agir.
En soi c'est tout à fait envisageable vu que les entreprises recourent déjà largement à des logiciels libres. Le noeud gordien est qu'elles utilisent le libre mais n'en produisent pas, du moins pas au moment de leurs développements.
Je reformule ma question de départ :
- comment convaincre les clients de faire appel à des logiciels libres et à en produire dès le début d'une prestation ?
- quels sont les dangers d'une telle démarche ?
- connaissez-vous des réalisations de ce genre ?
Il ne s'agit pas de contourner la loi ni d'exploiter les bonnes volontés.
Je fais essentiellement du développement et contribue au libre (www.workingfrog.org).
Le but est, comme je l'écris, que ce soit profitable aux deux mondes, il y a bien moyen d'avoir un retour immateriel qui rende la chose possible.
Par exemple on a bien trouvé l'idée d'exploiter la puissance des ordinateurs pour calculer des tas de choses pendant qu'ils sont en veille, des tas de gens prennent du temps pour préparer et envoyer sur internet des photos, des vidéos, des conseils pour que les autres en profitent.
J'insiste sur l'idée que les personnes des deux partis peuvent être les même à des moments différents, ce qui veut dire que ces mêmes personnes peuvent forcémment profiter de cette collaboration... je recherche les moyens.
A ce jour Relief ne prend pas en charge l'IOC : le code est analysé statiquement et donc toute relation que le compilateur ne détecte pas est invisible pour lui, c'est à dire le code chargé par reflection ou celui par des fichiers de configuration comme le fait Spring (et donc par l'usage de la reflection au final).
Rien n'empêche d'écrire un plugin qui prendrait en charge les fichiers utilisé par Spring afin de détecter ces relations et rendre l'analyse ainsi plus exhaustive... ça fait juste parti des nombreux développements possibles ;-})
Donc les enluminures ça sert à décorer du texte, écrit à la main, c'est lui qui est menacé par la presse. Aujourd'hui l'art des moines copistes est toujours reconnu mais personne ne ferait appel à eux pour écrire le mode d'emploi d'un PDA.
Je voulais faire comprendre que Gutenberg ne menaçait pas cet art puisqu'il répondait à d'autres besoins.
Idem pour les taches : d'un point de vue artistique les premiers livres imprimés ne soutenaient pas la comparaison mais ce n'est pas ce qu'ont vu ceux qui étaient intéressés par une diffusion plus rapide du savoir, ceux-ci ont vu le potentiel de la nouveauté.
Ton développement de l'idée du premier commentaire éclaire tes réserves et me permet d'y répondre.
Relief ne modifie pas le code, il fait voir sa structure.
Il s'emploie en va-et-vient permanent avec un IDE : on visualise une correction à appliquer avec Relief, on l'effectue avec un IDE, puis on retourne dans Relief pour voir le résultat et recommencer.
Relief est un indicateur de la qualité d'un logiciel, tout comme JDepend ou Checkstyle.
Son point fort est sa simplicité : comme il se veut d'usage général il évite les concepts propres à un métier et fait appel à des notions communes comme la taille, le poids et la distance au centre.
C'est sûr, quand Gutenberg a imprimé sa première Bible les moines copistes se sont sans doute inquiétés pour l'avenir de leurs enluminures (et au passage ils l'ont sans aucun doute méprisé tant les premiers ouvrages imprimés étaient mal finis et couverts de taches d'encre).
Pas de doute aussi, quand Word et les imprimantes personnelles sont apparus les imprimeurs ont du faire la grimace.
Maintenant une question : sur quoi le baron Bic et le groupe Lagardère ont-ils fait leur fortune ?
Je ne crois pas que Relief représente une menace pour l'informatique, à moins qu'avoir plus de contrôle sur un logiciel soit un danger.
Merci pour le lien, je ne connaissais pas cet outil.
Relief parse du code et des binaires Java mais a été conçu pour analyser toutes sortes de structures organisées : le viewer reçoit un arbre d'entités généré par un plugin dont il ne sait rien.
A ce titre il peut être étendu à n'importe quel langage de programmation mais aussi à des structures sans rapport avec l'informatique.
Ce pourrait être le personnel d'une multinationale, le jeu complet de pièces d'une voiture, un réseau aérien...
Pour aller plus loin encore, Relief peut remplacer tout diagramme en 2 ou 3 dimensions : il suffit de redéfinir ce qu'on entend par taille, orbite, profondeur, couleur...
Les applications ne manquent pas, il faut juste les écrire ;-})
FreeMind met surtout l'accent sur l'organisation dynamique d'un projet / document.
La sauvegarde des cartes au format XML est sans doute choisie dans un souci de compatibilité, lecture avec un éditeur de texte ou conformance avec les standards en vogue (j'en sais rien, je ne contribue pas au projet).
Il est certain qu'il gagnerait à étendre les formats d'exports et à étoffer l'existant en HTML, je suppose que les développeurs ont cela en projet.
Pour ma part je l'utilise afin de gérer des projets.
Les discussions se font devant l'écran et les modifications sont tout de suite reportée sur la carte. L'export HTML est secondaire et me sert à faire une sortie papier qui fait office de bilan.
[^] # Re: un problème bien plus grave qu'il n'y parait
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse au journal Aux frontières du réel. Évalué à 1.
C'est d'autant plus intéressant que c'est cette dévalorisation des paramètres prix/temps d'une prestation qui est à l'origine de ce journal.
Il faut donc inciter les clients à se défaire de la propriété d'au moins une partie de leurs développements afin que le libre associatif puisse agir.
En soi c'est tout à fait envisageable vu que les entreprises recourent déjà largement à des logiciels libres. Le noeud gordien est qu'elles utilisent le libre mais n'en produisent pas, du moins pas au moment de leurs développements.
Je reformule ma question de départ :
- comment convaincre les clients de faire appel à des logiciels libres et à en produire dès le début d'une prestation ?
- quels sont les dangers d'une telle démarche ?
- connaissez-vous des réalisations de ce genre ?
[^] # Re: Je crois que c'est interdit
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse au journal Aux frontières du réel. Évalué à 2.
Je fais essentiellement du développement et contribue au libre (www.workingfrog.org).
Le but est, comme je l'écris, que ce soit profitable aux deux mondes, il y a bien moyen d'avoir un retour immateriel qui rende la chose possible.
Par exemple on a bien trouvé l'idée d'exploiter la puissance des ordinateurs pour calculer des tas de choses pendant qu'ils sont en veille, des tas de gens prennent du temps pour préparer et envoyer sur internet des photos, des vidéos, des conseils pour que les autres en profitent.
J'insiste sur l'idée que les personnes des deux partis peuvent être les même à des moments différents, ce qui veut dire que ces mêmes personnes peuvent forcémment profiter de cette collaboration... je recherche les moyens.
[^] # Re: Injection de dépendance
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche Relief 1.1, visualisation 3D de projets Java. Évalué à 2.
Rien n'empêche d'écrire un plugin qui prendrait en charge les fichiers utilisé par Spring afin de détecter ces relations et rendre l'analyse ainsi plus exhaustive... ça fait juste parti des nombreux développements possibles ;-})
[^] # Re: Visualisation ?
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche Relief 1.1, visualisation 3D de projets Java. Évalué à 2.
Donc les enluminures ça sert à décorer du texte, écrit à la main, c'est lui qui est menacé par la presse. Aujourd'hui l'art des moines copistes est toujours reconnu mais personne ne ferait appel à eux pour écrire le mode d'emploi d'un PDA.
Je voulais faire comprendre que Gutenberg ne menaçait pas cet art puisqu'il répondait à d'autres besoins.
Idem pour les taches : d'un point de vue artistique les premiers livres imprimés ne soutenaient pas la comparaison mais ce n'est pas ce qu'ont vu ceux qui étaient intéressés par une diffusion plus rapide du savoir, ceux-ci ont vu le potentiel de la nouveauté.
Ton développement de l'idée du premier commentaire éclaire tes réserves et me permet d'y répondre.
Relief ne modifie pas le code, il fait voir sa structure.
Il s'emploie en va-et-vient permanent avec un IDE : on visualise une correction à appliquer avec Relief, on l'effectue avec un IDE, puis on retourne dans Relief pour voir le résultat et recommencer.
Relief est un indicateur de la qualité d'un logiciel, tout comme JDepend ou Checkstyle.
Son point fort est sa simplicité : comme il se veut d'usage général il évite les concepts propres à un métier et fait appel à des notions communes comme la taille, le poids et la distance au centre.
[^] # Re: Visualisation ?
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche Relief 1.1, visualisation 3D de projets Java. Évalué à 1.
Pas de doute aussi, quand Word et les imprimantes personnelles sont apparus les imprimeurs ont du faire la grimace.
Maintenant une question : sur quoi le baron Bic et le groupe Lagardère ont-ils fait leur fortune ?
Je ne crois pas que Relief représente une menace pour l'informatique, à moins qu'avoir plus de contrôle sur un logiciel soit un danger.
[^] # Re: Visualisation ?
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche Relief 1.1, visualisation 3D de projets Java. Évalué à 4.
Relief parse du code et des binaires Java mais a été conçu pour analyser toutes sortes de structures organisées : le viewer reçoit un arbre d'entités généré par un plugin dont il ne sait rien.
A ce titre il peut être étendu à n'importe quel langage de programmation mais aussi à des structures sans rapport avec l'informatique.
Ce pourrait être le personnel d'une multinationale, le jeu complet de pièces d'une voiture, un réseau aérien...
Pour aller plus loin encore, Relief peut remplacer tout diagramme en 2 ou 3 dimensions : il suffit de redéfinir ce qu'on entend par taille, orbite, profondeur, couleur...
Les applications ne manquent pas, il faut juste les écrire ;-})
[^] # Re: Utilisation... quelques manques
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche FreeMind : décapsuleur de cerveau. Évalué à 5.
Pour éditer les propriétés du lien, click droit dessus.
[^] # Re: Kartoo
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche FreeMind : décapsuleur de cerveau. Évalué à 1.
En attendant je ne connaissais pas et je trouve ça sympa et ludique !
[^] # Re: Quelle différence avec docBook?
Posté par Jean-Hugues de Raigniac . En réponse à la dépêche FreeMind : décapsuleur de cerveau. Évalué à 3.
FreeMind met surtout l'accent sur l'organisation dynamique d'un projet / document.
La sauvegarde des cartes au format XML est sans doute choisie dans un souci de compatibilité, lecture avec un éditeur de texte ou conformance avec les standards en vogue (j'en sais rien, je ne contribue pas au projet).
Il est certain qu'il gagnerait à étendre les formats d'exports et à étoffer l'existant en HTML, je suppose que les développeurs ont cela en projet.
Pour ma part je l'utilise afin de gérer des projets.
Les discussions se font devant l'écran et les modifications sont tout de suite reportée sur la carte. L'export HTML est secondaire et me sert à faire une sortie papier qui fait office de bilan.