jyes a écrit 892 commentaires

  • [^] # Re: Besoin de qui?

    Posté par  . En réponse au journal NumWorks change de licence. Évalué à 3.

    Je suis encore d’accord, ils perdent un avantage compétitif et du point de vue du bizness plan ça ma paraît une mauvais stratégie, mais visiblement NumWorks pense qu’il leur reste encore assez d’atouts. Ils ont peut-être raison, leur calculatrice a l’air très bien pour un prix de vente raisonnable. Maintenant, c’est sûr qu’elle perd tout intérêt à mes yeux dans sa nouvelle mouture privatrice, en même temps, je n’avais pas acheté une mouture précédente non plus, donc je ne suis de toute façon pas le marché visé. Pour mes calculs, je lance la CLI d’Octave directement sur mon ordi, puisque j’ai quasiment toujours mon ordi sous la main et allumé pour mon travail.

  • [^] # Re: Besoin de qui?

    Posté par  . En réponse au journal NumWorks change de licence. Évalué à 4.

    Je suis d’accord, mais en pratique pour la fabricant, il est important de répondre à ce (mauvais) besoin est important sous peine de se priver d’une part très importante du marché. L’article du forum tiplanet.org cité dans le journal est très complet et montre bien que c’est cet aspect du problème qui est à l’origine des regrettables changements de licence et tivoïsation.

  • [^] # Re: Paquet pour les interfaces ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2. Évalué à 4. Dernière modification le 24 juin 2021 à 13:56.

    les interfaces admin/user existent sous forme de paquets

    Oui, la distribution YunoHost est une Debian tout ce qu’il y a de plus classique avec un dépôt en plus qui ne contient que les paquets de YunoHost (dont moulinette et ssowat).

    je tiens fermement à mes serveurs sous Arch

    Ça, ça va être plus difficile, YunoHost est vraiment lié à Debian. En caricaturant vraiment YunoHost c’est avant tout un gestionnaire d’installation et des recettes toutes prêtes et mutualisées pour installer et administrer des services usuels (mais non disponibles de base) sur une Debian. Il y aurait beaucoup de boulot pour refaire la même chose sur Arch en partant de YunoHost, et ce serait un nouveau projet à part entière.

  • [^] # Re: La diversité n'est pas une solution.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Élection du responsable du projet Debian (DPL) 2021. Évalué à 6. Dernière modification le 21 juin 2021 à 15:29.

    Effectivement, quand bien même le processus de sélection d’un·e DPL n’introduirait pas de biais, on retrouverait ceux de la population des DD éligibles. Cependant, les études de sociologie qui s’intéressent à ce genre de choses montrent que sans volonté de lutter contre (ou avec une velléité trop légère) les biais sont renforcés à chaque étape sélective. Une belle illustration, qui ne touche pas Debian mais s’intéresse bien à une sélection qui se dit sur la compétence est une étude sur les concours de sélection aux grandes écoles d’ingénieurs, le tableau en page 6 de la version PDF est éloquent. En plus, ça fera plaisir au troll auquel je répondais de voir des sociologues s’intéresser à la diversité sur des critères plus variés que la couleur de peau, l’orientation sexuelle ou le genre (même si évidemment, ces critères doivent être étudiés et les discriminations associées combattues).

  • [^] # Re: La diversité n'est pas une solution.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Élection du responsable du projet Debian (DPL) 2021. Évalué à -3.

    on [doit] choisir des gens en fonction de leurs compétences

    Et ça ne te pose aucun problème de considérer que pour être compétent à un poste à responsabilité il faut être homme, blanc et hétéro ?

    Sinon, la proportion d’hommes blancs hétéros à de tels postes devrait justement te faire constater que la sélection n’est pas que sur la compétence, les profils retenus étant bien trop homogènes sur des critères a priori décorrélés (et je ne fais que répondre ici à ton propos, qui ignore complètement l’importance de la représentativité et d’autres points indépendants de la compétence qui plaident en faveur d’une amélioration de la diversité).

  • [^] # Re: L'autre sens

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Ils étaient trois. Évalué à 5. Dernière modification le 19 juin 2021 à 16:31.

    Faut pas non plus croire tous ce qu’on lit sur les forums en ligne, entre mon orthographe erronée du nom de Bernoulli et mon équation inhomogène (il manque la masse volumique ρ dans v²/R = ρ⁻¹ ∂p/∂n dans mon explication) heureusement pour moi que ce n'est « pas le domaine de compétence de la plupart des personnes sur LinuxFr » ;-)

  • [^] # Re: Chromium

    Posté par  . En réponse au journal Du nommage des applications, des descriptions. Que dire, que faire ?. Évalué à 5. Dernière modification le 17 juin 2021 à 13:53.

    Chromium, c’est Chrome sans le code proprivateur de Google, mais pas nettoyé de toute Googlerie. Il utilise toujours les serveurs de Google pour détecter les portails captifs (ça fait quand même un traçage chaque fois que tu démarres le navigateur), il intègre des services Google (de synchro ou de protection contre le phishing par exemple) etc. Pour dégoogliser la version de Chromium dans Debian il y a eu un gros travail, et ungoogled-chromium tente d’aller encore plus loin. Pour te donner une idée des difficultés, il a eu assez récemment ce journal sur un sujet proche.

  • [^] # Re: L'autre sens

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Ils étaient trois. Évalué à 10. Dernière modification le 17 juin 2021 à 10:02.

    Bernouilli. Apparemment l'effet est bien réel

    Non seulement l’effet est bien réel, mais c’est lui qui explique l’accélération du fluide à l’extrados du fait de la baisse de pression. le principe de Bernouilli, c’est une conservation de l’énergie de le long d’une ligne de courant, soit p + ½ρv² = constante sur chaque face de l’aile, donc si p diminue, v augmente. D’ailleurs comme indiqué dans ton lien « l’air passant au dessus de l’aile arrive avant celui passant en dessous » à cause de cet effet. Bernouilli joue donc un rôle fondamental, mais pour la démonstration il faut considérer qu’il induit une accélération du fluide du fait de la baisse de pression, et non l’inverse car l’accélération du fluide n’est absolument pas liée à la longueur de l’aile.

    Ensuite, ton lien utilise un vocabulaire gênant en opposant effet Coandă à Bernouilli alors que dans cet exemple les deux sont à peu près interchangeable. Par exemple, dans mon précédent commentaire, je parlais de modèle d’écoulement potentiel, ce que certains par abus de langage appellent Bernouilli généralisé car justement dans un écoulement potentiel on peut généraliser la conservation de l’énergie à tout l’écoulement et pas seulement le long d‘une ligne de courant. Mais même sans faire cet abus de langage, selon la manière dont on démontre Bernouilli, à partie de Navier-Stokes en projection sur les directions principales de l’écoulement par exemple, on peut obtenir une deuxième équation de Bernouilli qui relie la courbure d’une ligne de courant au gradient de pression (v²/R = ∂p/∂n) qui est justement l’origine de la portance que je décrivais. Au final, dire que Bernouilli est un effet « trop faible pour faire voler un avion » est donc faux. Cet effet est prépondérant, par contre, il ne faut pas considérer que la vitesse se déduit directement du profil de l’aile pour utiliser Bernouilli, il faut bien résoudre un système couplé vitesse/pression.

    Pour une fois que je peux écrire sur LinuxFr à propos d’un sujet où je connais quelque-chose, j’en profite.

  • [^] # Re: L'autre sens

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Ils étaient trois. Évalué à 10.

    L’explication est juste, sauf

    L'écoulement de l'air sur le dessus et le dessous se fait à la même vitesse, mais le dessus étant plus long à parcourir que le dessous, l'aile est aspirée vers le haut.

    qui est une erreur courante (bien que je ne comprends pas trop d’où elle sort) mais la longueur du trajet parcouru n’intervient nullement dans la portance. C’est la courbure des lignes de courant qui induit la portance. À l’extrados, le rayon de courbure implique une baisse de la pression (qui se calcule analytiquement avec un modèle d’écoulement potentiel par exemple et implique bien une vitesse d’écoulement plus importante), et à l’intrados une surpression (mais moindre, donc la portance résultante provient surtout de la dépression à l’extrados). Une autre manière de regarder le même problème est que la courbure de l’aile oriente l’écoulement de fluide vers le bas (par rapport à l’avion) et que pour lui faire gagner cette quantité de mouvement vers le bas, il faut lui imposer un force vers le bas dont la réaction (force du fluide sur l’aile) porte l’avion vers le haut.

    Voilà c’était hors sujet mais je ne pouvais pas laisser cette erreur sans correction sur un site aussi exigent que MécafluxFr.

  • [^] # Re: Contradiction

    Posté par  . En réponse au journal Linux et libre : retour 20 ans en arrière ?. Évalué à 3. Dernière modification le 14 juin 2021 à 10:38.

    Commentaire supprimé car inutile, je n’avais pas vu celui de Bruno.

  • [^] # Re: la contradiction dans l'énoncé

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'art d'installer GrapheneOS sur son smartphone. Évalué à 9.

    En termes de sécurité ca fait toute la différence

    Faut pas en rajouter non plus. La seule sécurité que ça apporte en plus par rapport au stockage chiffré (par défaut dans presque toutes les déclinaisons d’Android) et une un ROM sans les services Google espions, c’est une protection contre l’injection de code malveillant sur ton téléphone via un accès physique. Je ne dis pas que c’est inutile, mais les premières menaces pour un utilisateur de téléphone mobile, c’est d’abord la fuite des données lors du vol (réglé par un stockage chiffré) ou la fuite de données par des applis espionnes (en ventre libre sur le Play Store). Le type d’attaque dont protège le verrouillage du bootloader est d’un niveau de complexité (et donc de détermination de l’attaquant) qui n’a rien à voir. La différence est là, je ne le nie pas, mais j’ai un problème avec le discours qui laisse entendre que tant que le bootloader n’est pas verrouillable, il n’y a pas de sécurité possible.

    Contrairement à mon ordinateur de bureau (qui n’a pourtant même pas secure boot d’activité), j’ai mon téléphone à proximité presque en permanence, ce qui réduit de beaucoup la possibilité de me l’emprunter, y injecter le code malveillant et me le retourner sans que je m’en aperçoive. Quand je vois dans le journal qu’il suggère d’installer Zoom sur GrapheneOS, je me dis que le modèle d’attaque est mal étudié et qu’un Jisti sur LineageOS serait bien plus pertinent du point de vue de la sécurité, même si le bootloader est déverrouillé.

  • [^] # Re: Google pixel

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'art d'installer GrapheneOS sur son smartphone. Évalué à 9.

    C‘est pas un bogue, c’est une friture ! Ton téléphone meurt avant1 que le constructeur cesse de fournir les mises à jour de sécurité.


    1. En fait même pas toujours avant, si tu achètes ton téléphone un peu trop tard par rapport à son pic de fashionitude, Google ne s’engage qu’à 18 mois à partir de la date de vente du dernier téléphone de ce modèle sur son magasin. En fait, par sécurité, il faudrait que GrapheneOS use ta batterie plus rapidement pour éviter ce problème. Je te suggère de soumettre un patch en ce sens. 

  • [^] # Re: Retrait en 1h

    Posté par  . En réponse au journal De la notation sur les contenus et les commentaires. Évalué à 5.

    Souvent les commentaires notés fortement négativement et qui le restent dans la durée sont soit vraiment hors sujet, soit très désagréables (voire frôlent l’injure), soit se plaignent du système de vote, soit une combinaison de tout ça. C’est vrai que j‘hésite plus à cliquer sur « inutile » quand je suis d’accord avec le contenu d’un commentaire, mais c’est souvent les commentaires que je trouve désagréables/discourtois ou complotistes à l’extrême que je note négativement, car ils empêchent la discussion de se poursuivre en échanges constructifs. Et de ce que j’ai vu, mes commentaires les plus mal notés, sont souvent aussi ceux les plus énervés ou hors-sujet, et je trouve cela assez positif au final, que le système de note pénalise les réponses emportées. Sinon je (crois que je) note plus souvent « pertinent » pour encourager les contenus que j’ai envie de voir sur ce site, ça peu être des bons mots, des réponses techniques détaillées ou n’importe quoi qui me donne envie de revenir sur ce site.

  • [^] # Re: Sympa

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Pétrolette 1.3. Évalué à 4.

    C’est pas un soucis, je suis sûr qu’yPhil est prêt à te mettre un raccourci clavier en dix séquences de « Ctrl + une autre touche » pour que tu te sentes à l’aise pour basculer de mode.

  • [^] # Re: Retrait en 1h

    Posté par  . En réponse au journal De la notation sur les contenus et les commentaires. Évalué à 10.

    Tu as trop raison, j'allais dire la même chose.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Une œuvre est créé avec des contraintes ça ne peut pas être dissocié.

    Je ne le nie pas, au contraire je considère que les contraintes évoluant avec le temps, l’œuvre aussi peut (voire doit) évoluer.

    Qui a dit que c'était immuable ?

    J’ai durci le trait mais mon message est quand-même en réponse à totof2000 qui écrivait :

    A un moment l'oeuvre à un état donné est considérée comme "finie".

    Je ne sais pas si tu parle des fanfics

    Je parlais bien des fanfics. Des films amateurs diffusés sur theforce.net (attention, le site actuellement à cette adresse n’est pas celui d’il y a 10 ans qui était une perle de courts-métrages de fans), des nouvelles, des canulars de Microsith.com (disparu aussi), des scénarios pour le jeu de rôle Star Wars. Toutes ces œuvre ne sont pas « trop petites pour faire l'objet d'attaque en justice », elles sont trop peu distribuées pour l’être, et c’est bien pour éviter les attaques en justice qu’elles n’ont été distribuées qu’en ligne sur des sites animés par des groupes de fans. L’univers étendu lui, est resté cantonné à des bouquins (et l’excellent jeu de rôle et un peu les jeux vidéos aussi), avant le rachat par Disney : les livres et jeux vidéos ont sûrement fait rayonner l’œuvre, mais c’est pas eux qui on fait que depuis 1977 on voit des références à Star Wars partout dans la culture populaire.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    les différentes versions des films Star Wars sont faites par le même réalisateur.

    C'est un bon exeple ça … la remasterisation des épisodes IV V et VI est un très bon exemple. Est-ce que les diverses versions ou la fin a changé sont toujours disponibles ? J'ai cru comprendre que non

    En l’occurrence, Monsieur Lucas est un meilleur homme d’affaire que réalisateur, et si les versions originales sont difficiles à trouver, c’est justement pour créer de la rareté artificielle et augmenter leur valeur marchande. La difficulté d’accès à ces œuvres est donc directement liée à leur distribution sous une licence qui ne permettait pas la redistribution. Tu tires contre ton camp. D’ailleurs, ces versions ont été disponibles, et vendues officiellement, seulement pas indépendamment, elles étaient en coffret avec les versions remasterisées, ce qui fait que pour une acheteur comme moi dans un passé lointain, très lointain, il a fallu acheter plusieurs fois les versions remasterisées, sorties au gré des stratégies marketing de l’époque pour avoir en DVD, le versions originales que j’avais déjà en VHS. Je n’ai pas poursuivi jusqu’au Blu-ray, mais des plus fans que moi mieux équipés en matériel audiovisuel ont dû le faire. Et pourtant toutes ces œuvres étaient des œuvres finales et immuables à leur sortie, jusqu’à l’édition suivante.

    Et Star Wars est un excellent exemple d’univers qui dispose d‘un pléthore de fan-fictions, toutes illégales, mais qui font rayonner l’œuvre originale bien au delà de ce qu’elle est. D’ailleurs, au changement de propriétaire de la franchise, l’histoire a changé. Pour sortir de nouveaux films, ce qui était le canon est devenu légende et une nouvelle histoire plus adaptée aux effets spéciaux a été récrite.

  • [^] # Re: approximation trompeuse

    Posté par  . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 6.

    Totof2000, prenez un chewing gum.

  • [^] # Re: De ce que je sache...

    Posté par  . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 7.

    C’est dommage, il faudrait au moins ça pour me faire quitter le confort de mon centre-ville !

  • [^] # Re: Présentation rigolote de LaTeX

    Posté par  . En réponse au journal Compter en C++, de 98 jusqu'à 11. Évalué à 3.

    pour finaliser des rapports/thèses/livres, les usagers de *TeX semblent les plus à chipoter

    C’est vrai pour des thèses et des livres, mais des rapports d’élèves ne bénéficient pas d’autant de soin (je ne parle même pas de rapport de stage master mais de rapports rédigés pendant leur scolarité). En général, les tableaux sont affreux, les figures débordent dans les marges, les espaces insécables sont mal utilisées donc les retours à la ligne mal maîtrisés, de plus le style de base des documents LaTeX a un air daté et les tentatives de le modifier sont au mieux infructueuses. Alors que ces même élèves maîtrisent en général assez bien les outils bureautiques pour faire de jolies choses avec (jolies hein, je n’irais pas vérifier qu’ils ont fait usage des styles ou que leur document ait la moindre information sémantique correcte).

  • [^] # Re: Présentation rigolote de LaTeX

    Posté par  . En réponse au journal Compter en C++, de 98 jusqu'à 11. Évalué à 5.

    C'est une présentation assez rigolote de LaTeX je trouve… ce que donne vraiment LaTeX c'est 1/un bon algorithme de césure (casser les paragraphes en lignes) et 2/un bon algorithme pour préparer des formules. Les modèles de document de base sont assez moches et sont plutôt à regarder comme des exemples ou des outils pour démarrer mais n'ont certainement pas vocation a être des exemples de mise en page.

    Ça ce sont les atouts de TeX. Par dessus LaTeX (et son environnement) apporte quand même beaucoup de choses, dont une incitation forte à suivre les bonnes pratiques de rédaction (numérotation et positionnement des figures, références dans le texte, bibliographie). Par exemple, si on laisse le choix de l’outil à des étudiants (de niveau master), les rapports écrits par des étudiants avec LaTeX sont souvent plus laids et brouillons dans leur mise en page que ceux faits avec une suite bureautique, mais ils sont aussi mieux rédigés, avec une meilleure articulation du texte avec les figures et une bibliographie mieux référencée et mieux citée. J’apprécie LaTeX comme outil pédagogique encore plus que comme outil pour rédiger mes propres documents. À titre personnel, j’utilise LaTeX moins parce-qu’il me plaît que parce-que je n’ai simplement pas trouvé mieux.

  • [^] # Re: :)

    Posté par  . En réponse au journal Compter en C++, de 98 jusqu'à 11. Évalué à 10. Dernière modification le 02 juin 2021 à 11:08.

    C’est vrai que le rôle d’un enseignant, c’est de multiplier les barrières pour s’assurer que tous les élèves doivent apprendre et mettre en pratique toutes les notions et concepts d’un coup. D’ailleurs, comme la meilleure littérature scientifique en maths et en physique est en anglais, les cours devraient être en anglais dès la sixième. Et tant pis, si seuls s’en sortent les enfants de cadres supérieures qui prennent des cours particuliers, c’est de toute façon ceux là qu’on veut recruter à la fin en sortie d’étude, donc autant faire la sélection au plus tôt. Des élèves en M2 (voire docteurs) faibles en anglais et qui complètent leur formation par un expérience à l‘étranger après leur diplôme, n’ont pas leur place sur les bancs de nos facs puisque « qu'ils n'auront pas ou perdront assez rapidement » leur emploi si les malheureux venaient à en trouver un à l’issue du diplôme.

    Ironie mise à part, quand je vois le niveau d‘anglais des employeurs en France, je ne m’inquiète pas trop pour les élèves en fait.

  • [^] # Re: Bravo et merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2. Évalué à 10.

    Même expérience, YunoHost n’est pas (toujours) parfait (mais souvent!) mais ça facilite tellement la maintenance d’un serveur auto-administré, que j’ai moi aussi basculé sur YunoHost des services que j’hébergeais auparavant « à la main » (notamment courrier électronique, Nextcloud, forge Git). Les outils d’installation et d‘administration sont un vrai confort et la gestion centralisée des utilisateurs (🖤 SSOwat) apporte la dernière touche dont je ne saurai plus me passer.

  • [^] # Re: Obsolète

    Posté par  . En réponse à la dépêche FreeBSD 13.0. Évalué à 3.

    La licence lie celui qui distribue le logiciel à celui qui le reçoit, et si la licence originale le permet, celui qui redistribue un logiciel peut le distribuer sous d’autres termes que ceux selon lesquels il l’a reçu, c’est à dire en changer la licence. C’est de ce contexte de re-distribution (avec du code GPL) que parle Kaane, aussi je ne pense pas que la loi s’y oppose. Le destinataire final pouvant n’avoir jamais reçu directement le code original, il n’a pas forcément accès à la licence originale, uniquement la licence de re-distribution.

    Là où mon interprétation diffère de celle de Kaane, c’est que la GPL n’impose pas de re-licencier le code BSD distribué avec le code GPL, donc rien n’interdit du code BSD d’être distribué avec du code GPL tout en lui laissant la licence BSD. Par contre, des binaires ainsi construits doivent être eux-mêmes distribués sous une licence compatible avec la GPL, donc si un des destinataires demande le code, il doit lui être fourni. Par contre, qu’il lui soit fourni en (partiellement) BSD ou en GPL ne change rien : le code BSD distribué avec du code GPL peut mais ne doit pas forcément être re-licencié en GPL.

  • [^] # Re: iOS

    Posté par  . En réponse au sondage Sous quel système d'exploitation tourne votre téléphone ?. Évalué à 5.

    Oups, j’ai cliqué sur inutile par erreur, pourtant non seulement je suis d’accord mais je trouve la précision apportée assez importante ! Particulièrement dans le cas d’Apple et de la solution que la société pousse pour faire du traçage respectueux de la vie privée (appréciez l’oxymore) qui a comme gros avantage compétitif qu’Apple devient la seule capable de récolter les données pourvu qu’elle « protège » suffisamment ses utilisateurs contre les régies publicitaires concurrentes comme Facebook.