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LinuxFr.org : les contenus de Sytoka Modon
2018-10-22T00:30:51+02:00
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tag:linuxfr.org,2005:Diary/38154
2018-10-10T18:32:04+02:00
2018-10-11T09:47:44+02:00
Vers une fin de la guerre des brevets logiciels ?
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<p>Ce 10 octobre 2018, annonce de Microsoft : « <strong><em>Microsoft joins Open Invention Network to help protect Linux and open source</em></strong> ».</p>
<p>L’OIN est une organisation qui rachète des brevets afin de protéger des pans essentiels de logiciels libres utilisés dans les systèmes GNU/Linux. Elle a été créée fin 2005 par IBM, Novell, Philips, Red Hat et Sony.</p>
<p>Ainsi, la mission de l’OIN est résumée en première page de son site : « <strong><em>OIN’s mission is to enable Linux</em></strong> ».</p>
<p>Désormais, tous les gros acteurs du marché semble adhérer à l’OIN, même Microsoft. Pas à dire, l’avenir de l’informatique passe immanquablement par GNU/Linux pour Microsoft (mais pas forcément exclusivement, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit).</p>
<ul>
<li>annonce de Microsoft : <a href="https://azure.microsoft.com/en-us/blog/microsoft-joins-open-invention-network-to-help-protect-linux-and-open-source/">https://azure.microsoft.com/en-us/blog/microsoft-joins-open-invention-network-to-help-protect-linux-and-open-source/</a> ;</li>
<li>OIN : <a href="https://www.openinventionnetwork.com/">https://www.openinventionnetwork.com/</a> ;</li>
<li>OIN sur Wikipédia : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_invention_network">https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_invention_network</a>.</li>
</ul>
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</p>
Sytoka Modon
https://linuxfr.org/nodes/115468/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:Diary/37473
2017-09-04T22:10:24+02:00
2017-10-15T17:19:54+02:00
La mort de Solaris et de SPARC
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<p>Cela n’étonnera personne mais, désormais, cela semble inévitable, Solaris et SPARC sont sur la voie de garage menant à la décharge…</p>
<p><a href="https://scalability.org/2017/09/oracle-finally-kills-off-solaris-and-sparc/">https://scalability.org/2017/09/oracle-finally-kills-off-solaris-and-sparc/</a></p>
<p>Il faut dire qu’à part Java, on se demande vraiment pourquoi Oracle a racheté Sun en 2010 ?</p>
<p>Le passage en logiciel libre de ce qu’il reste pourrait être intéressant, dont mettre le code source de la dernière version de Solaris dans une licence 100 % compatible avec le noyau Linux ? Cependant, je n’y crois guère, sauf qu’à la différence d’OpenOffice où IBM jouait en sous main, ici il ne me semble pas qu’il y ait un autre géant dans le jeu. Mais, Oracle mise tout de même sur GNU/Linux pour son propre <em>cloud</em>…</p>
<p>Feuilleton à suivre !</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/sytoka/journaux/la-mort-de-solaris-et-de-sparc.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
https://linuxfr.org/nodes/112602/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/35795
2014-10-16T02:39:29+02:00
2014-10-16T10:45:03+02:00
67 chaussettes pour OpenSSH
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
<div><p>Le 6/10, OpenSSH est sortie en version 6.7. Faut‐il vraiment dire ici ce que fait OpenSSH ou est‐ce dans l’inconscient collectif des libristes ? En très bref, c’est un serveur et un client du protocole SSH, digne descendant de <code>telnet</code>, qui ajoute pas mal de truc comme la redirection de ports…</p>
<h2 id="quoi-de-neuf-en-octobre">Quoi de neuf en octobre ?</h2>
<ul>
<li><p>Les algorithmes de chiffrement par défaut ont été changés et notamment <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_d%27op%C3%A9ration_%28cryptographie%29#Encha.C3.AEnement_des_blocs_:_.C2.AB_Cipher_Block_Chaining_.C2.BB_.28CBC.29" title="Cipher Block Chaining">CBC</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arcfour" title="Définition Wikipédia">Arcfour</a> ont été désactivés (pas supprimés, il est toujours possible de les activer).</p></li>
<li><p>La prise en charge de la bibliothèque <em>tcpwrapper</em> a été supprimé. Cela pose, par exemple, des problèmes pour la future Debian <em>Jessie</em> car c’était une fonctionnalité encore souvent utilisée par de nombreux utilisateurs. Debian a décidé de maintenir via un correctif la fonctionnalité pour le moment (voir les commentaires sur <a href="http://lwn.net/Articles/615173/"><em>LWN</em></a>).</p></li>
<li><p>La factorisation du code source continue afin d’améliorer le cœur en vue de fournir une bibliothèque utilisable de manière indépendante. Cependant, le travail n’est pas encore parfait du coté de l’interface de programmation (API), donc la bibliothèque n’est pas encore mise en avant.</p></li>
<li><p><code>ssh</code> et <code>sshd</code> intègrent la prise en charge de la transmission (<em>forward</em>) des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Berkeley_sockets"><em>sockets</em> UNIX</a>. Un port TCP distant peut être connecté à un <em>socket</em> UNIX local et réciproquement. De même, on peut connecter deux <em>sockets</em> UNIX ! Cette fonctionnalité n’était possible jusqu’à présent que pour X-Window via l’option <code>-X</code>, elle ouvre de grands horizons dans l’usage distant d’un poste de travail.</p></li>
<li><p>Ajout de la séquence d’échappement <code>%C</code> dans le client <em>ssh</em> pour les commandes <code>LocalCommand</code> et <code>ControlPath</code>. <code>%C</code> représente un condensat (<em>hash</em>) du <a href="http://fr.wiktionary.org/wiki/tuple"><em>tuple</em></a> (hôte local, utilisateur distant, hôte distant, port). L’objectif est de pouvoir avoir un nom de fichier court et unique, car sur certains UNIX, on pouvait dépasser la limite du système pour les noms de fichiers correspondant aux <em>sockets</em> UNIX !</p></li>
</ul><p>Il y a encore pas mal de petites choses concernant le chiffrement, les procédures de test et de robustesse… Le mieux pour les passionnés est de lire la <a href="http://www.openssh.com/txt/release-6.7">note de version</a> pour avoir une vision détaillée et complète.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.openssh.com/txt/release-6.7" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/91949">Notes de version</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://lwn.net/Articles/615173/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/91950">Annonce sur LWN</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.openssh.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/91951">Site web d’OpenSSH</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenSSH" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/91952">OpenSSH sur Wikipedia</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/67-chaussettes-pour-openssh.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
Davy Defaud
Benoît Sibaud
patrick_g
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tag:linuxfr.org,2005:Diary/31252
2011-06-14T09:31:54+02:00
2011-06-14T09:31:54+02:00
Les compilateurs PathScale C/C++ et Fortran vont être libéré
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
<p>La société PathScale a annoncé lundi 13 juin que sa suite de compilateur EKOPath 4 serait maintenant disponible en open source. J'ai pas trouvé de trace de la licence choisie... Bref, il faut leur laisser le temps de mettre leur site web à jour.</p>
<p>Ceci est très intéressant car cette société est orienté sur le calcul haute performance.</p>
<p><a href="http://www.pathscale.com/ekopath4-open-source-announcement">http://www.pathscale.com/ekopath4-open-source-announcement</a></p>
<p>A suivre de près donc...</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/sytoka/journaux/les-compilateurs-pathscale-cc-et-fortran-vont-%C3%AAtre-lib%C3%A9r%C3%A9.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
https://linuxfr.org/nodes/86450/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/28174
2011-05-08T00:45:33+02:00
2021-07-11T19:00:01+02:00
GlusterFS 3.2 — La géo‐réplication
Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
<div><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/GlusterFS">GlusterFS</a> ou plus simplement <strong>gluster</strong> est un système de fichiers en espace utilisateur. Il a une forte connotation <em>cluster</em> ou <em>cloud</em>. Il existe deux types de système de fichiers de ce genre, les systèmes natifs en espace noyau comme <a href="http://wiki.lustre.org/">Lustre</a> / <a href="http://ceph.newdream.net/">Ceph</a> ou ceux utilisant l’interface <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Filesystem_in_Userspace">FUSE</a>. Dans la même catégorie que <strong>gluster</strong>, on retrouve <a href="http://www.moosefs.org/">MooseFS</a>, sur lequel le magazine <a href="http://www.ed-diamond.com/produit.php?ref=lmag137&id_rubrique=1&caracteristique=1-2-&caracdisp=2-3-#">GMLF</a> a réalisé un article en avril 2011.</p>
<p>L’intérêt des systèmes en espace utilisateur est la facilité de programmation, ainsi que le fait de s’appuyer localement sur un des systèmes de fichiers standard du noyau : ext3, ext4, XFS… Dans le cas d’un système de fichiers « clusterisé » comme <strong>gluster</strong>, chacune des partitions formant le <em>cluster</em> peut être formatée avec un système de fichiers différent. Il n’est pas nécessaire que ceux‐ci soient homogènes.</p>
<p>Avec un système de fichiers « clusterisé », il est possible d’agréger des volumes (partitions) provenant de plusieurs serveurs (NAS, SAN…), afin de ne montrer aux clients qu’un seul volume. C’est un peu la généralisation aux grappes de machines Linux (les <em>clusters</em>) du gestionnaire de volumes <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/LVM">LVM</a> que l’on trouve sur tous les serveurs Linux et qui permet (entre autres) l’agrégation de partitions.</p>
<p>La particularité de <strong>gluster</strong> est de ne pas s’appuyer sur un serveur de métadonnées (contrairement à <a href="http://www.pnfs.com/">pNFS</a> et <a href="http://www.moosefs.org/">MooseFS</a>). Tous les nœuds de la grappe sont équivalents. Il est donc particulièrement robuste aux pannes. À noter que depuis la version 3.1, <strong>gluster</strong> est distribué sous la licence libre AGPL, la <a href="_GNU%20Affero%20General%20Public%20License_">[licence publique générale Affero]</a>, alors qu’il était auparavant distribué sous licence <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GPLv3" title="Définition Wikipédia">GPLv3</a>. Ce changement de licence est évidemment conçu pour protéger le développement de <strong>gluster</strong> d’une utilisation abusive (sans retour de contribution) dans les « nuages »…</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.gluster.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/71986">Site Web de la version communautaire de gluster</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://fr.wikipedia.org/wiki/GlusterFS" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/71987">GlusterFS sur Wikipedia</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2_Filesystem_Administration_Guide" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/71988">Le guide de l’administrateur</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2_Release_Notes" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/71989">Les notes de version</a></li></ul><div><h2 id="toc-les-fonctionnalités-de-la30">Les fonctionnalités de la 3.0</h2>
<p>Cette version avait amené une profonde refonte dans l’interface de <em>gluster</em> avec l’introduction d’une commande <code>« gluster »</code>, permettant de paramétrer le <em>cluster</em> de données. Finis les fichiers quasi identiques à propager dans la grappe, l’installation et le déploiement du <em>cluster</em> deviennent presque triviaux !</p>
<ul>
<li>
<a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Configuring_Distributed_Volumes">volume distribué</a> : un volume est distribué sur plusieurs partitions qui sont distribuées sur plusieurs machines… Les fichiers du volume sont physiquement enregistrés sur l’une des partitions. Deux fichiers d’un même dossier n’ont aucune raison d’être sur la même partition.</li>
</ul>
<p>Plusieurs modes d’agrégation de volumes pour former le volume « clusterisé » sont possibles :</p>
<ul>
<li><p><a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Configuring_Distributed_Replicated_Volumes">volume répliqué</a> : un volume distribué est automatiquement répliqué <em>n</em> fois sur le <em>cluster</em>, <em>n</em> pouvant être 2 (raid 1), mais aussi 3 ou plus ! Ce type de volume est intéressant pour se préserver des pannes, par exemple d’une panne de baie de stockage.</p></li>
<li><p><a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Configuring_Distributed_Striped_Volumes">volume morcelé (stripe)</a> : chaque fichier d’un volume distribué est découpé en morceaux qui sont répartis sur les nœuds de la grappe. Ce genre de volume est intéressant lorsqu’on cherche de la performance sur des gros fichiers.</p></li>
</ul>
<p>À noter que quatre opérations de base sont possibles à chaud sur tous les volumes : </p>
<ul>
<li>
<a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Expanding_Volumes">étendre</a> (<em>expanding</em>) ;</li>
<li>
<a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Shrinking_Volumes">réduire</a> (<em>shrinking</em>) ;</li>
<li>
<a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Migrating_Volumes">migrer</a> (<em>migrating</em>) ; </li>
<li>
<a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Rebalancing_Volumes">équilibrer</a> (<em>rebalancing</em>). </li>
</ul>
<p>Ces opérations sont complémentaires, puisqu’il s’agit d’agrandir ou de diminuer la taille d’un volume, de déplacer les données d’une partition d’un volume vers une autre (changement de disque dur, par exemple). Ces opérations sont lourdes et peuvent laisser le volume dans un état peu satisfaisant du point de vue des performances. La dernière opération permet de rééquilibrer le volume en déplaçant en tâche de fond les fichiers dans les volumes ; c’est en quelque sorte une opération qui se rapproche de la défragmentation.</p>
<h2 id="toc-quoi-de-neuf-avec-la32">Quoi de neuf avec la 3.2 ?</h2>
<p>On aurait pu s’attendre à une version 3.2 calme, après les changements réalisés dans la version 3.0. Pas du tout. Il y a plein de choses nouvelles et sympathiques dans cette version 3.2.</p>
<ul>
<li><p><a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Exploring_Geo-replication_Deployment_Scenarios">Géo‐réplication</a> : l’idée est d’avoir deux sites distants, et de faire de la réplication asynchrone entre les deux sites, afin d’avoir un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_reprise_d'activit%C3%A9">plan de reprise d’activité</a> (PRA) possible. Il n’est pas nécessaire d’avoir un système de fichiers <strong>gluster</strong> sur le site secondaire, mais si les volumes de données sont importants, cela semble logique d’avoir le même format des deux côtés. À noter qu’il est possible de cascader les sites : A → B → C, ou de répliquer le site maître vers deux sites distants !</p></li>
<li><p><a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Managing_Directory_Quota">Quotas</a> : gestion de quota par dossier permettant de limiter la taille occupée par un dossier sur un volume. En général, sur les systèmes de fichiers traditionnels, les quotas se font sur les utilisateurs ou sur les groupes (XFS a la possibilité de faire des quotas sur <a href="http://xfs.org/index.php/XFS_FAQ#Q:_Quota:_What.27s_project_quota.3F">projet</a>). On crée donc souvent un groupe par projet (dossier), afin d’y appliquer un quota dessus. Ce mode de gestion de quota par dossier ne devrait donc pas modifier fondamentalement la pratique des administrateurs système.</p></li>
<li><p><a href="http://gluster.com/community/documentation/index.php/Gluster_3.2:_Understanding_your_GlusterFS_Workload">Supervision</a> : permet d’obtenir des rapports d’utilisation et de performance. Ce genre d’informations peut être utile pour savoir, par exemple, quelles sont les données à déplacer sur des volumes plus performants.</p></li>
</ul>
<h2 id="toc-que-manquetil-à-gluster">Que manque‐t‐il à gluster ?</h2>
<p>On a envie de dire : pas grand chose… Le principal manque, me semble‐t‐il, concerne la gestion des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_par_volumes_logiques">clichés</a> (<em>snapshots</em>) permettant, entre autres, d’assurer une sauvegarde à un instant <em>t</em> donné.</p>
<p>Il serait intéressant aussi de pouvoir régler le niveau de réplication par dossier dans un volume répliqué, afin de pouvoir assurer, pour certains dossiers, un niveau plus élevé. C’est une fonctionnalité proposée dans <a href="http://www.moosefs.org/">MooseFS</a>.</p>
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</p>
Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/26878
2010-05-21T11:20:41+02:00
2010-05-21T11:20:41+02:00
Open vSwitch, le commutateur virtuel bientôt sur votre serveur
<div>Le 17 mai, la version 1.0.0 d'<a href="http://openvswitch.org/">Open vSwitch</a> a été rendue publique. Comme son nom l'indique, ce logiciel permet de créer des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commutateurs_r%C3%A9seau">commutateurs</a> (switches) virtuels.
<br />
<br />
Avec les services qui se virtualisent de plus en plus, la gestion des interconnexions entre les machines virtuelles (et les machines réelles) nécessite une solution performante pour manipuler ce transit de paquet IP, d'où l'idée de faire des commutateurs virtuels. Actuellement, on utilise le plus souvent le mode <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_(informatique)">pont</a> (bridge) intégré dans Linux, via la commande <a href="http://www.linuxfoundation.org/collaborate/workgroups/networking/bridge">brctl</a>, ou le projet <a href="http://vde.sourceforge.net/">vde</a>. Mais on en voit les limites lorsque l'architecture réseau devient complexe.
<br />
<br />
L'objectif d'<a href="http://openvswitch.org/">Open vSwitch</a> est d'obtenir un commutateur ayant les mêmes fonctionnalités qu'un vrai switch administrable (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Netflow">NetFlow</a>, RSPAN, ERSPAN, interface en ligne de commande à la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cisco_IOS">IOS</a>, etc.) et pouvant s'étendre sur plusieurs serveurs physiques dans le cadre de la virtualisation ! C'est le pendant libre des produits comme le <a href="http://www.vmware.com/products/vnetwork-distributed-switch/">Distributed vSwitch</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/VMWARE" title="Définition Wikipedia">VMware</a> ou le Nexus 1000V de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cisco" title="Définition Wikipedia">Cisco</a>.
<br />
<br />
Le code source d'<a href="http://openvswitch.org/">Open vSwitch</a> est distribué sous licence <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Apache">Apache 2</a>, sauf la partie spécifique au noyau Linux qui est sous GPL. Il est écrit en langage C, avec le soucis d'être le plus indépendant possible de la plate-forme sous-jacente. Pour le moment, il supporte par défaut l'environnement de virtualisation <a href="http://www.xen.org/products/cloudxen.html">Xen Cloud Platform</a>, mais fonctionne aussi avec <a href="http://www.xen.org/">Xen</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kernel-based_Virtual_Machine">KVM</a>, et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/VirtualBox">VirtualBox</a>.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://openvswitch.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/67118">Open vSwitch</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://openvswitch.org/cgi-bin/gitweb.cgi?p=openvswitch;a=blob_plain;f=COPYING;hb=HEAD" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/67119">Licence</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://openvswitch.org/?page_id=120" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/67120">Photos d'écrans</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://openvswitch.org/cgi-bin/gitweb.cgi?p=openvswitch;a=blob_plain;f=INSTALL.bridge;hb=HEAD" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/67121">Remplacer le pont de Linux par Open vSwitch</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://openvswitch.org/pipermail/announce_openvswitch.org/2010-May/000007.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/67122">Le courriel d'annonce de la version 1.0.0</a></li></ul><div>Cette version 1.0 apporte les fonctionnalités suivantes :
<br />
<ul><li>Pile 802.1Q (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_local_virtuel">VLAN</a>) avec le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/VLAN_Trunking_Protocol">trunking</a> ;
<br />
</li><li>Règle de gestion par machine virtuelle ;
<br />
</li><li>Possibilité de voir le trafic réseau entre machines virtuelles via <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Netflow">NetFlow</a>, sFlow(R), SPAN, et RSPAN ;
<br />
</li><li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonding">Agrégation de lien</a> (bonding) avec équilibrage de charge basé sur l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Adresse_MAC">adresse MAC</a> source ;
<br />
</li><li>Support pour <a href="http://www.openflowswitch.org/">OpenFlow</a> ;
<br />
</li><li>Ethernet au dessus de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Generic_Routing_Encapsulation">GRE ;</a>
<br />
</li><li>Couche de compatibilité avec le mode <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_(informatique)">pont</a> intégré au noyau Linux (brctl).
<br />
</li></ul>L'objectif à court terme est d'offrir aussi les fonctionnalités suivantes :
<br />
<ul><li>Qualité de service (QoS) via des appels <a href="http://www.openflowswitch.org/">OpenFlow</a> ;
<br />
</li><li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tunnel_(réseau_informatique)">Tunnel</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/IPsec">IPsec</a> ;
<br />
</li><li>Limiter les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Adresse_MAC">adresses MAC</a> sur chaque port (port security).
<br />
</li></ul>Enfin, à plus longue échéance, on pourrait avoir une interface administrable via <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Simple_Network_Management_Protocol">SNMP</a>, la gestion de l'authentification <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Radius_(informatique)">RADIUS</a> (802.1x), la gestion du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Network_address_translation">NAT</a>, etc.</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/open-vswitch-le-commutateur-virtuel-bientot-sur-votre-serveur.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/26731
2010-04-14T14:29:26+02:00
2010-04-14T14:29:26+02:00
Perl 5.12 - une constante jeunesse
<div>Perl est un langage de script initié par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Larry_Wall">Larry Wall</a> en 1987 qui est un des fondements du mouvement des logiciels libres. Il est distribué sous la licence libre <a href="http://www.perl.com/pub/a/language/misc/Artistic.html">Artistic</a>. La version 5.0 est sortie en 1994 et la <a href="http://perlisalive.com/articles/42">version 5.12</a> vient de paraître. Belle pérennité et surtout magnifique travail communautaire. En effet, le gros de l'infrastructure Perl tourne autour du <a href="http://www.cpan.org">CPAN</a> (Comprehensive Perl Archive Network) qui concentre des milliers de module réutilisables et en constante amélioration.
<br />
<br />
Perl utilise depuis quelques temps déjà la notation impaire pour les versions de développement et paire pour les versions stables. Depuis la version 5.11.0, la communauté Perl a basculé sur un agenda de sortie des versions à date fixe, une version de développement tous les 20 du mois en cours et une version stable tous les ans au printemps (dans l'hémisphère Nord). La 5.12 est donc la première version stable à profiter de ce nouvel agenda.
<br />
<br />
À peine sortie, un essai d'intégration dans la future Debian <a href="http://www.debian.org/releases/squeeze/">squeeze</a> est déjà en route et semble <a href="http://lists.debian.org/debian-perl/2010/04/msg00022.html">sur la bonne voie</a>. Il faut savoir que <a href="http://www.debian.org">Debian</a> n'intègre qu'une seule version de Perl à la fois et que ce langage est très intégré dans cette distribution même si à chaque version de celle-ci, de gros efforts sont réalisés pour diminuer le nombre de dépendances dans le cœur de la distribution.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.perl.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/66551">Le langage Perl</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.cpan.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/66552">Le CPAN</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://perlisalive.com/articles/42" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/66553">Annonce de la version 5.12</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://search.cpan.org/dist/perl-5.12.0/pod/perl5120delta.pod" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/66554">Delta entre les versions 5.10 et 5.12</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://search.cpan.org/~jesse/perl-5.12.0/ext/XS-APItest-KeywordRPN/KeywordRPN.pm" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/66555">Exemple d'utilisation du mot clef pluggable</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="http://www.dmoz.org/World/Fran%C3%A7ais/Informatique/Programmation/Langages/Perl/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/66562">Perl sur DMOZ</a></li></ul><div>Les principales nouveautés de la version 5.12
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<br />
<ul><li> Cette version améliore encore le support <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Unicode">Unicode</a> en utilisant la version 5.2 de ce standard, sortie en octobre 2009 ;
<br />
</li><li> Nouvelle API de programmation pour les développeurs d'extension avec le mot clef "pluggable" qui permet de définir sa propre syntaxe et de l'utiliser ensuite dans ses scripts. Un module de calcul RPN (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Notation_polonaise_inverse">Notation Polonaire Inverse</a>) est donné en <a href="http://search.cpan.org/~jesse/perl-5.12.0/ext/XS-APItest-KeywordRPN/KeywordRPN.pm">exemple</a> ;
<br />
</li><li> Perl passe maintenant la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bug_de_l'an_2038">barrière Y2038</a> ! En effet, à cette date là, les ordinateurs UNIX comptant le temps en secondes sur des entiers 32 bits retourneront au premier janvier 1970. C'est en quelque sorte le bogue de l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_informatique_à_l'an_2000">an 2000</a> pour les machines UNIX ;
<br />
</li><li> Amélioration de la syntaxe permettant aux développeurs de spécifier la version de leur module directement dans la directive "package" ;
<br />
</li><li> Désormais, Perl lance par défaut un avertissement lors de l'utilisation d'une fonctionnalité obsolète ;
<br />
</li><li> Et tant d'autres choses encore... Le plus simple est de lire sur le <a href="http://www.cpan.org">CPAN</a> la fiche qui récapitule les <a href="http://search.cpan.org/dist/perl-5.12.0/pod/perl5120delta.pod">différences entre les versions 5.10 et 5.12</a>.</li></ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/perl-512-une-constante-jeunesse.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/26585
2010-03-15T01:58:46+01:00
2010-03-15T01:58:46+01:00
OpenSSH v5.4 : Certificat et Révocation
<div>Si je ne me trompe, la dernière annonce sur LinuxFr concernant <a href="http://www.openssh.com/">OpenSSH</a> date d'octobre 2006, c'était la version 4.4. Depuis, du boulot, des améliorations mais dans la continuité. Cependant, le 8 mars 2010 tombe dans les bacs la <a href="http://www.openssh.com/txt/release-5.4">version 5.4</a> qui apporte des changements de grandes ampleurs qui sont passés en revue dans la seconde partie de la dépêche.
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Petite présentation pour commencer: <a href="http://www.openssh.com/">OpenSSH</a> implémente un client et un serveur pour les différentes versions du protocole SSH ainsi que le support pour le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/SSH_file_transfer_protocol">SFTP</a> (à ne pas confondre avec le FTPS qui est du FTP dans un tunnel SSL). <a href="http://www.openssh.com/">OpenSSH</a> est distribué sous licence libre BSD et c'est un peu le fer de lance des développeurs d'OpenBSD. Il permet de se connecter à distance sur une machine et intègre un nombre impressionnant d'opérations utiles : shell distant, transfert de fichier, redirection de ports, tunnel...</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.openssh.com/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/65984">OpenSSH</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.openssh.com/txt/release-5.4" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/65985">OpenSSH release</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.debian.org/security/2008/dsa-1571" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/65986">Bogue Debian dans OpenSSL</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.openbsd.org/cgi-bin/man.cgi?query=nc" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/65987">netcat</a></li></ul><div>Les changements importants dans la version 5.4 sont listés ci-dessous :
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- La version 1 du protocol SSH est maintenant désactivée par défaut. Cela fait 10 ans que ce protocole est obsolète et il faudra désormais explicitement l'activer si l'on souhaite l'utiliser vers les rares machines qui ne peuvent migrer vers une version supérieure.
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<br />
- Ajout du support pour les tokens <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Public_Key_Cryptographic_Standards">PKCS#11</a> en lieu et place de l'ancien code concernant OpenSC. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Public_Key_Cryptographic_Standards">PKCS#11</a> a été développé par les laboratoires RSA et définit une interface (API) pour gérer les périphériques cryptographiques.
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<br />
- Ajout d'un nouveau système d'authentification par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Certificat_électronique">certificat</a> en plus du système par clefs. Le format choisi est propre à <a href="http://www.openssh.com/">OpenSSH</a> et n'est pas le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/X.509">X.509</a> (cela semble au premier abord un peu dommage). Les certificats des machines ou des personnes contiennent un clef publique, l'identité de la personne ou de la machine, une plage de validité temporelle (début et/ou fin) et sont signés par une clef publique SSH standard. Toutes ces opérations se réalisent avec le même programme que pour générer des clef : <a href="http://www.openbsd.org/cgi-bin/man.cgi?query=ssh-keygen&apropos=0&sektion=5&manpath=OpenBSD+Current&arch=i386&format=html">ssh-keygen</a>.
<br />
<br />
Les clefs maîtresses (CA keys) faisant autorité doivent être déclarées comme telles, soit dans le fichier authorized_keys ou <a href="http://www.openbsd.org/cgi-bin/man.cgi?query=sshd_config&apropos=0&sektion=5&manpath=OpenBSD+Current&arch=i386&format=html">sshd_config</a> (via la nouvelle directive TrustedUserCAKeys) pour les certificats utilisateurs, soit dans le fichier known_hosts pour l'authentification de machine.
<br />
<br />
- Complémentaire du point précédent, il est maintenant possible de révoquer des clefs. Le <a href="http://www.debian.org/security/2008/dsa-1571">bogue</a> <a href="http://linuxfr.org/2008/05/15/24092.html">introduit dans OpenSSL par Debian</a> avait montré les limites d'un système sans révocation et sans date limite... À l'époque, les développeurs <a href="http://www.debian.org">Debian</a> avaient mis en urgence un système de révocation.
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<br />
Le système mis en place dans <a href="http://www.openssh.com/">OpenSSH</a> est assez simple, le paramètre de configuration du serveur "RevokedKeys" indique un fichier donnant la liste des clefs interdites : cela peut être indifféremment des clefs serveurs ou utilisateurs.
<br />
<br />
- Ajout d'un mode "<a href="http://www.openbsd.org/cgi-bin/man.cgi?query=nc">netcat</a>" avec l'option -W (l'option -w est pour les tunnels). La commande ssh -W host:port connecte donc les entrées sorties (stdio) du client vers un unique port sur le serveur.
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<br />
Il y a aussi quelques améliorations que l'utilisateur verra certainement moins facilement :
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<br />
- Le multiplexage permettant de mélanger plusieurs sessions ssh dans le même tuyau supporte maintenant les opérations non bloquantes améliorant ainsi la latence. De plus, il est maintenant possible de rajouter des transferts de port (port forwarding) ainsi des transfert d'entrée/sortie (stdio -> <a href="http://www.openbsd.org/cgi-bin/man.cgi?query=nc">netcat</a>) dans le canal multiplexé.
<br />
<br />
- Amélioration dans le sous-système <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/SSH_file_transfer_protocol">SFTP</a> du serveur. Il est désormais possible d'avoir un mode en lecture seule. Dans le même esprit, la valeur du masque umask peut être explicitement définie et ne peut alors être surchargée par l'utilisateur (Voir <a href="http://www.openbsd.org/cgi-bin/man.cgi?query=sftp-server&sektion=8&arch=i386&apropos=0&manpath=OpenBSD+Current">sftp-server</a>). D'un point de vue interface homme-machine, la commande "ls" supporte maintenant l'option "-h" qui affiche les unités sous un format plus facile pour un utilisateur. La ligne de commande supporte maintenant la complétion pour les commandes, les noms des fichiers sur le système local ou sur le système distant. Les commandes "get" et "put" supportent maintenant les transferts récursifs via une option.
<br />
<br />
- La plupart des options de la ligne de commande de "scp" sont maintenant supportées par "sftp". L'objectif à terme est tout simplement de remplacer "scp" par "sftp". Pour ce faire, et pour homogénéiser les options de ces deux commandes, l'ancienne option peu usitée -P de sftp qui donnait le chemin du serveur sftp devient l'option -D. En effet, cette option -P sert maintenant comme dans scp à fixer le port du serveur.
<br />
<br />
- Les nouvelles clefs RSA seront maintenant générées avec un exposant fixé à 65537 (RSA_F4 = 2^16+1) en lieu et place de l'ancienne valeur 35.
<br />
<br />
- Les clefs privées protégées par passphrase sont maintenant chiffrées avec l'algorithme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/AES-128">AES-128</a> à la place du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/3DES">3DES</a> utilisé jusqu'à présent. En cas de modification de leur passphrase, les anciennes clefs bénéficieront de ce nouveau chiffrement.
<br />
<br />
Au final, un grand cru on l'espère. Vivement la version 6.4 !</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/openssh-v54-certificat-et-revocation.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/25271
2009-04-06T13:31:44+02:00
2009-04-06T13:31:44+02:00
Deux cœurs BSD chez Debian
<div>Cela faisait longtemps que le projet avait démarré et c'est maintenant <a href="http://lists.debian.org/debian-devel-announce/2009/04/msg00001.html">officiel</a> (plus d'information sur ce <a href="http://blog.ganneff.de/blog/2009/04/05/kfreebsd-.html">blog</a>), il y a deux nouvelles <a href="http://wiki.debian.org/SupportedArchitectures">architectures</a> dans les dépôts <a href="http://www.debian.org/index.fr.html">debian</a>.
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<br />
* kfreebsd-i386 : version GNU/kFreeBSD pour i386
<br />
* kfreebsd-amd64 : version GNU/kFreeBSD pour amd64 (x86_64)
<br />
<br />
En pratique, ce ne sont pas de nouvelles architectures matérielles mais de nouveaux noyaux. En effet, ce n'est plus le noyau Linux mais le noyau <a href="http://www.freebsd.org/">FreeBSD</a> avec l'environnement <a href="http://www.gnu.org/home.fr.html">GNU</a> qui fait tourner cette version de la distribution Debian. Cette <a href="http://wiki.debian.org/Debian_GNU/kFreeBSD_FAQ">FAQ</a> explique le choix du nom GNU/kFreeBSD. Le 'k' devant FreeBSD étant là pour dire qu'on utilise le noyau FreeBSD mais dans l'environnement GNU.
<br />
<br />
Pour le moment, seuls les dépôts 'unstable' (sid) et 'experimental' sont concernés. L'objectif premier est d'avoir le cœur de la distribution dans le système de construction Debian puis d'y intégrer petit à petit tous les paquets (plus de 12 000 dans Lenny par exemple).
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<br />
L'ensemble des dépôts est déjà concerné, le dépôt principal en France a déjà les architectures FreeBSD :
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<br />
<a href="http://ftp.fr.debian.org/debian/dists/unstable/main/binary-kfreebsd-i386/">http://ftp.fr.debian.org/debian/dists/unstable/main/binary-kfreebsd-i386/</a>
<br />
<br />
<a href="http://ftp.fr.debian.org/debian/dists/unstable/main/binary-kfreebsd-amd64/">http://ftp.fr.debian.org/debian/dists/unstable/main/binary-kfreebsd-amd64/</a>
<br />
<br />
Une fois cette étape réalisée, il sera temps d'intégrer ces architectures dans la future Debian qui a pour nom <a href="http://wiki.debian.org/DebianSqueeze">Squeeze</a> et qui est pour le moment dans l'état <a href="http://wiki.debian.org/DebianTesting">testing</a>.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://lists.debian.org/debian-devel-announce/2009/04/msg00001.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/61465">L'annonce sur les listes Debian</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.debian.org/index.fr.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/61466">Debian</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://wiki.debian.org/Debian_GNU/kFreeBSD_FAQ" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/61467">La FAQ sur le choix du nom GNU/kFreeBSD</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://wiki.debian.org/Debian_GNU/kFreeBSD" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/61468">Le wiki de l'architecture kFreeBSD</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://wiki.debian.org/SupportedArchitectures" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/61469">Les architectures prises en charge par Debian</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/deux-coeurs-bsd-chez-debian.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/24862
2009-01-11T11:55:48+01:00
2009-01-11T11:55:48+01:00
Btrfs intègre le noyau Linux dès la prochaine version 2.6.29
<div><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Btrfs">Btrfs</a> est un système de fichier transactionnel de type '<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Copy-on-write">Btrfs</a> sur nos postes de travail.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/Main_Page" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/60047">Le site web de Btrfs</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://fr.wikipedia.org/wiki/Btrfs" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/60048">Btrfs sur Wikipedia</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://linuxfr.org/2008/01/24/23607.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/60049">Annonce de Btrfs sur Linuxfr</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://lwn.net/Articles/314325/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/60050">L'annonce sur LWN</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/btrfs-integre-le-noyau-linux-des-la-prochaine-version-2629.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/23488
2007-12-22T14:22:22+01:00
2007-12-22T14:22:22+01:00
L'ensemble des sessions de JRES en vidéo à la demande
<div>La septième édition des <a href="http://www.jres.org/"><abbr title="Journées Réseaux">JRES</abbr></a> a eu lieu du 20 au 23 novembre 2007 à Strasbourg. Les JRES ont pour ambition de présenter un panorama très complet en terme de technologies, d‘usages, de stratégies, d‘organisation et de développements dans le monde des réseaux, en présentant des thèmes novateurs à chaque édition. Cette conférence francophone a lieu tous les deux ans en fin d'année dans une ville différente.
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<br />
L'ensemble des présentations de JRES est maintenant disponible sur le site JRES à l'adresse <a href="http://www.jres.org/planning/">http://www.jres.org/planning/</a>.En sélectionnant une présentation dans le planning, on accède directement à l'article, au diaporama et à l'enregistrement vidéo de la présentation. Ce sont donc plus de 50 heures de vidéos qui sont à la disposition de tous. Les flux sont disponibles en basse et en haute résolution. Le codec vidéo est du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H.264">H264</a> qui peut être lu sous Linux avec <a href="http://www.videolan.org">VLC</a>.
<br />
<br />
Un <a href="https://www.jres.org/blog/index">blog</a> a été mis en ligne pour recueillir les réactions.
<br />
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.jres.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/55010">JRES</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.jres.org/planning/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/55011">Les présentations</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://linuxfr.org/2007/11/20/23378.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/55012">DLFP : Les JRES 2007 à Strasbourg</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.jres.org/blog/index" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/55013">Le blog des JRES</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/lensemble-des-sessions-de-jres-en-video-a-la-demande.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/23424
2007-12-03T12:42:35+01:00
2007-12-03T12:42:35+01:00
Un cluster Kerrighed de 252 coeurs basé sur un noyau Linux 2.6.20
<div><a href="http://kerrighed.org/">Kerrighed</a> 2.2.0 est sortie le <a href="http://www.kerrighed.org/forum/viewtopic.php?p=596#596">8 novembre dernier</a>. Pour rappel, Kerrighed est un <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Single-system_image">SSI</a>, c'est à dire un système à image unique sur un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grappe_de_serveurs">cluster</a>. En gros, un cluster Kerrighed est vu comme une seule et même machine <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Symmetric_multiprocessing"><abbr title="Symmetric multiprocessing">SMP</abbr></a>.
<br />
<br />
Cette version est basée sur un noyau Linux 2.6.20 donc un noyau plutôt récent. Rappelons que l'un des objectifs de développement de Kerrighed est d'avoir des modules noyaux relativement autonome vis à vis du c½ur Linux et un patch minimaliste afin de simplifier la cohérence et la maintenance de l'ensemble. La principale avancée de cette version est le support des machines SMP, c'est à dire de toutes les machines modernes dont le processeur est multi-coeur. Même si celui-ci n'est pas encore parfaitement stable, il fonctionne bien. Par ailleurs, une version 64 bits est en cours de finalisation.
<br />
<br />
Cette version introduit également un support complet pour les communications <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_inter-processus">IPC</a> (segment de mémoire partagée, sémaphore, files d'attente de message).
<br />
<br />
Afin de montrer que cela fonctionne sur plus de deux machines, un cluster Kerrighed de <a href="http://www.kerrighed.org/forum/viewtopic.php?p=597#597">252 CPU</a> a été monté. Celui-ci comporte 63 n½uds bi-processeur dual-c½ur ayant chacun 1 Go de mémoire. La machine SSI affiche alors une mémoire globale de 63 Go.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.kerrighed.org" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/54780">Le site de Kerrighed</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.kerrighed.org/forum/viewtopic.php?p=596#596" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/54781">L'annonce de la version 2.2.0</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.kerrighed.org/forum/viewtopic.php?p=597#597" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/54782">Le cluster de 252 coeurs</a></li></ul><div>Les principaux "concurrents" libres de Kerrighed sont :<ul><li>Les clusters de type <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cluster_Beowulf">Beowulf</a> avec par exemple <a href="http://bproc.sourceforge.net/">BProc</a>. Ce genre de système est plus simple car il ne propose pas réellement de SSI.
<br />
</li><li>Les machines <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenMosix">OpenMosix</a>. Cependant, depuis que son leader Moshe Bar a annoncé son départ (il travaille depuis quelques années sur Xen), le futur de Mosix n'est pas forcément clair. Une version pour Linux 2.6 est toujours en <a href="http://howto.krisbuytaert.be/openMosixWiki/index.php/OpenMosix2.6">cours de développement</a> (basé sur un noyau 2.6.17).
<br />
</li><li>Les clusters <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/OpenSSI">OpenSSI</a>. Le <a href="http://openssi.eu/">projet</a>, tout comme OpenMosix a un long historique et développe aussi une version tournant sous des Linux 2.6 (par exemple la <a href="http://sourceforge.net/project/shownotes.php?release_id=436399&group_id=32541">version 1.9.2</a> est basée sur un noyau 2.6.10).</li></ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/un-cluster-kerrighed-de-252-coeurs-base-sur-un-noyau-linux-262.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
https://linuxfr.org/nodes/22564/comments.atom
tag:linuxfr.org,2005:News/23378
2007-11-20T08:06:58+01:00
2007-11-20T08:06:58+01:00
Les JRES 2007 à Strasbourg
<div>La septième édition des JRES organisée sous le parrainage du CRU, de l'UREC et de Renater aura lieu du 20 au 23 novembre 2007 au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg.
<br />
<br />
Cette manifestation réunit tous les deux ans un public motivé d'ingénieurs et de techniciens de l'enseignement supérieur et de la recherche.
<br />
<br />
Les JRES ont pour ambition de présenter un panorama très complet en terme de technologies, d‘usages, de stratégies, d‘organisation et de développements dans le monde des réseaux, en présentant des thèmes novateurs à chaque édition. Il y a du libre et du moins libre... Chacun devrait y trouver un petit moment de bonheur.
<br />
<br />
Quatre sessions sont organisées en parallèle et même s'il est maintenant trop tard pour s'inscrire, il est toujours possible de suivre toutes les sessions via les retransmissions en direct, puis en vidéo à la demande, sur le web.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.jres.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/54599">Le site des JRES</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.jres.org/planning/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/54600">Le programme 2007</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://2007.jres.org/video.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/54601">La retransmission vidéo</a></li></ul><div><b>Quelques sigles important dans le monde RENATER</b>
<br />
<ul><li>JRES : Journées Réseaux</li><li>CRU : Comité Réseau des Universités</li><li>UREC : Unité Réseaux du CNRS</li><li>Renater : Réseau National de télécommunications pour la Technologie l‘Enseignement et la Recherche</li></ul>
<br />
<b>Les thématiques du programme</b>
<br />
<br />
Le nombre de thématique montre la grande diversité des intervenants. ainsi que la richesse des JRES dans le paysage informatique Francophone.
<br />
<ul><li>Réseau
<br />
</li><li>Administration
<br />
</li><li>Gestion d'identité, authentification
<br />
</li><li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_num%C3%A9rique_de_travail">ENT</a>
<br />
</li><li>Multimédia
<br />
</li><li>Archivage pérenne, archives ouvertes
<br />
</li><li><abbr title="Téléphonie sur IP">Toip</abbr> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Voix_sur_r%C3%A9seau_IP">Voip</a>
<br />
</li><li>Sécurité</li><li>Normes et standards de développement et de qualité</li><li>Mon application préférée</li><li>Le libre</li><li>BoF</li><li>Société de l'information</li><li>Evolution des méthodes et des métiers</li><li>Rencontres posters</li><li>Autre</li></ul>
<br />
<b>Retransmission vidéo et audio</b>
<br />
<br />
L‘ensemble des conférences des JRES sont transmises en temps réel, puis en vidéo à la demande, sur Internet. Cette année les quatre salles sont diffusées, durant les horaires des présentations (9h-12h30 et 14h00-18h00).
<br />
<br />
Plusieurs moyens ont été mis en oeuvre pour donner un accès aux conférences, à tous les auditeurs potentiels :
<br />
<ul><li><b>Diffusion <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Multicast">Multicast</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/IPv4">IPv4</a> et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/IPv6">IPv6</a>, au format natif</b>
<br />
Ceci nécessite un réseau rapide qui sache gérer le multicast. Le lecteur conseillé est <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/VideoLAN">VideoLAN</a>, le flux arrive en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/MPEG-2">MPEG2</a> en 720×576. C‘est la méthode conseillée pour suivre les conférences ! <a href="http://2007.jres.org/video/multicast.html">Lecture via multicast</a>.
<br />
</li>
<br />
<li><b>Diffusion au format Realmedia©</b>
<br />
Ce format est courant sur Internet. La résolution est de 320×240, avec un débit adapté pour les liaisons lentes (câble, ADSL). <a href="http://2007.jres.org/video/real.html">Lecture via Realmedia</a>.
<br />
</li>
<br />
<li><b>Diffusion au format <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/MPEG-4">MPEG4</a></b>
<br />
Permet également de lire le flux depuis <a href="http://www.videolan.org/">VideoLan</a>. <a href="http://2007.jres.org/video/mpeg4.html">Lecture via un flux MPEG4</a>.
<br />
</li>
<br />
<li><b>Pages embarquant des lecteurs</b>
<br />
Des pages Web pour navigateurs embarquant des lecteurs multimedias sont disponibles : <a href="http://2007.jres.org/video/webplugin.html">webplugin</a>.
<br />
</li></ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/les-jres-2007-a-strasbourg.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:Diary/24419
2007-05-09T23:05:12+02:00
2007-05-09T23:05:12+02:00
Dépot multimedia et backport pour Debian
<span>Retrouver le dépot Marillat pour Debian Sarge</span><br />
<br />
Depuis le passage de la Debian Stable de Sarge vers Etch, le dépot Marillat pour ce qui concerne le multimédia ne marchait plus. En effet, celui-ci a fait la transition sans vraiment prévenir ni proposer des solutions pour ceux qui sont encore sous Sarge. Or malgré la qualité de la distribution Etch, on ne migre pas un parc conséquent en quelques jours sans valider la migration.<br />
<br />
Heureusement, il a été mis en place un dépot contenant les versions des logiciels dans l'archive debian-multimedia au moment de la transition. Il suffit de rajouter dans son fichier <tt>/etc/apt/sources.list</tt> la ligne suivante :<br />
<br />
<pre><br />
deb <a href="http://mirror.home-dn.net/debian-multimedia">http://mirror.home-dn.net/debian-multimedia</a> sarge main<br />
</pre><br />
<br />
Alors, votre machine a de nouveau accès aux outils multimédia qui n'étaient pas distribués dans l'archive principale.<br />
<br />
Il y a plus de données sur le site<br />
<br />
<a href="http://debian-multimedia.org/">http://debian-multimedia.org/</a><br />
<br />
<br />
<span>Ajouter les paquetages backport dans Debian Etch</span><br />
<br />
Une Debian Stable est stable. Les versions des logiciels ne varient pas. Cela peut devenir génant pour quelques paquetages au cours de la durée de vie d'une distribution. Par exemple, les dernières machines DELL avait besoin d'un noyau récent du type 2.6.18 pour fonctionner sous la Debian Sarge.<br />
<br />
Pour activer les backport pour la distribution Etch, il suffit de rajouter la ligne suivante dans votre fichier <tt>/etc/apt/sources.list</tt> :<br />
<br />
<pre><br />
deb <a href="http://www.backports.org/debian/">http://www.backports.org/debian/</a> etch-backports main contrib non-free<br />
</pre><br />
<br />
Cependant, les archives étant maintenant signées, il faut intégrer la clef du backport dans apt. Je n'ai pas trouvé de paquetage pour faire cela contrairement au dépot principal de Debian et à celui de Marillat où il suffit de faire<br />
<br />
<pre><br />
apt-get install debian-archive-keyring debian-multimedia-keyring<br />
</pre><br />
<br />
Cela se réalise cependant assez facilement avec les commandes suivantes :<br />
<br />
<pre><br />
gpg --keyserver wwwkeys.eu.pgp.net --recv-keys EA8E8B2116BA136C <br />
gpg --armor --export EA8E8B2116BA136C | apt-key add - <br />
</pre><br />
<br />
Il est maintenant possible de mettre à jour et d'installer des paquetages sans avoir de messages d'avertissements.<br />
<br />
<pre><br />
apt-get update<br />
apt-get dist-upgrade<br />
</pre><br />
<br />
Dès que l'on joue avec les backport, il est fortement conseillé de jouer avec les 'Pinning' dans le fichier <tt>/etc/apt/preferences</tt> afin de limiter aux seuls paquetages que vous souhaité le passage au backport.<br />
<br />
Le site du backport explique tout cela<br />
<br />
<a href="http://www.backports.org/">http://www.backports.org/</a><div><a href="https://linuxfr.org/users/sytoka/journaux/d%C3%A9pot-multimedia-et-backport-pour-debian.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Sytoka Modon
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tag:linuxfr.org,2005:News/22464
2007-05-08T14:15:22+02:00
2007-05-08T14:15:22+02:00
EDF libère son Code_Saturne sous licence GPL
<div>Code_Saturne est un logiciel de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canique_des_fluides">Mécanique des Fluides</a> développé par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9_de_France">EDF</a>.
<br />
<br />
Ce code de calcul permet de modéliser des écoulements incompressibles ou dilatables, avec ou sans turbulence ou transfert de chaleur. Développé par le département recherche et développement d'EDF depuis 1997, Code_Saturne est basé sur une approche <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_des_volumes_finis">Volumes Finis</a> co-localisés qui accepte des maillages de tout type et contenant tout type d'élément.
<br />
Plus concrètement, Code_saturne permet, par exemple, de modéliser le transfert des aérosols dans un local ventilé ou d'étudier le comportement des carburants pour les réacteurs refroidis à l'eau (exemples trouvés par google).
<br />
<br />
Tournant sur quasiment tous les UNIX dont GNU/Linux. Il sait tirer profit du calcul parallèle avec la bibliothèque <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Message_Passing_Interface">MPI</a> sur les machines à mémoire distribuée (clusters de PCs, Cray XT-3, IBM Blue Gene...).
<br />
<br />
Le code source est la propriété d'EDF mais il a été marqué peu avant Noël 2006 du sceau de la licence <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_publique_g%C3%A9n%C3%A9rale_GNU">GPL</a>. Ce n'est que depuis peu qu'il est accessible sur la toile. Espérons qu'il aura droit à son propre site web comme son grand frère <a href="http://www.code-aster.org/">Code_Aster</a>, ou qu'il rejoigne celui-ci.
<br />
<br />
En effet, lors de couplage fluide-structure, il peut être associé au code de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_des_mat%C3%A9riaux">Mécanique des Structures</a> <a href="http://www.code-aster.org/">Code_Aster</a> (code aux <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_des_%C3%A9l%C3%A9ments_finis">Éléments Finis</a>), lui aussi développé par EDF et libéré sous licence GPL depuis <a href="http://linuxfr.org/2001/10/09/5329.html">octobre 2001</a>, notamment à travers la plate-forme <a href="http://www.salome-platform.org/">Salomé</a>.</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.edf.fr/72494i/Accueil-fr/Recherche-et-Developpement/Pour-la-communaute-scientifique/Telechargements/Code-Saturne.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/51979">Page d'accueil de Code_Saturne</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.edf.fr/72495i/Accueil-fr/Recherche-et-Developpement/Pour-la-communaute-scientifique/Telechargements/Code-Saturne/Code-Saturne--telechargement.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/51980">Page de téléchargement</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.edf.fr/72577d/Accueil-fr/Recherche-et-Developpement/Pour-la-communaute-scientifique/Telechargements/Code-Saturne/Initiative-Open-Source" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/51981">Présentation générale de Code_Saturne (pdf, 2 pages)</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.edf.fr/72578d/Accueil-fr/Recherche-et-Developpement/Pour-la-communaute-scientifique/Telechargements/Code-Saturne/Initiative-Open-Source" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/51982">Présentation de l'initiative Open Source d'EDF pour Code_Saturne (pdf, 2 pages)</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/edf-libere-son-code_saturne-sous-licence-gpl.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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