Yann Kervran a écrit 17 commentaires

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 2.

    Merci de cette réponse assez complète et éclairante. Y-a-t-il moyen de suivre le projet ? (au pire il est possible de m'envoyer un message par le biais de mon site si rien n'est encore public de votre côté).

    Cela fait plaisir de voir des éditeurs arpenter des chemins de traverse et j'espère que nous aurons l'occasion de nous croiser. Je suis persuadé que nous pourrions être bien bavards.

    Bon vent en tout cas.

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 4.

    C'est pas facile à accepter, mais l'idée est bien une indépendance par rapport à l'auteur initial.

    Je pense que c'est là où le principe du libre m'a attiré, dans ce lâcher prise, qui renverse ce rapport à l'œuvre auquel nous sommes désormais accoutumés, pourtant pas si ancien que ça, historiquement parlant. Une licence libre contrarie l'idée d'une œuvre finie, donc parfaite, et le génie de celui qui en est l'auteur, nécessaire puisqu'il a engendré la perfection (voir plus bas sur ces points). En outre, l'idée même d'auteur initial me semble absurde, parlant de culture.

    Désolé, mais il va falloir argumenter la. Je ne vois pas la différence, et à chaque fois qu'on a essayé de me montrer une différence "l'art c'est différent" (exemple perso, voir les commentaire sous ce journal), c'était pour ne pas respecter le libre et se croire "artiste" plus classe que "développeur", mais on fait tous des œuvres et il n'y a pas de gens mieux que les autres.

    Je suis allé lire ce (fort long) journal, y découvrant un historique qui explique certaines de tes réticences et demandes de précisions à mes commentaires. Alors, pour mettre les choses au clair sur ce point, en paraphrasant pas mal Jehan, de Ze Marmot (avec qui je partage beaucoup de points de vue ici ou ) : je ne crois absolument pas que l'« Artiste » ait une quelconque prééminence sur quiconque, et son travail pas plus. Pour moi ce dernier relève, comme toute pratique professionnelle, d'une maîtrise d'outils techniques, d'affinités naturelles et de goûts personnels. Au surplus, je n'accorde même à l'« Artiste » aucune consistance, n'y voyant, en gros, qu'un phénomène de type vedette (dans le sens de Guy Debord). Personnellement je me vois comme un artisan du verbe, de la narration et du récit.

    Quand je parle de différence (uniquement pour la littérature, ne parlant que de mon domaine de prédilection), elles se trouvent exclusivement dans les conditions pratiques qui feraient que je puisse récupérer du contenu dérivé de mon propre travail. Si tu as fait un logiciel dont un tiers a fait un service dont il n'a pas publié les sources, ce sera difficile pour toi d'inclure ses fonctionnalités, sauf à y consacrer beaucoup d'efforts (du moins pour autant que je me l'imagine, je ne suis pas programmeur). Dans le cas de la littérature, si j'entends parler d'un texte qui introduit un personnage intéressant dans Hexagora (l'univers romanesque que je propose), je peux aisément lui faire une place (ou pas) dans mes propres textes. Il n'y a pas de souci d'accès aux sources, la simple connaissance du dérivé fait que je peux l'incorporer à mon propre travail. Quant à savoir si cela serait légal, il y a malheureusement fort peu de cas de jurisprudence (voire aucun à ma connaissance) pouvant nous éclairer sur ce point, mais je serais prêt à le tenter, pour peu que l'apport me semble intéressant pour mon propre travail.

    j'ai l'impression qu'avant tu aurais pu accuser une personne de ne pas vouloir te transmettre sa version modifiée alors que tu lui a donné le droit de ne pas le faire

    En effet, cela le donnait à penser. Mais en fait je m'en moque s'il ne la transmet pas. Ce qui me poserait souci, ce serait qu'il transmette devant mon nez en me disant « pas touche à mon ajout, c'est le mien à moi et tu ne peux pas l'intégrer à tes textes » dans le cas où il y aurait selon moi dans sa production matière à rebondir sur nos créations respectives. C'est là où, finalement, je suis peut-être par certains aspects plus « commoniste » que libriste, aimant les travaux qui résonnent et se répondent les uns aux autres. Si jamais tu es présent au THSF et que le sujet t'intéresse, j'y présenterai peut-être un atelier en rapport (s'il est accepté).

    Quoiqu'il en soit, il me semble essentiel de ne pas priver une personne du droit de faire ce qu'elle veut de mon travail et de lui donner, autant que je le peux, les moyens de s'en emparer. Le fait de mettre à disposition mes sources, point important dont vous avez parlé sur l'autre journal, m'est aisé, avec du markdown sur un dépôt Git, sans parler du fait que cela met à mal l'idée de l'œuvre achevée parfaite, par le choix même d'un outil qui permette de suivre les modifications. Cela montre également, comme l'écrivait Thierry Crouzet qu'on peut faire plein de fautes d'orthographe, que cela ne pose aucun souci tant qu'on les corrige. Un menuisier peut avoir l'usage d'un étai bancal le temps de fignoler une porte délicatement ornée. Et cela entame fortement le mythe du génie artistique, dont les talents naturels surpasseraient de façon innée les pauvres créatures du commun. C'est un travail avant tout, du temps passé et de la pratique pour améliorer ses compétences.

    Enfin, comme l'évoquait Jehan, il faut penser au fait que personne ne soit spolié de l'accès à mes textes à l'avenir. Non pas que je sois persuadé que ce serait une perte irrémédiable pour l'humanité, mais par simple constat, en tant que destinataire potentiel frustré de nombreuses œuvres culturelles orphelines. Grâce à archive.org, j'ai même pu mettre mes fichiers epub en torrent pour éviter l'indisponibilité si mon serveur disparaissait (en plus du git clone aisé de mes sources).

    Au final je t'informe juste que tu donnes explicitement le droit à des gens de te cacher leurs modifs (dans certaines limites). Pas que je veuille le faire perso, mais au pire je suis parfois joueur et serait susceptible de le faire pour tester ta compréhension des droits que tu donnes ;-).

    Fais-toi plaisir alors. Quoique je ne saurais pas le résultat, du coup. Dilemme ;)

    Pour redevenir sérieux, je suis bien conscient de cela, et c'est une partie des raisons qui m'ont décidé à publier sous licence libre. Ce fut pour moi une négociation pas forcément simple avec mon ancien éditeur, traditionnel, pour récupérer les droits de mes ouvrages et de la série. J'ai une vision très organique de la culture et il me semble que disposer des barrières à la diffusion de ses propres idées et travaux ne va pas dans le bon sens. J'écris pour être lu, partager un point de vue sur l'histoire (je fais des romans policiers historiques), réfléchir sur moi-même et mes relations au savoir, à sa diffusion… Arrivé à un certain point dans mes cogitations, imposer un coût d'accès à cela ne m'a plus semblé cohérent avec mes envies profondes alors même que de nouveaux canaux s'offraient à moi grâce à la technologie.

    Après, pour évoquer rapidement le modèle économique dont on nous rebat les oreilles lors de ces expérimentations, je partage là encore le point de vue de Jehan : il faut tenter sinon on ne saura jamais. En l’occurrence, je sais maintenant que je ne vais pas aller bien loin si ça ne décolle pas, mais au moins j'ai tenté de faire autrement, d'une façon qui me convient mieux que ce qui se fait habituellement (comme Jehan ou David Revoy, je me base sur le don, avec bien moins de succès). Et puis même si je dois arrêter, par manque de revenus, d'écrire les aventures d'Ernaut de Jérusalem, il n'y aura pas nécessité d'attendre 70 ans après ma mort pour qu'un littérateur - dramaturge - scénariste (biffer au choix) archéologue se dise qu'il peut en faire quelque chose.

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 7.

    La seule exception qui te permette de récupérer l'œuvre est que si par hasard celui qui reçoit est l'auteur, mais il n'y a absolument rien d'automatique.

    Nous sommes absolument d'accord. En droit, le copyleft est là pour protéger nons pas l'émetteur, mais le destinataire (et le destinataire du contenu dérivé par lui) en lui accordant des droits a priori. Dont acte.

    Par contre, il me semble qu'en pratique pour la littérature(j'insiste sur ces points), la situation est bien différente d'avec l'informatique. Prenons le cas où quelqu'un ferait un texte dérivé, même si c'est une version en dialecte urdu écrite dans un alphabet local et dont les exemplaires seraient vendus très chers sous le manteau, dès l'instant où j'en entends parler (le récit qu'on m'en ferait étant lui-même un dérivé de ce dérivé), le reprendre à mon compte m'est possible. Je serais hypocrite de ne pas dire que c'est une conséquence du copyleft qui me plaît, même si ce n'est pas l'unique motivation de mon choix.

    Enfin, à te lire, il me semble que tu établis une forte opposition entre deux attitudes pour soi vs. pour les autres. Ma vision est plus fluide, je n'ai pas l'impression que ce soit forcément égoïste que d'appréhender la création comme un commun, faite d'allers et retours entre un émetteur initial et d'autres par la suite, sans préjuger de la préférence accordée aux uns ou aux autres. Il me semble que le copyleft est une des rares notions juridiques dans les licences pour la littérature qui puisse en soutenir l'émergence, même si ce n'est pas son but en principe.

    PS: Merci d'avoir dérogé à ton choix de ne plus répondre, il m'est toujours intéressant de creuser un peu les choses, même si cela se fait au fil du clavier de façon plus laborieuse qu'en vis-à-vis.

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 9.

    Merci de ces développements. Je comprends mieux ce que tu voulais me dire. Je me demande si notre mécompréhension ne vient pas du fait que je ne parlais qu'en terme de littérature. Vu que je parlais de mon travail, je ne faisais pas référence au copyleft de façon globale. Si quelqu'un fait un dérivé de mon travail d'écrivain, il peut tout à fait en effet le garder pour lui, mais dans le cas où il le diffuserait, comme tu le dis, à des millions de personnes, ce serait hors cadre privé. Le fait que le produit final soit aussi le code source (si on peut parler en ces termes) fait que le tout serait forcément partagé de concert. Donc accessible, de façon pratique, sans que pour autant ce soit théoriquement induit par la licence copyleft. C'est un peu différent de l'informatique où l'on peut proposer un service basé sur du code libre sous copyleft simple sans que le service le soit aussi (comme ton exemple avec Google le montre), ce qui a entraîné des ajouts de type Affero (où le repartage de la source est là, obligatoire).

    Après, tu as raison, mon propos était brouillon, je m'en aperçois en relisant : tel qu'il est défini et utilisé actuellement, le domaine public n'est pas compatible avec le projet que j'ai pour mon univers romanesque. Mais ce n'est pas un jugement de valeur absolu. Comme c'est dit plus haut par d'autres, je pense qu'il faut choisir selon l'usage et le but recherché, sans dogmatisme. J'en aime particulièrement la possibilité par rapport au copyleft de ne pas devoir tracer la paternité (qui est parfois lourde à gérer et à citer), ce qui peut toujours freiner la créativité quand on doit gérer un fichier licence.txt en y retraçant tous les héritages. Mais je trouve cette contrainte pour le moment moins gênante en rapport de la préservation d'un commun.

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 4.

    Je ne comprends pas en quoi cela serait en rapport avec la notion de copyleft, pourrais-tu développer la lecture que tu en fais ?

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 9.

    Le copyleft (et le libre en général) s’intéresse à celui qui reçoit, et absolument pas à celui qui donne.

    Tout à fait, mais j'en fait partie aussi vu que le copyleft s'appliquera à des travaux dérivés du mien, auquel cas je serai en ce cas celui qui reçoit.

    À te lire, j'ai l'impression de n'avoir pas été clair, je ne prétends pas que le domaine public n'est pas sympa, mais que je privilégie le commun au domaine public vu que ce dernier peut donner lieu, pratiquement, à une enclosure que je ne souhaite pas permettre. C'est pour cela que j'ai choisi le copyleft. Pour moi c'est une garantie que les choses demeureront accessibles et modifiables. Si je mettais dans le domaine public et que, par exemple, un dramaturge conçoive une pièce de théâtre avec mes personnages et publie avec une licence non libre, cela créerait une scission dans l'univers : imaginons des personnages non-libres qui auraient eu des interactions avec mes personnages, je ne pourrais pas rebondir sur les arcs narratifs proposés et, de façon plus large, le public ne pourrait pas inventer une chanson sur les événements non-libres.

  • [^] # Re: Expérience littéraire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copyleft is censorship. Évalué à 8.

    En ce qui nous concerne (notre maison d'édition en cours de création), nous n'aimons pas le copyleft pour la création littéraire, mais nous le favorisons pour la création d'outils (même si nous préférons le domaine public volontaire).

    Ayant récupéré les droits de mes romans auprès de mon ancienne maison d'édition afin de les placer sous une licence copyleft (CC-BY-SA), je serais curieux de savoir pour quelle raison vous n'aimez pas le copyleft (appliqué seul si je comprend bien, vu que vous l'acceptez dans une de vos deux licences). Ceci sans polémique, pour moi il s'agit de choix éminemment personnels. Je suis toujours curieux d'entendre les décisions de ceux qui font des choix en conscience.

    En ce qui me concerne, j'ai choisi le copyleft car cela me permettrait de pouvoir intégrer à mon propre travail tout ce qui en serait dérivé par d'autres. Je trouverais très frustrant de ne pas pouvoir bâtir sur ces nouvelles briques qui ne seraient pas de moi. Par ailleurs, cela m'assure également que le public de mon travail ne verra jamais enclos une partie du monde que je me propose de construire. Dans un monde idéal où jamais les enclosures n'adviendraient, j'abandonnerais bien volontiers ce genre de licence pour élever directement dans le domaine public.

    Par ailleurs, tant qu'on est dans un pays soumis à la convention de Berne, il demeure toujours le droit moral au créateur, quelle que soit sa décision de licence. Il ne peut pas y renoncer réellement même si il le souhaite. Donc d'éventuels ayant droit pourraient y recourir par la suite pour tenter de contrôler le destin de l'œuvre.

  • # Bravo !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Arduino, Blockly@rduino, profs de techno et joie de faire découvrir. Évalué à 1.

    Je rejoins complètement le côté enthousiasmant de voir des choses physiques modifiées par notre environnement suite à une préparation théorique. Personnellement, avoir réussi à redresser du courant alternatif pour alimenter un circuit logique pour une guirlande électrique en choisissant mes propres composants a constitué l'étape suivante après "blink" sur Arduino. Et voir le trait plat sur l'oscilloscope, ça fait un petit bonheur :)

  • [^] # Re: XML Copy Editor

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Un analyseur de fichier XML ? [resolu] . Évalué à 1.

    C'était exactement le genre de chose que je cherchais, merci beaucoup.

  • # Lien mort

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Faut-il renoncer à se rétribuer quand on produit un bien commun ?. Évalué à 1.

  • [^] # Re: ajout manuel versus ajout automatique ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Gestion des espaces insécables dans Markdown. Évalué à 1.

    Merci Jehan. C'est donc le bon caractère, j'ai pu vérifier. Il faut que je retourne voir les gens de pandoc alors.
    Merci de votre aide à tous :)

  • [^] # Re: ajout manuel versus ajout automatique ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Gestion des espaces insécables dans Markdown. Évalué à 1.

    Est-ce qu'il y aurait un moyen de vérifier la valeur UTF de l'espace de façon manuelle dans le fichier ? Une commande qui permette de l'afficher ?

  • [^] # Re: ajout manuel versus ajout automatique ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Gestion des espaces insécables dans Markdown. Évalué à 1.

    Pourtant la personne derrière pandoc assure que pandoc n'a pas de souci dans un message où elle me répond. Du coup je tourne en rond, et je n'ai pas les compétences pour essayer de comprendre techniquement ce qui se passe au niveau du code de pandoc.

  • [^] # Re: ajout manuel versus ajout automatique ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Gestion des espaces insécables dans Markdown. Évalué à 1.

    A priori oui, je pense. Quand je le ferme et que je le réouvre avec Atom, il voit encore les espaces insécables avec son plugin et il indique UTF-8comme format.

  • [^] # Re: ajout manuel versus ajout automatique ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Gestion des espaces insécables dans Markdown. Évalué à 1.

    C'est ce que je fais avec Atom avec son plugin spécial mais je me suis dit que je ratais peut-être quelque chose vue que ça ne donnait rien au final, l'espace était traité comme un espace normal. C'est pour ça que, dans le doute, j'ai tenté l'insertion directe du caractère UTF mais ça ne fait rien de plus

  • # MOOC Inria

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Tutos pour Python. Évalué à 4.

    Je te conseille fortement le MOOC Python de l'Inria, il te reste 2 jours pour t'y inscrire :

    https://www.fun-mooc.fr/courses/inria/41001S03/session03/about

    L'enseignement est très progressif, et va assez loin. Personnellement j'ai appris en partant de 0 (la session précédente) et j'ai des amis à qui je l'ai conseillé qui avaient des bases qui y ont appris pas mal de choses, surtout les spécificités du langage.

  • # Khaganat intéressé par l'implémentation XMPP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal XMPP dans les jeux. Évalué à 0.

    Bonjour,
    je ne sais pas si des personnes ici se sentent compétentes sur l'implémentation d'un tel protocole au sein de Ryzom Core (le moteur de jeu derrière Ryzom le jeu) mais c'est un sujet dont nous serions heureux de discuter sur Khaganat si certains veulent en parler avec nous. N'hésitez pas à nous rejoindre sur IRC / Freenode #khanat

    Nous n'avons aucun développeur connaisseur du sujet qui pourrait faire ce travail mais nous serions heureux d'accueillir des personnes ayant envie d'y regarder de plus près. Nous pouvons aider à la compréhension de l'énorme moteur de ce MMORPG et serions contents d'en savoir plus sur XMPP et ses possibilités.