Zorglub a écrit 98 commentaires

  • [^] # Re: liberté d'usage

    Posté par  . En réponse au journal Photos dans un musée. Évalué à 3.

    >>J'ai donc pour un usage personnel fait des photos, et il ne s'agit pas de "prises de vues à vocation professionnelle". Si je les met en ligne avec mes autres photos, avec une licence libre comme je le fais toujours, ça sort de ce cadre ?

    > Vi, puisqu'il faut avoir un droit pour pouvoir le transmettre. Donc la liberté d'usage non discriminante (commercial ou non), ne peut être transmise. Au mieux en by-nc, au pire by-nc-nd.

    Non, puisque le musée n'a aucun droit à transmettre. Seul l'auteur de l'oeuvre (ou le titulaire des droits d'auteur) a son mot à dire; si l'oeuvre est dans le domaine public, alors il n'y a aucune restriction dessus, et le musée n'a rien à voir, tu peux utiliser la licence libre que tu veux.

    Le musée peut uniquement réglementer les prises de vue à l'intérieur de ses locaux, et éventuellement d'interdire de faire des photos; mais si tu fais une photo (soit parce c'est autorisé, avec ou sans limites, soit simplement parce que personne ne t'a vu faire), une fois que tu es sorti du musée, tu es libre de faire ce que tu veux.

    Au pire, si tu avais signé un contrat avec eux (demande d'autorisation professionnelle p.ex.) qui spécifiait que tu ne diffuserais pas l'image sous licence libre, tu pourrais être attaqué pour rupture de contrat, mais ceci est totalement indépendant des droits d'auteurs de la photo. En particulier, si tu avais déjà diffusé ta photo sur p.ex. Wikipedia, le musée ne pourrait pas demander au site son retrait: l'image est entièrement net du point de vue des droits d'auteurs, et le litige au sujet du contrat que tu as signé ne concerne pas une partie tierce.

    Le seul défaut, c'est que si on tire trop sur la corde, les musées pourraient décider de durcir leur position et d'interdire toute photographie, même à usage privé, et on se retrouverait dans une situation moins bonne.

    Zorglub
  • # Commentaires en vrac

    Posté par  . En réponse à la dépêche Révision du droit d'auteur en Suisse. Évalué à 5.

    Pour ceux qui proposent un referendum... 50'000 signatures, même si ça n'a pas l'air tant que ça, c'est énorme. Dans certains sujets plus "porteurs" (par exemple, la loi sur le travail, qui intéresse sûrement plus la plupart des gens), même les partis politiques installés ont de la peine à les réunir... alors un groupe de geeks n'aurait que peu de chance.

    Et n'oubliez pas que beaucoup de gens seront quand même convaincu que les pauvres artistes doivent être protégés, et que cette loi est nécessaire. J'imagine déjà la campagne de votation avec Alain Morisod habillé en clochard et hurlant au scandale - il n'y a aucun doute que ça va pousser beaucoup de gens à accepter la nouvelle loi.

    Même les artistes ont une position bizarre. Par exemple, la Suisa (équivalent suisse de la Sacem) a publié une lettre ouverte des artistes appelant à l'introduction d'une redevance sur les baladeurs numériques, pour éviter l'introduction de la protection juridique des DRM - alors que la Suisa se bat aussi pour cette introduction ! Pendant un débat sur le sujet, j'avais d'ailleurs posé la question au chanteur Jeremy Kissling, qui m'avait dit que pour les détails techniques, il fallait discuter avec la Suisa - l'impression que j'en avais eu, confirmée lors d'une discussion personelle avec lui après, c'est qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il y avait dans la lettre, mais que vu que ça allait dans le sens du droit d'auteur, il avait signé.

    A propos de la révision de la loi... je suis content de voir que plein de personnes réagissent, mais il fallait se réveiller plus tôt les cocos. Il y a 3-4 a été publié un avant-avant projet (bien plus catastrophiques que le projet actuel !), puis l'avant-projet. Il faut savoir qu'en Suisse, toute nouvelle loi proposée fait l'objet d'une procèdure de consultation: un certain nombre de personnes/organismes sont invités à la commenter (p.ex. les cantons, les partis politiques, et dans le cas présent, les associations d'auteurs, de consommateurs, etc), mais n'importe qui peut participer; la liste des consultations prévues pour l'année à venir est sur le site web du gouvernement fédéral. Je suis le seul individuel a avoir participé, malheureusement: une participation massive à ce niveau-là, où les commentaires étaient activement cherchés, aurait pu avoir un effet.

    Maintenant, le projet de loi est devant le parlement... je ne sais pas si écrire aux parlementaires est utile, mais je sais que ce genre de loi a de bonnes chances d'être durcie, en particulier car les lobbies des droits d'auteur sont assez puissants, en tout cas plus que ceux des consommateurs. Et ils n'hésitent pas à justifier leur position avec des statistiques que j'appelerai "exagérées", pour ne pas dire plus, et qui sont reprises telles quelles par les politiciens ou journalistes. Comme exemple de durcissement, lors de la révision de la loi en 1992, la procèdure de consultation a montré que très peu de monde soutenait l'augmentation de la durée de protection de 50 à 70 ans après la mort, et qu'il n'y avait aucun avantage concret pour le faire (assez logique: les artistes étant morts depuis longtemps, ceci ne peut profiter qu'à d'autres et ne va pas motiver l'artiste à créer de nouvelles oeuvres). Et bien cette augmentation a quand même été ajoutée au dernier moment devant le parlement !

    Tout ça pour dire que le projet actuel n'est pas trop trop mauvais, mais que tout peut arriver.

    Zorglub
  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse à la dépêche Divx : 3 ans plus tard .... Évalué à 2.

    Non, le brevet ne décrit pas une méthode mathématique. Il décrit comment une méthode mathématique peut être appliquée pour faire de la cryptographie.

    Par exemple, le brevet RSA n'a interdit à personne de faire des exponentiations modulaires, et il ne protégeait pas non plus une méthode particulière pour faire ces exponentiations ou autres calculs; ça, c'est la partie qu'il est interdit de breveter (le "en tant que tel").

    Ce qu'il protège, c'est l'application à un problème technique qui est celui du chiffrement.

    Oui, on peut considérer cela comme du coupage de cheveux en 4; mais c'est du uniquement au fait que la loi que tu as citée ci-dessus intègre cette notion de "en tant que tel"; après, c'est une question d'interprétation pour savoir si on est dans un cas ou dans l'autre. Si on prend l'option de dire "dès qu'il y a programme ou algorithme, c'est un brevet logiciel, donc interdit", à quoi sert l'al. 3 ? (de nouveau, au risque de me répéter, je ne dis pas que je suis pour cette interprétation, mais j'insiste uniquement sur le fait qu'elle est prévue dans la loi).

    On a un problème similaire avec les brevets en génétique. Quand on parle de "breveter un gène", en théorie, ce n'est pas la séquence génétique que l'on brevète: on n'interdit pas à quelqu'un de recréer cette séquence (surtout si elle est naturelle). Ce qu'on brevète, c'est une fonction particulière de cette séquence, ou le fait qu'elle agit comme marqueur pour une certaine maladie (bien sûr, il y a des abus et des complications, mais c'est la même idée).

    Je crois que ça ne sert à rien de discuter trop autour du sujet; ce qui est important à mes yeux c'est de se rendre compte que la situation n'est pas blanche ou noire du point de vue légal, à cause de l'article que tu cites qui introduit des exceptions aux brevets, ainsi que des exceptions aux exceptions.

    Zorglub
  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse à la dépêche Divx : 3 ans plus tard .... Évalué à 3.

    Ce qui est légal ou pas est défini par la loi. [...] Ne sont pas considérées comme des inventions les programmes d'ordinateurs.

    Tu as oublié de mettre en gras une autre partie importante, sur lequel jouent les gens qui "brevètent" les logiciels:

    3. Les dispositions du 2 du présent article n'excluent la brevetabilité des éléments énumérés auxdites dispositions que dans la mesure où la demande de brevet ou le brevet ne concerne que l'un de ces éléments considéré en tant que tel.

    La simple existence de cet alinéa annule ton "clairement".

    Si le brevet d'IDEA (celui que j'ai cité plus haut) consistait en un simple programme, il aurait sûrement été refusé plus vite que son ombre. Mais en pratique, le brevet contient une "méthode pour chiffrer des données", ou quelque chose du genre, qui n'est pas forcément lié à un programme d'ordinateur. Du coup, une version particulière du système, réalisée sous forme de programme, peut être protégée par le brevet.

    Je ne dis pas que je suis d'accord avec la façon de faire, mais dire que tout brevet sur un algorithme de chiffrement est illégal uniquement parce que ces algorithmes existent sous forme de programme informatique n'est pas vrai, à cause du "en tant que tel" cité ci-dessus. Faire juger la chose est la seule manière d'avoir la réponse; en attendant, le brevet accepté par un office est présumé valide.

    A part ça, si beaucoup de brevets logiciels ne devraient pas exister car ils sont triviaux (Amazon One click et compagnie), les algorithmes de chiffrement ne sont pas des choses triviales; RSA, par exemple, était une réelle invention (pas les théorèmes mathématiques derrière, mais la façon de les appliquer au problème du chiffrement à clé publique). Personnellement, je préférerais qu'il n'y ait pas de brevet pour une telle invention, mais je ne jurerais pas non plus que le brevet RSA était un abus du système (même si, sauf erreur, il n'était breveté qu'aux USA).

    Zorglub
  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse à la dépêche Divx : 3 ans plus tard .... Évalué à 3.

    C'est tout simplement un brevet européen illégal (puisque logiciel), il y en a 30 000 il paraît.

    Le "tout simplement" est de trop, malheureusement. Le brevet a été accepté par l'Office Européen des Brevets, et/ou des offices nationaux. A partir de la, il n'est pas illégal tant que ça n'a pas été porté devant la justice, et ceci ne va pas arriver avant que quelqu'un de courageux ne le conteste. Et rien ne garantit qu'il sera jugé illégal.

    Il y a le même problème, en plus important (très peu de monde utilise IDEA maintenant) dans le monde de la génétique avec les brevets sur l'ADN non-codant, dont la plupart des chercheurs s'accordent à dire qu'ils n'auraient jamais dû être acceptés (trop vagues, reprenant des choses qui existaient déjà, etc). Mais la boîte qui les détient à une stratégie sûre pour ne pas se faire avoir: ils ont commencé par proposer des licences à des universités à des prix dérisoires (quelques centaines de $, même pas le prix d'un avocat qui écrirait une lettre pour refuser le deal), puis, utilisant ces victoires, ont été demandé de l'argent à des petites et moyennes boîtes. Pour elles, le prix d'une licence est largement en dessous des frais qu'ils encourent en devant se défendre devant la justice (même s'ils gagnent !). Bien sûr, ils évitent d'attaquer des énormes boîtes qui ont des porte-monnaies sans fond.

    Tout ça pour dire qu'un tel brevet ne peut pas être "tout simplement illégal"; même s'il était vraiment, il peut être vendu à des milliers de personnes qui ne le contesteront pas.

    Zorglub
  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse à la dépêche Divx : 3 ans plus tard .... Évalué à 1.

    Ah bon ? Dans le chiffrement, pas que je sache, et de toutes façons ça ne concerne que les E-U (ce qui, je te l'accorde, n'est pas négligeable vu l'importance du pays).

    Et pourtant si, et en Europe. Un exemple parmi d'autres: IDEA, qui etait l'algorithme de chiffrement symetrique de PGP.

    http://www.mediacrypt.com/_contents/10_idea/101030_ea_pi.asp

    Zorglub
  • [^] # Re: HS

    Posté par  . En réponse à la dépêche R-project bouge, R version 2.2.0 sort. Évalué à 0.

    Ca tombe bien, c'est plus ou moins ce que j'ai ecrit en dessus...

    Zorglub
  • [^] # Re: Question un peu HS...

    Posté par  . En réponse à la dépêche R-project bouge, R version 2.2.0 sort. Évalué à 5.

    R peut remplacer SAS, dans le sens ou la majorite des fonctions de SAS ont un equivalent dans R.

    Par contre, le langage n'a rien du tout en commun.

    Zorglub
  • [^] # Re: HS

    Posté par  . En réponse à la dépêche R-project bouge, R version 2.2.0 sort. Évalué à 5.

    Oui, il peut remplacer matlab, mais surtout pour les operations statistiques. Matlab a toute une serie de toolbox disponibles pour faire de l'analyse numerique, etc, et ce n'est pas le point fort de R.

    Zorglub
  • [^] # Re: amazon propriétaire du monde...

    Posté par  . En réponse au journal Amarok ça pue.. Évalué à 3.

    Mais bon, rien ne m'étonne dans ce pays, quand on sait qu'il est par exemple interdit d'utiliser un trépied sur un trottoir pour prendre une photo... http://linuxfr.org/comments/347060.html#347060(...)(...)

    Un commentaire au bas de la page que tu cites semble indiquer que ce n'est pas vrai, et qu'il est autorise d'utiliser (au maximum) un trepied.

    Zorglub
  • [^] # Re: amazon propriétaire du monde...

    Posté par  . En réponse au journal Amarok ça pue.. Évalué à 3.

    C'est eux qui les ont numeriser (ou recuperer) et c'est eux qui les mettent à disposition.

    Quand tu prend quelque chose en photo, ta mairie par exemple, et bien tu as des droits dessus.

    C'est pas si simple. Je ne peux pas parler en detail de la loi francaise, mais en general, une "oeuvre" n'est protegee que si elle est originale, et necessite une certaine creativite. Simplement reproduire une oeuvre ne te donne aucun droit supplementaire sur la reproduction.

    Quand tu photographies ta mairie, ou une autre oeuvre architecturale, ou meme plus generalement, quoi que ce soit qui est en 3D, il y a de la creativite qui entre en jeu: le point de vue, la lumiere, etc. Le resultat est une nouvelle oeuvre, qui est protegee (mais elle peut quand meme contenir une reproduction de l'oeuvre originale, pour laquelle tu dois reverser des droits).

    Quand tu prends en photo un tableau, numerises une photo, un texte ou quoi que ce soit, le but est, au contraire, d'avoir une reproduction aussi fidele que possible, sans creativite - et la, pas de droits d'auteur. Pour un exemple de decision judiciaire sur le sujet aux USA, voir http://en.wikipedia.org/wiki/Bridgeman_Art_Library_Ltd._v._Corel_Co(...)

    Donc il est tres peu probable qu'Amazon ait des droits d'auteurs sur les photos. De plus, dans beaucoup de pays, les regles sur la copie privee font que copier les images sur ton disque dur personnel ne peut pas etre interdit.

    La seule chose qui peut poser probleme, comme mentionne ailleurs dans la discussion, peut-etre la licence d'utilisation specifiee par Amazon. Je ne m'aventurerai pas dans ces details que je ne connais pas si bien, mais en general, une licence part du principe que le titulaire des droits d'auteurs a tous les droits ("all rights reserved"), et qu'il t'en donne certains sous certaines conditions. Mais elle ne peut pas t'enlever d'autres droits, en particulier pas ceux de la copie privee.

    Zorglub
  • [^] # Re: Le paternalisme, c'est mal.

    Posté par  . En réponse à la dépêche BitKeeper : plus de version gratuite. Évalué à 2.

    Quand on te donne qqe chose gratuitement la moindre des choses c'est de ne pas essayer d'entuber le donateur non ?

    Tout a fait, c'est absolument valable pour le developpeur de l'OSDL qui faisait du reverse-engineering, ou pour tous ceux qui ont tente de contourner la licence bitkeeper alors qu'ils developpaient d'autres systemes similaires.

    Quid de A. Nonyme, qui programme un projet open-source de son cote, qui a bien lu la licence bitkeeper, qui a accepte de la suivre tout comme il faut, et a qui on vient dire "desole, vous n'avez rien fait de mal, mais un abruti en Oregon l'a fait, alors on vous retire la licence" ?

    Je sais que Larry McVoy a justifie cela par l'exemple de l'armee, ou tout le monde est puni pour la faute d'une personne (une des choses que j'ai le plus deteste a l'armee d'ailleurs - je me souviens plus si tu avais fait ton ecole de recrue ?), mais comment choisir d'utiliser un logiciel sur le long-terme (gratuit ou pas) si (1) meme en respectant la licence, tu peux perdre le droit de l'utiliser, et (2) ton droit de l'utiliser depend du comportement de n'importe quel abruti sur la planete ?

    Ceci ne serait bien sur pas un probleme si BitMover annoncait qu'ils arretent simplement de developper la version gratuite et la laissent dans sa version actuelle -- mais d'apres ce que j'ai compris, elle ne sera plus utilisable du tout d'ici 3 mois (par contre, le serveur qui heberge les sources de differentes versions du noyau restera disponible).

    Zorglub
  • [^] # Re: A quoi bon ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wiki et Forum Linux Suisse Romande. Évalué à 1.

    Ils m'ont pas l'air tres dynamique ces temps, c'est un fait, mais qu'est-ce que se passe si on y touche ???

    Zorglub
  • # Illegal.

    Posté par  . En réponse au journal Question de droit.... Évalué à 3.

    C'est maintenant illegal en Suisse. Ce n'est pas tant le fait que le DVD soit marque "destine a l'usage prive" qui pose probleme -- si le video club paie les droits relatifs (et il y en a beaucoup, en plus du film lui-meme, il y a une contribution a payer a la Suisa (l'equivalent local de la SACEM francaise), etc), ce qui est marque sur le DVD n'a aucune importance -- comme l'on fait remarquer d'autres personnes, c'est bien marque "copie illegale" malgre l'existence de la copie privee (en Suisse aussi).

    Non, l'illegalite est due a un changement dans la loi sur le droit d'auteur intervenu l'an passe: maintenant, il est illegal de proposer a la location ou a la vente un film qui n'est pas encore passe au cinema, pour "proteger l'exploitation en cascade des oeuvres".

    Maintenant, toute personne "normale" penserait que tant que le DVD a ete paye, les auteurs n'ont pas a se plaindre, ils sont payes, donc il n'y a pas de piratage. C'est la qu'entre en jeu la vrai definition du mot piratage: "tout ce qui va a l'encontre du business-model d'un detenteur de droits d'auteurs". Il n'y a pas beaucoup d'industries qui peuvent se permettre de voir leur modele d'affaire protege par la loi. D'ailleurs, cette modification de la loi a ete faite suite a la demande insistante de "l'association suisse contre la piraterie", alors que
    peu de personnes verraient du piratage la-dedans.

    Plus d'infos sur http://www.ipi.ch/F/jurinfo/j103.shtm(...)

    Zorglub
  • [^] # Re: copyright ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le développeur d'X-Chat commercialise un shareware utilisant du code sous licence GPL. Évalué à 3.

    En Suisse, c'est plus ou mions la meme chose, pour faire suite au commentaire de couriousous,

    Zorglub
  • [^] # Re: copyright ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le développeur d'X-Chat commercialise un shareware utilisant du code sous licence GPL. Évalué à 10.

    > Qui détient le copyright d'xchat ?
    > Si c'est le mainteneur en question, il a parfaitement le droit de distribuer son
    > logiciel sous plusieurs licences (cf MySQL, QT, Berkeley DB...).

    > Sinon, il est obligé de le distribuer sous GPL, et on peut donc lui demander le code source.

    Bien entendu, rien ne t'empeche de les lui demander, mais s'il refuse, tu n'as absolument aucun recours contre lui: seul la personne dont le droit d'auteur a ete viole peut l'attaquer. C'est la raison principale pour laquelle la FSF demande que les droits d'auteurs lui soient assignes: sans ca, ils ne pourraient rien faire.

    Zorglu
  • [^] # Re: economie + LL = bouleversement de l'economie de l'informatique

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'économie et de l'open source. Évalué à 2.

    > IBM ? [...] Ils developpent des LL ? Quasiment pas

    Euh... Qu'est-ce que tu appelles "Quasiment pas" ? Pour ne parler que de ce que j'ai en tete: une bonne partie du noyau Linux ( USB/PCI/udev/etc, maintenu par Greg Kroah-Hartmann, netfilter etc par Rusty Russell, JFS, NUMA, plus un autre paquet de trucs, voir les plaintes de SCO pour le detail ;-), Samba, rsync, plus d'autres qui sont cites sur http://oss.software.ibm.com/developerworks/opensource/linux/(...) Aucun de ces logiciels ne sont estampilles "Made in IBM" (excepte p.ex. JFS), mais IBM paie des developpeurs qui travaillent sur ces projets.

    Bien sur, ca ne change rien au fond de l'argument quand a savoir si IBM est une boite de logiciels libres qui marche -- je dirais non car le reste de l'entreprise est plus important que la partie LL, mais de la a dire qu'ils ne developpent quasiment pas de LL, il y a un bond.

    Pour le reste, on peut citer MySQL AB et Trolltech (les developpeurs de Qt et qui emploie aussi des developpeurs KDE) comme autres exemples de boites de LL qui ont l'air de reussir. Il est interessant de noter que leur business-model est base sur des doubles-licences, mais il n'en reste pas moins qu'elles produisent du logiciel libre en quantite et gagnent de l'argent.

    Zorglub
  • [^] # Re: Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 2.

    > Mais franchement, qu'est-ce que ca peut faire que les autres non français lisent
    > les traveaux, sauf si l'on cherche en fait à se faire engager par eux, bref à faire
    > sa pub ?

    Ca sert que meme si tu ne veux pas quitter la France, avoir publie des articles dans des tres bons journaux (cad plus ou moins obligatoirement en Anglais) te sera quand meme utile pour avoir un bon poste. Si deux chercheurs publient simultanement exactement lememe article (a la langue pres), l'un dans le meilleur journal francophone, l'autre dans Nature, l'un des deux articles fera meilleure impression sur le CV que l'autre.

    Zorglub
  • [^] # Re: Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 1.

    Pour ma part, je ne connais personne qui ait payé pour publier dans une revue dans mon domaine (informatique). Là encore, il semble que c'est le cas pour certaines disciplines ou pour certaines revues particulières peut-être (celles qui sont plus des magazines que des revues, et plus à destination de la recherche privée, comme ce que publient l'ACM et l'IEEE en info, mais je n'en suis même pas certain).

    Oui, c'est dependant de la discipline, et encore, il n'y a pas vraiment de regle generale. Certains journaux font payer pour tous les articles (et c'est toujours marrant, car il y a une note a la fin de l'article comme quoi suivant une certaine loi americaine, l'article doit etre accompagne de la mention "publicite" car l'auteur a paye pour la publication ;-), certains autres ne font payer que si les articles sont trop longs, ou pour les pages en couleur, etc.

    Zorglub
  • [^] # Re: Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 7.

    > Et en anglais surtout !

    > Une revue public ne devrait accepter que des articles en Français.
    > Aprés tout l'anglais aussi est un format de donné, et on n'a pas à le favoriser au détrimant de la francophonie.

    Argument un peu bizarre, mais bon, tu fais ce que tu veux, en tant que scientifique, ton interet c'est d'etre lu -- deja que souvent, l'audience pour un papier specialise est assez faible, si tu la restreins en ne t'adressant qu'a la minorite scientifique qui parle francais, autant appeler directement par telephone tes 3 lecteurs potentiels pour leur communiquer tes resultats.

    Si une revue francaise n'accepte que des articles en francais, elle sera ignoree de 95% de la communaute scientifique, et de meme pour ceux qui publient dedans -- autant te dire que meme si je suis de langue maternelle francaise, et scientifique, je ne pense pas que j'ecrirai une fois dans ma vie un article scientifique en francais (sauf pour des articles de vulgarisation, ce que j'ai deja fait). Et je n'ai pas de remords, car je sais que tous les gens interesses a lire ce genre de prose comprennent l'anglais.

    Zorglub
  • [^] # Re: Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 4.

    > Depuis des années, ça ne choque personne que la recherche publique, financée
    > avec de l'argent public, publie ses résultats dans des revues scientifiques
    > privées en abandonnant les copyrights à la revue, en payant souvent pour
    > avoir le droit de publier et en payant toujours pour avoir le droit de les lire.

    Ca choque beaucoup de monde, au contraire, mais il faut bien comprendre l'importance des publications pour la carriere d'un chercheur: un chercheur est oblige de publier dans des bons journaux, et ceux-ci demandent effectivement que les droits d'auteurs leur soient donnes, et un chercheur ne peut, tout seul, faire la revolution. Il y a maintenant des journaux a acces libre, mais la plupart d'entre eux ne sont pas encore tres bien cotes par les chercheurs (et les comites qui examinent les CV...). Certains journaux ont aussi une approche plus raisonnable: par exemple "Proteomics" demande les droits d'auteurs pour une duree de 3 ans; apres, ils reviennent au chercheur (avec licence d'utilisation illimitee pour le journal). 3 ans est un peu long a mon gout, mais c'est un interessant compromis: le journal a la garantie de l'exclusivite pendant un moment, mais ne monopolise pas l'acces a la litterature scientifique.

    Mais le salut viendra d'initiatives telles que celle-ci:

    http://www.earlham.edu/~peters/fos/newsletter/08-02-04.htm(...)

    "On January 14, the U.S. House Appropriations Committee adopted a set of recommendations for next year's federal budget. One key recommendation would have the National Institutes of Health (NIH) put a condition on its research grants so that articles based on NIH-funded research would be deposited in PubMed Central (PMC), the NIH's open-access digital library. In most cases, the articles would not become OA through PMC until six months after publication in a journal. But if NIH paid any part of their publication costs, they would become OA immediately."

    En gros, si les fonds publics paient pour la recherche, les publications doivent etre a acces libres -- et vu la taille du NIH et les montagnes d'argent qu'ils distribuent, les journaux ne pourront pas vraiment refuser tous les articles soumis a cette restriction. C'est comme ca que les choses avanceront, et meme tres rapidement.

    Zorglub
  • [^] # Re: Info ou Intox ?

    Posté par  . En réponse au journal Deux Cryptage cassé ???. Évalué à 7.

    > C'a m'a pas l'air sérieux cette news sur /. ... le mec sur la mailling list qui
    > prétend avoir trouvé des collisions n'a pas recu une seule réponse a son
    > message ... http://www.mail-archive.com/cryptography%40metzdowd.com/index.html#(...))

    Le mec ne pretend rien, il fait suivre un message d'un autre mec -- et l'autre mec avait deja envoye son annonce la semaine passee sur une autre liste de cryptographie, donc ce n'est pas une nouveaute pour les cryptologues. Et peut-etre que cette mailing-liste est serieuse et que les gens n'ecrivent pas 100'000 reponses pour dire "ouah, ca marche" ou "de toute facon, il y a que les l053r3 qui utilisent encore SHA-0", et autres trucs du gens. Bref, tout ca explique le manque de reponses.

    Pour ce qui est de savoir si c'est de l'info ou de l'intox, le mail contient les explications detailles pour pouvoir reproduire la collision, il n'y a qu'a essayer soi-meme (la bonne vieille methode scientifique...).

    Zorglub
  • [^] # Re: C'est pas pour troller mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Première bêta de PostgreSQL 8. Évalué à 4.

    > A mon avis, beaucoup des gens qui utilisent PostgeSQL passerait à firebird si il l'essayait

    Quels sont les avantages de Firebird par rapport a PostgreSQL (8) ?

    Zorglub
  • [^] # Re: Tout est relatif

    Posté par  . En réponse à la dépêche Trop de licences libres ?. Évalué à 4.

    > Je ne suis pas d'accord. La GPL donne bien plus de droit a l'utilisateur qu'a l'auteur.

    Impossible. La GPL (ou une quelconque licence) ne donne aucun droit a l'auteur --- a priori, l'auteur a tous les droits sur son logiciel, y compris celui de le vendre sous une autre licence (p.ex. sans distribuer la source) meme s'il a diffuse le code sous GPL (cf le business model de MySQL par exemple) --- une licence (au contraire d'un contrat) ne donne des droits qu'a l'utilisateur.

    Maintenant, peut-etre que ce que tu veux dire, c'est que la GPL donne plus de droits a l'utilisateur qui desire simplement utiliser le programme qu'a celui qui desire le modifier et le redistribuer -- auquel cas tu as raison, et c'est le but de la GPL. Mais ca ne concerne en rien l'auteur qui ne perd aucun de ses droits.

    Zorglub
  • [^] # Re: J'suis perplexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faille de sécurité critique dans les noyaux 2.4 et 2.6. Évalué à 0.

    > C'est un bug de plus de 3 ans !
    > Aller chercher des bug de plus de 3 ans pour critiquer la réactivité de Linux
    > prouve que Linux est très réactif.

    Alors pourquoi tu n'insistes pas sur cet argument, au lieu de parler de ces "8 jours" qui tombent du ciel et qui ne veulent strictement rien dire (maintenant, tu nous dis 21 jours, entre le 27.3 et le 17.4) ?

    Zorglub