15 ans d’Arch Linux

65
11
mar.
2017
Arch Linux

Le 11 mars 2002 sortait la version 0.1 d’Arch Linux. D’après les calculs d’éminents transistors, ça fait donc quinze ans tout juste, alors tous en cœur : Bon anniversaire !

Pour les curieux, quelques informations non exhaustives sont en seconde partie de dépêche.

Sommaire

Qu’est‐ce que c’est qu’Arch Linux ?

Question très peu pertinente sur LinuxFr.org, mais qui introduit, but de cette introduction.

D’après son auteur Judd Vinet à propos de la version 0.1 : « Arch Linux (était) une distribution GNU/Linux optimisée pour le i686 basée sur les idées de CRUX, une super distribution développée par Per Lidén. » [Source : Wayback Machine du site archlinux.org]

Philosophie et public ciblé

Arch Linux est une distribution qui se veut légère, simple selon le principe KISS et rapide. Cette distribution fournit des paquets quasiment neutres et le plus à jour possible. Contrairement aux autres distributions populaires, Arch ne découpe pas les paquets (-dev, -devel, -docs, etc.), ils sont aussi au plus proche de l’original vous donnant l’impression d’avoir un paquet comme s’il était installé à la main. De plus, l’utilisateur est aux commandes et choisit ce qu’il installe. Les dépendances sont réduites au maximum et les groupes d’installation demandent quelles parties du groupe installer.

Arch Linux fonctionne en publication continue (rolling‐release). Il n’y a jamais de version, donc pas de nom et donc pas de médiatisation tous les six mois. C’est pour ça que toi lecteur, tu ne la connais peut‐être pas encore. Le système reçoit des mises à jour continues, avec ce que ça implique de responsabilisation de son mainteneur. Seuls les CD autonomes (live CD) sont générés tous les mois.

C’est aussi une distribution indépendante, basée sur aucune autre. Son gestionnaire de paquets pacman est unique en son genre et se veut simple et efficace. Couplé avec l’outil yaourt, ils sont même d’une redoutable efficacité.

Arch Linux s’adresse à un public déjà connaisseur de GNU/Linux ou souhaitant progresser. Cependant, le Wiki est extrêmement complet et il est difficile de ne pas trouver une page qui ne décrive son besoin ; mais les concepts de base comme le terminal, le super‐utilisateur root, les droits ou bien le système de fichiers sont considérés comme acquis.

Temps forts

  • 11 avril 2005 : http://aur.archlinux.org ouvre ses portes ;
  • 8 juillet 2005 : le wiki ouvre ses portes ;
  • fin 2007 : Judd Vinett, le dévelopeur original d'Arch Linux et surtout de pacman laisse la place à Aaron Griffin ;
  • 20 juillet 2012 : annonce de l’arrêt de l’utilisation du fichier rc.conf [courriel original] ;
  • 13 octobre 2012 : systemd devient le système d’initialisation par défaut [news].

Pacman

C’est le gestionnaire de paquets de Arch Linux et l’un de ses principaux atouts. C’est aussi le point de départ historique de la distribution [interview de Judd Vinet par Distrowatch]. Bien que moins intuitif que des gestionnaires de paquets d’autres distributions, il est extrêmement puissant et simple à mettre en œuvre une fois la syntaxe des arguments acquise. Il est subjectivement élégant, j’en veux pour preuve ce one‐liner qui permet de supprimer les paquets orphelins en deux commandes pacman « simples » :

pacman -Rns $(pacman -Qtdq)

ABS

Le Arch Build System permet l’installation des paquets de la distribution depuis les sources plutôt que depuis des binaires pré‐compilés. Il est inspiré du système des ports des distributions BSD. Il n’est pas directement utilisable à la Gentoo au sens où le gestionnaire de paquets ne fera pas les mises à jour seul avec téléchargement des sources, compilation et installation automatique. En revanche, le résultat d’une compilation ABS permet d’obtenir un paquet installable par Pacman.

AUR

Arch Linux est d’autant plus populaire à travers son célèbre Arch User Repository. Celui‐ci permet aux contributeurs externes de partager des PKGBUILD (scripts d’installation), afin de proposer des paquets qui ne sont pas encore intégrés à la distribution. Ces derniers sont, bien entendu, finalement installés par pacman, donc connus par le système de gestion de paquets.

Un système de vote des paquets permet de passer le paquet depuis AUR vers le dépôt [community]. Ce dernier est spécialement réservé aux paquets venant d’AUR. Il est maintenu par des utilisateurs de confiance. Ceci ne s’applique pas aux paquets assistant qui ne contiennent pas les sources mais renvoient vers des dépôts externes (git, svn, etc.).

Moderne

Comme dit plus haut, Arch Linux est une distribution qui utilise le plus possible la dernière version publiée en amont des logiciels qu’elle distribue et évite de maintenir des modifications spécifiques à la distribution. C’est d’ailleurs l’une des premières à avoir adopté Python 3 par défaut, il y a quelques années, et systemd comme système d’initialisation plus récemment.

Elle se veut aussi moderne concernant les architectures supportées. Ainsi, l’architecture i686 est maintenant rendue obsolète afin de diminuer la charge de travail des développeurs.

Distributions dérivées

Le succès et la simplicité d’Arch Linux dans sa conception a poussé nombre de distributions à s’en inspirer, souvent pour proposer une distribution clef en main — avec un installateur et un environnement graphiques pré‐installés, par exemple.

On notera que parmi les dérivées d’Arch Linux, quatre utilisent Calamares : Chakra, ApricityOS, Manjaro et BBQLinux (ces deux dernières y ont aussi contribué).

ArchBang

ArchBang est une distribution maintenue principalement par Stan McLaren (aka Mr Green). ArchBang se veut légère, réactive, proche de la philosophie d’Arch Linux et à la manière de la défunte CrunchBang, utilise OpenBox, tint2 et Conky pour l’environnement de bureau. Elle existe en deux versions : une utilisant systemd, une autre OpenRC. Elle utilise les dépôts officiels d’Arch Linux.

Antergos

Antergos est une distribution maintenue par Alexandre Filgueira et son équipe. Elle utilise GNOME par défaut, mais il est possible d’installer MATE, Cinnamon, Plasma 5 ou XFCE. Antergos se veut une distribution clef en main en proposant dès l’installation un environnement prêt à l’emploi. Elle utilise les dépôts d’Arch Linux et propose également une interface graphique cliente pour pacman avec pamac.

Manjaro

Manjaro est une distribution maintenue par une équipe de développeurs comprenant, entre autres, Philip Müller, Roland Singer et Guillaume Benoit. Elle utilise Plasma 5 ou XFCE par défaut. La communauté supporte divers environnements de bureau, moyennant souvent un retard ou des problèmes de stabilité par rapport aux versions officielles. C’est une distribution clef en main. Elle utilise des dépôts qui lui sont propres et ne suit donc pas le rythme de mise à jour d’Arch Linux.

Chakra

Chakra est à l’origine un projet basé sur Arch Linux visant à installer et promouvoir l’environnement de bureau KDE. Aujourd’hui, Chakra est indépendante. C’est une distribution clef en main qui propose uniquement Plasma comme environnement. Chakra utilise ses propres dépôts et ne suit pas les rythmes de mise à jour d’ArchLinux.

Aller plus loin

  • # Arch Hurd

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

    J'allais demander des nouvelles de Arch Hurd mais en voyant que le paquet le plus à jour date de mars 2013, je crains que la distro soit morte…

    EFBBBFE297AFE2978EE297AF0D0AE297AFE297AFE2978E0D0AE2978EE2978EE2978E

  • # Quel dérivé pour commencer ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Avez-vous des recommandations d'une distribution clé en main utilisant GNOME pour les utilisateurs en provenance d'Ubuntu (avec des connaissances "intermédiaires") ?

    • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Probablement pas Archlinux pour une expérience clé en main. L'un des intérêts, c'est d'avoir un certain degré de contrôle sur sa distribution et sa configuration. En contrepartie, ça nécessite plus souvent des interventions manuelles.
      Antergos dans la liste installe Gnome par défaut mais je ne l'ai jamais essayée.

    • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      J'ai déjà utilisé Antergos par le passé, globalement l'expérience est correcte, même si l'installateur est parfois un peu buggé (il se met à jour automatiquement, mais ça ne fonctionne pas toujours). Manjaro a aussi une version communautaire utilisant GNOME par défaut : https://manjaro.org/community-editions/

      Je précise que je suis actuellement sous Manjaro KDE (qui est une version officielle), et qu'il s'agit d'une distribution assez sympa pour le moment.

    • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Antergos est fait pour toi.
      L'essayer, c'est l'adopter.

      • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Antergos n'est au final qu'un installateur avancé en éternelle béta depuis quelque chose comme quoi, 5 ans ? Quand Antergos s'appellait encore Cinnarch ?

        Souvenirs, souvenirs :)

        Un libriste qui en a sa claque des puristes.

        • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

          La dernière fois que j'avais essayé, leur GNOME n'était pas non plus vanilla. Il y avait un thème coloré à la Numix et ont donc très bien pu modifier d'autres parties.

          • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

            Posté par  . Évalué à -1.

            Surtout ils commettent un sacrilège technique : imposer leur dépot au-dessus des dépots officiels.

            Quitte à remplacer des paquets officiels qui sont souvent plus récents et / ou mieux finis.

            Un libriste qui en a sa claque des puristes.

    • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

      Posté par  . Évalué à -4.

      Je te déconseille un dérivé d'ArchLinux si tu cherches du "clef en main qui marche tout seul", car le principe d'Arch et de ses dérivés, ce n'est justement pas du clef en main, mais du façonnable.
      J'avais testé Chakra Linux en temps, mais je suis revenu à un dérivé de Debian à cause du manque de fiabilité des paquets ccr que j'ai rencontré et à cause des bugs des versions insuffisamment testées de KDE.

      J'ajoute que le principe du "KISS" représente la simplicité du point de vue du technicien, mais pas forcément de l'utilisateur.

      • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        C'est le principe de Arch, mais pas de ses dérivés. Manjaro est EXCELLENTE en terme de prise en main par des novices.
        Je te déconseille par contre Antergos vu leur manque de stabilité (entre autres). Fred Bezies avait fait un billet sur le sujet, qui me semblait pour ce coup bien adapté. http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=14129

        • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

          Posté par  . Évalué à 0.

          D'ailleurs, il faut être honnête. En dehors de l'installateur graphique, quels sont les apports réels d'Antergos ? Arch-Anywhere fait tout aussi bien en mode texte au final :D

          Un libriste qui en a sa claque des puristes.

    • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ce sera plus simple d'utiliser Ubuntu Gnome (https://ubuntugnome.org/) qu'une Arch je pense…

      • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Je suis sous Archlinux avec Gnome 3 depuis environ 4 ans ca fonctionne très bien, pas de bug depuis bien longtemps sur gnome, le packaging est propre et l'update relativement bien préparée par arch (la version 3.X.1 uniquement arrive). Tu as les repos normaux et les repos testing pour avoir encore plus up-to-date

        Veepee & UNIX-Experience

        • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

          Posté par  . Évalué à 5.

          J'utilise Archlinux depuis… 8 ans environ. J'ai connu les derniers Gnome 2.xx (xx=26 et suivants), Gnome 3.0 à 3.14 en dur, puis Xfce et Mate Desktop. Le tout sur une même installation ou presque.

          Je me souviens de la mise à mort du /etc/rc.conf, et de l'arrivée de systemd. Deux moments de tension. Sans oublier le passage à python 3 :)

          Sinon, depuis le début, je suis avec les dépots de test activés, et mise à part une fois où bash est parti en sucette, et une autre où la migration de glibc fut périlleuse, je n'ai jamais cassé mon système au point de devoir de le réinstaller :D

          Un libriste qui en a sa claque des puristes.

          • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

            Posté par  . Évalué à 1.

            Je faisais tourner arch sur un notebook un peu exotique, ça marchait très bien, jusqu'au jour où une update a tout pété, plus moyen de booter l'animal. Depuis, que du debian, mais j'ai recommencé à jouer, je suis sous qubes-os maintenant :D

        • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Moi aussi :) mais je répondais à son besoin d'avoir un truc clef en main.

          Effectivement, Fedora comme proposé ci-dessous sera peut-être même mieux !

      • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

        Quitte à choisir une distribution GNOME clé en main, plutôt qu'Ubuntu GNOME qui a toujours une version de retard (voir même parfois plusieurs versions de retard sur certains modules, sans parler des choix de Canonical à préférer Mir plutôt que Wayland, les Snaps plutôt que Flatpak…), je conseillerai plutôt Fedora.

        Un certain nombre de développeurs Fedora bossent également sur GNOME, et c'est à mon avis la distro qui possède la meilleure intégration de GNOME. Puis on est loin de l'époque où c'était assez chaotique. Il y a désormais une vraie assurance qualité, à tel point qu'un journaliste d'Ars Technica l'a élue distro de l'année 2016 (bon, ok, ça vaut ce que ça vaut) :p

    • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Manjaro vient d'intégrer la saveur gnome dans sa dernière mouture
      http://linuxtracker.org/index.php

      • [^] # Re: Quel dérivé pour commencer ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Qui a des défauts non négligeable, comme être gourmande en mémoire vive, proposer une demi-douzaine d'extensions par défaut et ne proposer que la moitié de gnome.

        Sans oublier que si tu veux installer le méta-paquet gnome-extra, elle n'apprécie pas vraiment.

        Je me demande si le passage à Gnome 3.24.x (d'ici la mi-avril 2017) n'enverra pas cette version à la corbeille et laissera ses utilisateurs le bec dans l'eau, ne serait-ce qu'à cause des extensions rajoutées par dessus.

        Un libriste qui en a sa claque des puristes.

  • # le début de la fin

    Posté par  . Évalué à -10.

    Qu'est-ce que c'était bien Archlinux. Je me demandais justement quand j'avais arrêté de l'utiliser. Cette dépêche fournit justement la réponse. Ils ont mis le paquet en 2012 il faut dire :

    20-07-2012 : annonce de l'arrêt de l'utilisation du fichier rc.conf
    13-10-2012 : systemd devient l'init par défaut

    « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

  • # C'était comment la première fois?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je me souviens qu'à l'époque où j'ai installé archlinux pour la première fois je ne savais que deux choses:
    * installer virtualbox
    * lire un wiki

    Mais de ces deux modestes connaissances il y avait déjà l'essentiel!

    Pourquoi en être venu à archlinux?

    J'ai commencé comme utilisateur de Ubuntu à l'époque où ils offraient des cds gratuits par courrier :). Après près d'un an de prise en main j'ai commencé à vouloir changer d'interface graphique ( xfce, lxde, e17 <3, plus tard Awesome!).

    À ce moment, Linux n'était installé que sur des machines virtuels ou de vieux PC (de peur de mal exploiter les ressources graphiques et la rareté des jeux…).

    Pour palier les mauvaises perfs hardware, je me suis mis à chercher quels distributions étaient les plus sobres en calcul et en espace dsisque. C'est là que j'ai entendu parler de ArchLinux et de la philosophie KISS.

    Comment se sont passé les débuts?

    Habitué des solutions clé en main et graphique, c'était aussi un défi de se retrouver seul face au Black Screen of Devs (aka la console tty).

    Les premiers mois étaient très dur, beaucoup de difficultés pour tout configurer correctement, heureusement que la documentation existe en français '-- . Cependant cela m'a apporté une grande satisfaction lorsque j'ai enfin réussi à installer des interfaces graphiques! =D Dès lors je me suis amusés à en changer fréquemment, à les comparer, vitesse, ergonomie, souplesse. J'ai cherché des listes d'interfaces et j'installais toute celles qui me passaient sous la main. Grâce à Pacman et yaourt, l'installation des paquets et les mises à jours se sont révélé beaucoup plus simple qu'à première vue qu'à première vue (une grande force de Archlinux est sa simplicité d'administration).

    Dès lors je n'ai plus cessé d'utiliser Archlinux, jusqu'à l'installer ArchlinuxARM sur un Raspberry Pi.

    Un conseil pour débuter?

    Ne prenez pas les forks d'archlinux! Vous passerez à côté de tout ce qui fait la philosophie de cette distro.

    Pensez à chaque programmes que vous utilisez, listez-les et installez uniquement ceux que vous utilisez vraiment. Vous arriverez alors à avoir un système léger, fiable et pour lequel vous aurez la satisfaction d'être pleinement aux commandes.

    À vous de jouer, futurs Powerusers B).
    screenshot archlinux et awesome wm

    • [^] # Re: C'était comment la première fois?

      Posté par  . Évalué à 6.

      Si je comprends bien le message dans ce retour d'expérience : avec Arch, vous allez en baver pour obtenir un système présentable, voire utilisable, mais c'est pédagogique !

      Je suis d'accord sur le principe que d'en baver longtemps aide à l'apprentissage. Mais combien abandonnent en cours de route ? J'ai toujours été réticent face à ceux qui recommandaient Slackware ou LFS pour mieux apprendre l'environnement Linux. Il me semble qu'on peut partir d'un cadre déjà confortable (Fedora, Debian, etc) et bricoler dedans. Je supposais qu'Arch proposait aussi ce cadre, et je suis étonné qu'il faille mettre les mains dans le cambouis pour obtenir un simple mode graphique.

      Dans mon cas, ma Debian a pour session graphique lxdm suivi d'xmonad, avec roxterm comme terminal (sans transparence). Il est très facile d'essayer plein d'interfaces ; je suis passé par KDE, Gnome et XFCE, avant d'essayer les WM expérimentaux où Xmonad fut mon coup de cœur. Pour que l'hibernation fonctionne, j'ai remplacé Nouveau par le module nvidia, compilé automatiquement par Debian sur mon noyau perso. Un démon DNS local me sert de cache et de filtre anti-pub partiel. J'utilise des conteneurs nspawn, des déclarations "maison" de services, des règles udev sur mesure, des CSS pour personnaliser GTK3… Bref, si on veut bidouiller, n'importe quelle installation de Linux est suffisante pour remplir une vie.

      • [^] # Re: C'était comment la première fois?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Pour rebondir sur ton deuxième paragraphe, tout est relatif.
        Slackware, a son intérêt dans le fait qu'il s'agisse d'une distro se voulant être proche d'unix. Quant à LFS, ce n'est qu'une documentation.
        Personnellement, j'ai démarré avec des distributions tels quel mandrake/mandriva, mais dans ce genre de distro, on se fait une culture sur Linux, c'est un bon point, mais dès qu'il s'agit d’approfondir, on rencontre des obstacles. Pour moi, c'est du aux outils qui reconfiguraient ce que je faisait à la main. Puis je suis passé sous Gentoo, et j'ai appris beaucoup plus de chose sur le fonctionnement sur le système puisque c'est à l'utilisateur de le mettre en place point par point. Enfin faute de temps à compiler des paquets, j'ai arrêté Gentoo et je suis passé un temps sous Ubuntu (avant leur interface degueu ). J'ai découvert Arch et c'est un vrai bonheur, car je retrouve mon confort de Gentoo et ce sans compilation (sauf dans de rare cas avec AUR)
        Mais la distribution (gentoo comme arch) ne fait pas a elle seule l'apprentissage d'un système. Ce qui compte c'est la documentation et la communauté pour aller à la pêche aux infos et de ce fait, mettre les mains dans le cambouis reste un "détail" et ne rend pas les choses plus compliquer. Avoir une interface graphique sur arch est tres simple. Taper une commande d'installation de paquet par rapport à un outil comme synaptic revient au même…

  • # Arch, pour la doc !

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

    Je ne suis pas utilisateur de Arch (j'ai rien contre, mais je suis pleinement satisfait de ma Debian), mais qu'est-ce que j'utilise la doc de Archlinux !

    Elle est bien faite, c'est à dire pas trop orienté tuto (fait ça, fait ça ensuite fait ça) mais explications (ça marche comme ça, donc si tu fais ça il se passera ça).

    Un peu comme la doc de Gentoo en son temps :)

    En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Arch, pour la doc !

      Posté par  . Évalué à 6.

      Je suis pleinement d'accord.
      Au début j'utilisais la doc Ubuntu, en français, bien jolie et gentille. Puis dès que j'ai bidouillé et eu des besoins plus techniques, la découverte du wiki Arch a été une belle surprise.

    • [^] # Re: Arch, pour la doc !

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je suis utilisateur de Debian, donc je consulte souvent la doc d'Arch car elle est (souvent) très bien faite :-)

      Celui qui trouve le subtil troll que j'ai glissé dans la précédente phrase gagne un voyage au centre du soleil pour son clone (il faut fournir le clone).

      • [^] # Re: Arch, pour la doc !

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Haha, Oui, une si belle distro avec une si mauvaise doc … Je regrette tellement ce point aussi :/

        Allez, jpaye mon clone? ;)

  • # Dépôts de Manjaro

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Petite précision concernant Manjaro. Elle utilise ses propres dépôts, mais qui suit le rythme de mise à jour d'ArchLinux, avec un léger retard. Cette duplication sert entre autres à valider les mises à jour avant diffusion sur les dépôts de Manjaro, comme expliqué ici.

    J'ai installé cette distribution pour le laptop de ma femme. Je reste pour ma part un fidèle à un ArchLinux pur.

  • # from scratch from arch

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    J'ai dû commencé arch en 2005. Maintenant elle est installé sur mon laptop-serveur et manjaro (cinnamon) sur mon laptop de tout les jours.
    Manjaro est pas mal pour ça, tout est configuré et marche après une installation, sympa d'avoir tlp par défaut. Les mises à jour arrive par bloc aussi, avec l'applet ça fait un truc conviviale clickolol.
    AUR, a son côté très pratique avec des PKGBUILD parfois rare que l'on ne trouve pas ailleurs en paquet pré-compilé.

  • # et le café?

    Posté par  . Évalué à 6.

    Éternelles contradictions de nos distributions : "Arch ne découpe pas les paquets (-dev, -devel, -docs, etc)" et "Les dépendances sont réduites au maximum". Cela fait un peu magique : à la fois tout et minimal?

    Je vois dans ma distribution des paquets du genre vlc-plugin-pulse qui évitent de prendre pulseaudio dans les dents quand on n'en veut pas. Comment fait Arch pour permettre d'utiliser à ses utilisateurs d'utiliser VLC à la fois avec et sans Pulseaudio?

    ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

    • [^] # Re: et le café?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

      Normal : c'est compilé sur la machine.

      Les distribs doivent compiler la version avec et la version sans PA à partir d'un seul paquet source. Avec Arch, tu refais ce boulot de la distrib et tu ne compiles que la version choisie.

      • [^] # Re: et le café?

        Posté par  . Évalué à 5.

        Tu confonds pas avec Gentoo là ?
        Sur arch on utilise un système de package similaire à Debian.

    • [^] # Re: et le café?

      Posté par  . Évalué à 2.

      https://www.archlinux.org/packages/extra/x86_64/vlc/

      Je ne vois pas de dépendances avec pulseaudio.

      • [^] # Re: et le café?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pareil sur Debian.
        Pulseaudio est dans les recommandations, mais par exemple sur une de mes machines j'utilise VLC sans Pulseaudio (et sans avoir spécifié quoi que ce soit de spécial pour l'éviter).

        VLC sur Debian implique la bibliothèque libpulse0, qui est un client Pulseaudio.

    • [^] # Re: et le café?

      Posté par  . Évalué à 5.

      L'inexistance de paquets -dev / -devel sous Arch et dérivés est tout bonnement un bonheur.
      À chaque fois que je veux utiliser un truc qui n'est pas dans les dépôts, je sais que je pourrai le compiler sans me poser la question de si j'ai les 237 paquets nécessaires (libsoundio, libsoundio-dev (ou bien devel ?)…).
      Et à chaque fois que je vois quelqu'un sous Debian, je me marre bien en le voyant galérer avec ses paquets.
      Mais en vrai, c'est aussi (et surtout) lié à l'aspect rolling-release de Arch. Pas de paquets "compat/backport/j'en oublie", et pas de soucis de dépendances non satisfaites alors que "merde, pourtant c'est bien là, bonne version, mais en backport" etc.

      Donc sincèrement, je comprends bien que tu te poses cette question, mais au final c'est bien plus serein d'avoir "un seul paquet".

      • [^] # Re: et le café?

        Posté par  . Évalué à 1.

        La question sur le contenu des paquets était posée en amont parce que la dépêche en faisait une description incohérente — si j'étais de mauvais poil, j'aurais ajouté « et publicitaire. » Le sujet doit être un peu honteux puisque la réponse est implicite : les paquets minimaux de ArchLinux contiennent bien tous les fichiers de développement, même s'ils sont superflus pour beaucoup d'utilisateurs. Je trouve même amusant qu'on justifie qu'il est plus « serein » de supprimer le choix d'installation alors que la distribution vise un public très pointu.

        Quant au second argument sur la simplicité accrue de la gestion des paquets avec Arch parce que c'est une rolling release, ça me semble totalement hors-sujet. Ma machine principale est une Debian testing, mise à jour au file de l'eau. Je n'ai aucun souvenir d'une quelconque difficulté dans ma gestion des paquets depuis des années. J'ai même l'assurance qu'une mise à jour ne cassera pas les applications qui n'auraient pas encore adopté la nouvelle ABI d'une biblio.

        J'ai de la sympathie pour ArchLinux, mais les discours d'adorateurs m'énervent. Les choix d'Arch se justifient, mais il ne faut pas pousser les inconvénients sous le tapis en jurant que tout est parfait et mieux qu'ailleurs.

    • [^] # Re: et le café?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 11 mars 2017 à 21:37.

      Arch colle le plus possible avec les choix upstream. Par exemple, en ce moment ça gueule parce que Firefox 52 utilise Pulseaudio par défaut, choix suivi à la compilation par Arch, donc l'audio ne fonctionne pas si PA n'est pas installé (sauf bidouille en installant apulse).

      Il est étonnant que des utilisateurs se plaignent quand Arch affiche clairement ses choix, comme celui de de systemd comme init par défaut, ou PA comme moteur de son.

      Invariablement, la réponse (légitime) est : "ce sont les choix des dev, les alternatives ne sont pas supportées, si vous n'êtes pas contents, changez de boutique".

      Du coup, la transition vers systemd, auquel plusieurs dev Arch contribuent, a été beaucoup moins psychodramatique que chez Debian (par exemple), qui a choisi de ménager la chèvre et le chou.

      Ou encore, le choix récent de cesser de supporter l'architecture 32 bit, très minoritaire en terme de déploiement, effectif d'ici la fin de l'année.

      • [^] # Re: et le café?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ouch! J'ai encore 4 machines sur 6 qui n'ont pas de processeur 64 bit, Arch n'est clairement pas pour moi.

        ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

    • [^] # Re: et le café?

      Posté par  . Évalué à 2.

      J'ai regardé vite fait. Le paquet VLC inclus les plugins de sorties alsa, jack, pulse, écrire dans un fichier, un dummy, et je ne sais pas trop ce que fais le dernier. VLC se débrouille pour choisir un plugin tout seul, et si on n'est pas content de son choix, ça se configure. Mais ça, c'est avant tout une décision de VLC, qui est reprise telle quelle par ArchLinux, à mon avis.

      LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

      • [^] # Re: et le café?

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 14 mars 2017 à 09:04.

        Donc ce n'est pas minimal : il faut que les librairies pulse soient installées.

        Voici les binaires cherchés par le plugin pulse :

            ldd /usr/lib64/vlc/plugins/audio_output/libpulse_plugin.so
            ...
                    libpulse.so.0 => /lib64/libpulse.so.0 (0x00007f7532a2e000)
            ...
                    libpulsecommon-5.0.so => /usr/lib64/pulseaudio/libpulsecommon-5.0.so (0x00007f7531888000)
            ...
        

        On voit bien que soit Arch installe pulse dès lors que vlc est installé, soit vlc va planter en chargeant la librairie pulse. C'est le sens de mon commentaire : on ne peut pas être minimal sans scinder les paquets.
        Sur ma distribution, si je n'installe pas le paquet vlc-plugin-pulse, j'évite les librairies pulse.

        ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

        • [^] # Re: et le café?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ce sont les bibliothèques CLIENTES, ce n'est pas PulseAudio.

          • [^] # Re: et le café?

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ça ne change rien au problème de faire une distribution minimale : quand tu ne scindes pas les paquets, tu te prends les bibliothèques clientes des dépendances non souhaitées. Regarde donc l'espace disque requis, c'est pour l'exemple de pulse déjà 50% de pulse ces bibliothèques.

            Une distribution minimale, c'est peu de ressources disque/cpu/ram. Le fait de charger le plugin pulse de vlc lors de son usage occupe aussi plus de RAM. Si je compare les ressources utilisées avec ou sans le plugin pulse, pour un vlc lancé à vide :

            VIRT RES SHR COMMAND
            190560 41000 35116 vlc
            113576 39884 34200 vlc
            Sans même aborder la mémoire virtuelle qui explose, je gagne donc directement 1Mo de RAM en utilisant une distribution qui scinde le paquet vlc…

            ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

            • [^] # Re: et le café?

              Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 15 mars 2017 à 11:32.

              Ça devient ridicule.

              T'en es à 1Mo près ? Vraiment ?!

              Mon ordi de 2002 avait 512 Mo de RAM.
              Sur cette config, 1 Mo représente 0,19% de la mémoire.

              Mon ordi d'aujourd'hui a 8 Go de RAM.
              Sur cette config, 1 Mo représente 0,01% de la mémoire.

              "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

              • [^] # Re: et le café?

                Posté par  . Évalué à 0.

                Mon ordi d'aujourd'hui a 768Mo de RAM. Le problème n'est pas là, mais dans la définition d'une distribution minimale. J'ai juste indiqué que c'était contradictoire avec le fait de ne pas scinder les applications en plusieurs paquets…

                ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

                • [^] # Re: et le café?

                  Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 16 mars 2017 à 21:51.

                  Je vois pas où est le problème.

                  Les dépendances sont tout de même réduites sur Arch en général, c'est un fait.

                  "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

                  • [^] # Re: et le café?

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Argument percutant! Si tu ne vois pas, je ne me fatiguerai pas plus.

                    ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

                    • [^] # Re: et le café?

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Tout autant percutant que ton "j'ai trouvé UN paquet avec une dépendance qui m'est inutile, donc Arch n'est pas minimaliste ! OMG!!1!1one".

                      Ridicule.

                      "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

        • [^] # Re: et le café?

          Posté par  . Évalué à 3.

          J'ai la flemme de vérifier mais il me semble que VLC ne plante pas, il se contente de ne pas proposer le plugin pulse dans la liste des plugins utilisables.
          Ce qui me parait le meilleur comportement possible.

          LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

  • # Archlinux ARM

    Posté par  . Évalué à 4.

    On peut aussi citer la branche ARM de cette distribution, dont les caractéristiques sont tout particulièrement intéressantes lorsqu'on bricole les "PC On Board" : légèreté modularité, paquets récents….
    Pleins de cartes sont supportées par défaut : les rpi, beagle, odroid, orange. Et même pour les exotiques comme les NanoPi, en bricolant un peu l'image par défaut de l'archi on arrive à booter…

  • # Archlinux et Odroid

    Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 12 mars 2017 à 09:53.

    J'utilise un Odroid C1+ comme serveur chez moi et j'ai trouvé le passage de Ubuntu à Arch Linux plus que bénéfique :
    - tous les packages sont beaucoup plus récents ( ça a quelques inconvénients, du style tous les packages qui utilisent python ne sont pas compatibles avec python 3 mais on trouve facilement dans la doc comment s'en sortir)
    - c'est globalement plus rapide
    - jusqu'à présent c'est plus stable : les seuls reboots que j'ai dus faire sont liès aux mises à jour, alors que la ubuntu ça m'arrivait de la redémarrer pour récupérer des perfs
    - le mécanisme de packages semble plus robuste (comprendre qu'après 3 mois je n'ai pas réussi à péter la base de dépendance des packages alors que sous ubuntu au bout d'un mois je me retrouve quasi systématiquement avec des dépendances impossible à résoudre)
    - gain par anticipation : je vais apprécier de ne pas me poser la question de la migration (et de son lot de galères) vers une nouvelle version tous les 6 mois.

    • [^] # Re: Archlinux et Odroid

      Posté par  . Évalué à 2.

      Est-ce vraiment avantageux d'utiliser Archlinux sur un processeur ARM (peu puissant qui plus est) ?

      À l'utilisation j'ai l'impression que Archlinux comprend moins de paquets que Debian ou Ubuntu dans les dépôts officiels, mais cela est compensé par l'exhaustivité du AUR.
      Du coup je me retrouve actuellement avec 144 paquets installés via le AUR sur mon laptop (et ça marche bien !).
      Cependant j'ai du mal à imaginer faire la même chose sur un petit processeur un peu faiblard.
      J'ai une vieille install d'Archlinux en i686 sur de l'atom et les mises à jour du AUR sont pas super confortables, surtout celles qui nécessitent de compiler les sources.
      De plus, on m'a dit que les paquets du AUR ne compilent pas toujours sur ARM, parfois pour des raisons simples (e.g. le mainteneur n'a pas marqué le paquet comme compatible).

      Est-ce qu'il y a juste des astuces à connaitre (genre des repos additionnels) ? Ou peut-être le AUR est-il simplement nécessaire sur un serveur ?

      • [^] # Re: Archlinux et Odroid

        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 12 mars 2017 à 13:16.

        Avant j'utilisais un core2duo et je ne vois aucune différence négative avec le C1+. Je lui fais faire pas mal de choses (partage de fichiers pour toute la maison, serveur web, serveur mail, proxy web ..) et je n'ai pas de problème ni pour trouver les paquets, ni pour les perfs.
        Je m'en sers aussi de lab quand je veux essayer des choses pour le taf et malgré ça je n'ai pas eu besoin de passer par AUR.
        La seule limitation qu'il y a concerne les ports USB2 pour le disque dur qui limitent les transferts à 15MiO/s alors que les CPU et le port réseau peuvent sortir plus, mais en pratique ca suffit largement au quotidien.

        Sans doute qu'une Ubuntu ou Debian fait plus de choses qu'une Arch Linux mais pour l'instant mon constat c'est que ce que Arch Linux fait elle le fait bien.

  • # On y revient toujours

    Posté par  . Évalué à 7.

    Pour ceux qui apprécient ce système en tout cas :p

    Après de multiples tentatives avec d’autres distributions (Ubuntu, Debian (stable/testing/unstable), Fedora et même CentOS, je n’ai jamais rien fait d’autre que de revenir à cette distribution au bout de quelques mois.

    Parfois des paquets manquent (des soft "serveur" essentiellement, et même sur AUR), et dans ce cas là on lance un conteneur ou une VM avec la distro qui va bien et on en parle plus.

    Parfois aussi l’aspect « monolithique » des paquets est un peu gonflant, j’aime assez la modularisation que propose debian par exemple, et je ne parle pas là des -dev et -doc mais plutôt des -

    J’ai pas d’exemple à donner là mais ça existe \o/

    • [^] # Re: On y revient toujours

      Posté par  . Évalué à 7.

      Oui, je suis aussi dans ce cas de figure. Et il y a toujours cette part un peu personnelle de confort. Là, on est en pleine subjectivité. Une expérience peut-être partagée par d'autres, et sans doute due à la simplicité de cette distribution (pas la facilité donc) et aux opinions tranchées de ses développeurs.
      Je n'ai pour l'instant jamais retrouvé cette expérience ailleurs.
      Ces temps, les distributions qui m'attirent peut-être à cause d'une dynamique assez semblable (elles ne ressemblent pas vraiment à arch pourtant) seraient Void, Crux (là, on reste très proche), Alpine et NixOS.
      Mes 2 kopecks.

  • # Rache Linux

    Posté par  . Évalué à 0.

    /me →[]

  • # I ♥ Arch Linux

    Posté par  . Évalué à 5.

    J'en suis utilisateur (infidèle) depuis bien 6 ou 7 ans maintenant…

    Avant j'avais l'impression que les limites de mes compétences m'interdisait de l'utiliser. Je me disais « Le rolling release, ça doit casser toutes les trois semaines, je peux pas utiliser ça sous peine d'avoir une machine qui ne démarre pas faute de savoir tripatouiller le grub ».

    En fait, ça casse jamais en pratique, moins que fedora typiquement. Je suppose que l'instabilité due au rolling release est compensée par la simplicité d'une configuration normale : il y a moins de truc qui sont susceptibles de merder. Et j'utilise même pas le noyau LTS.

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