Microsoft et l'INRIA vont créer un laboratoire commun à Orsay (91)

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
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mai
2005
Microsoft
L'accord a été annoncé le 26 avril 2005 par François d'Aubert, Ministre délégué à la Recherche, et Steve Ballmer, Président Directeur Général de Microsoft, mais ne sera signé qu'en octobre.

D'après un communiqué de l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), « le nouveau laboratoire se focalisera essentiellement sur les progrès en matière de sécurité et de fiabilité informatiques et sur le développement de nouveaux outils informatiques pour les scientifiques »

S'il s'agit du deuxième laboratoire ouvert dans le cadre de l'Initiative Scientifique Européenne de Microsoft annoncée en février 2005 par Bill Gates, c'est pour Microsoft le premier partenariat avec un organisme de recherche public.

On peut se demander si ce n'est pas un échec pour les logiciels libres. En outre, certains s'inquiètent de l'emprise de la firme américaine sur un prestigieux institut de recherche public.

Pour Gilles Kahn, PDG de l'INRIA, qui ne manque pas de souligner l'opportunité de cette collaboration, « il ne faut pas se focaliser sur cette question de la propriété intellectuelle » puisqu'il ne s'agit que de recherche fondamentale dont les résultats n'ont pas vocation à être commercialisés.

Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France précise : « nous demeurons farouchement opposés à la GPL qui oblige un acteur à reverser ses travaux à la communauté. De notre point de vue, les travaux issus du centre de recherche pourront être commercialisés de toutes les manières, sauf via la licence GPL ».

NdM Merci également à ulteam et karteum59 de nous avoir proposé cette dépèche.

Mise à jour : le quotidien généraliste Le Monde a publié un article sur le sujet dans son édition du 4 mai. Le communiqué précise : « Les chercheurs du laboratoire commun mèneront leurs recherches dans un environnement ouvert et collaboratif. Les résultats de leurs travaux seront rendus publics par le biais de publications scientifiques, et les outils et prototypes logiciels seront mis à disposition gratuite de la communauté scientifique. Le contexte d'exploitation commerciale des travaux du laboratoire sera conjointement défini par l'INRIA et Microsoft dans le cadre des règles en vigueur en France en la matière. »

Aller plus loin

  • # Sujet à troll ?

    Posté par  . Évalué à -2.

    Je sent le sujet qui va virer au troll d'ici quelques minutes.

    Ok Microsoft est contre la GPL, mais ca ne sont pas les seuls (pensons à nos amis de Berkeley). Malheureusement j'ai peur que les travaux soit plutot sous licence Freeware que sous licence MIT ou CECILL...
  • # le journal sur le sujet

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    est accessible ici :

    https://linuxfr.org/~igor38/17972.html(...)

    On notera que les modalités de l'accord, notamment en ce qui concerne les notions de licences des résultats de recherche, et des brevets qui pourraient être déposés, ne sont pas encore fixées par contrat. Elles devraient donner lieu à des discussions, au moins en interne.
    Ne crions donc pas au loup mais restons vigilant....
    • [^] # Re: le journal sur le sujet

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      à lire : l'article de M. Nitot sur son Standblog :

      Laboratoire Microsoft-INRIA, un petit décodage

      http://standblog.org/blog/2005/04/21/93114129-laboratoire-microsoft(...)
      • [^] # Re: le journal sur le sujet

        Posté par  . Évalué à 7.

        excellent lien, je vous encourage à le lire.
        Petit morceau de choix pour le feigneant :)
        "Les Echos expliquent cela très bien :

        Avec cette initiative, Microsoft espère améliorer son image de marque dans l'Hexagone, l'une des pires dans le monde (« Les Echos » du 4 avril). De son côté, le gouvernement veut démontrer que la France peut attirer des investissements étrangers et créer de l'emploi grâce à la qualité de ses chercheurs.

        Bien plus que d'un investissement dans la recherche, nous sommes-là dans le domaine de la communication et du marketing.

        Les Echos ajoutent :

        Pourtant, une incompréhension règne parmi certains membres de l'Inria. Traditionnellement, l'institut compte de nombreux développeurs et supporters du monde du logiciel libre (voir encadré) qui sont totalement opposés à la création d'un laboratoire commun avec le groupe américain."
        • [^] # Re: le journal sur le sujet

          Posté par  . Évalué à 1.

          Y a aussi du moins bien dans ce lien.

          "Passez moi la boutade, mais pour dix millions, t'as plus rien ! (ou trop peu). Au niveau de la recherche, qui s'inscrit par essence dans la durée, on ne va nulle part avec 10 millions d'euros. Microsoft Research emploie 700 chercheurs pour un budget hors universités de 3,9 milliards d'euros. Avec un tel ratio, avec les 10 millions proposés à l'Inria, on financerait... 1,8 chercheurs ! (Cherchez l'erreur)."

          10 millions d'euros c'est grosso modo 100 personnes (100keuros / personnes).. Dire qu'on ne peut rien faire avec 10 millions d'euros ou 100 personnes je trouve ca un peu osé.
          • [^] # Re: le journal sur le sujet

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

            On ne paie pas que les personnes... on fait des investissements...
            Dans la recherche, les salaires sont un aspect mineur des dépenses. Sinon, il n'y aurais plus besoin de choses comme le téléthon (dans un autre domaine)
            • [^] # Re: le journal sur le sujet

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Effectivement, les 100K EUR par an et par personne sont peut-être un peu sous-estimées, mais c'est quand même l'ordre de grandeur. Le blog de Tristan qui laisse entendre que 10M EUR font 1,8 personnes, c'est quand même un peu exagéré (entre autre parce que dans le budget de MS research, il y a justement les partenariats comme celui là et pas seulement le salaire des employés MS).
              • [^] # Re: le journal sur le sujet

                Posté par  . Évalué à 4.

                Dans ma boîte, on compte plutôt 200 à 250 k¤ par an ("k" de kilo en minuscule, attaché à l'unité et séparé du nombre par un espace SVP ;-) ) soit environ 4 fois le salaire brut des chercheurs/ingénieurs. Il faut compter dedans les salaires des personnels administratifs, le loyer du bâtiment, etc.
                • [^] # Re: le journal sur le sujet

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  250k¤/an ? quatre fois le brut ? j'en déduis donc que tes ingénieurs sont à 62k¤/an ? euh ... elle s'appelle comment ta boite ? en informatique ça ne m'a pas l'air de prix courants


                  > "k" de kilo en minuscule, attaché à l'unité et séparé du nombre par un espace SVP

                  Tant qu'à faire un cours de typo, c'est un espace insécable et des guillemets ouverts autour de ton q qu'il faudrait, et un point après chaque lettre de S.V.P., et un 4 en toutes lettres quand c'est dans ce contexte.
                  Ben oui, on ne respecte pas tout, parce que c'est des fois plus simple, et toi non plus visiblement (et non, moi non plus)

                  Quitte à ne pas tout respecter je préfère ne pas voir d'espace avant ton k¤, simplement parce que si on ne met pas d'espace insécable ça risque de revenir à la ligne et là c'est illisible.
                  Bref, chacun voit midi à sa porte et il y a une grosse poutre qui traine, tout ça.
                  • [^] # Re: le journal sur le sujet

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    250k¤/an ? quatre fois le brut ? j'en déduis donc que tes ingénieurs sont à 62k¤/an ? euh ... elle s'appelle comment ta boite ? en informatique ça ne m'a pas l'air de prix courants

                    62,5k¤ brut employeur, ça fait environ 45k¤ brut salarié, je ne vois pas ce qu'il y a de surprenant à cela. Un ingénieur ayant entre 5 et 10 ans d'expérience devrait arriver à ce niveau.
                    • [^] # Re: le journal sur le sujet

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      45 ca reste pas mal en infomatique à mon avis mais bon, c'est déjà plus réaliste que 62, je n'avais pas pensé au fait que le prix n'était pas le même pour l'employeur et le salarié, mea culpa
                      • [^] # Re: le journal sur le sujet

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        45 ca reste pas mal en infomatique à mon avis

                        On parle d'un ingénieur, c'est-à-dire quelqu'un qui est passé par une sélection pas évidente et/ou a reçu une formation de haut niveau. Je pense plutôt aux Grandes Ecoles (dont je n'ai pas par ailleurs une opinion idyllique) qu'aux formations privées pour fils à papa médiocres.
                        • [^] # Re: le journal sur le sujet

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                          > On parle d'un ingénieur

                          On parle bien de la même chose. Vas dans une SSII classiques et demandes le salaire d'un ingénieur (ils n'ont que ça), tu vas voir. En 2000 c'était peut être vrai, maintenant ça l'est probablement beaucoup moins. Des ingés à plus de 5 ans qui ont moins *en informatique* que ça je pense que ça n'est pas si dûr que ça à trouver, même sur Paris

                          > Je pense plutôt aux Grandes Ecoles (dont je n'ai pas par ailleurs une opinion
                          > idyllique) qu'aux formations privées pour fils à papa médiocres.

                          Il y en a de tous niveaux, mais le titre d'ingénieur sur les diplomes est réglementé. Il n'y a que des grandes écoles (pourquoi des majuscules) et quelques facs à pouvoir donner ce genre de diplome (par contre des grandes écoles peuvent ne pas en avoir le droit). Pour la question public/privé c'est un peu un gros troll donc je ne foncerai pas dedans.
                          • [^] # Re: le journal sur le sujet

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            > On parle bien de la même chose. Vas dans une SSII classiques et demandes le salaire d'un ingénieur

                            Entre 35 et 55k¤ bruts par an dans la mienne, suivant profil.
                          • [^] # Re: le journal sur le sujet

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            Des ingés à plus de 5 ans qui ont moins *en informatique* que ça je pense que ça n'est pas si dûr que ça à trouver

                            Depuis quand dire que 45k¤ est un salaire raisonnable implique qu'il est "si dûr que ça" de trouver des gens qui gagnent moins ? Argument fallacieux.

                            Vas dans une SSII classiques et demandes le salaire d'un ingénieur (ils n'ont que ça), tu vas voir.

                            C'est gentil mais on parle d'un centre de recherche (ou R&D) ici, pas d'une SSII... Les SSII sont des boîtes à viande, c'est bien connu, mais les entreprises qui savent la valeur d'un bon ingénieur savent aussi le rémunérer correctement.

                            Il n'y a que des grandes écoles (pourquoi des majuscules) et quelques facs à pouvoir donner ce genre de diplome

                            N'importe quoi, il y a plein de petites écoles privées à 5000 euros par an qui te sortent de "l'ingénieur" à pleines fournées.
                            De plus la profession d'ingénieur n'est pas réglementée, on a parfaitement le droit de se proclamer ingénieur même si on n'en a pas de diplôme "officiel" (contrairement aux architectes, médecins, etc.).

                            Pour la question public/privé c'est un peu un gros troll

                            Disons que visiblement tu n'y connais pas grand'chose. Les écoles d'ingénieurs les plus réputées sont publiques, c'est un fait.
                            • [^] # Re: le journal sur le sujet

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              > N'importe quoi, il y a plein de petites écoles privées à 5000 euros par
                              > an qui te sortent de "l'ingénieur" à pleines fournées.

                              Il y a aussi plein de petites écoles publiques.

                              > De plus la profession d'ingénieur n'est pas réglementée,

                              On parlait d'école non ? la délivrance de diplome d'ingénieur est réglementée, c'est un fait. Que ce soit en public ou en privé.

                              > Disons que visiblement tu n'y connais pas grand'chose. Les écoles
                              > d'ingénieurs les plus réputées sont publiques, c'est un fait.

                              Les meilleurs sont publiques. De là à dire que les écoles privés sont pour les fils à papa médiocres, ne sont pas des grandes écoles ou n'ont pas de formation haut niveau, il y a clairement un fossé.
                              Mais peut être que c'est toi qui n'y connait pas grand chose et qui assume simplement la propagande de ta formation (toutes les écoles ont tendance à dire que les autres sont de la merde et qu'elles sont encore pire quand c'est privé, rassures toi la mienne faisait pareil. Sur le marché du travail, ormis quelques cas flagrants et ormis les 3 ou 4 écoles principales type Centrale, je peux t'assurer que le classement est loin d'être public/privé)
                              • [^] # Re: le journal sur le sujet

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                Mais peut être que c'est toi qui n'y connait pas grand chose et qui assume simplement la propagande de ta formation

                                J'ai dit "les écoles d'ingénieurs les plus réputées sont publiques". Ce n'est donc pas un jugement de valeur, mais une constatation, qui a toute sa place dans une discussion sur les salaires.
                  • [^] # Re: le journal sur le sujet

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    Tant qu'à faire un cours de typo, c'est un espace insécable

                    Alors tant qu'on cause typographie... on ne parle pas d'UN espace mais d'UNE espace quand il s'agit du caractère ;-p

                    http://www.perrousseaux.com/Perrousseaux.asp?Page=Lexique(...)
                • [^] # Re: le journal sur le sujet

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Et chaque ingénieur à une secretaire et vous logez dans un palace ? Deja si tu doubles le salaire c'est beaucoup : imagines 5keuros de loyer par mois ?

                  Dans un labo de recherche, il y a pas mal de personnels payés au lance-pierre (stagiaires, thésards, post-doc) : 100/150keuros par personne en comptant les administratifs ca parait correct.
            • [^] # Re: le journal sur le sujet

              Posté par  . Évalué à 4.

              Sinon, il n'y aurais plus besoin de choses comme le téléthon (dans un autre domaine)

              Oui, dans un autre domaine. On ne peut pas comparer les dépenses en équipements nécessaires pour la physique nucléaire, la recherche médicale ou les algorithmes neuromimétiques (par exemple).
      • [^] # Re: le journal sur le sujet

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Ce qui est écrit dans cette article est archi faux, le document qui à été signé entre l'INRIA et Microsoft n'est qu'un MOU (Memorandum of understanding). C'est à dire un document qui dit seulement que l'INRIA et Microsoft sont d'accord pour travailler à la création d'un labo commun.

        Mais ce document ne contient auncune informations sur le type ou la hauteur du finacement. Il ne contient pas non plus d'informations sur la diffusion des résultats obtenus.

        Je n'aime pas la politique de Microsoft, mais il ne faut pas non plus avancer n'importe quoi...

        Je fais partie d'un projet INRIA, et je peux vous dire qu'il y à beaucoup de réactions en interne (qui sont remontées à la direction) concernant nos inquiétudes sur la nature de cette collaboration (notament à cause de la position de Microsoft sur les brevets logiciels).

        Donc pour le moment, contrairement à ce qu'on peut lire dans les "médias", la seule chose qui a été signée, c'est que l'INRIA et Microsoft vont réfléchir ensemble à la création d'un labo commun...
        • [^] # Re: le journal sur le sujet

          Posté par  . Évalué à 6.

          Je fais partie d'un projet INRIA,

          Cool, j'en tiens un :-))

          et je peux vous dire qu'il y à beaucoup de réactions en interne (qui sont remontées à la direction) concernant nos inquiétudes sur la nature de cette collaboration (notament à cause de la position de Microsoft sur les brevets logiciels)

          Que penses-tu de la position de ton propre employeur concernant les brevets logiciels ? Visiblement, l'INRIA ne se prive pas d'en déposer...
          Ce problème gêne-t-il les scientifiques de l'INRIA ?
          Pourquoi l'INRIA ne se mobilise-t-elle pas contre le projet de directive européenne ?
          • [^] # Re: le journal sur le sujet

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

            Et bien ce n'est pas si simple...

            L'INRIA n'est pas directement mon employeur. Je participe à un projet INRIA
            (le projet Jacquard http://www.lifl.fr/jacquard/)(...) mais je suis employé par l'université de
            Lille I.

            Tous les projets INRIA ne fonctionne pas comme ça, mais ici les équipes ont plusieurs
            "tutelles" : INRIA, CNRS et université. Ce projet est relativement jeune (3ème année)
            et il n'y a ici que peu de chercheur directement employé par l'INRIA. Par-contre,
            nous avons des moyens administratifs et financier de l'INRIA pour nos déplacements,
            pour du matériel...

            Que penses-tu de la position de ton propre employeur concernant les brevets logiciels ? Visiblement, l'INRIA ne se prive pas d'en déposer...
            Ce problème gêne-t-il les scientifiques de l'INRIA ?


            Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais dans mon équipe, la plupart (moi y
            compris) sont contre les brevets logiciels. Et il n'y a pas (à ma connaissance) de
            brevet déposé par notre équipe.
            Mais vu les mails qui circules en interne, la section Inria du SNCS
            (Syndicat National des Chercheurs Scientifiques) est clairement contre les brevets
            logiciels et très préoccupé de ce qui sera dans l'accord avec microsoft.

            Pourquoi l'INRIA ne se mobilise-t-elle pas contre le projet de directive européenne ?

            Je pense que la direction de l'INRIA n'est pas contre la brevetabilité des logiciels :-(
            Par-contre, les syndicats ont déjà exprimés leur désaccord.
          • [^] # Re: le journal sur le sujet

            Posté par  . Évalué à 5.

            La position officieuse de l'employeur c'est que ses chercheurs ont des opinions trés différentes sur les brevets et sur les facons de valoriser leurs recherches. Certains refusent catégoriquement de breveter et diffusent leur recherche sous forme de logiciel libre et d'autres brevettent et créent des entreprises.

            La position de l'INRIA est de fournir un support aux deux approches : il existe des financements pour monter une boite ou pour soutenir le développement de logiciel libre (ce qui coute très cher !).

            Grosso modo le chercheur est libre de choisir sa voie. Voila, en tout cas c'est le discours "marketing" qu'on m'a servi ;)

            Je pense que l'inquiétude vient du fait que :
            1) M$ n'est pas une entreprise comme les autres
            2) la remise en cause de cet équilibre. En interne, nous recevons bcp de "mise en garde" contre le fait de diffuser sous licence libre.
            • [^] # Re: le journal sur le sujet

              Posté par  . Évalué à 3.

              2) la remise en cause de cet équilibre. En interne, nous recevons bcp de "mise en garde" contre le fait de diffuser sous licence libre.

              Quelqu'un peut diffuser ces "mises en garde" au public peut-être ? ;)
              • [^] # Re: le journal sur le sujet

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                L'APRIL est intéressée par ce genre de documents. On s'occupera de la diffusion au public, pas de problème :).
              • [^] # Re: le journal sur le sujet

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Je n'ai jamais vu de document écrit sur ce point...

                Par-contre c'est vrai qu'à "l'orale" il y à quand même des sous-entendu... du genre :

                "Si vous voulez diffuser vos programmes, nous somme là pour réfléchir avec vous à la meilleur licence à utiliser. La GPL n'est peut-être pas la plus intéressante, elle peut poser des problèmes par la suite, par exemple en cas de partenaria avec des industriels..."
                • [^] # Re: le journal sur le sujet

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Personne ne leur a dit que celui qui a écrit le code GPL peut le ré-écrire quand bon lui semble et d'une toute autre manière sans même avoir de comptes à rendre à qui que ce soit ?

                  Prenons l'exemple de Nessus, GPL pendant de nombreuses années. Son principal auteur fait désormais un profuit différent, mais employant beaucoup de techniques developpées pour Nessus. Et personne ne le fait chier... car il est l'auteur plus que principal du Nessus GPL, toujours GPL. Idem (dans un autre genre) pour Aida32.

                  Une fois cet argument posé, rien n'interdit d'expliquer au partenaire, réticent à la GPL au début, ce que la GPL peut apporter à son produit... en lui laissant le temps de réfléchir.

                  Mais bon, si l'argument des partenaires industriels était informé, la licence BSD leur conviendrait. Or, elle ne leur convient pas non plus : donc, c'est tout simplement parce qu'au fond, ils ne comprennent pas ce qu'est la programmation.
          • [^] # Re: le journal sur le sujet

            Posté par  . Évalué à 1.

            J'avais discé avec un gus qui avait déposé un brevet sur un
            algo de compression.

            Son point de vue était que s'il ne brevetait pas son algo, quelqu'un
            le modifierait un poil et le breveterait. Il ne comptait pas utiliser
            son brevet mais il voulait empêcher quelqu'un de le faire.
  • # sur le fond

    Posté par  . Évalué à 3.

    La question principale est plutot de savoir pourquoi creer un laboratoire commun ?
    Les accords de financement permettent déjà de s'approprier le fruit des recherches de son auteur... donc uniquement pour ceux financés.
    Dans le cadre d'un labo, la politique globale du laboratoire et les contrats internes permettent d'avoir un droit sur TOUT ce qui y est produit.

    Privatiser la recherche publique...
    • [^] # Re: sur le fond

      Posté par  . Évalué à 0.

      Un début d'explication ? Dernier paragraphe de l'article du Monde :

      Microsoft n'apporte pas que de l'argent. L'entreprise va nous faire bénéficier de ses chercheurs, dont certains ont circulé ailleurs dans le monde et connaissent les problèmes sur lesquels les développeurs butent

      Mais je le trouve bien commode, cet argument, je ne sais pas trop qu'en penser. Attendons de voir la suite.
      • [^] # Re: sur le fond

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Ben oui, c'est vrai, microsoft a plein de bons chercheurs, et en particulier issus du monde académique, qui ont publié des trucs interessants et se sont faits débaucher par microsoft (c'est aussi vrai pour d'autres grosses boites). Et maintenant, ces gens sont capables de faire collaborer d'autres académiques a des projets qui interessent microsoft.

        Quant à l'INRIA, elle n'a pas que le ministère de la recherche comme tutelle, il y a aussi le ministère de l'industrie, donc des collaborations de cet ordre sont "logiques".
  • # D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

    Posté par  . Évalué à 5.

    Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

    Je veux pouvoir acceder aux résutats de l'investissemnt que l'Etat fait dans ce centre, et librement.

    Exigons que ce qui est produit par l'Etat (et donc les Instituts Nationnaux de Recherche, et en particulier l'INRIA pour ce qui nous occupe) soit disponible de façon libre GPL ou BSD (mais si c'est en GPL-like au moins on ne se fait pas piller par les puissances etrangeres ...)

    Dam
    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

      Posté par  . Évalué à 8.

      Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

      Mouéf, enfin plein de labos on juste de quoi financer un balayage/nettoyage biannuel, les photosopies et donner un ordi à chaque chercheur, et mettre le tout en réseau (en plus des salaires de chercheurs). Donc les fond public ne sont pas valorisés.
      Les fond public permettent aux labos d'exister (ce qui n'est déjà pas mal), mais les fonds leur permettant de travailler, eux, sont privés.

      Donc de telles revendications ne sont pas forcément si logiques que ca.
      • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi des chercheurs en informatique ont besoin de plus qu'un ordinateur pour faire leurs recherches...

        Je comprends bien que certains types de recherches nécessitent un investissement (en imagerie, en médical...) Mais la plupart de ces recherches sont tout juste qualifiables de recherche appliquée, et relèvent plus de l'ingenierie. Et dans ce cas, je pense que la solution est simple : les boîtes se démerdent, elles ont qu'à faire ces recherches dans leur propres labos.

        Les gens qui font du fondamental ils ont juste besoin d'un bureau avec un PC.
        • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

          > J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi des chercheurs en informatique ont besoin de plus qu'un ordinateur pour faire leurs recherches...

          En effet, la recherche en informatique est une de celle qui demande le moins de moyen, MAIS :

          * Les locaux, c'est pas gratuit et ça s'entretient.
          * Dans un labo, tu as besoin de plus qu'un PC. Il faut un serveur de fichier, un système de sauvegarde, un serveur de mail, ... et les gens pour faire marcher tout ça.
          * Les missions a l'étranger (conférences & cie), on y va rarement en vélo
          * Le personnel administratif ne travaille pas pour des cacahuètes non plus
          * ...

          Bref, il faut quand même compter nettement plus que le salaire des chercheurs.
          • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            Y a quand meme une grosse partie qui est payé par l'Etat : les salaires de la majorité des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens et des administratifs et c'est probablement la partie la plus chère... L'Etat devrait donc avoir un pouvoir de décision très important à la fois sur les thématiques et sur les choix en matière de propriété intellectuelle.

            Quelle part de la recherche des labos publics est financée par le public et quelle part est financé par les industrielles ? Au pif je dirais 80% pour l'Etat et 20% par des financements privés mais ca serait interessant de savoir le chiffre exact.
        • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          > Les gens qui font du fondamental ils ont juste besoin d'un bureau avec un PC.

          Et des fois, ils font aussi des prototypes comme par exemples ces chercheurs ci : http://www-rocq.inria.fr/imara/(...)

          dans ce cas, l'investissement, c'est pas seulement un pc et le salaire des chercheurs.
          • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            >> Les gens qui font du fondamental ils ont juste besoin d'un bureau avec un PC.

            Ben non, la plus grosse depense, c'est les feutres a tableau blanc (et ensuite, les stylos, les cahiers) :)
    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

      Posté par  . Évalué à 7.

      Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

      Beaucoup de chercheurs, j'en suis le premier écoeuré, considèrent que leurs travaux n'ont pas à être libres. Par exemple, tout le monde semble trouver normal qu'un labo public, financé avec de l'argent public, dépose des brevets qui vont être revendus à des entreprises françaises qui ont déja payé (par leurs impôts) pour cette recherche.

      C'est en partie dû aux moyens ridicules que met l'État dans la recherche fondammentale, en partie dû au fait que les chercheurs, comme tous les êtres humains peut-être, préfèrent leur confort de travail aux grands idéaux, comme la liberté ou la démocratie. Et puis à l'ère du temps, qui considère que la recherche, comme toute activité, doit être rentable économiquement pour avoir le droit d'exister.
    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      > Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

      Ben justement, les partenariats industriels sont là pour que ça ne soit pas tes impôts qui financent la recherche. Si les labos devaient se contenter de ce que donne l'état aujourd'hui, on n'irait pas bien loin.

      Ta revendication devrait donc plutôt être : « Je veux payer plus d'impôts pour que la recherche ai les moyens de faire du libre, et qu'elle en fasse ». C'est une position tout a fait défendable, mais ce n'est pas la tendance en ce moment ...
      • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

        Posté par  . Évalué à 7.

        A noter que dans les deux cas, on paie toujours.

        - par les impôts et si le résultat des recherches est libre: tout le monde paie un peu avant.

        - par un partenariat et si le résultat est privatisé : certains paient beaucoup après.

        Je schématise, mais les entreprises ne créent pas de l'argent ex-nihilo. Ca sort de notre poche par l'achat de leurs produits.
      • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        « Je veux payer plus d'impôts pour que la recherche ai les moyens de faire du libre, et qu'elle en fasse ».

        Ca pourrait aussi etre je veux faire moins de recherches mais que les fruits de cette recherche soient librement disponible pour tous.
        • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

          Posté par  . Évalué à 6.

          Moins de recherche, moins de recherche...
          Moins de recherche d'emploi, oui !

          Chacun voit midi à sa porte, et c'est bien normal, mais déjà qu'on n'en fait pas beaucoup de la recherche p/r à nos voisins européens (sans parler des gens de l'autre côté de la Flaque), si ça continue, on va avoir un pourcentage négatif du PIB consacré à la recherche...

          Sans compter que, qui dit moins de recherche, dit (par les temps qui courrent) moins de recherche fondamentale. Et personnellement moi-même, ça, ça me gêne.
          • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

            Posté par  . Évalué à -7.

            >Sans compter que, qui dit moins de recherche, dit (par les temps qui courrent) moins de recherche fondamentale.

            C'est quoi l'interet de la recherche fondamental? J'ai jamais compris son importance.

            Sinon, chercher c'est bien, trouver c'est mieux. Et l'utiliser c'est encore mieux. C'est bizare, mais recherche n'englobe que la premiére partie de ma phrase.
            • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

              C'est quoi l'intérêt de la recherche fondamentale ?

              comme on dit toujours :
              c'est pas en améliorant la bougie qu'on a inventé l'ampoule électrique.
              • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                Posté par  . Évalué à -9.

                Je te remercie de ta réponse, ainsi que tout ceux qui m'ont moinsser, car votre comportement me montre bien que j'ai posé une question qui dérange.
                Ce comportement me conforte dans l'esprit que la recherche fondamentale ne sert pas à grand choses. Autant faire de la recherche appliqué, on découvrira au moment où l'on en à besoin ce que l'on aurait découvert par le recherce fondamental.

                J'ai fait un tour sur wikipédia:
                On appelle recherche fondamentale, quel que soit la discipline scientifique, les recherches n'ayant pas de finalité économique déterminée....
                Or il me semble que Thomas Edison, l'inventeur de l'ampoule électrique et aussi le fondateur de la companie du même nom qui existe encore aujourd'hui. J'ai un peu de mal à penser qu'il n'avait pas d'arriére pensé économique.
                • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Autant faire de la recherche appliqué, on découvrira au moment où l'on en à besoin ce que l'on aurait découvert par le recherce fondamental.

                  Heu... et les chercheurs en sciences humaines, ils se reconvertissent dans les start-ups aussi ?
                • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                  C'est un peu court comme point de vue.

                  Le problème des ingénieurs c'est qu'il ne font que bricoler, parce que la plupart du temps ils n'ont pas le niveau pour faire autre chose, ou quand bien même quand certain, rares, l'ont, ils n'en n'ont pas le temps dans un espace-temps entreprise.

                  On est bien content d'avoir des fondamentalistes ;o) pour remettre les choses à plat et réfléchir à comment repenser un concept, une problématique.

                  On a un peu trop de 1er de la classe ici , non ?

                  « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

                  • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                    Posté par  . Évalué à -5.

                    >On a un peu trop de 1er de la classe ici , non ?
                    Excuse moi, je suis qu'un pauvre con qui n'a qu'un diplôme Bac + 5 d'ingénieur d'une école de rang A. Je n'ai pas fait comme toi les 3 années suplémentaires d'études (hum hum) qui me permette d'atteindre le titre supréme de docteur et de faire une thése sur un sujet qui tue. Je ne passe pas mes journées dans un laboratoire publique que l'état refuse de financer, mais je travaille dans la partie R&D d'une entreprise qui à des concurents. Je ne participe que à la tache ingrate qui consiste à rendre utilisable par des crétins d'ingénieurs (ce sont tes mots) de nouvelles technologies que nos chercheurs ou ceux en partenariat avec nous ont mis au point, afin de pouvoir rivaliser avec nos concurents auprés de nos clients et de continuer à exister.

                    Pour information, dans une entreprise on te demande que ça marche, le pourquoi ou le comment ça marche, c'est secondaire.
                    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                      > je travaille dans la partie R&D [...] Je ne participe que à la tache ingrate qui consiste à rendre utilisable

                      Tu es dans la partie D de R&D.

                      Tes collègues chercheurs dont tu développe les productions sont évidemment dans la partie R, et à eux, l'entreprise ne demande pas que ça marche, elle demande qu'ils aient des idées intéressantes, des prototypes qui marchottent et des collègues (des "crétins d'ingénieurs") pour rendre leur boulot utile.
                    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      Pour information, dans une entreprise on te demande que ça marche, le pourquoi ou le comment ça marche, c'est secondaire.


                      Le problème avec cette attitude, c'est que ça pourrait souvent marcher mieux : par exemple, on pourrait éviter les cas où ça ne marche mal voire pas du tout, optimiser ses solutions, les réutiliser pour des problèmes voisins. Forcément, si tu ne te demandes pas pourquoi et comment ça marche, ce genre de choses ne va pas te tomber dessus.

                      Dans un environnement compétitif, se contenter de ce qui marche juste, c'est prendre le risque que quelqu'un vienne avec quelque chose qui marche vraiment.
                • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                  Posté par  . Évalué à 10.


                  Ce comportement me conforte dans l'esprit que la recherche fondamentale ne sert pas à grand choses.


                  Et ben...
                  Juste pour info : s'il n'y avait pas eu de recherche fondamentale, pas de WWW.
                  Je rappelle que le Web est né au Laboratoire Européen de Physique des Particules (CERN) et que sans le moteur de la recherche fondamentale en Physique des Particules, en France on en serait surement encore au Minitel. Et Internet serait réservé aux universités américaines ayant de forts liens avec l'armée US.

                  Sans recherche fondamentale, pas de physique quantique, pas de découverte de l'effet tunnel, pas de découverte du laser, pas de découverte des micro-ondes, pas de découverte de la RMN, IRM, et autres outils qui trouvent une application dans le monde médical.
                  Sans recherche fondamentale, pas de relativité restreinte+générale et donc pas de télécommunications par satellite, pas de GPS ni de Gallileo.

                  Alors bien sur pour être totalement honnête il faut aussi parler de la bombe A, de la bombe H, des possibles dérives génétiques,... Mais cela rentre dans un débat plus général : "de l'utilité et de l'usage du progrès".

                  En tout cas, de manière générale, la recherche fondamentale est un champ d'expérimentations, un moteur, une dynamique, bref, un problème qui titille les ingénieurs et chercheurs et les force à se surpasser pour atteindre leur but. Et ce faisant, dans la très grande majorité, ils en arrivent à mettre au point un outil, une nouvelle technique ou un nouveau paradigme qui a ou aura une application dans le domaine technique.

                  Donc dire que la recherche fondamentale ne sert à rien c'est avoir une totale méconnaissance des différents mécanismes de fonctionnement du microcosme de la recherche.
                  • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                    Posté par  . Évalué à -5.

                    "Je rappelle que le Web est né au Laboratoire Européen de Physique des Particules (CERN) et que sans le moteur de la recherche fondamentale en Physique des Particules, en France on en serait surement encore au Minitel. Et Internet serait réservé aux universités américaines ayant de forts liens avec l'armée US."

                    C'est un mauvais exemple.. par ce que les ingé / chercheurs étaient payés à rien faire ils se sont amusés à faire le web. Peut etre faudrait il payer tout le monde à rien faire, ce serait peut etre beaucoup plus productif que le salariat.
                    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                      Posté par  . Évalué à 4.

                      C'est un mauvais exemple.. par ce que les ingé / chercheurs étaient payés à rien faire ils se sont amusés à faire le web.

                      Gnii? (Desole, mon navigateur ne voit pas les balises humour).

                      C'etait surtout pour aider les chercheurs des collaborations internationales a (se) communiquer les resultats des differentes experiences aupres du PS, SPS et puis du LEP que le Web est né. Parce que lorsqu'il faut coordonner les efforts d'une collaboration internationale de centaines de chercheurs, une page rescensant les compte-rendu des reunions, des prises de donnees et autres prises de decisions, c'est quand meme 'achement pratique.

                      Les gens de l'IT du CERN ne sont surement pas payes a rien faire. Ni les chercheurs.
                  • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                    Posté par  . Évalué à -2.

                    >qui a ou aura une application dans le domaine technique.
                    Donc c'est de la recherche appliqué.
                    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                      Tu confond donc recherche fondamentale et philosophie(1)...
                      Parce-que tout résultat de recherche fini par trouver son utilité et donc son application.

                      La différence entre recherche fondamentale et recherche appliqué, c'est qu'on part d'un problème théorique alors qu'en recherche appliqué on part d'un besoin technique.

                      La recherche appliqué donne donc rapidement des solutions directement applicables alors que les résultats de recherche fondamentale demande à être "transposées" pour
                      être utilisables.
                      Mais en contrepartie, ces mêmes résultats sont plus généraux (fondamentaux) que ceux obtenus par la recherche appliqué et peuvent donc être "transposées" pour résoudre toute une famille de problèmes.

                      Les deux types de recherches sont indispensable, et je peux te dire que dans le domaine de l'informatique les chercheurs doivent faire les deux types de recherche.
                      La recherche appliqué pour monter des partenariats avec des industriels et ainsi obtenir des financements, et de la recherche fondamentale car elle permet d'obtenir des "vrais" résultats générique et stables. En effet les résultats de recherche appliqué
                      disparaissent souvent en même temps que le problème.

                      Et inutile de mettre en opposition chercheurs et ingénieurs, ils n'ont pas le même boulot. La recherche, qu'elle soit fondamentale ou appliqué, doit répondre à un NOUVEAU problème alors que l'ingénierie doit résoudre un problème en utilisant
                      la meilleur solution connue. C'est par exemple le travail d'un ingénieur de transposer un résultat de recherche fondamentale en une solution applicable...

                      (1) puisque, si je ne me trompe pas, le "but" de la philosophie c'est de réfléchir à des choses pour lesquelles il n'y à pas de "vrai" réponses(2).
                      (2) notez je n'ai pas dit que la philosophie était inutile !
                      • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                        Posté par  . Évalué à 5.

                        >Et inutile de mettre en opposition chercheurs et ingénieurs, ils n'ont >pas le même boulot. La recherche, qu'elle soit fondamentale ou >appliqué, doit répondre à un NOUVEAU problème alors que >l'ingénierie doit résoudre un problème en utilisant
                        >la meilleur solution connue. C'est par exemple le travail d'un ingénieur >de transposer un résultat de recherche fondamentale en une solution >applicable...

                        Je ne suis pas d'accord, et dans la pratique c'est faux. Beaucoup, beaucoup beacoup même, dans des domaines dits fondamentaux comme dans des domaines dits appliqués, se contentent d'appliquer des techniques récentes à des problèmes, pas forcément nouveaux, mais non optimalement résolus.

                        Ex: le voyageur de commerce, ou tout le monde y va de son expérimentation en essayant telle ou telle méthode d'optimisation BIEN CONNUE.

                        Le fondamental dans cet exemple, ça voudrait dire inventer une nouvelle méthode, qui ne soit pas un mélange de deux ou trois approches existantes. Style le chercheur qui va inventer l'algo génétique pour résoudre son problème.

                        Entre ingénierie et recherche appliquée, il n'y pas de différence qualitative, juste quantitative. Un gars qui a fait une thèse dans un domaine aura surement une meilleure culture du problème, ce qui lui permettra de mieux utiliser l'existant pour résoudre un problème.

                        Un chercheur appliqué, c'est juste un très bon ingé.
                        • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                          Je ne sais pas si ça existe un chercheur appliqué, comme je le disais, un chercheur doit très souvent faire les deux types de recherches.

                          Si un chercheur ne fait que de la recherche appliqué, dans ce cas peut-être qu'effectivement on peur dire qu'il fait un travail d'ingénieur.

                          Par-contre, une thèse qui ne proposerai pas quelque-chose de nouveau mais qui se contenterait de faire un état de l'art ne peut pas être une bonne thèse...

                          Cela peut être une mise en relation de solutions existantes, mais il faut que cela n'est jamais été fait auparavant et que cela ne soit pas trivial.

                          Mais je persiste à dire que le travail d'un chercheur est de trouver de nouvelles solutions alors que le travail d'ingénieur c'est d'être capable d'identifier et de mettre en oeuvre, au vu d'un besoin, la solution existante la mieux adaptée.
                      • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        Peut-être faut-il d'ailleurs qu'une théorie se maintienne exclusivement à un point de vue particulier pour qu'elle reste scientifique, c'est-à-dire pour qu'elle donne aux recherches de détail une direction précise. Mais la réalité sur laquelle chacune de ces théories prend une vue partielle doit les dépasser toutes. Et cette réalité est l'objet propre de la philosophie, laquelle n'est point astreinte à la précision de la science, puisqu'elle ne vise aucune application. Bergson – L'évolution créatrice

                        Juste par ce que je savais pas où caser cette citation ;-)
                    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

                      Posté par  . Évalué à 7.

                      La recherche fondamentale c'est chercher a comprendre le monde ; que ce soit les phenomenes physiques ou les societes humaines. Et la recherche, ca met du temps. Parfois on cherche et on ne trouve rien, mais ce n'est pas forcement inutile car ca evite aux autres chercheurs d'aller dans cette direction. Parfois on trouve des resultats qui ont une application des dizaines d'annees plus tard.

                      Quand Pierre et Marie Curie ont decouvert la radioactivite, c'etait de la recherche fondamentale. Ils avaient un truc qu'ils cherchaient a comprendre sans savoir du tout a quoi ca pouvait servir.

                      Pour les sciences humaines : il y a des chercheurs occidentaux qui etudient l'Islam et les societes arabes. Tout le monde s'en foutait. Quand les integristes se sont mis a envoyer des avions sur New York, on etait bien contents de les avoir sous la main pour qu'ils nous expliquent comment les societes arabes fonctionnent.

                      Meme chose pour les prions : les biologistes qui bossaient dessus n'arrivaient pas a trouver des fonds, car ca n'interessait personne. Eux ca les interessaient, alors ils ont persevere. Quand la maladie de la vache folle a fait son apparition, si on avait du commencer a etudier les prions a ce moment-la on aurait ete franchement dans la mouise.

                      Bref, la recherche fondamentale, c'est miser sur l'avenir, mais aujourd'hui on nous demande (nous, les chercheurs) de travailler dans des trucs appliques...

                      En fait, que toi tu ne vois pas l'interet de la recherche fondamentale, ce n'est pas grave. Ce qui est grave, c'est que les politiciens francais non plus ne la voient pas.

                      En ce moment je suis au Japon, le pays dont l'effort de recherche en % du PIB est le plus fort. Et en plus, les entreprises font de la recherche fondamentale ! Resultat ? Dans les secteurs de pointe (electronique, informatique) ils continuent a innover, alors que la France qui etait pourtant novateur va finir par ne plus vendre que du pinard, des sacs a main et des parfums.
    • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

      Tu serais donc étonné de connaitre les travaux de l'INRIA qui servent directement aux intérets privés.

      Je connais un gars qui bossait sur un projet de l'INRIA. Une fois le projet abouti, ce petit gras a monté sa boite aux US avec d'autres collaborateurs du projet, déposé les brevets et aujourd'hui encaisse le pognon. Tout ça grace à l'argent de nos impots.
  • # Esperons

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Je sais pas de koi il en retourne encore mais j'éspère que microsoft va contribuer à JOnAS :D

    http://about.me/straumat

  • # Licence ?

    Posté par  . Évalué à 7.

    Ca pourrait être une bonne occasion de ressortir la licence CeCiLL du placard de l'INRIA, bon je suis pas sur que Mr Ourghanlian apprécie la blague ( pour ce qui ne suive pas la CeCiLL est compatible GPL ).

    Sinon plus sérieusement, a ce qui pense que c'est un échec pour le logiciel libre, je ne vois pas trop quel entreprise qui fait dans le libre peut a se jour financer un tel projet ? Sinon quand a la commercialisation des sujet de recherche ont a pas attendut microsoft pour le faire, il y a par exemple a Grenoble pas mal d'entreprises de toutes tailles chargés de trouver des débouchers et de commercialiser les travaux des labos de l'INRIA ( ca s'affole pas mal avec leur futur labo de nanotechnologie ).

    L'essentielle dans cette affaire c'est que le travaux soit publiés, et qu'ils ne soient pas entachés au niveau des brevets ou de la propriété intellectuel par Microsoft, et de ce point de vue la je crois qu'il ne faut pas pour une fois être trop pessimiste avec Microsoft. Ils n'en sont pas a leurs premiers pas dans le domaine de la recherche fondamentale, et des relations avec les grandes unités de recherche ( jusque la presque uniquement américaine et asiatique ), ont peut par exemple trouver bon nombre de publication et de code source sur http://www.research.microsoft.com/,(...) même si a première vue un bon nombre sont copyrigthed Microsoft, avec une licence a la con, ceux fait en collaboration avec d'autre organisme son généralement sans licence MS avec du code sous BSD ( je pense par exemple a SimPastry, mais y en a d'autre ). De plus même si certain codes sont Copyrigthed MS, si les algos sont publiés a priori rien n'interdit de les reimplemanter en libre.
    Donc non ce n'est pas aussi bien que si tous le code était directement en GPL ( mais est ce le but d'un institut de recherche de faire du GPL ? Personnellement je pense que c'est l'un des rares cas ou une licence dans le style BSD/MIT est bien plus avantageux ), mais c'est déjà pas si mal en plus comme on les attends au tournant en Europe peut être feront ils des efforts d'ouverture supplémentaire.
    • [^] # Re: Licence ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      et qu'ils ne soient pas entachés au niveau des brevets ou de la propriété intellectuel par Microsoft

      L'INRIA est largement capable de déposer ses propres brevets logiciels sans se faire aider par Microsoft. Un exemple à la fin de l'article suivant (c'est un argumentaire écrit à la demande du collectif "Sauver la Recherche") :
      http://www.libroscope.org/Recherche-publique-contre(...)
    • [^] # Re: Licence ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      > pour ce qui ne suive pas la CeCiLL est compatible GPL

      Oh, à mon avis il s'en fiche de la compatibilité GPL, ce qui le dérange c'est le copyleft fort de la GPL (et CeCill a le même). Une licence libre non copyleft leur conviendra surement
  • # Noyautage

    Posté par  . Évalué à 4.

     c'est pour Microsoft le premier partenariat avec un organisme de recherche public 


    Peut-être que pour Microsoft, c'est un « premier (sic) partenariat » mais moi j'appelle ça une tentative de noyautage.

    Et tant pis pour le troll.
    • [^] # Re: Noyautage

      Posté par  . Évalué à -2.

      Oui, ça ne sent pas bon l'espionnage bio-pharmatico-industriel ...
      Cette histoire peut en rappeler d'autre (cf. gemplus et consorts).

      Big Brother is watching ...
      • [^] # Faut arreter un peu !!

        Posté par  . Évalué à 5.

        Non mais faut arreter un peu des fois !

        Tout de suite, il y a ecrit microsoft, donc ce sont les mechants qui veulent tout nous piquer pour tout controller.

        Je tente de me calmer. Voila comment sa fonctionne en gros dans la recherche (pour faire tres simplifié) :

        Les chercheurs, plus c'est de la recherche fondamentale, plus ca se verifie, ecrivent des articles qui sont (a moins que l'article soit vraiment pourri) publiés dans des revus scientifiques.

        Donc tous ces resultats sont _publiques_, que sa vienne de l'inria, de MS, ou de n'importe quel labo de n'importe quel fac.

        Ensuite, ces memes chercheus, a partir de ces recherches, peuvent aider une industrie en travaillant avec des ingenieurs pour exploiter cette recherche. Et donc depo de brevets etc... Je ne vois pas trop ou est le mal a cela, bcp d'entreprise en france se créée grace a ces colaborations.

        Pour microsoft, MS-research font un boulot et des publie _formidables_. C'est tres bien rédigé, expliqué, et il y a souvent un boulot énorme derriere.

        D'ailleur ceux qui contribuent a the gimp peuvent faire un tour dans la section image de ms-research s'ils sont en manque d'inspiration : il y a pleins de méthodes a exploiter et mettre dans des scripts. Je dis ca, mais je suis deja persuadé que bcp le font. Ne serait-ce que parce qu'ils sont etudiants, et ont eu un article a etudier/implementer ;)

        Autant gueuler sur les pratiques commercialdes peu scrupuleuses de ms ok, autant la, bah il y a des grandes chances que ca fasse avancer la recherche.

        Pour ceux qui se disent "ouai mais justement, la ms va poser des brevets et tout et tout, le resultat de la recherche ne sera pas libre etc..." je les renvois au debut de mon post : "les resultats sont publiques car publiés dans dans des revus".
        Et ce n'est pas le boulot de l'inria (ou d'un quelconque labo) de faire du developpement informatique "fiable" dans le sens ou ce dernier peut etre exploiter directement. Les chercheurs se contentent dans Bien des cas a faire des simu sous matlab (c'est qd meme bcp plus facile et rapide que de tout coder en C).

        Les resultats exploitables, ce n'est pas du code, mais des ecrits.

        Voila, j'espere que les antiMS primaires arreteront un peu...
        • [^] # Re: Faut arreter un peu !!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Attention quand même : brevet et publi ne sont pas incompatibles. Tu ne peux pas breveter ce qui est déjà publié, mais tu peux tout a fait (c'est même encourragé) publier ce que tu as breveté. En fait, le brevet lui même est une forme de publication.
        • [^] # Re: Faut arreter un peu !!

          Posté par  . Évalué à 3.

          Et donc depo de brevets etc...

          Dans le domaine couvert par l'INRIA, cela s'appelle des brevets logiciels. Tu veux vraiment lancer un fil de discussion sur leur nocivité ?
        • [^] # Re: Faut arreter un peu !!

          Posté par  . Évalué à 3.

          Les chercheurs se contentent dans Bien des cas a faire des simu sous matlab (c'est qd meme bcp plus facile et rapide que de tout coder en C)

          Non, là, c'est trop gros, ça passera pas, c'est pas crédible ;-) Va dire aux gens de l'équipe Cristal (http://cristal.inria.fr/(...) ) qu'ils font du matlab, ils vont pas bien le prendre je pense ;-)

          Et ce n'est pas un cas isolé (à l'INRIA ou ailleurs), la plupart des publications en informatique s'accompagnent d'une implémentation, surtout en sémantique (cf Coq, etc). Bien sûr, après, libre à d'autres personnes d'implémenter ça d'une manière plus fine à partir des éléments publiés.
          • [^] # Re: Faut arreter un peu !!

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            > Les chercheurs se contentent dans Bien des cas a faire des simu sous matlab (c'est qd meme bcp plus facile et rapide que de tout coder en C)

            Si même l'Inria préfère le logiciel propriétaire Matlab à son équivalent propriétaire maison Scilab maintenant... Faudra leur dire qu'il existe des alternatives libres comme Octave. =>[]
            • [^] # Re: Faut arreter un peu !!

              Posté par  . Évalué à 2.

              Aller, je marche dedans, mais il n'y a que ceux qui n'utilise pas matlab/scilab pour dire que scilab est l'equivalent de matlab....

              Serieux, j'aimerais bien utiliser scilab, mais il est encore a des années lumieres derriere matlab... Ne serait-cs que par le nombre de toolbox disponibles. Et ensuite, pour faire du prototypage, sous matlab, c'est bcp plus simple. Tu peux meme creer une interface graphique facilement.
              • [^] # Re: Faut arreter un peu !!

                Posté par  . Évalué à 3.

                Quand on voit 90% de la qualité du code écrit sous Matlab, on dit que Scilab devrait être obligatoire.

                Un mauvais codeur Matlab, c'est un mec, il lance Matlab, et il code. Un bon codeur Matlab, c'est un mec, il lance Matlab, il code, mais c'est un bon codeur Matlab.

                Toute personne utilisant un "for" pour un calcul non-itératif devrait être condamné à 15 jours d'Octave.
  • # bizarre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    Bizarre personne n'a tiqué sur le rapprochement des deux phrases suivantes :

    INRIA :
    il ne faut pas se focaliser sur cette question de la propriété intellectuelle puisqu'il ne s'agit que de recherche fondamentale dont les résultats n'ont pas vocation à être commercialisés.

    Microsoft :
    De notre point de vue, les travaux issus du centre de recherche pourront être commercialisés de toutes les manières, sauf via la licence GPL

    c'est un peu curieux non ?
    • [^] # Re: bizarre

      Posté par  . Évalué à 1.

      il y a tout de meme une nuance forte entre les deux phrases :

      "les résultats n'ont pas vocation à être commercialisés"

      et

      "les travaux issus du centre de recherche pourront être commercialisés"

      Bah oui, les resultats de la recherche, il faut les travailler pour en faire en produit. Les chercheurs ne sont pas des ingénieurs et encore moins des codeurs (d'ailleur, ca se voit bien quand tu vois leurs codes a certains :p)
      • [^] # Re: bizarre

        Posté par  . Évalué à 2.

        Les chercheurs ne sont pas des ingénieurs et encore moins des codeurs

        C'est pour ça que comme la plupart des centres de recherche scientifiques, l'INRIA emploie en plus des ingénieurs.
      • [^] # Re: bizarre

        Posté par  . Évalué à 6.

        A bon, moi en passant à l'INRIA j'ai beaucoup vu le contraire. Beaucoup de softs sont développés en BSD pour être refourgués aux boîtes. Les équipes qui font de la recherche appliquée ou de l'ingénierie le font beacoup.

        Y'a une page sur le site de l'INRIA qui recense les softs sous GPL et en faisant des recherches on pourrait lister les softs refourgués à des boîtes.

        En langage faux-cul on appelle ça des partenariats. Dans la pratique ça s'appelle embaucher un thésard ou, pire, profiter d'un bourse de l'état pour se faire coder un soft qui couterait beacoup plus cher à développer en interne. J'ai pas envie de siter de noms, faites un google sur les différents sites de l'INRIA, ou bien mater les rapports d'activité des équipes, vous verrez.
  • # J'ai carrément honte...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Peut-on voir dans ce parrainage de la recherche par le numéro mondial du logiciel un embryon de solution pour aider la France et l'Europe à pallier à leur sous-développement en matière de technologies informatiques et de financement de la recherche ?

    La France et l'Europe, capables d'excellence comme on peut le voir actuellement avec le lancement de l'Airbus A380 à Blagnac, semblent toujours compenser ce genre de réussites par des actions impensables comme la signature de cet accord avec Microsoft, ou encore une position tout à fait ambiguë à Bruxelles concernant l'adoption des brevets logiciels...

    Certes, la signature de l'accord Microsoft-INRIA n'est pas tellement dommageable a priori car il va s'agir d'un centre de recherche microscopique de 30 personnes, avec un financement de quelques millions d'euros.

    Mais au niveau symbolique et politique, et à plus long terme économique, c'est tout simplement scandaleux : à l'heure où le marché et la recherche dans le domaine de l'informatique sont déjà dominés par les américains et une certaine logique propriétaire, on dit tout simplement haut et fort à son représentant le plus emblématique, à savoir Microsoft : venez nous expliquer la façon dont on doit former nos chercheurs, éventuellement comment ils doivent penser, et vraisemblablement le type de logiciels et de technologies que l'on devra vous acheter (ou plutôt, continuer à vous acheter...), ceci de la manière la plus naturelle avec la bénédiction d'un organisme de recherche public français, l'INRIA !

    Disons que le 1er avril, ce serait passé. Mais là...
    • [^] # Re: J'ai carrément honte...

      Posté par  . Évalué à 8.

      Mais au niveau symbolique et politique, et à plus long terme économique, c'est tout simplement scandaleux : à l'heure où le marché et la recherche dans le domaine de l'informatique sont déjà dominés par les américains et une certaine logique propriétaire, on dit tout simplement haut et fort à son représentant le plus emblématique, à savoir Microsoft : venez nous expliquer la façon dont on doit former nos chercheurs, éventuellement comment ils doivent penser, et vraisemblablement le type de logiciels et de technologies que l'on devra vous acheter (ou plutôt, continuer à vous acheter...), ceci de la manière la plus naturelle avec la bénédiction d'un organisme de recherche public français, l'INRIA !

      Moi ca m'amuse toujours de voir des gens qui n'ont absolument aucune idee du contenu de l'accord et qui s'amusent a imaginer n'importe quoi tout simplement car ca les conforte dans leurs prejuges.
      • [^] # Re: J'ai carrément honte...

        Posté par  . Évalué à 0.

        Il n'y a pas besoin d'avoir lu l'accord pour trouver une incompatibilité foncière entre la recherche scientifique, qui est accessible sans restriction à tous ceux qui ont les moyens intellectuels de la comprendre, et Microsoft dont une des armes pour pérenniser sa domination est la privatisation du savoir.
        • [^] # Re: J'ai carrément honte...

          Posté par  . Évalué à 4.

          Mais c'est dingue ca !

          va faire un tour sur : http://research.microsoft.com/(...)

          tu verras le boulot qu'ils font en recherche _scientifique_ !!

          Ca serait pas mal d'arreter de dire des conneries, en se basant juste sur le fait qu'ils ont une politique commerciale, derriere cette recherche, de merde !

          J'aimerais bien moi que les entreprises francaises privées investissent autant dans la recherche que microsoft... A part les entreprises qui ont un lien _tres_ fort avec le militaire, il n'y en a pas des masses.

          FT peut etre. Ah mais c'est pas complement privatisé...
          • [^] # Re: J'ai carrément honte...

            Posté par  . Évalué à -1.

            De la recherche si c'est pour en faire des brevets dont MS aura l'exclusivité, on n'en verra jamais le jour avec l'un de nos chers OSs libres. Du coup, si elle n'existait pas ça serait pareil :) C'est même pire qu'elle existe cette recherche, car les brevets vont nous obliger à ne pas creuser certains domaines...
          • [^] # Re: J'ai carrément honte...

            Posté par  . Évalué à 0.

            Les bras m'en tombent de lire ce genre de commentaires. C'est vraiment une absence de discernement dans une problématique qui est globale.

            Tu connais le but de la société Microsoft et de toute entreprise ? (enfin la plupart). C'est la rentabilité. Tout est mis en oeuvre dans une entreprise pour tenter d'atteindre une rentabilité maximale.

            Donc la recherche dans les sociétés, c'est très rare déjà quand elle est fondamentale, même même quand elle y est (ce qui arrive pour les plus grosses boites qui peuvent se le permettre), ça débouche sur le dépôt de dizaines de milliers de brevets qui assurent leur avenir.

            Alors si tu penses que la recherche doit être financée par le secteur privé, ça me gène "un peu" pour l'avenir de mes enfants, parceque j'ai l'impression que le projet de société que tu imagines pour la France et l'Europe et fondamentalement divergent du mien.
            • [^] # Re: J'ai carrément honte...

              Posté par  . Évalué à 2.

              Je n'ai pas dit "la recherche doit etre financée par le secteur privé", j'ai dit : "j'aimerais bien voir des industries francaise sans lien avec l'armée investir dans la recherche".

              Bien entendu qu'il doit y avoir une recherche publique indépendante, merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
              Surtout vu ce dans quoi j'etudie pour travailler....

              Je trouve horrible la facon dont le gouvernement actuel veut orienter la recherche... Mais je pense que les efforts doivent se faire de tous les cotés : de l'etat pour qu'il finance de la recherche fondamentale indépendante, des entreprises pour qu'elles finances des projets de recherche a forte valeure appliquée (sachant que ca n'aboutit pas forcément a des résultats exploitables directement, qu'il n'y a pas forcement un fort succes direct etc...)

              Simplement voila, ms research fait vraiment du tres bon travaille de recherche, et pas seulement des petites innovations genre mettre 3 lames sur un rasoir... On ne peut pas leur reprocher ca.

              Pour celui qui dit que je distingue de discernement, justement j'essaie de faire la part des choses entre leur politique commerciale et leurs logiciels que je n'aime pas, et le travail de recherche qu'ils effectuent, que j'ai eu l'occasion d'étudier un tout petit peu, et que j'ai apprécié.
          • [^] # Re: J'ai carrément honte...

            Posté par  . Évalué à 2.

            J'y ai pris un sujet au hasard, j'ai clické sur term of use en bas de la page se qui renvoit à http://www.microsoft.com/info/cpyright.mspx(...)

            En gros tous se qu'il publie est inutilisable en dehors d'un usage privé, sans parler des brevêts qui doivent être enregistrés à la pelle, donc j'aimerais comprendre l'intérêt de la chose ? J'aimerais bien qu'on me contredise mais je n'y crois pas beaucoup...

            Là j'ai plus l'impression que c'est une vitrine pour dire "Regardez se que j'ai trouvé ! mais bon toi tu pourras pas y toucher haha !" :)
            • [^] # Re: J'ai carrément honte...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Euh, il ne faudrait pas tout confondre, le "term of use" s'applique au contenue de la page web, pas au contenu de l'article en question...
              • [^] # Re: J'ai carrément honte...

                Posté par  . Évalué à 0.

                quel différence ? l'article se trouve bien sur la page web, mais si tu peux me prouver le contraire en se qui concerne le contenu je serai le premier ravi.
                • [^] # Re: J'ai carrément honte...

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Parce que ceux qui detiennent les copyright sur les articles, ce sont les publis scientifiques dans lesquels ces memes articles sont publiés.

                  Tu crois que sinon ils s'amuseraient a pondre des articles comme ca, avec toutes les idées que ca contient etc.. etc... ? Autant ne rien dire du tout, c'est la meilleure facon d'etre sur que les idées ne serton par reprises. Sans compter qu'ecrire un article, ca demande du boulot... Ils ne font pas ca pour le "fun".

                  Ca serait bien d'arreter cette parano et cet anti-ms primaire, ca devient tres fatigant...
                  • [^] # Re: J'ai carrément honte...

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    C'est toi qui fait un bon délire de parano, ton argument du "il ne publierais pas si il voulait le garder rien que pour eux" est nul vu que c'est le principe même d'un brêvet, de pouvoir publier la chose tout en préservant un monopole sur la dite chose.

                    Deuxièmement, tous se que je te demande c'est une preuve démontrant que les recherches publiées sur research.microsoft.com sont librement utilisable vu que tu nous en fait l'apologie, c'est peut-être le cas mais montre le, à moin que tu essayes de nous vendre des choses brevetés ou non libre ? tu t'es trompé de site alors.
                    • [^] # Re: J'ai carrément honte...

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Bon, sache un chose, je ne fais pas l'appologie des brevets logiciels et encore moins des logiciels proprio. Je ne suis pas passé a tout linux a l'epoque de la potatoe pour rien...

                      ensuite, ce qu'ils publient ce sont des avancées scientifiques, et le fait de la meme maniere que l'inria ou n'importe quel labo CNRS.

                      Je ne vois pas ce que tu veux comme preuves ! Tu lis les articles, ce n'est pas forcément a but de faire un logiciel de la mort direct. Souvent c'est lié a de la recherche fondamentale. Voir le tracking par exemple, ou pleins de pistes sont étudiées, et ms fait un boulot monstre la dedans.

                      Si qqn s'inspire d'un article de ms pour implémenter une fonctionalité dans the gimp, ils ne vont pas crier au loup...

                      En lui meme, un article est rarement directement exploitable de toute facon, il faut ensuite implémenter un bon algo pour que ca tourne bien. Bref, faire du developpement et plus de la recherche...
                      • [^] # Re: J'ai carrément honte...

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        Malheureusement, même en recherche fondamentale, les pulications venant de centres de recherche privés sont souvent accompagnées de brevets, même si les résultats de recherche qui ne semblent pas directement exploitables.

                        Donc si tu implémentes une fonctionnalité dans the Gimp en t'inspirant d'un article de Microsoft, il y a de forte chance que tu violes un de leur brevets. Dans la pratique tu ne risques rien, car leur politique actuelle n'est pas d'utiliser ce genre de brevets à outrance, mais théoriquement tu n'es pas à l'abri.

                        Dans le cas de ce centre de recherche collaboratif avec l'INRIA, on peut supposer que la direction de l'INRIA sait ce qu'elle fait et qu'elle sera vigilante, mais le risque existe.
          • [^] # Re: J'ai carrément honte...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Tout à fait d'accord.
            Il se trouve que la plupart des gens sur la page
            http://research.microsoft.com/theory/(...)
            ont des thématiques de recherche mathématique très proches des miennes.
            Ces gens sont internationalement reconnus et on ne peut absolument pas dire que le fait d'être subventionné par Microsoft ait dénaturé leurs orientations de recherche.
        • [^] # Re: J'ai carrément honte...

          Posté par  . Évalué à 2.

          En fait, MS a un probleme : ils ont trop de fric.

          Donc ils investissent beaucoup dans la recherche, avec souvent des chercheurs dont le boulot n'a rien a voir avec les produits MS, et qui n'atterissent jamais dans les produits MS.
          • [^] # Re: J'ai carrément honte...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Il y a aussi une question d'image de marque. Un informaticien qui a lu des publies MS de chercheurs renommés et qui les ont trouvées intéressantes n'a pas la même image de MS que celui qui s'est battu toute la journée contre un bug du produit X ou Y made in MS.
      • [^] # Re: J'ai carrément honte...

        Posté par  . Évalué à -2.

        Moi ça m'amuse de voir des réponses aussi argumentées que la tienne...
  • # "La stimulation de l'innovation européenne"

    Posté par  . Évalué à 4.

    Dans le communiqué de l'INRIA, cosigné par Microsoft et le Ministère délégué à la Recherche on peut quand même lire :

    "Cette initiative ... s'inscrit dans la perspective du soutien continu apporté par Microsoft aux progrès scientifiques en Europe"

    Je pleure.
    • [^] # Re: "La stimulation de l'innovation européenne"

      Posté par  . Évalué à -2.

      Microsoft, ds sa position actuelle, n'a plus qu'a gerer sa source de revenu, obtenu grace au monopole que nous ( au moins nos dirigeants) autorisé !
      Quel est l'interet de microsoft d' "investir" avec l'INRIA ?
      AMHA :
      -Soit refaire son image de marque ( actuellement ds la tourmente suite au proces avec Bruxelle )
      -Soit ils ont reperé un truc precisement a l'INRIA qui les interessent !
  • # çà m'ennerve

    Posté par  . Évalué à 3.

    Comment les américains nous asservient par leur technologie et leur pognon. çà m'ennerve.

    Il est temps que l'Europe politique et scientifique se réveille. Je ne sais pas si vous le savez mais il y a un lobbying politique qui cherche à remuer le cul des politiciens européens pour qu'il prenne conscience du problème donc la celebre revue http://www.automatesintelligents.com/(...) soutient ce lobby.

    Le lobby et partie politique en question http://www.pan-europe.org/.(...)
    • [^] # Re: çà m'ennerve

      Posté par  . Évalué à 1.

      Moi aussi ça m'énerve et merci pour ce lien, ce projet a l'air très intéressant. Je pense qu'il est plus que temps qu'on se bouge pour faire avancer cette recherche européenne, sinon ça va rapidement devenir le tiers-monde.

      A noter qu'il y a un autre domaine que l'informatique où l'on est en train de rater le coche par rapport aux américains, c'est le domaine des biotechnologies.

      Voir cet article dans LeMonde.fr :

      "L'Amérique se construit un quasi-monopole dans les biotechnologies"
      http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-641877@51-641990,(...)
    • [^] # Re: çà m'ennerve

      Posté par  . Évalué à 1.

      Moi ce qui m'enerve c'est tout ces gens qui ne revent que de faire la guerre entre l'europe et les etats unis. Mieux vaut chercher une solution pour tous : l'abolition de la propriété intelectuelle.
      • [^] # Re: çà m'ennerve

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        > une solution pour tous : l'abolition de la propriété intelectuelle.

        Ben non, pas pour tous. Il y a des tas de gens qui vivent de leur propriété intellectuelle, et j'ai pas envie de les mettre au chomage.
        • [^] # Re: çà m'ennerve

          Posté par  . Évalué à -1.

          "qui vivent de leur propriété intellectuelle, et j'ai pas envie de les mettre au chomage."

          Non ce n'est pas aussi simple que cela. Ce n'est bien souvent pas leur propriété mais celle de leur employeur. Ceux qui vivent de la propriété intectuelle ne sont bien souvent pas ceux qui l'ont crée (ou plutot révelé comme dans le cas des connaissances scientifiques), ce sont les detenteurs de brevets, les avocats en PI & co.

          Quand un pays (que ce soit l'europe, la france ou les etats unis) s'accapare des brevets biotech & nanotech qui donnent un monopole à "ses" industries ce n'est pas acceptable. Quand la seul réponse "à les us font ca" c'est "faisons pareil".. alors il n'y a aucun espoir.

          La question c'est quelles sont les formes de pi qu'il est souhaitable de conserver dans l'interet de tous (cad pas de ceux qui en profitent ou en travaillent). Si certains en profitent il doit y avoir un interet pour tous : la diffusion de la connaissance...
          • [^] # Re: çà m'ennerve

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            > Ce n'est bien souvent pas leur propriété mais celle de leur employeur.

            Et ça change quoi ? Pour rester dans le monde du LL, tu prends un mec qui bosse chez trolltech, sur Qt. Les droits d'exploitation du code qu'il écrit appartiennets à Trolltech. Trolltech en vit (sans propriété intellectuelle, plus de double licence, le modèle économique de Qt s'effondre).

            Qu'est-ce qu'on en a a foutre que les droits appartiennent a Trolltech ou au bonhome, dans tous les cas, c'est la propriété intellectuelle qui est a l'origine de son salaire. Si Trolltech se casse la gueule, il est au chomage, point.

            Je ne suis pas contre une modification du système de propriété intellectuelle (il y a des abus et je ne le conteste absolument pas), mais une abolition complète, c'est une connerie pure et simple (ou alors, il faut vraiment tout changer dans la société, oublier l'economie de marché, etc ...). Heureusement, les gens qui ont le pouvoir d'en décider l'ont compris.

            > Si certains en profitent il doit y avoir un interet pour tous : la diffusion de la connaissance...

            C'est justement là dessus qu'est basé le système de propriété intellectuelle actuel. Si tu inventes un truc, écrit un livre ou un logiciel, tu as en gros trois choix :

            1. Le donner à la Terre entière
            2. Le garder pour toi
            3. Le diffuser en le protégeant par la propriété intellectuelle.

            La propriété intellectuelle n'intervient que dans le cas 3. ou il y a justement diffusion des connaissances.

            Le cas 1. est rarement acceptable dans le cadre d'une entreprise, donc, si tu supprime la propriété intellectuelle, il ne te reste que le secret pour faire du bénéficé sur tes inventions.
  • # Analyse dans Le Monde du 4 mai...

    Posté par  . Évalué à 2.

    Ca vient de tomber, une analyse fine de la problématique autour de cet accord :

    "Le oui Français à Microsoft"
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-645632,0.html(...)
    • [^] # Encore un journaliste spécialisé dans la question

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Ou bien qui s'est 'achement bien documenté :D


      "L'entreprise s'oppose frontalement aux tenants d'une informatique libre, symbolisée par le système d'exploitation concurrent direct de Windows, Linux. Ce dernier est distribué par Mandriva, société française créée en 1998 et qui connaît une forte croissance."

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