Nouvelle directive européenne sur le droit d'auteur dite « IP Enforcement »

Posté par  . Modéré par Mouns.
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23
oct.
2003
Commercial
D'un côté, les militants du libre se battent pour empêcher le vote d'une directive européenne qui reconnaîtrait la validité des brevets logiciels. De l'autre côté, Janelly Fourtou, députée européenne, la femme du patron de Vivendi, Jean-René Fourtou, élabore une directive pour étendre la portée des droits d'auteur en Europe.

Le New York Times y consacre un article assez vitriolé que je vous laisse lire...

NdM : a priori pas d'échos dans les média français/francophones...
NdM2 : dans l'intérêt de tout le monde (internautes et webmasters), merci de ne pas recopier intégralement les articles dans les commentaires. Comment peut-on sérieusement laisser la femme du patron de Vivendi élaborer une loi sur le droit d'auteur en Europe ?!? D'après Madame Fourtou, cela ne lui pose aucun problème de conscience...

Rien d'étonnant alors à ce que cette loi soit beaucoup plus liberticide que tout ce qui existe aujourd'hui en Europe ou même aux USA. Le projet de Madame Fourtou vise essentiellement à criminaliser toute atteinte aux droits d'auteurs pour envoyer les gens qui échangent des fichiers sur Internet en prison. Pour ça, il faut bien sûr faire sauter les limites traditionnelles qui existent d'une façon ou d'une autre dans toutes les législations du monde.

Lecture indispensable pour savoir ce qui nous arrive après les brevets et les mesures techniques...

Aller plus loin

  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ha, le New York Times, avec son éditorialiste (Friedman) qui m'a le plus énervé...
    Je vous fais une petite citation d'avant la guerre en Irak ?
    "Maintenant, je sais que dès que Dominique de Villepin sera pour, je serai contre, dès qu'il sera contre, je serai pour" (je retrouve pas la page, donc c'est approximatif). Si c'est pas de l'argumentation, ca...
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à -3.

      Il faut avouer qu'il n'avait pas tout-à-fait tort. C'était la conclusion ; l'argument précédait. Mais tu es libre de ne lire que la presse française, révérencieuse du pouvoir, si la diversité d'opinions te dérange.
      ;)
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 7.

      Un truc qui est sur : des que Bush et son Rumsfeld Marshall seront pour quelque chose, je serai contre...
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

        Personnelement, c'est un peu ça... et j'ai pas vraiment honte...

        En fait, ces deux là..., je m'en méfie

        S'ils sont pour quelque chose, j'imagine que cela fait partie de leur "stratégie"... C'est pas que je suis forcément contre, mais si je suis pour, je dois d'abord insister sur "le reste". Et ça, on à pas le temps lorsque l'on dois répondre pour ou contre, bien ou mal, oui ou non...
        Pour moi aussi, ils n'ont plus aucune légitimité... C'est comme pour Sharone, à mes yeux, ils ne peuvent faire qu'une chose pour laquelle ils auront mon soutien : démissionner en resonnaissant leurs "erreurs"(fautes ?) et demander pardon.
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 4.

      Personnellement, je trouve que le New York Times est pas si mauvais. C'est l'un des rares journaux américains à avoir eu un regard un minimum critique sur la guerre en Irak.
      Friedman n'est pas le seul éditorialiste du Times. En plus faucon, on trouve William Safire (il est carément caricatural, lui). En plus raisonnable on trouve Kristof et Dowd (elle doit hanter les cauchemards de Bush).
      J'ai acheté USA Today dans un aéroport en avril, et je dois dire que je me suis bien marré. La plupart des journaux prétendent avoir pour but d'informer objectivement, USA Today ne s'embarrassait pas de ce genre de considérations... Ce journal avait pour but de "participer à l'édification de la nation Américaine", ou un truc du genre. Je cite de mémoire, j'ai pas gardé l'exemplaire!
    • [^] # Re:et les plus hautes autorités de l'Etat représenteraient des intérêts privés ?!?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Nous déplorons beaucoup que les pétroliers texans "dictent" la politque des USA grace à leur influence auprès de Georges W.Bush junior.

      Et nous prendrions très mal qu'un journaliste américain s'oppose à un représentant éminent du gouvernement français qui défendrait, lui des intérêts trés privés mais Français ?

      Profitons de ce qu'un des journaux les plus lus des USA ose un éditorial certes critique mais ô combien pertinent sur des pratiques clientélistes de ce si grand pays qu'est la France. Ce clientélisme qui décidément se "mondialise" sans complexe !

      Et puis ce que ce journaliste a remarqué "chez nous" peut être le verra-t-il enfin "chez lui".
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ah zut, je pourrais pas lire l'article faut s'inscrire. Et c'est faire trop d'honneur à ce torchon que de m'inscrire. Y'en a un qui peut faire un copier/coller (à moins qu'il risque d'aller en tole pour ça )?
  • # Vu qu'il n'y a toujours pas de brevet sur les fôtes, je me permets de corriger...

    Posté par  . Évalué à -3.

    côté [2 fois]

    droits d'auteurs [dans l'article aussi]

    pas d'échos dans les médias français/francophones

    --
    Voilà, ci tout!

    "Il faut" (Ezekiel 18:4) "forniquer" (Corinthiens 6:9, 10) "avec des chiens" (Thessaloniciens 1:6-9) "morts" (Timothée 3:1-10).

  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 4.

    Chère Jeleny,

    Tu voudrais que ton mari t'offre cette magnifique robe que tu as vu au défilé. Mais René a dit "ça dépendra du résultat!". Et puis il y a eu cette idée, de mettre en prison tous ces délinquants qui n'ont même pas assez d'argent pour acheter les CD Universal à 20€ (1)... C'est pas bête, avec les indemnités réclamées au tribunal, ça pourrait sans doute payer le vêtement. Mais tu sais, le droit d'auteur n'est jamais qu'un droit, ce n'est pas un fourre-tout où il suffit d'avoir du pouvoir (de l'argent) pour en faire ce qu'on veut...
    Et le devoir de liberté qu'en fais-tu ?

    Réponse : Je le nie
    signé Jeleny

    ...


    (1) : il me semblait que la branche Universal avait été vendu il y a peu, vous confirmez ? Dans ce cas, pourquoi tout ça ?
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 1.

    Un peut foure-tout cette directive


    Bon sinon regardez bien , c'est un fake
    des nuls : vous reconnaitrez chantale
    lobby [!] sur la photo


    Mais ou donc est cette sortie ?

    saloperie d'hypercube !

    /me sort quand même
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

    Europe's Antipiracy Proposal Draws Criticism
    By PAUL MELLER

    Published: October 20, 2003

    BRUSSELS, Oct. 19 - In an effort to fight product counterfeiting and piracy, the European Union is preparing to enact a sweeping intellectual property law that critics say is ill-conceived and tilted heavily in favor of copyright and patent holders.

    The proposal would go far beyond existing laws in Europe and the United States by classifying copyright violations and patent infringements, even some unwitting ones, as crimes punishable by prison terms.
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    Lawyers who have studied a draft of the proposed law say that not only could a teenager who downloaded a music file be sent to jail under it; so too could managers of the Internet service provider that the teenager happened to use, whether they knew what the teenager was doing or not.

    The proposed law would also make it easier for drug manufacturers to forestall generic competition by effectively stretching the duration of their patents, the critics say, and even the makers of replacement auto parts could face prosecution if they sell their wares to consumers.

    Backers of the proposed law, which would replace a patchwork of regulations in the union's 15 member countries, include influential European Union officials like Frits Bolkestein, the union's commissioner for internal markets, whose department drafted the proposed law, and Janelly Fourtou, the French member of the European Parliament who is in charge of leading the debate on it.

    Mr. Bolkestein said in an interview last month that criminal penalties, which are rarely invoked in European laws, were necessary in this case "because the issue of counterfeiting is becoming overwhelming in importance."

    Major corporations in three industries that suffer the most from counterfeiting - music, films and computer software - have combined their lobbying to try to make the proposed law as tough and far-reaching as possible. Even so, when Mr. Bolkestein unveiled the commission's proposed draft in January, trade associations from the three industries issued a joint statement saying that the commission had "failed to introduce urgently needed measures to hold back the epidemic of counterfeiting."

    Opposition to the new law was slow to develop but is gaining momentum. Companies like Nokia, the BT Group, and even Microsoft, itself a major victim of software piracy, have called the proposed law excessive and have warned that it could crush technical innovation.

    No one on either side of the debate doubts that product counterfeiting is a major problem. The European Commission estimates that it cost the union 8 billion euros ($9.3 billion) a year in lost economic output from 1998 to 2001. Industry groups say that up to two-thirds of all software in use in Central and Eastern Europe is pirated and that one out of three music CD's sold worldwide is counterfeit.

    There is a broad consensus here that a Europewide enforcement law is needed because so much of the illegal activity crosses national boundaries. But there is less agreement on what the law should cover.

    The proposal before the European Parliament is broad, going beyond movies, music and software to take in all types of intellectual property including patents, copyrights, trademarks and registered designs.

    Critics say that such a sweeping law far exceeds what is needed to combat piracy and would criminalize innocent conduct in a number of situations that cannot reasonably be called counterfeiting.

    For example, designers at rival technology companies race to match and improve on each other's work, and must make business decisions every day about the subtle line separating permissible innovation from patent infringement. If crossing that line is made a crime instead of just a civil matter, critics like Nokia say, companies will become much more timid in the laboratory.

    "It is vitally important that this directive strike the right balance between protecting the interests of right holders without unfairly impeding others from competing," said Tim Frain, director of intellectual property at Nokia.

    Greg Perry, director general of the European Generic Medicines Association, said the proposed law would give the big drug companies "the best tool they could have ever wished for" to fight off generics.

    By forcing makers of generic drugs to win court permission to bring their versions to market, the big patented-drug makers "could use this proposed law to extend their monopoly by stretching their patent a further 18 months or so beyond its expiry date," Mr. Perry said. "We agree that patents should be respected, but we can't support what would end up allowing for an abuse of the legal system to prevent legitimate competition."
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    Ms. Fourtou, the Parliament member shepherding the proposed law through debate, said in an interview that she had begun to see merit in leaving patents out of it, because "the issue of patents is so complex."

    Last month, a debate on another proposed law on the patentability of software provoked one of the bitterest lobbying battles the Parliament had ever seen, according to several members. Ms. Fourtou said she did not want to see the enforcement law bog down in the same way.

    "We are not in a rush, but we'd like this directive agreed before the union takes in the new members from Eastern Europe," she said. She said she also wanted to see the law enacted before parliamentary elections next summer. "I may not be here after the elections," she said.

    While she is willing to narrow the proposed law to exclude patents, Ms. Fourtou is trying to expand its reach over copyrights, and in doing so she has drawn some criticism for a perceived conflict of interest.

    The commission's original draft limited criminal penalties to those who violate copyrights "for commercial purposes" - language that would exclude consumers swapping music files.

    But Ms. Fourtou has struck that limitation from the amended text of the proposed law. "In this sense, the scope of the directive is too narrow," she said. "Even if you aren't downloading music for profit, you still are having a very negative effect on authors and musicians. Even a young boy who does it innocently causes an economic countereffect.

    "The Internet is a new way of living for young people," she continued. "It would be very good to send out a message to them, teach them right from wrong."

    Ms. Fourtou said the change also brought the proposed law into line with World Trade Organization agreements on intellectual property and with "the wishes of a large number of professionals," referring mainly to the record industry.

    One of the world's largest record companies is owned by Vivendi Universal, a French conglomerate whose chief executive is Ms. Fourtou's husband, Jean-René Fourtou.

    Ms. Fourtou said that when she was given charge of the proposed law in March, neither she nor her colleagues in Parliament saw her husband's job as a reason for her to recuse herself. "There was a plenary session of the Parliament in July last year," when Mr. Fourtou took the post at Vivendi, she said. "My colleagues all saw his name and his photo in the newspapers. It was not a problem for them. My conscience doesn't have a problem with this."

    Some lawyers and legal experts say that, whether it was influenced by her husband's position or not, Ms. Fourtou's amendment would give rights holders too much power.

    William Cornish, a professor at Cambridge University, and Josef Drexl, Reto Hilty and Annetee Kur from the Max Planck Institute in Germany criticized lawmakers in a statement for rushing through a disproportionate bill tailored too closely to the wishes of lobbyists.

    "Haste and political pressure from interest groups do not make for good counsel when it comes to regulating complex and sensitive fields like that of sanctions and procedural measures for I.P. protection," they wrote.

    Thomas Vinje, a partner in the Brussels law firm Morrison & Foerster who shares the concerns expressed by the academics, said Ms. Fourtou's amendments made a bad proposal worse. "She is putting a dangerous weapon in the hands of, among others, the big record companies," he said.

    Internet service providers worry about being caught between the proposed law and other European Union rules on data privacy. A provision of the enforcement bill would subject them to criminal sanctions if they failed to provide information to copyright holders about subscribers who may be infringing their rights.

    "The balance between privacy of subscribers and the duty to cooperate with right holders seeking to protect their intellectual property that was reached in the e-commerce directive could be changed by this directive," said Tilmann Kupfer, British Telecom's European regulatory manager.

    Mr. Bolkestein, the European commissioner responsible for the proposed law, said in an interview in September that he was not aware of concerns that it could trip up legitimate businesses, and said his staff would look into them. Three weeks later, his spokesman, Jonathan Todd, said the commission stood by the draft it presented in January.

    "The directive changes nothing regarding the definition of rights, whether they be patent rights, copyright or any other kind of right," Mr. Todd said. "All this changes is the penalties."

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 4.

      Pirate !!
      Et le droit d'auteur du journal, tu y as pensé ? Tout ce makagané pour le NYT !
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 0.

      Nico, désolé, mais il faut te moinsser.
      Il me semble que c'est totalement illégal de faire un sopier soller d'un article (si quelqu'un peut confirmer). Et ca m'embêterait que DLFP ait des problèmes légaux. Donc, même si c'est une bonne idée, il faut moinsser...
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à -1.

        Et même copier-coller (j'ai du mal à taper, enfin sur le clavier, ce matin)
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à 3.

        Meme s'il ne modifie pas son contenu et qu'il cite ses sources ?
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  . Évalué à 0.

          Je me rappelle d'un procès qui avait fait pas mal de bruit. La personne avait était accusé d'avoir fait des liens vers un article de presse... Je ne me rappelle pas comment c'était terminé l'affaire. Mais le copier-coller passe pas, j'en suis à 99% sûr...
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Il a juste le droit de citer un court extrait.
          • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            ...sauf peut-être si les termes du service NYTimes lui interdisent ?
            • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

              Même, puisque la citation est autorisée par la loi. Aucune demande ni aucun accord ne pourra passer par dessus.

              (enfin comme d'hab : ceci ne représente que ce que j'ai compris, je peux me tromper)
              • [^] # où sont mes facultés de droit ?

                Posté par  . Évalué à 3.

                rhalala. on nous fait encore tout un plat de nouille pour un malheureux copicollage.

                Je lis quoi dans la directive européenne eucd ?
                Les états membres ont la faculté de prévoir des exceptions dans les cas suivants :
                (c) la mise à disposition d'articles publiés sur des thèmes d'actualité à caractère économique, politique ou religieux.


                Discuter du caractère franco-légal d'un débat politique sur le droit d'auteur, alors que ce même droit d'auteur va être reformatté est complètement non productif.
                Le texte du NYT est publié ici pour alimenter notre débat. Si le NYT veut faire un procés ou nous envoyer des bombes, laissez les libres.
                Ca ne change rien au fond du problème.

                Quand l'EUCD sera passée vous aurez tout le loisir de ne rien comprendre aux lois et de baver sur votre chemise. (c'est pas une insulte, c'est une référence au Guide du Routard Galactique :-)

                -1 (Yet Another HS Post)
          • [^] # et l'analyse critique ?

            Posté par  . Évalué à 3.

            > Il a juste le droit de citer un court extrait.

            C'est pas le droit de citation qui s'applique. C'est l'analyse critique.

            Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées ;

            Le post de Nico incorpore le texte du NYT, est incorporé dans un thread, incorporé dans une page web, qui incorpore une news qui donne la couleur du topic. C'est un document composite.

            Moinsser Nico est particulièrement stupide. Vous pensez vraiment que ca met à l'abri d'un procés ? Si vous voulez être cohérent :
            - vous censurez le post de Nico. Je trouverai ca tres dommage.
            - linuxfr se paye un abonnement au NYT / achète la page, ce qui vous met un tantinet à l'abri d'une contrefacon de style copie privée abusive.
            M'enfin, je trouve tout ca extrèmement parano. Si c'était du Mickael Jackson je comprendrais qu'on panique...

            -1 (toujours plus HS)
            • [^] # Re: et l'analyse critique ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Moinsser Nico est particulièrement stupide.

              D'autant plus stupide que le texte reste accessible par un lien !

              D'autre part, il me semble qu'un article peut être considéré comme une courte citation du journal. De même qu'il n'est pas illégal pour un enseignant de phocopier UN article de journal... pour allimenter un débat. On est en plein dans ce cas.

              Bref une tempète dans un verre d'eau.
              • [^] # Re: et l'analyse critique ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Mauvais exemple, les établissements payent des taxes au forfait par photocopieuses justement pour pouvoir faire ça.

                Après le concept de citation se définit mieux à mon avis par le but que par la longueur en pourcentage de l'oeuvre totale. Sinon recopier un bouquin ne serait qu'une "citation" de l'oeuvre litéraire.
                Le but là n'était clairement pas de citer mais bien de re-publier l'intégralité de l'original.


                > D'autant plus stupide que le texte reste accessible par un lien !

                C'était donc d'autant stupide de le copier/coller ;)
                (ceci dit si des gens ont effectivement mis [-] pour éviter un éventuel procès c'est vrai qu'à mon avis c'est un peu exagérer l'importance)
                • [^] # Re: et l'analyse critique ?

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Le but là n'était clairement pas de citer mais bien de re-publier l'intégralité de l'original.

                  Et alors ? C'est pas interdit.
                  Afin d'apporter une information qui permette aux gens de faire une analyse critique et de débattre.
                  C'est toutafé dans le cadre de la loi. C'est tout à fait dans le cadre de l'EUCD. C'est toutafé dans le cadre d'un débat politique et/ou d'un projet éducatif.

                  On marche sur la tête.
                  - On a moinssé pour cacher l'info.
                  - On a occulté le débat avec des considérations à côté de la plaque.
                  - Le modérateur nous pond une note pour nous rappeler à l'ordre gentil et consensuel.

                  NdM2 : dans l'intérêt de tout le monde (internautes et webmasters), merci de ne pas recopier intégralement les articles dans les commentaires.

                  Désolé non, ca ne doit pas se passer comme ca. On est dans un contexte de forum où l'oeuvre est composite et l'objectif est avant tout d'intéresser les lecteurs.

                  L'autocensure est insupportable. Que les modérateurs assument eux même la censure s'ils en ressentent le besoin. Je rappelle qu'ils sont déclarés responsables uniquement s'ils n'obtempèrent pas aux requètes à la DMCA-virez-moi-ca-merci. Je vois pas pourquoi les modérateurs nous font cette parano. Elle est la cease desist letter recommandée avec accusé de réception ?

                  On n'a pas d'intérêt commun à avoir ici. Chacun conserve ses intérêts propres et contribue comme il le sent. Et ca marche : Disney n'a pas demandé la permission à Hugo pour lui piquer son oeuvre. Il me parait évident que nous acceptons tacitement ce contexte d'appartenir à un débat ouvert et d'être dans un cadre d'oeuvre composite.
                  Nous acceptons de ne pas être d'accord entre nous.
                  Nous acceptons de nous citer approximativement (on trouverait lourdingue de mettre le nom de l'auteur et la source).

                  Ces digressions profondément inutiles m'agacent autant que les traditionnelles réflexions orthographiques outrées. L'intaigrisme de la PI est en train de nous bouffer la cervelle et le foi. Faites un effort svp.

                  On fait pas autant de chichi quand un imbécile poste un message raciste, quand un repenti publie les docs secrets de la Sciento.
                  • [^] # Re: et l'analyse critique ?

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    > Et alors ? C'est pas interdit.

                    Je ne répondai dans ce message qu'au post juste au dessus du mien qui parlait de citation. Ce ne pouvait (amha) décement pas être jugé comme une citation.

                    Après tu as visiblement cité un passage de loi qui l'autorise, je m'avoue non qualifié pour juger la dessus, ce n'etait pas à ça que je réagissais.

                    > L'autocensure est insupportable.

                    On appelle ça l'automodération, ça fait un bout de temps que ça existe sur linuxfr. Si c'est replié ça veut juste dire que la majorité a préféré que ça ne soit pas visible, ça s'arrête là.
                    • [^] # Re: et l'analyse critique ?

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      > tu as visiblement cité un passage de loi qui l'autorise

                      Ayant pris soin de bien barrer les courtes citations pour exprimer qu'on était HS (on est d'accord) et voyant votre troll se rebarrer dans cette direction, je me suis un peu emporté. Je lui présente mes excuses, et mes condoléances à toute sa famille.

                      >> L'autocensure est insupportable.
                      > On appelle ça l'automodération.

                      Tu parles du système de [vn]ote. Je parlais de la note du modérateur que j'interprète comme un appel à l'autocensure. linuxfr n'a aucun intérêt à encourager cette pratique.
                      - automodération : gainial
                      - censure : parfois (journaux > /dev/null)
                      - autocensure : plutôt mourir
                      -1 : (encore)
            • [^] # Re: et l'analyse critique ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              - linuxfr se paye un abonnement au NYT / achète la page, ce qui vous met un tantinet à l'abri d'une contrefacon de style copie privée abusive.

              Acheter l'article ne te donne pas le droit de le diffuser.
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  . Évalué à 0.

          Il existe un droit de citation, mais ce droit de citation ne s'applique pas à un article en entier..
        • [^] # M D R

          Posté par  . Évalué à 0.

          " Meme s'il ne modifie pas son contenu et qu'il cite ses sources ?"

          depuis quand c'est GPL le NY times ?

          La propriété intellectuellle autorise seulement la citation , sans quoi d'ailleurs toute culture serait impossible (imagine qu'on puisse parler de quelqu'un et de ce qu'il a dit sans le citer ...) c à dire 10% de ton texte.

          La copie pure et simple est soumise à l'autorisation, gracieus ou non de l'auteur.

          Sinon c'est du photocopillage comme ils disent chez L' E.N.
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à 3.

        En même temps, l'auto-proclamé « quatrième pouvoir » ne cesse de mettre en avant le « droit à l'information » du public. Et d'un autre côté, il veut restreindre ce droit. Si ça c'est pas une contradition majeure...
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Qué ? faudrait pas tout confondre et mettre le droit à l'information ou à l'expression à toutes les sauces.

          Tu as le droit à l'information. L'information c'est bien ce qu'on fait dans cette news. Tu peux informer et être informer. Mais tant que l'information ne rend pas obligatoire la copie verbatim de l'article, ça ne rentre pas du tout du tout en conflit avec le droit d'auteur et une éventuelle interdiction de diffusion.


          Tu as tant que tu veux le droit de parler de la même chose que l'article. Tu as même le droit de parler de l'article et de le commenter, mais pour tout ça tu n'as absolument pas besoin de le recopier.
          • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

            Posté par  . Évalué à 3.

            Les journalistes ne font pas qu'informer. Par le choix et l'angle de présentation de leurs sujets, ils influent sur le débat public. En démocratie, leurs articles devraient donc être libres d'accès à tous.

            Je me souviens d'une société qui proposait un résumé quotidien par fax d'une quantité énorme d'articles parus dans le monde entier. L'abonnement se montait à plusieurs dizaines de milliers de francs français par mois. Les clients étaient des politiques et des chefs d'entreprise qui voulaient avoir une longueur d'avance dans leur débat avec l'opposition, les syndicats ou les consommateurs. Dans ce cas, le « droit » à une information égale pour tous me semble largement bafoué.

            Si les journaux veulent fournir leurs infos à ceux qui peuvent les payer, qu'ils n'utilisent plus l'argument du « droit à l'information ».
            • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Le droit à l'information est comme le droit de circulation. Tu peux aller où tu veux mais ce n'est pas pour cette raison que les transport doivent être gratuits. La collecte et la diffusion des information coûte cher, ça ne me choque pas que l'accès soit payant dans certains cas. En outre quand tu as l'information tu peux la rediffuser comme bon te semble (bien sûr pas en faisant un copier-coller de l'article) mais elle n'est pas exclusive/confidentielle ; c'est ça le droit à l'information.
              • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

                Posté par  . Évalué à 3.

                Tiens, c'est intéressant que tu utilises la métaphore du transport. Je l'ai également trouvée ailleurs:

                Si on compare les routes avec ou sans péage, nous voyons que (si tout se déroule normalement) les routes sans péage sont meilleur marché à construire et à maintenir, plus sûres et plus efficaces à emprunter. Dans les pays pauvres, les postes de péage rendent les routes inaccessibles à bien des citoyens. Les routes sans péage offrent ainsi plus de bénéfices à moindre coût ; elles sont préférables pour la société. C'est pourquoi la société devrait trouver d'autres moyens de financer les routes, sans recourir aux péages. L'usage des routes, une fois construites, devrait être libre. Richard Stallman - http://www.gnu.org/philosophy/shouldbefree.fr.html(...)

                Autrement dit, c'est pas parce que l'information a un coût qu'elle doit devenir une marchandise. D'autres modes de financement sont préférables.
            • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              > Par le choix et l'angle de présentation de leurs sujets, ils influent sur le débat public.

              Oui, mais le droit à l'information ne représente que l'information. Pas l'obligation de te fournir les analyses, les opinions ....

              > En démocratie, leurs articles devraient donc être libres d'accès à tous.

              Il sort d'où ce "donc" ? je n'ai pas vu l'enchainement qui permet de tirer cette conclusion. D'autant qu'il va falloir définir le terme "démocratie". Sauf erreur c'est en (très) gros "le peuple au pouvoir", et je ne vois pas le rapport avec l'accès aux articles d'opinions de personnes privées.

              > Dans ce cas, le « droit » à une information égale pour tous me semble largement bafoué.

              Ben si, chacun a accès à l'information. Ça n'empêche pas ceux qui veulent d'aller payer des analyste pour faire des synthèse, des enquêteurs pour fouiller, des journalistes pour résumer et trier ...
              Que l'information soit publique ne veut pas dire que tout le travail que des gens font autour soit forcément gratuit.

              D'ailleurs pour reprendre ton exemple dans quelque chose de plus connu : l'utilisation des dépêches de l'AFP est soumise à paiement.
              • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

                Posté par  . Évalué à 2.

                Oui, mais le droit à l'information ne représente que l'information. Pas l'obligation de te fournir les analyses, les opinions ....

                L'information n'est jamais neutre. Parler ou non d'un sujet, définir sa hiérarchie dans le média utilisé, c'est déjà exprimer une opinion.

                Il sort d'où ce "donc" ? je n'ai pas vu l'enchainement qui permet de tirer cette conclusion.

                Dans une démocratie, les citoyens sont appelés à faire des choix. Ces choix sont déterminés par l'information dont ils disposent. Chaque citoyen doit donc se voir garanti l'accès à l'information.

                je ne vois pas le rapport avec l'accès aux articles d'opinions de personnes privées.

                Il ne s'agit pas seulement d'opinions. Imagine que l'information relative au projet de directive sur les brevets logiciels ne soit pas parvenue au grand public... Avec le journal par fax, les PDG et les politiques voulaient disposer d'une longueur d'avance sur leurs contradicteurs face aux médias. Ils pouvaient ainsi peaufiner leurs arguments et l'emporter dans les débats. Le débat public était donc faussé. Imagine deux athlètes dont l'un a eu le temps de s'échauffer, l'autre pas.

                Ça n'empêche pas ceux qui veulent d'aller payer des analyste pour faire des synthèse, des enquêteurs pour fouiller, des journalistes pour résumer et trier ...

                Un syndicat ou une ONG n'en auront pas forcément les moyens face à une multinationale.

                Que l'information soit publique ne veut pas dire que tout le travail que des gens font autour soit forcément gratuit.

                Non, mais ça n'oblige pas à transformer l'information en marchandise. Le travail de journaliste doit être rémunéré autrement. C'est la même problématique que pour le financement des logiciels libres.

                D'ailleurs pour reprendre ton exemple dans quelque chose de plus connu : l'utilisation des dépêches de l'AFP est soumise à paiement.

                Oui, et je le regrette.
                • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Rappelons tout de meme que la démocratie sur une nation de quelques millions de personne est une utopie (= qui n'existe nulle part). Nous vivons aujourd'hui dans, au choix :
                  + Une république corporatiste (république = qui n'a pas de rois, corporatiste = gérée par les grandes corporations, les grandes entreprises)
                  + Une technocratie (combien d'élus ne sortent pas de l'ENA ?)
                  + Une gériontocratie (= gouvernement par les vieux) (combien d'élus de moins de 40 ans ?)

                  A mon humble avis la société actuelle est un mix de tout ca, mais pas une démocratie. Le seul exemple de démocratie qu'on ai déja connu c'est la démocratie directe de la Grece antique. Et la on est obligés de se rendre compte d'une chose : dans une démocratie ce n'est pas le peuple qui gouverne mais les bons orateurs.
                  • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Dans la Grèce antique, la démocratie était réservée à un partie de la population, pas aux esclaves.

                    Actuellement, nous souffrons du trop grand pouvoir des multinationales sur la politique. C'est encore plus flagrant aux USA où les campagnes de Bush et AlGore ont été financées par de grandes entreprises.
                    L'ENA ne serait pas un problème s'il existait une véritable diversité, mais non, tous les politiciens sortent du même moule.
                    Pour la gérontocratie, c'est un peu plus délicat. J'ai vu des jeunes de 80 ans et des vieux de 30 ans. L'âge de l'état-civil n'est pas toujours un bon critère.

                    Pour ce notre société fonctionne, il faut cultiver la diversité dans les âges, la formation et la représentation. Il faut aussi renouveler périodiquement les gens au pouvoir afin d'éjecter tous les parasites qui les entourent inéluctablement après quelques années de pouvoir.
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 1.

      J'espère que tu as bien lu les conditions d'utilisation du site quand tu t'es enregistré.
      Croisons les doigts pour que DLFP n'ait pas de procès !
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à 2.

        Croisons les doigts pour que DLFP n'ait pas de procès !

        Haha, c'est sur, on a tous très peur que DLFP se prenne un procès pour ca :) Et s'ils font un procès, c'est obligé qu'ils gagnent, Linuxfr va fermer, avec tous ses contributeurs en prison !
        C'est comme l'autre qui avait un mp3 copié illegalement sur son PC, il risque la prison a vie avec le prejudice qu'il a fait subir !
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 7.

    Il y aun article a ce propos sur http://swpat.ffii.org/players/jfourtou/index.en.html.(...)

    D'ailleurs, elle s'appelle Janelly et pas Jeleny. Il faut aussi noter qu'elle est deputee europeenne, en plus d'etre la femme de Jean-Rene Fourtou, et c'est en cette qualite qu'elle peut presenter une directive.
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 3.

      oui, enfin le fait d'etre député européenne lui donne pas le "droit" de présenter des directives qui sont à son propre avantage (il doit y avoir un terme bien précis pour ça, mais j'ai pas d'idée).
      Personnellement, je pensais que le role des députés, dans une démocratie, était de représenter le peuple. Nul doute que parmi les gens qui ont voté pour elle, il devait y avoir un paquet de gens TRES favorables à ce genre d'idées loufoques et liberticides.

      plus ça va, plus j'ai l'impression que l'UE ça suxorize des gnous. (pas des GNUs hein, des gnous, l'animal a cornes quoi). Je me trompe surement (tout du moins je l'espère)

      Maht.
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à 5.

        Ça s'appelle un conflit d'intérêt et ça doit doit être répréhensible...
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Ah ? elle n'a pas le droit d'être pro-brevet et pro-droits_super_étendus à partir du moment où elle est mariée à quelqu'un qui pense pareil et qui agit suivant ses pensées ?

        Ça veut dire aussi que ceux qui ont des affinités importantes avec le LL n'ont pas le droit de militer avec les anti-brevets (sinon c'est à leur propre avantage) ?

        C'est quoi ce délire ? Le fait d'être député lui donne le droit de présenter ce qu'elle estime juste et bénéfique. Ça ne veux pas dire que ça passera, il y a toute une commission derrière.

        D'autant que sauf si tu as des éléments réels il y a tout lieu de penser qu'elle puisse faire ça parce qu'elle y croit réellement et pense que c'est ce qu'il y a de mieux, et pas par intérêt. Insinuer le contraire comme ça sans aucun élément ça frise l'intolérance ("si les autres ne sont pas d'accord avec moi c'est *forcément* parce qu'ils sont pourris et agissent par intérêt") voire la diffamation
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  . Évalué à 10.

          Justement non, je ne pense pas qu'elle ait le droit de proposer une loi qui lui permette de gagner (même indirectement) de l'argent. Prenons le cas des marchés publiques. En principe, les "proches" des élus locaux n'ont pas le droit de répondre aux appels d'offres : les intérêts personnels n'ont pas à interférer avec le décisionnel. Je pense qu'un parallèle peut être fait avec le "on ne peut être juge et partie" que l'on trouve en droit.

          Ainsi, je ne peux pas accepter qu'une personne, même sil elle est élue, propose des lois qui avantagent une minorité de la population (les actionnaires/banques/cadres de Vivendi) au détriment du reste de la population (qui elle perd des libertés). Pire encore si la personne ou un de ses proches fait partie de cette minorité.

          De plus, je ne suis vraiment pas fan de ce type d'arguments où l'on met dans un même sac tout et son contraire. Oui, dans ce monde merveilleux de Mickey(tm), il existe des gens dont les idées ne sont pas tolérables. Prenons des exemples volontairement disproportionnés. Je suis intolérant contre le racisme, la xénophobie, le sexisme, l'esclavagisme,...

          Enfin la grande mode du moment qu'est le cynisme ("je sais que vous savez" mais je le fait quand même) me fera toujours être très "intolérant".

          --
          Sylvain, qui essaie un premier post...
          • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Sylvain, qui essaie un premier post...
            Et qui se fait plusser :-)

            C'est bien de l'intérêt financier qu'il s'agit. Daganf a un raisonnement qui tiendrait si l'intérêt financier de Fourtou était inexistant. Ce n'est absolument pas le cas.
          • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            > Justement non, je ne pense pas qu'elle ait le droit de proposer une loi qui lui permette de gagner (même indirectement) de l'argent.

            Il ne s'agit que de "proposer". Si il s'agissait de "décider" ça serait effectivement plus délicat. J'estime personnellement que une proposition est toujours positive, même si son contenu est excécrable : il suffit alors de la rejeter.
            Ne pourrais tu pas être taxé aussi de te battre pour ton intérêt (tu bénéficierai d'un droit d'auteur plus laxiste donc de plus de possitilibtés) ?
            Pourrai tu d'ailleurs trouver une seule personne qui n'est ni un auteur ni un "client" d'un auteur ? donc une personne réellement non impliquée ?

            > Prenons le cas des marchés publiques. En principe, les "proches" des élus locaux n'ont
            > pas le droit de répondre aux appels d'offres : les intérêts personnels n'ont pas à
            > interférer avec le décisionnel.

            Oui, enfin là c'est un champ plus large. Il ne s'agit pas de décider si une subvention ira à Vivendi ou à son concurent, il s'agit de définir un principe global sur un sujet.
            L'argument qu'il y a intérêt personnel c'est un peu comme si tu refusais le droits aux auteurs de faire des propositions sur le droit d'auteur sous prétexte qu'ils sont impliqués.
            Il me parait au contraire nécessaire que tout le monde s'exprime sur le sujet, le patron de Vivendi aussi (ce qui sous entend déjà que la femme n'est que l'outil du patron de Vivendi et ne peut avoir ses propres opinions, ce qui reste à démontrer)

            Limiter les propositions aux gens qui n'ont rien à voir même de loin aux droits d'auteurs ca serait au contraire la meilleure manière d'avoir une proposition déconnectée des réalités.

            > je ne peux pas accepter qu'une personne, même sil elle est élue,
            > propose des lois qui avantagent une minorité de la population (les
            > actionnaires/banques/cadres de Vivendi) au détriment du reste de la population (qui
            > elle perd des libertés)

            Sauf que là tu es dans l'opinion. Elle, elle pense probablement que sa proposition est au contraire bénéfique pour l'ensemble du système.C'est le but même de nos institutions que de faire ce choix entre les deux opinions, et pour le faire il faut avoir la proposition.
            Tu es là en train de faire le jugement sur la proposition à la place du parlement.
            À moins que tu penses que seule ton opinion peut être valable ?

            On a des institutions pour juger de ce qui est bien ou pas pour le peuple, penser filtrer les propositions en disant "qui avantagent une minorité de la population au détriment du reste de la population" c'est penser pouvoir agir à la place de se parlement.
            • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

              Posté par  . Évalué à 2.

              Le terme d'intolérance me génait beaucoup et je préfère largement ce post qui décrit mieux et beaucoup plus finement le fond de ta pensée. Pour résumer le fond de tes propos, la dame en question a le droit de proposer ce qu'elle propose car elle a été élue dans un organe législatif. Dans le cas contraire, par exemple et pour abonder dans ton sens, une femme n'aurait pas le droit de proposer de lois sur l'avortement.

              Mais comme je l'écrivais plus haut, c'est le cynisme de l'affaire qui me révulse le plus. Bien sûr, sur le fond, elle a "le droit" de proposer une loi qui l'avantage directement et bien sûr c'est au parlement de rejeter cette loi. Mais c'est ce genre de procédés qui décridibilisent l'Europe en général et la politique (au sens premier et "noble" du terme) en particulier, le fameux "tous pourris". Et c'est ce genre de perte de crédibilité qui fait monter en puissance l'abstension (et l'extrème droite, pour ne pas la nommée).

              Pour conclure, sur la forme je suis d'accord avec toi, elle a plutôt le droit de faire ce qu'elle fait (même si elle aurait quand même pu faire l'effort de faire proposer cette loi par qq d'autre), sur le fond c'est vraiment nauséabond...

              --
              Sylvain

              ps : tu y crois vraiment au elle, elle pense probablement que sa proposition est au contraire bénéfique pour l'ensemble du système, sérieusement ?

              pps : pour les procès d'intention, le contenu de la proposition, les institutions et les contre-pouvoirs, je n'ai vraiment pas le temps d'en débattre en ce moment...
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        enfin le fait d'etre député européenne lui donne pas le "droit" de présenter des directives qui sont à son propre avantage (il doit y avoir un terme bien précis pour ça, mais j'ai pas d'idée).

        Concussion?
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 7.

    La notion de contrefaçon utilisée par M. Bolkestein (« the issue of counterfeiting is becoming overwhelming in importance » : « le problème de la contrefaçon devient extrêmement important ») me semble totalement abusive.

    La contrefaçon, c'est une imitation. Si je fabrique de fausses chemises Lacoste, de fausses pièces de Renault Laguna, voire de faux médicaments, je crée des produits qui ressemblent aux originaux, selon une méthode de production différente. Le produit contrefait ne présente jamais toutes les caractéristiques de l'original. Outre le non-respect des droits de « propriété intellectuelle » du producteur, il y a surtout tromperie sur la marchandise vis-à-vis du consommateur. Tromperie qui peut être dramatique dans le cas des pièces automobiles ou des médicaments.

    Si je fais une copie d'un CD musical ou d'un logiciel, ce n'est pas de la contrefaçon. C'est une copie. Et le produit copié a exactement les mêmes caractéristiques que l'original. Je ne lèse pas le consommateur. Seul, éventuellement, le producteur. Ou, plus souvent, l'éditeur.

    Quand M. Bolkestein parle donc de contrefaçon, c'est de manière contrefaite. Et la directive ne peut servir qu'à protéger les droits abusifs des éditeurs.
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  . Évalué à 2.

      La contrefaçon, c'est une imitation. [...] Si je fais une copie d'un CD musical ou d'un logiciel, ce n'est pas de la contrefaçon. C'est une copie.

      ... sauf que selon la loi, une copie non autorisée d'une oeuvre s'appelle une contrefacon, même si la copie est parfaite.

      Quand à la dangereusité de la contrefaçon, ce n'est pas entièrement faux, mais c'est surtout un argument utilisé par les ayant-droits pour lutter contre la contrefaçon. Mais bon, le risque pour la santé de porter un faux Lacoste est faible... non? :o)
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        >> La contrefaçon, c'est une imitation. [...] Si je fais une copie d'un CD musical ou d'un logiciel, ce n'est pas de la contrefaçon. C'est une copie.

        > ... sauf que selon la loi, une copie non autorisée d'une oeuvre s'appelle une contrefacon, même si la copie est parfaite.

        [HS] Ils pourront toujours dire qu'un MP3 est dégradé par rapport au PCM 44kHz 16bits stéréo.
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  . Évalué à 1.

          [HS] Ils pourront toujours dire qu'un MP3 est dégradé par rapport au PCM 44kHz 16bits stéréo.

          Ca ne change rien, que la copie soit mauvaise, bonne ou parfaite, si elle n'est pas autorisée par les ayant droits, ça s'appelle officiellement une contrefaçon.

          Une nouvelle oeuvre créée à partir d'une autre est aussi une contrefaçon, si elle n'est pas autorisée.
          • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

            Posté par  . Évalué à 4.

            Bon. Je vais encore être obligé de faire une citation. Désolé ;-)

            Les propriétaires parlent souvent des dispositions légales et des pénalités dont ils peuvent nous menacer. Implicitement, ils veulent nous dire là que les lois d'aujourd'hui reflètent un point de vue moral incontestable, et en même temps nous invitent à considérer les pénalités encourues comme des faits de nature, dont personne ne porte la responsabilité.

            Ce type d'argumentation n'a pas été taillé pour résister au raisonnement critique mais pour venir renforcer une pensée routinière.

            En aucune façon les lois ne sont des arbitres du bien et du mal. Tout Américain devrait savoir qu'il y a quarante ans, dans de nombreux États, il était illégal pour un Noir de s'asseoir à l'avant d'un autobus. Cependant seuls les racistes diront que c'était mal de le faire.
            R. Stallman

            http://www.gnu.org/philosophy/why-free.fr.html(...)

            Quand la loi
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Il n'y a pas de différence entre copie servile (exacte) et contrefaçon (changement de format, légère modif, etc) ?
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oui pour un faux lacoste !!!
        Mais beaucoup moins pour un parchoc de voiture au lieu de se tordre il decapite si impact , des nounourse les noeil noeil se detach et etouffe bebe, etc....
    • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Bof, la contrefaçon est définie par le fait que ce n'est pas un originale, pas par ses défauts.

      Une chemise Lacoste sortie de l'usine Lacoste avec des défauts ne sera pas une contrefaçon.

      Inversement si pendant une période Lacoste ferme ses commandes mais que le sous traitant continue à produire exactement la même chose pour son compte (ou produit plus qu'il ne le dit et garde le surplus pour sa revente perso) c'*est* une contrefaçon.

      Dans ma dico j'ai :
      - "Altération, modification, imitation ou dénaturation de quelque chose dans l'intention de tromper"
      - "Délit commis en vendant des marchandises, en traitant des affaires, etc. sous un nom, une firme, une description, etc., propres à faire croire qu'il s'agit d'un autre article ou d'une autre personne"
      - " édition non autorisée"

      et surtout ...
      - "Usurpation illégale des avantages liés au droit d'auteur"
      • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

        Posté par  . Évalué à 0.

        Je m'étonne de lire ces propos dans un forum dédié au logiciel libre, la licence GPL me semblant être la revendication d'un droit à la contrefaçon dans le domaine du logiciel.

        http://www.gnu.org/philosophy/philosophy.fr.html(...)
        • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Héhé. Je vais éviter que ca tourne en troll sur les licences mais tout de même :

          - tu discutais sur le vocabulaire et je discutais sur le vocabulaire. C'est une contrefacon en prenant la définition française du mot contrefaçon. Après on peut se plaindre que ce soit interdit et connoté négativement alors que ça ne le devrait pas, mais le fait est que le terme est là et est adapté.
          D'ailleurs tu dis bien "droit à la contrefaçon". Il y a une différence entre militer pour le droit à la contrefacon et nier le fait qu'une copie soit une contrefaçon. Je dissocie nettement les deux.

          De même quand je cite "utilisation illégale des avantages liés aux droits d'auteurs" on peut trouver anormal les dits-avantages, immoral que ce soit illégal, mais ça n'en rend pas la définition moins vraie : ces avantages existes dans les faits et c'est effectivement illégal. Que ça soit bien/souhaitable ou pas est une autre histoire.


          - tu mélanges musique et logiciel dans tes propos, et là je ne te suis pas. Le logiciel est à la frontière entre un outil et un procédé technique, et c'est en ce sens qu'il doit pouvoir être manipulable par tous. La musique c'est une autre histoire. D'ailleurs la FSF et RMS se battent bien pour les logiciels et si j'ai vu des sympathies pour le milieu "art libre" ils ont bien toujours fait la différence en déclarant que c'était un autre sujet à part entière dissocié de celui des logiciels.
          Après on peut être pour ou contre le fonctionnement des droits d'auteurs actuels, mais certains éléments sont tout de même assez différents pour ne pas mélanger (même si il y en a des similaires)


          - je suis pour le libre mais probablement pas à ta manière. Je suis pour le libre mais pas contre le propriétaire. Pour moi le libre doit être un choix réfléchi et voulu par l'auteur, pas imposé. Ça me parait une très bonne philsophie, à laquelle j'adhère tout à fait, que je veux répendre, mais pas la rendre obligatoire. En ce sens, pour moi, il n'y a pas conflit entre les droits d'autres importants actuels (l'auteur à jouissance exclusive de toute son oeuvre et peut très bien la diffuser en interdisant la rediffusion si le client accepte) et la philosophie du libre.




          Merci d'éviter de toujours donner ces liens en insinuant que si quelqu'un n'a pas le même avis c'est *forcément* qu'il n'a pas lu, mal lu ou mal compris ce qu'il y a marqué. Les gens peuvent lire, comprendre, intégrer les notions, ... et se faire leur propre opinion sans forcément etre d'accord sur tout ou y comprendre la même chose que vous.
          • [^] # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

            Posté par  . Évalué à 2.

            tu discutais sur le vocabulaire et je discutais sur le vocabulaire.

            Non, je réfléchissais sur le concept de contrefaçon qui me semble contenir la notion de « faux ». Le dictionnaire reprend toutes les acceptations du mot, dont celle que reconnaissent les tribunaux et que je conteste ici.

            D'ailleurs tu dis bien "droit à la contrefaçon". Il y a une différence entre militer pour le droit à la contrefacon et nier le fait qu'une copie soit une contrefaçon. Je dissocie nettement les deux.

            Un développeur qui modifie un logiciel GPL pour créer un autre logiciel, ce sera vu comme positif. S'il modifie un logiciel propriétaire, c'est considéré comme un crime. Pourtant, il fait la même opération. Ce qui change, c'est la manière dont on l'envisage: du point de vue du « popriétaire » du logiciel, ou du point de vue de l'impact social de ce logiciel.

            De même quand je cite "utilisation illégale des avantages liés aux droits d'auteurs" on peut trouver anormal les dits-avantages, immoral que ce soit illégal, mais ça n'en rend pas la définition moins vraie : ces avantages existes dans les faits et c'est effectivement illégal. Que ça soit bien/souhaitable ou pas est une autre histoire.

            Non, ce n'est pas une autre histoire. La GPL n'a été créée que pour ça.

            tu mélanges musique et logiciel dans tes propos, et là je ne te suis pas. Le logiciel est à la frontière entre un outil et un procédé technique, et c'est en ce sens qu'il doit pouvoir être manipulable par tous. La musique c'est une autre histoire. D'ailleurs la FSF et RMS se battent bien pour les logiciels et si j'ai vu des sympathies pour le milieu "art libre" ils ont bien toujours fait la différence en déclarant que c'était un autre sujet à part entière dissocié de celui des logiciels.
            Après on peut être pour ou contre le fonctionnement des droits d'auteurs actuels, mais certains éléments sont tout de même assez différents pour ne pas mélanger (même si il y en a des similaires)


            Je suis d'accord.

            je suis pour le libre mais probablement pas à ta manière. Je suis pour le libre mais pas contre le propriétaire. Pour moi le libre doit être un choix réfléchi et voulu par l'auteur, pas imposé. Ça me parait une très bonne philsophie, à laquelle j'adhère tout à fait, que je veux répendre, mais pas la rendre obligatoire. En ce sens, pour moi, il n'y a pas conflit entre les droits d'autres importants actuels (l'auteur à jouissance exclusive de toute son oeuvre et peut très bien la diffuser en interdisant la rediffusion si le client accepte) et la philosophie du libre.

            On retrouve là un clivage qui n'est pas nouveau et je ne prétends pas avoir forcément raison (sinon, je ne discuterais pas...). Vive la polémique ;-)

            Merci d'éviter de toujours donner ces liens en insinuant que si quelqu'un n'a pas le même avis c'est *forcément* qu'il n'a pas lu, mal lu ou mal compris ce qu'il y a marqué. Les gens peuvent lire, comprendre, intégrer les notions, ... et se faire leur propre opinion sans forcément etre d'accord sur tout ou y comprendre la même chose que vous.

            Désolé si j'ai donné l'impression d'insinuer ça. À la relecture, c'est vrai que c'est un peu violent. Disons qu'en réfléchissant à ton point de vue, je me suis demandé si la GPL n'était pas la revendication d'un droit à la contrefaçon (terme qui prend alors une connotation positive) et j'ai mis le lien vers la philosophie du libre pour qu'on puisse y trouver des arguments pour ou contre cette idée. Rien de personnel.
        • [^] # troll troll troll

          Posté par  . Évalué à 2.

          si tu dis ça
          " la licence GPL me semblant être la revendication d'un droit à la contrefaçon dans le domaine du logiciel."

          alors va jouer sur l'autoroute de la RIAA tout seul !!!

          une contrefaçon ne s'exprime que dans le contexte du copyright.
          Dans ce contexte elle est amorale et interdite (réprimée , c'est à voir)
          On peut comparer ça si on veut à l'esclave en fuite dans le Sud des USA à l'époque, ou au droit de servage là où il se pratiquait, mais ça restera l'ordre en cours dans nos sociétés actuellement.

          Le contexte du logiciel libre et de l'open source révise les concepts du copyright, et n'en reconnait pas la plénitude, en particulier aux financiers qui les ont achetés. On ne peut pas parler de contrefaçon dans le contexte du logiciel libre et open source, c'est incohérent, et surtout dangereux si on est du coté "libre".
          • [^] # Re: troll troll troll

            Posté par  . Évalué à 1.

            Droit à la contrefaçon, dans le strict cadre de la GPL, bien sûr. En quelque sorte, celui qui crée un logiciel sous GPL dit au monde entier : « copiez-moi ! ».
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  . Évalué à 2.

    Pour ceux qui ne voient pas qui est Jean-René Fourtou, sa photo est justement la photo du jour http://perso.wanadoo.fr/declik/(...) (pour ceux qui regarderont demain elle sera là http://perso.wanadoo.fr/declik/a1512.htm(...) ).

    Oui, je commence à connaître -->[]

    Vous connaisez pas sa femme?<--[]

    Rôlala! Pas la peine de pousser non plus! -->[]
  • # La femme au foyer, les gens sérieux aux brevets

    Posté par  . Évalué à 10.

    Est il nécessaire d'insister lourdement sur les liens familiaux ?
    Les propos qu'elle tient sont ils si insipides qu'on ne soit pas tenus de les lire, de les analyser, d'y répondre ?
    Les jeux de mots foireux et les allusions macistes sont ils la base de notre argumentaire ?
  • # Re: La femme du patron de Vivendi fait sa cuisine au parlement européen

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

    C'était une femme qui a proposé un projet de directive sur les brevets logiciels, et tout le monde lui est tombé dessus à bras raccourcis.
    C'est une femme qui propose un projet de directive sur l'extension du droit d'auteur, et on recommence à lui tomber dessus à bras raccourcis.

    Les geeks sont -ils sexistes (ou frustrés) ?
  • # Responsabilité des artistes

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Quand l'artiste est devenue employé.

    Comme un développeur qui fait du propriétaire.
    Comme un scientifique qui bosse pour monsanto.
    Comme un manager qui fait travailler des enfants.
    ....
    Comme un artiste qui bosse pour Vivendi.

    Il est maintenant grand temps que les pseudo-rebelles au discours altermondialiste (zebda, manu chao, noir désir, ...) montent des structures indépendantes.
  • # Intitiative Libre et Citoyenne??

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Y-a-t'il une asso, un groupement, un truc, qui se penche serieusement sur cette question, examine le texte de la directive, prépare des amendements à pousser entre les mains des députés EU, comme ce qui a été fait pour les brevets logiciels?

    Si ça n'est pas le cas, on sera pris de court, comme pour l'EUCD, et il faudra 10x plus de temps pour contrer les effets pervers de la transposition, si c'est possible, ou 100x plus de temps pour faire annuler le texte, une fois qu'il sera passé?

    Non que j'ai perso beaucoup de temps à consacrer en ce moment, mais je serais prêt à participer à un tel groupe de travail, d'autant qu'il me semble que je texte doit passer dans très très peu de temps...
  • # Il faut le faire savoir

    Posté par  . Évalué à 3.

    Moi, j'aime bien le :

    "I may not be here after the elections," she said.

    Quelqu'un a des suggestions pour s'elle ne soit plus là ?
    Je pense que ça dépend surtout de son parti en France. Il faudrait lui faire savoir ce qu'on pense de Mme Fourtou. Est-ce qu'il y a des forum en ligne ?
    J'en ai pas trouvé sur www.u-m-p.org.
    On peut quand même leur écrire pour leur faire savoir que Mme Fourtou ne donne pas une super image des députés européens de l'UMP dans le NYT.

    Qu'est-ce que vous en pensez ?
  • # proposition modéros

    Posté par  . Évalué à 2.

    changer le titre de la news en un truc de moins péjoratif, sexiste machiste et j'en passe...


    ----

    Da MAcho French Page

    Je trolle dès quand ça parle business, sécurité et sciences sociales

    • [^] # Re: proposition modéros

      Posté par  . Évalué à 1.

      Oui, je suis un peu désolé du titre de la News. En fait j'étais un peu remonté et il était très tard le soir. Evidemment, si on pouvait la changer pour faire quelque chose d'un peu moins virulent...
  • # Hum, quel est l'intérêt ici ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Sans vouloir me montrer blessant, en quoi cet article change-t-il quoi que ce soit au débat qui a lieu en ce moment même au parlement (et ailleurs) ?
    Je pense qu'elle n'apporte rien, hormis de montrer la position de quelques personnes. Dans l'article, on ne trouve pas d'arguments, juste une exposition des positions des protagonistes.

    C'est peut-être un bon résumé pour des personnes non au fait des débats en Europe, mais pour nous ?

    ...En espérant ne pas prendre une avalanche de [-] :)
    • [^] # L'intérêt de cette news est bien réel !

      Posté par  . Évalué à 1.

      Car il permet de savoir qu'une députée européenne française payée par le budget de l'état français fait tout son possible pour saboter le logiciel libre.

      Elle est payée par les deniers de l'état pour faire voter des lois qui avantagent outrageusement les multinationales non européennes.

      Ça en dit long sur son éthique de député européen !
  • # Re: Nouvelle directive européenne sur le droit d'auteur dite « IP Enforcement »

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    "Une analyse en anglais signé par des nombreux professeurs spécialisé/es dans la matiére de la propriété intellectuelle (en anglais) et très critique du projet de la Commission:" (merci la liste [escape_l])

    http://www.cl.cam.ac.uk/ftp/users/rja14/cornish.pdf(...)

    Ce serait cool de la placer dans la news, car elle est vraiment pertinente.

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