tag:linuxfr.org,2005:/sections/docLinuxFr.org : les dépêches de Doc2022-07-01T08:42:52+02:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:News/410952022-07-01T08:42:52+02:002022-07-01T08:42:52+02:00Utiliser XWiki pour générer une documentation logicielle en PDFLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Dans le cadre d'un de nos projets chez <a href="https://www.viveris.fr">Viveris</a>, un client nous a demandé de mettre en place un wiki partagé pour pouvoir échanger des informations avec nous. Ils utilisent habituellement le logiciel propriétaire <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Confluence_(logiciel)">Confluence</a>. Cependant, Atlassian, l'éditeur de ce logiciel, a modifié son offre commerciale et il n'est plus possible d'acheter des licences pour la version auto hébergée. Dans notre cas nous ne souhaitons pas héberger notre documentation sur des serveurs contrôlés par Atlassian.</p>
<p>Nous avons donc cherché d'autres solutions et notre choix s'est porté sur <a href="http://www.xwiki.org">XWiki</a> (LGPL 2 1). Cela fait maintenant 2 ans qu'on l'utilise, on vous explique ici ce qu'on fait avec et on fait un retour d'expérience.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://github.com/viveris/xwiki-pdf-export" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/110734">Dépôt git avec la documentation et le script développé pour nos besoins</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://github.com/xwikisas/application-documentation" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/110735">Dépôt git de XWiki SAS pour l'extension application-documentation</a></li></ul><div><p>Le wiki fonctionne bien et nous l'avons rempli avec plein d'informations utiles sur notre projet. Cependant nous avons rencontré quelques problèmes avec l'installation par défaut. </p>
<p>Il n'est pas possible d'ordonner les pages comme on veut dans la table des matières. Elles sont toujours triées par ordre alphabétique, ce qui ne convient pas forcément. Dans un premier temps nous avons contourné le problème en numérotant manuellement nos pages, mais cela pose problème dès qu'on veut insérer une nouvelle page entre deux autres.</p>
<p>Un autre souci est que l'export du wiki en HTML ou PDF n'est pas suffisant pour nos besoins. La version HTML ne contient pas, par exemple, les tables des matières qui sont présentes sur les pages du wiki "live". L'export PDF génère un fichier pour chaque page, ce qui n'est pas pratique pour naviguer dedans.</p>
<p>Dans notre cas, XWiki est maintenant utilisé pour rédiger toute la documentation utilisateur de notre logiciel, et il est important de pouvoir exporter une version figée de cette documentation avec chaque livraison du logiciel (toutes les 3 semaines, puisqu'on travaille en méthodes agiles).</p>
<p>Nous avons donc recruté un stagiaire pour développer une solution d'export convenant mieux à nos besoins.</p>
<p>Dans un premier temps nous avons essayé d'utiliser le plugin multipage-pdf-export, cependant, ce dernier n'est plus maintenu et ne fonctionne pas du tout avec les versions actuelles de XWiki. Après discussion avec les développeurs de XWiki, nous avons donc déployé l'application application-documentation qui est conçue pour cet usage. Elle est développée par l'entreprise XWiki SAS et utilisée par plusieurs de leurs clients. Le code source est disponible, mais peu documenté.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7774662e726f666c636f707465722e66722f706963732f676b4c68504c77352f6c677366753462412e6a7067/lgsfu4bA.jpg" alt="meme avec un enfant demendant à un adulte: est-ce qu'il y a une doc? L'adulte ne répond pas et prend l'enfant dans ses bras pour le consoler" title="Source : https://wtf.roflcopter.fr/pics/gkLhPLw5/lgsfu4bA.jpg"></p>
<p>Les développeurs XWiki nous ont également fourni un script (développé dans le langage <a href="https://velocity.apache.org">Velocity</a> qui permet d'accéder aux APIs de XWiki) permettant de générer un export PDF contenant toutes les pages de la documentation. Ce script nous a servi de base mais nous avons du le modifier pour ajouter différentes choses:</p>
<ul>
<li>Gestion des pièces jointes dans les pages pour récupérer nos illustrations, schémas et captures d'écrans</li>
<li>Modification des niveaux de titres dans les pages pour avoir une numérotation cohérente</li>
<li>Personnalisation de la page de page de garde, des en-têtes et des pieds de pages pour générer un document conforme aux règles du projet</li>
</ul>
<p>Un problème qui s'est posé est la migration des pages existantes vers l'application-documentation. En effet il ne semble pas y avoir dans XWiki de moyen de déplacer une page d'une application vers une autre. Il semble que cela poserait des problèmes dans la base de données car chaque application peut ajouter diverses données aux pages qu'elle contient, et si on déplace les pages sans y prendre garde, ces données pourraient être manquantes.</p>
<p>Nous avons commencé le développement d'une fonction pour importer des pages dans l'application, cependant, par manque de temps, nous n'avons pas pu la terminer. Comme pour l'instant nous utilisons XWiki sur un seul projet, nous avons décidé de recréer nos pages dans l'application et de déplacer manuellement le contenu. Pas très fun, mais il n'y a finalement qu'une centaine de pages. Pour les prochains projets il suffira de configurer le wiki dès le départ avec la bonne application pour architecturer la documentation.</p>
<p>Finalement, nous sommes satisfaits de l'utilisation de XWiki et de l'aide apportée par les développeurs pour l'utiliser correctement. Il est dommage que la solution mise en place dans notre cas repose sur des composants qui ne font pas partie de l'installation de base ou des greffons proposés publiquement pour XWiki. Cependant, on a quand même pu s'en sortir.</p>
<p>Dans le dépôt git vous pourrez trouver la documentation pour installer l'application et le script sur un XWiki. Cette documentation au format PDF est générée en utilisant l'outil développé et vous donnera une idée du résultat obtenu.</p>
<p>Nous allons recommander cette solution à nos collègues pour d'autres projets et peut-être aussi à nos clients qui auraient la même problématique.</p>
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</p>
NokopulkomandyBenoît SibaudgUIhttps://linuxfr.org/nodes/128151/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/391942019-04-26T14:21:09+02:002019-06-03T14:06:32+02:00Publication du SILL 2019Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le SILL, <a href="https://disic.github.io/sill/2019/">socle interministériel de logiciels libres 2019 vient de sortir</a>. C’est le référentiel des logiciels libres recommandés par l’État français. Une version sort chaque année depuis 2014, généralement entre les mois de décembre et de janvier. Cette année, la sortie du référentiel a pris du retard, qui peut notamment s’expliquer par le changement à la tête de la DINSIC (direction des services informatiques de l’État français).</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://references.modernisation.gouv.fr/socle-logiciels-libres" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103978">Présentation du SILL</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://disic.github.io/sill/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103979">Le SILL</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://comptoir-du-libre.org/tags/137/software" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/103980">Liste de logiciels pour l’étiquette SILL-2019 sur le comptoir du Libre</a></li></ul><div><h2 id="toc-rapide-présentation-du-sill">Rapide présentation du SILL</h2>
<p>Le <a href="https://disic.github.io/sill/">SILL</a> est rédigé par trois groupes de travail (où MIM signifie « Mutualisation interministérielle ») :</p>
<ul>
<li>le groupe MIMO, pour les outils bureautiques ;</li>
<li>le groupe MIMDEV, pour les outils de développement ;</li>
<li>le groupe MIMPROD, pour les outils de mise en production.</li>
</ul>
<p>Dans cette version, les documents sont disponibles aux formats PDF, ODF, CSV (pour les tableaux) et HTML.</p>
<p>Le contenu du SILL ainsi que le dépôt Git sont sous Licence Ouverte 2.</p>
<p>Contact : Monsieur Bastien Guerry, référent logiciels libres à la DINSIC.</p>
<h2 id="toc-nouveautés-de-cette-version">Nouveautés de cette version</h2>
<p>Concernant les changements, on passera rapidement sur les numéros de version des logiciels précédemment référencés sans s’appesantir dessus, en relevant néanmoins que les distributions signalées sont CentOS 7.6 (souche Red Hat), Debian 9 et <a href="https://pcll.ac-dijon.fr/eole/">Ubuntu Eole 2.7</a>, et l’on notera toutes les entrées, sorties et mises en observation, présentées ici par grandes catégories.</p>
<ul>
<li>
<strong>Production :</strong>
<ul>
<li>
<strong>nouvelles entrées</strong> : Keycloak 4 et Kubernetes version distribution,</li>
<li>
<strong>passage en recommandé</strong> : Jitsi, version distribution ;</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Développement :</strong>
<ul>
<li> <strong>nouvelles entrées</strong> : Assistant RGAA 1.0.4 ; IS Designer 1.9.0, ARX Data Anonymization Tool 3.7.1,</li>
<li>
<strong>fin de recommandation</strong> : PENCIL, Fitnesse, DBFit, PhpBB,</li>
<li>
<strong>passage en recommandé</strong> : Chromium ;</li>
</ul>
</li>
<li>
<strong>Bureautique :</strong>
<ul>
<li>
<strong>en recommandation</strong> : VRT network equipment (LibreOffice) 1.2, LireCouleur (LibreOffice) 4.7, OBS Studio,</li>
<li>
<strong>en observation</strong> : Draw.io Desktop 9.3, WAPT 1.6 Community, GLPI 9.3.1.0, K-9 Mail 5.600, WebAccess (NVDA) 2019.04.11, assistant_rga (Firefox) 1.0.4, Wekan, Framadate, Limesurvey, NextCloud, MediaWiki, Rocketchat, Mastodon, uMap.OpenStreetMap, LibreOffice en ligne, Discourse, Drupal, Wordpress et Sympa.</li>
</ul>
</li>
</ul>
<p>Tout cela serait très réjouissant si, dans les faits, les administrations suivaient, ce qui est très loin d’être le cas, quand on n’assiste pas à des retours en arrière avec, par exemple à l’Éducation nationale, la suppression de serveurs GNU/Linux remplacés par du Microsoft pur, dur et coûteux.</p>
<h2 id="toc-addendum-et-correctif">Addendum et correctif</h2>
<h3 id="toc-addendum">Addendum</h3>
<p>Cette année, la DINSIC annoncera la sortie du SILL après que les groupes qui le concoctent, à savoir MIMO, MIMDEV, MIMPROD en aient annoncé la parution. Le contenu du SILL, objet de cette dépêche, est bien de toute façon celui qui doit être communiqué par les groupes.</p>
<p>Publication officielle faite le 13 mai 2019 :</p>
<ul>
<li>sur le site de la <a href="https://www.mim-libre.fr/">M.I.M.</a>(Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres), qui a maintenant son URL propre et facilement mémorisable ;</li>
<li>sur le site <a href="https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/socle-interministeriel-de-logiciels-libres/">data-gouv.fr</a>
</li>
<li>sur le site <a href="https://www.numerique.gouv.fr/actualites/decouvrez-le-socle-interministeriel-des-logiciels-libres-sill-2019/">numerique.gouv.fr</a>.</li>
</ul>
<h3 id="toc-correctif">Correctif</h3>
<p>En fait, la gestion des établissements d'enseignements est à la charge des collectivités territoriales et ce sont elles qui remplacent les serveurs GNU/LINUX par du tout Microsoft. Cela ne change en rien le fait que les administrations de tous ordres (donc État, collectivités territoriales, APHP et autres structures à caractère administratif), ne suivent pas forcément les recommandations du SILL.</p>
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</p>
YsabeauZeroHeureDavy DefaudNils Ratusznikhttps://linuxfr.org/nodes/117056/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/384752018-03-07T21:04:57+01:002018-03-08T12:22:58+01:00Sortie de la version 7.12.0 de BokehLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><img src="https://img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e626f6b65682d6c6962726172792d706f7274616c2e6f72672f696d616765732f332f33372f426f6b6568536d616c6c2e706e67/BokehSmall.png" alt="Bokeh"></p>
<p>Bokeh est un portail documentaire libre et communautaire sous licence AGPL v3. Voici quelques évolutions majeures de cette version :</p>
<ul>
<li>refonte complète de l’explorateur de fichiers ;</li>
<li>possibilité d’intégrer un kiosque de notices dans un article ;</li>
<li>suivi des nouvelles fonctionnalités de Bokeh depuis l’interface d’administration ;</li>
<li>amélioration de la compatibilité du serveur OAI avec <a href="http://gallica.bnf.fr">Gallica</a> et <a href="https://www.europeana.eu">Europeana</a> ;</li>
<li>ajout des connecteurs de ressources numériques : <a href="https://www.skilleos.com/">Skilleos</a>, <a href="http://omeka.org/">Omeka</a>, <a href="https://www.musicme.com/">Music Me</a>.</li>
</ul><p>La suite de la dépêche détaille ces fonctionnalités.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://wiki.bokeh-library-portal.org/index.php?title=7.12.0" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101528">Notes de version 7.12.0</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://linuxfr.org/news/sortie-de-bokeh-7-10" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101529">LinuxFr.org : Sortie de Bokeh 7.10.0</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.youtube.com/watch?v=EF7Ud4n_NQU&list=PLL40cYmJt-b9YSCI0rvnxl8xjptuvgiZC" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101530">Démonstration des développements en vidéo</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://git.afi-sa.fr/afi/opacce/blob/master/README.md" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101531">Code source du projet</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://mediatheque.ville-corbas.fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101540">Portail de la médiathèque de Corbas</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="http://bibliotheques.cc-vallee-herault.fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101541">Portail des bibliothèques en vallée de l’Hérault</a></li></ul><div><h2 id="refonte-complète-de-lexplorateur-de-fichiers">Refonte complète de l’explorateur de fichiers</h2>
<p>L’explorateur de fichiers utilisé auparavant (composant externe) a été supprimé en faveur d’une version réécrite et intégrée au cœur de Bokeh pour répondre aux besoins de traitement formulés par les personnes en charge de l’administration des portails. Vous pouvez maintenant manipuler les fichiers et dossiers (importation, déplacement par glisser‐déposer, renommage, etc.), retailler et compresser les images tout en conservant les liens avec les données qui les référencent (articles, fiches bibliothèque, profils…). </p>
<p>En sélectionnant un fichier, vous pouvez aussi visualiser et modifier les articles, fiches, etc., qui l’incluent [<a href="https://youtu.be/j9ZMM-VbHPQ">voir en vidéo</a>].</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e626f6b65682d6c6962726172792d706f7274616c2e6f72672f696d616765732f372f37642f4578706c6f7261746575725f66696368696572732e706e673f743d32/Explorateur_fichiers.png?t=2" alt="Explorateur de fichiers" title="Source : http://wiki.bokeh-library-portal.org/images/7/7d/Explorateur_fichiers.png?t=2"></p>
<h2 id="intégration-dun-kiosque-de-notices-dans-un-article">Intégration d’un kiosque de notices dans un article</h2>
<p>Bokeh intègre l’éditeur <a href="https://ckeditor.com/">CKEditor 4</a> pour créer du contenu riche (notamment pour les articles). L’équipe de développement a créé un greffon qui permet d’insérer un kiosque de notices. Techniquement, on retrouve les mêmes paramètres et modes d’affichage que la boîte Kiosque ; le greffon offrira le même rendu [<a href="https://youtu.be/EF7Ud4n_NQU">voir en vidéo</a>].</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e626f6b65682d6c6962726172792d706f7274616c2e6f72672f696d616765732f612f61322f436b656469746f725f656469745f6b696f736b2e706e67/Ckeditor_edit_kiosk.png" alt="Kiosque de notice dans un article" title="Source : http://wiki.bokeh-library-portal.org/images/a/a2/Ckeditor_edit_kiosk.png"></p>
<h2 id="suivi-des-nouvelles-fonctionnalités">Suivi des nouvelles fonctionnalités</h2>
<p>Le développement de Bokeh avance à un rythme soutenu. Les personnes qui n’administrent pas régulièrement l’outil peuvent se sentir déroutées de voir des changements. De plus, l’équipe de développement veut communiquer au mieux les nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs et utilisatrices.</p>
<p>Chaque intégration de branche fonctionnelle s’accompagne d’une description, d’une vidéo et d’une entrée dans la page <em>Fonctionnalités</em> côté administration. Bokeh notifie les administrateurs et administratrices des nouvelles fonctionnalités à leur publication. La personne peut alors déclarer qu’elle en a pris connaissance et revenir sur les descriptions archivées des fonctionnalités si besoin [<a href="https://youtu.be/Hj4RQsS9WeM">voir en vidéo</a>].</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e626f6b65682d6c6962726172792d706f7274616c2e6f72672f696d616765732f312f31612f46656174757265735f747261636b696e672e676966/Features_tracking.gif" alt="Suivi des nouvelles fonctionnalités" title="Source : http://wiki.bokeh-library-portal.org/images/1/1a/Features_tracking.gif"></p>
<h2 id="gallica-et-europeana">Gallica et Europeana</h2>
<p>Bokeh fournit un serveur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Archives_Initiative_Protocol_for_Metadata_Harvesting">OAI-PMH</a> version 2.0 permettant à des tiers de moissonner les notices présentes sur le portail. Cela permet par exemple à <a href="http://gallica.bnf.fr/accueil/?mode=desktop">Gallica</a> de moissonner le portail des <a href="http://mediatheques.agglo-moulins.fr/recherche/simple/expressionRecherche/%2A/type_doc/100/tri/%2A">Médiathèques de Moulins</a> pour importer leur patrimoine numérisé.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e626f6b65682d6c6962726172792d706f7274616c2e6f72672f696d616765732f662f66392f4d6f756c696e735f67616c6c6963612e706e67/Moulins_gallica.png" alt="Patrimoine de Moulins sur Gallica" title="Source : http://wiki.bokeh-library-portal.org/images/f/f9/Moulins_gallica.png"></p>
<h2 id="nouveaux-connecteurs-de-ressources-numériques">Nouveaux connecteurs de ressources numériques</h2>
<p>Chaque nouvelle version de Bokeh apporte son lot supplémentaire de connecteurs. Ceux‐ci permettent d’aspirer des catalogues numériques externes pour les fédérer avec les fonds physiques des médiathèques. Bokeh propose aujourd’hui près d’une trentaine de connecteurs.</p>
<p>Les nouveaux :</p>
<ul>
<li>
<a href="http://www.skilleos.com/">Skilleos</a> (cours en ligne) [<a href="https://youtu.be/Xlq31NIrFIs">voir en vidéo</a>] ;</li>
<li>
<a href="http://omeka.org/">Omeka</a> (publication et création de contenus numériques) [<a href="https://youtu.be/nny7NnlZUCk">voir en vidéo</a>] ;</li>
<li>ajout du moissonnage pour le connecteur <a href="https://www.musicme.com/">MusicMe</a> (plate‐forme d’écoute de musique) [<a href="https://youtu.be/xxMHIK31ZPc">voir en vidéo</a>].</li>
</ul><p><a href="http://mediatheques.valenceromans.fr/bibliotheque-numerique/musique-en-ligne"><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f77696b692e626f6b65682d6c6962726172792d706f7274616c2e6f72672f696d616765732f662f66372f4d656469617468657175655f6e756d6572697175655f76616c656e63652e706e67/Mediatheque_numerique_valence.png" alt="Médiathèque numérique sur le portail de Valence‐Romans" title="Source : http://wiki.bokeh-library-portal.org/images/f/f7/Mediatheque_numerique_valence.png"></a></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-de-la-version-7-12-0-de-bokeh.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
laurent laffontZeroHeureDavy DefaudBruno Michelclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/113870/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/380722017-06-28T10:56:12+02:002017-06-28T11:10:15+02:00Org-mode 3/5 : des liens et des images dans vos notesLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Org-mode est un mode de l’éditeur de texte GNU Emacs utilisé pour la prise de notes, la gestion de tâches, la publication de documents, de blogs, les bibliographies, etc., même la synchronisation avec un <em>smartphone</em> ! Oui, oui, oui, les possibilités d’utilisation d’org-mode sont nombreuses et diverses. Tout ça en texte brut.</p>
<p>Ben Maughan de <a href="http://pragmaticemacs.com/"><em>Pragmatic Emacs</em></a> a rédigé cinq tutoriels d’introduction à Org-mode sur la prise de notes et leur publication. La suite présente son troisième article (traduit en français avec l’accord de l’auteur).</p>
<p><em>NdM : j’ai profondément revu la traduction initiale de <a href="//linuxfr.org/users/ptitjano"><em>ptitjano</em></a> pour conserver le style rapide, concis et rythmé de l’auteur.</em></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://orgmode.org/fr/index.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100139">Le site d’Org mode</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://pragmaticemacs.com/emacs/org-mode-basics-iii-add-links-and-images-to-you-notes/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/100140">Org-mode basics III: add links and images to your notes</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://linuxfr.org/news/org-mode-2-5-inserer-des-tableaux-dans-vos-notes" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100141">Org-mode 2/5 : Insérer des tableaux dans vos notes</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://linuxfr.org/news/org-mode-1-5-gerer-ses-notes-avec-gnu-emacs" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/100142">Org-mode 1/5 : gérer ses notes avec GNU Emacs</a></li></ul><div><p>Cette série d’introduction sur <em>Org-mode</em> se concentre sur les notes en texte simple. Nous avons déjà vu comment <a href="//linuxfr.org/redirect/99648">structurer vos notes</a> et y <a href="//linuxfr.org/news/org-mode-2-5-inserer-des-tableaux-dans-vos-notes">ajouter des tableaux</a>.</p>
<p>L’étape suivante, c’est d’ajouter des liens et des images. Les liens pointent vers des fichiers, des URL ou des emplacements dans le document actuel. Si c’est un lien vers une image, alors Emacs peut l’afficher directement dans le document <em>org</em>. C’est pratique pour améliorer vos notes et ce sera utile lorsque nous les exporterons dans différents formats.</p>
<p>Comme avant, je suggère d’ajouter les notes ci‐dessous au fichier <em>org</em> en cours. </p>
<p>N. B. : Ci‐dessous, j’ai formaté les notes comme du texte brut à cause d’Org-mode qui change l’apparence des liens en cachant les [] autour — c’est plus joli dans votre document Org-mode, mais c’est plus difficile pour vous montrer ce qui se passe !</p>
<pre><code class="brainfuck"><span class="c">* Les liens et les images</span>
<span class="c">Org mode gère les liens vers les fichiers</span><span class="nt">,</span><span class="c"> vers les URL et les liens qui </span>
<span class="c">pointent dans le document</span><span class="nt">.</span><span class="c"> Nous allons utiliser une image de mon site</span><span class="nt">.</span><span class="c"> D'abord</span><span class="nt">,</span><span class="c"> </span>
<span class="c">copiez</span><span class="nb">-</span><span class="c">là dans le répertoire courant</span><span class="nt">.</span><span class="c"> On peut le faire sans quitter Emacs</span><span class="nt">,</span><span class="c"> mais </span>
<span class="c">pour l'instant on va taper cette commande dans un terminal :</span>
<span class="c">curl http://www</span><span class="nt">.</span><span class="c">star</span><span class="nt">.</span><span class="c">bris</span><span class="nt">.</span><span class="c">ac</span><span class="nt">.</span><span class="c">uk/bjm/superman_cluster</span><span class="nt">.</span><span class="c">gif </span><span class="nb">-</span><span class="c">o superman_cluster</span><span class="nt">.</span><span class="c">gif</span>
<span class="c">Pour mettre un lien vers un fichier</span><span class="nt">,</span><span class="c"> faites C</span><span class="nb">-</span><span class="c">u C</span><span class="nb">-</span><span class="c">c C</span><span class="nb">-</span><span class="c">l et indiquez le </span>
<span class="c">nom du fichier</span><span class="nt">.</span><span class="c"> Avec le tab</span><span class="nb">-</span><span class="c">complètement sélectionnez l'image que nous </span>
<span class="c">venons de copier</span><span class="nt">,</span><span class="c"> ensuite on vous demandera une description — vous pouvez </span>
<span class="c">faire Entrée pour laisser ça vide</span><span class="nt">.</span><span class="c"> Ça va créer un lien qui ressemble à ça :</span></code></pre>
<pre><code class="brainfuck"><span class="k">[[</span><span class="c">file:superman_cluster</span><span class="nt">.</span><span class="c">gif</span><span class="k">]]</span><span class="c"></span>
<span class="c">Dans votre fichier org</span><span class="nt">,</span><span class="c"> vous ne verrez pas les </span><span class="k">[[</span><span class="c"> </span><span class="k">]]</span><span class="c"> ci</span><span class="nb">-</span><span class="c">dessus</span><span class="nt">,</span><span class="c"> à la </span>
<span class="c">place vous aurez le texte comme un lien cliquable</span><span class="nt">.</span><span class="c"></span>
<span class="c">Comme on a inséré une image</span><span class="nt">,</span><span class="c"> on peut dire à Emacs de l'afficher dans le </span>
<span class="c">document avec C</span><span class="nb">-</span><span class="c">C C</span><span class="nb">-</span><span class="c">x C</span><span class="nb">-</span><span class="c">v puis utiliser la même commande pour masquer</span>
<span class="c">l'image à nouveau</span><span class="nt">.</span><span class="c"></span>
<span class="c">Vous pouvez aussi cliquer sur le lien</span><span class="nt">,</span><span class="c"> ou faire C</span><span class="nb">-</span><span class="c">C C</span><span class="nb">-</span><span class="c">o pour le suivre</span><span class="nt">,</span><span class="c"> </span>
<span class="c">ça lancera le navigateur web ou un afficheur d'images</span><span class="nt">,</span><span class="c"> ou bien ça ouvrira </span>
<span class="c">un fichier dans Emacs</span><span class="nt">,</span><span class="c"> ça dépend de la cible du lien</span><span class="nt">.</span><span class="c"></span></code></pre>
<pre><code class="brainfuck"><span class="c">Dans org</span><span class="nb">-</span><span class="c">mode</span><span class="nt">,</span><span class="c"> la structure d'un lien ressemble à ça :</span>
<span class="c">#</span><span class="nb">+</span><span class="c">EXEMPLE_DÉBUT</span>
<span class="k">[[</span><span class="c">adresse du lien</span><span class="k">][</span><span class="c">description</span><span class="k">]]</span><span class="c"></span>
<span class="c">#</span><span class="nb">+</span><span class="c">EXEMPLE_FIN</span>
<span class="c">(J'ai entouré le lien d'un bloc exemple qui empêche org</span><span class="nb">-</span><span class="c">mode </span>
<span class="c">de l'interpréter comme un lien réel</span><span class="nt">,</span><span class="c"> afin d'en montrer </span>
<span class="c">la structure — on reviendra plus tard sur ce genre de bloc</span><span class="nt">.</span><span class="c">)</span>
<span class="c">L'adresse du lien c'est l'URL ou le fichier</span><span class="nt">,</span><span class="c"> et la description c'est le</span>
<span class="c">texte affiché</span><span class="nt">,</span><span class="c"> nous pouvons donc remplacer notre lien superman par </span>
<span class="c">un truc plus propre comme </span><span class="k">[[</span><span class="c">file:superman_cluster</span><span class="nt">.</span><span class="c">gif</span><span class="k">][</span><span class="c">ça</span><span class="k">]]</span><span class="nt">.</span><span class="c"></span></code></pre>
<pre><code class="brainfuck"><span class="c">Les liens vers les pages web c'est facile — tapez l'adresse http dans la </span>
<span class="c">partie adresse</span><span class="nt">.</span><span class="c"> C</span><span class="nb">-</span><span class="c">c C</span><span class="nb">-</span><span class="c">l le fait en raccourci (vous vous souvenez</span><span class="nt">,</span><span class="c"> avec </span>
<span class="c">C</span><span class="nb">-</span><span class="c">u C</span><span class="nb">-</span><span class="c">c C</span><span class="nb">-</span><span class="c">l on a mis un lien vers un fichier)</span><span class="nt">.</span><span class="c"></span>
<span class="c">Les liens vers d'autres endroits du fichier org</span><span class="nt">,</span><span class="c"> c'est aussi facile que </span>
<span class="k">[[</span><span class="c">Les liens et les images</span><span class="k">][</span><span class="c">ça</span><span class="k">]]</span><span class="nt">.</span><span class="c"> Comme l'adresse correspond à un titre de </span>
<span class="c">ce document</span><span class="nt">,</span><span class="c"> org</span><span class="nb">-</span><span class="c">mode pointe le lien vers cette partie du fichier</span><span class="nt">.</span><span class="c"> Cliquer </span>
<span class="c">dessus emmènera le curseur là</span><span class="nb">-</span><span class="c">bas</span><span class="nt">.</span><span class="c"></span>
<span class="c">Enfin on peut ajouter un chapeau et un nom à notre image</span>
<span class="c">#</span><span class="nb">+</span><span class="c">CAPTION: Superman et le cluster galactique</span>
<span class="c">#</span><span class="nb">+</span><span class="c">NAME: img</span><span class="nt">.</span><span class="c">super</span>
<span class="k">[[</span><span class="c">file:superman_cluster</span><span class="nt">.</span><span class="c">gif</span><span class="k">]]</span><span class="c"></span>
<span class="c">ça permet de renvoyer plus tard à notre image avec un lien comme</span>
<span class="k">[[</span><span class="c">img</span><span class="nt">.</span><span class="c">super</span><span class="k">]]</span><span class="c"></span></code></pre>
<p>Ben Maughan, <a href="http://pragmaticemacs.com/emacs/org-mode-basics-iii-add-links-and-images-to-you-notes/"><em>Org-mode basics III: add links and images to your notes</em></a>, le 11 septembre 2015.</p>
<hr><p>Ce 20 juin, Ben Maughan vient d’enrichir Org-mode <a href="http://pragmaticemacs.com/emacs/insert-internal-org-mode-links-the-ivy-way/">d’une fonction améliorée pour les liens internes</a> : vous pouvez choisir votre lien dans une liste.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/org-mode-3-5-des-liens-et-des-images-dans-vos-notes.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
ZeroHeureDavy DefaudBenoît Sibaudpalm123https://linuxfr.org/nodes/112159/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/379302017-04-13T13:31:05+02:002017-04-14T20:54:36+02:00Org-mode 2/5 : Insérer des tableaux dans vos notesLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Org-mode est un mode de l’éditeur de texte GNU Emacs utilisé pour la prise de notes, la gestion de tâches, la publication de documents, de blogs, les bibliographies, etc., même la synchronisation avec un <em>smartphone</em> ! Oui, oui, oui, les possibilités d’utilisation d’org-mode sont nombreuses et diverses. Tout ça en texte brut.</p>
<p>Ben Maughan de <a href="http://pragmaticemacs.com/">Pragmatic Emacs</a> a rédigé cinq tutoriels d’introduction à Org-mode sur la prise de notes et leur publication. La suite présente son deuxième article (traduit en français avec l’accord de l’auteur).</p>
<p><em>NdM : j’ai profondément revu la traduction initiale de <a href="//linuxfr.org/users/ptitjano"><em>ptitjano</em></a> pour conserver le style rapide, concis et rythmé de l’auteur.</em></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://orgmode.org/fr/index.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99647">Le site d’Org mode</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://linuxfr.org/news/org-mode-1-5-gerer-ses-notes-avec-gnu-emacs" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99648">LinuxFr.org : Org-mode 1/5 : gérer ses notes avec GNU Emacs</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://pragmaticemacs.com/emacs/org-mode-basics-ii-use-simple-tables-in-your-notes/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99649">Org-mode basics II: use simple tables in your notes</a></li></ul><div><p>Dans la première partie, nous avons vu <a href="//linuxfr.org/news/org-mode-1-5-gerer-ses-notes-avec-gnu-emacs">comment organiser des notes avec org-mode</a>. Voyons maintenant l’insertion de tableaux. Plus tard, nous verrons comment utiliser ces tableaux pour des fonctionnalités avancées comme des calculs sur tableur, ou les utiliser comme entrée et/ou sortie d’un code, ou bien encore comment les exporter en documents HTML ou PDF. Pour l’instant, contentons‐nous d’utiliser un simple tableau statique.</p>
<p>Je suggère d’ajouter le texte ci‐dessous au fichier <em>org</em> de l’autre fois. On va construire un calepin <em>org-mode</em> sur comment gérer un calepin <em>org-mode</em> !</p>
<pre><code>* Les tableaux
J’espère que vous avez vu comment la simplicité d’organisation via org-mode donne un joli bloc‐note électronique.
C’est souvent pas mal d’insérer un tableau dans les notes. Org le gère avec des | pour séparer les colonnes et une ligne de ---- (insérés avec C-C -) pour faire une rangée.
</code></pre>
<pre><code>Exercice : commencez à taper le tableau ci‐dessous ; tapez la
première ligne telle quelle :
1) quand vous arrivez au « s » de commentaires, appuyez sur TAB
pour aller à la ligne suivante ;
2) remontez sur la ligne précédente et faites C-c - pour ajouter
la ligne de tirets ;
3) puis entrez quelques lignes de données, avec TAB pour aller
d’une case à l’autre — vous devriez voir les colonnes qui
s’élargissent au besoin.
| ID | x | y | commentaires |
|----+---+----+----------------|
| A | 2 | 4 | bla |
| B | 3 | 9 | bla |
| C | 4 | 16 | bla bla bla |
| D | 5 | 25 | bla |
Maintenant, vous pouvez déplacer colonnes et rangées avec M-flèche,
et en insérer ou supprimer avec M-S-flèche. Essayez donc.
</code></pre>
<pre><code>** Créer et exporter des tableaux
Vous pouvez créer un tableau vide avec C-C | pour lancer la
commande org-table-create-or-convert-from-region, laquelle demandera
les dimensions du tableau, s’il n’y a pas de sélection en cours.
La même commande peut facilement convertir du texte en tableau ; sélectionnez
le texte ci‐dessous et utilisez C-c | pour lancer à nouveau la commande
org-table-create-or-convert-from-region et convertir le texte en un
tableau.
ID x y
A 2 4
B 3 9
C 4 16
D 5 25
Pour enregistrer séparément les tableaux, placez le curseur à l’intérieur
avant de faire M-x org-table-export. Il faut choisir un nom et un format.
Pour le format, tapez orgtbl-to puis TAB pour afficher les options (par
exemple, orgtbl-to-csv convertit la sortie en CSV).
</code></pre>
<pre><code>** Les Formules
Utilisez des formules pour calculer dans les tableaux et vous en servir
comme d’un tableur. C’est un truc que je garde en tête pour m’en servir plus ;
mais, en général, je n’en ai pas besoin. La commande C-c + est très utile : elle exécute org-table-sum pour additionner les nombres de la colonne courante.
Pour approfondir, lisez par ex. [cette introduction](http://orgmode.org/worg/org-tutorials/org-spreadsheet-intro.html). Remarquez le lien tout juste inséré dans notre fichier org-mode — c’est un avant‐goût de la prochaine fois !
</code></pre>
<p><em>NdM : le paragraphe ci‐dessus est mis en forme comme du code. Une limitation de ce mode ne permet pas d’avoir un lien.</em></p>
<p>Ben Maughan, <a href="http://pragmaticemacs.com/emacs/org-mode-basics-ii-use-simple-tables-in-your-notes/"><em>Org-mode basics II: use simple tables in your notes</em></a>, le 1<sup>er</sup> septembre 2015.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/org-mode-2-5-inserer-des-tableaux-dans-vos-notes.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
ZeroHeureDavy DefaudNils Ratusznikpalm123https://linuxfr.org/nodes/111665/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/379212017-04-11T21:24:02+02:002017-04-12T11:22:51+02:00Org-mode 1/5 : gérer ses notes avec GNU EmacsLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><em>Org-mode</em> est un mode de l’éditeur de texte GNU Emacs utilisé pour la prise de notes, la gestion de tâches, la publication de documents, de blogs, les bibliographies, etc., et même la <a href="http://www.orgzly.com/">synchronisation avec un smartphone</a> ! Oui, oui, oui, les possibilités d’utilisation d’<em>org-mode</em> sont nombreuses et diverses. Tout ça en texte brut.</p>
<p>Peut‐on tout faire ? N’essayez pas, sous peine d’échec ! Carsten Dominik, le créateur conscient d’avoir lancé un monstre tentaculaire, <a href="http://lists.gnu.org/archive/html/emacs-orgmode/2008-04/msg00009.html">résume parfaitement la situation</a> :</p>
<blockquote>
<p>« <em>N’essayez pas de configurer</em> l’ultime <em>système de gestion de tâches dès le début. Car vous n’avez aucune idée de ce que ce système devrait être. Ne configurez pas pleins d’états et d’enregistrements dès le début, avant que vous n’ayez vraiment le sentiment que cela correspond à vos besoins. Ne définissez pas un tag « @ordinateur » seulement parce que <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/David_Allen_%28author%29">David Allen</a> en a un, même si vous êtes assis devant un ordinateur toute la journée ! Commencez par créer et gérer une petite liste de tâches et développez ensuite votre propre système au fur et à mesure que le besoin s’en fait sentir. J’ai créé Org-mode pour permettre ce processus de développement.</em> »</p>
</blockquote>
<p>Parti d’un constat similaire, Ben Maughan de <a href="http://pragmaticemacs.com/"><em>Pragmatic Emacs</em></a> a rédigé cinq tutoriels d’introduction à Org-mode sur la prise de notes et leur publication. La suite présente son premier article (traduit en français avec l’accord de l’auteur).</p>
<p><em>NdM : j’ai profondément revu la traduction initiale de</em> <a href="//linuxfr.org/users/ptitjano">ptitjano</a> <em>pour conserver le style rapide, concis et rythmé de l’auteur.</em></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://orgmode.org/fr/index.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99611">Le site de Org mode</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://pragmaticemacs.com/emacs/org-mode-basics-structuring-your-notes/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99612">Org-mode basics I: structuring your notes</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://linuxfr.org/news/org-mode-2-5-inserer-des-tableaux-dans-vos-notes" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99662">Org-mode 2/5 : Insérer des tableaux dans vos notes</a></li></ul><div><h2 id="i-structurer-vos-notes">I. Structurer vos notes</h2>
<p>J’ai longtemps repoussé l’écriture d’articles sur org-mode ne sachant pas vraiment par où commencer. Qu’est-ce qu’org-mode ? D’après le site Web :</p>
<blockquote>
<p>« <em>Org-mode permet de prendre des notes, de maintenir des listes TODO, de planifier des projets et de publier des documents, le tout en texte brut.</em> »</p>
</blockquote>
<p>Org-mode a poussé beaucoup de gens vers Emacs. J’y suis venu dix ans après mes débuts sur Emacs, mais il m’a permis d’évoluer d’un éditeur de texte vers un Emacs à tout faire, m’apportant d’énormes gains de productivité.</p>
<p>Org-mode est très polyvalent et je m’en sers entre autres choses pour :</p>
<ul>
<li>prendre des notes ;</li>
<li>écrire des polys et des diapos de cours en PDF ;</li>
<li>écrire mes notes de recherche, le code d’analyse, les résultats et les publications finales, tout dans un seul document, afin de pouvoir reproduire la recherche ;</li>
<li>gérer ma liste de trucs à faire et mes échéances ;</li>
<li>écrire ce blogue ;</li>
<li>créer des pages Web ;</li>
<li>rédiger des courriels.</li>
</ul><p>Le clou du spectacle, c‘est qu’on fait tout ça en texte brut, les docs org-mode sont lisibles par tous les éditeurs de texte !</p>
<p>Il y a beaucoup de tutoriels org-mode un peu partout, tels que :</p>
<ul>
<li>[en] <a href="http://orgmode.org/worg/org-tutorials/org4beginners.html"><em>Org-mode beginning at the basics</em></a> ;</li>
<li>[fr] <a href="http://orgmode.org/worg/org-tutorials/orgtutorial_dto-fr.html">le tutoriel de David O’Toole</a> ;</li>
<li>[en] et le mien, <a href="http://www.star.bris.ac.uk/bjm/emacs.html">assez basique</a>.</li>
</ul><p>Je ne veux pas réinventer la roue ici, mais je pense que l’avalanche de trucs faits par org-mode peut écraser les débutants. Dans l’esprit donc de ce blog, j’écrirai une série d’articles pour mettre en avant quelques trucs dont je me sers le plus souvent.</p>
<p>Je vais commencer avec l’utilisation d’org-mode pour organiser des notes. C’est ce qui m’a scotché sur org-mode, et tout le reste en a découlé.</p>
<p>Org-mode est livré avec Emacs, mais vous devriez installer <a href="http://orgmode.org/Changes.html">la version la plus récente</a>.</p>
<p>Pour commencer au plus facile, créez un nouveau fichier dans Emacs avec l’extension <em>.org</em>. Ci‐dessous, voici un exemple de document <em>org</em>, et je vous conseille de le taper dans votre fichier org-mode, pour sentir la façon dont ça marche.</p>
<pre><code>* La structure de org-mode
Le texte d’un org est structuré par les titres des parties, dont les
lignes débutent par une ou plusieurs * et nous voilà donc dans une partie !
** Un sous‐titre
commence par une * supplémentaire et ainsi de suite
** Navigation
Les titres de partie peuvent être pliés ou dépliés en allant jusqu’au
(sous‐)titre et en appuyant sur TAB. S-TAB les fait tous défiler. Vous
pouvez sauter au suivant ou au précédent avec C-c C-n et C-c C-p
respectivement.
Vous pouvez déplacer les titres de haut en bas avec les flèches, pour les
réorganiser, en utilisant M-haut et M-bas. Vous pouvez changer le niveau du
titre avec M-gauche et M-droite (utilisez M-S-gauche et M-S-droite pour
changer aussi les niveaux des sous‐titres)
</code></pre>
<pre><code>** Listes
*** Listes à puces
- les listes à puces sont créées comme ça (commencez une ligne par des espaces et un -
- tapez M-Entrée pour une nouvelle puce
- nous pourrions vouloir des listes imbriquées
- comme celle‐ci (j’ai tapé M-Entrée Tab pour l’indenter)
- et cette autre (maintenant M-Entrée indente au nouveau niveau)
- c’est chouette qu’Emacs coupe les longues lignes de texte pour les
aligner sur les puces
- vous pouvez réordonner la liste et changer l’indentation avec M-haut
et M-bas comme pour les titres de parties
- on change le style des puces avec S-gauche et S-droite
</code></pre>
<pre><code>*** listes numérotées
1) les listes numérotées sont également possibles
2) M-Entrée donne le numéro suivant
*** cases à cocher [/]
- [ ] on peut même faire des cases à cocher
- [ ] M-S-Entrée ouvre la ligne suivante avec une case à cocher
- [ ] C-c C-c coche ou décoche la case
- [ ] vous pouvez avoir des sous‐listes
+ [ ] comme ça
+ [ ] que l’on peut cocher séparément
- [ ] et vous pouvez suivre le nombre de coches en ajoutant [/] au bout de
la ligne précédant la liste — c’est mis à jour quand vous cochez une case vide
</code></pre>
<pre><code>*** listes de définition
- les listes de définition :: parfois pratiques
- deuxième élément :: là encore, M-Entrée a créé l’élément et les longues lignes sont coupées proprement sous la définition
</code></pre>
<p>Je vous suggère de configurer un peu org-mode maintenant. Ajoutez ceci à votre fichier de configuration d’Emacs :</p>
<pre><code class="lisp"><span class="c1">;; fixe l’indentation maximale d’une liste de définition</span>
<span class="p">(</span><span class="k">setq</span> <span class="nv">org-list-description-max-indent</span> <span class="mi">5</span><span class="p">)</span>
<span class="c1">;; lors de la rétrogradation d’une section, empêche le décalage du texte à l’intérieur</span>
<span class="p">(</span><span class="k">setq</span> <span class="nv">org-adapt-indentation</span> <span class="no">nil</span><span class="p">)</span></code></pre>
<p>C’est tout pour l’instant. Essayez de prendre des notes avec org-mode, vous allez bien aimer la structure qu’il vous met sur le texte.</p>
<p>Ben Maughan, <a href="http://pragmaticemacs.com/emacs/org-mode-basics-structuring-your-notes/"><em>Org-mode basics: structuring your notes</em></a>, le 25 août 2015.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/org-mode-1-5-gerer-ses-notes-avec-gnu-emacs.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
ZeroHeureDavy DefaudNÿcoBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/111631/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/375372016-09-16T10:29:46+02:002016-09-16T11:27:00+02:00Les cahiers du débutant Debian, un guide non conventionnel ouvert en écritureLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>« Les cahiers du débutant » est un manuel simplifié francophone de 260 pages pour l’installation et la prise en main d’un système Debian stable « <a href="//linuxfr.org/news/debian-8-jessie-l-ecuyere-est-en-selle">Jessie</a> ». Vous trouverez dans ces pages les réponses à vos premières questions sur le système Debian GNU/Linux, son histoire, son obtention, son installation, sa prise en main, sa configuration et son administration. Vous pourrez aller plus loin et obtenir des informations sur la protection de la vie privée, la sauvegarde de vos données ou les <a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/annuaire_du_libre">différents acteurs</a> du logiciel libre francophone.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6c65736361686965727364756465627574616e742e66722f696d672f6c65735f636168696572735f64755f6465627574616e742e706e67/les_cahiers_du_debutant.png" alt="logo-cahiersdebutant" title="Source : https://lescahiersdudebutant.fr/img/les_cahiers_du_debutant.png"></p>
<p>Les cahiers du débutant sont destinés à tout particulier, association, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27utilisateurs_Linux">GUL</a>, école, formateurs désireux d'obtenir un support d'apprentissage simple et clair, généraliste, à propos de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Debian">Debian</a>, son installation et sa prise en main. Ils sont désormais <a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php">ouverts en écriture au format DokuWiki</a>. Vous pouvez y contribuer sans inscription. Ce manuel est publié sous licence <a href="https://www.gnu.org/licenses/quick-guide-gplv3.fr.html">GPLv3</a>.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://lescahiersdudebutant.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98115">Les cahiers du débutant Debian site officiel</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98116">Espace DokuWiki ouvert en écriture</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://lescahiersdudebutant.fr/jessie/index.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98117">Débuter avec Debian Jessie version html</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://debian-facile.org/projets:ebook-facile:lescahiersdudebutant" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98119">Documentation miroir chez Debian-Facile</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://linuxfr.org/news/handylinux-rejoint-debian-facile-pour-mieux-aider-les-novices" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98139">HandyLinux rejoint Debian-Facile pour mieux aider les novices</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#pr%C3%A9ambule">Préambule</a></li>
<li><a href="#sommaire-des-cahiers-du-d%C3%A9butant">Sommaire des cahiers du débutant</a></li>
<li><a href="#cahiers-%C3%A9crits-sur-un-wiki-d%C3%A9di%C3%A9">Cahiers écrits sur un wiki dédié</a></li>
<li>
<a href="#un-guide-non-conventionnel">Un guide non conventionnel</a><ul>
<li><a href="#mini-guide-de-contribution">Mini-guide de contribution</a></li>
<li><a href="#cahier-des-charges">Cahier des charges</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#une-%C3%A9quipe-d%C3%A9di%C3%A9e">Une équipe dédiée</a></li>
<li><a href="#lavenir-des-cahiers">L’avenir des cahiers</a></li>
</ul><h2 id="préambule">Préambule</h2>
<p>Les cahiers du débutant s'inscrivent dans le projet <a href="https://debian-facile.org/projets:live-df#presentation">DFLinux</a>, porté par les équipes <a href="https://debian-facile.org/">Debian-Facile</a> et <a href="http://3hg.toile-libre.org/">3hg</a>. DFLinux est un projet délivrant des images ISO basées sur Debian stable agrémentées d'outils facilitant pour les débutants. Il prend la suite du projet live-debian-facile de la communauté Debian-Facile et d’<a href="https://handylinux.org/">HandyLinux</a> qui accompagne les débutants sur Debian <a href="https://handylinux.org/isos/handylinux-historique.pdf">depuis 2013</a>. Ce projet a pour but de conduire les novices à l'autonomie avec le support de la <a href="https://debian-facile.org/forum.php">communauté Debian-Facile</a>. </p>
<h2 id="sommaire-des-cahiers-du-débutant">Sommaire des cahiers du débutant</h2>
<ul>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#debian_kezako">Debian ? Késako ?
</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#valeurs_debian">Les valeurs Debian</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#determinez_votre_niveau_informatique">Déterminez votre niveau</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#initiation_simplifiee_a_l_informatique">Initiation simplifiée à l’informatique</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#choisir_sa_debian">Choisir sa Debian</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#installez_debian">Installez Debian</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#demarrage_rapide_apres_installation">Démarrage rapide, prise en main</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#configurez_votre_environnement">Configuration détaillée</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#administrez_votre_systeme">Administration simplifiée</a></li>
<li>
<a href="https://debian-facile.org/projets:live-df#presentation">DFLinux</a>, vos ISOs simplifiées</li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#allez_plus_loin">Allez plus loin</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/glossaire-informatique-simplifie">Glossaire simplifié</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/annuaire_du_libre">Annuaire du Libre</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#memo_des_commandes_de_base">Mémo des commandes GNU/Linux</a></li>
<li><a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-jessie#sources">Sources des cahiers du débutant</a></li>
<li>Index</li>
<li>Sommaire détaillé</li>
</ul><h2 id="cahiers-écrits-sur-un-wiki-dédié">Cahiers écrits sur un wiki dédié</h2>
<p>Initialement composés avec LibreOffice, les cahiers du débutant seront désormais construits à partir d'un <a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php">wiki spécialement dédié</a> qui autorise l’export en ODT et la fusion des pages sur LibreOffice. Cet outil d'édition permet :</p>
<ul>
<li>une consultation en ligne par tous ;</li>
<li>une contribution directe sans inscription ;</li>
<li>un téléchargement au format PDF pour une consultation hors-ligne, ainsi qu'un téléchargement au format ODT pour adapter les cahiers à vos besoins (association, école, GUL, etc) ;</li>
<li>des sources en ligne au format DokuWiki, plus accessibles que le traditionnel protocole GIT ;</li>
<li>une interface plus commune pour y faire référence facilement ;</li>
<li>un rendu uniforme grâce à une instance DokuWiki dédiée.</li>
</ul><p>Le wiki est ouvert en écriture pour tous, les modifications sont vérifiées et validées par l'équipe. Un encart s’affiche pour prévenir d'une page en attente de validation.</p>
<p>Notez que les versions exportées directement depuis le wiki sont bien moins travaillées que la version stable disponible sur <a href="https://lescahiersdudebutant.fr">la page officielle</a> : nous avons travaillé le thème et le modèle d'export pour coller le plus possible à la mise en page finale, mais il manque la mise en forme (page à page pour l'impression), les index (lexical et illustrations) ainsi que le cadrage complet des images. Pour une utilisation immédiate, préférez la version stable.</p>
<h2 id="un-guide-non-conventionnel">Un guide non conventionnel</h2>
<p>Les guides et manuels GNU/Linux fonctionnent tous sur le même modèle : apprendre les bases (le terminal et la gestion du système), puis progresser au fur et à mesure de ses connaissances jusqu’à peaufiner sa session de travail. C’est la méthode logique et évidente pour maîtriser son système GNU/Linux.</p>
<p>Cependant, les nouveaux utilisateurs qui débarquent sur Debian n'ont pas tous l'opportunité de suivre ce (long) chemin. Ils ont besoin d'envoyer un mail, de travailler sur traitement de texte, de configurer leur carte graphique, et tout ça sans connaître une seule commande au départ. Les abreuver de lignes de terminal fonctionne pour les personnes avides d'informations, ou qui ont le temps matériel de parcourir les nombreuses documentations, ou les rares qui préfèrent directement le terminal à l'interface graphique, mais ces lignes étranges font plus fuir qu'autre chose.</p>
<p>Afin de remédier à cela, les cahiers du débutant mettent l'accent sur l'interface graphique et les solutions « à la souris ». Debian GNU/Linux développe maintenant une multitude d'outils graphiques très efficaces et le terminal ne devient obligatoire que dans de rares cas (qui sont tout de même traités dans les cahiers).</p>
<p>Cet a priori ne reçoit que très peu d'avis positifs des utilisateurs confirmés car il est vrai que la maîtrise du terminal simplifie l'administration du système et la résolution des petits tracas d'installation GNU/Linux. Mais ce n'est qu'une fois le terminal apprivoisé que l'on s'en rend compte.</p>
<p>C'est pourquoi les cahiers du débutant se veulent le « petit frère graphique » des <a href="https://debian-handbook.info/browse/fr-FR/stable/">cahiers de l'admin</a> et du <a href="https://www.debian.org/doc/manuals/debian-reference/">guide de référence</a> Debian. Cette méthode d'apprentissage implique une certaine façon de présenter et rédiger les cahiers, et définit donc un cahier des charges détaillé ci-dessous.</p>
<h3 id="mini-guide-de-contribution">Mini-guide de contribution</h3>
<p>Les cahiers du débutant s'adressent aux grands débutants, il va donc de soi qu'un soin particulier est apporté à cette documentation. N'hésitez pas à contribuer de façon technique ou orthographique, tout en gardant à l'esprit que la personne de l'autre côté de l'écran découvre potentiellement chaque terme particulier que vous employez : pensez à compléter le glossaire simplifié au cas où.</p>
<h3 id="cahier-des-charges">Cahier des charges</h3>
<p>Le but principal est de répondre aux premières questions et situations du débutant en informatique en général et sur Debian GNU/Linux en particulier. Il arrive donc qu'une procédure d'administration réservée aux utilisateurs "confirmés" soit détaillée dans les cahiers, car les débutants en ont besoin dès leurs premiers pas sur Debian : identification de la carte Wi-Fi, installation d'un pilote propriétaire pour une carte graphique, mise à jour rapide du système, etc. </p>
<ul>
<li>Les cahiers du débutant « sur Debian » est libre : logiciels libres mis en avant, contrat social respecté, les cahiers peuvent être consultés, modifiés et distribués librement ;</li>
<li>les cahiers du débutant sont généralistes : même si <a href="https://debian-facile.org/projets:live-df#presentation">DFLinux</a> est proposé et préconise l’environnement Xfce pour les débutants, les cahiers doivent apporter des informations génériques sur Debian et tous les bureaux intégrés par défaut lors du processus d’installation (Gnome, KDE, Mate, Cinnamon, Xfce et LXDE) ;</li>
<li>les cahiers du débutant doivent rester clairs et simples, sans trop rentrer dans les détails. Préférez les liens vers la <a href="https://debian-facile.org/wiki">documentation Debian-Facile</a> ou le wiki officiel Debian pour les procédures trop complexes ou spécifiques ;</li>
<li>les applications et interfaces par défaut sont à préférer, les débutants doivent pouvoir identifier rapidement l'outil utilisé : évitez les thèmes trop sombres ou trop éloignés des thèmes par défaut pour les captures d'écrans.</li>
</ul><p>Les cahiers du débutant ne sont pas un espace de tests. Vérifiez chaque information portée dans ce document qui est potentiellement le seul et unique manuel que certains débutants liront.</p>
<h2 id="une-équipe-dédiée">Une équipe dédiée</h2>
<p>Les cahiers du débutant sont issus de la fusion entre HandyLinux et Debian-Facile : l'<a href="https://debian-facile.org/projets:ebook-facile">ebook-facile</a> associé au <a href="http://wiki.handylinux.org/user/">manuel de l'utilisateur HandyLinux</a> a fait passer le projet de 12 à plus de 260 pages illustrées et détaillées, rendant la maintenance des cahiers un peu plus délicate au moment de la mise en forme finale. Afin d'assurer une gestion des contributions et une stabilité optimale, les cahiers sont gérés en externe par une petite équipe sous le regard et avec le soutien bienveillant de la communauté Debian-Facile dont la documentation reste le support technique officiel.</p>
<p>Bien que les cahiers viennent de deux communautés, ils ne sont pas « communautaires ». Les contributions des autres acteurs ou utilisateurs Debian sont acceptées sans inscription.</p>
<h2 id="lavenir-des-cahiers">L’avenir des cahiers</h2>
<p>Le site dédié permet de conserver une <a href="https://lescahiersdudebutant.fr/jessie/index.html">section spécifique</a> à chaque version. Ainsi, <em>Jessie</em> aura toujours ses cahiers, même en passant en <em>OldStable</em>.</p>
<p>La <a href="https://lescahiersdudebutant.fr/src/doku.php/lescahiersdudebutant-stretch">page pour <em>Stretch</em></a> est déjà en route et nous espérons que les cahiers du débutant pourront aider le plus possible de nouveaux arrivants sur le <a href="https://www.debian.org/index.fr.html">système d’exploitation universel</a> pour les prochaines versions Debian.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6c65736361686965727364756465627574616e742e66722f6a65737369652f696e6465782d696d672f696e6465782d696d6732362e706e67/index-img26.png" alt="logo-debian" title="Source : https://lescahiersdudebutant.fr/jessie/index-img/index-img26.png"></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/les-cahiers-du-debutant-debian-un-guide-non-conventionnel-ouvert-en-ecriture.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
idéefixeNils Ratusznikarpinuxjcr83Davy DefaudBenoît SibaudXavier TeyssierPierre Jarillonhttps://linuxfr.org/nodes/110009/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/368932015-11-23T19:12:07+01:002015-11-23T19:12:07+01:00Big Blue Button : webinaire/visioconférence : rapport de testsLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Big Blue Button est à la fois une solution de visioconférence (but : se voir et se parler, avec son et vidéo de chaque participant), et une solution de webinaire (but : présenter un cours ou un logiciel). J'ai réalisé des tests en situation avec les lecteurs de linuxfr.org dans le cadre de ma société. Et les résultats sont bons !</p>
<p><abbr title="Note des modérateurs">NdM</abbr> : À quand le même test avec <a href="https://jitsi.org/Projects/JitsiMeet">Jitsi Meet</a> ?</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.liberasys.com/wp-content/uploads/2015/11/bbb_rapport_de_tests__liberasys_2015.pdf" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95647">Rapport de tests de Big Blue Button par Liberasys (document PDF)</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://bigbluebutton.org/overview/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95648">Captures d'écran de Big Blue Button</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://demo.bigbluebutton.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95649">Tester Big Blue Button</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://bigbluebutton.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/95651">Site de Big Blue Button</a></li></ul><div><p>Big Blue Button est un logiciel libre (GNU LGPL) se basant sur des briques libres. Un test de visioconférence a été mené avec 6 webcams, 11 micros, 11 participants. L'enquête satisfaction nous montre que 90 % des participants étaient satisfaits. Liberasys remercie les lecteurs de linuxfr.org pour leur participation aux tests.</p>
<p><strong>Je colle ici la conclusion du rapport :</strong></p>
<p>Les chiffres parlent d'eux-même :</p>
<ul>
<li>90 % des participants au test de visioconférence étaient satisfaits.</li>
<li>100 % des participants au test de webinaire étaient satisfaits.</li>
</ul><p>Le bilan du côté participants est très bon. Autant sur la visioconférence que sur les fonctions de webinaire. Le tout sans installation de logiciel sur le poste client !</p>
<p>Côté serveur, <a href="http://docs.bigbluebutton.org/install/install.html#before-you-install">Big Blue Button est exigeant</a>. Mais la configuration testée montre que pour 10 participants, les ressources sont sous-utilisées. La partie serveur comporte plusieurs composants spécifiques. Mais le guide d'installation est bien rédigé et s'applique sans problème.</p>
<p>Côté technique, Big Blue Button commence à utiliser les fonctions intégrées aux navigateurs. Cependant, la compatibilité reste difficile et le passage sur flash est souvent effectué (et cela fonctionne très bien). La société éditrice travaille déjà depuis plus d'un an à une version complètement HTML5, avec une version dédiée aux téléphones intelligents.</p>
<p>Big Blue button ne possède pas d'interface de gestion des conférences. Cependant les<br>
démonstrations d'API nous ont suffit pour faire des tests. A noter également, que des interfaces de gestion sont disponibles <a href="http://bigbluebutton.org/open-source-integrations/">sur certaines plates-formes d'apprentissage numérique et certains CMS</a>. D'autres sont recensés <a href="http://bigbluebutton.org/category/integration/">sur le blog</a> de l'équipe.</p>
<p>Enfin, la version 1.0 approche et prévoit quelques améliorations :</p>
<ul>
<li>enquêtes en live,</li>
<li>émoticônes,</li>
<li>reconnexion automatique du client.</li>
</ul><p><strong>En conclusion : Big Blue Button : un bon système de visoconférence/webinaire libre ( GNU LGPL) !</strong></p>
<p><em>Remarque : le rapport de tests est sous licence « Attribution-ShareAlike 4.0 International » ( CC BY-SA 4.0 ) , à l'exception du logo et de la marque Liberasys dont tous les droits sont réservés.</em></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/big-blue-button-webinaire-visioconference-rapport-de-tests.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
ghussonZeroHeureclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/107429/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/362522015-03-20T18:39:44+01:002015-03-23T13:22:59+01:00Petite histoire du Bourne ShellLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Nos systèmes d'exploitations sont forgés par l'histoire. Ils se sont formés par stratifications d'inventions accumulées. Les idées de Ken Thompson, Steve Bourne, et Bill Joy - pour ne citer que les personnes dont il est question dans cette dépêche - sont fossilisées dans les sources des logiciels que nous utilisons aujourd'hui. Parce qu'un rappel historique nous permet de comprendre les raisons du fonctionnement actuel d'un logiciel, cette dépêche présente rapidement l'histoire du shell de Bourne.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.computerworld.com.au/article/279011/a-z_programming_languages_bourne_shell_sh/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/93452">Interview de Steve Bourne</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.in-ulm.de/~mascheck/bourne/index.html#origins" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/93453">Histoire du Bourne Shell</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://heirloom.sourceforge.net/sh.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/93454">Heirloom Bourne Shell</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#thompson-shell">Thompson Shell</a><ul>
<li><a href="#simple-interpr%C3%A9teur">Simple interpréteur</a></li>
<li><a href="#tubes">Tubes</a></li>
<li><a href="#scripts">Scripts</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#bourne-shell">Bourne Shell</a><ul>
<li><a href="#cha%C3%AEnes-de-caract%C3%A8res-et-variables">Chaînes de caractères et variables</a></li>
<li><a href="#filtres">Filtres</a></li>
<li><a href="#performances">Performances</a></li>
<li><a href="#l%C3%A9dition-de-commandes">L'édition de commandes</a></li>
<li><a href="#%C3%89volutions">Évolutions</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#heirloom-bourne-shell">Heirloom Bourne Shell</a></li>
</ul><h2 id="thompson-shell">Thompson Shell</h2>
<h3 id="simple-interpréteur">Simple interpréteur</h3>
<p>Le shell orignal d'UNIX a été créé par <a href="http://www.in-ulm.de/%7Emascheck/bourne/korn.html">Ken Thompson</a>. D'abord pensé comme simple interpréteur de commande, il n'avait aucune fonction de programmation : ni contrôle de flux (tels <code>if</code> et <code>while</code>), ni variables, ni fonctions.</p>
<h3 id="tubes">Tubes</h3>
<p>Il permettait néanmoins d'enchaîner les commandes par l'utilisation des tuyaux. La notion de filtre et sa symbolisation ont en effet été mises au point en 1972. Le Thompson Shell utilisait le <a href="http://minnie.tuhs.org/pipermail/tuhs/2003-January/000331.html">même symbole</a> (<code>></code>) pour enchaîner les commandes que pour déporter la sortie vers un fichier :</p>
<pre><code class="bash"> com1 > com2 > com3 > outfile</code></pre>
<p>Cette syntaxe était peu pratique, car il fallait mettre entre guillemets les commandes contenant des arguments, et parce que le shell ne pouvait distinguer entre un programme et un fichier. Enfin, pour écrire sur la sortie standard, il fallait le spécifier explicitement :</p>
<pre><code class="bash"> com1 > com2 > com3 ></code></pre>
<p>C'est en 1973, pour la quatrième édition d'UNIX, que la <a href="http://minnie.tuhs.org/pipermail/tuhs/2003-January/000335.html">syntaxe des tubes est repensée</a>, et c'est le symbole <code>^</code> qui est utilisé pour les représenter.</p>
<h3 id="scripts">Scripts</h3>
<p>Le Thompson Shell permettait d'exécuter les commandes inscrites dans un fichier, et donc de créer des scripts rudimentaires.</p>
<p>Les premières commandes de contrôle de flux utilisables par le Thompson shell étaient en fait des commandes extérieures au shell : <code>/bin/if</code> et <code>/bin/goto</code>. C'est au milieu des années 70 que quelques commandes sont ajoutées au Thompson Shell pour en faire un langage de programmation. La possibilité d'utiliser des variables est aussi ajoutée, de sorte que le Thompson Shell devient véritablement programmable. Cette nouvelle version du Thompson Shell est <a href="http://www.in-ulm.de/%7Emascheck/bourne/n.u-w.mashey.html">parfois nommée</a> PWB (<em>Programmer's WorkBench</em>) shell, ou <em>Mashey Shell</em>.</p>
<p>On peut trouver quelques exemples de <a href="http://v6shell.org/v6scripts/">scripts</a> pour une version tardive du Thompson Shell.</p>
<h2 id="bourne-shell">Bourne Shell</h2>
<p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Bourne">Steve Bourne</a> a commencé à travailler sur son shell vers 1975 ou 1976, mais ce n'est qu'en 1979 qu'il est officiellement introduit dans la septième édition d'UNIX. Les premières versions du Bourne Shell sont écrites dans une variante du C ressemblant à l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Algol_%28langage%29">Algol</a> (<a href="http://www.in-ulm.de/%7Emascheck/bourne/korn.html"><em>Algol like variant of C</em></a>). En 1982, le bourne shell est ré-écrit en <em>C Kernighan et Ritchie</em> (le C dans le style de leur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/The_C_Programming_Language">livre de 1978</a>).</p>
<h3 id="chaînes-de-caractères-et-variables">Chaînes de caractères et variables</h3>
<p>Dans une <a href="http://www.computerworld.com.au/article/279011/a-z_programming_languages_bourne_shell_sh/">longue interview de ComputerWorld</a>, Bourne explique que pour simplifier la vie des usagers d'UNIX il fallait commencer par simplifier l'usage des chaînes de caractères. Avant le Bourne Shell, les variables sont des noms, et les chaînes de caractères sont repérées par leurs guillemets. Bourne propose l'inverse : il suffit de taper une chaîne de caractères pour qu'elle soit reconnue comme telle, et tout ce qui n'est pas une chaîne de caractères doit être identifié. Ainsi, l'usage du <code>$</code> a été proposé pour reconnaître les variables. La possibilité d'exporter les variables dans l'environnement - et donc de créer des variables d'environnement - a été introduite sur les systèmes UNIX avec la septième version du Bourne Shell. Enfin, ce n'est qu'à partir de 1981 que le caractère <code>#</code> peut être utilisé pour les commentaires.</p>
<h3 id="filtres">Filtres</h3>
<p>Si les shells en usage avant celui de Bourne permettaient d'utiliser les filtres, ils ne permettaient pas de créer des scripts qui fonctionnent eux-mêmes comme filtres, car l'entrée standard était le script lui-même. Cette limitation est levée par le Bourne Shell.</p>
<p>Dans le même esprit il introduit la substitution de commande : <code>'commande'</code> permet d'utiliser le résultat de <code>commande</code> comme argument d'un script. C'est aussi avec le Bourne Shell que sont introduites les redirections <code>>&</code>, <code><&</code>, <code><&-</code> et <code>>&</code>. Il introduit enfin une syntaxe pour indiquer qu'un document suit (<em>here document</em>) :</p>
<pre><code class="bash"> <span class="s"><<-EOF</span>
<span class="s"> Ceci est un document</span>
<span class="s"> EOF</span></code></pre>
<p>Cette ergonomie du Bourne Shell a été conservée par ses épigones jusqu'à aujourd'hui. <a href="http://www.in-ulm.de/%7Emascheck/bourne/index.html#origins">Héritier du Thompson Shell</a>, le traditionnel Bourne Shell se reconnaît néanmoins facilement au fait que le symbole <code>^</code> peut être utilisé comme remplacement du symbole <code>|</code> pour créer des tuyaux.</p>
<h3 id="performances">Performances</h3>
<p>À la fin des années 70, tant le Bourne Shell que le Thompson Shell étaient présents et utilisés sur UNIX. Le Thompson Shell avait alors incorporé les idées de Bourne. Comme ils n'étaient pas compatibles entre-eux, la question s'est posée de savoir lequel des deux devait être le shell standard d'UNIX. C'est finalement le Bourne Shell qui a été choisi.</p>
<p>Si le Bourne Shell facilitait la création de scripts, cet avantage n'était que mineur suite aux évolutions du Thompson Shell. C'est plutôt les performances du shell de Bourne qui ont convaincu les utilisateurs d'UNIX. De fait, sur l'année de travail qu'a représenté l'écriture du Bourne Shell, six mois ont été consacrés à l'amélioration de ses performances.</p>
<h3 id="lédition-de-commandes">L'édition de commandes</h3>
<p>Le Bourne Shell, ne proposait pas d'historique, ni n'offrait la possibilité d'éditer une commande commencée. Ces fonctionnalités ont été introduites avec le C shell de Bill Joy, qui travaillait alors à l'université de Berkeley. La possibilité d'éditer une commande en mode vi ou emacs a ensuite été portée sur le Bourne Shell.</p>
<h3 id="Évolutions">Évolutions</h3>
<p>Bourne cesse d'améliorer son Shell en 1983 après y avoir introduit les <code>fonctions</code>. Dans <a href="http://www.computerworld.com.au/article/279011/a-z_programming_languages_bourne_shell_sh/?pp=3">l'interview de ComputerWorld</a>, il explique que :</p>
<blockquote>
<p>« Aucun langage ne peut résoudre tous les problèmes du monde de la programmation, ainsi, soit il en reste au point où vous le conservez simple et raisonnablement élégant, soit vous continuez sans cesse à ajouter des trucs. […] J'ai donc décidé que le shell avait atteint ses limites à l'intérieur des contraintes structurelles qui sont les siennes. »</p>
<p>« Any one language cannot solve all the problems in the programming world and so it gets to the point where you either keep it simple and reasonably elegant, or you keep adding stuff. [….] So I decided that the shell had reached its limits within the design constraints that it originally had. »</p>
</blockquote>
<p>Le Bourne shell a donc peu évolué depuis, il a néanmoins été adapté aux normes POSIX. Comme ce shell a inspiré ceux d'aujourd'hui, il est possible qu'il puisse toujours exécuter certains scripts créés pour d'autres shell.</p>
<h2 id="heirloom-bourne-shell">Heirloom Bourne Shell</h2>
<p>Pour le <a href="http://heirloom.sourceforge.net/sh.html">Projet Heirloom</a>, Gunnar Ritter a converti le code source du bourne shell à la norme ANSI du C. Cette version ne supporte pas la norme POSIX-2, car cela allait à l'encontre de certaines caractéristiques originales du shell. Cultivant une certaine nostalgie, Gunnar Ritter trouve des raisons d'utiliser le shell de Bourne :</p>
<blockquote>
<p>« Bien sur, il lui manque quelques caractéristiques plaisantes telles que l'historique des commandes, la complétion de la ligne de commande, etc. Mais travailler avec ces particularités tend à distraire l'attention de l'utilisateur. Après une phase de familiarisation, l'utilisation du Bourne Shell peut conduire à un style de travail plus tempéré et concentré. Essayez-le. Sérieusement. »</p>
<p>« Of course, it lacks fancy features such as a command history, command line completion, etc. But working with these features tends to distract the user's attention. After a familiarization phase, use of the Bourne shell can lead to a more even-tempered, concentrated working style. Give it a try. Seriously. »</p>
</blockquote></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/petite-histoire-du-bourne-shell.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
SygneBenoît Sibaudpalm123bubar🦥https://linuxfr.org/nodes/105155/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/359212014-11-25T00:45:39+01:002014-11-25T11:33:25+01:00ENI ouvre à nouveau l'accès à sa bibliothèque numérique pour 2 jours (+1 an pour le gagnant !)<div><p>Après une <a href="//linuxfr.org/news/acces-libre-a-la-bibliotheque-numerique-d-eni-pendant-3-jours">première opération en février dernier</a>, les éditions ENI remettent en libre accès pendant deux jours l’ensemble de leur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/biblioth%C3%A8que%20num%C3%A9rique" title="Définition Wikipédia">bibliothèque numérique</a>, au format HTML, du 27 novembre à 00h01 au 28 novembre à 23 h 59 (heures de Paris), afin de mieux la faire connaître. Comme il y en a pour tous les goûts (ou presque), vous devriez trouver votre bonheur, même si vous évoluez contre votre gré dans un environnement propriétaire. On rappelle que parmi les auteurs, certains sont des lecteurs ou contributeurs de <em>LinuxFr.org</em>, comme <a href="http://www.editions-eni.fr/livres/sebastien-rohaut/.d94b425af18221ee09998bb7d96a6a42.html">Sébastien Rohaut</a>, par exemple, qui vient de sortir la <a href="http://www.editions-eni.fr/livres/linux-maitrisez-l-administration-du-systeme-4ieme-edition/.de3ef7a1006ff3468e6a2e1e4d340ffb.html">4e édition de son livre sur l'administration système de Linux</a>.</p>
<p><a href="http://www.editions-eni.fr"><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7069782e746f696c652d6c696272652e6f72672f75706c6f61642f6f726967696e616c2f313336363831343936362e676966/1366814966.gif" alt="Logo éditions ENI" title="Source : http://pix.toile-libre.org/upload/original/1366814966.gif"></a></p>
<p>Leur catalogue ne manque donc pas d’ouvrages sur les technologies libres et <em>open source</em>, que ce soit, en vrac, sur :</p>
<ul>
<li>GNU/Linux, principalement Debian, Ubuntu et Red Hat ;</li>
<li>les environnement <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/LAMP">LAMP</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_Gestion_de_Contenu" title="système de gestion de contenu">SGC / CMS</a> qui tournent dessus : WordPress, Joomla, Drupal, etc. ;</li>
<li>les bases de données relationnelles (MySQL, PostgreSQL, etc.) ;</li>
<li>le courriel : Zimbra, Postfix, Amavis, etc. ;</li>
<li>ou encore des outils dédiés : Alfresco, Talend, Squid, Piwik, Nagios (toujours pas d'ouvrage sur Shinken ? ;-)).</li>
</ul><p>Bref, vous avez deux jours (sur vos pauses de boulot !) pour vous faire une idée sur le fond de leurs ouvrages, la forme de la bibliothèque numérique, voire choisir votre récompense pour votre <a href="//linuxfr.org/proposer-un-contenu">prochaine contribution sur <em>LinuxFr.org</em></a> ! Et si vous voulez plus de temps, comme nous sommes des gars ultra sympa, on offre (enfin plutôt ENI), un abonnement d'un an à cette bibliothèque numérique à l'un des meilleurs commentaires de cette dépêche, basé entre autres selon le jugement des personnes qui notent (contrairement aux journaux ou dépêches, l'affichage des notes est borné [-10;+10] pour les commentaires).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.editions-eni.fr/livresgratuits" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/92397">Accès la bibliothèque numérique gratuitement (27 et 28 novembre)</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.editions-eni.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/92398">Les éditions ENI</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://linuxfr.org/proposer-un-contenu" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/92399">Contribuez à LinuxFr.org et gagnez un livre ENI, Eyrolles ou un abonnement GLMF</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://linuxfr.org/news/acces-libre-a-la-bibliotheque-numerique-d-eni-pendant-3-jours" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/92400">La précédente opération d'ENI</a></li></ul><div><p>Tout comme les éditions Eyrolles et Diamond (GNU/Linux Mag, aka GLMF), les éditions ENI font partie des amis de <em>LinuxFr.org</em> qui permettent de motiver et récompenser chaque mois les meilleurs contributeurs du site. D’ailleurs, chacun de ces éditeurs a déjà mis en place des solutions d’accès numérique à ses livres et/ou revues, que ce soient des livres électroniques au format <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/EPUB" title="Définition Wikipédia">EPUB</a>, HTML, PDF ou des bases documentaires accessibles en ligne sous forme d’abonnement pour essayer de s’adapter aux nouveaux usages et nouveaux supports.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7069782e746f696c652d6c696272652e6f72672f75706c6f61642f696d672f313339323034353338362e706e67/1392045386.png" alt="ENI 1" title="Source : http://pix.toile-libre.org/upload/img/1392045386.png"></p>
<h3 id="règles-et-principes-pour-labonnement-à-gagner">Règles et principes pour l'abonnement à gagner</h3>
<ul>
<li>le concours est ouvert jusqu’au 28 novembre 2014 à 23h59, l’heure de nos serveurs faisant foi ;</li>
<li>l'abonnement est limité à une seule personne par compte et mot de passe, accès 100% en ligne, valeur 49€/mois ;</li>
<li>pas besoin de nous informer de votre participation ;</li>
<li>l'équipe de modération choisira par consensus le gagnant parmi les commentaires ayant reçus une note d'au moins 7. Si aucun consensus ne se dégage, on invoquera /dev/random ;</li>
<li>si aucun commentaire n'atteint 7, on refilera l'abonnement à qui on veut… ou pas ;</li>
<li>l'abonnement sera attribué à la personne identifiée comme ayant la parenté du commentaire ("Posté par …") ;</li>
<li>en cas de contestation ou tout autre souci, l'équipe de modération est souveraine et sa décision est finale, aucun appel ne sera possible ;</li>
<li>on n'accepte pas les commentaires trollesques, ou alors s'il a bien fait rire l'équipe de modération. Cela reste à notre entière discrétion ;</li>
<li>l’acceptation d’une contribution ne respectant pas les principes ci-dessus sera laissée au libre choix (souverain et final) de l’équipe de modération.</li>
</ul><h3 id="captures-décran">Captures d'écran</h3>
<ul>
<li><p><em>Capture d’écran d’une recherche du terme Linux</em><br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7069782e746f696c652d6c696272652e6f72672f75706c6f61642f6f726967696e616c2f313339323034353834392e6a7067/1392045849.jpg" alt="ENI 2" title="Source : http://pix.toile-libre.org/upload/original/1392045849.jpg"></p></li>
<li><p><em>Extrait d’un ouvrage</em><br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7069782e746f696c652d6c696272652e6f72672f75706c6f61642f6f726967696e616c2f313339323034353931322e6a7067/1392045912.jpg" alt="ENI 3" title="Source : http://pix.toile-libre.org/upload/original/1392045912.jpg"></p></li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/eni-ouvre-a-nouveau-l-acces-a-sa-bibliotheque-numerique-pour-2-jours-1-an-pour-le-gagnant.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Florent ZaraBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/104066/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/358792014-11-18T16:04:12+01:002015-03-15T19:50:05+01:00CommonMark, une syntaxe Markdown en commun et répandueLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Markdown" title="Définition Wikipédia">Markdown</a> est la syntaxe wiki retenue pour écrire sur LinuxFr.org.</p>
<p>John Gruber a publié les principes généraux du Markdown en 2004, avec une suite de tests et une implémentation de référence en Perl. Il est donc considéré comme le créateur du langage. Mais sa suite de tests est très incomplète et son implémentation de référence donne des résultats parfois surprenants sur des cas particuliers (les listes imbriquées notamment).</p>
<p>De nombreuses autres implémentations dans différents langages sont apparues depuis. Certaines essaient de corriger les « erreurs » de la version initiale pour mieux coller aux attentes des utilisateurs, tandis que d’autres préfèrent y rester conforme. Le premier camp réunit cependant toutes les implémentations les plus utilisées (<em>GitHub</em>, <em>Stack Overflow</em>, <em>Discourse</em>, <em>LinuxFr.org</em> — dont les particularités sont détaillées sur la page wiki pour l’<a href="//linuxfr.org/wiki/aide-edition" title="Lien du wiki interne LinuxFr.org">aide-édition</a> —, etc.). Aussi, les développeurs des principales bibliothèques se sont regroupés pour discuter des difficultés à implémenter un Markdown qui plaise à leurs utilisateurs et chercher à minimiser les différences entre les sorties des différentes implémentations : CommonMark.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://lwn.net/Articles/610975/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/92226">Article LWN sur Common Markdown</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://commonmark.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/92229">CommonMark</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://talk.commonmark.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/92295">Forum de discussion de CommonMark</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://linuxfr.org/wiki/aide-edition" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/92296">Markdown tel que sur LinuxFr.org</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://linuxfr.org/suivi?utf8=%E2%9C%93&tracker[state]=opened&tracker[category_id]=29&tracker[assigned_to_user_id]=&order=created_at&commit=Filtrer" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/92297">Entrées du suivi ouvertes sur LinuxFr.org pour le Markdown</a></li></ul><div><h3 id="commonmark">CommonMark</h3>
<p>Ces efforts, ainsi qu’un gros travail de John MacFarlane (l’auteur de <a href="http://johnmacfarlane.net/pandoc/">Pandoc</a>), ont permis d’arriver à un standard. Ce projet, initialement nommé « Standard Markdown », a dû être renommé en « CommonMark » suite à une <a href="http://blog.codinghorror.com/standard-markdown-is-now-common-markdown/">réclamation de John Gruber, un des créateurs de Markdown</a>. Il prend la forme d’une description très précise des règles à prendre en compte pour écrire un analyseur lexical Markdown. On pourrait regretter qu’il ne soit pas accompagné d’une grammaire formelle, mais il semblerait qu’il soit particulièrement difficile de faire cela (la plupart des analyseurs lexicaux travaillent en plusieurs passes). John MacFarlane a également écrit deux implémentations de références : l’une en C et l’autre en JavaScript.</p>
<p>Ce travail de rapprochement des implémentations n’est toutefois qu’une première étape. Les différentes implémentations ont toutes diverses extensions aux langages (tableaux, notes de bas de pages, etc.) avec des syntaxes souvent différentes pour la même fonctionnalité. Il reste donc du boulot à l’équipe de CommonMark pour prendre en compte ces extensions et répondre aux nombreuses discussions sur le <a href="http://talk.commonmark.org/">forum <em>Discourse</em> du projet</a> (qui d’ailleurs utilise une syntaxe Markdown qui n’est pas encore du CommonMark).</p>
<h3 id="particularités-de-linuxfrorg-par-rapport-au-markdown-et-commonmark">Particularités de LinuxFr.org par rapport au Markdown et CommonMark</h3>
<p>Le Markdown gagnerait à évoluer et être standardisé pour prendre en compte les évolutions apportées de part et d’autre. Sur <a href="//linuxfr.org/"><em>LinuxFr.org</em></a>, les choix suivants ont été effectués :</p>
<ul>
<li>ajout d’une table des matières pour les articles longs ;</li>
<li>liens vers le <a href="//linuxfr.org/wiki/wiki" title="Lien du wiki interne LinuxFr.org">wiki</a> interne avec la syntaxe <code>[[[wiki]]]</code> ;</li>
<li>gestion du <img style="display: inline; max-height: 1em;" class="mathjax" src="data:image/svg+xml;base64,PHN2ZyB4bWxuczp4bGluaz0iaHR0cDovL3d3dy53My5vcmcvMTk5OS94bGlu%0AayIgc3R5bGU9IndpZHRoOiA1LjE0M2V4OyBoZWlnaHQ6IDIuMTQzZXg7IHZl%0AcnRpY2FsLWFsaWduOiAtMC41NzFleDsgbWFyZ2luLXRvcDogMXB4OyBtYXJn%0AaW4tcmlnaHQ6IDBweDsgbWFyZ2luLWJvdHRvbTogMXB4OyBtYXJnaW4tbGVm%0AdDogMHB4OyBwb3NpdGlvbjogc3RhdGljOyAiIHZpZXdCb3g9Ii0zIC03MDUu%0ANjc2NTIwODk5NjM0MiAyMTg5LjU3Nzc3NzIxMDkxMyA5NDcuMjExNjQ0MTU0%0ANzg5MyIgeG1sbnM9Imh0dHA6Ly93d3cudzMub3JnLzIwMDAvc3ZnIj48ZGVm%0AcyBpZD0iTWF0aEpheF9TVkdfZ2x5cGhzIj48cGF0aCBpZD0iU1RJWFdFQk1B%0ASU5JLTRDIiBzdHJva2Utd2lkdGg9IjEwIiBkPSJNNTU5IDE4MGwtNTggLTE4%0AMGgtNTA5djE2YzU2IDYgNjQgMTUgODIgNzhsMTIyIDQzOGM4IDI3IDExIDQ3%0AIDExIDYyYzAgMjkgLTE1IDM5IC03NyA0M3YxNmgyNzN2LTE2Yy02MCAtNCAt%0AODUgLTIwIC0xMDEgLTc3bC0xMjAgLTQyOWMtNiAtMjMgLTEwIC00MCAtMTAg%0ALTU0YzAgLTMxIDIzIC00MSAxMDUgLTQxYzEwMCAwIDEzMSA1IDE4MCAzOGMz%0AMiAyMSA1NCA1NCA4MiAxMTJaIj48L3BhdGg+PHBhdGggaWQ9IlNUSVhXRUJN%0AQUlOSS00MSIgc3Ryb2tlLXdpZHRoPSIxMCIgZD0iTTU2NCAwaC0yNDV2MTZj%0ANjMgMyA3NyAxOSA3NyA1M2MwIDggLTEgMTcgLTIgMjZsLTIwIDEzMWgtMjIw%0AbC01OSAtMTExYy0xNCAtMjYgLTIyIC01MCAtMjIgLTY2YzAgLTE5IDE1IC0z%0AMSA2MiAtMzN2LTE2aC0xODZ2MTZjNDYgOSA1OSAyNiAxMzQgMTU2bDI4NSA0%0AOTZoMjZsOTIgLTU1M2MxNCAtODQgMjUgLTk1IDc4IC05OXYtMTZ6TTM2OSAy%0ANjJsLTQ1IDI2M2wtMTQ5IC0yNjNoMTk0WiI+PC9wYXRoPjxwYXRoIGlkPSJT%0AVElYV0VCTUFJTkktNTQiIHN0cm9rZS13aWR0aD0iMTAiIGQ9Ik02MzMgNjUz%0AbC00NCAtMTY0bC0xNyAyYzIgMTcgMyAzMyAzIDQ2YzAgNTMgLTM2IDgxIC0x%0AMDEgODFoLTU4bC0xMzcgLTQ5MGMtNiAtMjEgLTE0IC00NCAtMTQgLTY2YzAg%0ALTMxIDEyIC0zOSA1MyAtNDNsMzUgLTN2LTE2aC0yODh2MTZjNjkgNiA5MiAy%0AMSAxMDcgNzVsMTQzIDUyN2MtMTU4IDAgLTE5MCAtMTYgLTIzOCAtMTI0bC0x%0AOCA0bDQyIDE1NWg1MzJaIj48L3BhdGg+PHBhdGggaWQ9IlNUSVhXRUJNQUlO%0ASS00NSIgc3Ryb2tlLXdpZHRoPSIxMCIgZD0iTTYzNCA2NTNsLTMxIC0xNTRs%0ALTIyIDJjMiAxNyAzIDMzIDMgNDZjMCA2MCAtMzUgNzMgLTE5MiA3M2MtNTcg%0AMCAtNjcgLTQgLTczIC0yNmwtNjYgLTIzM2g3OGM5MCAwIDEwMSAxMiAxMzkg%0AOTdsMTggLTRsLTY4IC0yMzJsLTIwIDVjNSAyMiA3IDM0IDcgNTJjMCAxNyAt%0AMiAyNiAtNyAzMWMtMTEgMTAgLTM4IDE1IC03OCAxNWgtNzhsLTMyIC0xMTJj%0ALTI1IC04OCAtMzYgLTEzNCAtMzYgLTE0NmMwIC0yNCAyMyAtMzQgNzkgLTM0%0AIGM5OCAwIDE1MiAxMiAyMDMgMzljMzIgMTcgNTYgNDUgOTQgOThsMTYgLThs%0ALTYyIC0xNjJoLTUwN3YxNmM1NiAxMCA2NSAxNiA4MSA3NGwxMjMgNDQyYzYg%0AMjAgMTEgNTIgMTEgNjRjMCAyNyAtMTUgMzUgLTc3IDQxdjE2aDQ5N1oiPjwv%0AcGF0aD48cGF0aCBpZD0iU1RJWFdFQk1BSU5JLTU4IiBzdHJva2Utd2lkdGg9%0AIjEwIiBkPSJNNjU1IDY1M3YtMTZjLTQzIC0xNCAtNzUgLTM3IC0xMjUgLTk1%0AbC0xNjkgLTE5NGwxMDEgLTI1NWMyNCAtNjAgMzcgLTY5IDEwNSAtNzd2LTE2%0AaC0yNzF2MTZjNjAgMSA3NyAxMyA3NyAzN2MwIDEzIC02IDMxIC0xNCA1MWwt%0ANjcgMTY1bC0xNTEgLTE3MmMtMTQgLTE2IC0yMyAtMzQgLTIzIC00OGMwIC0y%0AMiAxOCAtMzMgNjYgLTMzdi0xNmgtMjEzdjE2YzU2IDEwIDgzIDQwIDIyMCAy%0AMDBsODMgOTdsLTEwMyAyNTUgYy0xOSA0OCAtMzcgNjQgLTk1IDY5djE2aDI2%0AM3YtMTZjLTU1IC03IC03MSAtMTYgLTcxIC00MWMwIC0xMyA1IC0yOSAxNiAt%0ANTZsNTkgLTE0N2wxNDUgMTY3YzE0IDE2IDIxIDMxIDIxIDQzYzAgMTkgLTE4%0AIDMyIC02MSAzNHYxNmgyMDdaIj48L3BhdGg+PC9kZWZzPjxnIHN0cm9rZT0i%0AYmxhY2siIGZpbGw9ImJsYWNrIiBzdHJva2Utd2lkdGg9IjAiIHRyYW5zZm9y%0AbT0ibWF0cml4KDEgMCAwIC0xIDAgMCkiPjx1c2UgaHJlZj0iI1NUSVhXRUJN%0AQUlOSS00QyIgeGxpbms6aHJlZj0iI1NUSVhXRUJNQUlOSS00QyI+PC91c2U+%0APGcgdHJhbnNmb3JtPSJ0cmFuc2xhdGUoMjM5LDApIj48dXNlIHRyYW5zZm9y%0AbT0ic2NhbGUoMC43MDcxMDY3ODExODY1NDc2KSIgaHJlZj0iI1NUSVhXRUJN%0AQUlOSS00MSIgeD0iMCIgeT0iMjk2IiB4bGluazpocmVmPSIjU1RJWFdFQk1B%0ASU5JLTQxIj48L3VzZT48L2c+PHVzZSBocmVmPSIjU1RJWFdFQk1BSU5JLTU0%0AIiB4PSI1MDQiIHk9IjAiIHhsaW5rOmhyZWY9IiNTVElYV0VCTUFJTkktNTQi%0APjwvdXNlPjxnIHRyYW5zZm9ybT0idHJhbnNsYXRlKDEwMDIsMCkiPjx1c2Ug%0AaHJlZj0iI1NUSVhXRUJNQUlOSS00NSIgeD0iMCIgeT0iLTIxNiIgeGxpbms6%0AaHJlZj0iI1NUSVhXRUJNQUlOSS00NSI+PC91c2U+PC9nPjx1c2UgaHJlZj0i%0AI1NUSVhXRUJNQUlOSS01OCIgeD0iMTUyNiIgeT0iMCIgeGxpbms6aHJlZj0i%0AI1NUSVhXRUJNQUlOSS01OCI+PC91c2U+PC9nPjwvc3ZnPg==%0A" alt="\LaTeX"> avec <a href="//linuxfr.org/suivi/syntaxe-latex-activee-des-qu-il-y-a-deux-dollars-sur-une-ligne">quelques incompréhensions</a> de la syntaxe <code>$\LaTeX$</code> ;</li>
<li>gestion en standard des images, mais il y a une <a href="//linuxfr.org/suivi/idee-de-balisage-audio-et-video-en-markdown">évolution proposée pour les sons et vidéos</a> ;</li>
<li>non prise en compte des deux espaces en fin de ligne pour passer à la ligne (quasiment tout le monde a râlé là‐dessus) : CommonMark permet d’utiliser un antislash plutôt que deux espaces pour que ce soit visible, mais conserve le même mécanisme.</li>
</ul><h3 id="amélioration-possibles-du-markdown-de-linuxfrorg">Amélioration possibles du Markdown de LinuxFr.org</h3>
<ul>
<li>gestion plus fine par lettre (et non juste par mot) des enrichissements (gras, italique, barré et télétype).</li>
</ul><p>Il resterait à identifier d’autres différences du Markdown sur <em>LinuxFr.org</em> et ce qui bénéficierait de la standardisation proposée par CommonMark.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f696d67732e786b63642e636f6d2f636f6d6963732f7374616e64617264732e706e67/standards.png" alt="Nouveau standard" title="Fortunately, the charging one has been solved now that we've all standardized on mini-USB. Or is it micro-USB? Shit. | Source : http://imgs.xkcd.com/comics/standards.png"></p>
<h3 id="bibliothèques-de-développement-utilisées-pour-le-markdown">Bibliothèques de développement utilisées pour le Markdown</h3>
<p>Sur <em>LinuxFr.org</em>, spécifiquement, les bibliothèques suivantes sont utilisées pour gérer le Markdown :</p>
<ul>
<li>le rendu HTML de Markdown est effectué par <a href="https://github.com/vmg/redcarpet">RedCarpet</a> ;</li>
<li>il y a <a href="http://pygments.org/">Pygments</a> pour l’affichage du code : ```langage <strong>précédé d’une ligne blanche</strong> permet la coloration syntaxique (très utile dans les forums et commentaires ou en 2<sup>e</sup> partie de dépêche technique) ;</li>
<li>c’est à <a href="https://github.com/linuxfrorg/svgtex">SVGtex</a> que vous devez le rendu des bouts de <img style="display: inline; max-height: 1em;" class="mathjax" src="data:image/svg+xml;base64,PHN2ZyB4bWxuczp4bGluaz0iaHR0cDovL3d3dy53My5vcmcvMTk5OS94bGlu%0AayIgc3R5bGU9IndpZHRoOiA1LjE0M2V4OyBoZWlnaHQ6IDIuMTQzZXg7IHZl%0AcnRpY2FsLWFsaWduOiAtMC41NzFleDsgbWFyZ2luLXRvcDogMXB4OyBtYXJn%0AaW4tcmlnaHQ6IDBweDsgbWFyZ2luLWJvdHRvbTogMXB4OyBtYXJnaW4tbGVm%0AdDogMHB4OyBwb3NpdGlvbjogc3RhdGljOyAiIHZpZXdCb3g9Ii0zIC03MDUu%0ANjc2NTIwODk5NjM0MiAyMTg5LjU3Nzc3NzIxMDkxMyA5NDcuMjExNjQ0MTU0%0ANzg5MyIgeG1sbnM9Imh0dHA6Ly93d3cudzMub3JnLzIwMDAvc3ZnIj48ZGVm%0AcyBpZD0iTWF0aEpheF9TVkdfZ2x5cGhzIj48cGF0aCBpZD0iU1RJWFdFQk1B%0ASU5JLTRDIiBzdHJva2Utd2lkdGg9IjEwIiBkPSJNNTU5IDE4MGwtNTggLTE4%0AMGgtNTA5djE2YzU2IDYgNjQgMTUgODIgNzhsMTIyIDQzOGM4IDI3IDExIDQ3%0AIDExIDYyYzAgMjkgLTE1IDM5IC03NyA0M3YxNmgyNzN2LTE2Yy02MCAtNCAt%0AODUgLTIwIC0xMDEgLTc3bC0xMjAgLTQyOWMtNiAtMjMgLTEwIC00MCAtMTAg%0ALTU0YzAgLTMxIDIzIC00MSAxMDUgLTQxYzEwMCAwIDEzMSA1IDE4MCAzOGMz%0AMiAyMSA1NCA1NCA4MiAxMTJaIj48L3BhdGg+PHBhdGggaWQ9IlNUSVhXRUJN%0AQUlOSS00MSIgc3Ryb2tlLXdpZHRoPSIxMCIgZD0iTTU2NCAwaC0yNDV2MTZj%0ANjMgMyA3NyAxOSA3NyA1M2MwIDggLTEgMTcgLTIgMjZsLTIwIDEzMWgtMjIw%0AbC01OSAtMTExYy0xNCAtMjYgLTIyIC01MCAtMjIgLTY2YzAgLTE5IDE1IC0z%0AMSA2MiAtMzN2LTE2aC0xODZ2MTZjNDYgOSA1OSAyNiAxMzQgMTU2bDI4NSA0%0AOTZoMjZsOTIgLTU1M2MxNCAtODQgMjUgLTk1IDc4IC05OXYtMTZ6TTM2OSAy%0ANjJsLTQ1IDI2M2wtMTQ5IC0yNjNoMTk0WiI+PC9wYXRoPjxwYXRoIGlkPSJT%0AVElYV0VCTUFJTkktNTQiIHN0cm9rZS13aWR0aD0iMTAiIGQ9Ik02MzMgNjUz%0AbC00NCAtMTY0bC0xNyAyYzIgMTcgMyAzMyAzIDQ2YzAgNTMgLTM2IDgxIC0x%0AMDEgODFoLTU4bC0xMzcgLTQ5MGMtNiAtMjEgLTE0IC00NCAtMTQgLTY2YzAg%0ALTMxIDEyIC0zOSA1MyAtNDNsMzUgLTN2LTE2aC0yODh2MTZjNjkgNiA5MiAy%0AMSAxMDcgNzVsMTQzIDUyN2MtMTU4IDAgLTE5MCAtMTYgLTIzOCAtMTI0bC0x%0AOCA0bDQyIDE1NWg1MzJaIj48L3BhdGg+PHBhdGggaWQ9IlNUSVhXRUJNQUlO%0ASS00NSIgc3Ryb2tlLXdpZHRoPSIxMCIgZD0iTTYzNCA2NTNsLTMxIC0xNTRs%0ALTIyIDJjMiAxNyAzIDMzIDMgNDZjMCA2MCAtMzUgNzMgLTE5MiA3M2MtNTcg%0AMCAtNjcgLTQgLTczIC0yNmwtNjYgLTIzM2g3OGM5MCAwIDEwMSAxMiAxMzkg%0AOTdsMTggLTRsLTY4IC0yMzJsLTIwIDVjNSAyMiA3IDM0IDcgNTJjMCAxNyAt%0AMiAyNiAtNyAzMWMtMTEgMTAgLTM4IDE1IC03OCAxNWgtNzhsLTMyIC0xMTJj%0ALTI1IC04OCAtMzYgLTEzNCAtMzYgLTE0NmMwIC0yNCAyMyAtMzQgNzkgLTM0%0AIGM5OCAwIDE1MiAxMiAyMDMgMzljMzIgMTcgNTYgNDUgOTQgOThsMTYgLThs%0ALTYyIC0xNjJoLTUwN3YxNmM1NiAxMCA2NSAxNiA4MSA3NGwxMjMgNDQyYzYg%0AMjAgMTEgNTIgMTEgNjRjMCAyNyAtMTUgMzUgLTc3IDQxdjE2aDQ5N1oiPjwv%0AcGF0aD48cGF0aCBpZD0iU1RJWFdFQk1BSU5JLTU4IiBzdHJva2Utd2lkdGg9%0AIjEwIiBkPSJNNjU1IDY1M3YtMTZjLTQzIC0xNCAtNzUgLTM3IC0xMjUgLTk1%0AbC0xNjkgLTE5NGwxMDEgLTI1NWMyNCAtNjAgMzcgLTY5IDEwNSAtNzd2LTE2%0AaC0yNzF2MTZjNjAgMSA3NyAxMyA3NyAzN2MwIDEzIC02IDMxIC0xNCA1MWwt%0ANjcgMTY1bC0xNTEgLTE3MmMtMTQgLTE2IC0yMyAtMzQgLTIzIC00OGMwIC0y%0AMiAxOCAtMzMgNjYgLTMzdi0xNmgtMjEzdjE2YzU2IDEwIDgzIDQwIDIyMCAy%0AMDBsODMgOTdsLTEwMyAyNTUgYy0xOSA0OCAtMzcgNjQgLTk1IDY5djE2aDI2%0AM3YtMTZjLTU1IC03IC03MSAtMTYgLTcxIC00MWMwIC0xMyA1IC0yOSAxNiAt%0ANTZsNTkgLTE0N2wxNDUgMTY3YzE0IDE2IDIxIDMxIDIxIDQzYzAgMTkgLTE4%0AIDMyIC02MSAzNHYxNmgyMDdaIj48L3BhdGg+PC9kZWZzPjxnIHN0cm9rZT0i%0AYmxhY2siIGZpbGw9ImJsYWNrIiBzdHJva2Utd2lkdGg9IjAiIHRyYW5zZm9y%0AbT0ibWF0cml4KDEgMCAwIC0xIDAgMCkiPjx1c2UgaHJlZj0iI1NUSVhXRUJN%0AQUlOSS00QyIgeGxpbms6aHJlZj0iI1NUSVhXRUJNQUlOSS00QyI+PC91c2U+%0APGcgdHJhbnNmb3JtPSJ0cmFuc2xhdGUoMjM5LDApIj48dXNlIHRyYW5zZm9y%0AbT0ic2NhbGUoMC43MDcxMDY3ODExODY1NDc2KSIgaHJlZj0iI1NUSVhXRUJN%0AQUlOSS00MSIgeD0iMCIgeT0iMjk2IiB4bGluazpocmVmPSIjU1RJWFdFQk1B%0ASU5JLTQxIj48L3VzZT48L2c+PHVzZSBocmVmPSIjU1RJWFdFQk1BSU5JLTU0%0AIiB4PSI1MDQiIHk9IjAiIHhsaW5rOmhyZWY9IiNTVElYV0VCTUFJTkktNTQi%0APjwvdXNlPjxnIHRyYW5zZm9ybT0idHJhbnNsYXRlKDEwMDIsMCkiPjx1c2Ug%0AaHJlZj0iI1NUSVhXRUJNQUlOSS00NSIgeD0iMCIgeT0iLTIxNiIgeGxpbms6%0AaHJlZj0iI1NUSVhXRUJNQUlOSS00NSI+PC91c2U+PC9nPjx1c2UgaHJlZj0i%0AI1NUSVhXRUJNQUlOSS01OCIgeD0iMTUyNiIgeT0iMCIgeGxpbms6aHJlZj0i%0AI1NUSVhXRUJNQUlOSS01OCI+PC91c2U+PC9nPjwvc3ZnPg==%0A" alt="\LaTeX">.</li>
</ul><p>Autres points à discuter ?</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/commonmark-une-syntaxe-markdown-en-commun-et-repandue.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/103925/comments.atom">voir le flux Atom</a>
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</p>
BAudBruno MichelZeroHeureDavy DefaudBenoît SibaudAnonymezurvanNils RatusznikThomas Debessehttps://linuxfr.org/nodes/103925/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/357902014-10-14T13:44:15+02:002014-10-14T13:44:15+02:00GNU Emacs : quelques extensions (première partie)Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Pour son premier journal, ptitjano a décidé de nous parler de GNU Emacs, et nous on a décidé d'en faire une dépêche : au menu de cette première liste d'extensions, un gestionnaire de paquets, une meilleure navigation parmi les buffers, un M-x amélioré, la liste des derniers fichiers ouverts, l'insertion simple de templates, la complétion visuelle, le classement des buffers en catégories et la recherche dans les buffers ouverts.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://linuxfr.org/users/ptitjano/journaux/gnu-emacs-quelques-extensions-premiere-partie" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/91938">Journal à l'origine de la dépêche</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#conventions">Conventions</a></li>
<li>
<a href="#packageel--un-gestionnaire-de-packages">Package.el : un gestionnaire de packages</a><ul>
<li><a href="#ajout-de-d%C3%A9p%C3%B4ts-et-initialisation">Ajout de dépôts et initialisation</a></li>
<li><a href="#installer-des-packages">Installer des packages</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#ido--une-meilleure-navigation-parmi-les-buffers-">Ido : une meilleure navigation parmi les buffers </a><ul>
<li><a href="#activer-ido">Activer ido</a></li>
<li><a href="#ido-en-pratique">Ido en pratique</a></li>
<li><a href="#ido-ubiquitous--obtenir-ido-partout">Ido-ubiquitous : obtenir ido partout</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#smex-ou-m-x-am%C3%A9lior%C3%A9-%C3%A0-la-sauce-ido">Smex ou M-x amélioré à la sauce ido</a><ul>
<li><a href="#installation-et-activation">Installation et activation</a></li>
<li><a href="#smex-en-pratique">Smex en pratique</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#recentf--obtenir-la-liste-des-derniers-fichiers-ouverts">Recentf : obtenir la liste des derniers fichiers ouverts</a><ul>
<li><a href="#principe-et-utilisation">Principe et utilisation</a></li>
<li><a href="#combiner-recentf-et-ido--">Combiner recentf et ido : </a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#yasnippet--ins%C3%A9rer-des-templates-simplement">Yasnippet : insérer des templates simplement</a><ul>
<li><a href="#installation-et-activation-1">Installation et activation</a></li>
<li><a href="#utilisation-et-personnalisation">Utilisation et personnalisation</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#auto-complete--une-compl%C3%A9tion-visuelle">Auto-complete : une complétion visuelle</a><ul>
<li><a href="#installation-et-activation-2">Installation et activation</a></li>
<li><a href="#utiliser-ido-et-auto-complete-ensemble">Utiliser ido et auto-complete ensemble</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#ibuffer--g%C3%A9rer-ses-buffers-intelligemment">Ibuffer : gérer ses buffers intelligemment</a><ul>
<li><a href="#classer-ses-buffers-en-cat%C3%A9gories">Classer ses buffers en catégories</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#occur--faire-un-grep-sur-les-buffers-ouverts">Occur : faire un grep sur les buffers ouverts</a><ul>
<li><a href="#introduction">Introduction</a></li>
<li><a href="#multi-occur-sur-un-mode-donn%C3%A9">Multi-occur sur un mode donné</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#la-suite">La suite</a></li>
</ul><p>GNU Emacs 24.4 devrait sortir <a href="https://lists.gnu.org/archive/html/emacs-devel/2014-10/msg00376.html">le 20 octobre 2014</a> mais j'ai l'impression qu'on en parle trop peu sur ces pages (on peut tout de même trouver quelques journaux récents, notamment <a href="//linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/des-prompteurs-pour-emacs">« des prompteurs pour Emacs »</a>, <a href="//linuxfr.org/users/philippemc/journaux/peigner-la-girafe-bpm">« peigner la girafe, BPM »</a> ou <a href="//linuxfr.org/users/philippemc/journaux/emacs-24-toute-resistance-est-inutile">« Emacs 24 toute résistance est inutile</a>). J'ai donc décidé d'apporter ma pierre à l'édifice. (Certains éléments reprennent d'ailleurs des astuces ou des commentaires des journaux précédemment cités).</p>
<h2 id="conventions">Conventions</h2>
<p>On utilisera dans ce journal la même convention que celle de <a href="//linuxfr.org/users/philippemc/journaux/emacs-24-toute-resistance-est-inutile">xaccrocheur</a> :</p>
<ul>
<li>
<code>C</code> : (Control) la touche Ctrl ;</li>
<li>
<code>M</code> : (Meta) la touche ALT ;</li>
<li>
<code>S</code> : (Shift) la touche Maj ;</li>
<li>
<code>s</code> : (Super) la touche WIN ; </li>
<li>
<code>SPC</code> : (Space) la touche Espace ;</li>
<li>
<code>buffer</code> : Un… heu… buffer.</li>
</ul><h2 id="packageel--un-gestionnaire-de-packages">Package.el : un gestionnaire de packages</h2>
<p>Emacs 24 a introduit un gestionnaire de packages. On peut maintenant installer des packages automatiquement pour ajouter de nouvelles fonctionnalités sans quitter son Emacs chéri.</p>
<h3 id="ajout-de-dépôts-et-initialisation">Ajout de dépôts et initialisation</h3>
<p>Il suffit de rajouter ces quelques lignes à son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'package)
(package-initialize) ;; initialisation de package
(add-to-list 'package-archives '("melpa" . "http://melpa.milkbox.net/packages/") t) ;; ajout du dépôt "melpa"
(add-to-list 'package-archives '("marmalade" . "http://marmalade-repo.org/packages/") t) ;; ajout du dépôt "marmalade"
</code></pre>
<h3 id="installer-des-packages">Installer des packages</h3>
<ul>
<li>lister tous les packages : <code>M-x list-packages</code> ;</li>
<li>installer un package : <code>M-x package-install</code> <code>Entrée</code> <code><package></code> <code>Entrée</code>.</li>
</ul><p>Un article très complet sur le sujet est disponible chez <a href="http://ergoemacs.org/emacs/emacs_package_system.html">Xah Lee</a>.</p>
<h2 id="ido--une-meilleure-navigation-parmi-les-buffers-">Ido : une meilleure navigation parmi les buffers </h2>
<p><strong>Ido</strong> pour "Interactively DO things" est un mode qui permet de naviguer entre les fichiers et les buffers d'Emacs de manière beaucoup plus rapide en surchargeant ces différentes opérations. Il est disponible par défaut depuis Emacs 22 (soit juin 2007).</p>
<h3 id="activer-ido">Activer ido</h3>
<p>À ajouter dans son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'ido)
(setq ido-enable-flex-matching t) ;; activer le fuzzy matching pour trier les résultats
(setq ido-everywhere t) ;; activer ido pour find-files et les buffers
(ido-mode 1) ;; activer ido
</code></pre>
<h3 id="ido-en-pratique">Ido en pratique</h3>
<ul>
<li>changer de buffer : <code>C-x b <premières lettre></code> puis <code>Entrée</code> pour sélectionner le candidat courant ;
<ul>
<li>on peut naviguer entre les différents candidats avec <code>C-s</code> (suivant) et <code>C-r</code> (précédent) ;</li>
<li>
<code>Tab</code> affiche la liste des candidats dans un nouveau buffer ;</li>
</ul>
</li>
<li>ouvrir un nouveau fichier : <code>C-x C-f</code> ;
<ul>
<li>
<code>Retour arrière</code> pour aller au répertoire parent ;</li>
<li>afficher un buffer <strong>dired</strong> dans le répertoire courant : <code>C-d</code> ;</li>
<li>créer un nouveau sous-répertoire : <code>M-m</code> ;</li>
<li>forcer la création d'un nouveau fichier avec le nom entré : <code>C-j</code>.</li>
</ul>
</li>
</ul><p>Il suffit de l'essayer pour comprendre immédiatement son utilité.<br>
Un article complet de présentation et quelques astuces sont disponibles chez <a href="http://www.masteringemacs.org/articles/2010/10/10/introduction-to-ido-mode/">masteringemacs</a>.</p>
<h3 id="ido-ubiquitous--obtenir-ido-partout">Ido-ubiquitous : obtenir ido partout</h3>
<p>Le mécanisme d'<strong>ido</strong> n'est disponible que pour find-files et la navigation entre les buffers. On aimerait pourtant l'utiliser partout. Heureusement, <strong>ido-ubiquitous</strong> ajoute cette possibilité. Il va remplacer le système de complétion natif d'Emacs dès que possible. Il sera donc disponible pour tous les packages utilisant ce mécanisme.<br>
Pour l'installer, on passe par <strong>package.el</strong> : <br><code>M-x package-install</code> <code>Entrée</code> ido-ubiquitous <code>Entrée</code></p>
<p>On rajoute ensuite dans son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'ido-ubiquitous)
(ido-ubiquitous-mode t)
</code></pre>
<p>D'après certains <a href="http://whattheemacsd.com/setup-ido.el-01.html">gourous d'Emacs</a> il est nécessaire de rajouter quelques lignes pour assurer le bon fonctionnement d'ido-ubiquitous avec les versions les plus récentes de certains packages. Faisons leur confiance :</p>
<pre><code>;; Fix ido-ubiquitous for newer packages
(defmacro ido-ubiquitous-use-new-completing-read (cmd package)
`(eval-after-load ,package
'(defadvice ,cmd (around ido-ubiquitous-new activate)
(let ((ido-ubiquitous-enable-compatibility nil))
ad-do-it))))
(ido-ubiquitous-use-new-completing-read webjump 'webjump)
(ido-ubiquitous-use-new-completing-read yas/expand 'yasnippet)
(ido-ubiquitous-use-new-completing-read yas/visit-snippet-file 'yasnippet)
</code></pre>
<h2 id="smex-ou-m-x-amélioré-à-la-sauce-ido">Smex ou M-x amélioré à la sauce ido</h2>
<p><strong>Smex</strong> est une extension fort utile d'<strong>ido</strong>. En effet, ce dernier est très pratique mais on aimerait bien pouvoir l'utiliser lors de l'appel de fonctions (<code>M-x</code>). C'est ici que <strong>smex</strong> entre en jeu : il surcharge la commande <code>M-x</code><br>
N'étant pas disponible par défaut, il est nécessaire de l'installer. Heureusement, on dispose d'un gestionnaire de packages pour automatiser la tâche : <br><code>M-x package-install</code> <code>Entrée</code> smex <code>Entrée</code><br>
Les sources de <strong>smex</strong> sont disponibles chez <a href="https://github.com/nonsequitur/smex/">Github</a>.</p>
<h3 id="installation-et-activation">Installation et activation</h3>
<p>Rajouter dans son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'smex) ; Not needed if you use package.el
(smex-initialize)
(global-set-key "\M-x" 'smex)
(global-set-key (kbd "M-X") 'smex-major-mode-commands)
</code></pre>
<h3 id="smex-en-pratique">Smex en pratique</h3>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e656d61637377696b692e6f72672f706963732f7374617469632f536d657853637265656e73686f74496d6167652e706e67/SmexScreenshotImage.png" alt="Smex" title="Source : http://www.emacswiki.org/pics/static/SmexScreenshotImage.png"></p>
<h2 id="recentf--obtenir-la-liste-des-derniers-fichiers-ouverts">Recentf : obtenir la liste des derniers fichiers ouverts</h2>
<h3 id="principe-et-utilisation">Principe et utilisation</h3>
<p>Il est possible de demander à Emacs de garder la trace des derniers fichiers ouverts en utilisant <strong>recentf</strong> (intégré depuis Emacs 21). Il suffit de quelques lignes dans son .emacs : </p>
<pre><code>(require 'recentf)
(setq recentf-max-saved-items 50) ;; fixer le nombre d'enregistrements à 50
(recentf-mode 1) ;; l'activer
</code></pre>
<p>la fonction <code>ido-recentf-open</code> permet d'obtenir une liste de ces fichiers : <code>M-x ido-recentf-open</code>. On peut bien entendu lui assigner un raccourci clavier :</p>
<pre><code>(global-set-key (kbd "C-x C-r") 'ido-recentf-open)
</code></pre>
<h3 id="combiner-recentf-et-ido--">Combiner recentf et ido : </h3>
<p><a href="http://www.masteringemacs.org/articles/2011/01/27/find-files-faster-recent-files-package/">masteringemacs.org</a> propose une intégration élégante de <strong>recentf</strong> et <strong>ido</strong> :</p>
<pre><code>(require 'recentf)
;; get rid of `find-file-read-only' and replace it with something
;; more useful.
(global-set-key (kbd "C-x C-r") 'ido-recentf-open)
;; enable recent files mode.
(recentf-mode t)
; 50 files ought to be enough.
(setq recentf-max-saved-items 50)
(defun ido-recentf-open ()
"Use `ido-completing-read' to \[find-file] a recent file"
(interactive)
(if (find-file (ido-completing-read "Find recent file: " recentf-list))
(message "Opening file...")
(message "Aborting")))
</code></pre>
<h2 id="yasnippet--insérer-des-templates-simplement">Yasnippet : insérer des templates simplement</h2>
<p><a href="http://capitaomorte.github.io/yasnippet/">Yasnippet</a> est un système de gestion de templates. Il permet d'insérer un morceau de texte en tapant une abréviation. Ces abréviations dépendent du mode du buffer actif.</p>
<h3 id="installation-et-activation-1">Installation et activation</h3>
<p>Pour l'installation, il suffit de faire confiance à <strong>package.el</strong> : <br><code>M-x package-install</code> <code>Entrée</code> yasnippet <code>Entrée</code><br>
Pour l'activer, comme toujours, quelques lignes sont nécessaires dans son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'yasnippet) ;; not needed if you use package.el
(yas-global-mode 1)
</code></pre>
<h3 id="utilisation-et-personnalisation">Utilisation et personnalisation</h3>
<p>Pour insérer un template : <code>Tab</code> (pour yas/expand)<br>
De nombreux templates sont définis par défaut pour la plupart des modes (C/C++, HTML, Perl, Python, latex, Markdown, Ruby, SQL, CSS, etc.)<br>
Bien entendu, il est possible d'ajouter ses propres templates (des explications complètes <a href="http://ergoemacs.org/emacs/yasnippet_templates_howto.html">ici</a>).<br>
On peut également trouver un nombre incalculable de templates sur le web. Il peut être utile de les rajouter dans un sous-répertoire de son emacs.d . On les chargera ensuite depuis son .emacs :</p>
<pre><code>(add-to-list 'load-path "~/.emacs.d/mes-supers-snippets")
</code></pre>
<h2 id="auto-complete--une-complétion-visuelle">Auto-complete : une complétion visuelle</h2>
<p><a href="http://auto-complete.org/">Auto-complete</a> est un mode qui permet d'afficher et de trier des candidats à la complétion de la saisie courante. L'un de ces points forts est qu'il est possible de fournir et trier les candidats à la sélection.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7261772e67697468756275736572636f6e74656e742e636f6d2f6175746f2d636f6d706c6574652f6175746f2d636f6d706c6574652f6d61737465722f646f632f61632e706e67/ac.png" alt="Auto-complete en action" title="Source : https://raw.githubusercontent.com/auto-complete/auto-complete/master/doc/ac.png"></p>
<h3 id="installation-et-activation-2">Installation et activation</h3>
<p>Rien de bien extraordinaire avec <strong>package.el</strong> : <code>M-x package-install</code> <code>Entrée</code> auto-complete <code>Entrée</code><br>
Pour l'activer, il suffit d'ajouter deux lignes à son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'auto-complete-config)
(ac-config-default)
</code></pre>
<p>Pour naviguer plus facilement entre les candidats : </p>
<pre><code>(define-key ac-completing-map (kbd "C-n") 'ac-next)
(define-key ac-completing-map (kbd "C-p") 'ac-previous)
</code></pre>
<p>Il est par ailleurs possible d'étendre la liste des candidats pour un mode donné avec d'autres packages (par exemple <strong>auto-complete-octave</strong> pour le mode octave).</p>
<h3 id="utiliser-ido-et-auto-complete-ensemble">Utiliser ido et auto-complete ensemble</h3>
<p>Il est nécessaire d'activer <strong>ido</strong> avant <strong>auto-complete</strong> dans son .emacs . Pour que les deux cohabitent harmonieusement, on ajoutera ces quelques lignes à la configuration d'<strong>auto-complete</strong> : </p>
<pre><code>(add-to-list 'ac-sources 'ac-source-yasnippet) ;; Let's have snippets in the auto-complete dropdown
;;; set the trigger key so that it can work together with yasnippet on tab key,
;;; if the word exists in yasnippet, pressing tab will cause yasnippet to
;;; activate, otherwise, auto-complete will
(ac-set-trigger-key "TAB")
(ac-set-trigger-key "<tab>")
</code></pre>
<h2 id="ibuffer--gérer-ses-buffers-intelligemment">Ibuffer : gérer ses buffers intelligemment</h2>
<p><strong>Ibuffer</strong> permet d'afficher et manipuler la liste de tous les buffers ouverts de la même manière que <strong>dired</strong> pour les répertoires. Il est partie intégrante d'Emacs depuis la version 22. Il n'y a donc rien à installer. La configuration est fort simple. Comme toujours, cela se passe dans son .emacs :</p>
<pre><code>(require 'ibuffer)
(global-set-key (kbd "C-x C-b") 'ibuffer) ;; remplace buffermenu
</code></pre>
<h3 id="classer-ses-buffers-en-catégories">Classer ses buffers en catégories</h3>
<p>L'une des fonctionnalités les plus intéressantes de <strong>ibuffer</strong> est la possibilité de trier les buffers ouverts suivant différentes catégories que l'on peut personnaliser. Par exemple, (code tiré de <a href="http://emacs-fu.blogspot.fr/2010/02/dealing-with-many-buffers-ibuffer.html">emacs-fu</a>) :</p>
<pre><code>(setq ibuffer-saved-filter-groups
(quote (("default"
("Org" ;; all org-related buffers
(mode . org-mode))
("Mail"
(or ;; mail-related buffers
(mode . message-mode)
(mode . mail-mode)
;; etc.; all your mail related modes
))
("MyProject1"
(filename . "src/myproject1/"))
("MyProject2"
(filename . "src/myproject2/"))
("Programming" ;; prog stuff not already in MyProjectX
(or
(mode . c-mode)
(mode . perl-mode)
(mode . python-mode)
(mode . emacs-lisp-mode)
;; etc
))
("ERC" (mode . erc-mode))))))
(add-hook 'ibuffer-mode-hook
(lambda ()
(ibuffer-switch-to-saved-filter-groups "default")))
</code></pre>
<h2 id="occur--faire-un-grep-sur-les-buffers-ouverts">Occur : faire un grep sur les buffers ouverts</h2>
<h3 id="introduction">Introduction</h3>
<p>Le mode <strong>occur</strong> permet d'obtenir la liste de toutes les lignes contenant une expression régulière. Cette liste s'affiche dans un nouveau buffer (*Occur*) et la recherche se limite au buffer actif. Pour l'appeler, rien de plus simple : <br><code>M-x occur</code> <code>Entrée</code> expression-a-chercher <code>Entrée</code><br>
Pour chercher une occurrence dans plusieurs buffers, on peut utiliser la commande <code>M-x mutli-occur</code>.</p>
<h3 id="multi-occur-sur-un-mode-donné">Multi-occur sur un mode donné</h3>
<p><a href="http://www.masteringemacs.org/articles/2011/07/20/searching-buffers-occur-mode/">masteringemacs</a> propose une personnalisation permettant de rechercher l'expression régulière parmi tous les buffers ouverts du même mode que le buffer actif. Son code est le suivant :</p>
<pre><code>(eval-when-compile
(require 'cl))
(defun get-buffers-matching-mode (mode)
"Returns a list of buffers where their major-mode is equal to MODE"
(let ((buffer-mode-matches '()))
(dolist (buf (buffer-list))
(with-current-buffer buf
(if (eq mode major-mode)
(add-to-list 'buffer-mode-matches buf))))
buffer-mode-matches))
(defun multi-occur-in-this-mode ()
"Show all lines matching REGEXP in buffers with this major mode."
(interactive)
(multi-occur
(get-buffers-matching-mode major-mode)
(car (occur-read-primary-args))))
;; global key for `multi-occur-in-this-mode' - you should change this.
(global-set-key (kbd "C-<f2>") 'multi-occur-in-this-mode)
</code></pre>
<h2 id="la-suite">La suite</h2>
<p>Il est temps de s'arrêter pour cette première partie. Au prochain épisode, on présentera notamment <strong>uniquify</strong>, <strong>iedit</strong>, <strong>flycheck</strong>, <strong>jedi</strong> (pas le chevalier), <strong>org-mode</strong> et <strong>ace-window</strong>. </p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/gnu-emacs-quelques-extensions-premiere-partie.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/103613/comments.atom">voir le flux Atom</a>
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</p>
ptitjanoBenoît SibaudNils Ratusznikpalm123https://linuxfr.org/nodes/103613/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/351442014-03-10T15:08:38+01:002014-03-10T15:57:18+01:00Sortie de Reqflow pour tracer vos exigencesLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Reqflow est un outil open-source, sous licence GPL v2+, de traçabilité d'exigences entre documents. Ce genre de traçabilité s'avère utile dès que la taille d'un projet devient conséquente : plusieurs centaines d'exigences.</p>
<p>J'avais plusieurs fois cherché et mentionné le besoin d'un tel outil open-source et, ne trouvant rien, je l'ai réalisé.</p>
<p><abbr title="Note des modérateurs">NdM</abbr> : merci à goeb pour son journal.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://linuxfr.org/users/goeb/journaux/reqflow" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89642">Journal à l'origine de la dépêche</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://goeb.github.io/reqflow" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/89643">Page web de Reqflow</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://github.com/goeb/reqflow" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/89644">Code source sur Github</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#reqflow">Reqflow</a></li>
<li>
<a href="#le-concept-dexigence">Le concept d'exigence</a><ul>
<li><a href="#exemple-de-sp%C3%A9cification">Exemple de spécification</a></li>
<li><a href="#exemple-de-plan-de-test">Exemple de plan de test</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#principe-de-reqflow">Principe de Reqflow</a><ul>
<li><a href="#analyse-des-pdf">Analyse des PDF</a></li>
<li><a href="#expressions-r%C3%A9guli%C3%A8res">Expressions Régulières</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#autres-outils-du-march%C3%A9">Autres outils du marché</a></li>
<li><a href="#conclusion">Conclusion</a></li>
</ul><h2 id="reqflow">Reqflow</h2>
<h2 id="le-concept-dexigence">Le concept d'exigence</h2>
<p>Pour résumer le concept d'exigence à ceux qui n'en ont pas l'habitude, une exigence (<em>requirement</em> en anglais) est typiquement une fonctionnalité, décrite en quelques lignes. De cette exigence peuvent découler :</p>
<ul>
<li>des exigences plus fines, décrivant comment on va réaliser la fonctionnalité</li>
<li>des tests, qui décrivent comment la vérifier sur le produit fini.</li>
</ul><p>On dit que les exigences en aval couvrent les exigences en amont.</p>
<p>L'intérêt de décrire un système par exigences est de fragmenter la complexité en portions de dimensions réduites, plus faciles à maîtriser humainement (comprendre, discuter, vérifier, tester). Cela oblige également à synthétiser les documents de spécifications. On a trop souvent vu des documents de plusieurs centaines de pages verbeux, imprécis, et confus. Pour bien travailler avec les exigences, il faut que ceux qui écrivent les spécifications aient dès le début une approche par exigence, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas.</p>
<p>La manière de travailler ensuite peut grossièrement se résumer ainsi : on vérifie qu'on n'a oublié aucune exigence en réalisant le système.</p>
<p>Les entreprises industrielles qui conçoivent de gros systèmes (véhicules, avions, etc.) utilisent la fragmentation en exigences pour définir et réaliser leurs systèmes.</p>
<h3 id="exemple-de-spécification">Exemple de spécification</h3>
<p>Prenons l'exemple d'un <a href="http://www.w3.org/TR/CSS2/text.html">logiciel de navigation Internet qui souhaite se conformer à la norme CSS2</a> (dans la vraie vie, les navigateurs web ne s'encombrent pas de traçabilité d'exigences, car c'est un procédé coûteux qui n'est pas justifié pour ce genre de logiciel non critique).</p>
<p>Le document de <a href="http://www.w3.org/TR/CSS2/fonts.html">spécification est donc la norme CSS2, extrait</a> :</p>
<pre><code>15.6 Font boldness: the 'font-weight' property
'font-weight'
Value: normal | bold | bolder | lighter | 100 | 200 | 300 | 400 | 500 | 600 | 700 | 800 | 900 | inherit
The 'font-weight' property selects the weight of the font. The values '100' to '900' form an ordered sequence, where each number indicates a weight that is at least as dark as its predecessor. The keyword 'normal' is synonymous with '400', and 'bold' is synonymous with '700'.
</code></pre>
<p>Ici, il n'y a pas de marqueur d'exigence dédié. Donc, on prend le numéro du paragraphe "15.6" pour cet exemple (mais ce n'est pas une manière très rigoureuse de procéder et il va être difficile pour l'outil de traçabilité de capturer les exigences).</p>
<p>Et on code le navigateur web, avec ses petites mains. Pendant ce temps un testeur va écrire le plan de test, comme ceci :</p>
<h3 id="exemple-de-plan-de-test">Exemple de plan de test</h3>
<pre><code>T_FONT_01
1. écrire une page HTML utilisant un mot avec font-weight 'normal'
2. vérifier que le navigateur affiche ce mot avec un poids 400.
Ref: 15.6 Font boldness: the 'font-weight' property
T_FONT_02
1. écrire une page HTML utilisant un mot avec font-weight 'bold'
2. vérifier que le navigateur affiche ce mot avec un poids 700.
Ref: 15.6 Font boldness: the 'font-weight' property
</code></pre>
<p>Ensuite la méthode va consister à dérouler les activités suivantes :</p>
<ul>
<li>on exécute le logiciel de traçabilité :
<ul>
<li>pour vérifier si aucune exigence de la spécification n'a été oubliée;</li>
<li>pour générer la matrice de traçabilité (utile aux étapes suivantes).</li>
</ul>
</li>
<li>quelqu'un va ensuite vérifier pour chaque exigence de la spécification, si les tests indiqués par la matrice de traçabilité, couvrent effectivement l'exigence dans son intégralité. C'est une étape manuelle et fastidieuse pendant laquelle la matrice de traçabilité générée est une aide précieuse car elle sert de support au suivi de l'avancement (on coche les exigences que l'on vérifie au fur et à mesure, jour après jour.</li>
<li>ensuite quelqu'un effectue les tests à partir du plan de test. Mais ce n'est plus du domaine de la traçabilité des exigences.</li>
<li>si tous les tests sont OK, alors le logiciel est conforme à la spécification.</li>
</ul><h2 id="principe-de-reqflow">Principe de Reqflow</h2>
<p>Reqflow est un outil en ligne de commande. Il analyse les fichiers d'entrée (au format Open XML, Open Document, etc.), capture les exigences, capture les liens entre exigences, et génère un rapport (format texte, CSV ou HTML), indiquant si toutes les exigences en amont sont couvertes par des exigences en aval.</p>
<p>Pour fonctionner, on a besoin de placer dans les documents des marqueurs d'exigence, comme dans l'exemple CSS ci-dessus. Et via des expressions régulières on indique comment capturer les exigences :</p>
<pre><code>-req [1-9][0-9]*\..*
</code></pre>
<p>Et pour le plan de test :</p>
<pre><code>-req T_.*
-ref "Ref: .*"
</code></pre>
<p>Reqflow indique ensuite :</p>
<ul>
<li>les exigences de la spécification qui ont été oubliées dans les tests</li>
<li>les erreurs (exigences en double, références vers des exigences inexistantes, etc.)</li>
<li>les matrices de traçabilité entre exigences et documents</li>
</ul><p>Exemple de rapport HTML : <a href="http://goeb.github.io/reqflow/reqReport.html">http://goeb.github.io/reqflow/reqReport.html</a></p>
<h3 id="analyse-des-pdf">Analyse des PDF</h3>
<p>Pour analyser les fichiers d'entrée au format PDF, Reqflow utilise la bibliothèque <a href="http://poppler.freedesktop.org/">Poppler</a>, que l'on retrouve dans plusieurs lecteurs PDF open-source.</p>
<p>Autant pour analyser les fichiers HTML, texte, ODT, DOCX, c'est relativement simple (bibliothèque <a href="http://www.xmlsoft.org/">libxml2</a> et analyse manuelle), autant pour le PDF c'est compliqué.</p>
<p>Car le format PDF, s'il est bien pour transférer un document en gardant le rendu visuel, n'est pas du tout adapté pour être traité informatiquement. En effet les mots que l'on voit se suivre sur l'écran ne sont pas toujours consécutifs dans le fichier. Et ils peuvent même être inversés.</p>
<p>Je crois (mais ne suis pas certain) que Poppler est capable de remettre les mots dans l'ordre en se basant sur leur emplacement dans la page.</p>
<h3 id="expressions-régulières">Expressions Régulières</h3>
<p>J'avais commencé avec la bibliothèque POSIX regex. Puis je me suis réorienté vers la bibliothèque PCRE car elle me paraissait plus conviviale (pas besoin d'échapper les parenthèses notamment). Heureusement, la bibliothèque PCRE fournit une interface identique à la lib regex (libpcreposix), donc je n'ai pas eu à changer mon code source.</p>
<h2 id="autres-outils-du-marché">Autres outils du marché</h2>
<p>D'autres outils propriétaires dominent sur le marché.</p>
<p><strong>Reqtify</strong>, outil graphique et qualifié selon certaines normes de développement aéronautique (DO178-B je crois), présente une interface graphique assez pratique.<br>
Reqtify capture les exigences des documents par des expressions régulières, ou par les styles Word.<br>
Il a une fonctionnalité intéressante : cliquer sur une exigence, dans son interface graphique, provoque l'ouverture du document Word ou Excel associé et le positionnement au paragraphe de cette même exigence.</p>
<p><strong>DOORS</strong> (IBM® Rational® DOORS®) ne capture pas les exigences à partir des documents, mais possède les exigences dans une base de données et a une interface graphique. Il peut toutefois importer des documents externes dans sa base de données. Ensuite DOORS peut génèrer les matrices de traçabilité et éventuellement les documents (au format Word par exemple) pour échanger avec d'autres parties prenantes qui ne possèderaient pas DOORS.</p>
<p>En comparaison de ces outils, Reqflow est très petit, très rustique car il a moins de convivialité, moins d'ergonomie, moins de fonctionnalités. Mais Reqflow a les atouts suivants :</p>
<ul>
<li>il est simple</li>
<li>il est possible de générer les matrices de traçabilité par un bête script shell ou batch</li>
<li>il est gratuit et open-source et a tout le temps devant lui pour s'améliorer</li>
<li>il est en ligne de commande, et greffer une interface graphique au-dessus est possible</li>
</ul><h2 id="conclusion">Conclusion</h2>
<p>J'utilise Reqflow dans mon travail, pour tracer 750 exigences de 8 documents de spécifications en amont, et il me rend bien service.</p>
<p>Page web de Reqflow: <a href="http://goeb.github.io/reqflow">http://goeb.github.io/reqflow</a><br>
Code source sur Github: <a href="http://github.com/goeb/reqflow">http://github.com/goeb/reqflow</a></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-de-reqflow-pour-tracer-vos-exigences.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
goebBAudpalm123bubar🦥tuiu polBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/101450/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/349742014-01-16T15:55:38+01:002014-01-16T15:55:38+01:00Créer des applications avec Qt 5Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Fin 2013 a vu sortir la <a href="http://qt-project.org/qt5/qt52">version 5.2</a> de Qt et le premier livre sur Qt 5.</p>
<p><a href="http://www.d-booker.fr/110-qt-5-les-essentiels.html">Publié aux éditions D-BookeR</a> et écrit sous la direction de Jonathan Courtois, cet ouvrage vise avant tout à présenter les aspects nouveaux de la version 5 : si vous cherchez de la documentation sur l'emploi de Qt Widgets par exemple, mieux vaut vous tourner vers les anciens livres.</p>
<p>Considérant que chaque lecteur a des besoins propres, il est organisé selon une logique thématique plutôt qu'une progression linéaire. Vous pouvez donc lire les chapitres dans l'ordre que vous voulez. Bien sûr, si vous débutez, ne commencez pas par le plus compliqué. </p>
<p>Les explications sont assorties de nombreux exemples, représentatifs de la diversité de ses auteurs.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e642d626f6f6b65722e66722f3234362d6c617267652f71742d352d6c65732d657373656e7469656c732e6a7067/qt-5-les-essentiels.jpg" alt="Couverture Créer des applications avec Qt 5" title="Source : http://www.d-booker.fr/246-large/qt-5-les-essentiels.jpg"></p>
<p><em>La table des matières est en seconde partie.</em></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.d-booker.fr/110-qt-5-les-essentiels.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89057">Présentation interactive du livre</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.d-booker.fr/actualite.php?id=7" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89063">Entretien avec Jonathan Courtois</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.d-booker.fr" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89067">Site de cette nouvelle éditrice</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://linuxfr.org/news/presentation-editions-d-booker" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89068">Dépêche sur la création de D-Booker</a></li></ul><div><h3 id="table-des-matières">Table des matières</h3>
<ol>
<li>Tour d'horizon</li>
<li>Migration de Qt 4 à Qt 5</li>
<li>Installation de Qt et introduction à Qt Creator</li>
<li>Premiers programmes (avec Qt Widgets)</li>
<li>Aller plus loin avec Qt Creator</li>
<li>Déploiement d'applications </li>
</ol><h4 id="qt-quick"><em>Qt Quick</em></h4>
<ol>
<li>Qt Quick Designer</li>
<li>Démarrer en QML</li>
<li>Introduction à JavaScript pour Qt Quick</li>
<li>Gérer l'interactivité</li>
<li>Organiser ses interfaces graphiques</li>
<li>Optimiser son développement</li>
<li>Étude d'une première application avec Qt Quick</li>
<li>Enrichir l'interface graphique</li>
<li>Qt Quick, QML et C++</li>
<li>Ouvrir son application vers l'extérieur</li>
<li>Test et débogage</li>
</ol><h4 id="graphics-view"><em>Graphics View</em></h4>
<ol>
<li>Démarrer avec le framework Graphics View</li>
<li>Notions avancées</li>
<li>Étude d'une application créée avec Graphics View </li>
</ol><p>Disponible en consultation en ligne, ebook téléchargeable ou livre imprimé.<br>
Sur le site de l'éditeur : possibilité d'achat à la carte et bénéfice des mises à jour avec alerte pour les versions numériques.</p>
<p><em>NdM: Cette nouvelle éditrice propose déjà <a href="http://www.d-booker.fr/e-librairie">un petit catalogue intéressant</a> et permet au visiteur intéressé par un livre d'en consulter extraits, code source, vidéos accompagnatrices, description de chapitres, … et surtout elle vous permet d'acheter à la carte, chapitre par chapitre, et en différents formats : papier, pdf, epub, html</em></p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/creer-des-applications-avec-qt-5.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
pmdbrZeroHeureXavier Teyssierhttps://linuxfr.org/nodes/100958/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/349732014-01-15T12:36:25+01:002014-01-15T12:36:25+01:00Présentation Éditions D-BookeRLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e642d626f6f6b65722e66722f696d672f6c6f676f2e6a70673f31333435373036363736/logo.jpg?1345706676" alt="Logo D-BookeR" title="Source : http://www.d-booker.fr/img/logo.jpg?1345706676"><a href="http://www.d-booker.fr/">D-BookeR</a> (prononcez : débouqueur) est une maison d'édition indépendante orientée sur les technologies informatiques.<br>
Sa créatrice, Patricia Moncorgé, a travaillé pendant plusieurs années en tant qu'éditrice dans une grande structure, mais elle ne pouvait se satisfaire de l'absence de risque dans les choix éditoriaux et de l'incompréhension de l'évolution du monde de l'informatique.</p>
<p>D-BookeR propose <a href="http://www.d-booker.fr/e-librairie">des ouvrages</a> multiformat (html5, pdf, epub, papier) sans DRM et modulaires (possibilité d'acheter un chapitre pour aller à l'essentiel) avec une chaîne de production entièrement basée sur des logiciels open-source/libres (openSUSE, XML, Inkscape, Gimp, ImageMagick, etc.).</p>
<p>Les premiers livres parus ou à paraître portent sur des thèmes comme Lua, Qt 5, Scilab-Xcos, Neo4j, Opengl, …</p>
<p>Les éditions <a href="http://www.d-booker.fr/content/32-devenir-auteur">sont ouvertes</a> à toutes propositions de nouvel ouvrage original. L'objectif est de créer petit à petit une base documentaire et de publier des ouvrages de référence en français. N'hésitez pas à nous proposer des articles, nous signaler des ressources documentaires ou tout simplement à attirer notre attention sur des informations importantes.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.d-booker.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89059">Site de l'éditeur</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.d-booker.fr/content/32-devenir-auteur" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89064">Devenir auteur</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.d-booker.fr/e-librairie" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89065">Catalogue numérique</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.d-booker.fr/content/34-editions-d-booker" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/89066">Les objectifs de la maison d'édition</a></li></ul><div><p><abbr title="Note des modérateurs">NdM</abbr> : l'éditeur n'utilise pas de DRM et a opté pour la solution moins contraignante du <a href="http://www.d-booker.fr/content/27-mentions-legales-et-conditions-generales-d-utilisation">marquage numérique (watermarking)</a>. Leur site web utilise le logiciel libre <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Prestashop" title="Définition Wikipédia">Prestashop</a> ; les ouvrages sont rédigés au format ouvert DocBook 5 convertis via le logiciel libre <a href="http://www.framasoft.net/article5183.html">Calenco</a>. Des entretiens avec les auteurs sont disponibles dans la partie Actualités du site (<a href="http://www.d-booker.fr/actualite.php?id=8">P. Roux sur Scilab</a>, <a href="http://www.d-booker.fr/actualite.php?id=7">J. Courtois sur Qt</a>, <a href="http://www.d-booker.fr/actualite.php?id=6">M. Peiffert sur Corona SDK pour LUA</a>, etc.).</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/presentation-editions-d-booker.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
pmdbrZeroHeureBenoît SibaudXavier Teyssierhttps://linuxfr.org/nodes/100957/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/347362014-01-08T17:13:09+01:002014-01-08T17:13:09+01:00Aidez à mettre à jour le manuel de Pitivi et gagnez la biographie dédicacée de Richard Stallman !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p><a href="http://www.pitivi.org/">Pitivi</a> est un logiciel libre de montage vidéo pour systèmes GNU/Linux, dont la (jolie) profession de foi est : </p>
<blockquote>
<p><em>We believe in allowing everyone on the planet to express themselves through filmmaking, with tools that they can own and improve</em>.</p>
</blockquote>
<p>Il repose sur GStreamer pour le traitement audio/vidéo (ce qui lui permet de prétendre à l’exhaustivité en termes de formats pris en charge) et offre une interface légère (écrite en Python et utilisant la boite à outils GTK+) à la fois simple et puissante grâce à une vraie réflexion sur l'ergonomie.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.pitivi.org/manual/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/88345">PiTiVi Quick Start Manual</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://jeff.ecchi.ca/blog/2013/11/24/wanted-documentation-specialist/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/88609">Wanted: documentation specialist</a></li></ul><div><p>L'équipe derrière Pitivi s'apprête à sortir une version majeure, un vrai truc de dingue, un truc qui fera pâlir de jalousie les autres systèmes d'exploitation !</p>
<p>Et justement, une première version 1.0 alpha (aka <a href="http://wiki.pitivi.org/wiki/0.91">0.91</a>) de Pitivi est récemment sortie, suivie peu après d'une seconde (aka <a href="http://wiki.pitivi.org/wiki/0.92">0.92</a>). Les fondations ont été entièrement revues (passage à GTK+3, GStreamer 1.x et d'autres choses assez fondamentales côté coulisses à découvrir <a href="http://jeff.ecchi.ca/blog/2013/10/05/pitivi-0-91-charming-defects/">ici</a> et <a href="http://wiki.pitivi.org/wiki/GES">là</a>).</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e7069746976692e6f72672f692f73637265656e73686f74732f617263686976652f302e39312e6a7067/0.91.jpg" alt="Capture d'écran de Pitivi 0.91" title="Source : http://www.pitivi.org/i/screenshots/archive/0.91.jpg"></p>
<p>Ces versions de développement sont tout à fait recommandables, et dès à présent disponibles dans les dépôts de votre distribution préférée normalement (<a href="//linuxfr.org/users/antistress/journaux/aye-pitivi-1-0-alpha-aka-0-91-est-dans-debian-experimental">dont Debian</a> par exemple). Les curieux pourront lire <a href="http://libre-ouvert.toile-libre.org/index.php?article176/les-bases-de-l-utilisation-d-un-editeur-video-exemple-avec-pitivi">ce guide de démarrage à destination des débutants</a>.</p>
<p>La route n'est toutefois pas encore complètement dégagée pour la sortie de la version 1.0 finale…</p>
<h2 id="le-manuel-à-mettre-à-jour--une-chance-de-laisser-votre-nom-dans-un-logiciel-majeur-pour-gnulinux">Le manuel à mettre à jour : une chance de laisser votre nom dans un logiciel majeur pour GNU/Linux !</h2>
<p>Bonne nouvelle : si vous n'êtes pas développeur, vous pouvez quand même aider à préparer la sortie de la version 1.0. Les évolutions importantes du logiciel ont rendu obsolètes certaines parties du manuel (qui date de la version 0.15).</p>
<p>Le projet est à la recherche de volontaires pour cette tâche. J'aurais vraiment voulu m'y atteler mais le timing tombe mal en ce qui me concerne, et je suis malheureusement obligé de passer la main.</p>
<p>Mais comme Pitivi est un projet qui me tient à cœur et que l'équipe derrière le projet mérite d'être soutenue, je me permets de relayer <a href="http://jeff.ecchi.ca/blog/2013/11/24/wanted-documentation-specialist/">l'appel lancé sur le blogue de Jeff</a>.</p>
<p>Voici ce que dit le site de Pitivi au <a href="http://www.pitivi.org/?go=contributing">chapitre <em>Contributing</em></a> : </p>
<blockquote>
<p><em>Improving the user manual : We use <a href="http://projectmallard.org/">Mallard</a> to provide a high-quality, topic-oriented user manual. Help us by writing new topics, refining existing ones, or simply by reviewing and keeping the user manual up-to-date and ready for the next release</em>.</p>
</blockquote>
<p>Les compétences nécessaires sont la maîtrise de la langue anglaise (l'équipe de traduction de GNOME se chargera ensuite de décliner le manuel dans les différentes langues), auquel cas il ne vous restera qu'à vous familiariser avec Mallard, l'outil de construction du manuel qui permet une approche par thèmes (voir le guide <a href="http://projectmallard.org/about/learn/">ici</a>). Au pire, si Mallard vous rebute, vous pouvez toujours faire le travail de refonte du manuel, à partir de la structure existante, dans un fichier texte qu'il ne restera plus qu'à intégrer dans Mallard : ça dépannera quand même grandement.</p>
<p>La liste des changements publiée à l'occasion des sorties des versions alpha (<a href="http://jeff.ecchi.ca/blog/2013/10/05/pitivi-0-91-charming-defects/">ici</a> et <a href="http://jeff.ecchi.ca/blog/2013/11/04/pitivi-0-92-and-the-wandering-opensourcerer/">là</a>) est un bon point de départ pour rafraîchir la version existante du manuel (de même que la lecture des billets du <a href="http://jeff.ecchi.ca/blog/">blogue de Jeff</a> postérieurs au 28 septembre 2011, date de sortie de la version 0.15).</p>
<p>Enfin, Jeff et les autres sont <a href="http://www.pitivi.org/?go=contact">joignables par IRC</a> en cas de besoin… n'hésitez pas à les contacter.</p>
<h2 id="et-de-gagner-la-biographie-dédicacée-de-rms">…et de gagner la biographie dédicacée de RMS !</h2>
<p>J'offre à celui qui s'y colle (ou au plus zélé d'entre eux) la biographie « <a href="http://framabook.org/richard-stallman-et-la-revolution-du-logiciel-libre/">Richard Stallman et la révolution du logiciel libre</a> » <strong>dédicacée par Richard lui-même</strong> : de quoi joindre l'utile à l'agréable :)</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/aidez-a-mettre-a-jour-le-manuel-de-pitivi-et-gagnez-la-biographie-dedicacee-de-richard-stallman.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
antistressYves Bourguignonclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/100102/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/349472014-01-06T09:45:34+01:002014-04-12T17:08:47+02:00Petite sélection de mémoires publiés après 2010Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Petite sélection de mémoires publiés après 2010 et susceptibles de vous intéresser :</p>
<ul>
<li>thèse de Jan Eilhard, soutenue en mai 2010, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/52/81/21/PDF/these_EILHARD.pdf">L'implication des entreprises aux logiciels libres</a> » (140 pages, disponible en PDF) ;</li>
<li>thèse d'Antoine Moreau soutenue en mai 2011, intitulée « <a href="http://antoinemoreau.org/index.php?cat=these">Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ?</a> » (800 pages, sous licence Art Libre, disponible en OpenDocument, PDF et ePub) ;</li>
<li>thèse de Sebastien Broca soutenue en janvier 2012, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/22/83/PDF/THESE.BROCA.pdf">L'utopie du logiciel libre. La construction de projets de transformation sociale en lien avec le mouvement du free software</a> (394 pages, disponible en PDF). À noter la <a href="//linuxfr.org/news/utopie-du-logiciel-libre">publication déjà signalée ici</a> sous CC CC-By-NC-ND de son ouvrage « Utopie du logiciel libre » de 288 pages aux éditions Le passage clandestin ;</li>
<li>thèse de Dhakouane Ennifar de mars 2012, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00683422">Les logiciels libres au sein des ministères français</a> » (61 pages, disponible en PDF)</li>
<li>thèse de Jaap Boender de mai 2012, intitulée « <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/69/86/22/PDF/main.pdf">Étude formelle des distributions de logiciel libre</a> (140 pages, disponible en PDF) ;</li>
<li>mémoire de master de Laurent Costy soutenu en octobre 2013, intitulé « <a href="http://communication-mediations.u-bourgogne.fr/wp-content/uploads/2013/10/Me%CC%81moire-MasterII-SIC-LC.pdf">Les associations d’éducation populaire : évolution de leurs rapports aux communs de la connaissance - Quelles appropriations des logiciels libres et des modes libres de diffusion des savoirs par les associations en France ? »</a> (105 pages, sous licence CC By-SA, disponible en OpenDocument et PDF) ;</li>
<li>mémoire de master d'Ebticem Krouna publié en août 2013 « <a href="http://www.april.org/le-secureboot-de-linformatique-de-confiance-linformatique-deloyale">Le secure Boot : de l'informatique de confiance à l'informatique déloyale</a> » (52 pages, sous licence CC By-Sa, disponible en OpenDocument et PDF).</li>
<li>mémoire de concours de Benjamin Vidal, en août 2013, intitulé « <a href="http://fr.slideshare.net/beny75/memoire-version-ccdefinitif">Le logiciel libre dans le secteur public, un état des lieux en juin 2013</a> » (59 pages, CC By-Nc-SA, <a href="http://www.slideshare.net/beny75/presentation-23998961">diapos de soutenance</a>)</li>
<li>en préparation : thèse de Marie Duponchelle sur le <a href="http://www.theses.fr/s90544">Le droit à l'interopérabilité- étude de droit de la consommation</a> (licence encore inconnue)</li>
</ul></div><ul></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-limplication-des-entreprises-aux-logiciels-libres">Résumé de la thèse « L'implication des entreprises aux logiciels libres »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-le-copyleft-appliqu%C3%A9-%C3%A0-la-cr%C3%A9ation-hors-logiciel-une-reformulation-des-donn%C3%A9es-culturelles">Résumé de la thèse « Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ? »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-lutopie-du-logiciel-libre-la-construction-de-projets-de-transformation-sociale-en-lien-avec-le-mouvement-du-free-software">Résumé de la thèse « L'utopie du logiciel libre. La construction de projets de transformation sociale en lien avec le mouvement du free software »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-les-logiciels-libres-au-sein-des-minist%C3%A8res-fran%C3%A7ais">Résumé de la thèse « Les logiciels libres au sein des ministères français »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-%C3%89tude-formelle-des-distributions-de-logiciel-libre">Résumé de la thèse « Étude formelle des distributions de logiciel libre »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-du-m%C3%A9moire-les-associations-d%C3%A9ducation-populaire--%C3%A9volution-de-leurs-rapports-aux-communs-de-la-connaissance">Résumé du mémoire « Les associations d’éducation populaire : évolution de leurs rapports aux communs de la connaissance »</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9sum%C3%A9-de-la-th%C3%A8se-en-cours-le-droit-%C3%A0-linterop%C3%A9rabilit%C3%A9--%C3%A9tude-de-droit-de-la-consommation">Résumé de la thèse en cours « Le droit à l'interopérabilité- étude de droit de la consommation »</a></li>
</ul><p>Nb.: n'allez surtout pas croire que je les ai tous lus ; pour certains d'entre eux, j'ai été informé par l'auteur de la publication, et je me suis dit autant en faire profiter LinuxFr.org.</p>
<p>Vous pourrez trouver sur <a href="http://tel.archives-ouvertes.fr/">Thèses En Ligne (TEL)</a> des thèses sur d'autres sujets (DRM, interopérabilité, etc.) ou plus anciennes. Et sur <a href="http://hal.archives-ouvertes.fr/">Hyper Articles en Ligne (HAL)</a> figurent de nombreux articles évoquant le logiciel libre.</p>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-limplication-des-entreprises-aux-logiciels-libres">Résumé de la thèse « L'implication des entreprises aux logiciels libres »</h2>
<blockquote>
<p>La participation des entreprises aux logiciels libres touche des domaines différents aux sciences économiques et sciences sociales. Elle est parmi d'autres une expérience naturelle pour la production des biens publics, pour l'innovation collective, pour les technologies disruptives, pour l'externalisation des technologies ou pour les organisations décentralisées. Cette thèse se concentre sur la production des biens publics, l'innovation collective et l'externalisation des technologies. Dans notre analyse, nous utilisons une base de données de 10 000 logiciels libres trouvables sur SourceForge et lions l'information des développeurs aux profils académiques, salariés et bénévoles.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-le-copyleft-appliqué-à-la-création-hors-logiciel-une-reformulation-des-données-culturelles">Résumé de la thèse « Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ? »</h2>
<blockquote>
<p>Le copyleft est une notion juridique issue des logiciels libres qui autorise, dans le respect des droits de l'auteur, la copie, la diffusion et la transformation des œuvres avec l'interdiction d'en avoir une jouissance exclusive. C'est le projet GNU de la Free Software Foundation initié par Richard Stallman avec la première licence libre copyleft pour logiciels : la General Public License.</p>
<p>Notre recherche concerne le copyleft appliqué à la création hors logiciel telle que nous l'avons initiée en 2000 avec la Licence Art Libre. À travers la pratique que nous en avons et par l'observation de ses effets, nous nous interrogeons sur la place de l'auteur à l'ère du numérique et de l'internet. Nous découvrons une histoire, une histoire de l'art, qui n'est plus déterminée par une fin mais qui débouche sur des créations infinies réalisées par une infinité d'artistes mineurs et conséquents. Nous observons que le copyleft n'est pas un processus de création ordinaire, mais de décréation. Il s'agit d'affirmer, par la négative et la faille, non la négation ou la faillite, mais la beauté d'un geste qui s'offre gracieusement. Ce geste conjugue éthique et esthétique, il est « es-éthique ». Nous comprenons qu'avec le copyleft, la technique est au service d'une politique d'ouverture « hyper-démocratique », à l'image de l'hypertexte du web qui troue les pages et ouvre sur l'altérité. Il s'agit d'articuler le singulier au pluriel en un écosystème qui préserve le bien commun de la passion du pouvoir. Une économie élargie excède, sans le nier, le seul marché. Des œuvres copyleft affirment cette réalité politique et culturelle où l'art forme la liberté commune à tous et à chacun.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-lutopie-du-logiciel-libre-la-construction-de-projets-de-transformation-sociale-en-lien-avec-le-mouvement-du-free-software">Résumé de la thèse « L'utopie du logiciel libre. La construction de projets de transformation sociale en lien avec le mouvement du free software »</h2>
<blockquote>
<p>Dans le mouvement d'extension de la portée sociale du logiciel libre s'est constituée une utopie, qui constitue un pan de l'imaginaire politique contemporain. Cette utopie s'étend désormais bien au-delà de son milieu socio-culturel d'origine (le milieu hacker), du fait des liens tissés entre " libristes " et défenseurs des " biens communs ", du poids croissant de l'approche open source, et à proportion de l'intérêt suscité par le logiciel libre chez certains intellectuels critiques à partir de la fin des années 1990. Reprenant l'idéal cybernétique de libre circulation de l'information, l'utopie du logiciel libre se présente comme une contestation de la vision néolibérale de la propriété intellectuelle, et comme une critique des formes d'organisation du travail caractéristiques du capitalisme industriel. Elle se déploie en tant qu'" utopie concrète " (E. Bloch), mettant en jeu des pratiques de collaboration en ligne, des créations juridiques originales, et des formes de militantisme. Elle embrasse un idéal d'auto-organisation de la société civile, fondé sur la valorisation d'un domaine d'activités sociales distinct tant de l'État que du marché. Elle est toutefois condamnée à demeurer en deçà de cet idéal, et reste par ailleurs toujours menacée par les séductions du mythe et les renoncements de l'idéologie.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-les-logiciels-libres-au-sein-des-ministères-français">Résumé de la thèse « Les logiciels libres au sein des ministères français »</h2>
<blockquote>
<p>Ce document est divisé en trois parties à travers lesquelles il est présenté une analyse de l’intégration des logiciels libres au sein des ministères français et de leurs administrations. La première partie donne un aperçu du concept ainsi que du monde du libre et des logiciels qui le forment. Le but de cette partie est d’acquérir une meilleure compréhension du domaine « Open source ». On y trouve ainsi la présentation d’un rapide historique, d’une définition du terme et des caractéristiques des logiciels libres, des principaux enjeux qui résultent de cette technologie et de son cadre juridique, tous aspects qui constituent l’environnement dans lequel s’inscrit l’orientation des ministères vers le « libre<br>
».<br>
La deuxième partie réunit le résultat d’une phase d’enquêtes menées auprès de différents ministères français, de leurs administrations et des responsables des directions des systèmes d’information respectifs. Il y est exposé les principales migrations vers les logiciels libres au sein de ces ministères avant de caractériser plus précisément le choix de cette reconversion, ses intérêts et ses éventuelles difficultés. </p>
<p>La dernière partie de ce document s’attache à examiner les suites de changement. Inévitablement, des réactions antagonistes se manifestent mais qui, n’empêchent pas une réelle réflexion sur l’avenir des logiciels libres au sein des ministères. En tout état de cause, ceux-ci apparaissent comme un tremplin pour les logiciels libres dans les différents secteurs. </p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-Étude-formelle-des-distributions-de-logiciel-libre">Résumé de la thèse « Étude formelle des distributions de logiciel libre »</h2>
<blockquote>
<p>Les quatre sujets principaux abordés dans cette thèse se résument comme suit :</p>
<p>D’abord, nous présentons un modèle formel qui réunit les propriétés principales des systèmes de paquetage les plus courantes, et nous identifions des relations sémantiques entre paquets qui peuvent être utilisées pour trouver des erreurs et assurer la qualité des distributions de logiciel libre ;</p>
<p>Ensuite, nous présentons des algorithmes efficaces pour manipuler des dépôts de paquets et calculer les relations mentionnées ci-dessus ; tous ces algorithmes ont été implémentés dans la langage de programmation OCaml, et incorporés dans une librairie de manipulation et analyse de paquets qui s’appelle<br>
dose3</p>
<p>Nous avons encodé notre modèle dans l’assistant de preuves Coq, et utilisé cet encodage pour vérifier quelques-uns des théorèmes les plus importants qui correspondent aux étapes les plus compliquées des algorithmes déjà présentés ;</p>
<p>Finalement, nous avons validé nos algorithmes sur des distributions de logiciel libre existantes, et nous présentons une analyse extensive de la structure générale de ces distributions, notamment les caractéristiques dites «petit monde» de la structure du graphe sous-jacent.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-du-mémoire-les-associations-déducation-populaire--évolution-de-leurs-rapports-aux-communs-de-la-connaissance">Résumé du mémoire « Les associations d’éducation populaire : évolution de leurs rapports aux communs de la connaissance »</h2>
<blockquote>
<p>Les associations d’éducation populaire revendiquent de longue date une mission d’émancipation du citoyen, qui se doit de devenir acteur et d’être impliqué dans la société. Dans une première partie, nous regarderons l'histoire de l'éducation populaire et les valeurs qui la traverse au fil des années. Nous nous attacherons à montrer aussi la difficulté à définir précisément son périmètre et à établir clairement une liste de structures qui la compose.</p>
<p>Plus récemment, au milieu des années 1980, les logiciels libres – que l’on peut qualifier de communs de la connaissance – vont donner naissance à un mouvement qui fonde sa philosophie sur la liberté de circulation de l’information. Nous retracerons les différentes étapes de sa courte histoire et regarderons les figures qui marquent ce mouvement.</p>
<p>Ces deux univers – l’éducation populaire et ce mouvement de « libristes » – sont donc potentiellement liés par cette dimension de partage de la connaissance et de libre circulation de l’information. Pourtant, sur le terrain, même si l’on constate des appropriations avancées de logiciels libres par certaines associations, le processus de coopération peut sembler lent.</p>
<p>Nous nous attacherons donc à faire un état des lieux de l’appropriation de ces communs de la connaissance par les associations d’éducation populaire et montrerons que cette appropriation reste limitée par de nombreux facteurs, à la fois propres à l’histoire des mouvements, mais également imposés par des éléments extérieurs. Nous regarderons enfin comment les intérêts communs de ces deux univers peuvent se rejoindre pour promouvoir<br>
les valeurs de chacun.</p>
</blockquote>
<h2 id="résumé-de-la-thèse-en-cours-le-droit-à-linteropérabilité--étude-de-droit-de-la-consommation">Résumé de la thèse en cours « Le droit à l'interopérabilité- étude de droit de la consommation »</h2>
<blockquote>
<p>L'interopérabilité est indispensable au développement d'outils numériques. Ainsi, le temps de l'ordinateur comme unique porte d'accès au monde numérique est révolu. De nouvelles plates-formes de communication bousculent les habitudes de consommation de contenus numériques et la connexion devient nomade avec le développement des smartphones ou des tablettes tactiles. Les téléphones, les téléviseurs, mais aussi les véhicules sont, de nos jours, connectés, voire interconnectés et leurs utilisateurs veulent pouvoir accéder à leurs contenus, de manière indifférenciée, sur l'un ou l'autre de leurs outils. Or, impossible de répondre à cette attente de l'utilisateur si lesdits outils ne peuvent se comprendre, partager les informations qu'ils contiennent et réutiliser les informations échangées. En d'autres termes, une société numérique ne peut se construire sans interopérabilité. Un acteur est au cœur de cette exigence : le consommateur. Incontestablement, c'est principalement vers lui, en qualité d'utilisateur final, que sont tournés les développements des outils numériques. Dès lors, il convient de s'attarder sur l'interopérabilité au-delà de son aspect purement technique et de s'interroger sur la pertinence d'un « droit à l'interopérabilité », non plus seulement pour les professionnels du secteur des technologies de l'information et de la communication, mais bien pour le consommateur.</p>
</blockquote></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/petite-selection-de-memoires-publies-apres-2010.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/100849/comments.atom">voir le flux Atom</a>
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</p>
Benoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/100849/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/347672013-11-04T15:45:34+01:002013-11-04T15:45:34+01:00Utroff : la renaissance de TroffLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Troff est un vénérable logiciel de formatage de texte hérité d'Unix. Plusieurs versions de Troff coexistent aujourd'hui, dont celle du <a href="http://heirloom.sourceforge.net">projet Heirloom</a>, qui a ajouté à Troff des fonctionnalités typographiques modernes. Dans l'esprit du projet Heirloom, <a href="http://utroff.org">Utroff</a> retravaille l'ensemble des logiciels qui accompagnent Troff pour nous permettre d'utiliser efficacement celui-ci aujourd'hui.</p>
<p>Pour la sortie de la première version publique d'Utroff, cette dépêche propose une réponse aux deux questions que vous ne manquerez pas de vous poser : « pourquoi utiliser Troff aujourd'hui ? » et « pourquoi choisir Utroff ? ».</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://utroff.org" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/88305">Le site d'Utroff</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://download.tuxfamily.org/utroff/pub/utroff-0.1.tar.gz" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/88306">Télécharger Utroff-0.1.tar.gz</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://linuxfr.org/users/sygne/journaux/utroff-est-publie" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/88307">Journal annonçant la beta d'Utroff</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://linuxfr.org/news/a-la-recherche-des-sources-de-troff" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/88308">Dépêche sur l'histoire de Troff</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#pourquoi-utiliser-troff-aujourdhui">Pourquoi utiliser Troff aujourd'hui ?</a><ul>
<li><a href="#le-logiciel-libre-et-le-projet-heirloom">Le logiciel libre et le projet Heirloom</a></li>
<li><a href="#lergonomie-dunix-et-le-langage">L'ergonomie d'Unix et le langage</a></li>
<li><a href="#la-philosophie-unix-et-la-question-de-la-ma%C3%AEtrise">La philosophie Unix et la question de la maîtrise</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#pourquoi-choisir-utroff">Pourquoi choisir Utroff ?</a><ul>
<li><a href="#le-d%C3%A9tail-en-typographie-avec-heirloom-troff">Le détail en typographie avec Heirloom Troff</a></li>
<li><a href="#la-simplicit%C3%A9-des-macros-utmac">La simplicité des macros Utmac</a></li>
<li><a href="#le-formatage-des-r%C3%A9f%C3%A9rences-bibliographiques-avec-refer">Le formatage des références bibliographiques avec Refer</a></li>
<li><a href="#le-grec-polytonique-avec-tchars-inspir%C3%A9-de-dchars">Le grec polytonique avec Tchars, inspiré de Dchars</a></li>
<li><a href="#les-index-avec-idx">Les index avec Idx</a></li>
<li><a href="#la-coloration-syntaxique-avec-ugrind">La coloration syntaxique avec Ugrind</a></li>
<li><a href="#lexport-vers-lxml">L'export vers l'xml</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#remerciements">Remerciements</a><ul>
<li><a href="#post-scriptum">Post Scriptum</a></li>
</ul>
</li>
</ul><h2 id="pourquoi-utiliser-troff-aujourdhui">Pourquoi utiliser Troff aujourd'hui ?</h2>
<h3 id="le-logiciel-libre-et-le-projet-heirloom">Le logiciel libre et le projet Heirloom</h3>
<p>Alors que le logiciel libre est généralement plébiscité pour des raisons techniques ou éthiques, le <a href="http://heirloom.sourceforge.net">projet Heirloom</a>, dont Utroff est largement inspiré, a ceci de singulier qu'il utilise les libertés offertes par les licences libres pour des raisons esthétiques et nostalgiques. Le but du projet Heirloom n'est pas tant de donner à l'utilisateur plus de libertés ou de meilleurs outils que de lui offrir un petit moment de nostalgie en lui permettant d'utiliser les bons vieux outils d'Unix. Ce n'est pourtant pas un musée du logiciel, mais une mise à jour des outils d'antan :</p>
<blockquote>
<p>« The Heirloom Project is not a software museum; it does not attempt to preserve utilities unmodified. Rather, it keeps stylistic, algorithmic, and interface aspects intact while modernizing the framework as appropriate. »</p>
</blockquote>
<p>Ainsi, par-delà cette nostalgie, le projet Heirloom montre que ces antiques outils conservent des qualités non négligeables aujourd'hui, de sorte que ce projet nous invite à reconsidérer notre point de vue sur le progrès en matière informatique.</p>
<h3 id="lergonomie-dunix-et-le-langage">L'ergonomie d'Unix et le langage</h3>
<p>L'ergonomie d'Unix consiste, selon certains, à utiliser le <a href="http://theody.net/elements.html">langage comme interface</a>, et Troff exploite mieux que tout autre logiciel cette ergonomie : à chaque format de données (équation, diagramme, table, référence…) correspond un <a href="http://www.faqs.org/docs/artu/ch08s02.html#id2934197">mini-langage</a>. Ainsi Troff s'utilise en passant le fichier source à travers de multiples filtres qui interprètent chacun de ces mini-langages.</p>
<p>À l'usage, il apparaît que l'interface langagière qui est celle d'Unix est particulièrement adaptée au travail des textes. En effet, outre qu'elle nous donne accès à des possibilités technologiques, cette ergonomie structure la pensée. En apprenant à utiliser l'outil, on apprend quelque chose sur la structure des données qu'on manipule, et corrélativement, la pensée découvre de nouvelles façons de se structurer en découvrant de nouvelles structures symboliques. La pratique d'une interface texte aiguise ainsi le regard analytique que l'on doit porter sur le texte. Il y a donc un plaisir et un intérêt, pour qui aime l'analyse des textes, à travailler avec ces vieux outils pensés pour la ligne de commande.</p>
<h3 id="la-philosophie-unix-et-la-question-de-la-maîtrise">La philosophie Unix et la question de la maîtrise</h3>
<p>Le logiciel libre se donne pour objectif d'offrir à l'utilisateur la possibilité de maîtriser son outil informatique. Mais dans les faits, la complexité des logiciels d'aujourd'hui fait qu'il est difficile de mettre en pratique ces libertés de droit. Il se trouve que les vieux outils Unix souffrent moins de cette difficulté : marqués par l'idée « un programme, une tâche », ils sont construits à la manière d'un ensemble de multiples petits logiciels, aux dépendances minimales, et sont pour cela bien plus faciles à modifier que leurs équivalents contemporains. Ainsi, Troff est le seul logiciel de formatage de texte que je sois capable de maîtriser parfaitement.</p>
<p>Si Troff est susceptible d'être maîtrisé, ce n'est pas seulement parce qu'il est accompagné d'un ensemble d'outils hackables, c'est aussi parce que c'est un langage simple et bien documenté. La <a href="http://heirloom.sourceforge.net/doctools/troff.pdf">documentation exhaustive de Troff</a> est claire et ne dépasse pas les soixante pages, quant au langage, quoique sa syntaxe puisse paraître étrange, il est tout à fait accessible, même aux débutants en programmation.</p>
<h2 id="pourquoi-choisir-utroff">Pourquoi choisir Utroff ?</h2>
<h3 id="le-détail-en-typographie-avec-heirloom-troff">Le détail en typographie avec Heirloom Troff</h3>
<p>Deux algorithmes permettent de composer des textes avec un rendu typographique de qualité : l'ajustement paragraphe par paragraphe, qui calcule l'espace inter-mots sur l'ensemble du paragraphe plutôt que ligne après ligne, et la micro-typographie, qui modifie d'un ou deux pour cent la taille des glyphes pour uniformiser visuellement l'espace inter-mots. Ces algorithmes ont été créés pour Tex et PdfTex, puis repris par les logiciels de PAO du marché, mais aussi par <a href="http://heirloom.sourceforge.net/doctools.html">Heirloom Troff</a>. C'est bien parce que Heirloom Troff incorpore ces algorithmes qu'il produit des textes dont la qualité typographique est, potentiellement, équivalente à celle de LaTex.</p>
<p>Cependant, Heirloom Troff ne fournit aucune macro qui permette d'utiliser ces algorithmes simplement. C'est d'abord pour combler ce manque que Utroff a été créé.</p>
<h3 id="la-simplicité-des-macros-utmac">La simplicité des macros Utmac</h3>
<p>S'il est possible de composer un document en Troff pur, il est bien plus simple d'utiliser des macros qui définissent le format des éléments les plus fréquents et s'occupent de la mise en page. <a>Utmac</a>, l'ensemble de macros créées pour Utroff, suit quelques principes ergonomiques :</p>
<ul>
<li>Toutes les macros utilisent le même langage, de sorte qu'un même document peut être exporté en plusieurs formats et selon plusieurs mises en page, sans qu'il soit nécessaire d'en modifier les sources. Les formats d'export sont : postscript (donc pdf), README, man, xml, html, fodt (<em>flat open document texts</em>), markdown et tty (en cours). Deux mises en page sont actuellement disponibles : l'une est dédiée aux textes littéraires longs (les thèses), et l'autre à la documentation technique. Une macro dédiée aux lettres et aux CV est en cours de création.</li>
<li>Les macros gèrent d'office les besoins les plus fréquents : sommaire, table des matières, liens internes, index, références, coloration syntaxique, recto-verso.</li>
<li>Outre qu'elles utilisent les algorithmes d'Heirloom Troff dédiés à la typographie, elles respectent les bonnes pratiques en matière de mise en page : principe de grille, principe de ligne, et ortho-typographie. Elles repèrent et mentionnent veuves et orphelines et fournissent des outils pour les faire disparaître.</li>
<li>Elles n'ont que peu d'options de configuration. D'une part parce que leur mise en page est censée être adaptée au besoin, et d'autre part parce que pour un besoin spécifique la bonne pratique consiste à créer une macro spécifique, généralement en adaptant une macro existante.</li>
</ul><p>Le format des macros est documenté dans le <a href="http://utroff.org/man/utmac.html">manuel d'Utmac</a>.</p>
<h3 id="le-formatage-des-références-bibliographiques-avec-refer">Le formatage des références bibliographiques avec Refer</h3>
<p>Il existe une norme internationale définissant la structure que doivent avoir les références bibliographiques, qu'elles soient indiquées en bas de page ou en fin d'ouvrage : la norme <a href="http://www.iso.org/iso/home/store/catalogue_tc/catalogue_detail.htm?csnumber=43320">ISO-690</a>, dont Rositza Kyheng propose un <a href="http://www.revue-texto.net/Reperes/Themes/Kyheng_References.html">résumé</a>. Largement ignorée, souvent confondue par les universitaires avec une norme réservée aux bibliothèques, cette norme est néanmoins la seule qu'éditeurs et universitaires devraient respecter. Refer, le logiciel dédié au formatage des références bibliographiques, a été modifié pour qu'il puisse respecter cette norme. En particulier, puisque la norme ne fait que définir l'ordre des champs, c'est l'algorithme de tri des références qui a été adapté.</p>
<p>À ces modifications s'ajoutent une macro (u-ref), incluse dans les macros Utmac, offrant la possibilité d'utiliser proprement une police contenant de vraies petites capitales, la gestion des champs dédiés aux références électroniques (url, format, date de consultation, …), le remplacement par « idem » ou « op. cit. p. xx », et la distinction entre notes de bas de pages et liste bibliographique de fin d'ouvrage.</p>
<p>Consulter le <a href="http://utroff.org/man/refer.html">manuel de refer</a> et celui de la macro <a href="http://utroff.org/man/u-ref.html">u-ref</a>.</p>
<h3 id="le-grec-polytonique-avec-tchars-inspiré-de-dchars">Le grec polytonique avec Tchars, inspiré de Dchars</h3>
<p>Les plus assidus d'entre-vous auront suivi <a href="//linuxfr.org/news/dchars-pour-lire-ecrire-et-modifier-des-caracteres-unicodes-complexes">le développement de Dchars</a>, de notre ami <a href="//linuxfr.org/users/suizokukan">Xavier Faure</a>, qui interprète du code ascii pour produire des caractères utf8 complexes. Utroff méritait d'avoir un tel interpréteur, mais ne pouvait se permettre d'ajouter python à ses dépendances. J'ai donc écrit un tout petit interpréteur en C, et l'ai nommé Tchars (Troff|Translate Characters) en référence à Dchars.</p>
<p>Un récent <a href="//linuxfr.org/users/sygne/journaux/jouons-avec-unicode-tchars-un-dchars-pour-troff">journal</a> explique les détails de cette implémentation, quant à son utilisation elle est documentée dans le <a href="http://utroff.org/man/tchars.html">manuel de Tchars</a>.</p>
<h3 id="les-index-avec-idx">Les index avec Idx</h3>
<p>Le travail d'indexation ne se limite pas à l'indexation du document en cours d'écriture, il concerne aussi l'indexation d'ouvrages de référence, dont bien souvent aucune version électronique n'est disponible. Idx est un script awk encapsulé dans du shell facilitant grandement l'indexation de textes papiers, et réalisant l'indexation des documents Troff.</p>
<p>Un journal propose un <a href="//linuxfr.org/users/sygne/journaux/exemple-d-interface-en-ligne-de-commande">exemple d'utilisation d'idx</a> (attention, l'interface a évolué depuis), et son utilisation est documentée dans le <a href="http://utroff.org/man/idx.html">manuel d'idx</a>.</p>
<h3 id="la-coloration-syntaxique-avec-ugrind">La coloration syntaxique avec Ugrind</h3>
<p>Voici le genre le commentaires que l'on trouve dans les sources des logiciels qui accompagnent Troff :</p>
<pre><code class="C"> <span class="cm">/*</span>
<span class="cm"> * Vfontedpr.</span>
<span class="cm"> *</span>
<span class="cm"> * Dave Presotto 1/12/81 (adapted from an earlier version by</span>
<span class="cm"> * Bill Joy)</span>
<span class="cm"> *</span>
<span class="cm"> */</span></code></pre>
<p>Au début des années 80, alors qu'il travaillait encore à l'université de Berkeley, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bill_Joy">Bill Joy</a> a trouvé nécessaire d'ajouter un colorateur syntaxique à Troff. Il a pour cela créé Vfontedpr, que les membres de la liste de discussion de Groff comprennent comme signifiant « Visual Font Edit Print », un outil en C appelé par le bien nommé script Vgrind (la moulinette qui grince). Après bien des péripéties, Vgrind s'est retrouvé dans l'archive d'Heirloom Doctools, de sorte que, Vfontedpr, renommé Ugrind pour le projet Utroff, continue à colorer le code source pour Troff depuis plus de 30 ans.</p>
<p>Signe de son age avancé, la syntaxe du fichier de configuration (vgrindefs, renommé ugrindefs pour Utroff) où sont définies la structure des langages à colorer, est celle de Termcap :</p>
<pre><code class="C"> <span class="cm">/*</span>
<span class="cm"> * grindcap - routines for dealing with the language</span>
<span class="cm"> * definitions data base</span>
<span class="cm"> * (code stolen almost totally from termcap)</span>
<span class="cm"> */</span></code></pre>
<p>Puisque qu'il fallait à tout le moins qu'Ugrind puisse colorer les sources en Troff, et puisque la syntaxe de Troff est difficilement interprétable dans le langage de Termcap, Ugrind contient, entre autres modifications de Vfontedpr, un parseur codé en dur du langage Troff.</p>
<p>Le <a href="http://utroff.org/man/ugrind.html">manuel d'ugrind</a> décrit son utilisation.</p>
<h3 id="lexport-vers-lxml">L'export vers l'xml</h3>
<p>Troff a commencé à péricliter au moment où apparaissait le web, l'HTML et l'XML. Il y a probablement là un lien causal : de nombreux scripts ont été créés pour produire de l'HTML à partir de Troff, mais aucune solution universelle n'a jamais été trouvée. En effet, seules les macros créées en langage Troff peuvent être interprétées car c'est en leur sein qu'est définie la sémantique du texte. De fait, il y a autant d'interpréteurs que de macros, et chaque interpréteur doit pouvoir en outre comprendre quelques fonctions Troff susceptibles d'être utilisées dans les fichiers sources.</p>
<p>Finalement, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Raymond">Eric. S. Raymond</a> a su imposer <a href="http://www.catb.org/%7Eesr/doclifter">doclifter</a>, un interpréteur en python, qui reste néanmoins réservé aux macros historiques.</p>
<p>Une solution n'a pas été explorée jusqu'alors : si Troff produit des fichiers postscript, son grand frère, Nroff produit des fichiers textes, de sorte qu'il peut produire des fichiers XML sans en passer par un interpréteur. De fait l'une des macros Utmac a été écrite pour gérer l'export vers l'XML avec Nroff. Toutes les fonctions du langage Troff sont ainsi gérées nativement, et, si cette solution ne répond pas à tous les besoins, elle a l'avantage d'être très simple à mettre en œuvre.</p>
<p>Le site d'Utroff explique cette <a href="http://utroff.org/xml.html">conversion vers l'XML</a>.</p>
<h2 id="remerciements">Remerciements</h2>
<p>Utroff est hébergé par <a href="http://tuxfamily.org">Tuxfamily</a>, et son développement a bénéficié de l'aide de quelques LinuxFr-iens : <a href="//linuxfr.org/users/mrspackman">MrSpackMan</a>, <a href="//linuxfr.org/users/fmaz">fmaz fmaz</a>, et <a href="//linuxfr.org/users/suizokukan">Xavier Faure</a>, déjà cité. Qu'ils soient tous remerciés.</p>
<h3 id="post-scriptum">Post Scriptum</h3>
<p>Dépêche rédigée avec Utroff :</p>
<pre><code class="sh"> ugrind utroff-0.1.tr | nroff -muw > utroff-0.1.mkd</code></pre></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/utroff-la-renaissance-de-troff.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/100218/comments.atom">voir le flux Atom</a>
<a href="https://linuxfr.org/news/utroff-la-renaissance-de-troff#comments">ouvrir dans le navigateur</a>
</p>
SygneZeroHeureBenoît Sibaudpalm123https://linuxfr.org/nodes/100218/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/344052013-09-13T10:29:42+02:002013-09-13T10:29:42+02:00Petit compte-rendu de lectures estivales 2013Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Les éditeurs spécialisés <a href="http://vidberg.blog.lemonde.fr/2012/09/04/la-rentree-litteraire/">n'ont pas attendu la rentrée</a> pour sortir leurs livres. Beaucoup de nouveautés sont sorties dès ce printemps pour que vous puissiez occuper vos congés d'été et en profiter pour améliorer vos connaissances avant la rentrée. <a href="//linuxfr.org/news/petite-selection-d-ouvrages-recents-relatifs-au-floss">Comme l'année passée</a>, voici un — petit — tour d'ouvrages sortis récemment, plus ou moins techniques et touchant de près ou de loin le monde du FLOSS.</p>
<p><img src="http://linuxfr.org/images/logos/ayo-linuxfr_rentree.png" alt="la rentrée sur LinuxFr.org"></p>
<p>Il s'agit d'une sélection francophone de livres papiers (a minima) parmi ceux que j'ai lu ou plus ou moins parcouru rapidement. Et comme toute sélection, elle est forcément subjective. Si votre livre préféré n'est pas cité ci-dessous, n'hésitez pas à en parler dans les commentaires.</p>
<p><abbr title="Note des modérateurs">NdM</abbr> : <em>Rappelons que vous pouvez <a href="//linuxfr.org/aide#aide-gagnants">gagner des livres</a> des éditions ENI et Eyrolles sur <a href="//linuxfr.org">LinuxFr.org</a>, <a href="//linuxfr.org/proposer-un-contenu">juste en contribuant</a> !</em></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://linuxfr.org/news/petite-selection-d-ouvrages-recents-relatifs-au-floss" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/87022">Précédente sélection d'ouvrages liés au FLOSS (septembre 2012)</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><ul>
<li><a href="#linux--unix--embarqu%C3%A9">Linux / Unix / Embarqué</a></li>
<li><a href="#frameworks--biblioth%C3%A8ques--langages">Frameworks / bibliothèques / langages</a></li>
<li><a href="#logiciels">Logiciels</a></li>
<li><a href="#s%C3%A9curit%C3%A9">Sécurité</a></li>
</ul></li>
</ul><h3 id="linux--unix--embarqué">Linux / Unix / Embarqué</h3>
<p>La thématique de l'embarqué a décidément toujours la cote en ce moment chez les éditeurs et les auteurs, notamment autour des solutions pour attirer les débutants.</p>
<ul>
<li><p><a href="http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100230510"><strong>Raspberry Pi. Le guide de l'utilisateur - Premiers projets</strong></a> chez Pearson est rédigé par Eben Upton, l'un des co-créateurs du fameux mini-ordinateur de la taille d'une carte de crédit. C'est l'un des premiers livres, si ce n'est le premier sur cet ordinateur de la dimension d'une taille de crédit. Pas besoin de connaître GNU/Linux ou Python pour vous y mettre, il vous donne les bases. Ce livre vous permet donc de le prendre en main et de monter vos projets très facilement, même si vous venez du monde Windows ou que vous êtes simple bricoleur du dimanche. J'ai été assez séduit et j'ai apprécié toute la première partie où l'auteur retrace l'historique et les motivations autour du projet.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e70656172736f6e2e66722f5265736f75726365732f7469746c65732f32373434303130303233303531302f496d616765732f32373434303130303233303531304d2e6a7067/27440100230510M.jpg" alt="Couverture Raspberry Pi. Le guide de l'utilisateur - Premiers projets" title="Source : http://www.pearson.fr/Resources/titles/27440100230510/Images/27440100230510M.jpg"></p></li>
<li>
<p>À l'instar de son homologue sur le Raspberry Pi, <a href="http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100540280"><strong>Arduino<br>
Les bases de la programmation</strong></a>, se veut une introduction au micro-contrôleur qui permet de faire des réalisation sympathiques comme celles présentées récemment sur LinuxFr.org :</p>
<ul>
<li><a href="//linuxfr.org/users/jnanar--2/journaux/je-me-fais-des-amis-au-sens-litteral">J.O.H.N.N.Y 5</a></li>
<li><a href="//linuxfr.org/users/_hugo_/journaux/bleuette-un-robot-hexapode-libre">Bleuette</a></li>
<li><a href="//linuxfr.org/users/vincent14/journaux/je-me-fais-des-amis-moi-aussi-robotique">Discovery</a></li>
</ul>
<p>Le livre est dans la même philosophie que le précédent sur Arduino. Pas besoin de connaître forcément le C, il vous donnera toutes les bases pour démarrer. <br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e70656172736f6e2e66722f5265736f75726365732f7469746c65732f32373434303130303534303238302f496d616765732f32373434303130303534303238304d2e6a7067/27440100540280M.jpg" alt="Arduino. Les bases de la programmation" title="Source : http://www.pearson.fr/Resources/titles/27440100540280/Images/27440100540280M.jpg"></p>
</li>
<li><p><a href="http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212136418/modelisation-de-systemes-complexes-avec-sysml"><strong>Modélisation de systèmes complexes avec SysML</strong></a> de Pascal Roques (Eyrolles) s'adresse lui à un public plus spécialisé. Il traite d'une extension d'UML récemment adoptée par l'OMG, dédiée plus particulièrement à la conception de "systèmes complexes" : satellites, avions, systèmes de défense, de télécommunication, appareils de radiologie, voitures modernes, systèmes de signalisation ferroviaire, de contrôle-commande de centrale d'énergie, etc. Je ne suis pas dans la cible (j'ai eu l'occasion de le parcourir au dernier <a href="//linuxfr.org/news/linuxfr-org-au-salon-solutions-libres-et-open-source-2013">salon Solutions Libres et Open Source</a>), mais je connais quelques personnes, notamment à Toulouse, qui pourraient apprécier ;-)<br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7374617469632e6579726f6c6c65732e636f6d2f696d672f322f322f312f322f312f332f362f342f393738323231323133363431385f683133302e676966/9782212136418_h130.gif" alt="Couverture Modélisation de systèmes complexes avec SysML" title="Source : http://static.eyrolles.com/img/2/2/1/2/1/3/6/4/9782212136418_h130.gif"></p></li>
</ul><h3 id="frameworks--bibliothèques--langages">Frameworks / bibliothèques / langages</h3>
<ul>
<li>
<a href="http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212137200/jquery-ajax-avec-php"><strong>jQuery-Ajax avec PHP. 44 ateliers pour maîtriser jQuery</strong></a> par Jean-Marie Defrance (Eyrolles). Javascript est devenu incontournable lui aussi et parmi tous les frameworks basés dessus, jQuery reste un incontournable. Et la littérature sur le sujet ne faiblit pas. Un des derniers en date vous propose de le mettre en œuvre dans un environnement PHP/MySQL (exemples et ateliers sur du WAMP par contre). Intro/rappels, suivi de la mise en place d'un environnement pour ensuite attaquer le vif du sujet avec 44 ateliers classés par thème : applications synchrones, avec paramètres GET, POST, réponses en JSON, XML, HTML, etc. Un bon moyen de se mettre le pied à l'étrier en fonction de son contexte.
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7374617469632e6579726f6c6c65732e636f6d2f696d672f322f322f312f322f312f332f372f322f393738323231323133373230305f683133302e676966/9782212137200_h130.gif" alt="Couverture jQuery-Ajax avec PHP. 44 ateliers pour maîtriser jQuery" title="Source : http://static.eyrolles.com/img/2/2/1/2/1/3/7/2/9782212137200_h130.gif">
</li>
</ul><h3 id="logiciels">Logiciels</h3>
<p>Les logiciels de graphisme ont toujours la cote semble-t-il. </p>
<ul>
<li><p><a href="http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212127003/gimp-2-8"><strong>Gimp 2.8. Débuter en retouche photo et graphisme libre</strong></a> par Dimitri Robert (Eyrolles). J'ai toujours un petit faible pour ce livre que j'avais <a href="//linuxfr.org/news/gimp-22-d%C3%A9buter-en-retouche-photo-et-graphisme-libre-critique">chroniqué ici-même en 2002</a> pour sa première édition ! De part son format et son côté très pratique. Il couvre désormais Gimp 2.8.4, inclus une vingtaine de tutoriels dont certains sont nouveaux ou ont été revus (la première édition n'en comportait que huit) et surtout, les critiques formulées à l'époque semblent avoir été entendues : désormais, les captures d'écran sont en couleurs !<br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7374617469632e6579726f6c6c65732e636f6d2f696d672f322f322f312f322f312f322f372f302f393738323231323132373030335f683133302e676966/9782212127003_h130.gif" alt="Couverture Gimp 2.8. Débuter en retouche photo et graphisme libre" title="Source : http://static.eyrolles.com/img/2/2/1/2/1/2/7/0/9782212127003_h130.gif"></p></li>
<li><p><a href="http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212137897/inkscape"><strong>Inkscape. Premiers pas en dessin vectoriel</strong></a> par Nicolas Dufour (Eyrolles). Cette seconde édition se base sur Inskcape 0.48. Le livre est très proche dans l'esprit du précédent sur Gimp. Sauf que là, point de couleurs encore. Le plan est assez classique (introduction à la philosophie du vectoriel et de ses usages, installation puis découverte progressive de l'ensemble des outils avant de terminer par une petite dizaine d'études de cas (dont la création d'un logo pour GCompris !)<br><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7374617469632e6579726f6c6c65732e636f6d2f696d672f322f322f312f322f312f332f372f382f393738323231323133373839375f683133302e676966/9782212137897_h130.gif" alt="Couverture Inkscape. Premiers pas en dessin vectoriel" title="Source : http://static.eyrolles.com/img/2/2/1/2/1/3/7/8/9782212137897_h130.gif"></p></li>
</ul><h3 id="sécurité">Sécurité</h3>
<p>ENI continue d'étoffer son catalogue sur le sujet. Après <a href="http://www.editions-eni.fr/livres/hacking-et-forensic-developpez-vos-propres-outils-en-python/.29cb1232ce67b89cdbba50b5fb2042be.html">Hacking et Forensic</a> et <a href="http://www.editions-eni.fr/livres/securite-informatique-ethical-hacking-apprendre-l-attaque-pour-mieux-se-defendre-3ieme-edition/.f6fdfe2b4d0dce7758cab678c1799e51.html">Sécurité informatique - Ethical Hacking</a>, sortis l'année passée, voici deux nouveaux ouvrages :</p>
<ul>
<li>
<a href="http://www.editions-eni.fr/livres/hacking-un-labo-virtuel-pour-auditer-et-mettre-en-place-des-contre-mesures/.18ef9f08227730de10cacc3fead88a7f.html"><strong>Hacking. Un labo virtuel pour auditer et mettre en place des contre-mesures</strong></a> par Franck Ebel et Jérôme Hennecart (ENI) qui vous propose de monter un serveur à base de Proxmox pour mettre en place vos outils et challenges - libres - autour de l'analyse sécurité. Cela vous permettra de monter en compétence par la pratique. Le premier chapitre vous propose de déployer rapidement un Proxmox (OpenVZ) et d'apprendre les premières commande de survie avant de déployer tous les services utiles pour les outils et challenges : DHCP, VPN, FTP, serveur web, Asterisk et Nagios. Ensuite déploiement et résolution de divers challenges avec les solutions pour terminer sur la présentation et l'installation de plates-formes d'entrainement Metasploitable et WebGoat.
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e65646974696f6e732d656e692e66722f6c69767265732d6861636b696e672d756e2d6c61626f2d7669727475656c2d706f75722d617564697465722d65742d6d65747472652d656e2d706c6163652d6465732d636f6e7472652d6d6573757265732f2e61343538303263616538303963656466376262613162353135313738376361352e6a7067/.a45802cae809cedf7bba1b5151787ca5.jpg" alt="Couverture Hacking Un labo virtuel pour auditer et mettre en place des contre-mesures" title="Source : http://www.editions-eni.fr/livres-hacking-un-labo-virtuel-pour-auditer-et-mettre-en-place-des-contre-mesures/.a45802cae809cedf7bba1b5151787ca5.jpg">
</li>
<li>J'ai aussi remarqué qu'il avaient sorti <a href="http://www.editions-eni.fr/livres/malwares-identification-analyse-et-eradication/.d408d4e075866527d7969183d8d58158.html"><strong>Malwares. Identification, analyse et éradication</strong></a> par Paul Rascagnères (ENI), qui rentre concrètement dans l'analyse et le reverse de ces pourriciels.
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e65646974696f6e732d656e692e66722f6c69767265732d6d616c77617265732d6964656e74696669636174696f6e2d616e616c7973652d65742d6572616469636174696f6e2f2e30326335326134656534653338633566353934666466656262626534323461392e6a7067/.02c52a4ee4e38c5f594fdfebbbe424a9.jpg" alt="Couverture Malwares. Identification, analyse et éradication" title="Source : http://www.editions-eni.fr/livres-malwares-identification-analyse-et-eradication/.02c52a4ee4e38c5f594fdfebbbe424a9.jpg">
</li>
<li>Bien moins technique que les précédents, mais tout aussi intéressant et accessible, <a href="http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212135008/anonymat-sur-internet"><strong>Anonymat sur Internet. Comprendre pour protéger sa vie privée</strong></a> par Martin Untersinger (Eyrolles) et <a href="http://www.editions-eyrolles.com/Chapitres/9782212135008/Preface_Untersinger.pdf">préfacé par Benjamin Bayart</a>. Ce livre, écrit et paru avant les révélations d'Edward Snowden sur les grandes oreilles de la NSA, est plus que jamais d'actualité et devrait être mis entre beaucoup de mains, à commencer par certains journalistes. Il est clairement mis en avant que l'anonymat absolu n'existe pas et qu'un simple VPN est loin d'être un Saint-Graal. Par contre, vous découvrirez clairement les limites de cet anonymat, les menaces qui pèsent dessus et les outils et méthodes à votre disposition pour le cultiver au mieux (gestion des emails, emails jetables, VPN, Tor, extensions de navigateurs, chiffrement, proxies, etc.). Vous pourrez répondre sereinement à la fameuse philosophie de comptoir « je n'ai rien à cacher… ». Vous pouvez mettre ce livre entre toutes les mains.
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7374617469632e6579726f6c6c65732e636f6d2f696d672f322f322f312f322f312f332f352f302f393738323231323133353030385f683133302e676966/9782212135008_h130.gif" alt="Couverture Anonymat sur Internet. Comprendre pour protéger sa vie privée" title="Source : http://static.eyrolles.com/img/2/2/1/2/1/3/5/0/9782212135008_h130.gif">
</li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/petit-compte-rendu-de-lectures-estivales-2013.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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Florent ZaraNils Ratusznikpalm123rootixhttps://linuxfr.org/nodes/99000/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/345072013-08-19T10:56:47+02:002013-08-19T10:56:47+02:00Livre : Développement système sous Linux Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Eyrolles publie depuis quelques années un livre de Christophe Blaess intitulé « Développement système sous Linux, Ordonnancement multitâches, gestion mémoire, communications, programmation réseau », qui en est déjà à sa troisième édition. Ce livre s'adresse aussi bien aux administrateurs système qui souhaitent mieux connaître leur système d'exploitation préféré qu'aux développeurs qui veulent faire de la programmation proche du système.</p>
<p>Faut-il acheter ce livre les yeux fermés ? Faut-il passer quelques heures dans le mois à contribuer à Linuxfr.org pour avoir la possibilité de le gagner ? Ou faut-il passer son chemin et se contenter des bonnes vieilles pages de manuel ? La réponse dans la suite de la dépêche…</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212128819/developpement-systeme-sous-linux" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/87382">Développement système sous Linux </a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.editions-eyrolles.com/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/87383">Édition Eyrolles</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://linuxfr.org/news/meilleurs-contributeurs-linuxfr-org-les-gagnants-de-juin-2013" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/87384">Idée pour obtenir ce livre gratuitement</a></li></ul><div><h2 id="forme--1620">Forme : 16/20</h2>
<p>La mise en page est lisible, voire trop puisque le livre fait plus de 1000 pages alors qu'il aurait été possible de sauver quelques arbres avec une police de caractères plus ramassée. Cependant l'éditeur vend aussi le livre en format e-book, vous avez donc le choix de votre empreinte carbone à la commande ! Concernant le style, celui-ci est clair et efficace, même si une relecture par un littéraire manque par endroits (on trouve des "à" ou des "de" remplacés par des "sur", ce qui en plus d'être peu agréable à lire peut poser des problèmes à ceux qui lisent difficilement le français). Par ailleurs l'organisation du livre vous semblera peut-être étrange, par exemple les fichiers ne sont détaillés que dans un des derniers chapitres, alors que les différents types de fichiers ont été étudiés précédemment…</p>
<h2 id="respect-du-sujet-1020-ou-3020-on-va-dire-2020">Respect du sujet 10/20 ou 30/20… on va dire 20/20</h2>
<p>Les amateurs des bibliothèques C légères seront peut-être déçus, ce livre est dédié à GNU/Linux et étudie de façon quasi-complète la glibc en occultant totalement les autres bibliothèques C, l'oubli du « GNU » devant « Linux » étant impardonnable dans ce contexte, on serait tenté de mettre une mauvaise note à ce sujet, mais cela est bien rattrapé par deux choix de l'auteur : d'une part le sujet de la glibc est traité dans presque toutes ses fonctionnalités, y compris celles qu'on pourrait ne pas attendre dans un livre ne s'intéressant qu'aux appels système, d'autre part l'auteur fait systématiquement référence aux normes du monde Unix lorsqu'il s'agit d'expliquer une fonctionnalité.</p>
<h2 id="intérêt-pour-les-développeurs--1720">Intérêt pour les développeurs : 17/20</h2>
<p>Le livre a pour sujet la programmation et devrait donc intéresser directement les développeurs. Le code est presque systématiquement écrit en C (on peut le télécharger sur le site de l'éditeur, cf. premier lien de la dépêche), ce qui risque de rebuter les développeurs d'autres langages de plus haut niveau. Cependant le livre s'avère totalement intéressant pour les développeurs C, même s'ils passeront probablement certains chapitres qu'ils maîtrisent sur le bout des doigts (un développeur C qui ne connaît pas malloc() et free() ne devrait pas avoir accès à un compilateur). Pour ceux qui développent dans d'autres langages, cela devrait leur apporter autant qu'aux administrateurs système.</p>
<h2 id="intérêt-pour-les-administrateurs-système-et-les-curieux--1920">Intérêt pour les administrateurs système et les curieux : 19/20</h2>
<p>Le livre ne se contente pas de donner des lignes de code prêtes à être copiées/collées : il explique précisément chaque concept associé, comment il a été implémenté historiquement dans Unix et comment les normes les conçoivent. On regrettera cependant l'impasse faite sur les sockets Unix, pourtant très utilisés par des programmes sous Linux.</p>
<h2 id="un-livre-à-avoir">Un livre à avoir</h2>
<p>Même si vous pensez bien connaître GNU/Linux, il est très probable que vous apprendrez quelque chose en lisant ce livre. Ce livre peut même servir d'outil de travail pour les administrateurs système : on fait un <code>strace</code> sur un processus dont on ne comprend pas le fonctionnement, et pour chaque appel que l'on ne comprend pas on peut aller dans l'index du livre qui nous emmènera vers la page expliquant le concept sous-jacent.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/livre-developpement-systeme-sous-linux.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Denis DordoigneNils RatusznikXavier Teyssierpatrick_ghttps://linuxfr.org/nodes/99392/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/344492013-07-25T14:04:59+02:002013-07-25T14:04:59+02:00Sortie du livre « Parallel and Concurrent Programming in Haskell »Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Le livre <em>Parallel and Concurrent Programming in Haskell</em> de Simon Marlow est enfin <a href="http://shop.oreilly.com/product/0636920026365.do">disponible</a> !</p>
<p>Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, le langage <a href="http://www.haskell.org">Haskell</a> est un langage de programmation fonctionnel, fortement typé, paresseux et concis. Haskell est issu de l’initiative d’une communauté de chercheurs en langages fonctionnels qui ont décidé, à la fin des années 80, de mettre en commun leurs compétences en utilisant tous un seul langage, qui devrait <a href="http://www.haskell.org/onlinereport/preface-jfp.html">rester libre</a>. Depuis, le langage est en constante évolution, la dernière version stable est définie dans le rapport <a href="http://www.haskell.org/onlinereport/haskell2010/">Haskell 2010</a>, mais de multiples extensions existent dans le compilateur GHC, dont les plus courantes viendront s’ajouter à la prochaine version du langage.</p>
<p>Pour avoir une idée de sa syntaxe très particulière, voilà l’une des innombrables façons de définir la factorielle :</p>
<pre><code>fac 0 = 1
fac n = n * fac (n-1)
</code></pre>
<p>En espérant que cela vous laisse sur votre faim, vous pourrez en apprendre plus dans les livres classiques <a href="http://learnyouahaskell.com/">Learn You a Haskell for Great Good</a> qui est aussi librement accessible en <a href="http://learnyouahaskell.com/chapters">version HTML</a>, y compris <a href="http://lyah.haskell.fr/">en français</a>, et le plus vieux, mais plus développé et appliqué, <a href="http://book.realworldhaskell.org/">Real World Haskell</a>, lui aussi accessible <a href="http://book.realworldhaskell.org/read/">en ligne</a>.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://shop.oreilly.com/product/0636920026365.do" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/87190">Le livre chez O’Reilly</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://chimera.labs.oreilly.com/books/1230000000929/index.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/87191">La version HTML en ligne</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.reddit.com/r/haskell/comments/1iwr7x/parallel_and_concurrent_programming_in_haskell/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/87192">Commentaires sur Reddit</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.haskell.org" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/87193">Le langage Haskell</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://lyah.haskell.fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/87194">Apprendre Haskell vous fera le plus grand bien !</a></li></ul><div><h2 id="lauteur">L’auteur</h2>
<p>Simon Marlow est l’un des développeurs de <a href="http://www.haskell.org/ghc/">GHC</a>, le compilateur de facto standard du langage, et l’éditeur du dernier rapport du langage (<a href="http://www.haskell.org/onlinereport/haskell2010/">Haskell 2010</a>). Il travaillait jusqu’il y a peu chez Microsoft Research à Cambridge, notamment avec <a href="http://research.microsoft.com/en-us/people/simonpj/">Simon Peyton Jones</a>, l’un des pères de Haskell, mais vient d’être débauché par Facebook. On peut remarquer que le financement de Microsoft n’a nullement entravé le développement d’un compilateur libre d’une grande qualité (GHC), ni les fondements libres du langage Haskell. Simon Marlow a en particulier travaillé sur les aspects parallèles du compilateur, ce qui en fait l’un des plus aptes à nous en expliquer son fonctionnement.</p>
<h2 id="le-livre">Le livre</h2>
<p>Le livre est disponible en versions électroniques (sans DRM) chez <a href="http://shop.oreilly.com/product/0636920026365.do">O’Reilly</a>. Il est aussi accessible en ligne dans son intégralité en <a href="http://chimera.labs.oreilly.com/books/1230000000929/index.html">version HTML</a>. La version papier sortira sous peu.</p>
<p>La lecture de l’ouvrage nécessite d’avoir des connaissances de base du langage Haskell, par exemple au travers des livres cités ci-dessus.</p>
<p>On y retrouve toutes les dernières avancés de Haskell, GHC et des bibliothèques associées, en ce qui concerne le parallélisme, tout ce qui fait d’Haskell un langage fortement parallèle, et va ainsi à l’encontre de son slogan officieux : <em>Avoid success at all cost!</em> On peut ainsi apprendre comment paralléliser très simplement son code :</p>
<pre><code>a <- rpar (f x)
b <- rpar (f y)
</code></pre>
<p>Ici, les deux appels à <code>f</code> seront effectués en parallèle grâce à <code>rpar</code>.</p>
<p>On apprend aussi comment utiliser la bibliothèque de tableaux multi-dimensionnels <a href="http://repa.ouroborus.net/">repa</a>, bibliothèque qui interagit avec le compilateur pour optimiser le parallélisme sur plusieurs processeurs, avec fusion de boucles par exemple :</p>
<pre><code>sum3 a b c = a +^ b +^ c
</code></pre>
<p>Ici <code>a</code>, <code>b</code> et <code>c</code> sont des tableaux multi-dimensionnels qui verront leurs éléments additionnés de façon parallèle. À noter, il n’y aura pas de création d’un objet intermédiaire <code>a +^ b</code>, contrairement à un programme <a href="http://numpy.scipy.org">NumPy</a> par exemple.</p>
<p>Le dernier chapitre de la programmation parallèle est consacré à <a href="https://github.com/AccelerateHS/accelerate">Accelerate</a>, pour programmer du code qui sera compilé vers le GPU. Il s’agit principalement d’utiliser la plateforme CUDA, même si d’autres backends comme OpenCL ou Repa existent, ils sont bien moins développés.</p>
<p>Enfin, la deuxième partie du livre est dédiée à la programmation concurrente, avec tous les <em>usual suspects</em> : mutex, échange de messages, STM, multi-threading, programmation distribuée, etc. Le tout avec des exemples concrets (serveurs de chat, recherche de fichiers, …).</p>
<p>Toutes ces technologies sont en cours de développement intensif, et l’auteur nous fait non seulement un état de l’art des différentes publications sous-jacentes, mais nous met aussi en garde sur l’instabilité de certains composants.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-du-livre-parallel-and-concurrent-programming-in-haskell.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
neiltuiu polNeoXpatrick_ghttps://linuxfr.org/nodes/99185/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/342542013-05-25T21:26:57+02:002013-05-25T21:26:57+02:00Open Advice : de la traduction collaborative à la publication d'un FramabookLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><h2 id="toc_0">Le projet Open Advice</h2>
<p>
<em>(Un billet de l'équipe Framalang/OpenAdvice)</em>
</p>
<p><em>Le manuel</em> Open Advice, <em>dont les 42 contributions sont autant de retours d’expériences dans tous les compartiments du Libre, a fait l’objet d’une traduction en français qui sera publiée dans les prochains mois. La traduction proposée par LinuxFr et mise en œuvre par Framalang pour aboutir à Libres Conseils est un exemple intéressant de la dynamique contributive.</em></p>
<p>Plus de détails dans la suite de la dépêche.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://open-advice.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/86492">Site Open Advice original</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://framapad.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/86493">Framapad (outil utilisé pour la traduction)</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.framablog.org/index.php/category/Open-Advice" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/86494">Les articles Open Advice sur le Framablog</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://framabook.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/86495">Framabook</a></li></ul><div><h2 id="sommaire">Sommaire</h2>
<ul><li>
<a href="#toc_0">L’intérêt de l’ouvrage</a>
</li>
<li>
<a href="#toc_1">Une démarche en quatre temps</a>
<ul><li>
<a href="#toc_2">1. Une traduction collaborative ouverte</a>
</li>
<li>
<a href="#toc_3">2. Une révision et une publication rapides</a>
</li>
<li>
<a href="#toc_4">3. Une révision approfondie en vue de la publication</a>
</li>
<li>
<a href="#toc_5">4. Du numérique au papier</a>
</li>
</ul></li>
<li>
<a href="#toc_6">Bilan</a>
</li>
</ul><h3 id="toc_0">L’intérêt de l’ouvrage</h3>
<p>Ni traité savant ni tutoriel technique, <em>Open Advice</em> se présente comme une série de conseils assez pragmatiques destinés à éviter au lecteur les erreurs commises, à leurs débuts dans un projet libre, par les différents auteurs. Ces derniers, qui occupent maintenant des fonctions-clés dans les entreprises où ils mettent en œuvre le libre et l’ <em>open source</em>, ont accepté de répondre à la question :</p>
<blockquote>
<p>« Qu’auriez-vous aimé savoir avant de commencer à contribuer ? »</p>
</blockquote>
<p>On peut considérer que la lecture du livre fera gagner du temps et de l’énergie à tous ceux qui participent à un projet libre ou envisagent de le faire.</p>
<p>De plus, <em>Open Advice</em> couvre la quasi-totalité des aspects d’un projet libre, comme en témoigne le regroupement en sections des chapitres : depuis les idées et innovations qui donnent envie de se lancer dans un nouveau projet jusqu’aux aspects commerciaux du logiciel libre, en passant par la gestion du code et celle de la communauté des contributeurs, les 42 chapitres abordent quasiment tout ce qu’il est bon de savoir, et au-delà.</p>
<p>Enfin le livre original est disponible sous format .pdf de façon libre puisqu’il est sous licence CC-BY-SA, donc nous pouvions librement le traduire et le diffuser.</p>
<h3 id="toc_1">Une démarche en quatre temps</h3>
<p>Une phase préparatoire et de communication a consisté à :</p>
<ul><li>lancer l’appel à traduction ;</li>
<li>créer une liste diffusion spécifique ;</li>
<li>planifier soigneusement le découpage du texte en unités traduisibles dans un temps donné.</li>
</ul><p>Une fois publié sur le blog un premier texte (l’avant-propos) pour servir d’amorce, l’opération proprement dite a commencé.</p>
<h4 id="toc_2">1. Une traduction collaborative ouverte</h4>
<p>C’est d’abord un rendez-vous rituel qui a été fixé, facilement mémorisable : un soir par semaine à heure fixe, le rendez-vous est donné sur un <a href="https://framapad.org/">Framapad</a>, cœur du projet. Quelques chapitres sont proposés à la traduction (généralement trois par semaine) et ceux qui veulent venir participer sont les bienvenus, qu’ils soient des habitués ou de nouveaux arrivants, pour quinze minutes ou la soirée, pour une phrase, un paragraphe ou davantage. Les volontaires traduisent ensemble dans la détente et la bonne ambiance, quel que soit leur niveau de traduction.</p>
<h4 id="toc_3">2. Une révision et une publication rapides</h4>
<p>Après chaque session, une équipe réduite a assuré un travail de révision de ce premier jet. Son rôle était de s’assurer de la qualité des traductions, de l’absence de contre-sens par rapport à l’original et de l’harmonisation par rapport à l’ensemble. Elle tranchait également quand plusieurs traductions avaient été proposées, et corrigeait l’orthographe et la typographie. Une fois révisés, les chapitres ont été publiés sur le Framablog. Cette révision rapide garantissait à chaque contributeur la possibilité de voir en ligne quelques jours plus tard le fruit de sa participation dans une version propre. Notons aussi que la mise en ligne rapide permettait de récolter via les commentaires sur le blog quelques précieux retours sur des fautes résiduelles inévitables.</p>
<h4 id="toc_4">3. Une révision approfondie en vue de la publication</h4>
<p>Une fois l’ensemble des articles traduits et publiés sur le <a href="http://www.framablog.org/index.php">Framablog</a>, la troisième phase a commencé. Il y a du travail pour passer d’articles indépendants les uns des autres à un livre cohérent, qui utilise les mêmes codes, les mêmes standards, un vocabulaire harmonisé et bien sûr un respect rigoureux des règles d’orthotypographie. C’est une phase ingrate souvent méconnue du lecteur. Et pourtant elle représente à elle seule plus de travail que toutes les séances de traductions et de révisions rapides réunies. Pour cette phase nous avons utilisé le Booktype de Framasoft, une plate-forme (libre, évidemment) mise au point et utilisée par Flossmanuals. Elle est plus orientée vers les exigences de la publication, mais sa prise en main reste tout à fait abordable : mode wysiwyg et mode source y coexistent.</p>
<h4 id="toc_5">4. Du numérique au papier</h4>
<p>Après cette révision qui en principe ne laisse plus de fautes d’orthographe ni de maladresses de style — mais on sait bien qu’il y aura toujours des imperfections à corriger — la dernière étape est plus technique. Il s’agit de créer une version en LaTeX générée à partir de la sortie HTML du Booktype, de produire une maquette en PDF qui va une nouvelle fois faire l’objet de relectures. Pour cette partie, c’est toute l’équipe Framalang qui est sollicitée pour relire et corriger sur le PDF (avec par exemple Xournal). Il s’agit de détecter les problèmes de mise en page : éventuels problèmes de césures, position malencontreuse de sauts de page, équilibrage des blancs et bien d’autres anomalies qui ne se révèlent à l’œil que dans une version pré-finale. La suite est assez classique dans l’édition : échange entre l’imprimeur et Framabook, BAT (Bon À Tirer) et bientôt un nouveau Framabook sera disponible gratuitement en format électronique et à l’achat sous format papier, mais toujours sous licence libre Creative Commons Attribution 2.0.</p>
<h3 id="toc_6">Bilan</h3>
<p>La traduction collaborative représente du travail, certes, dès la mise en œuvre d’une procédure jusqu’à la réalisation finale, mais le plaisir qu’on y trouve à tous les niveaux justifie largement les efforts : satisfaction et fierté des contributeurs occasionnels de donner de leur temps et de leur compétences pour le Libre, échanges sympathiques et souvent cocasses sur le chat associé à chaque nouveau pad, mais aussi ébauche possible de liens amicaux avec un petit réseau d’habitués à mesure que les séances hebdomadaires s’enchaînent.</p>
<p>C’est du reste au sein de ces groupes informels que peuvent émerger des contributeurs plus assidus ou carrément impliqués qui vont tout naturellement s’inscrire à la liste de diffusion du projet et pour quelques-uns, le suivre jusqu’à l’étape finale, tout en s’impliquant davantage au sein de Framalang.</p>
<p>Au bout du compte, ce projet illustre assez bien de ce que peut faire une association libriste : initier un projet, accueillir ses contributeurs, lui donner une continuité et un aboutissement tangible qui est finalement restitué au public des lecteurs.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/open-advice-de-la-traduction-collaborative-a-la-publication-d-un-framabook.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
lamessenXavier TeyssierPierre Jarillonpatrick_ghttps://linuxfr.org/nodes/98421/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/341502013-04-29T21:57:45+02:002013-04-29T21:57:45+02:00Framasoft : Soirée Open Advice à la Rockette Libre le 17 maiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Dans le cadre du projet de traduction du livre <a href="http://open-advice.org/">Open Advice</a>, partenariat entre <a href="http://www.framasoft.net/">Framasoft</a> et LinuxFR, nous sommes heureux de vous convier à une soirée détente, au cours de laquelle une petite présentation du projet et de son avancement sera réalisée, avant de poursuivre la soirée en discussions libres.</p>
<p>Cette soirée aura lieu à <a href="http://rockette-libre.org/">La Rockette Libre</a> à Paris, le vendredi 17 mai à partir de 19h. Comme pour tous les vendredi soir en ce lieu qu'on ne présente plus, l'entrée est bien entendu libre.</p>
<p>Le tout étant placé sous le signe de la convivialité, les participants sont invités à ramener un petit quelque chose à grignoter, manger, boire, et nous partagerons ensemble le tout en discutant de ce projet et en refaisant le monde.</p>
<p>N'hésitez pas à nous rejoindre</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://rockette-libre.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/86125">La Roquette Libre</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://lite.framapad.org/p/open-advice" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/86126">Page d'accueil du projet</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.openstreetmap.org/?mlat=48.8649&mlon=2.374152&zoom=18&layers=M" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/86127">Plan Openstreetmap</a></li></ul><div><p>
<strong>Infos pratiques :</strong>
</p>
<p>La Roquette Libre<br />
62 Rue Oberkampf, 75011 Paris<br />
Métro : Parmentier (ligne 3)</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/framasoft-soiree-open-advice-a-la-rockette-libre-le-17-mai.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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lamessenNÿcoclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/98143/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/340912013-04-11T15:10:35+02:002013-04-12T00:04:45+02:00Open Advice FR : quelques nouvelles du projetLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Vous vous souvenez sans aucun doute du projet de traduction collaborative du livre <a href="http://open-advice.org/">Open Advice</a>. Après quatre mois de traduction collaborative hebdomadaire, nous avons fini fin mars la phase de traduction.</p>
<p>À ce jour, les 42 chapitres ont été publiés sur le <a href="http://www.framablog.org/index.php">Framablog</a>. La liste complète des articles et le lien vers leurs publications sont disponibles sur le pad d'accueil du projet.</p>
<p>Un travail de contrôle de cohérence et de mise en forme pour préparer l'édition du livre en version française est actuellement en cours.</p>
<p>Une section de ce livre sera bien entendu destinée à créditer les contributeurs à cette traduction (plus de 90 participants !). Par défaut, les contributeurs seront cités sous leur pseudo. Il est toutefois possible d'être crédité sous forme « Prénom Nom (pseudo) ».</p>
<p>Ceux qui souhaiteraient être crédité sous cette forme et qui ne l'ont pas encore fait doivent me contacter très rapidement par mail (lamessen[at]framasoft.org) de façon à ce que la modification puisse être faite avant la cloture de cette partie.</p>
<p>Nous vous tiendrons bien entendu informé de la suite du projet au fur et à mesure de son évolution.</p>
<p>
<strong>Encore un grand merci à tous les participants, qui font de cette collaboration entre LinuxFR et Framasoft un succès.</strong>
</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://lite.framapad.org/p/open-advice" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/85913">Le pad d'accueil du projet sur Framapad</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/open-advice-fr-quelques-nouvelles-du-projet.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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lamessenXavier TeyssierBenoît Sibaudclaudexhttps://linuxfr.org/nodes/97974/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/340462013-03-28T10:24:28+01:002013-03-28T10:24:28+01:00Traduction collaborative Open Advice : dernière session de traduction !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Ce soir, nous partagerons la dernière session de traduction collaborative du livre <a href="http://open-advice.org/">Open Advice</a> (qui s'y prête bien car il s'agit de 42 articles de 42 auteurs différents), projet commun à Framasoft et LinuxFr.org.</p>
<p>Avec cette 17ème session, nous aurons terminé la traduction de l'ensemble du livre (le <a href="http://linuxfr.org/users/eastwind/journaux/a-l-attention-du-juriste-libriste">chapitre 41 ayant déjà été traduit par Eastwind</a>).</p>
<p>Pour rappel, on se donne tous rendez-vous (enfin les volontaires disponibles) sur un <a href="http://lite.framapad.org/p/open-advice">Framapad</a> le jeudi à 21h pour traduire ensemble depuis début décembre. C'est donc une grosse étape qui s'achèvera ce soir.</p>
<p>Au menu du jour :</p>
<ul><li>Building Bridges <em>(Shane Coughlan)</em></li>
<li>Conclusion <em>(Lydia Pintscher)</em></li>
</ul><p>Pour vous tenir au courant (du top départ), vous pouvez également suivre les comptes <a href="http://identi.ca/framasoft">Identica</a> et <a href="https://twitter.com/framasoft">Twitter</a> de Framasoft avec le hashtag #OpAdFr.</p>
<p>Merci de votre participation :)</p>
<p>
<em>Remarque : le projet va maintenant être revu pour préparer son édition, en version numérique comme papier. Si vous souhaitez être tenus informés de l'avancée de cette dernière étape, si vous avez des questions ou remarques, n'hésitez pas à me contacter directement par courriel (lamessen chez framasoft.org).</em>
</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://lite.framapad.org/p/open-advice" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/85770">Le pad d'accueil du projet sur Framapad (où se rendre à 21h le jeudi)</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://lite.framapad.org/p/open-advice-lexique" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/85771">Pad Lexique (contenant les partis pris sur la traduction de certains termes)</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.framablog.org/index.php/post/Libres-conseils-38" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/85772">[Publication de session précédente] Apporter le Libre dans le secteur public </a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.framablog.org/index.php/post/Libres-conseils-39" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/85773">[Publication de session précédente] La délicate question du modèle économique </a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/traduction-collaborative-open-advice-derniere-session-de-traduction.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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lamessenBenoît SibaudLucas BonnetNils Ratusznikhttps://linuxfr.org/nodes/97832/comments.atom