Un prompt bash utile, sans poudre aux yeux

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par NeoX. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
40
7
juil.
2012
Ligne de commande

La configuration de l'invite de commande du shell est un sujet largement traité sur le web. Cependant, on y voit le plus souvent des configurations du type « j'affiche l'horloge sur une ligne complète en arc-en-ciel clignotant ». Pas cool.

Le prompt idéal doit permettre de se rendre compte intuitivement de l'environnement où vous êtes (connexion ssh, root, dépôt git, etc.) et ne doit afficher les informations contextuelles que si elles sont nécessaires. Cool.

Le prompt bash que je vous propose a les fonctionnalités suivantes :

  • couleurs vives pour une connexion root,
  • affichage du nom d'hôte uniquement en cas de connexion distante, avec une couleur différente selon le type de connexion (ssh, telnet),
  • dans les répertoires GIT, affichage du nom de la branche, avec une couleur indiquant le statut des commits
  • rappel du nombre de jobs attachés au terminal, si besoin est
  • alertes batterie et/ou charge système, si besoin est, avec un dégradé de couleurs

dfc 3.0.0 : nouvelle version majeure pour cette alternative haute en couleurs à l'utilitaire df(1)

Posté par  (site web personnel) . Édité par Nÿco, claudex et Florent Zara. Modéré par Florent Zara. Licence CC By‑SA.
34
31
mai
2012
Ligne de commande

Pour ceux ayant raté ma dépêche présentant dfc(1) le 1er avril dernier, sachez qu'il s'agit d'un utilitaire en ligne de commande se voulant une alternative au vénérable df(1), apportant notamment de nombreuses options supplémentaires ainsi qu'un affichage coloré comportant des barres de graphe.

Plusieurs lecteurs de LinuxFr.org avaient fait part de leurs suggestions d'améliorations et requêtes de nouvelles fonctionnalités en commentaire de la dépêche et elles ont pour la plupart pris place dans cette nouvelle version majeure de dfc(1), aux côtés d'autres améliorations.

Mosh, the Mobile Shell

Posté par  . Édité par Nÿco, baud123 et claudex. Modéré par NeoX. Licence CC By‑SA.
58
16
avr.
2012
Ligne de commande

Mosh est une application permettant d'ouvrir une session à distance et sécurisée sur une machine de type Unix.

À la différence du célèbre et incoutournable SSH, Mosh offre la possibilité de maintenir une session ouverte tout en étant connecté par intermittence (roaming IP), d'où son nom : Mobile Shell.
Ce dernier est une alternative au couple SSH+Screen.

Fonctionnement

Mosh utilise SSH pour se connecter sur l'hôte distant. Une fois la connexion établie, un processus mosh-server prend le relais sur un port UDP en ouvrant une nouvelle session sécurisée et ferme la session SSH. Le client communique alors directement avec mosh-server. Avantage de la solution ? Si le client change d'adresse IP et qu'il retente une connexion à travers SSH, mosh-server reprend le dialogue avec la nouvelle adresse IP.

Mosh utilise aussi une approche différente de SSH pour la gestion de l'affichage du terminal client. Mosh n'attend pas une réponse de l'hôte distant pour afficher ce qui a été saisi par l'utilisateur. Le client et le serveur possèdent chacun un instantané (snapshot) de l'écran à afficher. La solution de Mosh repose sur la synchronisation de ces deux états. Ce qui permet à l'utilisateur de réduire les impressions de latence si la qualité de sa connexion est mauvaise.

Autres points importants :

  • Mosh n'a pas besoin des droits super-utilisateur pour s'exécuter.
  • Mosh impose un environnement en UTF-8 et ne gère pas d'autres encodages.
  • Mosh ne gère pas encore le X-forwarding, ni le Port-forwarding.

dfc(1): une alternative à df(1) apportant couleur et graphe

Posté par  (site web personnel) . Édité par baud123. Modéré par baud123. Licence CC By‑SA.
37
1
avr.
2012
Ligne de commande

Il y a maintenant une quinzaine jours, j'ai entrepris l'écriture d'un petit utilitaire se voulant une alternative au fameux df(1).

J'ai d'abord commencé le développement avec comme objectif mon propre plaisir à développer puis je me suis vite rendu compte qu'il se trouvait des personnes intéressées par ce projet.

Les versions se sont succédées à un rythme soutenu jusqu'à la version 2.3.0 sortie aujourd'hui. J'ai estimé que la maturité de ce programme était maintenant suffisante afin de mériter une dépêche et de le faire connaître aux personnes pouvant potentiellement être intéressées.

Qu'apporte dfc(1) que ne propose pas déjà df(1)? En voici la liste :

  • Gestion des couleurs avec modes automatique, toujours et jamais (similaire à ce que l'on peut trouver dans les commandes ls(1) et grep(1)).
  • Affichage d'un graphe montrant le taux d'utilisation des disques.
  • Possibilité d'afficher les options de montage.
  • Ajustement automatique de l'affichage en fonction de la taille du terminal.

En plus de ces options, dfc(1) gère également une fonction de filtrage par type de système de fichiers (inclusion et exclusion), le choix de l'unité de mesure pour l'affichage (human-readable, Kio, Ko, Gio, etc.), le décompte du nombre d'inodes, la somme des données (y compris les inodes si l'option est activée) et l'affichage du type de système de fichiers.

Pour l'instant, dfc(1) ne fonctionne que sur GNU/Linux mais un portage est en cours pour prendre en charge notamment FreeBSD et le portage vers d'autres plate-formes (autres *BSD et OSX) devrait se faire à plus ou moins moyen-terme.

Coloriser la sortie d'une commande arbitraire

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par NeoX. Modéré par j. Licence CC By‑SA.
36
31
mar.
2012
Ligne de commande

Ne vous est-il jamais arrivé de souhaiter que la sortie de votre commande favorite soit en couleurs, afin de vous aider à trouver l'information que vous cherchez ? Que celui qui n'a jamais pesté devant les affichages de g++, en dehors de son IDE favori, sur un code utilisant des templates, me jette la première pierre.

En attendant la nouvelle génération de terminaux, il vous reste au moins deux options : acoc ou colout.

Les vrais développeurs utilisent ed !

Posté par  (site web personnel) . Édité par Nÿco, Lucas Bonnet, Manuel Menal, Malicia et claudex. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
36
4
jan.
2012
Ligne de commande

Certains logiciels font parti de la tradition UNIX. C'est, par exemple, le cas de l'éditeur de texte ed. Écrit par Ken Thompson (OS UNIX, Plan 9 et les langages B et Go), il a marqué une étape importante pour les expressions rationnelles. Avant cette implémentation, le concept des expressions rationnelles n'était formalisé que dans des publications mathématiques, que Ken Thompson avait lues.

GNU ed, l'implémentation de l'éditeur ed par le projet GNU, sous licence GPL, est sorti en version 1.6 hier.

GNU ed is an 8-bit clean, more or less POSIX-compliant implementation of the standard Unix line editor.

iCalFilter 0.1 : un couteau suisse en ligne de commande pour les fichiers iCalendar

Posté par  (site web personnel) . Édité par claudex, Nÿco et Bruno Michel. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
40
20
déc.
2011
Ligne de commande

iCalFilter est né du constat qu'il n'existait pas (comprendre : je n'ai pas trouvé) d'outil en ligne de commande pour manipuler les fichiers iCalendar (format standard de calendriers). Leur structure interne (suite d'enregistrements multilignes non-ordonnée) rend impossible (ou difficile) l'usage des outils unix traditionnels.

Voilà pourquoi j'ai écrit iCalFilter (aujourd'hui disponible en version 0.1, tadaam !), en python, et sous GPL3+.

iCalFilter propose donc des fonctions proches d'outils unix traditionnels, mais adaptés au format iCalendar, ainsi que des possibilités sympatiques de formattage de la sortie : au lieu de fournir en sortie un fichier iCalendar, il peut produire une vue calendaire colorée dans la console (et bientôt en HTML, postscript, etc.).

En deuxième partie de la dépêche, quelques exemples de commandes possibles. Voir aussi la documentation pour quelque chose de plus exhaustif, ou la page d'exemples de scripts (pour publier des infos de temps libre/occupé, supprimer des vieux événements d'un calendrier, afficher une vue calendaire des événements du jour ou de la semaine...)

Autojump : nouvelle version et nouvelles fonctionnalités

Posté par  (site web personnel) . Édité par claudex, Malicia, Benoît Sibaud et Nÿco. Modéré par Benoît Sibaud. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
40
11
déc.
2011
Ligne de commande

Je viens de publier la 19ème version d'autojump et je saisis l'occasion pour présenter ce petit utilitaire ainsi que ses nouvelles fonctionnalités.

Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, autojump est un utilitaire qui permet de se déplacer plus facilement dans son système de fichier depuis le shell. Plus précisément, il maintient une trace des répertoires dans lesquels l'utilisateur passe le plus de temps et permet de sauter de l'un à l'autre en saisissant un fragment du nom du répertoire cible. Plus de détails dans la seconde partie de la dépêche.

Autojump supporte bash et zsh, et est disponible sous forme de paquet pour un bon nombre de distributions. Il fonctionne également sous Windows et Mac OS. Il est distribué gratuitement sous licence GPL v3.

Socat, un outil en ligne de commande pour maîtriser vos sockets

Posté par  (site web personnel) . Édité par Pierre Jarillon et claudex. Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
39
7
déc.
2011
Ligne de commande

Socat est un outil en ligne de commande pour manipuler des sockets réseau, sous licence GPL. La version 1.7.2.0 vient de sortir avec les nouveautés suivantes :

  • prise en charge des interfaces tun/tap sans adresse IP ;
  • ajout des options openssl-compress et max-children ;
  • amélioration pour certaines plateformes, et notamment Mac OS X Lion, DragonFly et Android.

Rappelons que socat sert principalement à relayer deux flux de données de manière bidirectionnelle. Comme ces flux peuvent être de types très variés et acceptent de nombreuses options, il est possible d'utiliser socat pour des usages très divers. Voici quelques exemples :

socat -d -d READLINE,history=$HOME/.http_history TCP4:www.domain.org:www,crnl
# Vous pouvez saisir du texte avec la bibliothèque readline et il sera envoyé en TCP à www.domain.org sur le port 80 (www). Pratique pour simuler des requêtes HTTP à la main.

socat TCP4-LISTEN:www TCP4:www.domain.org:www
# C'est un simple transfert de données entre 2 flux TCP. Tout ce qui arrive sur le port 80 (www) de la machine locale est envoyé vers www.domain.org et inversement.

socat -u TCP4-LISTEN:3334,reuseaddr,fork OPEN:/tmp/in.log,creat,append
# Dans cet exemple, socat va écrire tout ce qu'il reçoit sur le port 3334 dans un fichier.

htop atteint la version 1.0  !

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud, patrick_g et Nÿco. Modéré par Xavier Teyssier. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
56
22
nov.
2011
Ligne de commande

htop est un outil en mode texte qui permet d’afficher les processus qui tournent et les informations associées à ces processus, comme leur utilisation du temps processeur ou leur consommation mémoire. htop est publié sous licence GPL et vient d’atteindre la symbolique version 1.0.

htop est un clone de top, mais en mieux. Il permet par exemple :

  • d’avoir un défilement (scroll) horizontal et vertical ;
  • de tuer un processus sans avoir à entrer à la main son identifiant PID ;
  • de démarrer plus rapidement ;
  • d’afficher des barres colorées pour indiquer l’utilisation processeur globale et la consommation mémoire.

Bref, je vous encourage à essayer htop, c’est un très bon remplaçant à top.

SFRswallow, envoyer des SMS en ligne de commande

Posté par  . Modéré par Xavier Teyssier. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
34
5
nov.
2011
Ligne de commande

Avoir un forfait téléphone mobile avec textos illimités, c’est cool. Surtout si on veut envoyer une information urgente à beaucoup de monde en même temps. Ça fait quelque temps que j’ai un forfait de ce type chez SFR. Mais, déjà, écrire du texte à partir d’un téléphone est une horreur : c’est lent et inefficace. En plus, les différents téléphones que j’ai essayés ne m’ont jamais permis d’envoyer le message à plus de 20 contacts à la fois…

SFR propose à ses clients une interface Web à partir de laquelle on peut envoyer des SMS. C’est ainsi qu’est né SFRswallow, un petit script Python qui envoie le SMS à travers le site de SFR. Il s’utilise vraiment très simplement :

sfrswallow 0642424242 "Quelle est la différence entre un pigeon ?"

Ce n’est pas forcément beaucoup plus efficace que d’écrire le texto directement depuis le téléphone… Ce qui est plus intéressant, c’est de le coupler avec un serveur de courriel (par exemple Postfix, c’est celui qui tourne chez moi) pour envoyer des SMS en écrivant des courriels à 0642424242@sms.example.org.

En espérant que ça puisse servir à quelqu’un.

P. ‐S. : Je tiens à prévenir que pour SFR, « SMS illimités » signifie qu’on peut envoyer des textos à 100 destinataires différents sans surcoût (au‐delà, c’est cher, j’en ai fait la désagréable expérience !).

Vim fête son 20e anniversaire

Posté par  (site web personnel) . Modéré par rootix. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
43
3
nov.
2011
Ligne de commande

Vim, le célèbre éditeur de texte vient de fêter son 20e anniversaire. C’est, en effet, le 2 novembre 1991 que Bram Moolenaar a publié la première version de Vim. C’était alors un clone de vi pour Amiga. Toutefois, contrairement à vi, c’est un logiciel libre. Il a pu ainsi être porté rapidement sur d’autres environnements et devenir l’éditeur de référence de nombreux développeurs.

Au fil des ans, de nombreuses versions se sont succédées (la version actuelle est la 7.3), mais son auteur a gardé le principe que Vim doit rester un éditeur de texte et être le plus possible au service de l’utilisateur.

Profitons‐en pour rappeler que si Vim est un logiciel libre publié sous une licence compatible avec la GPL, ses utilisateurs sont encouragés à faire un don à ICCF Holland, une association créée par Bram Moolenaar pour aider les enfants en Ouganda.

Et pour célébrer les 20 ans de Vim, vous êtes encouragés à poster en commentaire toutes les astuces et anecdotes que vous avez sur Vim.

ack 1.96 — mieux que grep

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Xavier Teyssier. Licence CC By‑SA.
48
20
sept.
2011
Ligne de commande

Ack est un outil qui permet de rechercher du texte à l’intérieur de fichiers. C’est donc un clone de grep avec quelques améliorations notables. Voici donc dix raisons de passer à ack si vous utilisez grep :

  1. ack est très rapide, car il ne recherche que ce que vous voulez chercher ;
  2. il recherche récursivement par défaut ;
  3. il ignore les trucs inutiles, comme les répertoires utilisés par les [VCS], les fichiers de sauvegarde (« foo~ » et « #foo# »), les binaires, etc. ;
  4. vous pouvez spécifier simplement le type de fichiers à rechercher, comme « --perl » ou « --nohtml » ;
  5. la coloration syntaxique des résultats est là par défaut ;
  6. vous pouvez utiliser les expressions régulières de Perl, pas juste le sous‐ensemble de GNU ;
  7. l’apprentissage d’ack est très simple, car il reprend les mêmes options en ligne de commande que grep (« -c », « -l », « -w », etc.) ;
  8. il est possible d’avoir des options par défaut dans un fichier « ~/.ackrc » ;
  9. la commande fait 25 % de caractères en moins à taper ;
  10. en fait, c’est même 50 % de gagné par rapport à « grep -r ».

La version 1.96 d’ack est sortie dimanche et apporte quelques améliorations notables :

  • les fichiers JavaScript « minifiés » sont ignorés par défaut ;
  • le langage Groovy est supporté (extensions : « .groovy », « .gtmpl », « .gpp », « .grunit ») ;
  • les fichiers Perl et Lua sont mieux détectés.

Note : pour installer ack sur Debian et Ubuntu, il faut faire un « apt-get install ack-grep » (et pas juste « ack »). En revanche sous Archlinux, un « pacman -S ack » sera suffisant. Les autres distributions (Fedora, Gentoo) utilisent également le simple nom « ack »).

Petit éventail des outils de construction (« builder ») libres

Posté par  . Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
43
5
sept.
2011
Ligne de commande

Je vous propose dans cette dépêche de revenir sur la panoplie d'outils de construction qui s'offre à nous (c'est à dire les outils permettant d'automatiser les étapes de préprocessing, compilation, éditions des liens, etc).
Je ne cherche pas à faire un comparatif, mais juste à les décrire pour en faire ressortir les avantages et inconvénients ainsi que les cas d'utilisation. Cette dépêche peut être vue comme un état de l'art allégé des outils de construction libres.

Je tiens à remercier les contributeurs de cette dépêche :

  • GeneralZod
  • tiennou
  • NedFlanders
  • claudex

Ce sont eux qui ont écrit la majeure partie de cette dépêche et qui l'ont améliorée et complétée grâce à leurs connaissances et au temps qu'ils y ont consacré.

Cette dépêche a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir des outils de constructions. Si vous en connaissez d'autres n'hésitez pas à en parler en commentaire.

Sortie de Ansilove 1.08, convertisseur multiformats de fichiers texte en PNG

Posté par  (site web personnel) . Modéré par patrick_g.
28
13
juil.
2011
Ligne de commande

Ansilove est un ensemble d'outils écrits en PHP permettant de convertir des fichiers texte au format ASCII, ANSI ainsi que divers formats dérivés vers des images au format PNG. Il se compose d'un convertisseur en ligne de commande ainsi que d'une bibliothèque utilisable sur des pages web afin de générer des conversions à la volée. Ansilove gère l'ensemble des pages de codes IBM PC ainsi que les fontes Amiga les plus répandues, et permet d'obtenir un résultat identique au pixel près aux rendus en mode texte.

Créé au départ afin de pouvoir intégrer et afficher fidèlement de l'ASCII et de l'ANSI art sur des sites WEB, Ansilove peut également être utilisé pour créer des images à partir de n'importe quel texte, par exemple pour de l'obfuscation d'adresse e-mail, pour créer des screenshots d'opérations en ligne de commandes pour des documentations ou manuels, ou bien encore pour créer des logos et boutons pour des interfaces, etc. La liste des formats, jeux de caractères et fontes pris en charge est donnée en deuxième partie.

Je profite également de cette dépêche pour annoncer la réouverture du site Sixteen Colors, une archive regroupant vingt ans de packs d'ASCII et d'ANSI que l'on peut visionner en ligne directement dans son navigateur sans avoir besoin de logiciel particulier : une mine d'or pour tous les amateurs du genre !

Nouvelle version d’autojump

Posté par  (site web personnel) . Modéré par j. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
26
10
avr.
2011
Ligne de commande

Je viens de publier la 15e version d’autojump. Pour mémoire, il s’agit d’un petit outil qui apprend quels sont vos endroits préférés, et vous y amène rapidement, évitant ainsi de nombreuses commandes « cd ». L’outil est écrit en Python et proposé sous licence GPLv3. Il fonctionne sous la plupart des OS avec Bash et ZSH.

Cette version n’amène rien d’extraordinaire, mais l’accumulation des petits progrès me semblait la justifier :

  • la correction d’un bogue sérieux, rendant le logiciel inutilisable après avoir été lancé avec « sudo » dans certaines distributions 
  • un reformatage du code pour le rendre plus lisible et respecter la fameuse PEP-8, qui propose un standard de code pour le langage Python ;
  • plein d’autres petites améliorations.

Vous pouvez dès à présent le récupérer via git ou sous forme d’archive sur GitHub. Vous pouvez également attendre la mise à jour automatique de votre distribution (autojump est maintenant disponible en standard dans la plupart des distributions importantes).

Opmock : un outil pour le TDD efficace en C et C++

Posté par  . Modéré par Lucas Bonnet. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
32
14
mar.
2011
Ligne de commande

Le [TDD] est une pratique souvent utilisée dans les projets de développement utilisant les « méthodes agiles ». Pour supporter cette pratique, il est nécessaire de disposer d'outils qui permettent d'écrire facilement des tests unitaires, mais également de couper les dépendances d'une section de code, afin de la tester en isolation. Les langages actuels, comme Java ou C#, bénéficient tous de pléthore d'outils de ce type, comme Jmockit ou Mockito. Cependant, le C et le C++ n'ont pas cette chance, bien qu'une quantité impressionnante de code les utilise.

Opmock est un outil de génération automatique de stubs et de mocks, qui permet de simplifier énormément le TDD avec des bases de code importantes en C ou C++, existantes ou nouvelles.

Le projet est placé sous licence GPLv3.

« Darcs sprint » du 1er au 3 avril 2011 à l'IRILL (Paris XIII)

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud. Modéré par baud123. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
12
11
mar.
2011
Ligne de commande

Le projet Darcs organise son 6ehacking sprint du 1er au 3 avril 2011 à l'IRILL, au 23 avenue d'Italie à Paris XIII (Mo place d'Italie).

Darcs est un logiciel de gestion de versions décentralisé capable de réordonner automatiquement les patchs présents dans un dépôt, ce qui permet des créations et des fusions de branches plus simples qu'avec ses confrères Mercurial, Git et Bazaar.

Le sprint est ouvert à tous, il suffit de s'ajouter sur le wiki pour pouvoir venir. Cela peut être l'occasion de faire une première contribution au projet ; si vous ne savez pas quoi faire, pas de souci, on a du boulot pour vous. Le projet peut rembourser les frais de transport des participants.

Redo, un remplaçant de choix pour Make

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Xavier Teyssier.
Étiquettes :
19
16
jan.
2011
Ligne de commande
Make est l'outil le plus couramment utilisé pour automatiser la production d'un fichier à partir de règles. L'exemple typique est la compilation d'un logiciel à partir de ses sources. Mais Make a des inconvénients de taille, dont :
  1. La syntaxe sujette aux erreurs ;
  2. Les appels récursifs à make posent problème ;
  3. Le manque de modularité ;
  4. L'absence d'atomicité de l'application des règles.

Daniel J. Bernstein, l'auteur de qmail et djbdns, a proposé une alternative à Make qu'il a appelée redo, mais celle-ci se présente sous forme de notes et non pas de code.

Avery Pennarun a trouvé ses notes et en a écrit une version en Python sous licence LGPL.

Redo fonctionne avec des scripts shell avec l'extension .do et chacun de ces fichiers décrit une règle. Par exemple, le fichier default.o.do qui servirait à générer des fichiers .o à partir des sources .c correspondantes s'écrirait de cette façon :
redo-ifchange $1.c

gcc -MD -MF $3.deps.tmp -c -o $3 $1.c
DEPS=$(sed -e "s/^$3://" -e 's/\\//g' <$3.deps.tmp)
rm -f $3.deps.tmp
redo-ifchange $DEPS
Note : $1 est le nom du fichier cible sans l'extension et $3 le nom du fichier temporaire qui deviendra le fichier cible ($3 sera renommé à la fin de la règle, évitant ainsi de laisser un fichier cible corrompu si quelque chose devait mal se passer). redo-ifchange est une commande servant à déclarer une dépendance.

XZ en version 5.0

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Xavier Teyssier.
Étiquettes :
32
4
nov.
2010
Ligne de commande
Après plusieurs années de développement, XZ est sorti en version 5.0.0. La première alpha de cette version a été publiée en septembre 2008, mais les versions bêta étaient largement utilisables depuis.

Pour rappel, XZ est un format de compression de données, dont la spécification est ouverte, et qui génère des fichiers plus petits : en moyenne 30% par rapport à gzip et 15% par rapport à bzip2, au prix d'un temps de compression plus élevé. Il utilise l'algorithme LZMA2.

Le format XZ est fourni avec :
  • Une bibliothèque de compression dont l'interface est similaire à celle de zlib (liblzma) ;
  • Un utilitaire en ligne de commande ressemblant à gzip (xz) ;
  • Un utilitaire de décompression seule (xzdec) ;
  • Un ensemble de scripts shell adaptés de gzip (xzgrep, xzdiff, etc.).

Darcs 2.5 arrive

Posté par  . Modéré par Xavier Teyssier.
Étiquettes :
21
31
oct.
2010
Ligne de commande
Darcs, le système de gestion de versions distribué (DVCS) interactif et malin vient de sortir en version 2.5.

Darcs se distingue d'autres systèmes de contrôle de versions distribués comme Git ou Mercurial par :
  • Un modèle sémantique et non chronologique des changements ;

  • Sa gestion native et intégrée du ramassage de cerises (cherry-picking) ;

  • Son interface interactive et simple.

Parmi les améliorations de la nouvelle version :
  • Record et pull sont plus rapides ;

  • Trackdown procède par bissection, comme git bisect ;

  • Pas mal d'améliorations de l'interface.

Darcs est aussi l'un des programmes écrits en haskell les plus importants (avec xmonad).

gcp: un outil de copie à la cp

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Nÿco.
Étiquettes :
22
29
sept.
2010
Ligne de commande
gcp (Goffi's CoPier) est un outil de copie en ligne de commande à la cp, développé en Python et sous licence GPL V3. La première version (0.1) vient de sortir: le logiciel est déjà utilisable en l'état, mais est expérimental, et très jeune, utilisez-le à vos propres risques.

Par rapport à cp, gcp propose les fonctionnalités suivantes (détails en deuxième partie de dépêche) :
  • Une barre de progression ;
  • La copie continue en cas d'erreur ;
  • Journalisation ;
  • Correction des noms de fichiers ;
  • Queue unique pour la copie de fichiers ;
  • Mémorisation de la liste des fichiers sources ;
  • Compatibilité (approximative) avec les options de cp ;
  • Disponible en français et anglais.
Et d'autres sont déjà prévues. gcp a été développé pour un besoin personnel, mais toute idée/suggestion/commentaire sont les bienvenus, a fortiori si c'est accompagné d'un patch.

Enfin, à noter que deux autres projets sont en cours de développement (et disponibles) :

Sortie de massadmin version 2.3

Posté par  . Modéré par rootix.
Étiquettes :
14
28
sept.
2010
Ligne de commande
Massadmin est un logiciel libre sous licence GPL permettant de lancer des commandes en parallèle sur un groupe de serveurs de type Unix. Massadmin supporte plusieurs protocoles tels que FTP, SFTP, TELNET, SSH et SCP.

Toutes les commandes non-interactives système sont prises en charge : les commandes doivent donc être lancées avec les paramètres souhaités car l’utilisateur ne pourra pas répondre si un paramètre est demandé après coup (par exemple, un mot de passe).

La version 2.3 corrige plusieurs problèmes de sécurité, ajoute la fonctionnalité "su -" au protocole ssh et fixe le problème de la demande de mot de passe de la commande su sur les systèmes d'exploitation de type BSD.

Exemple d'utilisation : ./massadmin -h "remotesrv.mydom:root:mdpadm" -e 'SSH::/usr/sbin/ether-wake 00\:25\:44\:DA\:43\:BF |:’

L’auteur indique utiliser ce script pour administrer plus de 250 serveurs de type Unix hétérogènes (AIX, SCO, RH Linux, Slackware, Debian, et autres) pour changer par exemple massivement un mot de passe administrateur ou encore compiler un logiciel.

Ereshkigal − moniteur de tunnels autoSSH − version 0.3

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Benoît Sibaud.
Étiquettes :
11
11
sept.
2010
Ligne de commande
Ereshkigal est un moniteur de tunnel autoSSH en ligne de commande, sous licence GPLv3.

autossh (un logiciel de Carson Harding) vous permettait de gérer un tunnel SSH, en le redémarrant automatiquement en cas de problème. Avec Ereshkigal, vous pouvez maintenant rapidement afficher une liste lisible de vos tunnels autossh, les arrêter ou les redémarrer, ainsi que voir la liste des connexions réseau associées. Elle dispose d'une interface interactive en mode texte mais peut également être appelée comme une commande.

Dans cette version 0.3, l'hôte sur lequel le tunnel est construit est affiché, Ereshikgal n'essayera pas de vous afficher les connexions réseau si vous n'êtes pas root.