Disparition de Philippe Aigrain

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65
13
juil.
2021
Communauté

Philippe Aigrain était multiple : docteur en informatique, ancien chef du secteur technique du logiciel à la Commission européenne, contributeur dans des revues, auteur de livres, entrepreneur avec Sopinspace dans le développement de logiciels libres et de services basés sur ces derniers ; il a lutté contre les brevets logiciels et contre DADVSI, a été administrateur du Software Freedom Law Center, a cofondé La Quadrature du Net, ainsi que le webmedia Nonfiction et il a présidé la maison d’édition Publie.net. Il a été tout ça et bien plus.

Il était un militant en faveur des communs, défenseur du logiciel libre, luttant contre les abus de la propriété intellectuelle et l’appropriation de l’information par quelques-uns. Les dizaines d’articles étiquetés philippe_aigrain ici sur LinuxFr.org illustrent son implication et son importance dans les communautés et dans les débats sur ces thématiques.

Quelle chance de l’avoir connu, et quelle profonde tristesse suite à cette nouvelle.

Photo prise lors de la Journée du domaine public 2012 à Paris, par Marie-Lan Nguyen - CC By 2.5 (Photo prise lors de la Journée du domaine public 2012 à Paris, par Marie-Lan Nguyen - CC By 2.5)

Nos pensées vont à sa famille et ses proches.

Journal Clairement, l’Europe aime de plus en plus l’open source !

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2
13
mai
2020

"Clairement, l’Europe aime de plus en plus l’open source !"

Bah oui et non, hier je découvrait un projet de rapport sur les brevets logiciels et l'IA visant à niquer le libre, et le logiciel propriétaire aussi:

https://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/plmrep/COMMITTEES/JURI/PR/2020/05-12/1203550EN.pdf

"as computer programs, cannot be patented, except under Article 52(3) of the European Patent Convention;"

Le rapporteur est un député de la République en Marche.

Allez, clairement, l’Europe aime de plus en plus l’open source !

Et n'oubliez pas la troisième tentative (…)

Journal Chirac et les brevets logiciels: de la promesse en campagne électorale à la trahison

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19
26
sept.
2019

En 2002, Jacques Chirac s'annonçait contre les brevets logiciels, en pleine campagne électorale présidentielle.

EN 2004, la France supporte le compromis irelandais au Conseil permettant la brevetabilité des logiciels.

Encore un trahison de plus.

https://www.zdnet.fr/actualites/brevets-logiciels-des-editeurs-francais-interpellent-le-president-chirac-39152588.htm

Guerre des brevets logiciels : États‐Unis contre États‐Unis

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30
20
sept.
2011
Justice

Qu’on le dise bien haut et fort : la guerre des brevets logiciels n’a rien à voir avec l’informatique ! C’est une guerre qui oppose les avocats entre eux.

Pis, la nation qui promeut et défend le plus cette stupidité, compte le plus grand nombre de sociétés impliquées dans cette guerre : l’arroseur arrosé. Belle ironie.

Microsoft, Apple, Oracle, Motorola, Kodak, Google, Qualcomm, Amazon, HP… sont toutes des marques états‐uniennes, victimes collatérales de cette débilité infantile. Puissent les instances européennes ne jamais valider cette [CENSORED].

2 millions de PME rejoignent le front anti-brevets logiciels

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18
sept.
2003
Communauté
Trois confédérations d'entreprises européennes représentants les petites et moyennes entreprises rejoignent le mouvement anti-brevets logiciels.
Il s'agit des confédérations suivantes :
- CEA-PME (Confédération Européenne des Associations de Petites et Moyennes Entreprises)
- CEDI (European Confederation of Independents,­ Confédération Européenne des Indépendants)
- ESBA (European Small Business Alliance)

Digital Rights Management Operating System

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20
déc.
2001
Microsoft
Microsoft vient d'obtenir un brevet concernant la « gestion des droits d'accès à l'aide d'un système d'exploitation »



Voici une traduction littérale de quelques points notables :



2. Refus de chargement d'un logiciel non certifié en mémoire ;



14. Restriction de l'utilisateur à un sous-ensemble des fonctions disponibles pour la modification de l'application certifiée durant son exécution ¹ ;



22. Utilisation d'un medium de stockage comprenant un système interne de gestion des droits d'accès ² ;



24. Utilisation d'un délai d'expiration permettant de révoquer les droits acquis par l'intermédiaire du composant certifié.



Pour ceux qui douteraient du sens de l'utilisation du mot « droits » dans le titre, je propose l'expérience suivante : recherchons le premier mot significatif de chaque point :

refusing, removing, terminating, renouncing, securing, prohibiting, erasing, terminating, encrypting, protecting, refusing, preventing, restricting, trusted, erase, revoke, certificate, invalid.



Microsoft fait effectivement d'une pierre deux coups : ils suppriment tous les droits et la flexibilité que laisse à l'utilisateur la loi sur le copyright ; et ils utilisent le fidèle office des brevets américain pour s'assurer un monopole artificiel dans ce domaine.³



Brillant.

Comme d'hab.


¹ Entraînant notamment la signature des plugins.

² Disque dur avec protection contre la copie intégrée -- CPRM, anyone ?

³ Sans oublier que la conception de solutions permettant de contourner un quelconque processus de ce type est maintenant formellement interdite par le DMCA -- indépendamment de leur utilisation.



Je suppose que cela lève tous les doutes que certains pouvaient encore avoir quant aux raisons de l'utilisation de drivers cryptographiquement signés sous Windows XP.