La Cour des comptes a publié il y a quelques semaines un rapport de deux cents pages consacré à « l’accès à l’enseignement supérieur », et notamment à son application emblématique, Parcoursup.
Le rapport contient notamment de longs passages consacrés à la qualité du code publié.
On peut retenir à ce sujet deux points cruciaux et plutôt désolants :
- seul environ 1 % du code source de l’application a été publié (en 2018), contrairement à la décision des pouvoirs publics annoncée en 2017 de « permettre une totale transparence sur l’affectation des candidats » ;
- la qualité du code audité est qualifiée par la Cour des comptes de « médiocre », avec « un niveau de risque élevé et de nombreuses violations critiques identifiées », la Cour évoque un code qui « n’a pas été produit selon les standards professionnels » et d’un « processus de développement [qui n’a pas été] mené dans les règles de l’art ».
D’un point de vue technique, on apprend dans le rapport que l’application est constituée de 858 752 lignes de SQL (!) et 11 331 de Java.
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