tag:linuxfr.org,2005:/tags/fedora/publicLinuxFr.org : les contenus étiquetés avec « fedora »2024-03-10T09:39:43+01:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:Post/441382024-03-09T17:10:44+01:002024-03-09T17:10:44+01:00Vos idées de distros ?<p>Je cherche une distro pour mon nouvel ordinateur avec un Support à Longs Termes.<br>
Mon ancienne machine tourne sous Fedora Workstation 39 et j'aimerais un nouvel interface utilisateur avec qui serait tout aussi développé que celui-ci, car je ne pense pas passer à CentOS Stream…<br>
Vos suggestions ?</p>
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TPinklithttps://linuxfr.org/nodes/135086/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/78522024-01-27T03:02:10+01:002024-01-27T03:02:10+01:00It's Becoming Possible To Use The Webcam On Newer Intel Laptops With Open-Source Linux - phoronix<a href="https://www.phoronix.com/news/Intel-Webcam-IPU6-2024-State">https://www.phoronix.com/news/Intel-Webcam-IPU6-2024-State</a> <p>
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antistresshttps://linuxfr.org/nodes/134740/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/78062024-01-17T16:37:46+01:002024-01-17T16:37:46+01:00Fedora Asahi Remix poursuit sa quête d’un Linux parfaitement adapté aux Mac Apple Silicon<a href="https://www.macg.co/mac/2024/01/fedora-asahi-remix-poursuit-sa-quete-dun-linux-parfaitement-adapte-aux-mac-apple-silicon-141617">https://www.macg.co/mac/2024/01/fedora-asahi-remix-poursuit-sa-quete-dun-linux-parfaitement-adapte-aux-mac-apple-silicon-141617</a> <p>
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Okkihttps://linuxfr.org/nodes/134646/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/418272023-12-31T11:04:48+01:002024-01-01T10:30:14+01:00Fedora a 20 ans : coup d'oeil dans le rétro avec RenaultLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le projet Fedora a fêté le 6 novembre 2023 ses 20 ans. C'est en effet via <a href="https://listman.redhat.com/archives/fedora-announce-list/2003-November/msg00000.html">cette annonce publique</a> de la sortie de la dénommée <em>Fedora Core 1</em> qui marque le coup d'envoi de cette histoire.</p>
<p>Continuité de la distribution <em>Red Hat Linux</em> en prenant un aspect communautaire, elle aura su au gré du temps s'imposer comme une distribution généraliste majeure de l'écosystème Linux. Au fil des années, de nombreuses technologies incorporées et testées en premier lieu dans la distribution ont su se généraliser au reste des distributions.</p>
<p>Profitons de cet anniversaire pour faire une rétrospective de l'évolution de la distribution mais aussi un rappel d'où nous partions il y a 20 ans. Cela permettra d'envisager aussi ce que nous réserve l'avenir, et qui sait faire un nouveau point d'étape dans 20 ans ?</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236342d3837333836392d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32362d32332d35342d34362e706e67/1703944264-873869-capture-decran-du-2023-11-26-23-54-46.png" alt="Fedora Core 1 avec GNOME" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-873869-capture-decran-du-2023-11-26-23-54-46.png"></p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/113182">Le site officiel du projet fedora</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/113183">Site officiel de la communauté francophone de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.fedora-fr.org/historique/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/113184">Historique du site Fedora-fr</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<ul>
<li><a href="#toc-la-gen%C3%A8se">La genèse</a></li>
<li><a href="#toc-fedora-core-1">Fedora Core 1</a></li>
<li><a href="#toc-20-ans-d%C3%A9volution-progressive-visibles">20 ans d'évolution progressive visibles…</a></li>
<li><a href="#toc--et-20-ans-d%C3%A9volution-en-coulisse">… et 20 ans d'évolution en coulisse</a></li>
<li><a href="#toc-une-communaut%C3%A9-francophone-quasiment-aussi-ancienne">Une communauté francophone quasiment aussi ancienne</a></li>
<li><a href="#toc-et-apr%C3%A8s">Et après ?</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
<h3 id="toc-la-genèse">La genèse</h3>
<p>Le commencement de la distribution Fedora nécessite de revenir un peu avant la sortie de Fedora Core 1, en 2002. À ce moment là, l'entreprise Red Hat maintenait deux distributions : <em>Red Hat Enterprise Linux</em> et <em>Red Hat Linux</em>. La première existe toujours et est le produit phare de l'entreprise, à savoir une distribution centrée sur les besoins professionnels et les usages avancés tels que les serveurs ou les stations de travail pro en vendant des licences et du support. La seconde était plutôt destinée au particulier pour avoir une distribution à utiliser à la maison comme il pouvait acheter en magasin une Mandrake ou un Windows XP en ce temps là sur CD.</p>
<p>Dans les deux cas, si les distributions sont libres avec le code source accessible, le développement n'est pas communautaire et Red Hat ne propose dans ses dépôts que les paquets qu'elle maintient.</p>
<p>Warren Togami a eu comme projet universitaire de proposer un dépôt communautaire et complémentaire pour ces distributions. L'objectif était de compléter les logiciels manquants dans les dépôts avec une bonne qualité d'intégration tout en permettant à d'autres personnes de l'aider dans cette tâche.</p>
<p>Le projet prend le nom <em>fedora.us</em> en référence au modèle de chapeau iconique du logo de Red Hat. Et il prend rapidement de l'essor.</p>
<p>Les ressources n'étant pas infinies, Red Hat souhaite se désengager de <em>Red Hat Linux</em> qui n'est pas assez rentable et propose de chapeauter le projet Fedora en adoptant un développement communautaire, et en s'en servant comme base pour sa distribution phare RHEL tout en donnant des ressources matérielles et humaines pour aider le projet Fedora dans sa tâche. En un sens, le projet Fedora et Red Hat Linux fusionnent. Au début cependant Red Hat maintenait le dépôt <em>Core</em> (d'où le nom de Fedora Core) tandis que les personnes extérieures pouvaient gérer de manière autonome le dépôt <em>Extra</em>.</p>
<p>C'est ainsi que fin 2003, Fedora Core 1 est publiée en se basant sur Red Hat Linux 9. Red Hat Linux n'aura plus de mises à jour dès mi-2004 marquant la fin de cette distribution.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236342d3631323332382d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32362d32332d35302d35392e706e67/1703944264-612328-capture-decran-du-2023-11-26-23-50-59.png" alt="GRUB de Fedora Core 1" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-612328-capture-decran-du-2023-11-26-23-50-59.png"></p>
<h3 id="toc-fedora-core-1">Fedora Core 1</h3>
<p>Si on fait l'expérience d'installer une Fedora Core 1, le ressenti est assez déroutant. Outre la nostalgie de ces interfaces finalement classiques mais un peu désuètes avec des graphismes très simples voire austères, nous ne sommes pour autant pas déboussolés tant les fondamentaux sont là. Le système est cependant bien plus réactif qu'à l'époque tant les performances ont progressé depuis.</p>
<p>En effet, la <a href="https://fedoramagazine.org/celebrate-fifteen-years-fedora/">Fedora Core 1 nécessitait au minimum</a> :</p>
<ul>
<li>un processeur 400 MHz Pentium II pour un usage graphique</li>
<li>l'espace disque requis pouvait aller de 500 Mio au minimum à 5 Gio pour installer l'ensemble des paquets</li>
<li>et niveau mémoire 256 Mio étaient recommandées pour un usage graphique.</li>
</ul>
<p>Il ne manque que le doux bruit du disque dur qui gratte ou celui des courants qui dirigent les faisceaux d'électrons dans les tubes cathodiques avec ce grésillement caractéristique pour afficher un <em>économiseur d'écran</em> ou encore les fréquences pour établir les connexions via un modem 56k pour retrouver cette ambiance du début des années 2000.</p>
<p>Mais si au premier abord, rien n'a changé, en réalité tout est différent. Au moins dès ce moment là, l'architecture x86_64 était proposée mais c'était vraiment le balbutiement. En effet, le premier processeur grand public compatible, le Athlon 64, était sorti seulement deux mois plus tôt. L'architecture phare c'était x86 avec sa variante générique mais ancienne i386. Et autant dire avec ces machines sans accélération des instructions de virtualisation, il n'était pas vraiment envisageable de tester Fedora Core par ce biais là.</p>
<p>Reprenons, à ce moment là les Live CD de Fedora Core n'existaient pas encore officiellement. Pour la tester il fallait donc l'installer. Installer Fedora Core demandait au choix de télécharger l'image DVD de 3,7 Gio ou plusieurs images CD. L'installation par USB était un concept en ce temps là. Cela peut paraître superflu, mais quand Internet n'était pas aussi généralisé ou avec un débit très lent, avoir la logithèque au complet dès le départ était un atout important. Acheter un magazine juste pour avoir un CD d'installation était courant pour s'épargner ces temps de téléchargement interminables, et le coût associé parfois.</p>
<p>D'ailleurs, dès l'écran d'installation cet aspect saute aux yeux car nous pouvions littéralement choisir les paquets à installer au moment de l'installation, et insérer si nécessaire les CD complémentaires pour compléter le processus.</p>
<p>L'interface d'anaconda, le logiciel d'installation, était très linéaire avec beaucoup de questions qui font sourire aujourd'hui. Comme le choix du modèle de souris notamment pour connaître le nombre de boutons et la présence éventuelle de la molette, le choix du modèle d'écran pour connaître la résolution et la fréquence. Possibilité de synchroniser le temps par NTP mais il faut remplir le champ du serveur NTP soi même. Le compte administrateur et le compte utilisateur principal étaient bien distincts.</p>
<p>Une fois l'installation finie, on pouvait profiter du démarrage graphique avec l'outil <em>rhgb</em> (Red Hat Graphical Boot) qui est toujours un nom qu'on peut voir dans les arguments du noyau aujourd'hui chez Fedora Linux. C'était visuellement sympathique, avec cette possibilité de voir la console du lancement des services tout en gardant une interface graphique autour.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236342d3635353530302d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32362d32332d35312d32362e706e67/1703944264-655500-capture-decran-du-2023-11-26-23-51-26.png" alt="RHGB en action" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-655500-capture-decran-du-2023-11-26-23-51-26.png"></p>
<p>L'écran de connexion GDM se lance, il faut saisir le nom du compte qu'on souhaite lancer. Il n'y a pas de liste des comptes disponibles. Et enfin, l'interface GNOME se lance. Cependant même si c'est un GNOME 2, c'était au début un GNOME 2.4 avec un visuel proche de <em>KDE</em> avec une grande barre principale en bas, sans une bar en haut de l'écran qui était son mode canonique caractéristique. Le menu principal était accessible à travers l’icône du chapeau rouge de Red Hat, qui restera là pour les 4 premières versions de la distribution.</p>
<p>Niveau utilitaires, si certains noms sont familiers comme GIMP, la plupart des utilitaires GNOME, d'autres ont bien changé. Firefox n'existait pas, c'était son ancêtre la suite Mozilla qui était à la barre. Qui malheureusement ne gère pas les protocoles TLS récents ce qui rend impossible son usage sur le web moderne ou presque. Le courriel passait de fait par le même outil au lieu de Thunderbird bien qu'Evolution fut déjà disponible. La messagerie instantanée était proposée par l'ancêtre de Pidgin : Gaim en prenant en charge beaucoup de protocoles de cette époque dont le leader du marché en France qu'était MSN. Pour la suite bureautique c'était OpenOffice.org, le prédécesseur de LibreOffice, qui était présent.</p>
<p>Les outils systèmes étaient aussi très différents. DNF n'était même pas encore un rêve, la gestion des paquets passait par YUM qui était particulièrement lent et peu fiable. Le nombre de fois que la gestion des dépendances aboutissait à casser le système était fréquent, surtout avec l'usage de dépôts alternatifs pas toujours bien gérés. La configuration du système ne reposait pas uniquement sur GNOME mais sur des interfaces individuels conçus par Red Hat nommés <em>system-config-*</em>. C'était relativement peu flexible, il fallait souvent redémarrer la machine ou les services à la main pour appliquer des changements, le mot de passe superutilisateur était souvent requis, le réseau n'était pas géré par NetworkManager, la gestion du réseau n'était pas aussi dynamique qu'aujourd'hui en particulier pour les connexions sans fil, de même que l'intégration système via l'interface dbus. Imprimer était aussi vite laborieux pour installer l'imprimante et avoir le bon pilote, quand il existait. De même pour la numérisation des documents avec XSane.</p>
<p>Le démarrage était géré par des scripts init SysV classiques, systemd n'étant pas là de même que tous ses outils qui gravitent autour. Le noyau Linux lui même était un 2.4.22, la seule version de Fedora pré-2.6 qui fut une évolution majeure du noyau.</p>
<p>Le partitionnement standard était basé le système de fichiers ext3. Btrfs et ext4 n'existaient pas encore. Les volumes logiques par défaut n'apparaîtront également qu'un peu plus tard.</p>
<p>Les restrictions légales aussi rendait impossible la lecture de fichiers musicaux MP3 sans dépôts tiers. Et les limitations de l'époque empêchaient la lecture du son par plusieurs applications en même temps.</p>
<p>Cependant les bases étaient là, l'interface dans les canons de l'époque ce que beaucoup d'environnements de bureau maintiennent aujourd'hui par ailleurs comme Xfce ou MATE. Le thème Bluecurve accuse de l'âge mais l'intégration graphique globale était bonne sur l'ensemble des composants et sur tous les éléments de la chaine dont lors du démarrage de la machine.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236342d3535333736362d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32362d32332d33372d31372e706e67/1703944264-553766-capture-decran-du-2023-11-26-23-37-17.png" alt="Écran d'accueil d'Anaconda sur Fedora Core 1" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-553766-capture-decran-du-2023-11-26-23-37-17.png"></p>
<h3 id="toc-20-ans-dévolution-progressive-visibles">20 ans d'évolution progressive visibles…</h3>
<p>Après la sortie de Fedora Core 1, les changements sont arrivés petit à petit jusqu'à aboutir à nos systèmes modernes. Parfois un peu dans la souffrance le temps d'effectuer ces transitions.</p>
<p>Dès la 2e version, Fedora Core change de serveur d'affichage XFree86 pour X.org car la licence du projet avait changé pour devenir non libre. SELinux était aussi proposé avant d'être activé par défaut dans la 3e version. Cela reste encore une distinction de Fedora à ce jour dans l'écosystème en dehors d'Android, bien que Ubuntu par exemple a privilégié une alternative AppArmor depuis. La 3e version apporte la mise à disposition du dépôt extra évoqué plus haut, et le navigateur Web par défaut devient Firefox.</p>
<p>Après la Fedora Core 4 qui se démarque par un fond d'écran identique à son prédécesseur ce qui constitue un cas unique à ce jour, Fedora Core 5 marque un rupture par un thème graphique très poussé à base de bulle. Il met en avant le nouveau logo de Fedora qui restera en place pendant de nombreuses années. Et Fedora Core 6 continuera dans cette lancée avec un nouveau thème dédié et surtout l'arrivée de la technologie AIGLX pour proposer l'accélération graphique aux environnements de bureaux. Cela marqua le début de la mode pour les bureaux avec des bureaux virtuels sous forme de face d'un cube, les fenêtres gélatineuses, et autres effets visuels qu'on pouvait personnaliser via Compiz et Beryl.</p>
<p>L'année 2007 sera assez riche. Le mois de mai est marqué par la sortie de Fedora 7 qui abandonne son qualificatif <em>Core</em> grâce à la fusion des dépôts core et extra qui deviennent le dépôt fedora encore utilisé aujourd'hui comme base du système.</p>
<p>Mais Fedora 7 propose aussi un thème iconique signé Diana Fong, qui sera sans doute le dernier thème aussi personnalisé dans la distribution. Fedora 7 propose aussi un Live CD installable ce qui change complètement la manière d'installer et de tester le système. Dans le même temps, l'outil preupgrade est proposé pour faire des mise à niveau par Internet plutôt que de passer par la mise à niveau via les CD (ou une réinstallation). Dans les deux cas la fiabilité de l'opération restait assez aléatoire.</p>
<p>Au cours de l'année 2007, le projet Fedora Legacy jette l'éponge, c'était une initiative communautaire pour allonger la durée de support des versions de Fedora au delà de la moyenne de 13 mois. Cependant c'était gourmand en ressources et il y avait peu de volontaires. Il faut dire que les utilisateurs de Fedora sont plus attirés par les nouveautés que par l'utilisation prolongée d'une vieille version.</p>
<p>Fin de l'année en novembre, Fedora 8 sort en introduisant NetworkManager pour la gestion du réseau et PulseAudio pour le son. Ce dernier changement s'était fait très tôt et a nécessité beaucoup de versions avant d'avoir une gestion du son stable, notamment à cause de pilotes inadaptés et des changements profonds dans le système qui ont été nécessaires. De manière plus anecdotique les fonds d'écran changeaient aussi toutes les heures, principe concerné aujourd'hui pour avoir une variation de teinte en fonction de la luminosité extérieure supposée.</p>
<p>Mais cela ne s'arrête pas là, Fedora 9 migre de SysV à upstart pour la gestion des services au démarrage, technologie signée Canonical qui servira de tremplin à systemd par la suite car il en corrigera ses limitations. PackageKit fait aussi son entrée pour avoir un gestionnaire de paquets universel, capable d'être une surcouche à Yum, Apt et consorts, technologie toujours au cœur de GNOME Logiciels à ce jour. C'est également lui qui vous propose d'installer le paquet qui fourni la commande que vous venez de saisir si elle n'était pas présente dans votre système. C'est aussi cette version qui propose KDE 4.0, une nouvelle version de rupture qui en appellera d'autres pour cet environnement de bureau mais là aussi avec une fiabilité délicate à ses débuts.</p>
<p>Fedora 10 marque le remplacement de rhgb par plymouth pour l'affichage de l'écran de démarrage, ce composant n'ayant pas bougé depuis. Le système de fichiers ext4 est aussi utilisé par défaut en remplacement de ext3.</p>
<p>Fedora 11 a introduit en avant première après une intense campagne de tests le pilote Nvidia libre <em>nouveau</em> permettant d'exploiter le <em>modesetting</em> du noyau et améliorant grandement l'expérience utilisateur des possesseurs d'une carte graphique de la marque.</p>
<p>Fedora 12 introduit l'outil abrt pour détecter les crash et générer des rapports de bogues automatiquement à partir de ceux-ci, un outil important pour la progression de la qualité du projet Fedora. L'architecture x86 nécessite aussi la variante i686 pour améliorer les performances au détriment de la prise en charge des processeurs plus anciens.</p>
<p>C'est à ce moment là que les dépôts tiers Livna, Dribble et Freshrpms fusionnent pour former le dépôt RPMFusion. Ce dépôt est toujours la référence communautaire pour obtenir des paquets non libres ou ceux soumis aux brevets logiciels comme les codecs multimédia et des logiciels tels que VLC.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236342d3936323039382d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32362d32332d35382d34382e706e67/1703944264-962098-capture-decran-du-2023-11-26-23-58-48.png" alt="Les paramètres systèmes" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-962098-capture-decran-du-2023-11-26-23-58-48.png"></p>
<p>Quelques années plus tard, en mai 2011, Fedora 15 remplace Openoffice.org par LibreOffice. Tandis que GNOME 3 devient la nouvelle interface de référence en ayant un style plus moderne et épuré. <em>systemd</em> remplace également <em>upstart</em> pour la gestion des services du système. Il faudra attendre cependant Fedora 17 pour que tous les services reposent sur des unités systemd. Cette version introduit également un nouveau pare feu dynamique firewalld qui est toujours utilisé. Les répertoires systèmes fusionnent pour que <code>/bin</code> et <code>/lib</code> redirigent vers <code>/usr</code>.</p>
<p>Fedora 18 a remplacé l'outil preupgrade par FedUP qui marque un bond en avant dans la fiabilité du processus de mise à niveau du système même si c'était encore perfectible. Fedora 20 introduit la prise en charge de l'architecture ARM.</p>
<p>L'année 2013 fut une autre année charnière pour le projet Fedora. Devant le manque de vision le projet se met en pause pendant 1 an pour réfléchir à son avenir. C'est le projet <em>Fedora.next</em>. Cela donnera lieu à l'adoption des produits Workstation, Server et Cloud / Atomic qui perdurent de nos jours, avec un focus sur l'expérience utilisateur qui a été beaucoup relaté ces dernières années.</p>
<p>La réflexion sur le modèle de distribution des logiciels donnera lieu aux dépôts modulaires et aux variantes immuables de la distribution tels que Fedora Silverblue.</p>
<p>Cette année marque aussi la naissance officielle du Fedora Magazine qui publie une actualité synthétique et instructive du projet Fedora, en langue anglaise uniquement.</p>
<p>Fedora 21, première version sortie après cette période de réflexion met en place les nouveaux produits. <a href="https://lists.fedoraproject.org/pipermail/advisory-board/2013-October/012209.html">Et de manière symbolique les versions de Fedora ne portent plus de nom</a>, auparavant chaque version avait un nom unique qui devait avoir un lien (même ténu) avec le nom de la version précédente.</p>
<p>Fedora 22 marque la fin de l'ère de yum et de FedUp pour reposer sur dnf comme gestionnaire de paquets par défaut. Il était plus rapide, plus fiable et capable de gérer la mise à niveau lui même via un plugin.</p>
<p>En novembre 2016, Fedora 25 propose Wayland pour l'affichage dans l'environnement GNOME par défaut après une expérimentation dans GDM dans la version précédente. Si l'adoption de Wayland n'a pas été un long fleuve tranquille, le chemin parcouru reste important et les progrès visibles. Cette même année l'outil multiplateforme Fedora Media Writer est proposé pour facilement créer une clé USB bootable avec Fedora dessus.</p>
<p>Devant l'amélioration continue de la fiabilité, depuis Fedora 27 il n'y a plus de versions alpha. La version 28 abandonne le compte super utilisateur distinct par l'usage natif de sudo.</p>
<p>Fedora 29 concrétise un peu les objectifs de Fedora.next énoncés quelques années plus tôt par l'arrivée des dépôts modulaires qui n'auront tenu que 5 ans. <a href="//linuxfr.org/news/presentation-de-fedora-silverblue">Mais c'est surtout la première version de Fedora Silverblue qui annonce un début de série pour les distributions et variantes immuables en dehors des conteneurs.</a></p>
<p>À partir de Fedora 31, l'architecture x86 historique n'est plus prise en charge. 15 ans plus tôt c'était pourtant l'image de référence de la distribution.</p>
<p>Il faudra attendre Fedora 33 pour que btrfs devienne le système de fichier par défaut et de fait l'abandon des volumes logiques comme méthode de partitionnement privilégié car c'est directement fourni par btrfs. Par ailleurs zram compresse la RAM pour augmenter la quantité de mémoire virtuelle au lieu d'une partition swap dédiée comme c'était l'usage.</p>
<p>Fedora 34 permet à Pipewire de remplacer PulseAudio pour la gestion du son, avec une transition plus en douceur cette fois-ci. Le logo de la distribution change une nouvelle fois. Et Fedora Linux 35 adopte le nom actuel de la distribution.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236352d31353433352d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32372d30302d30302d31312e706e67/1703944265-15435-capture-decran-du-2023-11-27-00-00-11.png" alt="Mozilla ne peut afficher le Web d'aujourd'hui" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944265-15435-capture-decran-du-2023-11-27-00-00-11.png"></p>
<h3 id="toc--et-20-ans-dévolution-en-coulisse">… et 20 ans d'évolution en coulisse</h3>
<p>La distribution elle même n'est pas la seule à avoir connu des changements en 20 ans. La communauté et l'infrastructure pour gérer ce projet ont aussi évolué.</p>
<p>En terme d'infrastructure, créer une distribution nécessite de gérer la traduction, le code source des paquets RPM à générer et des outils autour, la génération de ces paquets RPM, il faut des moyens de communication entre les contributeurs mais aussi entre utilisateurs, et divers services internes ou site web pour afficher les informations pertinentes.</p>
<p>Par exemple la traduction a débuté avec l'outil Transifex, avant de passer à Zanata puis à Weblate. Pour le code source cela a commencé avec Trac à l'ère où le gestionnaire de version SVN régnait en maître avant de passer à une solution maison nommée pagure pour tirer profit de git pour finir chez gitlab. Les forums officiels sont arrivés tardivement et sont passés de Ask à Discourse.</p>
<p>Les outils de développement ont significativement évolué même s'ils n'ont pas forcément changé en cours de route comme Bugzilla pour rapporter les bogues ou Koji pour construire les paquets ou encore les listes de diffusion avec Mailman / Hypperkitty pour les échanges de courriels entre développeurs. Des outils ont été ajouté en court de route comme <a href="https://fedmsg2.readthedocs.io/en/latest/">fedmsg</a> pour permettre la communication et la notification entre les différentes applications de l'infrastructure du projet Fedora. Ou encore <a href="https://release-monitoring.org/static/docs/index.html">Anitya</a> qui permet d'être notifié si un projet libre a une nouvelle version publiée qui pourrait de fait justifier de mettre à jour un paquet dans Fedora. Et tant d'autres.</p>
<p>Niveau organisation décisionnelle les changements n'ont pas été très importants, si ce n'est la création d'un organisme dédié à la remontée communautaires des idées, la centralisation des activités de communication notamment des ambassadeurs avec la Fedora Ambassadors Steering Committee devenue depuis Mindshare en étendant son champ d'application.</p>
<p>Au fil des années malgré sa stratégie intacte d'introduire des changements importants en avance sur son temps, la qualité du projet Fedora s'est considérablement améliorée. Il était courant avant de considérer qu'il fallait attendre quelques semaines / mois avant de mettre à niveau son système, le temps d'essuyer les plâtres. Aujourd'hui ce temps est révolu, si les problèmes surviennent parfois, le système reste globalement stable et ce même pour les versions en développement. Avant 2010 utiliser Fedora Rawhide était par exemple un défi en soi, aujourd'hui cela ne l'est plus.</p>
<p>Ce travail résulte d'une maturité de l'écosystème du Logiciel Libre, les briques de base changent moins souvent. Les logiciels sont de manière générale plus testés et mieux finis et Fedora n'y fait pas exception. L'équipe d'assurance qualité de la distribution a aussi pris en ressources et responsabilités pour parvenir à ce résultat. Les outils développés dans ce but comme la notation des mise à jour avec un <em>karma</em>, la création de suite de tests pour de nombreux paquets ou l'outil abrt, et des pratiques telles que les <em>journées de tests</em> y contribuent également. Cela permet à Fedora aujourd'hui de poursuivre sa mission sans dissuader les gens de s'en servir au quotidien ce qui est important dans ce but.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343236352d3232303335312d636170747572652d64656372616e2d64752d323032332d31312d32372d30392d31392d31302e706e67/1703944265-220351-capture-decran-du-2023-11-27-09-19-10.png" alt="La magnifique Fedora 7 qui introduit le LiveCD officiel" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944265-220351-capture-decran-du-2023-11-27-09-19-10.png"></p>
<h3 id="toc-une-communauté-francophone-quasiment-aussi-ancienne">Une communauté francophone quasiment aussi ancienne</h3>
<p>La communauté francophone aussi va sur ses 20 ans. Le 24 mai 2004 naissait le site <a href="https://fedora-fr.org">Fedora-fr</a> pour proposer un forum et une documentation en langue française sur base de de l'outil Xoops.</p>
<p><a href="https://www.fedora-fr.org/historique/">Une page dédiée permet de voir l'évolution de l'équipe de la charte graphique au fil du temps</a>. Après quelques années la plateforme a migré vers eZ publish pour la page d'accueil et FluxBB pour le forum. Tandis que depuis cette année c'est une base Wordpress et Flarum qui ont pris le relai. Le travail de maintenance se poursuit. Le serveur a longtemps été un serveur dédié chez l'hébergeur Ikoula, dont le dénommé Zod, pour finir sur un serveur virtuel chez l'hébergeur Scalway.</p>
<p>Pendant très longtemps le projet Fedora était très centrée sur l'anglais : les sites officiels n'étaient pas toujours traduits, le wiki pas multilingue, les forums officiels sont arrivés tardivement et restent majoritairement focalisés sur l'anglais, le Fedora magazine reste non traduit. D'où la nécessité rapidement d'avoir une communauté francophone avec son propre espace et indépendant du projet Fedora en tant qu'organisation.</p>
<p>Pour mieux gérer les ressources et responsabilités autour du site Fedora-fr, l'association Fedora-fr est fondée le 17/04/2007 à Charleville-Mézière. L'association ensuite se renommera en Borsalinux-fr suite à un accord signé avec Red Hat à ce sujet, le droit américain le nécessitant. L'association sera également déplacée à Paris pour faciliter sa gestion.</p>
<p>La communauté francophone a souvent été reconnue comme dynamique avec de bonnes initiatives et des membres compétents. Le point d'orgue a été <a href="https://fedoraproject.org/wiki/FUDCon:Paris_2012">l'organisation de la FUDCON (Fedora Users and Developers Conference) à Paris en 2012</a>.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31322d33302f313730333934343632382d3536353935342d6665646f72612d6672616e636576322e77656270/1703944628-565954-fedora-francev2.webp" alt="Fedora France a ses débuts" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944628-565954-fedora-francev2.webp"></p>
<h3 id="toc-et-après">Et après ?</h3>
<p>L'aventure du projet Fedora ne s'arrête pas là.</p>
<p>Si les technologies de rupture sont moins fréquentes qu'à ses débuts, il y a de nombreux challenges à relever. Par exemple les variantes immuables gagnent en popularité et utilisabilité. L'objectif reste de se diriger vers ce modèle à terme, est-ce que Fedora sautera le pas en abandonnant Fedora Workstation pour Silverblue ?</p>
<p>Le modèle de distribution des paquets peut aussi évoluer. Le projet Fedora investit beaucoup la question de la génération de paquets Flatpak à partir des RPM. Et si demain la plupart des logiciels étaient distribués par ces Flatpak plutôt que les classiques fichiers RPM ?</p>
<p>La chaine de démarrage souffre aussi de nombreuses limitations liées à l'historique de l’architecture x86. Il semble clair que l'avenir de la prise en charge du BIOS est sombre et que ce n'est plus qu'une question d'années avant d'assister à son abandon. La prise en charge d'UEFI seulement permettra de simplifier cette partie du système et d'envisager d'autres manière de démarrer le système comme avec systemd-boot au lieu de GRUB avec les fonctionnalités qu'il peut fournir dans ce contexte, ou encore le noyau unifié ce qui a été évoqué lors des dernières versions de Fedora. Mais cela signifierait probablement la fin de la prise en charge de nombreuses vieilles machines.</p>
<p>Et sans doute bien d'autres choses qui dépendront aussi des évolutions de l'informatique en général et dans le Logiciel Libre en particulier.</p>
<p>Et vous, quels souvenirs avez-vous de ces 20 années avec Fedora ?</p>
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RenaultBenoît SibaudArkemhttps://linuxfr.org/nodes/134359/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/76912023-12-22T15:48:45+01:002023-12-22T15:48:45+01:00La pile logicielle pour transitionner fluidement vers Wayland continue de s'étoffer - M. Stransky<a href="https://mastransky.wordpress.com/2023/12/22/wayland-proxy-load-balancer/">https://mastransky.wordpress.com/2023/12/22/wayland-proxy-load-balancer/</a> <p>
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antistresshttps://linuxfr.org/nodes/134310/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/76862023-12-22T08:51:21+01:002023-12-22T08:51:21+01:00C plus moderne avec GCC<a href="https://lwn.net/Articles/954018/">https://lwn.net/Articles/954018/</a> <p>
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woffer 🐧https://linuxfr.org/nodes/134303/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/75862023-12-02T09:29:56+01:002023-12-02T09:29:56+01:00Enable Hardware Acceleration for Video Playback in Fedora 39 - fostips<a href="https://fostips.com/hardware-acceleration-video-fedora/">https://fostips.com/hardware-acceleration-video-fedora/</a> <p>
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antistresshttps://linuxfr.org/nodes/134078/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/409472023-11-20T20:47:55+01:002023-11-20T20:47:55+01:00GNU & Linux sur Apple Silicon / épisode 2Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-retour-vers-le-bureau">Retour vers le bureau</a></li>
<li><a href="#toc-modifications-notables-du-bureau">Modifications notables du bureau</a></li>
<li><a href="#toc-la-construction-en-r%C3%A9sum%C3%A9">La construction en résumé</a></li>
<li><a href="#toc-le-syst%C3%A8me-install%C3%A9">Le système installé</a></li>
<li><a href="#toc-linstallation-utilisateur">L'installation utilisateur</a></li>
<li><a href="#toc-retour-sur-ce-bureau">Retour sur ce bureau</a></li>
</ul>
<p>Après avoir fait un tour rapide de ce qu'on a entre les mains, je vous propose de regarder ce qu'on a sur le bureau. Brièvement.</p>
<p>Asahi Linux a rejoint Fedora dans le courant de l'été 2023, je ne vais bien sûr pas parler, ni inviter à le faire, d'un jugement plus ou moins étayé, simplement dire que l'on retrouve sur ce M1 ce qui fait un système Fedora de nos jours. Et donner mon avis enthousiaste puisqu'il s'agit d'un journal et non d'une plus académique dépêche : j'aime. </p>
<h2 id="toc-retour-vers-le-bureau">Retour vers le bureau</h2>
<p>Un choix de bureau a été fait initialement et pour le moment ce choix se retrouve avec cette Fedora et tout comme ce changement de base vers Fedora, c'est notable : c'est du Kde Plasma par défaut. Moi ça me va. Très bien. D'autant plus qu'il est particulièrement vivace et réactif sur cette machine. </p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6e657874636c6f75642e657175696c696272697374652e6f72672f617070732f66696c65735f73686172696e672f7075626c6963707265766965772f627372484741654645614d624372723f66696c653d2f2666696c6549643d38323832373826783d3239323626793d3138323826613d7472756526657461673d6337393036663562306337386432326435373433636231613463326438306263/&fileId=828278&x=2926&y=1828&a=true&etag=c7906f5b0c78d22d5743cb1a4c2d80bc" alt="Kde Plasma sur Apple Silicon M1" title="Source : https://nextcloud.equilibriste.org/apps/files_sharing/publicpreview/bsrHGAeFEaMbCrr?file=/&fileId=828278&x=2926&y=1828&a=true&etag=c7906f5b0c78d22d5743cb1a4c2d80bc"></p>
<h2 id="toc-modifications-notables-du-bureau">Modifications notables du bureau</h2>
<p>Pas de kontact, ni même de kmail. Et Pas d'Akonadi. Le bureau proposé est complet et fonctionnel, charge à l'utilisateur d'installer la suite de gestion de mails/calendriers/tâches qu'il préfère.</p>
<p>De notable également on remarque la présence par défaut de Digikam et de LibreOffice, ce dernier avec une config kde impeccable.</p>
<p>En résumé nous sommes en présence d'un bureau, tout comme pour le système sous-jacent, présentant les attraits classiques d'une Fedora avec quelques choix légèrement différents laissant présager un soin particulier pour la finition pour l'utilisateur.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6e657874636c6f75642e657175696c696272697374652e6f72672f617070732f66696c65735f73686172696e672f7075626c6963707265766965772f3673746b477838664e334a4665734a3f66696c653d2f2666696c6549643d38323832383526783d3239323626793d3138323826613d7472756526657461673d6364306664636165363539663438653338643961366362303964613561346437/&fileId=828285&x=2926&y=1828&a=true&etag=cd0fdcae659f48e38d9a6cb09da5a4d7" alt="LibreOffice sur bureau Kde Plasma sur Apple Silicon M1" title="Source : https://nextcloud.equilibriste.org/apps/files_sharing/publicpreview/6stkGx8fN3JFesJ?file=/&fileId=828285&x=2926&y=1828&a=true&etag=cd0fdcae659f48e38d9a6cb09da5a4d7"></p>
<h2 id="toc-la-construction-en-résumé">La construction en résumé</h2>
<p>Le Kiwi (<a href="http://osinside.github.io/kiwi/">http://osinside.github.io/kiwi/</a>) laisse apercevoir des modifications profondes dans le système, au-delà d'un choix de rpm. Ce spin Fedora Asahi commence par un install_weak_deps=False classique pour installer basesystem, nous avons à ce stade un système pesant 253M composé de 126 packages, mais sans noyau. Il fait alors un choix d'exclusion de groupes de paquet, tels que dial-up, admin-tools, et d'autres, l'exclusion notable étant dracut-config-rescue. Ce dernier point aura pour conséquence de ne pas avoir un "mode rescue" disponible au boot (pas de système de base qui boot dans tous les cas ou presque facilitant le debug système et l'éventuelle remise en état fonctionnel.) Nous reviendrons en particulier sur ce point ainsi que sur d'autres choix d'initialisation du système dans un prochain épisode. </p>
<p>Puis le mécanisme de construction se branche sur les <a href="https://copr.fedorainfracloud.org/">Copr</a> spécifiques au projet : remix-branding, remix-scripts, asahi-uboot, asahi-kernel, kernel-edge, asahi-mesa. Ces points aussi seront abordés plus en détails dans un prochain épisode. Le système de construction suit son cours par l'installation maintenant massive : grub2-efi-aa64, fedora-release-kde, plymouth-system-theme, mesa-drivers, mesa-vulkan-drivers, kde-apps, kde-media, printing, standard, Firefox…, à la fin, il va se débarrasser de quelques paquets tel que xorg-x11-server et ajouter 3 codecs. Au final, ce seront 1924 packages pour un poids sur disque de 7,9G pour composer une distribution encore à cheval entre une fedora-stable-aarch64 et une rawhide-branched pour certains paquets.</p>
<h2 id="toc-le-système-installé">Le système installé</h2>
<p>Le choix de BTRFS a été fait. C'est ma première fois étant très conservateur avec les FS. Excellente surprise après investigation, mais le sujet n'est pas BTRFS lui-même ici. On a donc des classiques et bientôt réunis /boot/efi en vfat et /boot en ext4. Puis un btrfs composé de deux subvolumes, un pour le système un pour le home. Pas de quota dessus, une compression zstd et l'option growfs pour les deux. La swap est en zram.</p>
<p>Le noyau après mise à jour est 6.5.11-407.asahi.fc39.aarch64*<em>+16k</em>* sujet entier sur lequel je reviendrai dans un prochain épisode.</p>
<p>La Glibc est une 2.38. libwayland en 1.22 et Mesa est en version 24. </p>
<p>Et tout cela est amorcé depuis un <a href="http://www.denx.de/wiki/U-Boot">u-boot</a> suivi d'un grub. Ces points feront l'objet d'informations supplémentaires, aux côtés du choix d'absence de "rescue" au même prochain épisode.</p>
<p>On a de quoi s'amuser ! </p>
<p>Côté sysctl rien d'exceptionnel, seulement donc un vm.admin_reserve sur 8192, j'aime, côté user la réservation est à 131072, un shmall et max à fond, un cache-presure à 100 et les huges pages à 0 enfin un reclaim-mode à 0. J'aime tout, là. </p>
<p>Côté dépôt de logiciels tout prêts nous avons la base rpm de Fedora mais aussi les copr asahi et cerise sur le gateau rpmfusion fonctionnel et déjà bien riche. Coucou VLC :-) <em>Nous pourrons même activer le (sale) drm widevine en le piquant à Google de son ChromeOS pour un accès via Firefox à Netflix (et autres) : un rpm a été fait, méthode classique : il ne contient pas le widevine mais le récupère par script depuis la machine utilisateur.</em></p>
<h2 id="toc-linstallation-utilisateur">L'installation utilisateur</h2>
<p>”C'est bien tout cela, mais comment on installe, nous ? Et est-ce que ceci est risqué ?”</p>
<p>Risqué, cela peut l'être, en fin d'été, certaines personnes se sont retrouvées avec leur Macbook Air briqué, totalement, à cause d'un bug chez Apple. En attendant de trouver un contournement côté système, le script d'installation a été mis à jour pour exclure d'installation les Apple Silicon touchés par la condition (il s'agit d'un différentiel entre la version du système de secours, qui n'a pas encore été mis à jour, et la version du système mac installé, menant à l'empêchement de déroulé la phase automatisée qui est faite par script avec l'utilitaire de secours lors du premier reboot)</p>
<p>L'installation se fait le plus simplement du monde et est totalement automatisée : on allume son Apple Silicon, on boot une première fois sans avoir perdu de temps avec leurs questions, on ouvre un terminal et <code>curl https://fedora-asahi-remix.org/install | sh</code> (cf <a href="https://fedora-asahi-remix.org">https://fedora-asahi-remix.org</a>) </p>
<p>Et si comme moi, c'est la première fois que vous acceptez un curl | sh, ben dites-vous que le système sur lequel on l'exécute, on s'en fout, on va l'effacer ensuite, et si, comme moi aussi, vous lisez le script avant, vous verrez qu'il n'est pas prévu pour présenter des options à l'utilisateur pour l'installation elle-même qui a été pensée et prévue de bout en bout. Alors allons-y, gaiement :-) </p>
<h2 id="toc-retour-sur-ce-bureau">Retour sur ce bureau</h2>
<p>… pour une conclusion en forme d'ouverture sur les sujets abordés ensuite :</p>
<ul>
<li>Bluetooth ? OK</li>
<li>Wifi ? OK</li>
<li>Rétro-éclairage du clavier ? OK et progressif s'il vous plait !</li>
<li>Gestion de l'énergie ? OK (l'autonomie réelle mesurée se situe entre 12 et 14 heures écran allumé, wifi et bt actif, connexion kde-connect active, firefox lancé et navigation avec, clavier rétro-eclairé à 40%) </li>
</ul>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6e657874636c6f75642e657175696c696272697374652e6f72672f617070732f66696c65735f73686172696e672f7075626c6963707265766965772f36514b597167584d707a746b35354c3f66696c653d2f2666696c6549643d38323832393026783d3239323626793d3138323826613d7472756526657461673d3934636131316535633765363235623062323935393031386466363732366561/&fileId=828290&x=2926&y=1828&a=true&etag=94ca11e5c7e625b0b2959018df6726ea" alt="Vue sur l'énergie d'un Apple Silicon M1 sous gnu/linux fedora 39" title="Source : https://nextcloud.equilibriste.org/apps/files_sharing/publicpreview/6QKYqgXMpztk55L?file=/&fileId=828290&x=2926&y=1828&a=true&etag=94ca11e5c7e625b0b2959018df6726ea"></p>
<ul>
<li>Et .. le son. HP activés maintenant, le son fera peut être l'objet d'un épisode rien que pour lui.</li>
</ul>
<p>Fin du second épisode, RdV à l'épisode suivant. Peut-être.</p>
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<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
bubar🦥https://linuxfr.org/nodes/133961/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/409462023-11-19T22:20:00+01:002023-11-19T22:20:00+01:00GNU & Linux sur Apple Silicon / épisode 1Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>On ne présente plus Apple Silicon même pour ses <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Apple_M1">M1</a> ni <a href="https://asahilinux.org/">Asahi Linux.</a></p>
<p>Linus avait écrit quelque chose comme “wow, j'aimerais bien avoir une telle machine, mais porter Linux dessus est un effort trop important.“ Asahi le fait.</p>
<p>L'actualité commerciale de ses puces est que la série des Macbook Air M3 devrait sortir sous peu, mais on n'abordera pas ce sujet ici.</p>
<p>On ne trollera pas sur l'aspect hautement privateur et fermé du matériel Apple, en tout cas pas avec moi, étant particulièrement attentionné depuis de nombreuses années (précédent laptop : un Acer C720P, une machine de légende pour laquelle nous avions même le code source de la puce EC, avec un SPI qui en a connu des flashs et même un noyau dedans pas seulement un coreboot avec efi en payload.) Ni sur la puce des southbridge d'Intel. Mais lâchez-vous si le cœur vous en dit en commentaire, c'est un sujet sérieux et important.</p>
<p>Je vais me contenter de faire un Retex sur ce cadeau que je viens de recevoir : un Apple Silicon Macbook Air M1 pré-installé avec Fedora (je ne répondrai pas à la question sur l'origine du cadeau, permettez-moi de laisser un voile pudique dessus)</p>
<h2 id="toc-présentation-de-la-machine">Présentation de la machine</h2>
<h2 id="toc-Écran">Écran</h2>
<p>L'écrin est somme toute classique avec des bords, étroits, mais présents, les modèles plus récents font mieux, la finesse de l'écrin est par contre remarquable. L'écran lui-même est un Rétina de 2560x1600 et 400nits qui hérite par défaut du profil colorimétrique AdobeRGB98. Il est difficile de s'abstenir d'un superlatif pour le qualifier tant sa luminosité et le rendu colorimétrique ne sont pas comparables avec les deux autres ci-dessus. On est à l'aise en toutes circonstances avec, même en plein soleil.</p>
<h2 id="toc-clavier">Clavier</h2>
<p>J'ai laissé échapper un “w o w“ à mes premières frappes dessus. Apple a laissé tomber un essai de claviers plutôt mauvais, je ne connais pas bien cette partie (ni l'univers Apple en général) je note donc juste un grand confort de frappe, il donne envie de frapper et d'être utilisé, vraiment. Par sa frappe, par ce petit confort de touches légèrement incurvées donc, mais également par sa taille et son positionnement. <br>
Côté configuration, je l'ai reçu dans une configuration "Apple moderne" semble-t-il, et bien qu'assez habitué comme vous probablement aux claviers azerty, qwerty, mais aussi qwertz (mais ni dvorak ni bépo, aïe pas sur la tête !) j'avais une petite appréhension à son usage, n'ayant jamais pratiqué le clavier azerty d'Apple. Ce clavier en configuration "moderne" (désolé, je n'ai pas retenu le nom) ne m'a pas bien plu et j'ai opté pour un essai clavier "Macintosh" : adopté. Il reflète toujours exactement les symboles de chaque touche, mais les touches secondaires y sont logiques et plus confortables : { et [ sous le ( donc le 5 par exemple, opposés même logique, parfait, le € est sous le $, le | se fait super vite , le # a sa touche dédié, ainsi que _. En une demi-journée c'était plié, en fait cette organisation est plus logique que celles que j'ai eu l'habitude de pratiquer pendant .. pff, j'apprécie particulièrement sa logique simpliste présente aussi pour ces caractères spécifiques que nous utilisons toustes largement ici, mais moins le grand public. </p>
<h2 id="toc-connectiques">Connectiques</h2>
<p>Là, c'est peau de chagrin puisque seuls des ports ultra-fins ont droit de citer, et vous avez-quoi ? C'est très bien. On a donc un port Jack & micro d'un côté, de l'autre côté deux ports thunderbolt pci 4lanes et usb3 et alimentation.</p>
<h2 id="toc-finesse">Finesse</h2>
<p>La voici comparée : à droite un Dell 'pro' de 2022, prix public 1500€, écran 13'' haute résolution et 200nits, environ 5 heures d'autonomie. Au milieu, un HP "pro' de 2018, prix public 1200€, écran 14'' fullhd 250nits, qui a encore une autonomie de 6 heures. Et à gauche, l'Apple Silicon Macbook Air M1, prix public 1200€, écran 13''. Un autre monde, le choc de la photo :</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6e657874636c6f75642e657175696c696272697374652e6f72672f617070732f66696c65735f73686172696e672f7075626c6963707265766965772f466558335233537378437863476a4b3f66696c653d2f2666696c6549643d38323830343626783d3239323626793d3138323826613d7472756526657461673d6436396663363361616166386665326133623137343337393838373634363063/&fileId=828046&x=2926&y=1828&a=true&etag=d69fc63aaaf8fe2a3b1743798876460c" alt="Apple Silicon, Macbook Air M1, de tankey<" title="Source : https://nextcloud.equilibriste.org/apps/files_sharing/publicpreview/FeX3R3SsxCxcGjK?file=/&fileId=828046&x=2926&y=1828&a=true&etag=d69fc63aaaf8fe2a3b1743798876460c"></p>
<p><strong>Fin du premier épisode</strong>, sur cette première approche et premières impressions 'physiques.' <em>Faire ainsi va me motiver à faire plus (qu'en allant chercher d'un seul coup les infos que je souhaite présenter) en faisant par étape. Donc RdV à l'épisode deux. Peut-être.</em></p>
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<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
bubar🦥https://linuxfr.org/nodes/133952/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/417422023-11-07T15:14:25+01:002023-11-07T15:14:24+01:00La longuement désirée Fedora Linux 39 est disponible !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>En ce mardi 7 novembre, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 39.</p>
<p>Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vue comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Cette 39e édition propose principalement une mise à jour de son interface principale GNOME 45, de sa suite bureautique LibreOffice 7.6 et l'abandon des thèmes personnalisés pour les logiciels utilisant la bibliothèque graphique Qt. Notons l'arrivée d'images officielles pour l'environnement Budgie dans un système immuable nommé Onyx.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112897">Site officiel du projet Fedora</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112898">Site officiel de la communauté francophone de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://torrent.fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112899">Image Torrents officiels</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112900">Procédure de mise à niveau</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-exp%C3%A9rience-utilisateur">Expérience utilisateur</a></li>
<li><a href="#toc-gestion-du-mat%C3%A9riel">Gestion du matériel</a></li>
<li><a href="#toc-internationalisation">Internationalisation</a></li>
<li><a href="#toc-administration-syst%C3%A8me">Administration système</a></li>
<li><a href="#toc-d%C3%A9veloppement">Développement</a></li>
<li><a href="#toc-projet-fedora">Projet Fedora</a></li>
<li>
<a href="#toc-la-communaut%C3%A9-francophone">La communauté francophone</a><ul>
<li><a href="#toc-lassociation">L’association</a></li>
<li><a href="#toc-la-documentation">La documentation</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-comment-se-procurer-fedora-linux-39">Comment se procurer Fedora Linux 39 ?</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-expérience-utilisateur">Expérience utilisateur</h2>
<p><strong>Passage à GNOME 45.</strong> Cette nouvelle version de l’environnement de bureau GNOME apporte de nombreux changements dont le bouton <em>Activité</em>, situé au coin en haut à gauche, qui laisse place à un bouton indiquant les bureaux virtuels de l’environnement et met en évidence celui qui est actuellement affiché. La performance globale de la recherche dans les applications GNOME a été améliorée, en particulier pour le navigateur de fichiers nommé Fichiers et la logithèque nommée Logiciels. À côté du menu principal, en haut à droite de l’interface, un indicateur de caméra s’active si une caméra est actuellement utilisée par une application compatible Pipewire. Cela rejoint l’indicateur existant pour le microphone pour s’assurer qu’ils sont actifs quand cela est nécessaire uniquement.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31312d30342f313639393130353832322d39363934392d676e6f6d652d6275726561752e706e67/1699105822-96949-gnome-bureau.png" alt="Bureau GNOME" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-11-04/1699105822-96949-gnome-bureau.png"></p>
<p>Dans les ajouts plus mineurs, il est possible de régler la luminosité du clavier pour les matériels compatibles. La lecture de vidéos va mieux utiliser le décodage matériel pour diminuer la consommation d’énergie et améliorer les performances du système. La barre principale peut dorénavant avoir une teinte claire contrairement au style par défaut depuis GNOME 3, il peut être activé via la commande suivante</p>
<pre><code class="shell">$ gsettings <span class="nb">set</span> org.gnome.desktop.interface color-scheme prefer-light</code></pre>
<p>Son intégration future dans l’interface est prévue.</p>
<p>Le curseur de souris est également restylisé et son déplacement sera plus doux et consommera moins de ressources. Le visionneur d’image par défaut <em>Eyes of GNOME</em> fait place à son successeur <em>Image Viewer</em>, il est plus performant, son interface est plus adaptative pour un usage sur téléphone et son exploitation des touchpads et écrans tactiles est meilleure. De même une nouvelle application de caméra fait son apparition pour une meilleure intégration dans l’interface et sur écrans de tailles différentes.</p>
<p>La plupart des interfaces logicielles ont un style légèrement redessiné et sont plus adaptatives.</p>
<p><strong>La suite bureautique LibreOffice est mise à jour vers sa version 7.6.</strong> La compatibilité avec les fichiers de Microsoft Office est comme d’habitude améliorée. Les recommandations d’accessibilité sont déplacées sur le panneau latéral pour être plus facilement accessibles durant l’édition du document. Les entrées d’un dictionnaire Hunspell avec plusieurs mots comme des noms propres ou des locutions avec plusieurs mots sont maintenant prises en charges. L’aide affiche maintenant tous les emplacements où une fonctionnalité peut être accédée : menus, raccourcis claviers, bouton dans la boîte à outils, ou depuis la barre de statut, etc. Il y a également la prise en charge des thèmes d’un document. Enfin, utiliser le pincement sur un touchpad permet de zoomer le document.</p>
<p><strong>Le shell Bash dispose par défaut d’un prompt coloré pour le rendre plus distinct des commandes.</strong> Par défaut la couleur est le vert, cela permet de simplifier la distinction du prompt par rapports aux commandes notamment lors de la navigation parmi les commandes et sorties précédentes. Le prompt reste monochrome, en dehors du code d’erreur de la commande précédente qui est affiché en fin de prompt avec une couleur rouge.</p>
<p><strong>Clap de fin pour le thème personnalisé par Fedora pour la bibliothèque graphique Qt.</strong> Ce thème par défaut permettait de s’approcher visuellement du thème des applications GNOME pour améliorer l’intégration. Cela reposait sur les composants <em>QGnomePlatform</em> et <em>Adwaita-qt</em>, l’objectif est d’essayer plutôt d’améliorer cela au niveau de Qt lui-même. Cette solution était en effet complexe, source de bogues et de soucis d’expérience utilisateur en particulier depuis la progression du thème Adwaita avec GTK4 qui n’a pas été suivi et est complexe à mettre en œuvre dans ce contexte.</p>
<p><strong>Les spins Sericea et Sway seront fournis sans X.org par défaut.</strong> En effet l’environnement <em>Sway</em> est compatible uniquement avec Wayland et non avec X11, cela fait donc sens de supprimer ce composant. Il était maintenu à cause du gestionnaire de connexions SDDM qui n’était pas suffisamment stable avec Wayland à l’époque, mais la situation s’est également améliorée de ce côté.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31312d30342f313639393130353832322d3539363736392d676e6f6d652d766973696f6e6e6575722d64696d6167652e706e67/1699105822-596769-gnome-visionneur-dimage.png" alt="Le nouveau visionneur d’image GNOME" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-11-04/1699105822-596769-gnome-visionneur-dimage.png"></p>
<p><strong>Le spin de l’environnement Budgie dispose d’une variante immuable nommée Onyx.</strong> Il devient ainsi la 4ᵉ variante bureautique immuable de Fedora, après Fedora Silverblue (avec GNOME), Fedora Kinoite (avec KDE Plasma) et Fedora Sericea (avec Sway).</p>
<p><strong>La variante Fedora Kinoite propose par défaut des mises à jour automatiques de la base de son système.</strong> Cela repose sur rpm-ostree et l’application de la mise à jour se fait au redémarrage suivant. La fréquence de mise à jour comme l’activation de cette mise à jour automatique restent personnalisables.</p>
<p><strong>Le jeu d’icônes FontAwesome est proposé à la version 6.3.0.</strong> Un paquet de compatibilité avec la version 4 reste disponible en cas de besoin sous le nom de _ fontawesome4-fonts_. Cela permet aux applications s’en servant d’avoir une interface plus proche de ce qui a été développé.</p>
<h2 id="toc-gestion-du-matériel">Gestion du matériel</h2>
<p><strong>Possibilité d’installer Fedora Linux avec systemd-boot au lieu de GRUB comme chargeur de démarrage.</strong> Cela n’est possible évidemment que pour les machines compatibles EFI et reste optionnel. Pour cela, il faut utiliser un fichier kickstart avec l’option <code>bootloader --sdboot</code> ou alors utiliser l’argument au niveau du noyau <code>inst.sdboot</code> avant l’installation. Le noyau sera de fait installé dans la partition ESP et non plus dans le point de montage <code>/boot</code>. Il devient ainsi plus simple de se passer de GRUB et de tester systemd-boot dans ce contexte, notamment pour ceux intéressés dans le développement de l’image noyau unifiée. GRUB reste le chargeur de démarrage par défaut.</p>
<p><strong>La partition ESP pour les machines EFI aura une taille minimale de 500 Mio au lieu de 200 Mio.</strong> Seulement 200 Mio n’est pas suffisant, surtout dans l’optique de l’image noyau unifiée qui reste un objectif de long terme, ou même d’une cohabitation avec Windows ou la mise à jour des firmwares UEFI. Cela laissera assez de place pour ne pas bloquer ces fonctionnalités faute de place disponible. Par ailleurs cette valeur est la même que celle de Windows 10 et supérieur.</p>
<p><strong>Le service régulier <em>fwupd-refresh.timer</em>, pour vérifier si les firmwares sont à jour, est activé par défaut pour les images IoT, CoreOS et Server.</strong> Il télécharge ainsi régulièrement les métadonnées et si une mise à jour est disponible, le <em>message du jour</em> affiche un message concernant cette disponibilité. Cela permet de ne pas oublier de mettre à jour les firmwares si souhaités dans des systèmes souvent sans environnement graphique permettant une telle information. La mise à jour automatique n’est pas considérée, car il faut souvent un redémarrage, une implication de l’utilisateur ou autres pour le mener à bien. L’objectif étant de favoriser la mise à jour de ces composants qui peuvent résoudre de vrais problèmes aux utilisateurs et corriger des failles de sécurité par ailleurs.</p>
<p><strong>L’image avec l’environnement LXQt est disponible pour l’architecture aarch64.</strong></p>
<h2 id="toc-internationalisation">Internationalisation</h2>
<p><strong>Le correcteur orthographique Aspell n’est plus fourni, remplacé avantageusement par hunspell ou enchant2.</strong> En effet ce composant n’est plus maintenu depuis plus de quatre ans, et de nombreuses applications passent à hunspell ce qui simplifie la maintenance du projet Fedora.</p>
<p><strong>Mise à jour de IBus à la version 1.5.29.</strong> Cette version propose une meilleure intégration à l’environnement de bureau Plasma avec Wayland. Il devient possible de changer de disposition clavier depuis une icône dans la barre principale ou avec un raccourci clavier, avec les suggestions qui apparaissent près du curseur de la souris.</p>
<p><strong>Alors que IBus-anthy dispose lui de la version 1.5.15.</strong> Ce composant pour améliorer la saisie en japonais a un paquet avec des métadonnées à jour pour faciliter son installation. Il permet de convertir de l’ère japonaise vers 2023 et vice versa. En cas de clavier virtuel, les suggestions sont affichées et peuvent être sélectionnées.</p>
<p><strong>La police Google Noto devient celle par défaut au détriment des polices Lohit pour les langues indiennes.</strong> Cette police est mieux maintenue et supporte plus d’options pour ces langues. Les anciennes polices restent disponibles dans les dépôts.</p>
<p><strong>Les polices par défaut sont gérées via des méta-paquets débutant par <em>default-fonts</em>.</strong> Le métapaquet <em>default-fonts</em> installe les méta-paquets suivants :</p>
<ul>
<li>
<em>default-fonts-core</em> pour les caractères latins, les symboles mathématiques et les emojis ;</li>
<li>
<em>default-fonts-cjk</em> pour les langues chinoises, japonaises et coréennes.
Il est possible d’installer les polices par défaut pour une langue spécifique par l’installation du paquet <em>default-fonts-< code langue ></em> (comme <em>fr</em> pour le français) et <em>langpacks-fonts-< code langue ></em> pour obtenir la police par défaut et celles recommandées pour la langue concernée.</li>
</ul>
<p>La maintenance de tout ceci pour Fedora devient bien plus simple et c’est plus clair également pour l’utilisateur plutôt que de tirer des polices spécifiques directement par le jeu des dépendances avec des applications ou une configuration kickstart.</p>
<p><strong>Le paquet <em>man-pages-ru</em> est supprimé, car il fait déjà partie de <em>man-pages-l10n</em>.</strong> Cela permet de ne plus avoir deux paquets en double pour le même travail.</p>
<h2 id="toc-administration-système">Administration système</h2>
<p><strong>GNOME Keyring est modularisé pour être géré par systemd.</strong> Ce module de nos jours ne fournit plus que deux services à savoir une interface D-Bus <em>secret-service</em> et une surcouche pour ssh-agent. Maintenant ces services sont gérés indépendamment et peuvent être gérés via des services systemd ce qui rend leur gestion et celle de leurs problèmes plus simples.</p>
<p><strong>Une option de <em>cloud-init</em> permet qu’une mise à jour de l’édition Cloud qui nécessite un redémarrage entraine un redémarrage automatique à la fin du processus.</strong> Pour cela le fichier <em>/var/run/reboot-required</em> doit être créée avec les bonnes options par l’utilisateur pour le permettre. L’option <em>package_update</em> permet l’installation automatique des mises à jour lors du premier démarrage, et l’option <em>package_reboot_if_required</em> contrôle la fonctionnalité ainsi décrite. Ces deux options pouvant valoir <em>true</em> ou <em>false</em>. L’application <em>tracer</em> et son plugin dnf nommé <em>python3-dnf-plugin-tracer</em> sont responsables de notifier si une mise à jour nécessite un redémarrage du système ou non pour être pleinement appliquée. Cela permet de se rapprocher du fonctionnement des systèmes Ubuntu et Debian à ce sujet, et cela permet d’améliorer l’application des mises à jour de sécurité.</p>
<p><strong>Possibilité de s’identifier avec un périphérique compatible FIDO2 pour l’authentification d’un utilisateur géré via Active Directory, FreeIPA, ou LDAP.</strong> Cela est valable pour les périphériques pris en charge par la bibliothèque <em>libfido2</em>. Cela permet à Fedora Linux de mieux se conformer aux exigences de sécurité modernes notamment au sein du gouvernement américain qui recommande ce genre de méthodes d’authentification sans mot de passe en plus des méthodes basées sur les cartes à puce. Avoir ces deux méthodes permet notamment l’authentification multi facteurs avec plusieurs périphériques physiques.</p>
<p><strong>Conversion des fichiers de configuration NetworkManager du format obsolète <em>ifcfg</em> vers <em>keyfile</em>.</strong> Cela fait suite aux tentatives progressives d’utiliser massivement le format keyfile. Fedora Linux 33 en l’utilisant comme format par défaut pour les nouveaux profils de connexions, tandis que Fedora Linux 36 a poussé la prise en charge de l’ancien format dans un paquet dédié non installé par défaut nommé <em>NetworkManager-initscripts-ifcfg-rh</em>. Et depuis longtemps NetworkManager ne fait que maintenir ce format, de nombreuses options ou types de connexions n’étant de fait pas possibles avec l’ancien format. Cela permet de préparer la suppression future de la prise en charge de ce format de fichier de NetworkManager lui-même et de Fedora Linux 41. Le paquet <em>NetworkManager-initscripts-ifcfg-rh</em> fourni ce service de migration.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31312d30342f313639393130353832322d3230363539392d676e6f6d652d696e64696361746575722d63616d6572612e706e67/1699105822-206599-gnome-indicateur-camera.png" alt="L’indicateur de caméra sur GNOME" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-11-04/1699105822-206599-gnome-indicateur-camera.png"></p>
<p><strong>Les paquets tzdata fournissant les fuseaux horaires peuvent être supprimés.</strong> Cela permet de réduire la taille des systèmes pour conteneurs où les fuseaux horaires ne sont pas forcément nécessaires. Dans ce cas le fuseau horaire reste fixé sur UTC. Les applications ayant besoin d’une telle dépendance ne l’ont que sous forme de recommandation et non plus comme une dépendance obligatoire.</p>
<p><strong>Les dépôts modulaires sont arrêtés à partir de Fedora Linux 39</strong>. Cela signifie que les paquets <em>fedora-repos-modular</em> et <em>fedora-repos-rawhide-modular</em> sont supprimés, et les modules ne sont plus disponibles. Un module consistait en la possibilité de proposer plusieurs versions alternatives d’un même paquet ou ensemble de paquets, souvent entre deux versions d’un langage de programmation type PHP. Les versions de Fedora Linux antérieures restent toujours fournies le temps de leur maintenance officielle, donc un mois après Fedora Linux 40. Il y avait en effet peu de paquets qui exploitaient cette possibilité et plus personne ne maintenait l’outillage nécessaire à leur production. Les ressources du projet Fedora et des empaqueteurs seront moins dispersées par cet effort pour une solution qui n’a manifestement pas trouvé son public, sans doute à cause de l’impossibilité d’avoir plusieurs versions en parallèle d’un même module.</p>
<p><strong>L’utilitaire <em>pam_console</em> est supprimé.</strong> Ce module PAM permet de donner des capacités supplémentaires à un utilisateur sur une console physique à l’authentification, et de les supprimer à la déconnexion de l’utilisateur notamment en changeant les permissions de certains fichiers et de certains périphériques. Mais il y avait plusieurs problèmes avec cette solution, dont l’absence de support multi utilisateurs simultanés et la persistance des droits si les étapes de déconnexions ne sont pas exécutées. Ce rôle est rempli par <em>systemd-logind</em>, cette fonctionnalité étant notamment utilisée pour l’accès aux CD/DVD ou disques durs externes.</p>
<p><strong>La valeur du paramètre sysctl <em>vm.max_map_count</em> passe de 65530 à 1048576.</strong> Cela permet à un processus, en particulier les jeux fournis par WINE ou Steam, d’allouer plus de zones mémoire pour ses propres besoins. Cela devient nécessaire pour améliorer la prise en charge de ces jeux, cette valeur étant par ailleurs celle par défaut dans Windows.</p>
<p><strong>Mise à jour du système de paquets RPM 4.19.</strong> Un nouvel utilitaire <em>rpmsort</em> est fourni pour trier les paquets par version de RPM. RPM peut prendre en charge des micro-architectures x86_64 comme architectures à part entière. Ajout des scriplets <em>%preuntrans</em> et <em>%postuntrans</em> à exécuter avant ou après la désinstallation des traductions. Et ajout de la possibilité de générer dynamiquement des fichiers specs, notamment pour générer des sous paquets de traduction.</p>
<p><strong>L’outil de gestion et de configuration des machines virtuelles Vagrant est proposé à la version 2.3.</strong> Cette version propose en outre la prise en charge de VirtualBox 7.0 et les clés de chiffrement avec l’algorithme rsa-sha2.</p>
<p><strong>Suppression de awscli qui fournissait la version 1 de l’interface en ligne de commande pour les services AWS.</strong> Pour accéder à ces services il faut utiliser le paquet <em>awscli2</em> dorénavant, version qui est disponible depuis plus de deux ans et qui propose bien plus de fonctionnalités que la première édition notamment une expérience unifiée avec Docker et AWS Cloudshell.</p>
<p><strong>Les images Fedora Linux sont proposées sur Microsoft Azure.</strong> Cela permet de proposer Fedora Linux sur plus de plateformes cloud publics, à l’instar de AWS ou GCP actuellement supportés et de devenir une option possible pour les utilisateurs de ce service sans manipulations trop lourdes pour eux.</p>
<p><strong>Les images EC2 seront sans l’option <em>standard</em> et utiliseront par défaut l’option <em>gp3</em> pour le volume de stockage.</strong> L’option standard est plus ancienne et offre de moins bonnes performances par rapport à <em>gp2</em> et <em>gp3</em>. Par ailleurs cela pouvait être source de confusion pour les utilisateurs, car ils voyaient plusieurs alternatives pour les images à employer en plus des différences basées sur l’architecture des processeurs aarch64 et x86_64. L’utilisateur pourra toujours manuellement créer une image avec les autres options de stockage s’il le désire vraiment.</p>
<p><strong><em>gp3</em> remplace dans le même temps _gp2</strong>, car il est plus flexible et coûte 20% moins cher par Gio de données à sauvegarder, car on peut augmenter les débits et nombres d’opération par seconde sans devoir allouer de l’espace supplémentaire pour cela. </p>
<p><strong>Ces images EC2 seront par ailleurs soumises avec l’option <em>uefi-preferred</em>.</strong> L’objectif est d’utiliser l’UEFI comme méthode de démarrage si l’option est disponible sur l’instance, sinon utiliser BIOS à la place. Auparavant, Amazon ne proposait que des systèmes BIOS et la conversion des instances est progressive d’où ce choix. Cela n’est bien sûr valable que pour l’image x86_64, les instances aarch64 ne prenant en charge que l’UEFI de toute façon. L’utilisation plus vaste de l’UEFI permet d’envisager l’usage de Secure boot dans ce contexte et d’envisager une simplification à terme du processus de démarrage de Fedora Linux.</p>
<p><strong>Les images EC2 décidément sont fournies avec l’option <em>IMDSv2-only (Instance Meta-Data Store version 2)</em>.</strong> Cette option permet d’activer une protection contre quatre type d’attaques concernant les métadonnées de l’instance comme le stockage, le réseau, etc. Ainsi les métadonnées ne sont accessibles qu’à travers l’interface réseau local avec l’adresse IP 169.254.169.254 et n’est donc accessible que depuis les logiciels tournant sur cette instance.</p>
<h2 id="toc-développement">Développement</h2>
<p><strong>Mise à niveau de la chaîne de compilation GNU avec GCC 13.2, Binutils 2.40, glibc 2.38 et GDB 13.2.</strong> Cette version mineure de GCC comme de GDB ne fournissent que des correctifs de bogues.</p>
<p>Pour binutils cette version améliore la prise en charge des extensions des architectures x86_64 et ARM. Les sections de débogue peuvent être compressées avec l’algorithme zstd et d’ailleurs le format de débogue CTF est pris en charge. Le format SFRAME est également proposé pour permettre des retours en arrière dans la pile d’exécution qui soit plus rapide. L’utilitaire <em>objdump</em> permet un affichage en couleur des instructions sur certaines architectures. L’éditeur de lien peut passer outre les erreurs et messages d’avertissement si nécessaire.</p>
<p>La nouvelle version de la bibliothèque C glibc propose la prise en charge de la syntaxe <em>0b</em> pour les entiers binaires en entrées des principales fonctions proposées si le code est compilé comme du C2X. Les fonctions de la famille de <em>printf</em> ont un format spécial pour les types entiers définissant leur taille comme <em>uint32_t</em> qui peut être affiché avec l’instruction <em>%w32x</em>. Les fonctions <em>strlcpy</em> et <em>strlcat</em> sont ajoutées, provenant du système OpenBSD à l’origine elles permettent la copie ou la concaténation d’une chaine de caractères dans une autre avec une troncature. Et bien d’autres correctifs plus mineurs.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d31312d30342f313639393130353832322d3237363635372d676e6f6d652d6e6176696761746575722d64652d66696368696572732e706e67/1699105822-276657-gnome-navigateur-de-fichiers.png" alt="Le navigateur de fichiers rafraîchi" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-11-04/1699105822-276657-gnome-navigateur-de-fichiers.png"></p>
<p><strong>De même sa variante MinGW passe à GCC 13 et Binutils 2.40.</strong> qui apportent des bénéfices similaires pour ceux souhaitant compiler des binaires Windows depuis leur Fedora Linux.</p>
<p><strong>Tandis que celle du projet LLVM passe à la version 17.</strong> Cette version apporte la prise en charge du FatLTO qui permet de faire cohabiter au sein d’un fichier objet le code machine avec le bitcode compatible LTO laissant à l’éditeur de lien le soin de choisir lequel employer pour le binaire. Il prend en charge les nouvelles instructions x86_64 apportées par la micro-architecture Arrow Lake et Lunar Lake d’Intel. Son compilateur emblématique clang améliore la compatibilité avec les normes des langages C++20, C++23 et C2X. Ses messages d’erreurs sont également améliorés.</p>
<p><strong>Mise à jour du langage rampant Python 3.12.</strong> Cette version apporte la possibilité de définir un alias de type avec le mot clé <em>type</em> afin de simplifier la lecture du code, sa définition pouvant lui-même utiliser les génériques. Les expressions au sein des <em>f-string</em> peuvent être maintenant n’importe quelle instruction Python valide. Le module asyncio bénéfice d’amélioration de performances pouvant aller jusqu’à 75%. Et l’interpréteur est capable de donner des conseils sur comment corriger certaines erreurs, comme cela se fait avec les compilateurs C/C++ modernes. Et ce parmi d’autres changements à découvrir.</p>
<p><strong>Mise à jour du langage sautillant Go 1.21.</strong> Cette version somme toute mineure apporte la prise en charge des fonctions <em>min</em> et <em>max</em> à partir d’une liste d’arguments, de même que la fonction <em>clear</em> pour réinitialiser ou vider les éléments d’une map ou d’une slice. L’ordre des imports des packages a été spécifié plus précisément pouvant introduire des incompatibilités avec des programmes existants. L’inférence de type dans le contexte des génériques devient plus performante en étant capable de déduire le type dans plus de cas, par ailleurs l’ensemble des mécanismes est mieux spécifié. Quelques améliorations de performances sont également de la partie en particulier pour les programmes multithreadés depuis le C vers Go. Le temps de compilation devrait être plus rapide d’environ 6%.</p>
<p><strong>Les bibliothèques Go empaquetées dans Fedora Linux mais n’étant pas utilisées par un autre paquet sont supprimées.</strong> Cela représente environ 17% des paquets de bibliothèques Go. Le groupe de travail de Fedora sur Go doit maintenir 2000 paquets pour environ 35 mainteneurs, l’objectif est de réduire la charge de travail pour des paquets n’ayant pas un intérêt direct pour l’écosystème afin d’améliorer la gestion des autres paquets qui augmentent en nombre et en complexité.</p>
<p><strong>Mise à jour du langage reluisant Perl 5.38.</strong> Outre la prise en charge d’Unicode 15.0, il est possible de supprimer les alertes d’obsolescence future par sous catégorie pour n’afficher que celles qui nous intéressent. Le mot clé <em>class</em> fait son entrée à titre expérimental qui permet de définir des données d’instances avec le mot clé <em>field</em> en son sein. Et bien d’autres changements plus mineurs.</p>
<p><strong>Mise à jour dans l’écosystème Haskell GHC 9.4 et Stackage LTS 21.</strong> Le compilateur dispose d’un nouveau mode de profiling avec l’argument <em>-fprof-late</em> qui permet l’étude des performances après les optimisations du compilateur et donc avec moins d’interférence entre ces deux composants. Les performances sont significativement améliorées notamment du temps de compilation et de la mémoire consommée dans le processus. Les messages d’erreur de GHC sont mieux structurés pour permettre une meilleure intégration dans les environnements de développement.</p>
<p><strong>La bibliothèque Boost est mise à jour dans sa version 1.81.</strong> <em>Boost.URL</em> fait son apparition en fournissant des conteneurs et des algorithmes dédiés aux URL. Tandis que dans <em>boost::hash</em> les performances sont améliorées alors que <em>BOOST_HASH_NO_EXTENSION</em> est supprimé tout comme les spécialisations de cette classe. Pour de nombreux modules la compatibilité minimale passe de C++11 à C++14.</p>
<p><strong>La bibliothèque Libffi 34 va utiliser des redirections d’appels statiques et non plus dynamiques.</strong> En effet la redirection d’appel dynamique nécessite d’avoir des portions de mémoires qui sont accessibles en écriture et à l’exécution en même temps ce qui est un problème de sécurité de plus en plus détecté par SELinux et d’autres mécanismes de sécurité du système. La bibliothèque est ainsi compilée avec l’option <em>--disable-exec-static-tramp</em>.</p>
<p><strong>L’environnement de développement Free Pascal nommé Lazarus est découpé en sous-paquets.</strong> En plus de ce changement, Lazarus bénéficie aussi de la possibilité de compiler des programmes destinés à utiliser les bibliothèques graphiques GTK3, Qt4 et Qt5 en plus de GTK2 déjà présent. Cette modularité permet de ne pas télécharger toutes les ressources associées à Lazarus s’il n’y en a pas le besoin.</p>
<h2 id="toc-projet-fedora">Projet Fedora</h2>
<p><strong>Les JDKs ne sont générés qu’une fois, et rempaquetés ainsi à toutes les variantes du système.</strong> Pour cela les paquets du JDK sont générés à partir de la version la plus ancienne de Fedora Linux encore maintenue, et le résultat est directement réutilisé pour former les paquets des autres versions du système. Cela réduit considérablement le temps de validation de chaque JDK, car il y a cinq fois moins de versions différentes à gérer. Cela permettra aux mainteneurs de maintenir la diversité actuelle des JDK à savoir les versions 1.8.0, 11, 17 et la dernière (actuellement la version 20). Si ce résultat ne permet pas de libérer assez de temps aux mainteneurs, la réduction du nombre de JDK à l’avenir pourrait être considérée.</p>
<p><strong>Les Flatpak générés par le projet Fedora sont produits sans utiliser les modules.</strong> Les Flatpak ainsi générés existent en deux types, les <em>runtimes</em> qui sont en fait des paquets non modifiés de Fedora et les <em>applications</em> qui notamment sont déplacées de <em>/usr</em> vers <em>/app</em>. Jusqu’ici la recompilation des seconds était fondée sur la modularité qui vient d’être abandonnée (voir ci-dessus dans la section <em>Administration système</em>). Ici deux nouvelles cibles ont été introduites au sein du projet Fedora pour permettre cette transition. Par exemple pour Fedora Linux 39 ces cibles se nomment <em>f39-flatpak-runtime</em> et <em>f39-app</em>. La version associée au conteneur Flatpak était également basée sur celle du module correspondant, par exemple <em>firefox-stable-3820230427145713.b1edb643</em>. L’astuce ici est d’utiliser le nom et la version du paquet RPM avec le suffixe <em>flatpak</em> donnant ainsi <em>firefox-flatpak-112.0.2-1</em> ce qui ne pose pas de conflits, et comme l’identification du Flatpak pour les mises à jour se fonde sur un ID unique, ici <em>org.mozilla.Firefox</em>, la transition est transparente.</p>
<p>Ce changement simplifie beaucoup la génération des Flatpak à partir des paquets RPM de Fedora. Le procédé est plus simple et il est plus facile de partager les éléments recompilés entre eux. Cependant il ne sera plus possible de tirer avantage des modules pour produire des Flatpak à partir de versions différentes de certains composants. Mais cet avantage n’a jamais été réellement exploité en cinq ans, la faute sans doute au peu d’attrait et à la complexité des modules.</p>
<p><strong>Les images OCI pour fedora-toolbox deviennent bloquantes pour la sortie d’une nouvelle version de Fedora Linux, ces images devront donc être disponibles et suffisamment fiables.</strong> Cela implique également que le paquet RPM qui fournit l’utilitaire <em>toolbox</em> soit assez fiable pour s’en servir, sa non-stabilité pouvant devenir un composant bloquant une nouvelle version de Fedora Linux. Ce changement devient nécessaire par l’importance grandissante de cet outil dans l’écosystème, en particulier avec CoreOS, Silverblue et autres versions immuables du système où il fait partie intégrante de la manière d’utiliser le système pour un développeur. Cela permettra de réduire les quelques erreurs dans le passé où les images toolbox étaient en grand retard sur le reste des délivrables.</p>
<p>L’effet de bord amusant c’est que cette promotion de toolbox dans la procédure de sortie d’une nouvelle version de Fedora Linux ajoute ces contraintes sur la base du système lui-même. Jusqu’ici les contraintes étaient lâches et floues, alors que le bon fonctionnement de toolbox permet de standardiser certaines attentes autour des composants de base tels que d-bus, systemd, udev, le noyau, le réseau, Wayland, etc.</p>
<p><strong>Mise à jour de createrepo_c à la version 1.0.0.</strong> Cet utilitaire, qui permet de créer des dépôts RPM, utilise par défaut l’algorithme de compression zstd au lieu de gz pour les métadonnées permettant d’avoir des fichiers plus légers et à la décompression plus rapide. Les métadonnées sous forme de base de données sqlite ne sont pas générées par défaut car cela n’est de toute façon pas exploité par DNF et consomme de fait des ressources pour rien. Les groupes dans les métadonnées ont aussi une logique plus cohérente avec le reste des métadonnées, au lieu d’avoir deux variantes injectées, une compressée et l’autre pas, la version compressée est ajoutée à la place mais cela rend de tels dépôts incompatibles avec RHEL 7 et les systèmes utilisant le vénérable gestionnaire de paquets <em>yum</em>. De tels utilisateurs devront utiliser l’outil <em>modifyrepo_c</em> à la place pour leurs dépôts personnels.</p>
<p><strong>Seconde et dernière étape dans la conversion des licences des paquets vers le format SPDX.</strong> L’objectif est de finir la transition des anciens noms de licence dans les métadonnées d’un paquet RPM pour suivre la standardisation des noms introduits par le projet SPDX. La première étape initiée par Fedora Linux 38 était d’identifier les différences entre les choix historiques de Fedora et SPDX, identifier les cas limites pour adopter une politique commune notamment de transition avec une expérimentation sur quelques paquets.</p>
<p>Ici la transition est donc complète, cela s’est fait en améliorant le script <em>license-fedora2spdx</em> (fourni par le paquet <em>license-validate</em>) qui fait la correspondance entre un nom de licence Fedora et un nom de licence SPDX. Cette correspondance est appliquée sur l’ensemble des paquets par vague avec soumission du correctif automatique aux mainteneurs du paquet qui ont 14 jours pour réagir à la proposition afin de rectifier en cas d’erreurs. Mais beaucoup de paquets ne peuvent pas bénéficier d’une conversion automatique (par exemple si le nom de la licence était générique comme simplement <em>BSD</em>, laquelle licence avec ce nom exactement ?) et nécessitent une revue manuelle, d’où le fait que cette procédure ait eu lieu par vague.</p>
<p><strong>Seconde réduction des extensions des options de compilation de Python.</strong> Ce travail entamé par Fedora Linux 30 sert à simplifier la compatibilité des modules Python non fournis par Fedora. En effet l’interpréteur Python conserve ses options de compilation en interne (à savoir <em>CFLAGS</em>, <em>CXXFLAGS</em> et <em>LDFLAGS</em>) pour être réutilisées pour la compilation de modules. Mais les options de compilation pour le paquet Python dans Fedora grossit régulièrement avec parfois des astuces non pertinentes dans ce contexte comme celle qui permet d’ajouter la dépendance à l’exécution de <em>python3-devel</em> avec <em>redhat-rpm-config</em>. Cela pose problème, car le développeur du module se retrouve avec des options non souhaitées et potentiellement problématiques, en particulier celles ayant trait aux greffons GCC et aux fichiers specs de GCC s’il utilise une chaine de compilation alternative. Ces dernières sont donc automatiquement retirées.</p>
<p><strong>Les images Fedora Silverblue et Kinoite utiliseront le mode unifié de rpm-ostree.</strong> L’ancien mode n’est en effet plus maintenu et moins testé. Le mode unifié permet au <em>compose server</em>, qui est l’image de base créée à partir de RPM, de fonctionner de manière similaire au <em>client</em> qui ajoute des commits par-dessus pour personnaliser le contenu du système. Cela permet de simplifier la maintenance côté rpm-ostree mais aussi de résoudre certaines difficultés notamment pour la gestion du démarrage avec bootupd, les labels SELinux et l’utilisation de conteneurs pour les scriplets pré et post installations des paquets.</p>
<h2 id="toc-la-communauté-francophone">La communauté francophone</h2>
<h3 id="toc-lassociation">L’association</h3>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d30342d31372f313638313736313632362d3935303832382d6c6f676f2e706e67/1681761626-950828-logo.png" alt="Logo de Borsalinux-fr" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761626-950828-logo.png"></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/">Borsalinux-fr</a> est l’association qui gère la promotion de Fedora dans l’espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l’association.</p>
<p><a href="https://forums.fedora-fr.org/d/73957-fedora-fr-a-besoin-de-vous">Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</a></p>
<p>L’association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/">site officiel de la communauté francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l’ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :</p>
<ul>
<li>
<a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer">Adhérer à l’association</a> : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l’association sur différents évènements francophones ;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuelles chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l’avons mis en place <a href="https://meet.jit.si/Borsalinux-Fr">en visioconférence sur Jitsi</a>.</p>
<h3 id="toc-la-documentation">La documentation</h3>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l’on puisse dire, c’est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.<br>
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>La synchronisation du travail se passe sur le forum.</p>
<p>Si vous avez des idées d’articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n’hésitez pas à participer.</p>
<h2 id="toc-comment-se-procurer-fedora-linux-39">Comment se procurer Fedora Linux 39 ?</h2>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f666f72756d732e6665646f72612d66722e6f72672f6173736574732f66696c65732f323032332d30342d31372f313638313736313637312d37393435392d6d656469617772697465722d732e706e67/1681761671-79459-mediawriter-s.png" alt="Logo de Fedora media Writer" title="Source : https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761671-79459-mediawriter-s.png"></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora Linux 38 ou 37 sur votre machine, vous pouvez faire une <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora">mise à niveau vers Fedora Linux 39</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora">télécharger Fedora Linux</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F39_bugs">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 39</a>.</p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/la-longuement-desiree-fedora-linux-39-est-disponible.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
RenaultNÿcoBenoît SibaudArkemhttps://linuxfr.org/nodes/133822/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/74402023-11-02T20:09:21+01:002023-11-02T20:09:21+01:00Fedora 40 prévu avec KDE Plasma 6.0 en session Wayland exclusivement - phoronix<a href="https://www.phoronix.com/news/Fedora-40-Approves-Plasma-6">https://www.phoronix.com/news/Fedora-40-Approves-Plasma-6</a> <p>
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</p>
antistresshttps://linuxfr.org/nodes/133807/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/74102023-10-28T00:42:59+02:002023-10-28T00:42:59+02:00Sortie de la beta de Bluefin, une image pour customiser Fedora Silverblue<a href="https://www.ypsidanger.com/announcing-project-bluefin/">https://www.ypsidanger.com/announcing-project-bluefin/</a> <p>
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</p>
Laurent Pointecouteauhttps://linuxfr.org/nodes/133750/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/408772023-09-19T21:51:21+02:002023-09-19T21:51:21+02:00Les distributions Linux abandonnent X11 pour WaylandLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Cher 'Nal,<br>
Aujourd'hui, je vais te prostituer.</p>
<p>C'est en effet très putassier comme titre, alors qu'en réalité,<br>
c'est uniquement la distribution <strong><a href="https://fedoraproject.org/fr/">Fedora</a></strong> qui annoncé <strong><a href="https://pagure.io/fedora-workstation/issue/395">vouloir se débarrasser de ses sessions X11</a></strong> pour conserver <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wayland">Wayland</a> seul.</p>
<p>Concrètement, cela revient à supprimer le serveur <a href="https://www.x.org/wiki/">X.Org</a> et :<br>
- pour GNOME, à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutter_(gestionnaire_de_fen%C3%AAtres)">Mutter</a> ;<br>
- pour KDE, à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/KWin">KWin</a> ;<br>
de se démettre leurs fonctions de <a href="http://www.xwinman.org/">gestionnaires de fenêtres</a> X11 pour assurer uniquement celle de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Compositeur_(logiciel)">compositeur</a> Wayland.</p>
<p>Je pourrais faire monter tes tarifs, 'Nal, en prétendant que tu devras migrer le tiers de tes applications ; sauf qu'en réalité une compatibilité importante reste fournie par la couche <a href="https://wayland.freedesktop.org/xserver.html">Xwayland</a> …</p>
<p>Seules les applications lourdes utilisant l'accélération graphique comme Chrome ou Firefox pourraient, par expérience, poser souci. "Heureusement" (arf), même eux supportent Wayland depuis des années…</p>
<p>Non 'Nal tu vois, en vrai… c'est surtout un tournant pour le monde UNIX.</p>
<p><strong><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/X_Window_System">X11</a></strong> c'est toute une histoire : un protocole créé en… 1987 <em>(et boudiou ça se sent)</em>, évoluant faute de versions à coup d'extensions ; un gros serveur monolithique dont le <a href="//linuxfr.org/news/xfree86-a-de-moins-en-moins-la-cote">troll de licence</a> a engendré une migration massive ; une <a href="https://doc.ubuntu-fr.org/tutoriel/xforwarding">transparence réseau</a> survendue qui n'a <a href="https://arcan-fe.com/2018/11/16/the-x-network-transparency-myth/">jamais vraiment marché</a> et n'est quasi-plus utilisée…<br>
À la fin avec les <em>toolkits</em> modernes, on n'utilise vraiment plus que <em>xcb</em>, <em>XRender</em> et des <em>framebuffers</em>.<br>
L'essentiel du code produit trône, inutilisé mais forcément conservé, telle une immense dette technique.</p>
<p><strong><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wayland">Wayland</a></strong> le sauveur, voilà qui est aussi téléphoné qu'ennuyeux !<br>
Il a heureusement lui aussi son côté <em>fun</em>, comme le minimalisme excessif et le manque de leadership qui fait que, 9 ans après que je l'aie vu proposé dans son 1er jet, le protocole de verrouillage de pointeur n'est <a href="https://gitlab.freedesktop.org/wayland/wayland-protocols/-/blob/main/unstable/pointer-constraints/pointer-constraints-unstable-v1.xml?ref_type=heads">toujours pas stable</a>.. ah et en 4 ans, la liste des protocoles "stables VS instables" n'a <a href="https://gitlab.freedesktop.org/wayland/wayland-protocols/-/tree/main/unstable?ref_type=heads">pas bougé</a> non plus ?!? WTF !</p>
<p>Tu vois 'Nal, quand je te dis qu'on n'a pas fini d'attirer le chaland ;-).</p>
<div><a href="https://linuxfr.org/users/tarnyko/journaux/les-distributions-linux-abandonnent-x11-pour-wayland.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Tarnykohttps://linuxfr.org/nodes/133371/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/416732023-09-19T10:58:12+02:002023-09-19T11:53:21+02:00Sortie de Fedora Linux 39 BetaLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>En ce mardi 19 septembre 2023, la communauté du Projet Fedora sera ravie d'apprendre la disponibilité de la version Beta de Fedora Linux 39.</p>
<p>Malgré les risques concernant la stabilité d’une version Beta, il est important de la tester ! En rapportant les bogues maintenant, vous découvrirez les nouveautés avant tout le monde, tout en améliorant la qualité de Fedora Linux 39 et réduisant du même coup le risque de retard. Les versions en développement manquent de testeurs et de retours pour mener à bien leurs buts.</p>
<p>La version finale est pour le moment fixée pour le 17 ou 24 octobre 2023.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://fedoraproject.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112695">Site officiel du projet Fedora</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112696">Site officiel de la communauté francophone de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://torrent.fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112697">Torrents officiels pour télécharger les différentes éditions </a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://fedoraproject.org/spins/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/112698">Les versions avec bureaux alternatifs de Fedora (KDE, Xfce, etc.)</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://labs.fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/112699">Les suites de productivités de Fedora (astronomie, design, etc.) </a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://fedorapeople.org/groups/schedule/f-39/f-39-key-tasks.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/112700">Calendrier pour Fedora 39</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-exp%C3%A9rience-utilisateur">Expérience utilisateur</a></li>
<li><a href="#toc-gestion-du-mat%C3%A9riel">Gestion du matériel</a></li>
<li><a href="#toc-internationalisation">Internationalisation</a></li>
<li><a href="#toc-administration-syst%C3%A8me">Administration système</a></li>
<li><a href="#toc-d%C3%A9veloppement">Développement</a></li>
<li><a href="#toc-projet-fedora">Projet Fedora</a></li>
<li><a href="#toc-tester">Tester</a></li>
</ul>
<h2 id="toc-expérience-utilisateur">Expérience utilisateur</h2>
<ul>
<li>Passage à GNOME 45 ;</li>
<li>La suite bureautique LibreOffice est mise à jour vers sa version 7.6 ;</li>
<li>L'interface d’installation de Fedora Workstation avec Anaconda passe à la WebUI par défaut ;</li>
<li>Le shell Bash dispose par défaut d'un prompt coloré pour le rendre plus distinct des commandes ;</li>
<li>Clap de fin par défaut pour QGnomePlatform et Adwaita-qt afin de fournir une intégration graphique des applications écrites en Qt dans un environnement GNOME ;</li>
<li>Les spins Sericea et Sway seront fournis sans X.org par défaut ;</li>
<li>Le spin de l'environnement Budgie dispose d'une variante immuable nommée Onyx ;</li>
<li>La variante Fedora Kinoite propose par défaut des mises à jour automatique de la base de son système ;</li>
<li>Le jeu d'icônes FontAwesome est proposé à la version 6.</li>
</ul>
<h2 id="toc-gestion-du-matériel">Gestion du matériel</h2>
<ul>
<li>Possibilité d'installer Fedora Linux avec systemd-boot au lieu de grub comme chargeur de démarrage ;</li>
<li>Les vieux pilotes Xorg <em>xorg-x11-drv-vesa</em> et <em>xorg-x11-drv-fbdev</em> ont été supprimés ;</li>
<li>Le service régulier <em>fwupd-refresh.timer</em>, pour vérifier si les firmwares sont à jour, est activé par défaut pour les images IoT, CoreOS et Server ;</li>
<li>La partition ESP pour les machines EFI aura une taille minimale de 500 Mio au lieu de 200 Mio ;</li>
<li>L'image avec l'environnement LXQt est disponible pour l'architecture aarch64. </li>
</ul>
<h2 id="toc-internationalisation">Internationalisation</h2>
<ul>
<li>Le correcteur orthographique Aspell n'est plus fourni, remplacé avantageusement par hunspell ou enchant2 ;</li>
<li>Mise à jour de IBus à la version 1.5.29 ;</li>
<li>Alors que IBus-anthy dispose lui de la version 1.5.15 ;</li>
<li>La police Noto devient celle par défaut pour les langues indiennes ;</li>
<li>Les polices par défaut sont gérées via des méta-paquets débutant par <em>default-fonts</em> ;</li>
<li>Le paquet <em>man-pages-ru</em> est supprimé car il fait déjà partie de <em>man-pages-l10n</em> ;</li>
</ul>
<h2 id="toc-administration-système">Administration système</h2>
<ul>
<li>Le module GNOME Keyring est modularisé pour être géré par systemd ;</li>
<li>Une mise à jour de l'édition Cloud qui nécessite un redémarrage entrainera un redémarrage automatique à la fin du processus ;</li>
<li>Possibilité de s'identifier avec un périphérique compatible FIDO2 pour l'authentification d'un utilisateur géré via Active Directory, FreeIPA, ou LDAP ;</li>
<li>Conversion des fichiers de configuration NetworkManager du format obsolète <em>ifcfg</em> vers <em>keyfile</em> ;</li>
<li>Les paquets tzdata fournissant les fuseaux horaires peuvent être supprimés ;</li>
<li>Suppression de awscli qui fournissait la version 1 de l'interface en ligne de commande pour les services AWS ;</li>
<li>Par défaut les dépôts modulaires ne sont plus fournis ;</li>
<li>Par ailleurs la modularité dans son ensemble est arrêtée, cela signifie que les dépôts modulaires sont voués à disparaître ;</li>
<li>L'utilitaire <em>pam_console</em> est supprimé ;</li>
<li>La valeur du paramètre sysctl <em>vm.max_map_count</em> passe de 65530 à 1048576 ; </li>
<li>Mise à jour du système de paquets RPM 4.19 ;</li>
<li>L'outil de gestion et de configuration des machines virtuelles Vagrant est proposé à la version 2.3 ;</li>
<li>Les images Fedora Linux sont proposées sur Microsoft Azure ;</li>
<li>Les images EC2 seront sans l'option <em>standard</em> pour le stockage ;</li>
<li>Les images EC2 utiliseront par défaut l'option <em>gp3</em> pour le stockage ;</li>
<li>Ces images seront pas d'ailleurs soumises avec l'option <em>uefi-preferred</em> ;</li>
</ul>
<h2 id="toc-développement">Développement</h2>
<ul>
<li>Mise à niveau de la chaîne de compilation GNU avec GCC 13.2, Binutils 2.40, glibc 2.38 et GDB 13.2 ;</li>
<li>De même sa variante MinGW passe à GCC 13 et Binutils 2.40 ;</li>
<li>Tandis que celle du projet LLVM passe à la version 17 ;</li>
<li>Mise à jour du langage rampant Python 3.12 ;</li>
<li>Mise à jour du langage sautillant Go 1.21 ;</li>
<li>Les bibliothèques Go empaquetées dans Fedora Linux mais n'étant pas utilisées par un autre paquet sont supprimées ;</li>
<li>Mise à jour du langage reluisant Perl 5.38 ;</li>
<li>Mise à jour dans l'écosystème Haskell GHC 9.4 et Stackage LTS 21 ;</li>
<li>La bibliothèque Boost est mise à jour dans sa version 1.81 ;</li>
<li>La bibliothèque Libffi 34 va utiliser des redirections d'appels statiques et non plus dynamiques ;</li>
<li>La bibliothèque Thread Building Blocks dispose de la version 2021.8 ;</li>
<li>L'environnement de développement Free Pascal nommé Lazarus est découpé en sous-paquets.</li>
</ul>
<h2 id="toc-projet-fedora">Projet Fedora</h2>
<ul>
<li>Image builder est utilisé pour générer les images ISO de Fedora Workstation ;</li>
<li>Les JDKs sont générés qu'une fois, et rempaquetés ainsi à toutes les variantes du système ;</li>
<li>Les Flatpak générés par le projet Fedora sont produits sans utiliser les modules ;</li>
<li>Les images OCI pour fedora-toolbox deviennent bloquantes pour la sortie d'une nouvelle version de Fedora Linux, ces images devront donc être disponibles et suffisamment fiables ;</li>
<li>Mise à jour de createrepo_c à la version 1.0.0 ;</li>
<li>Étape 2 dans la conversion des licences des paquets vers le format SPDX ;</li>
<li>Seconde réduction des extensions des options de compilation de Python ;</li>
<li>Les images Fedora Silverblue et Kinoite utiliseront le mode unifié de rpm-ostree ; </li>
</ul>
<h2 id="toc-tester">Tester</h2>
<p>Durant le développement d'une nouvelle version de Fedora Linux, comme cette version Beta, quasiment chaque semaine le projet propose des journées de tests. Le but est de tester pendant une journée une fonctionnalité précise comme le noyau, Fedora Silverblue, la mise à niveau, GNOME, l’internationalisation, etc. L'équipe d'assurance qualité élabore et propose une série de tests en général simples à exécuter. Il suffit de les suivre et d'indiquer si le résultat est celui attendu. Dans le cas contraire, un rapport de bogue devra être ouvert pour permettre l'élaboration d'un correctif.</p>
<p>C'est très simple à suivre et requiert souvent peu de temps (15 minutes à une heure maximum) si vous avez une Beta exploitable sous la main.</p>
<p>Les tests à effectuer et les rapports sont à faire <a href="http://testdays.fedorainfracloud.org/events">via la page suivante</a>. <a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/">J'annonce régulièrement sur mon blog</a> quand une journée de tests est planifiée.</p>
<p>Si l'aventure vous intéresse, les images sont disponibles par <a href="https://torrent.fedoraproject.org/">Torrent</a> ou via <a href="https://getfedora.org/">le site officiel</a>.</p>
<p>Si vous avez déjà Fedora Linux 38 ou 37 sur votre machine, vous pouvez faire <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora">une mise à niveau vers la Beta</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>En cas de bogue, n'oubliez pas de relire <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Apprendre_%C3%A0_rapporter_un_bogue">la documentation pour signaler les anomalies sur le BugZilla</a> ou de <a href="https://translate.fedoraproject.org/">contribuer à la traduction sur Weblate</a>. <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F39_bug">N'oubliez pas de consulter les bogues déjà connus pour Fedora 39</a>.</p>
<p>Bons tests à tous !</p>
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</p>
RenaultXavier TeyssierBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/133341/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Bookmark/71782023-09-18T13:01:35+02:002023-09-18T13:01:35+02:00 Introduction to immutable Linux systems (via OSnews) - dataswamp (Solène Rapenne)<a href="https://dataswamp.org/~solene/2023-07-12-intro-to-immutable-os.html">https://dataswamp.org/~solene/2023-07-12-intro-to-immutable-os.html</a> <p>
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