Tentative de téléchargement légal de film, une histoire banale

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Benoît Sibaud.
Étiquettes :
0
16
jan.
2007
Justice
Une histoire banale d'une personne banale disposant de tout le matériel adéquat (Ordinateur, Vidéoprojecteur HD, Ampli AC3, et un baladeur vidéo portable) souhaitant télécharger légalement un film pour le lire chez lui et en voyage...
Cette personne n'utilise certes pas Linux, mais même en utilisant Windows XP + Internet Explorer + Media Player, ce n'est finalement pas si simple.

NdM : non contentes d'imposer le système d'exploitation sur votre machine, ainsi que le navigateur que vous devez utiliser, mais aussi le lecteur multimédia que vous serez autorisé à lancer, quatre grands sites marchands censés illustrer l'« offre légale » proposent un catalogue très restreint, la location plutôt que la vente, et en plus des restrictions numériques pour brider et contrôler l'usage. Qui a dit interopérabilité et formats ouverts ?

Lancement de la campagne BadVista

Posté par  . Modéré par j.
Étiquettes :
0
23
déc.
2006
Microsoft

Lancement de la campagne BadVista


La Free Software Foundation a décidé de mener une campagne d'information largement relayée sur internet intitulée "Bad Vista" contre le nouveau système d'exploitation de Microsoft. L'objectif est de dénoncer publiquement l'arrivée du TCPA (Trusted Computing ou Informatique de confiance) dans la prochaine mouture de Windows ainsi que la présence de certaines "fonctionnalités" agissant à l'insu de l'utilisateur à la manière d'un cheval de Troie.

La FSF préconise en remplacement l'utilisation de la distribution GNU/Linux gNewSense, 100% libre basée sur Debian et Ubuntu.

La guerre contre l'ODF et le RGI fait rage...

Posté par  (site web personnel) . Modéré par j.
Étiquettes :
0
20
déc.
2006
Justice
L'ARTESI (Agence Régionale des Technologies et de la Société de l'Information Ile-de-France) vient de publier un article dont les termes semblent étrangement dictés par un gros éditeur de logiciels d'outre-atlantique.

Alors que tous ceux qui se sont penchés sur l'interopérabilité des systèmes ont conclu à la nécessité impérieuse de formats ouverts, pour assurer la liberté des moyens de produire et de lire des documents, cet article prône l'usage de standards de fait (lisez entre les lignes).

Ceci s'inscrit dans la Contre-propagande Microsoft sur l'ODF qui voit son monopole s'effriter suite à des Migrations de plus en plus nombreuses. C'est ainsi que l'on voit les représentants de cet éditeur multiplier ses visites dans les ministères. Le Ministère de l'Économie est cité dans Infoguerre.com. Le président des Maires de Grandes Villes a rencontré les responsables de “Microsoft“ France le 6 décembre. Des témoins ont vu un représentant de Microsoft faire une visite au Ministère de l'Agriculture et de la Pêche quelques jours après que les 120 responsables informatiques ont préconisé la migration vers les documents ODF. Tiens, au fait, le secrétaire général n'a toujours pas signé. Étonnant...

Le RGI qui préconise l'usage des documents ODF est la cible de Microsoft. Le décret d'application du RGI devait être publié le 1er décembre. Il ne l'est toujours pas. On m'a dit que ce serait pour la fin de l'année ; espérons que le père Noël nous l'apportera dans sa hotte, à moins qu'il ne subisse lui aussi des pressions.

Si vous connaissez des membres des collèges d'ARTESI n'hésitez pas à leur exprimer tout le bien que vous pensez de cet article. Pour eux comme pour toutes les collectivités territoriales, les gains sont assurément du côté d'ADULLACT. Les logiciels libres génèrent des emplois locaux, au lieu de coûter cher à la nation.

NdM : l'ARTESI ne fait ici que relayer un communiqué de l'association des maires des grandes villes de France (AMGVF) et de l'association des communautés urbaines de France (ACUF).

Destitution du Debian Project Leader ?

Posté par  . Modéré par Florent Zara.
0
21
sept.
2006
Debian
Suite au lancement de l'initiative dunc-tank, plusieurs développeurs se sont inquiétés du conflit d'intérêt latent d'une telle initiative, où le Project Leader est complètement impliqué.

Une procédure de destitution a été lancée, et a déjà reçu les soutien suffisants pour que la motion soit portée aux votes.

Le projet Debian traverse donc une crise identitaire majeure, espérons que ceci ne nuira pas à la vitalité du Projet.

NdM : Cette dépêche représente uniquement l'avis de son auteur sur le sujet, il est cependant intéressant de souligner les mouvements actuels au sein du projet Debian.

NdM 2 : D'autres développeurs ont répondu par un message de soutien au DPL.

Argumentaire - Pourquoi préférer le Logiciel Libre ?

Posté par  . Modéré par Nÿco.
Étiquettes :
0
7
sept.
2006
Presse
Les logiciels libres constituent une solution informatique particulièrement attractive pour les petites et moyennes entreprises...

S'il s'agit d'une certitude pour les acteurs du secteur, c'est pourtant une conviction qui ne s'impose pas d'elle même au profane... Comment convaincre ses interlocuteurs de franchir le pas d'une technologie qu'ils ne connaissent pas encore, et dont le mode de production leur apparaît à tout le moins mystérieux, sinon suspect?

A toutes fins utiles, voici un argumentaire articulé autour de trois points essentiels (pour les entreprises): l'aspect économique, la liberté, la fiabilité.

TCPA/TPM : la déferlante silencieuse

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Mouns.
Étiquettes :
0
6
août
2006
Sécurité
Sujet d'actualité il y a quelque temps sur linuxfr, TCPA ( https://www.trustedcomputinggroup.org/about/ ) est aujourd'hui assez peu présent dans les sujets de discussion abordés sur ce site, et même ailleurs. Cela n'empêche pas cette initiative de se développer, voire de croître d'une manière surprenante si l'on regarde les modèles d'ordinateurs équipés de puces TPM commercialisés dernièrement par les constructeurs.

M'intéressant aux machines sorties récemment, j'ai parcouru les sites de différents constructeurs afin de voir quels sont les modèles disposant de telles puces, pour voir l'ampleur de la diffusion de cette technologie. Je me suis uniquement dirigé vers les ordinateurs portables, qui représentent pour moi aujourd'hui le marché le plus large et intéressant. Cela m'a permis de me rendre compte que c'est surtout avec la nouvelle plateforme Core Duo d'Intel que ces puces se mettent à envahir les étals virtuels des marchands.

[Cet article est issu du journal de benoar.]

Agir contre la vente liée

Posté par  . Modéré par rootix.
Étiquettes :
0
18
juil.
2006
Communauté
Concernant la vente liée des logiciels avec le matériel, nous venons de perdre (débouté) un procès au Tribunal de proximité. Preuve que le chemin est encore long pour sensibiliser les instances gouvernementales, les tribunaux, la DGCCRF.

Vous êtes nombreux à avoir signé la pétition racketiciel.info : environ 5200 signataires aujourd'hui. Mais il faut faire plus.

Ne croyez pas que le problème ne vous concerne pas sous prétexte que vous achetez votre ordinateur chez l'assembleur.
  • Pour vos amis qui ne font que de la bureautique, une machine d'entrée de gamme est souvent moins chère dans la grande distribution. Sauf qu'il y a au moins 100 euros en trop
  • Si le prix des logiciels était affiché, les gens s'intéresseraient tout d'un coup au Libre
  • Lorsque le gouvernement crée un partenariat avec un éditeur, il le fait avec l'éditeur dont le système est installé d'office. Exemple : l'éducation des jeunes à l'informatique "à la Microsoft".
  • Pourquoi les éditeurs de jeux et d'autres logiciels s'intéresseraient-ils à des systèmes de type GNU-Linux alors que MS-Windows est vendu obligatoirement avec l'ordinateur de monsieur tout le monde ?
  • Nous ne demandons rien de difficile, il faut l'obtenir. Le souhait du plus grand nombre d'acheter Windows (au moins tant que le prix des logiciels n'est pas affiché !), ne doit en rien léser la minorité qui ne veut pas l'acheter.

Il est temps de passer à l'action. Contacter ses élus, informer, faire circuler des tracts ; autant d'actions faites par EUCD.INFO qui doivent être faites aussi pour la vente liée. Et il ne suffit pas d'être d'accord avec nos actions pour que les choses avancent : rejoignez notre liste détaxe, et signez au moins la pétition !

Pour reprendre la phrase de Gandhi citée par eucd.info : Quoi que tu fasses cela sera insignifiant, mais il est très important que tu le fasses.

Les licences Creative Commons et la liberté

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
Étiquettes :
0
17
juil.
2006
Audiovisuel
Dans des commentaires postés ici, j'ai encore pu constater que pour beaucoup de lecteurs de ce site - pourtant plus informés que la moyenne - si une oeuvre est distribuée sous une licence Creative Commons, c'est que c'est libre ! L'oeuvre en question est pourtant distribuée sous la licence Attribution-NonCommercial-NoDerivs. En clair (je reprend ici la description officielle) :
  • Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public mais :
  • Vous devez citer le nom de l'auteur original.
  • Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.
  • Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création.
Donc vous n'avez que le droit de recopier l'oeuvre, c'est une licence facilitant seulement la diffusion (dans le genre freeware/graticiel), qui n'a rien de libre.

Je pense qu'il est donc utile de donner à nouveau quelques explications sur les licences Creative Commons. Il s'agit de 6 licences restreignant, ou pas, votre liberté sur différents points. Elles sont nommées par la concaténation de ces contraintes.

Il faut libérer le logiciel libre

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
Étiquettes :
0
15
juil.
2006
Presse
Le journal Libération publie dans ses colonnes "Rebonds", un article d'Alexandre Zapolsky, président de l'Association des sociétés de services en logiciels libres et organisateur de «Paris capitale du libre».

Cet article, "Il faut libérer le logiciel libre" invite les pouvoirs publics à soutenir le marché «open source».

Il apparaît comme un droit de réponse à un article de Jean-Dominique Giuliani qui était paru dans ces mêmes colonnes le 5 juillet, et qui était intitulé "Il n'a de libre que le nom" (et qui visait « Paris Capitale du Libre »).

NdM : voir aussi la réponse de Frédéric Couchet sur les propos attribués à Richard Stallman.

Il n'a de libre que le nom

Posté par  . Modéré par Amaury.
Étiquettes :
0
5
juil.
2006
Presse
Libération publie dans son édition du 5 juillet un article de Jean-Dominique Giuliani qui y propose un autre point de vue sur les logiciels libres. Cet article s'intitule "Il n'a de libre que le nom" et explique que le développement du libre signerait la mort de l'industrie du logiciel.

À l'heure où le DADVSI est voté, la lecture de cet article permet d'avoir une bonne vision des courants de pensées hostiles au logiciel libre.

NdM : Dans ce contexte, il est amusant de constater que le blog de M. Giuliani utilise des logiciels libres.
NdM2 : Jean-Dominique Giuliani est conseiller auprès de la Commission européenne. Il est président de la fondation Robert Schuman, think tank français majeur consacré à l'Union europénne.
Mise à jour : voir aussi la dépêche consacrée aux réactions.

Google, futur grand méchant loup ?

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Sylvain Rampacek.
Étiquettes :
0
19
mai
2006
Internet
Une dangereuse tendance se profile à l'horizon : l'hégémonie de Google.

Issu de la net économie, Google, à bien y regarder, est en train de mettre en place tous les ingrédients assurant une domination incontesté sur le net : l'accès à l'information. Google est le moteur de recherche le plus utilisé au monde avec 49% de part de marché. L'entreprise américaine propose des services de plus en plus complet et intégrés avec semble t-il un seul but : rendre l'internaute captif pour rassembler un maximum d'information sur son profil personnel. Bien entendu ce genre d'information est d'un intérêt énorme pour les publicitaires se trouvant en quelque sorte désorientés devant la multiplication des individualité, des profils, et de la difficulté de connaître ceux-ci sur l'internet afin de les "cibler" de façon appropriée.

Avec des services comme GoogleTalk, Gmail, GoogleMaps, GoogleGroups nécessitant souvent d'être identifié pour bénéficier des services, couplé à une infrastructure de recherche capable d'analyser une grande masse de données, Google est capable de posséder le plus grand répertoire de données personnalisées et donc en position de fournir des information d'une grande précision à ses clients publicitaires. Sur le marché de la publicité, ces informations valent de l'or et ouvrent la porte à l'hégémonie.

En face, Microsoft essaie de suivre avec MSN Search (un peu moins de 15% du marché) pour conserver sa position. Google n'a plus le choix que d'adopter une stratégie concurrentielle frontale. Privilégiant les applications utilisant le navigateur, de préférence Firefox, Google compte fournir des logiciels AJAX en ligne. Dernier coup de théâtre, l'achat de Writely, un traitement de texte en ligne, écrit avec AJAX.

Le libre dans tous cela ?

Google affiche depuis longtemps sa préférence pour le libre, d'autant que son modèle basé sur l'internet privilégie de fait des logiciels et standards ouverts. De plus, l'ouverture ou non de ses logiciels n'est pas un problème pour la société : c'est l'accès à l'information qui compte dans son modèle.

De lourds changements en perspectives...

Équipement des associations en logiciels Microsoft

Posté par  . Modéré par Florent Zara.
Étiquettes :
0
10
avr.
2006
Microsoft
Si vous pensiez que les associations sont les utilisatrices les plus naturelles de GNU/Linux, eh bien vous aviez tort !

Du moins d'après le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, Jean-François Lamour et le Président Directeur Général de Microsoft France, Eric Boustouller qui, le 22 février 2006, ont conclu un accord visant à favoriser l’équipement informatique des associations ainsi que le développement du bénévolat en ligne.

Ainsi, on constate à quel point le gouvernement peut être schizophrène, à soutenir à la fois les Logiciels Libres et les logiciels propriétaires, et sur les mêmes sujets !
Ne pourrait-on pas lui demander davantage de cohérence dans sa politique de réduction de la fracture numérique ?

Par exemple, après avoir installé OpenOffice.org dans nombre d'administrations françaises, on aurait pu penser que l'État encourage le déploiement de ce même logiciel dans d'autres domaines d'activité. Si c'est bon pour lui, c'est bon pour d'autres, non ?

De même, ne sommes-nous pas tous surpris que OpenOffice.org ne soit toujours pas distribué dans les établissements d'enseignement publics et que des accords entre l'Éducation Nationale et Microsoft continuent à être conclus localement ?

NdM : pour ne pas simplement râler contre l'accord, il pourrait être intéressant d'évoquer dans les commentaires les initiatives côté logiciel libre sur le sujet (par exemple l'accord-cadre avec l'Éducation nationale en 1998 pour citer une des plus anciennes actions).