tag:linuxfr.org,2005:/tags/scientific_linux/publicLinuxFr.org : les contenus étiquetés avec « scientific_linux »2021-01-09T13:07:31+01:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:News/401942020-12-09T12:51:22+01:002020-12-09T14:18:27+01:00CentOS se saborde‑t‑elle ?Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le projet CentOS <a href="https://blog.centos.org/2020/12/future-is-centos-stream/">annonce un changement majeur de stratégie</a>, ne reproduisant plus la version stable RHEL dès CentOS 8 et devenant l’incubateur des nouveautés pour RHEL (soit une version bêta de RHEL). Ce changement va faire grincer les dents des très nombreux administrateurs ayant retenu la distribution et qui vont donc devoir trouver des alternatives.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://blog.centos.org/2020/12/future-is-centos-stream/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107472">Annonce du projet CentOS</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://fr.wikipedia.org/wiki/CentOS" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/107473">CentOS sur Wikipédia</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://centos.org/distro-faq/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/107479">FAQ relatif au changement</a></li></ul><div><p><a href="https://centos.org/">CentOS</a> est une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/CentOS">distribution GNU/Linux créée en 2002</a> dont le principe est une reproduction à l’identique de Red Hat Enterprise Linux via recompilation des paquets à partir des sources publiées par Red Hat des différents logiciels libres qui composent la distribution.</p>
<p>Cette approche est un argument de choix pour de nombreux administrateurs qui peuvent bénéficier d’une plate‑forme GNU/Linux professionnelle de qualité, supportée par de nombreux logiciels tiers. Qualité à un prix imbattable, puisque CentOS est gratuite mais n’offre pas directement de support.</p>
<p>Le changement proposé par le projet est de devenir l’incubateur des logiciels depuis Fedora avant d’entrer dans RHEL, CentOS devenant de fait la version bêta de RHEL. CentOS 8, en tant que recompilation de RHEL 8 n’existera plus dès fin 2021, à la faveur de CentOS Stream. Une <a href="https://centos.org/distro-faq/">FAQ</a> a été publiée pour documenter le changement.</p>
<p>Cette option n’est évidemment pas acceptable pour bien des utilisateurs actuels de la distribution qui devront probablement chercher une autre solution. Parmi les alternatives sont souvent cités <a href="https://www.oracle.com/fr/linux/">Oracle Linux</a> et <a href="https://scientificlinux.org/">Scientific Linux</a> (dont le développement de la version 8 avait été arrêté pour utiliser CentOS à la place). Plus éloignés, on retrouve <a href="https://software.opensuse.org/distributions/leap/15_2">openSUSE Leap</a>, <a href="https://www.debian.org/">Debian</a>, ou encore <a href="https://ubuntu.com">Ubuntu</a>. Le fondateur de CentOS, Gregory Kurtzer, a <a href="https://blog.centos.org/2020/12/future-is-centos-stream/#comment-183642">annoncé vouloir relancer un projet similaire à CentOS</a>.</p>
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</p>
lezardbretonclaudexDavy DefaudBenoît Sibaudhttps://linuxfr.org/nodes/122503/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/392022019-04-29T15:12:47+02:002019-04-29T15:12:47+02:00Revue de presse de l’April pour la semaine 17 de l’année 2019Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.ginjfo.com/actualites/logiciels/linux/distribution-scientific-linux-cest-la-fin-apres-14-ans-dexistence-details-20190426">[GinjFo] Distribution Scientific Linux, c’est la fin après 14 ans d’existence, détails</a></li>
<li><a href="https://www.lci.fr/immobilier/immobilier-on-a-teste-la-nouvelle-appli-de-bercy-pour-connaitre-les-prix-de-vente-reels-a-cote-de-chez-vous-cadastre-data-gouv-fr-dvf-2119439.html">[TF1 news] Immobilier : on a testé la nouvelle appli qui vous donne les prix de vente réels à côté de chez vous</a></li>
<li><a href="https://www.zdnet.fr/actualites/l-ue-vote-pour-creer-une-gigantesque-base-de-donnees-biometrique-39883995.htm">[ZDNet France] L’UE vote pour créer une gigantesque base de données biométrique</a></li>
<li><a href="https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-licences-open-source-sont-elles-aussi-importantes-qu-avant-74859.html">[Le Monde Informatique] Les licences open source sont‐elles aussi importantes qu’avant ?</a></li>
<li><a href="https://www.francebleu.fr/infos/societe/vendee-le-potager-extraordinaire-vend-ses-curieux-legumes-avant-de-fermer-pour-l-annee-1556231117">[France Bleu] Vendée : le potager extraordinaire vend ses curieux légumes avant de fermer pour l’année</a></li>
<li><a href="https://korii.slate.fr/et-caetera/lexiconomy-dictionnaire-privatisation-langage-blockchain-ethereum">[korii.] Lexiconomy, le dictionnaire en ligne qui privatise le langage</a></li>
<li><a href="https://www.forbes.fr/finance/que-savons-nous-de-satoshi-nakamoto-linventeur-du-bitcoin">[Forbes France] Que savons‐nous de Satoshi Nakamoto, l’inventeur du Bitcoin ?</a></li>
</ul>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.april.org" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104008">April</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.april.org/revue-de-presse" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104009">Revue de presse de l’April</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-16-de-l-annee-2019" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104010">Revue de presse de la semaine précédente</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://filsdu.net" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/104011">🕸 Fils du Net</a></li></ul><div><h2 id="toc-ginjfo-distribution-scientificlinux-cest-la-fin-après-14ans-dexistence-détails"><a href="https://www.ginjfo.com/actualites/logiciels/linux/distribution-scientific-linux-cest-la-fin-apres-14-ans-dexistence-details-20190426">[<em>GinjFo</em>] Distribution Scientific Linux, c’est la fin après 14 ans d’existence, détails</a></h2>
<p>✍ Jérôme Gianoli, le vendredi 26 avril 2019.</p>
<blockquote>
<p>« Fermilab annonce que la distribution Scientific Linux n’évoluera plus. Le projet est abandonné après 14 ans. La première version a été publiée le 10 mai 2004. »</p>
</blockquote>
<h2 id="toc-tf1news-immobilier-on-a-testé-la-nouvelle-appli-qui-vous-donne-les-prix-de-vente-réels-à-côté-de-chezvous"><a href="https://www.lci.fr/immobilier/immobilier-on-a-teste-la-nouvelle-appli-de-bercy-pour-connaitre-les-prix-de-vente-reels-a-cote-de-chez-vous-cadastre-data-gouv-fr-dvf-2119439.html">[<em>TF1 news</em>] Immobilier : on a testé la nouvelle appli qui vous donne les prix de vente réels à côté de chez vous</a></h2>
<p>✍ Laurence Valdés, le vendredi 26 avril 2019.</p>
<blockquote>
<p>« OPEN DATA — Le gouvernement ouvre ses données portant sur les transactions immobilières. Depuis ce mercredi, vous pouvez consulter autant de fois que vous le souhaitez — et sans inscription ni identifiant — les prix des biens qui se sont vendus quasiment partout en France. Mode d’emploi. »</p>
</blockquote>
<h2 id="toc-zdnetfrance-lue-vote-pour-créer-une-gigantesque-base-de-données-biométrique"><a href="https://www.zdnet.fr/actualites/l-ue-vote-pour-creer-une-gigantesque-base-de-donnees-biometrique-39883995.htm">[<em>ZDNet France</em>] L’UE vote pour créer une gigantesque base de données biométrique</a></h2>
<p>✍ Catalin Cimpanu, le vendredi 26 avril 2019.</p>
<blockquote>
<p>« Le Parlement européen donne son feu vert à la création du Common Identity Repository (CIR), une gigantesque base de données biométrique. »</p>
</blockquote>
<p>Et aussi :</p>
<ul>
<li>
<a href="https://www.nytimes.com/2019/04/21/opinion/computational-inference.html">[<em>The New York Times</em>] _Think You’re Discreet Online? Think Again</a>.</li>
</ul>
<h2 id="toc-lemondeinformatique-les-licences-opensource-sontelles-aussi-importantes-quavant"><a href="https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-licences-open-source-sont-elles-aussi-importantes-qu-avant-74859.html">[<em>Le Monde Informatique</em>] Les licences open source sont‐elles aussi importantes qu’avant ?</a></h2>
<p>✍ Matt Asay, le vendredi 26 avril 2019. </p>
<blockquote>
<p>« Les efforts de MongoDB pour obtenir l’approbation de l’Open Source Initiative en vue d’une licence, SSPL, plus favorable aux entreprises ont échoué. L’entreprise a donc choisi de faire sans, et cela pourrait bien donner lieu à un moment charnière dans l’histoire de l’<em>open source</em>. »</p>
</blockquote>
<h2 id="toc-francebleu-vendée-le-potager-extraordinaire-vend-ses-curieux-légumes-avant-de-fermer-pourlannée"><a href="https://www.francebleu.fr/infos/societe/vendee-le-potager-extraordinaire-vend-ses-curieux-legumes-avant-de-fermer-pour-l-annee-1556231117">[France Bleu] Vendée : le potager extraordinaire vend ses curieux légumes avant de fermer pour l’année</a></h2>
<p>✍ Marc Bertrand, le vendredi 26 avril 2019.</p>
<blockquote>
<p>« Le potager extraordinaire, à la Mothe‐Achard va fermer ses portes pour l’année à partir de la fin juin, avant un déménagement encore incertain vers La Roche-sur-Yon. Avant de quitter le terrain, les jardiniers mettent en vente 10 000 plants potagers plus curieux les uns que les autres. »</p>
</blockquote>
<h2 id="toc-korii-lexiconomy-le-dictionnaire-en-ligne-qui-privatise-lelangage"><a href="https://korii.slate.fr/et-caetera/lexiconomy-dictionnaire-privatisation-langage-blockchain-ethereum">[korii.] Lexiconomy, le dictionnaire en ligne qui privatise le langage</a></h2>
<p>✍ Thibault Prévost, le mardi 23 avril 2019. </p>
<blockquote>
<p>« Cet absurde projet permet à quiconque d ’ajouter sa contribution, appelée “lemma”, puis de la vendre ou de l’échanger sur une sorte de marché du signe. »</p>
</blockquote>
<h2 id="toc-forbesfrance-que-savonsnous-de-satoshinakamoto-linventeur-dubitcoin"><a href="https://www.forbes.fr/finance/que-savons-nous-de-satoshi-nakamoto-linventeur-du-bitcoin">[<em>Forbes France</em>] Que savons‐nous de Satoshi Nakamoto, l’inventeur du Bitcoin ?</a></h2>
<p>✍ Olivier Bossard, le mardi 23 avril 2019. </p>
<blockquote>
<p>« Bien évidemment, cette question n’est absolument pas pertinente pour comprendre le Bitcoin et la technologie de <em>blockchain</em>, mais elle est vraiment excitante pour beaucoup de passionnés des crypto‐monnaies ! Laissez‐moi tenter d’y apporter quelques éléments de réponse. »</p>
</blockquote>
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</p>
echarpDavy Defaudhttps://linuxfr.org/nodes/117081/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/384932018-05-29T15:29:13+02:002021-02-06T10:16:50+01:00openSUSE Leap 15 est sortie ! Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Le vendredi 25 mai, lors de leur <a href="https://events.opensuse.org/conference/oSC18">conférence annuelle</a>, les membres du projet openSUSE ont annoncé la publication de la dernière version de Leap : <a href="https://news.opensuse.org/2018/05/25/based-on-enterprise-code-tested-millions-of-times-opensuse-leap-15-released/">openSUSE Leap 15</a> ! Leap est destiné aux utilisateurs soucieux de stabilité. openSUSE Leap 15, muni du noyau Linux 4.12, est un système d’exploitation sûr, stable et fiable. De la même manière que la série 42.x, des versions mineures seront publiées chaque année pendant trois ans.</p>
</div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.alionet.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/101605">Communauté francophone openSUSE</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://en.opensuse.org/Portal:15.0" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/102032">Portail openSUSE 15.0 sur opensuse.org</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://doc.opensuse.org/release-notes/x86_64/openSUSE/Leap/15.0/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/102033">Notes de publication d’openSUSE 15.0</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://software.opensuse.org/distributions/leap" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/102125">Obtenir openSUSE Leap 15</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#toc-nouveaut%C3%A9s">Nouveautés</a><ul>
<li><a href="#toc-le-retour-des-lives">Le retour des Lives</a></li>
<li><a href="#toc-mise-%C3%A0-jour-des-bureaux-et-changement-de-look">Mise à jour des bureaux et changement de look</a></li>
<li><a href="#toc-mode-serveur-transactionnel">Mode « serveur transactionnel »</a></li>
<li>
<a href="#toc-opensuse-dit-adieu-%C3%A0-susefirewall2">openSUSE dit adieu à SuSEfirewall2</a><ul>
<li><a href="#toc-susefirewall2-vs-firewalld-quelles-diff%C3%A9rences">SuSEfirewall2 vs. firewalld : quelles différences ?</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#toc-autour-de-la-distribution">Autour de la distribution.</a><ul>
<li><a href="#toc-un-nouveau-look-pour-le-site">Un nouveau look pour le site.</a></li>
<li>
<a href="#toc-openbuildservice-obs"></a><a href="https://build.opensuse.org/">Open Build Service (OBS)</a>
</li>
<li>
<a href="#toc-openqa"></a><a href="http://openqa.opensuse.org/">openQA</a>
</li>
<li>
<a href="#toc-yast"></a><a href="http://yast.opensuse.org/">YaST</a><ul>
<li><a href="#toc-de-linstallation-%C3%A0-loptimisation">De l’installation à l’optimisation</a></li>
<li><a href="#toc-configure-tout">Configure tout</a></li>
<li><a href="#toc-une-interface-compl%C3%A8te-et-multibiblioth%C3%A8que">Une interface complète et multi‐bibliothèque</a></li>
<li><a href="#toc-installation-sans-surveillance">Installation sans surveillance</a></li>
<li>
<a href="#toc-kiwi"></a><a href="http://opensuse.github.io/kiwi/">Kiwi</a>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
<p>openSUSE Leap 15.0 est le successeur annoncé d’openSUSE Leap 42.3. Ce changement de numérotation étonnant trouve son origine dans le <a href="https://lists.opensuse.org/opensuse-announce/2017-04/msg00000.html">saut de version de la distribution SLE</a> sur laquelle Leap s’appuie. </p>
<h2 id="toc-nouveautés">Nouveautés</h2>
<p>Cette nouvelle version majeure apporte un grand nombre de nouveautés au rang desquelles on note :</p>
<ul>
<li>un installateur et un outil de partitionnement (<a href="https://github.com/openSUSE/libstorage-ng">libstorage-ng</a>) largement remaniés ;</li>
<li>un nouveau rôle de serveur transactionnel permettant des mises à jour atomiques ;</li>
<li>des images ISO autonomes (<em>live</em>) pour tester encore plus facilement ;</li>
<li>utilisation de Wayland par défaut (mais X.Org reste disponible) ;</li>
<li>un <a href="https://www.alionet.org/content.php?801-openSUSE-change-son-%AB-partitionnement-%BB-Btrfs">nouveau partitionnement Btrfs</a> ;</li>
<li>firewalld remplace SuSEFirewall ;</li>
<li>un nouveau look ;</li>
<li>une base de code encore plus proche de la version Enterprise (SLE) et la possibilité de mettre à jour facilement vers celle‐ci ;</li>
<li>le gestionnaire de paquets RPM, qui est mis à jour vers la version 4.14.</li>
</ul>
<h3 id="toc-le-retour-des-lives">Le retour des Lives</h3>
<p>Après la sortie des images de Leap 15 bêta en mars, le développement de la future version d’openSUSE Leap, numérotée 15, s’est poursuivi en mode publication continue (<em>rolling release</em>) testé par <a href="https://openqa.opensuse.org/">openQA</a>. Le projet a régulièrement publié des images vous permettant de les tester et, grosse surprise, des versions autonomes (<em>live</em>) GNOME et KDE étaient disponibles pour pouvoir tester encore plus facilement !</p>
<h3 id="toc-mise-à-jour-des-bureaux-et-changement-de-look">Mise à jour des bureaux et changement de look</h3>
<p>Visuellement, le plus gros changement est un nouveau thème, conçu par un certain Stasiek alias <a href="https://lcp.world/">LCP</a>, ainsi que le bureau KDE Plasma 5.12 qui est une version au support étendu (LTS).<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e616c696f6e65742e6f72672f6174746163686d656e742e7068703f6174746163686d656e7469643d3339383226643d31353137333434353831/attachment.php?attachmentid=3982&d=1517344581" alt="theme-plasma5.12" title="Source : https://www.alionet.org/attachment.php?attachmentid=3982&d=1517344581"></p>
<p>GNOME Shell, quant à lui, passe en version 3.26 et utilise Wayland par défaut.</p>
<h3 id="toc-mode-serveur-transactionnel">Mode « serveur transactionnel »</h3>
<p>L’installateur propose désormais un nouveau rôle système : serveur transactionnel. Ce rôle inclut un nouveau système de mise à jour qui est capable d’appliquer les mises à jour de manière atomique (en une seule opération) et qui permet de facilement les annuler si cela devient nécessaire.</p>
<p>Réalisé dans le cadre du <a href="https://kubic.opensuse.org/">projet Kubic</a>, ce nouveau système s’appuie sur les instantanés (<em>snapshots</em>) Btrfs et se présente comme une alternative possible au <a href="https://www.projectatomic.io/">projet Atomic</a> (qui s’appuie sur <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/OSTree">OSTree</a>).</p>
<h3 id="toc-opensuse-dit-adieu-à-susefirewall2">openSUSE dit adieu à SuSEfirewall2</h3>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e616c696f6e65742e6f72672f6174746163686d656e742e7068703f6174746163686d656e7469643d3339383926643d31343636333631323530/attachment.php?attachmentid=3989&d=1466361250" alt="firewall" title="Source : https://www.alionet.org/attachment.php?attachmentid=3989&d=1466361250"></p>
<p>La vénérable et historique interface d’openSUSE à <em>iptables</em> laisse sa place à firewalld, un semblable plus moderne. Mais si les installateurs de Tumbleweed et de Leap 15 activent maintenant firewalld par défaut, la transition ne se fait pas automatiquement sur les installations existantes.</p>
<h4 id="toc-susefirewall2-vs-firewalld-quelles-différences">SuSEfirewall2 vs. firewalld : quelles différences ?</h4>
<p>Pas tant de choses que ça dans le principe : ce sont tous les deux des moyens de configurer facilement les fonctions de pare‐feu fournies par le noyau Linux. Tous deux créent des règles <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Iptables">iptables</a></em>, à partir d’une configuration modifiable via une interface graphique.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e616c696f6e65742e6f72672f6174746163686d656e742e7068703f6174746163686d656e7469643d3339393026643d31343235383135313733/attachment.php?attachmentid=3990&d=1425815173" alt="SuSEfirewall2" title="Source : https://www.alionet.org/attachment.php?attachmentid=3990&d=1425815173"></p>
<p>firewalld a cependant l’avantage d’offrir une interface <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D-Bus">D-Bus,</a> permettant l’interaction avec d’autres applications — par exemple, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/NetworkManager">NetworkManager</a> — ainsi qu’une vraie interface en ligne de commande.</p>
<p>En outre, il est utilisé — du moins, disponible — sur d’autres distributions GNU/Linux, notamment Fedora, alors que SuSEfirewall2 n’était utilisé, à ma connaissance, qu’au sein de la famille SUSE.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.alionet.org/content.php?808-openSUSE-dit-adieu-%E0-SuSEfirewall2">https://www.alionet.org/content.php?808-openSUSE-dit-adieu-%E0-SuSEfirewall2</a>.</em></p>
<h2 id="toc-autour-de-la-distribution">Autour de la distribution.</h2>
<h3 id="toc-un-nouveau-look-pour-le-site">Un nouveau look pour le site.</h3>
<p>Le <a href="https://software.opensuse.org/">site de téléchargement</a> et le <a href="https://fr.opensuse.org/Bienvenue_sur_openSUSE.org">wiki</a> bénéficient également d’un rafraîchissement esthétique, avec un thème qui se rapproche du thème par défaut de cette nouvelle version.</p>
<h3 id="toc-openbuildservice-obs"><a href="https://build.opensuse.org/">Open Build Service (OBS)</a></h3>
<p>L’outil de construction qui crée tous les paquets d’openSUSE, ainsi que des paquets pour SUSE Linux Enterprise, Arch Linux, Debian, Fedora, Scientific Linux, RHEL, CentOS, Ubuntu et bien plus encore.</p>
<h3 id="toc-openqa"><a href="http://openqa.opensuse.org/">openQA</a></h3>
<p>Outil de test automatisé pour <em>tout</em> système d’exploitation, qui est capable de lire un écran et de contrôler la machine de test de la même manière qu’un utilisateur le ferait.</p>
<h3 id="toc-yast"><a href="http://yast.opensuse.org/">YaST</a></h3>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f796173742e6f70656e737573652e6f72672f6173736574732f696d616765732f796173742d6c6f676f2e706e67/yast-logo.png" alt="Logo de YaST" title="Source : http://yast.opensuse.org/assets/images/yast-logo.png"><br>
Le seul et unique outil complet d’installation et de configuration d’un système GNU/Linux prédominant depuis 1996.</p>
<p>YaST est l’outil d’installation et de configuration pour openSUSE et les distributions SUSE Linux Enterprise. Il dispose d’une interface facile à utiliser et de puissantes capacités de configuration. </p>
<h4 id="toc-de-linstallation-à-loptimisation">De l’installation à l’optimisation</h4>
<p>YaST est à la fois un installateur extrêmement flexible et un centre de contrôle puissant. C’est un outil polyvalent pour l’informatique. <br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f796173742e6f70656e737573652e6f72672f6173736574732f696d616765732f73637265656e73686f74732f73637265656e73686f745f312e706e67/screenshot_1.png" alt="Yast installateur" title="Source : http://yast.opensuse.org/assets/images/screenshots/screenshot_1.png"></p>
<h4 id="toc-configure-tout">Configure tout</h4>
<p>YaST inclut des modules pour configurer presque tous les aspects d’un système GNU/Linux et fournit un cadre solide pour un développement ultérieur.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f796173742e6f70656e737573652e6f72672f6173736574732f696d616765732f73637265656e73686f74732f73637265656e73686f745f322e706e67/screenshot_2.png" alt="YaST 2" title="Source : http://yast.opensuse.org/assets/images/screenshots/screenshot_2.png"></p>
<h4 id="toc-une-interface-complète-et-multibibliothèque">Une interface complète et multi‐bibliothèque</h4>
<p>YaST propose une interface graphique basée sur <em><a href="https://en.opensuse.org/SDB:YaST_tricks">libyui</a></em>, c’est‐à‐dire que si vous avez un environnement Qt du type KDE, vous aurez un YaST en Qt, si vous êtes sur un environnement GTK comme GNOME, Xfce ou Mate, ça sera alors un YaST en GTK. Aussi, si vous êtes sans environnement graphique (serveur, par exemple), YaST aura une interface en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ncurses">ncurse</a> basée sur un terminal, parfaite pour l’administration à distance.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f796173742e6f70656e737573652e6f72672f6173736574732f696d616765732f73637265656e73686f74732f73637265656e73686f745f332e706e67/screenshot_3.png" alt="Yast-interface" title="Source : http://yast.opensuse.org/assets/images/screenshots/screenshot_3.png"></p>
<h4 id="toc-installation-sans-surveillance">Installation sans surveillance</h4>
<p>AutoYaST vous permet d’exporter les paramètres de configuration du système et de les installer automatiquement sur des milliers d’autres systèmes.<br>
<img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f796173742e6f70656e737573652e6f72672f6173736574732f696d616765732f73637265656e73686f74732f73637265656e73686f745f352e706e67/screenshot_5.png" alt="AutoYaST" title="Source : http://yast.opensuse.org/assets/images/screenshots/screenshot_5.png"> </p>
<h4 id="toc-kiwi"><a href="http://opensuse.github.io/kiwi/">Kiwi</a></h4>
<p>Créez des images de systèmes GNU/Linux pour du déploiement sur du matériel réel, de la virtualisation ou des systèmes de conteneurs comme Docker. Kiwi est notamment utilisé dans <a href="https://studioexpress.opensuse.org/">SUSE Studio Express</a>.</p>
<p><em>Have fun!</em></p>
</div><div><a href="https://linuxfr.org/news/opensuse-leap-15-est-sortie.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
seb95bboDavy DefaudsogalBenoît SibaudSyvolcColargolbubar🦥Bruno Michelhttps://linuxfr.org/nodes/113958/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/377532018-02-04T19:36:13+01:002018-02-06T14:58:18+01:00[Btrfs] Snapshot et rollback sur votre système GNU/LinuxLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Mise en place d’un mécanisme de <em>snapshot/rollback</em> sur système d’exploitation GNU/Linux avec le système de fichiers Btrfs.</p>
<p>Cet article fait suite à des travaux de mise en place, sur les systèmes que je gère, d’un mécanisme d’instantanés (<em>snapshots</em>) et de retour en arrière (<em>rollback</em>) sur la partition racine. Tout ce qui suit s’applique en principe à une distribution Debian ou dérivées, mais doit être adaptable aux autres distributions GNU/Linux.</p>
<p>Sur les distributions Fedora ce sont les gestionnaires de paquets YUM et DNF qui intègrent nativement les instantanés Btrfs permettant de faire des mises à jour avec possibilité de retour en arrière, assurant ainsi une grande stabilité et tranquillité d’exploitation pour l’administrateur système.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/Main_Page#Documentation" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98974">Documentation de Btrfs</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://wiki.archlinux.org/index.php/Btrfs" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98975">Wiki Btrfs sur Archlinux</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://snapper.io/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98976">Snapper</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#description">Description</a></li>
<li><a href="#pr%C3%A9requis-techniques">Prérequis techniques</a></li>
<li>
<a href="#introduction-%C3%A0-btrfs">Introduction à Btrfs</a><ul>
<li><a href="#fonctionnalit%C3%A9s-de-btrfs">Fonctionnalités de Btrfs</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#mise-en-%C5%93uvre-manuelle">Mise en œuvre manuelle</a><ul>
<li><a href="#changement-du-volume-par-d%C3%A9faut">Changement du volume par défaut</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#cas-particulier-dubuntu">Cas particulier d’Ubuntu</a></li>
<li>
<a href="#utilisation-de-yum-et-dnf">Utilisation de YUM et DNF</a><ul>
<li><a href="#travaux-pratiques">Travaux pratiques</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#conclusion">Conclusion</a></li>
</ul><p>Il s’agit pour moi de ma première expérience en qualité de rédacteur d’article, aussi je vous réclame toute votre indulgence. Je ferai au mieux pour apporter une information complète et claire.</p>
<p>Voici le <a href="//linuxfr.org/users/dzecniv/journaux/gnu-guix-et-guix-sd-0-12-0-la-distro-et-le-gestionnaire-de-paquets-au-paradigme-fonctionnel#comment-1686790">commentaire</a> à l’origine de cet article, portant sur le même sujet.</p>
<p>Ayant cherché pendant un certain temps à mettre en place une solution fonctionnelle permettant un retour en arrière (<em>rollback</em>) suite à une mise à jour système défaillante, j’ai le plaisir de vous faire découvrir la recette magique. Nous verrons que la procédure est plus ou moins complexe suivant la distribution. Suite à une conclusion personnelle, je vous donnerai, pour terminer, une liste de liens.</p>
<p>Je remercie vivement tous les corédacteurs de cet article.</p>
<h2 id="description">Description</h2>
<p>L’exploitation d’une machine GNU/Linux dans une entreprise ou à titre privé demande de réaliser des interventions régulières : mises à jour système et applicatives. Généralement, on s’appuie sur un gestionnaire de paquets. Beaucoup connaissent ici la fameuse commande <code>apt-get install <nom-du-paquet></code>. </p>
<p>Souvent, l’installation d’un paquet, bien qu’étant complexe dans les mécanismes internes, se déroule normalement sans incident. Cela d’autant plus que l’on s’appuie sur une distribution intégrant un processus de contrôle et validation des mises à jour de paquets.</p>
<p>Il arrive, au contraire, que ce qui fonctionne habituellement de manière transparente, conduise à un incident sur le service ou le serveur. On se retrouve alors très embarrassé et avec au mieux la possibilité de restaurer le système (grâce aux sauvegardes effectuées en amont), au pire une cohorte d’utilisateurs mécontents en attente de la restauration du service. </p>
<p>La procédure de restauration n’est pas toujours explicite et peut être complexe. Le temps pour le faire assez long, ce qui engendre une interruption de service conséquente.</p>
<p>Pour remédier à ces éventuelles difficultés, il faudrait pouvoir disposer d’une image du système créée à la demande ou régulièrement. Ces images sont appelées ici <em>snapshots</em>. Ce sont des instantanés du système de fichiers pris à un instant donné. Idéalement ces <em>snapshots</em> devront couvrir l’ensemble des données liées à l’application et au système d’exploitation. On pourra exclure les données utilisateurs (<code>/home</code>) si elles résident sur le même serveur, de même que les données applicatives (bases de données, etc.).</p>
<p>Le terme <em>rollback</em> est repris du monde des bases de données relationnelles. Une transaction complexe sera validée dans son ensemble si l’ensemble des transactions élémentaires aboutissent. Si une seule échoue, l’ensemble de la transaction est annulée : on parle de retour en arrière ou <em>rollback</em>.</p>
<p>Idéalement, il faudrait pouvoir bénéficier des mêmes services quand on exploite un système GNU/Linux. Pour cela, on pourra s’appuyer sur un système de fichiers bénéficiant d’instantanés. Les candidats sont : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_par_volumes_logiques">LVM</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Btrfs">Btrfs</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/XFS">XFS</a>…</p>
<p>Paradoxalement, ces mécanismes sont disponibles en environnement virtualisé (VirtualBox) ou via la para‐virtualisation (Docker, LXC) et sont très faciles à mettre en œuvre, alors qu’il faut parfois batailler pour avoir des fonctionnalités similaires si l’on travaille avec les gestionnaires de paquets usuels.</p>
<p>Comme l’indique <a href="//linuxfr.org/nodes/110890/comments/1686804">une réponse</a> au commentaire à l’origine de l’article, certaines distributions proposent une solution basée sur <em>snapper</em> ; en l’occurrence, la distribution mentionnée dans la réponse est Arch Linux.</p>
<p><a href="https://en.opensuse.org/Portal:Snapper"><em>snapper</em></a> est un outil venant d’openSUSE dont une des fonctionnalités est la création d’instantanés à l’aide des gestionnaires de paquets YaST et zypp. Cela signifie que les distributions openSUSE et dérivées intègrent nativement la gestion des instantanés sur les systèmes de fichiers Btrfs et <a href="https://lizards.opensuse.org/2012/07/25/snapper-lvm/">LVM</a>. D’autres distributions ont fait des efforts pour porter <em>snapper</em> à leurs infrastructures respectives.</p>
<p>Outre Arch Linux susmentionnée, il y a des paquets <em>snapper</em> créés automatiquement par les développeurs openSUSE <a href="https://build.opensuse.org/project/show?project=filesystems%3Asnapper">pour d’autres distributions</a>, à savoir CentOS, Debian, Fedora, RHEL, SLE, Scientific Linux et Xubuntu.</p>
<h2 id="prérequis-techniques">Prérequis techniques</h2>
<p>Il faut disposer d’une machine avec un système d’exploitation GNU/Linux comportant :</p>
<ul>
<li>une partition racine au format Btrfs ainsi que l’utilitaire associé (paquet <code>btrfs-tools</code>) ;</li>
<li>un espace disque suffisant pour gérer des instantanés.</li>
</ul><p>Sachez qu’il est possible de <a href="https://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/Conversion_from_Ext3">convertir</a> une partition au format ext3 ou ext4 vers le format Btrfs avec la commande <code>btrfs-convert</code>.</p>
<h2 id="introduction-à-btrfs">Introduction à Btrfs</h2>
<p>Avant de vous lancer dans l’exploitation de volumes Btrfs, sachez que certains bogues liés à la gestion des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/RAID" title="Définition Wikipédia">RAID</a> 5 et 6 <a href="https://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/Status">persistent</a>. Il est généralement conseillé de n’utiliser Btrfs que dans certains cas : sauvegarde ou en excluant les RAID 5 et 6. Pour le reste, Btrfs apporte des fonctionnalités simples à utiliser dont il serait dommage de se priver : haute disponibilité par la mise en œuvre de fonctions de maintenance à chaud (en ligne).</p>
<h3 id="fonctionnalités-de-btrfs">Fonctionnalités de Btrfs</h3>
<ul>
<li>Btrfs s’appuie sur la notion de volumes et sous‐volumes ;</li>
<li>le volume principal est une partition et sera formaté avec la commande <code>mkfs.btrfs</code> ;</li>
<li>les sous‐volumes seront gérés par la commande <code>btrs subvolume create <chemin></code> ;</li>
<li>un sous‐volume peut être créé dans le volume principal ou dans un sous‐volume ;</li>
<li>un instantané est un sous‐volume avec des caractéristiques particulières : volume <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Copy-on-write" title="Copy‐on‐Write — Copie sur écriture">COW</a> + attributs lecture seule ou lecture‐écriture, etc. ;</li>
<li>Btrfs gère la notion de volume par défaut : <code>btrfs subvolume [set-default|get-default]</code> ;</li>
<li>il est possible de monter un sous‐volume par son nom ou son identifiant ; c’est ce mécanisme qui est utilisé au moment du démarrage du système (GRUB et fstab).</li>
</ul><p>On pourra se reporter au <a href="https://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/Getting_started">guide de prise en main</a> de Btrfs pour les détails de mise en œuvre. L’objet premier de cet article est de montrer les mécanismes de mise en œuvre de <em>snapshot/rollback</em> sur système d’exploitation GNU/Linux.</p>
<p>Petite précision : la commande <code>btrfs</code> accepte des arguments dont la longueur importe peu, en effet les trois commandes ci‐dessous sont identiques :</p>
<pre><code class="bash">btrfs subvolume list /
btrfs sub l /
btrfs su l /</code></pre>
<p>Il est juste nécessaire que les arguments passés à la commande <code>btrfs</code> soient suffisamment discriminants.</p>
<h2 id="mise-en-œuvre-manuelle">Mise en œuvre manuelle</h2>
<p>Dans un premier temps, je vous montrerai une mise en œuvre d’un instantané permettant le redémarrage d’un système GNU/Linux depuis un état antérieur réputé fonctionnel. Par la suite, on verra qu’il est possible d’automatiser la procédure, en particulier avec des outils tels que <em>snapper</em> ou des greffons complémentaires aux gestionnaires de paquets GNU/Linux.</p>
<p>L’idée consiste à :</p>
<ol>
<li>réaliser un instantané de la racine ;</li>
<li>effectuer les modifications ; dans le cas présent, il suffira de créer des fichiers sur le compte <em>root</em> pour la démonstration ;</li>
<li>procéder au retour en arrière avec la commande <code>btrfs subvolume set-defaut</code>.</li>
</ol><p>Pour vous faire la main, vous ferez les manipulations dans une machine virtuelle. Vous avez l’embarras du choix. Il vous suffit d’installer une distribution GNU/Linux en mode console avec le minimum de paquets et d’effectuer un instantané une fois le système d’exploitation installé. Rien de nouveau sur ce sujet.</p>
<p>Je me connecte sur le serveur, je passe super‐utilisteur (<em>root</em>) et je vais observer le répertoire du compte super‐utilisteur <code>/root</code> :</p>
<ul>
<li>initialement, le répertoire <code>/root</code> est vide ;</li>
<li>on crée un fichier indiquant qu’on est avant le <em>snapshot</em> (<code>before-snapshot</code>) ;</li>
<li>pour finir, on liste les sous‐volumes Btrfs :</li>
</ul><pre><code class="bash"><span class="nb">cd</span> /root
touch before-snapshot
ls
before-snapshot
btrfs subvolume list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">43</span> top level <span class="m">5</span> path @</code></pre>
<p>Voyons comment est géré l’accès au volume Btrfs sur notre machine :</p>
<pre><code class="bash">mount <span class="p">|</span> grep btrfs
/dev/sda5 on / <span class="nb">type</span> btrfs <span class="o">(</span>rw,relatime,space_cache,subvolid<span class="o">=</span><span class="m">257</span>,subvol<span class="o">=</span>/@<span class="o">)</span>
/dev/sda7 on /home <span class="nb">type</span> btrfs <span class="o">(</span>rw,relatime,space_cache,subvolid<span class="o">=</span><span class="m">257</span>,subvol<span class="o">=</span>/@home<span class="o">)</span></code></pre>
<ul>
<li>on voit que la partition racine possède le <em>subvolid</em> 257 et un nom de volume <code>/@</code> ;</li>
<li>la partition <code>/home</code> est montée dans une seconde partition indépendante ; habituellement, si l’on ne précise rien, l’installateur Debian créé un sous‐volume du même nom rattaché au volume principal.</li>
</ul><pre><code class="bash">cat /etc/fstab
...
<span class="nv">UUID</span><span class="o">=</span>c4eedff5-784a-4cda-9da1-dd192befc889 / btrfs defaults,subvol<span class="o">=</span>@ <span class="m">0</span> <span class="m">1</span>
...</code></pre>
<ul>
<li>ici, nous avons la racine rattachée au volume par défaut (<code>/@</code>) ; pas de spécification de volume ID ;</li>
<li>le reste importe peu, si ce n’est que la partition <code>/boot</code> est indépendante.</li>
</ul><p>Nous allons donc créer un instantané de la partition racine que l’on va placer dans le répertoire <code>/.snapshot</code> :</p>
<pre><code class="bash">mkdir /.snapshots
btrfs subvol snapshot / /.snapshots/01
Create a snapshot of <span class="s1">'/'</span> in <span class="s1">'/.snapshots/01'</span></code></pre>
<p>On vérifie que nous avons maintenant un volume principal et un sous‐volume (<code>ID 261</code>, chemin d’accès <code>/.snapshots/01</code>). Cet instantané est en lecture‐écriture ; il faudrait utiliser l’option <code>-r</code> pour le passer en mode lecture seule :</p>
<pre><code class="bash">btrfs subvol list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">85</span> top level <span class="m">5</span> path @
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">85</span> top level <span class="m">257</span> path .snapshots/01</code></pre>
<p>Vérifions qu’on a bien la présence des fichiers « signature » dans chaque répertoire <code>/root</code> :</p>
<pre><code class="bash">touch /root/after-snapshot
ls -al /root/*snap* /.snapshots/01/root/*snap*
-rw-r--r-- <span class="m">1</span> root root <span class="m">0</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:17 /root/after-snapshot
-rw-r--r-- <span class="m">1</span> root root <span class="m">0</span> déc. <span class="m">28</span> <span class="m">11</span>:58 /root/before-snapshot
-rw-r--r-- <span class="m">1</span> root root <span class="m">0</span> déc. <span class="m">28</span> <span class="m">11</span>:58 /.snapshots/01/root/before-snapshot</code></pre>
<h3 id="changement-du-volume-par-défaut">Changement du volume par défaut</h3>
<p>Afin de redémarrer la machine sur l’instantané (état précédent), on va changer le volume par défaut et redémarrer la machine :</p>
<pre><code class="bash">btrfs subvol get-default /
ID <span class="m">5</span> <span class="o">(</span>FS_TREE<span class="o">)</span>
btrfs subvolume list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">86</span> top level <span class="m">5</span> path @
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">85</span> top level <span class="m">257</span> path .snapshots/01
btrfs subvolume set-default <span class="m">261</span> /
btrfs subvol get-default /
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">85</span> top level <span class="m">257</span> path .snapshots/01</code></pre>
<p>On relance la machine et on observe ce qu’il s’est passé :</p>
<pre><code class="bash"><span class="nb">cd</span> /root
ls -al /root/*snap* /.snapshots/01/root/*snap*
-rw-r--r-- <span class="m">1</span> root root <span class="m">0</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:17 /root/after-snapshot
-rw-r--r-- <span class="m">1</span> root root <span class="m">0</span> déc. <span class="m">28</span> <span class="m">11</span>:58 /root/before-snapshot
-rw-r--r-- <span class="m">1</span> root root <span class="m">0</span> déc. <span class="m">28</span> <span class="m">11</span>:58 /.snapshots/01/root/before-snapshot
mount <span class="p">|</span> grep btrfs
/dev/sda5 on / <span class="nb">type</span> btrfs <span class="o">(</span>rw,relatime,space_cache,subvolid<span class="o">=</span><span class="m">257</span>,subvol<span class="o">=</span>/@<span class="o">)</span>
/dev/sda7 on /home <span class="nb">type</span> btrfs <span class="o">(</span>rw,relatime,space_cache,subvolid<span class="o">=</span><span class="m">257</span>,subvol<span class="o">=</span>/@home<span class="o">)</span></code></pre>
<p>Malheureusement, on peut constater que la machine n’a pas redémarré sur le bon instantané (Ubuntu seulement). Le <em>volume ID</em> de l’instantané devrait être <strong>261</strong>.</p>
<h2 id="cas-particulier-dubuntu">Cas particulier d’Ubuntu</h2>
<p>Quand on installe la racine d’Ubuntu sur une partition Btrfs, l’installateur crée automatiquement et de manière transparente un sous‐volume <code>@</code> et démarre sur <code>/@/</code>. Quant à la partition <code>/home</code>, elle est localisée dans le sous‐volume <code>/@home/</code>. Cela permet de gérer dans un seul volume Btrfs, l’ensemble des sous‐volumes nécessaires au fonctionnement d’un système GNU/Linux.</p>
<p>Cela a pour corollaire qu’Ubuntu ne démarre pas sur le volume par défaut, mais bien sur le sous‐volume <code>/@/</code>. Par ailleurs, le volume racine de ce sous‐volume porte toujours l’ID 5 (<code>toplevel 5</code>) :</p>
<pre><code class="bash">root@ubuntu:/# btrfs sub list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">132</span> top level <span class="m">5</span> path @
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">139</span> top level <span class="m">257</span> path @/.snapshots/01</code></pre>
<p>Pour contrôler le sous‐volume sur lequel Ubuntu démarre, on pourra donc au choix supprimer le montage de la racine sur le volume <code>/@</code> et s’appuyer sur le volume par défaut, ou renommer le répertoire <code>/@</code> en un autre sous‐volume et transférer l’instantané <code>01</code> vers <code>/@</code> :</p>
<pre><code class="bash"><span class="c1"># liste des sous‐volumes ; </span>
root@ubuntu:/# btrfs sub list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">132</span> top level <span class="m">5</span> path @
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">139</span> top level <span class="m">257</span> path @/.snapshots/01
<span class="c1"># je monte le volume racine (id=5)</span>
root@ubuntu:/# mount -o <span class="nv">subvolid</span><span class="o">=</span><span class="m">5</span> /dev/sda5 /mnt
root@ubuntu:/# ls -alt /mnt/
total <span class="m">16</span>
drwxr-xr-x <span class="m">1</span> root root <span class="m">244</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:08 ..
drwxr-xr-x <span class="m">1</span> root root <span class="m">244</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:08 @
drwxr-xr-x <span class="m">1</span> root root <span class="m">2</span> déc. <span class="m">27</span> <span class="m">12</span>:50 .
<span class="c1"># le sous‐volume /@ est bien visible</span>
root@ubuntu:/# ls -alt /mnt/@/
total <span class="m">32</span>
drwxrwxrwt <span class="m">1</span> root root <span class="m">94</span> janv. <span class="m">2</span> <span class="m">13</span>:57 tmp
drwx------ <span class="m">1</span> root root <span class="m">88</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:17 root
drwxr-xr-x <span class="m">1</span> root root <span class="m">4</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:16 .snapshots
drwxr-xr-x <span class="m">1</span> root root <span class="m">244</span> déc. <span class="m">29</span> <span class="m">13</span>:08 .
drwxr-xr-x <span class="m">1</span> root root <span class="m">2894</span> déc. <span class="m">28</span> <span class="m">20</span>:32 etc
…</code></pre>
<p>Permutation du sous‐volume <code>/@</code> avec <code>/@/.snapshots/01</code> :</p>
<pre><code class="bash">root@ubuntu:/mnt# mv @ @_old
root@ubuntu:/mnt# mv @_old/.snapshots/01 @
root@ubuntu:/mnt# ls
@ @_old
root@ubuntu:/mnt# reboot
Connection to <span class="m">192</span>.168.0.155 closed by remote host.
Connection to <span class="m">192</span>.168.0.155 closed.</code></pre>
<p>Concernant GRUB, je supprime la partie <code>rootflags</code> :</p>
<pre><code class="bash">cat /boot/grub/grub.cfg
...
linux /vmlinuz-4.4.0-21-generic <span class="nv">root</span><span class="o">=</span><span class="nv">UUID</span><span class="o">=</span>... ro <span class="nv">rootflags</span><span class="o">=</span><span class="nv">subvol</span><span class="o">=</span>@</code></pre>
<p>Redémarrage…</p>
<pre><code class="bash"><span class="c1"># c’est bien le sous‐volume ID 261 qui est monté par défaut</span>
root@ubuntu:/root# btrfs sub get-default /
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">151</span> top level <span class="m">5</span> path @
<span class="c1"># liste des sous‐volumes (les chemins d’accès ont changé)</span>
root@ubuntu:/root# btrfs sub list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">144</span> top level <span class="m">5</span> path @_old
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">149</span> top level <span class="m">5</span> path @
<span class="c1"># comment est montée la partition racine</span>
root@ubuntu:/root# mount <span class="p">|</span> grep btrfs
/dev/sda5 on / <span class="nb">type</span> btrfs <span class="o">(</span>rw,relatime,space_cache,subvolid<span class="o">=</span><span class="m">261</span>,subvol<span class="o">=</span>/@<span class="o">)</span>
/dev/sda7 on /home <span class="nb">type</span> btrfs <span class="o">(</span>rw,relatime,space_cache,subvolid<span class="o">=</span><span class="m">257</span>,subvol<span class="o">=</span>/@home<span class="o">)</span>
root@ubuntu:/root# btrfs sub list /
ID <span class="m">257</span> gen <span class="m">144</span> top level <span class="m">5</span> path @_old
ID <span class="m">261</span> gen <span class="m">149</span> top level <span class="m">5</span> path @</code></pre>
<h2 id="utilisation-de-yum-et-dnf">Utilisation de YUM et DNF</h2>
<p>Les gestionnaires de paquets YUM et DNF sont présents dans Fedora et dérivées (CentOS, RHEL…). À terme, DNF vise à supplanter YUM. Dans le cas d’espèce, YUM possède un greffon nommé <em><a href="http://man7.org/linux/man-pages/man1/yum-fs-snapshot.1.html">yum-fs-snapshot</a></em> qui, lorsqu’activé, prend automatiquement une image du système de fichiers (SF) avant d’entamer toute transaction. Ainsi, à la fin de cette dernière, arriverait‐il qu’on souhaite restaurer le système de fichiers à son état antérieur qu’il suffira d’effectuer un <em>rollback</em>. Ce greffon a été porté <a href="https://dnf-plugins-extras.readthedocs.io/en/latest/snapper.html">sur DNF</a> et est mentionné dans les cas d’utilisation sur le <a href="https://btrfs.wiki.kernel.org/index.php/UseCases#Snapshots_and_subvolumes">Wiki</a> de Btrfs.</p>
<h3 id="travaux-pratiques">Travaux pratiques</h3>
<p>Installation de <em>snapper</em> et de son greffon dans DNF ; Btrfs est supposé déjà configuré :</p>
<pre><code class="bash">dnf install snapper python3-dnf-plugins-extras-snapper</code></pre>
<p>Configurer <em>snapper</em> sur un (sous‐)volume indiqué. Par défaut, la configuration est appelée « root » :</p>
<pre><code class="bash">snapper create-config /
snapper list-configs
snapper list</code></pre>
<p>Modifier le système sans prendre d’instantané :</p>
<pre><code class="bash">dnf --disableplugin<span class="o">=</span>dnf.plugin.snapper install <FOO></code></pre>
<p>Modifier le système en prenant un instantané. Les différents instantanés sont numérotés et leurs numéros figurent dans les sorties de <code>snapper list</code> :</p>
<pre><code class="bash">dnf update <FOO>
snapper list</code></pre>
<p>Supposons que la mise à jour précédente a entraîné la création de l’instantané n<sup>o</sup> N. Pour revenir à l’instantané n<sup>o</sup> N-1 :</p>
<pre><code class="bash">snapper rollback <N-1>
systemctl reboot</code></pre>
<p>À noter que DNF dispose de ses propres transactions qu’il ne faudrait pas confondre avec celles de <em>snapper</em> et qui sont elles aussi dotées de mécanismes de retour en arrière :</p>
<p>1- historique de toutes les transactions ; la première colonne indique leur numéro ;<br>
2- annuler toutes les transactions accomplies <strong>après</strong> la transaction n<sup>o</sup> X.</p>
<pre><code class="bash">dnf <span class="nb">history</span> <span class="c1"># 1-</span>
dnf <span class="nb">history</span> rollback <X> <span class="c1"># 2-</span></code></pre>
<h2 id="conclusion">Conclusion</h2>
<p>La mise en œuvre d’instantanés sur la partition racine permet d’enregistrer une image disque d’un système GNU/Linux qui pourra être réutilisée en cas d’incident suite à une mise à jour du système.</p>
<p>Btrfs est un système de fichiers dont la mise en œuvre est simple. Il permet de créer des instantanés très facilement. Il est possible sur certaines distributions GNU/Linux d’adjoindre un greffon au gestionnaire de paquets, ce qui facile la mise en œuvre des instantanés et des retours en arrière (Fedora, Arch Linux). Pour les autres distributions (Debian, Ubuntu), il faudra passer par une mise en œuvre manuelle en attendant que les communautés prennent en charge ces fonctionnalités.</p>
<p>On peut lister ici les outils complémentaires :</p>
<ul>
<li>snapper ;</li>
<li>NixOS (dépêche en cours de rédaction) ;</li>
<li>DNF + greffon ;</li>
<li>
<a href="https://launchpad.net/apt-btrfs-snapshot">apt-btrfs-snapshot</a> ;</li>
<li>
<a href="https://github.com/Antynea/grub-btrfs">grub-btrfs</a> : permet d’ajouter aux menus GRUB, les sous‐volumes Btrfs présents à la racine.</li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/btrfs-snapshot-et-rollback-sur-votre-systeme-gnu-linux.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Marc QuintonAnonymebubar🦥gipoissonDavy DefaudZeroHeurepalm123patrick_gBenoît SibaudAR7Florent Zarahttps://linuxfr.org/nodes/110891/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/379532017-05-16T22:00:17+02:002017-05-17T12:05:13+02:00Sortie de l’outil ldap-schema-managerLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>La gestion et la mise à jour des schémas dans un annuaire OpenLDAP reste compliquée pour les non‐initiés.</p>
<p>Le projet FusionDirectory avait donc créé des outils qui permettent de simplifier la gestion des schémas pour son utilisation propre.</p>
<p>Suite aux demandes des utilisateurs de pouvoir utiliser ces outils hors du contexte FusionDirectory, nous avons créé un nouvel outil, <em>ldap-schema-manager</em>, qui peut être utilisé indépendamment. Il est sous licence GPL v2+.</p>
<p>Il s’agit en fait de l’outil <em>fusiondirectory-insert-schema</em> qui a été rendu générique pour pouvoir être utilisé y compris par les personnes n’utilisant pas FusionDirectory pour gérer leur arbre OpenLDAP.</p>
<p>Dans la prochaine version de FusionDirectory, <em>fusiondirectory-insert-schema</em> se basera sur <em>ldap-schema-manager</em> (avec la seule différence d’insérer par défaut les schémas FusionDirectory, et de chercher dans le dossier de schéma FusionDirectory au lieu du dossier standard utilisé par défaut dans l’outil générique).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://forge.fusiondirectory.org/projects/schema2ldif" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/99715">Forge du projet</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/schema2ldif-project-and-components/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99777">Page de l’outil</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/debian/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99784">Téléchargement pour Debian</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/redhat/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99849">Téléchargement pour Redhat / Centos</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/scientific-linux-6-7/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99850">Téléchargement pour Scientific Linux</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/sources/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/99851">Télécharger les sources</a></li></ul><div><h2 id="installation">Installation</h2>
<p>L’installation peut se faire sous Debian, RHEL, CentOS, Scientific Linux en utilisant les dépôts mentionnés ci‐dessus. Le code source est disponible sous forme d’archive <em>tar.gz</em> sur le dépôt <a href="http://repos.fusiondirectory.org/sources/">http://repos.fusiondirectory.org/sources/</a>, ainsi que sur le miroir chez <a href="https://github.com/fusiondirectory/schema2ldif">GitHub</a>.</p>
<h2 id="utilisation">Utilisation</h2>
<p>Lister les schémas déjà insérés :</p>
<pre><code>ldap-schema-manager -l
</code></pre>
<p>Insérer un schéma depuis le dossier standard :</p>
<pre><code>ldap-schema-manager -i cosine
</code></pre>
<p>Pour insérer <code>/etc/ldap/schema/cosine.ldif</code> ; spécifier <code>cosine.schema</code> pour convertir <code>/etc/ldap/schema/cosine.schema</code> en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LDIF" title="Définition Wikipédia">LDIF</a> et insérer le résultat.</p>
<p>Insérer un schéma depuis un fichier quelconque :</p>
<pre><code>ldap-schema-manager -i /path/to/your/file.schema
</code></pre>
<p>Mettre à jour un schéma :</p>
<pre><code>ldap-schema-manager -m /path/to/your/file.schema
</code></pre>
<p>Vider un schéma :</p>
<pre><code>ldap-schema-manager -e schema_name
</code></pre>
<p>Attention : Cela vide le schéma mais le nœud sera toujours présent dans l’arbre de <em>cn=schema,cn=config</em>.</p>
<p>Il est impossible de supprimer un nœud de <code>cn=schema,cn=config</code> à notre connaissance, à part en arrêtant le serveur LDAP et en supprimant le fichier à la main (dans le cas d’un <em>back‐end</em> fichiers). L’outil propose donc cette solution pour pouvoir retirer un schéma sans arrêter le serveur LDAP, mais le schéma sera toujours listé dans les schémas présents par <code>-l</code>.</p>
<p>La conversion de schéma vers LDIF est faite par l’outil <em>schema2ldif</em>, déjà disponible depuis un moment. La seule contrainte est que le schéma liste d’abord les attributs puis les_ objectClass_, ce qui est le cas dans tous les schémas standards qu’on a pu croiser.</p>
<p>L’outil cherchera un fichier avec l’extension <code>.ldif</code> si son extension <code>.schema</code> n’est pas explicitement donnée.</p>
<p>Lors de l’insertion avec <code>-i</code>, l’opération échouera si un schéma de même nom est déjà présent.</p>
<p>À l’inverse, lors d’un <code>-m</code>, l’opération échoue si un schéma du même nom n’est pas présent.</p>
<p>Il faut donc faire attention si l’on veut insérer un schéma vidé par <code>-e</code>, il faut utiliser <code>-m</code> et non pas <code>-i</code>.</p>
<p>On peut spécifier autant de schémas à insérer que l’on veut dans la même commande (s’ils sont dans le même dossier, vous pouvez spécifier d’abord le dossier puis la liste des noms de schéma après le <code>-i</code> ou <code>-m</code>).</p>
<p>Pour plus d’informations, consultez l’aide de l’outil :</p>
<pre><code class="man">$ ldap-schema-manager -h
usage: /usr/bin/ldap-schema-manager [-y] [-n] [-c] [-o options] [path] [-h|-l|-i schema1 schema2|-m schema1 schema2|-e schema1 schema2]
-h, --help : this (help) message
path : where to find the schemas
-i, --insert : specify the schemas to insert
-l, --list : list inserted schemas
-m, --modify : modify exising inserted schemas
-e, --empty : empty exising inserted schemas (do not remove them)
-n, --nodelete : do not delete generated ldifs at the end
-o, --options : set ldap options used (default is -Y EXTERNAL -H ldapi:///)
-c, --continue : continue on error(s)
-y, --yes : answer yes to all questions
Default path is /etc/ldap/schema/</code></pre></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-de-l-outil-ldap-schema-manager.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
MCMicDavy DefaudBenoit Mortierpalm123Benoît SibaudNils Ratusznikpanze74https://linuxfr.org/nodes/111758/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/376402016-11-22T17:32:15+01:002016-11-28T01:17:26+01:00Fedora 25 est disponible !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>En ce mardi 22 novembre 2016, le projet Fedora est fier d’annoncer la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 25.</p>
<p>Fedora est une distribution communautaire développée par le projet éponyme et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Une des nouveautés majeures est l’activation par défaut de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wayland" title="Définition Wikipédia">Wayland</a> grâce à l’arrivée de <a href="//linuxfr.org/news/gnome-3-22-karlsruhe-a-land-far-far-away">GNOME 3.22</a>. Fedora devient la première distribution majeure à le fournir, par défaut, pour GNOME.</p>
<p>D’autres changements moins visibles améliorent le confort d’utilisation. Les développeurs noteront l’amélioration de Flatpak pour faciliter leur gestion de logiciels et l’arrivée du compilateur pour le langage Rust.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f696d6731312e686f7374696e67706963732e6e65742f706963732f3136333430366665646f72616c6f676f2e6a7067/163406fedoralogo.jpg" alt="Fedora" title="Source : http://img11.hostingpics.net/pics/163406fedoralogo.jpg"></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98531">Site de la communauté francophone de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://getfedora.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98532">Site officiel du projet Fedora</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://torrent.fedoraproject.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98533">Téléchargez Fedora 25 (torrents officiels)</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://spins.fedoraproject.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98534">Les variantes officielles des autres bureaux graphiques de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://labs.fedoraproject.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98535">Les variantes officielles des suites de productivité de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://docs.fedoraproject.org/en-US/Fedora/25/html/Release_Notes/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98628">Notes de version</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://linuxfr.org/news/parution-de-fedora-24" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/98629">Dépêche sur la version précédente</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="https://fedoramagazine.org/whats-new-fedora-25-workstation/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/98630">Annonce sur Fedora Magazine</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#pr%C3%A9sentation">Présentation</a></li>
<li><a href="#environnement-bureautique">Environnement bureautique</a></li>
<li><a href="#administration-syst%C3%A8me">Administration système</a></li>
<li><a href="#d%C3%A9veloppement">Développement</a></li>
<li><a href="#internationalisation">Internationalisation</a></li>
<li><a href="#du-c%C3%B4t%C3%A9-du-projet-fedora">Du côté du Projet Fedora</a></li>
<li>
<a href="#les-nouvelles-de-la-traduction">Les nouvelles de la traduction</a><ul>
<li><a href="#que-faire-pour-aider">Que faire pour aider ?</a></li>
<li><a href="#un-doute-dans-la-traduction-dun-programme">Un doute dans la traduction d’un programme ?</a></li>
<li><a href="#organisation-de-fedora">Organisation de Fedora</a></li>
</ul>
</li>
</ul><h2 id="présentation">Présentation</h2>
<p>Fedora est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, X.Org, <em>systemd</em>, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc. Cliquez <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Red_Hat_contributions"><em>ici</em></a> pour voir l’ensemble des contributions de Red Hat.</p>
<p>Par ailleurs, les distributions telles que RHEL, Scientific Linux ou CentOS (plus indirectement), avec un cycle de sortie plus espacé permettant un support à plus long terme, sont développées à partir d’une version de Fedora et mises à jour environ tous les trois à cinq ans. Notons que CentOS est un clone gratuit de RHEL, cette dernière étant certes libre, mais payante, offrant ainsi un support technique, des certifications et une garantie.</p>
<h2 id="environnement-bureautique">Environnement bureautique</h2>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f392f39392f5761796c616e645f4c6f676f2e7376672f6c616e6766722d32343070782d5761796c616e645f4c6f676f2e7376672e706e67/langfr-240px-Wayland_Logo.svg.png" alt="logo de Wayland" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/99/Wayland_Logo.svg/langfr-240px-Wayland_Logo.svg.png"><br>
La nouveauté la plus importante est sans conteste la <strong>mise à disposition par défaut de Wayland pour l’environnement bureautique GNOME</strong>. Fedora devient ainsi la première distribution majeure à faire ce choix, pour promouvoir ce projet novateur annoncé il y a maintenant huit ans. Wayland consiste en une remise à plat du système d’affichage graphique historique des systèmes UNIX, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/X_Window_System">X Window version 11 (X11)</a> (qui a plus de 30 ans) et dont X.Org est l’implémentation actuelle sur GNU/Linux, en tenant compte de l’évolution des usages et de l’architecture de nos machines aujourd’hui. Wayland vise à améliorer la sécurité du système, en évitant qu’une application quelconque puisse dessiner sur d’autres applications, par exemple. Il pourrait à terme améliorer les performances, en exploitant pleinement l’accélération matérielle par les cartes graphiques. En outre, il devrait fiabiliser le système, en améliorant l’architecture du programme et en facilitant sa maintenance.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7069782e746f696c652d6c696272652e6f72672f75706c6f61642f6f726967696e616c2f313437393033373232382e706e67/1479037228.png" alt="Pour revenir à X.org, si besoin" title="Source : http://pix.toile-libre.org/upload/original/1479037228.png"><br>
Cependant, si Wayland commence à devenir mûr, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Wayland_features">de nombreuses fonctionnalités restent à proposer</a> par rapport à l’expérience proposée par X11. C’est pourquoi, à l’ouverture de la session GNOME, il reste possible de choisir X11. Pour ceux qui n’ont pas besoin de ces fonctions, l’usage de Wayland devrait être totalement transparent. Fedora espère proposer toujours plus de technologies innovantes et modernes et récolter beaucoup de retours afin de les améliorer avant une éventuelle généralisation à d’autres distributions. Notons que si les autres environnements comme KDE peuvent exploiter Wayland, la stabilité n’est pas encore jugée suffisante pour proposer cela par défaut pour ces environnements.</p>
<p>Cette nouveauté a été possible grâce à la <strong>mise à jour de <a href="//linuxfr.org/news/gnome-3-22-karlsruhe-a-land-far-far-away">GNOME à la version 3.22</a></strong>.</p>
<p><em>Logiciels</em> gère nativement mais sommairement le format de paquets Flatpak de Freedesktop.org qui est un format concurrent de Snap de Canonical. Dans cette optique de cloisonnement, les applications doivent demander des autorisations pour accéder à certaines fonctions comme la géolocalisation, de manière similaire à ce qui se fait sur téléphone. La stabilité de l’API des extensions est telle, que les versions prises en charge par les extensions ne sont plus vérifiées pour enrichir l’écosystème. <em>Fichiers</em> peut faire du renommage multiple, tirant parti des métadonnées éventuelles dans ce but. <em>Fichiers</em> est également dissocié de l’affichage du bureau lui‐même, pour améliorer la stabilité du système. Et bien d’autres changements !</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7261772e67697468756275736572636f6e74656e742e636f6d2f4d617274696e4272697a612f4d656469615772697465722f6d61737465722f6170702f6173736574732f69636f6e2f323536783235362f617070732f6d656469617772697465722e706e67/mediawriter.png" alt="Fedora Media Writter" title="Source : https://raw.githubusercontent.com/MartinBriza/MediaWriter/master/app/assets/icon/256x256/apps/mediawriter.png"><br>
Nous en avions parlé pour Fedora 24, l’utilitaire <strong><a href="http://developers.redhat.com/blog/2016/04/26/fedora-media-writer-the-fastest-way-to-create-live-usb-boot-media/"><em>Fedora Media Writer</em></a> est la méthode de téléchargement de Fedora par défaut</strong>. L’objectif est en effet que l’utilitaire télécharge et installe très simplement une version spécifiée de Fedora, qui peut être un Spin, par exemple. Cela évite notamment de devoir graver l’image disque à la main sur clé USB ou CD, étape compliquée pour trop d’utilisateurs potentiels. Cette fois, l’utilitaire est disponible pour Windows et Mac OS X également, d’où sa mise en avant pour cette version.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7261772e67697468756275736572636f6e74656e742e636f6d2f4d617274696e4272697a612f4d656469615772697465722f6d61737465722f646973742f73637265656e73686f74732f657870616e6465642e706e67/expanded.png" alt="Capture d’écran de Media Writer" title="Source : https://raw.githubusercontent.com/MartinBriza/MediaWriter/master/dist/screenshots/expanded.png"></p>
<p>La distribution propose de <strong>mieux exploiter les machines avec deux cartes graphiques</strong>, une intégrée au processeur et une autre externe. Cette configuration, très populaire sur les ordinateurs portables récents, permet en temps normal d’avoir une carte graphique minimale suffisante pour la bureautique qui consomme peu d’énergie et d’utiliser la carte externe pour les applications gourmandes. Jusqu’ici, sans outil externe, votre environnement fonctionnait avec une carte graphique seulement et sans possibilité de changer celle en fonction à chaud. Aujourd’hui, celle intégrée au processeur est utilisée par défaut. Puis, en cas de besoin, vous pouvez lancer un logiciel sur l’autre carte graphique. Cela nécessite de lancer le programme avec la variable d’environnement <code>DRI_PRIME=1</code> ou via un clic droit pour lancer l’application dans l’interface GNOME Shell.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6665646f726170726f6a6563742e6f72672f772f75706c6f6164732f382f38322f476e6f6d652d7368656c6c2d64697363726574652d6770752d6d656e752e706e67/Gnome-shell-discrete-gpu-menu.png" alt="Lancer une application sur la carte graphique externe" title="Source : https://fedoraproject.org/w/uploads/8/82/Gnome-shell-discrete-gpu-menu.png"></p>
<h2 id="administration-système">Administration système</h2>
<p>Fedora poursuit le changement opéré par Fedora 24, avec la <strong>suppression des algorithmes de sécurité obsolètes <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/RC4" title="Définition Wikipédia">RC4</a> et SSL 3.0 dans la bibliothèque NSS</strong>. Après les bibliothèques OpenSSL et GnuTLS, cela concerne donc cette fois les applications de Mozilla ou cURL. Cela permet d’améliorer la sécurité des applications en empêchant l’utilisation de ces protocoles qui ne sont plus sécurisés. Dans la même veine, les certificats 1 024 bits provenant d’autorités de certification ont été supprimés du système.</p>
<p><strong>Deux liens symboliques liés à SSH sont supprimés</strong> : <code>slogin</code> et <code>sshd-keygen</code>. Le premier était un lien symbolique vers <code>ssh</code> lui‐même pour la compatibilité avec d’anciens systèmes, mais qui a été supprimé par le projet officiel il y a peu, et Fedora a décidé d’en faire autant. Le second était un script, notamment d’initialisation, pour générer les clés SSH. Cependant, avec le passage à <em>systemd</em>, il a été supprimé et les applications qui ont besoin des clés SSH disponibles sur le système devront dépendre du service systemd <em>sshd-keygen.target</em>.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f656e2f362f36352f4f70656e5353485f6c6f676f2e706e67/OpenSSH_logo.png" alt="Logo d’OpenSSH" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/6/65/OpenSSH_logo.png"></p>
<p><strong>La bibliothèque UDisks2 a été remplacée par Storaged.</strong> Cette bibliothèque est en fait un <em>fork</em> de UDisks2 pour proposer des greffons orientés pour l’entreprise pour gérer les volumes LVM2 et iSCSI. Elle gère aujourd’hui également Btrfs, BCache, LSM et ZRam. Cependant la compatibilité binaire et avec DBus a été préservée. Cela concerne la plupart des logiciels qui s’occupent des espaces de stockages, tels que GVFS, GNOME Disques, blivet ou Cockpit.</p>
<p><strong>Améliorations dans l’utilitaire Cockpit.</strong> Cet utilitaire, prisé par les administrateurs système, dispose maintenant d’un module similaire au rapporteur graphique des anomalies constatées par SELinux, avec la suggestion de correction si l’anomalie est légitime. Les clés SSH de l’hôte sont affichées dans le tableau de bord pour identifier plus facilement les changements opérés sur celui‐ci. En outre, il devient possible d’utiliser l’identification par deux facteurs, pour améliorer la sécurité d’accès.</p>
<p><strong>FreeIPA, le système de gestion d’identité progresse à la version 4.4.</strong> Cette version apporte dans l’interface Web la possibilité de visualiser et de modifier la topologie du système. Cette même interface peut être accessible via une identification par clés de sécurité ou certificats. L’intégration d’Active Directory progresse, avec l’ajout de fonctions pour les environnements professionnels, comme les utilisateurs qui peuvent changer leurs informations via la ligne de commande ou encore le solveur DNS qui gère les conflits d’espaces de noms. Et bien d’autres choses encore !</p>
<h2 id="développement">Développement</h2>
<p><strong>La bibliothèque standard Glibc progresse à la version 2.24.</strong> Comme souvent, <em>glibc</em> renforce sa stabilité et sa sécurité par des correctifs mineurs. Fedora en a profité pour créer deux paquets <em>glibc-nss-devel</em> et <em>libcrypt-nss</em> pour tout ce qui concerne NSS, afin d’alléger les systèmes n’en ayant pas besoin. Dans ce but également, les binaires <code>sln</code> et <code>ldconfig</code> sont maintenant identiques, car ils avaient beaucoup de code en commun. Comme <em>busybox</em>, l’usage de la partie spécifique de l’un ou de l’autre dépendra du nom de la commande d’invocation.</p>
<p><strong>Pour Python, il est possible d’installer des versions concurrentes ensemble.</strong> Auparavant, Fedora ne proposait que les dernières versions de Python des branches 2.<em>x</em> et 3.<em>x</em>. Aujourd’hui, il existe des paquets pour exploiter Python 3.5, 3.4, 3.3, 2.7 et 2.6 au sein d’un même système, pour faciliter le travail des développeurs sur des applications pas toujours compatibles.</p>
<p><strong>Le compilateur de Haskell, GHC, passe à la version 7.10.</strong> Cette version introduit des changements majeurs, rompant la compatibilité avec le passé. Par exemple, la classe <em>Applicative</em> devient une superclasse de <em>Monad</em>. Parmi les améliorations importantes, GHC se débarrasse des conditions spécifiques accordées à la bibliothèque C GMP pour gérer les grands nombres, dorénavant c’est une bibliothèque comme les autres. Les greffons peuvent aussi modifier le comportement du vérificateur de type, qui, lui‐même, peut gérer une signature de fonction partielle pour la traiter en détail dans un second temps.</p>
<p><strong>Le reluisant langage Perl évolue à la version 5.24.</strong> Cette version apporte la gestion de l’Unicode 8.0 et le <em>hasbang</em> redirige maintenant vers le futur Perl 6. Certains comportements sont mieux définis, comme les décalages d’entiers négatifs (avec <code><<</code> ou <code>>></code>) ou les fonctions <code>printf()</code> et assimilées qui peuvent changer la précision des arguments. Les noms de variables en ASCII doivent être des caractères visibles. Et bien d’autres choses encore…</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f372f37652f4e6f64652e6a735f6c6f676f5f323031352e7376672f6c616e6766722d33323070782d4e6f64652e6a735f6c6f676f5f323031352e7376672e706e67/langfr-320px-Node.js_logo_2015.svg.png" alt="Logo de Node.js" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7e/Node.js_logo_2015.svg/langfr-320px-Node.js_logo_2015.svg.png"><br>
Pour les amateurs de JavaScript, c’est <strong>Node.js qui utilise la branche 6.x</strong> (6.9, plus précisément). En effet, Fedora avait repoussé ce changement pour des raisons de durée de vie des versions de ce projet. Parmi les améliorations notables, nous avons une meilleure gestion des erreurs dans beaucoup de modules. Il y a aussi une meilleure sécurité, par la mise à jour de nombreuses dépendances (comme OpenSSL ou V8) mais aussi par des changements de comportement comme <code>url.resolve()</code> qui n’envoie pas un couple identifiant-mot de passe en cas de changement de l’hôte par exemple. Et bien d’autres changements, qui peuvent nécessiter une adaptation des modules ou applications.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f642f64352f527573745f70726f6772616d6d696e675f6c616e67756167655f626c61636b5f6c6f676f2e7376672f32303070782d527573745f70726f6772616d6d696e675f6c616e67756167655f626c61636b5f6c6f676f2e7376672e706e67/200px-Rust_programming_language_black_logo.svg.png" alt="Logo de Rust" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d5/Rust_programming_language_black_logo.svg/200px-Rust_programming_language_black_logo.svg.png"><br><strong>Le compilateur pour le langage Rust est enfin disponible.</strong> Le langage développé par Mozilla va servir de base aux changements à venir du moteur de rendu de Firefox : <em>Gecko</em>. En fait, ce langage a été conçu dans l’optique de remplacer le C ou le C++, avec des performances similaires mais une fiabilité à l’exécution accrue en réalisant beaucoup de vérifications en amont ou de par sa gestion de la concurrence permettant de tirer profit sans grand risque du parallélisme de nos processeurs. Cette mise à disposition permettra à la communauté autour de ce langage d’y travailler depuis Fedora plus simplement.</p>
<p><strong>Le langage Go fonce à la version 1.7.</strong> Le langage de Google bénéficie surtout d’un changement de ses outils périphériques, le langage lui‐même bénéficiant de changements mineurs. Google s’est attaqué à de nombreuses optimisations, principalement pour l’architecture x86-64. Par exemple, le compilateur est basé sur une nouvelle architecture <a href="https://godoc.org/golang.org/x/tools/go/ssa">SSA</a> permettant d’identifier plus rapidement des portions de code inutiles, afin de gagner du temps à l’exécution et en taille de binaire. Le ramasse‐miettes et le compilateur ont été optimisés également, tout comme le format d’exportation des binaires. Selon Google, les binaires pourraient être de 20 à 30 % plus légers, et la vitesse d’exécution de 5 à 35 % plus rapide.</p>
<p><strong>Le langage fonctionnel Erlang 19 est à l’honneur.</strong> Cette version apporte beaucoup de choses, comme une amélioration des performances des fonctions cryptographiques via l’ajout d’une interface permettant l’usage plus poussé d’OpenSSL. Une nouvelle machine d’état <em>gen_statem</em> est proposée, destinée à remplacer <em>gen_fsm</em> en étendant ses fonctionnalités comme les évènements qui peuvent être repoussés. Mais aussi l’ajout expérimental de la gestion des <em>UNIX Domain Sockets</em>, ouvrant la voie à l’interaction d’Erlang avec <em>journald</em>, <em>systemd</em> ou encore <em>dbus</em>, que le nouveau paquet <em>erlang-dbus</em> permet.</p>
<p><strong>Le cadriciel <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruby_on_Rails"><em>Ruby on Rails</em></a> est sur les rails vers la version 5.0.</strong> Il met à disposition <em>ActionCable</em> pour interagir avec les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/WebSocket">WebSockets</a>, <em>API mode</em> pour concevoir des API serveur plus facilement, ou encore le nouvel utilitaire <em>Rake</em> pour exploiter Rails en ligne de commande.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f322f32372f5048502d6c6f676f2e7376672f32353070782d5048502d6c6f676f2e7376672e706e67/250px-PHP-logo.svg.png" alt="Logo de PHP" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/27/PHP-logo.svg/250px-PHP-logo.svg.png"><br><strong>Le langage PHP s’impose avec la <a href="//linuxfr.org/news/sortie-de-php-7-0-un-nouveau-depart">version 7.0</a>.</strong> Cette version majeure garde une bonne compatibilité ascendante avec la précédente. Une bonne partie a été réécrite pour améliorer les performances de consommation mémoire et de temps d’exécution (de l’ordre de 50 % pour chaque, pour les gros sites). Mais l’API interne a beaucoup changé, ce qui a impliqué beaucoup de réécriture des extensions en C et la suppression de toutes celles qui n’ont pas su tenir le rythme.</p>
<p><strong>Inclusion de Jekyll</strong>, un utilitaire qui transforme vos fichiers textes au format Liquid et Markdown en site Web ou <em>blog</em> automatiquement. GitHub Pages repose sur cette solution, par exemple.</p>
<h2 id="internationalisation">Internationalisation</h2>
<p>La norme <strong>UNICODE 9.0 fait son entrée</strong> dans Fedora 25. Cette mise à jour apportée aux bibliothèques de base de la distribution, telle que <em>glibc</em> permet de la répercuter sur l’ensemble des applications. Elle apporte près de 7 500 caractères, environ 70 emojis et ajoute ou améliore la gestion de certaines langues asiatiques et africaines.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f75706c6f61642e77696b696d656469612e6f72672f77696b6970656469612f636f6d6d6f6e732f7468756d622f612f61622f556e69636f64655f6c6f676f2e7376672f31383070782d556e69636f64655f6c6f676f2e7376672e706e67/180px-Unicode_logo.svg.png" alt="Logo d’Unicode" title="Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ab/Unicode_logo.svg/180px-Unicode_logo.svg.png"></p>
<p>L’assistant à la saisie <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/iBus" title="Définition Wikipédia">iBus</a> a bénéficié de plusieurs améliorations importantes. Tout d’abord, vous connaissiez peut‐être déjà la saisie de n’importe caractère Unicode en rentrant son code hexadécimal après <code>Ctrl</code> + <code>Maj</code> + <code>U</code> ? Bien pratique parfois, mais néanmoins peu utilisable génériquement, à moins de connaître par cœur tout Unicode. Or, typiquement, les « caractères emojis » ne sont pas disponibles par défaut sur les claviers. Ainsi, plutôt que d’insérer manuellement les codes de caractères Unicode, il sera maintenant possible de rentrer des <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Changes/IBus_Emoji_Typing">mots‐clés après <code>Ctrl</code> + <code>Maj</code> + <code>E</code></a>, ce qui proposera une liste d’emojis correspondants. Les mots clés sont tirés de la liste des <a href="http://unicode.org/emoji/charts/index.html#col-annotations">annotations emoji</a>, lesquelles sont localisées.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6d696b652d66616269616e2e6769746875622e696f2f696275732d747970696e672d626f6f737465722f696d616765732f656d6f6a692d636173746c652e706e67/emoji-castle.png" alt="castle emoji" title="Source : https://mike-fabian.github.io/ibus-typing-booster/images/emoji-castle.png"><br>
Mais iBus propose également une <strong>aide à la saisie rapide</strong> qui a été améliorée pour <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Changes/Ibus-typing-booster_multilingual_support">suggérer des emojis</a>.</p>
<p>Ce même assistant — qui suggère des mots durant la frappe — peut dorénavant proposer <a href="https://mike-fabian.github.io/ibus-typing-booster/documentation.html#multilingual-input">plusieurs langues à la fois</a>. Ainsi, il est possible d’auto‐compléter le terme en cours en anglais alors que la phrase est en français et inversement.<br><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6d696b652d66616269616e2e6769746875622e696f2f696275732d747970696e672d626f6f737465722f696d616765732f68696e64692d656e676c6973682d6578616d706c652e706e67/hindi-english-example.png" alt="Several languages" title="Source : https://mike-fabian.github.io/ibus-typing-booster/images/hindi-english-example.png"></p>
<h2 id="du-côté-du-projet-fedora">Du côté du Projet Fedora</h2>
<p><strong>L’image minimale de base de Fedora ne dispose plus des paquets Perl</strong> pour l’alléger d’environ 20 Mio et simplifier sa maintenance. Cette image de base, qui pèse aujourd’hui 527 Mio, est utilisée par Koji pour tester l’installation d’un ensemble de paquets essentiels pour toutes les images de Fedora. Elle est aussi exploitée par les empaqueteurs pour s’assurer du bon fonctionnement d’une mise à jour ou d’un nouveau paquet. Cela leur offre donc également un gain de temps important à terme.</p>
<p><strong>Un nouvel outil pour gérer la création des images officielles a été conçu.</strong> Nommé <em>Release Engineering Automation Workflow Engine</em>, il met en œuvre une centralisation dans la communication entre certains composants de l’infrastructure, afin de collecter les journaux associés et de proposer un véritable espace de travail pour simplifier ce processus. Le tout reposant sur Ansible, il permet de remplacer un bon nombre de scripts et autres tâches planifiées <em>cron</em> et de simplifier l’infrastructure existante. Cela permettra au processus de devenir plus flexible à l’avenir car plus fiable et rapide, notamment dans le cadre de <em>Fedora.NEXT</em>, mais aussi de former plus facilement de nouveaux contributeurs dans cette équipe de livraison.</p>
<h2 id="les-nouvelles-de-la-traduction">Les nouvelles de la traduction</h2>
<p>Pour Fedora 25, les traducteurs se sont chargés de traduire intégralement <em>ibus-typing-booster</em>, qu’on pourrait appeler l’accélérateur de saisie ! Il vise à l’origine à faciliter l’écriture de langues asiatiques, mais peut aussi permettre aux occidentaux, outre l’accélération de la saisie par prédiction, d’accéder à leurs propres symboles : les émoticônes !</p>
<p>Dans la continuité, nous avons également traduit ou finalisé des outils plus anciens <em>ibus</em>, <em>ibus-anthy</em>, <em>ibus-chewing</em> et <em>ibus-libpinyin</em>, permettant la saisie en japonais et chinois.</p>
<p>Évidemment, l’outil <em>Fedora Media Writer</em>, qu’on appellerait l’installateur de médias, est intégralement traduit pour faciliter l’installation. Les sites Internet et tous les outils principaux sont toujours complètement traduits.</p>
<p>L’outil de signalement automatique ABRT et ses dépendances devraient être également complètement traduits pour faciliter la remontée de rapports d’anomalie, ainsi que Storaged pour le partitionnement.</p>
<p>L’équipe de documentation a toujours besoin de bras pour actualiser ses documents et publier nos traductions. <a href="http://www.winglemeyer.org/technology/2016/09/20/fedora-docs.html">Ils refondent leurs outils et chaînes de production</a>, n’hésitez pas à les aider !</p>
<h3 id="que-faire-pour-aider">Que faire pour aider ?</h3>
<p>Dès que vous voyez un logiciel (que vous utilisez) qui est incomplet voire non traduit :</p>
<ul>
<li>remontez jusqu’à son code ;</li>
<li>trouvez sa plate‐forme de traduction ;</li>
<li>battez‐vous pour obtenir une traduction à 100 % ;</li>
<li>relisez trois fois pour un 100 % en qualité ;</li>
<li>suivez son cycle de parution pour s’assurer que les nouvelles traductions parviennent jusqu’à votre ordinateur.</li>
</ul><p>La dernière étape peut prendre du temps.</p>
<p>Traduisez également les notes de version de vos logiciels et outils pour faciliter leur compréhension.</p>
<h3 id="un-doute-dans-la-traduction-dun-programme">Un doute dans la traduction d’un programme ?</h3>
<p>Vous pouvez préciser dans quelle langue lancer le programme en surchargeant la valeur de la variable d’environnement <code>LANG</code>.</p>
<p>Par exemple, si votre système est configuré en français, vous pouvez tout de même lancer l’éditeur OpenStreetMap en anglais, en faisant :</p>
<pre><code class="bash"><span class="nv">LANG</span><span class="o">=</span><span class="s2">"en_US"</span> josm</code></pre>
<h3 id="organisation-de-fedora">Organisation de Fedora</h3>
<p>L’organisation de la traduction d’une distribution est particulière de par la diversité des sources des contenus fournis à l’utilisateur.</p>
<p>La communauté Fedora :</p>
<ul>
<li>utilise majoritairement Zanata comme <a href="http://fedora.zanata.org/">plate‐forme de traduction de ses productions internes</a> ;</li>
<li>on y trouve, par exemple, <a href="https://fedora.zanata.org/version-group/view/web">les sites Web</a> ;</li>
<li>les outils majeurs, tels que <a href="https://fedora.zanata.org/version-group/view/main">l’installateur ou le gestionnaire de paquets DNF</a>.</li>
</ul><p>Des logiciels peuvent être majoritairement utilisés par Fedora, mais être pensés dans une optique plus large, on les retrouvera sur la plate‐forme « publique » de Zanata.<br>
C’est d’ailleurs là qu’on trouvera Zanata ou Publican : <a href="https://translate.zanata.org/">https://translate.zanata.org/</a>.</p>
<p>Pour tout le reste, il faut remonter à la source du code pour trouver où traduire. Voici quelques exemples parmi les plus connus :</p>
<ul>
<li>
<a href="https://wiki.mozilla.org/L10n:Home_Page">Thunderbird et Firefox</a> ;</li>
<li>
<a href="https://fr.libreoffice.org/community/localization/">LibreOffice</a> ;</li>
<li>
<a href="https://l10n.gnome.org/">GNOME</a> ;</li>
<li>
<a href="http://l10n.kde.org/">KDE</a>.</li>
</ul></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/fedora-25-est-disponible.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
RenaultDavy DefaudM5oulZeroHeureBAudbubar🦥Nils RatusznikJehanpalm123Benoît Sibaudpatrick_gFlorent Zarahttps://linuxfr.org/nodes/110487/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/374362016-07-12T21:10:08+02:002016-07-13T12:58:22+02:00FusionDirectory 1.0.14 est sorti & Argonaut 0.9.7 suit !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>L’équipe de FusionDirectory est heureuse de vous annoncer la publication de la version 1.0.14 de FusionDirectory. Pour ceux qui ne connaissent pas FusionDirectory, il s’agit d’un gestionnaire d’infrastructure. Il est à LDAP ce que Webmin pouvait être à NIS/NIS+ : une interface Web modulaire de gestion complète d’un annuaire LDAP. Sa modularité permet d’offrir aussi la gestion de services qui ne sont pas directement interopérables avec LDAP.</p>
<p>De plus, la même équipe de FusionDirectory est également heureuse de vous annoncer la publication de la version 0.9.7 de Argonaut. Pour ceux qui ne connaissent pas Argonaut, il s’agit d’un système client/serveur qui permet de faire du provisioning et de l'orchestration en collaboration avec FusionDirectory (gestionnaire d'annuaire LDAP). Argonaut permet aussi de s'interfacer avec des outils de déploiement tels que FAI (Fully Automated Install) ou OPSI (Open PC Server Integration).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97713">Site web de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://documentation.fusiondirectory.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97714">Documentation de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://forge.fusiondirectory.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97715">Forge de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/debian/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97716">Paquets pour Debian</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/redhat/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97717">Paquets pour Centos </a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/scientific-linux-6-7/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97718">Paquets pour Scientific Linux</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/fr/suse-sles-11-sp3/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97719">Paquets pour SLES11 SP3</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="https://www.argonaut-project.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97733">Argonaut : Site Web</a></li><li>lien nᵒ 9 : <a title="https://documentation.argonaut-project.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97734">Argonaut : Documentation</a></li></ul><div><h2 id="fusiondirectory-1014">FusionDirectory 1.0.14</h2>
<h3 id="nouvelles-fonctionnalités">Nouvelles fonctionnalités</h3>
<ul>
<li>Breezy est dorénavant le thème par défaut</li>
<li>Un contributeur a commencé à traduire FusionDirectory en finnois</li>
<li>Les modèles peuvent être utilisés de manière centrale ou dans des branches et être restreints avec des ACL FusionDirectory</li>
</ul><h3 id="principales-corrections">Principales corrections</h3>
<ul>
<li>FusionDirectory est compatible PHP7</li>
<li>Amélioration et test complet du plugin quota</li>
<li>Amélioration et test complet du plugin autofs</li>
<li>Les objets imprimantes ont été convertis en simpleplugin</li>
<li>Les imprimantes ont été enlevées des objets poste de travail</li>
<li>Le webservice a été améliore pour le rendre plus robuste et plus logique</li>
<li>Les hooks ont été corrigés pour l’éventualité de l’exécution de code arbitraire</li>
<li>Le service de base IMAP/POP3 a été remis pour éviter des régressions dans certains cas</li>
</ul><h3 id="corrections-mineures">Corrections mineures</h3>
<ul>
<li>L’import CVS et LDIF a été amélioré</li>
<li>Le système de récupération de mot de passe a été corrigé afin de ne pas montrer de mauvais messages d’erreurs dans certains cas</li>
</ul><h3 id="plugin-supprimé">Plugin supprimé</h3>
<ul>
<li>Le plugin game a été supprimé car il était obsolète</li>
</ul><h3 id="paquets-pour-les-distributions-">Paquets pour les distributions :</h3>
<p>Des paquets logiciels pré-compilés sont disponibles pour Debian Wheezy et Jessie, CentOS 6 et 7, Scientific Linux 6 et 7, Suse SLES 11 SP3, Mageia Cauldron ainsi qu'ArchLinux.</p>
<h2 id="argonaut-097">Argonaut 0.9.7</h2>
<p>La version 0.9.7 est concentrée autour de deux plugins de FusionDirectory, user-reminder et audit.</p>
<p>À dater de cette version, en plus de ses fonctionnalités de gestion des systèmes, des services et des outils de déploiement, Argonaut devient le framework officiel pour tous les scripts combinés à des plugins FusionDirectory.</p>
<h3 id="nouvelles-fonctionnalités-1">Nouvelles fonctionnalités</h3>
<ul>
<li>argonaut-clean-audit est un script qui sert à nettoyer la branche d’audit gérée par le plugin audit de FusionDirectory</li>
<li>argonaut-user-reminder est un script qui gère le renouvellement automatique des comptes utilisateurs gérés par le plugin user-reminder de FusionDirectory</li>
</ul><p>Argonaut est supporté sur Debian Wheezy & Jessie / Centos 7 & Rhel 7 & Scientific Linux 7</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/fusiondirectory-1-0-14-est-sorti-argonaut-0-9-7-suit.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
Benoit Mortierbubar🦥palm123Benoît SibaudPierre Jarillonhttps://linuxfr.org/nodes/109551/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/372592016-06-21T17:00:01+02:002016-06-22T08:52:26+02:00Parution de Fedora 24Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Ce mardi 21 juin 2016, le projet Fedora a <a href="https://fedoraproject.org/wiki/F24_release_announcement">annoncé</a> la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 24. La version 23 était sortie le 3 novembre 2015.</p>
<p>Fedora est une distribution communautaire développée par le projet éponyme et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, X.Org, systemd, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc. L’ensemble des <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Red_Hat_contributions">contributions de Red Hat sont disponibles sur le wiki</a>.</p>
<p>Par ailleurs, les distributions telles que RHEL, Scientific Linux ou CentOS (plus indirectement), avec un cycle de sortie plus espacé permettant un support à plus long terme, sont développées à partir d’une version de Fedora et mises à jour environ tous les trois à cinq ans. Notons que CentOS est un clone gratuit de RHEL, cette dernière étant certes libre, mais payante, offrant ainsi un support technique, des certifications et une garantie.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f696d6731312e686f7374696e67706963732e6e65742f706963732f3136333430366665646f72616c6f676f2e6a7067/163406fedoralogo.jpg" alt="Fedora" title="Source : http://img11.hostingpics.net/pics/163406fedoralogo.jpg"></p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97254">Site de la communauté francophone de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://getfedora.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97255">Site officiel du projet Fedora</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://torrent.fedoraproject.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97256">Téléchargez Fedora 24 (torrents officiels)</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://spins.fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97257">Les Spins officiels des autres bureaux graphiques de Fedora </a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://labs.fedoraproject.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97258">Les Spins officiels des suites de productivité de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://docs.fedoraproject.org/fr-FR/Fedora/24/html/Release_Notes/index.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97263">Notes de version officielles en français (non disponibles au 22/06/2016)</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="http://lea-linux.org/documentations/Installer_Fedora_24" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/97471">Tutoriel d'installation sur Léa-Linux</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="https://docs.fedoraproject.org/en-US/Fedora/24/html/Release_Notes/index.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/97554">Notes de version officielles</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#environnement-bureautique">Environnement bureautique</a></li>
<li><a href="#administration-syst%C3%A8me">Administration système</a></li>
<li><a href="#cloud">Cloud</a></li>
<li><a href="#d%C3%A9veloppement">Développement</a></li>
<li><a href="#internationalisation">Internationalisation</a></li>
<li><a href="#du-c%C3%B4t%C3%A9-du-projet-fedora">Du côté du projet Fedora</a></li>
<li><a href="#nouvelles-de-la-traduction">Nouvelles de la traduction</a></li>
</ul><h2 id="environnement-bureautique">Environnement bureautique</h2>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f626c6f672e6665646f72612d66722e6f72672f7075626c69632f72656e61756c742f2e436170747572655f64755f323031362d30352d31315f30392d33302d30365f6d2e706e673f393238323339343835313232383936343536/.Capture_du_2016-05-11_09-30-06_m.png?928239485122896456" alt="Mise à niveau graphique" title="Source : http://blog.fedora-fr.org/public/renault/.Capture_du_2016-05-11_09-30-06_m.png?928239485122896456"></p>
<p>Qui dit mise à jour de Fedora dit <strong>mise à jour de GNOME</strong>. <a href="//linuxfr.org/news/parution-de-gnome-3-20-delhi">La version 3.20</a> a apporté un grand soin à l’amélioration de la session fonctionnant sous Wayland. Cependant, les quelques éléments manquants à l’appel, comme l’accessibilité, font repousser l’échéance à Fedora 25 pour la mise en place par défaut de cette session. GNOME Maps gère les itinéraires avec l’aide d’OpenStreetMap. La liste des impressions a été entièrement refaite, tout comme l’utilitaire <code>dconf</code> pour être plus en phase avec le reste du système. GNOME Photos, quant à lui, sait modifier les images avec quelques effets et outils de base. Ensuite, GNOME Documents intègre des bibliothèques de LibreOffice, pour gérer les fichiers qu’il supporte comme les OpenDocuments. Pour finir, Nautilus dispose d’un rafraîchissement plus efficace dans son interface de recherche.</p>
<p>Plus en marge de GNOME, c’est <strong>GNOME Logiciels qui permet de mettre à niveau Fedora graphiquement</strong>. Cela est dans la continuité de la mise à niveau disponible directement par dnf, apportée par Fedora 23. Cette possibilité de GNOME Logiciels sera proposée également aux utilisateurs de Fedora 23, afin de passer à Fedora 24. Outre cet apport, GNOME Logiciels précise si un logiciel est <em>intégré au système</em>, s’il est disponible via un dépôt tiers et si son développement est toujours actif. Il gère également les notes et commentaires des utilisateurs. Pour finir, il peut rattacher au paquet source les extensions de certains programmes, comme Firefox, afin de disposer de tous les éléments sur une page.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f626c6f672e6665646f72612d66722e6f72672f7075626c69632f72656e61756c742f4632342f476e6f6d655f4c6f67696369656c732e706e67/Gnome_Logiciels.png" alt="Gnome Logiciels améliorations" title="Source : http://blog.fedora-fr.org/public/renault/F24/Gnome_Logiciels.png"></p>
<p>Toujours au sujet de GNOME, Fedora propose par défaut l’exploitation de la <strong>nouvelle bibliothèque QGnomePlatform</strong>. Cette bibliothèque vise à intégrer visuellement les applications écrites avec <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Qt" title="Définition Wikipédia">Qt</a> dans GNOME (qui est écrit en GTK+). Ainsi ces applications utiliseront la même police et à taille identique, le même fond de couleur, le même ratio d’écrans à haute résolution, ainsi que les mêmes effets et widgets du thème GNOME en cours d’utilisation. Cela n’a bien sûr aucun impact sur l’ergonomie du programme et son intégration d’un point de vue fonctionnel. C’est uniquement esthétique.</p>
<p>Concernant le passage à Fedora 24, l’utilitaire <strong>Fedora Media Writer</strong> (anciennement nommé <em>LiveUSB Tools</em>) a été entièrement revisité. L’objectif est en effet que l’utilitaire télécharge et installe très simplement une version spécifiée de Fedora, qui peut être un Spin par exemple. Cela évite notamment de devoir transférer l’image disque à la main sur clé USB ou CD, étape compliquée pour trop d’utilisateurs potentiels. Cependant pour une question de conditions légales, il y a la problématique de la génération automatique de l’application pour Windows et Mac OS X, qui n'est du coup pas encore disponibles officiellement sur ces plateformes.<br>
Les utilisateurs de Fedora 23 pourront bénéficier de cette version, qui s’intègre par ailleurs mieux à l’environnement GNOME et qui a été grandement simplifiée à l’usage.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f626c6f672e6665646f72612d66722e6f72672f7075626c69632f72656e61756c742f2e436170747572655f64755f323031362d30342d31385f32332d34312d35325f6d2e706e673f31393538303534303134393239313033323536/.Capture_du_2016-04-18_23-41-52_m.png?1958054014929103256" alt="Nouvelle interface de Fedora Media Writer" title="Source : http://blog.fedora-fr.org/public/renault/.Capture_du_2016-04-18_23-41-52_m.png?1958054014929103256"></p>
<p>Fedora propose également des Spins, qui sont des images officielles de Fedora présentant d'autres logiciels installés par défaut. Ces Spins sont orientés bureaux graphiques ou applications de productivité. On y retrouve l'image officielle de Fedora KDE, mais aussi Xfce, LXde, Mate Compiz, Cinnamon, et enfin l'interface pour enfants SOAS (« Sugar on a Stick »), permettant à toutes et tous d'avoir le bureau de leur choix. Côté suite de productivité, Fedora propose les Spins Scientific, Robotics, Security Suite, ainsi que Design Suite. Enfin Fedora propose un Spin Games.</p>
<p>Fedora met à disposition un <strong>nouveau Spin officiel consacré à l’astronomie</strong>. Il comprend entre autre un environnement KDE avec KStar, Stellarium et Celestia pour les applications principales installées par défaut.</p>
<p>Vous êtes utilisateur du mini-ordinateur OLPC ? Le Spin SOAS Desktop, avec son environnement graphique <strong>Sugar, a été mis à jour à la version 0.108</strong>. C’est surtout une version de fignolage. Avec par exemple la disparition de l’icône de batterie quand elle est retirée ou la possibilité de démarrer même quand le disque dur est plein.</p>
<p><strong>NetworkManager progresse à la version 1.2</strong> : nouvelle interface de programmation pour les VPN, qui peut d’ailleurs en gérer plusieurs simultanément dorénavant et en ligne de commande. Il prend également en charge les connexions des conteneurs Docker ou LXC. L’interface textuelle a subi une refonte en étant plus lisible grâce à plus de couleurs, un tri de ses sorties et une amélioration dans l’autocomplétion des commandes. Pour renforcer votre vie privée, NetworkManager utilisera par défaut une adresse MAC aléatoire pour scanner les réseaux Wifi, n’exposant ainsi la vraie adresse que pour l’établissement de la connexion, ce qui empêche votre pistage par des points d’accès sans fil notamment.</p>
<p>L’outil de manipulation de photos à l’état brut <strong>Darktable, évolue en version 2.0</strong>. Il s’intègre mieux dans GNOME par le passage de GTK+ 2 à GTK+ 3 ce qui permet aussi la gestion des écrans à très haute résolution. Il possède une meilleure gestion des couleurs et des impressions via les profils de couleurs de vos périphériques, comme celui de votre écran. De nouveaux modèles d’appareils photos ont été ajouté pour l’extraction automatique des images et des métadonnées. Cette version marque également l’arrêt de la distribution de la version 32 bits.</p>
<h2 id="administration-système">Administration système</h2>
<p><strong>L’utilitaire <em>livemedia-creator</em> remplace <em>livecd-creator</em></strong> pour la mise en place des images ISO de Fedora sur un support comme un CD par exemple. Il sera plus générique avec des images pour périphériques ARM, LiveUSB ou le démarrage réseau par PXE. Il est aussi plus moderne avec une base en Python 3 plutôt que la version 2.</p>
<p><strong>Kerberos prend en compte les règles génériques du système pour la conception des mots de passe.</strong> Cela fait suite à la mise en place d’une bibliothèque commune pour les règles de mots de passe, introduite dans Fedora 23.</p>
<p><strong>Distribution du logiciel <em>sen</em></strong>, un utilitaire textuel pour gérer et surveiller les images Docker. Il faut le voir comme une fusion des utilitaires <em>htop</em>, <em>alot</em> et <em>tig</em> pour ces systèmes. Ainsi il peut lancer ou arrêter ces images, étudier leurs journaux, voir leur contenu ou encore obtenir des données en temps réel sur leurs états.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7261772e67697468756275736572636f6e74656e742e636f6d2f546f6d6173546f6d6563656b2f73656e2f6d61737465722f646174612f73656e2d707265766965772e676966/sen-preview.gif" alt="Interface de sen" title="Source : https://raw.githubusercontent.com/TomasTomecek/sen/master/data/sen-preview.gif"></p>
<p><strong>Le paquet <em>systemd</em> s'atomise un peu plus</strong>. Maintenant, la gestion des conteneurs via systemd se fera au travers du paquet <em>systems-containers</em>, et la gestion du matériel via le nouveau paquet <em>systemd-udev</em>. L’objectif de la manœuvre est d’alléger la distribution pour les systèmes virtualisés ou dans les conteneurs qui n’en ont pas besoin. Ces paquets seront en effets facultatifs.</p>
<p>Encore au sujet de <strong><em>systemd</em> : celui-ci ne relancera les services qu’une fois ou deux lors d’une transaction RPM complète</strong> sur l’ensemble des paquets concernés et non pour chaque paquet concerné en cours de traitement. Cela limitera les interruptions de services et des opérations répétitives inutilement, l’opération étant factorisée.</p>
<p><strong>Ajout dans l’installateur Anaconda d’une interface de programmation DBus</strong> autour des volumes logiques LVM.</p>
<p><strong>Fusion des utilitaires ping et ping6</strong> autour d’un même utilitaire <em>ping</em> gérant les deux types d’adresses IP, à savoir IPv4 et IPv6. Il suffira de passer l’option <em>-4</em> ou <em>-6</em> pour forcer le type d’adressage. Le système sera ainsi plus cohérent.</p>
<p>Pour le calcul des adresses IP, <strong><em>ipcalctool</em> sera supprimé au profit d’<em>ipcalc</em></strong> à cause de la redondance entre les deux et de la non gestion de l’IPv6 par le premier.</p>
<h2 id="cloud">Cloud</h2>
<p><strong>Retour du très attendu OpenShift Origin</strong> dans Fedora pour le développement et le déploiement des services Cloud. Cette solution appartenant à Red Hat, elle a déjà fait une excursion en version deux dans Fedora par le passé. Mais la compatibilité avec les évolutions de Ruby étant difficiles, elle a été retiré. La version trois repose dorénavant sur Go et fait son retour dans les dépôts.</p>
<p><strong>Ajout d’une entrée pour développeurs dans l’image de démarrage d’Atomic</strong>. En effet, avant cela, il était nécessaire d’instancier un Cloud pour y accéder, ce qui ne sera maintenant plus nécessaire dans un cadre de tests ou de maintenance.</p>
<p>Les <strong>images Atomic peuvent bénéficier des espaces de stockages à travers <em>glusterfs</em> ou <em>Ceph</em></strong> dorénavant.</p>
<p>Les utilisateurs peuvent recevoir, pour plus de visibilité, <strong>la liste des mises à jour disponibles après leur connexion via les <em>messages du jour</em></strong> ou encore nommé <em>motd</em> (message of the day). C’est un mécanisme de génération de texte qui est affiché à la console à chaque connexion de l’utilisateur, pour notifier l’utilisateur de quelque chose. </p>
<p><strong>Refonte de paquets autour du langage Python</strong>. Tout ce qui est requis du langage par les programmes <em>system-*</em> importants a été inséré dans des paquets <em>system-python</em> afin d’éviter d’utiliser le paquet <em>python</em> en entier. Là encore, dans le but d’alléger le système de base.</p>
<h2 id="développement">Développement</h2>
<p>L’agrégat de <strong>compilateurs GCC passe à la version 6.1</strong>. Cette version marque l’usage de la version C++14 par défaut au lieu de 98. Les messages d’erreurs sont encore plus explicites. L’édition des liens a des performances accrues par une plus grande parallélisation de ce processus et des fichiers LTO (link-time optimization) plus légers. Par défaut, en C++, les pointeurs <em>this</em> au sein de la classe seront considérés par défaut comme valides à des fins d’optimisation. Pour finir le code, OpenMP peut maintenant s’exécuter sur des cartes graphiques AMD pour soulager le processeur et gagner en performance.</p>
<p><strong>Le langage Python passe à la version 3.5</strong>. Les programmes zippés sont ainsi dotés de l’extension <em>.pyz</em> ou <em>.pywz</em> pour être facilement identifiables par le système. Ajout du formateur <em>%</em> pour les octets et tableaux d’octets. Pour de meilleures performances, ajout de <em>os.scandir()</em> comme nouvel itérateur de répertoire, économisant un appel système coûteux pour chaque fichier présent. Et pour la comparaison de flottants, la fonction <em>math.isclose()</em> permet de vérifier une égalité à 10<sup>-9</sup> près par défaut. Pour finir, la multiplication matricielle dispose de son propre opérateur qui est l’arobase.</p>
<p><strong>Remplacement du projet Subs</strong>, un client pour services web SOAP en Python, par le fork initié par Jurko Gospodnetić, faute de maintenance et de la non prise en charge de Python 3. Le paquet change de nom pour <em>suds-jurko</em>, et il est recommandé de tester les applications en dépendant pour relever toute rupture de compatibilité.</p>
<p>Le langage de Google, <strong>Go, évolue à la version 1.6</strong>. Au programme, le paquet <em>net/http</em> gère le protocole HTTP2 de manière transparente. Une amélioration notable des performances autour des paquets de cryptographies ou du ramasse-miettes. Également quelques modifications des templates et concurrences d’accès aux <em>map</em>.</p>
<p>Le <strong>langage Ruby quant à lui fonce en version 2.3.</strong> Outre une progression dans les performances, un nouveau pragma est proposé pour geler les chaînes de caractères d’un fichier, afin qu’elles soient immuables. De plus, un nouvel opérateur de navigation sécurisé fait son apparition : <em>&.</em>. En effet, au lieu de tester la validité de chaque membre par exemple de <em>foo.bar.test</em> demandant moult conditions de test, cet opérateur gère la situation proprement avec <em>foo&.bar&.test</em>.</p>
<p>Le <strong>langage Erlang bénéficie de sa dernière version 18</strong>. Au menu, un passage à la licence Apache License 2.0. Plus fonctionnellement, les standards de cryptographie SSLv3 et RC4 ont été retirés, car elles ne sont plus fiables à présent. Une nouvelle API pour gérer le temps, qui prend mieux en charge la notification du changement d’heure par le système. Par ailleurs la gestion du temps est plus optimisée et passe mieux à l’échelle.</p>
<p>Un coup de fouet a été donné pour la distribution LaTeX <strong>TeXLive vers la version 2015</strong>. La partie PDF gère les JPEG Exif tout comme JFIF. MetaPost sait manipuler les nombres en base deux et le japonais. Et enfin, la gestion de l’Unicode est améliorée dans les procédures internes.</p>
<p>La célèbre bibliothèque C++ <strong>Boost, a été boostée vers la version 1.60.</strong> Cette version corrige la prise en charge de l’architecture PowerPC de la partie Atomic, pendant que les architectures x86 et x86_64 bénéficient d’une réduction des registres nécessaires dans cette section. La partie Tests profite d’une nouvelle API et interface en ligne de commandes. Et plein d’autres correctifs encore !</p>
<p>La bibliothèque standard du langage C <strong>GLibc avance à la version 2.23.</strong> Cette version apporte la gestion d’Unicode 8.0. Il est enfin possible de désactiver les fuseaux horaires pour un programme cible, afin d’utiliser une bibliothèque externe par exemple. Elle corrige aussi un bogue présent depuis 2012 dans l’implémentation de la fonction <em>malloc</em> en cas de demandes concurrentes entre différents threads. Bien sûr il y a aussi d’autres correctifs importants, dont de sécurité.<br><strong>Suppression dans GLibc de librtkaio</strong> qui ajoutait une implémentation de l'API POSIX concernant le temps réel en exploitant les entrées/sorties asynchrones du noyau Linux, qui était trop peu utilisée. Le retour à une implémentation plus générique peut réduire les performances des applications l'utilisant.</p>
<p><strong>Abandon de la dépendance des modules PHP PECL</strong> avec le paquet <em>php-pear</em>, projet qui devient obsolète.</p>
<p>Les amateurs de la bibliothèque Qt profiteront du <strong>remplacement de QtWebKit par QtWebEngine</strong>, qui est enfin disponible dans les dépôts. Le premier est en effet abandonné par Qt depuis la version 5.5 mais restera disponible pour les applications n’ayant pas encore effectué la migration. Le nouveau moteur est celui exploité par Chromium, la version libre de Google Chrome.</p>
<p>La plateforme de serveurs JavaScript, <strong>Node.js, découvre la véritable réponse 4.2.</strong> Comme souvent, amélioration des performances, mais aussi possibilité de vérifier la syntaxe du code sans l’exécuter. Et beaucoup de corrections de bogues au programme.</p>
<p><strong>Mise à jour de la plateforme de développement .NET Mono 4.2.</strong> Cette version bénéficie de plus de code en provenance de Microsoft suite à la libération de certaines parties de .NET récemment et d'une amélioration des performances à l'exécution. Et bien d'autres correctifs également.</p>
<p><strong>Ajout et activation du ramasse-miette Shenandoah 1.0 à OpenJDK</strong> qui met en pause moins longtemps le programme pour nettoyer la mémoire de ce dernier.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6665646f726170726f6a6563742e6f72672f772f75706c6f6164732f362f36662f4242435f4d6963726f6269742e6a7067/BBC_Microbit.jpg" alt="BBC Microbit (source Wikipédia)" title="Source : https://fedoraproject.org/w/uploads/6/6f/BBC_Microbit.jpg"></p>
<p>Fedora ajoute la <strong>prise en charge des environnements de développement en Python pour la carte BBC Micro Bit</strong>, dédiée à l'apprentissage de l'informatique au Royaume-Uni. De quoi permettre aux écoliers britanniques d'utiliser Fedora pour leurs devoirs. Cette carte dispose d'un SoC ARM Cortex M0 (32 bits), une antenne Bluetooth, un bouton reset, un port microUSB, un accéléromètre et une boussole numérique.</p>
<h2 id="internationalisation">Internationalisation</h2>
<p>Ajout de méta paquets RPM et usage d'un nouveau champ du format RPM pour <strong>installer automatiquement les paquets de traduction des logiciels</strong> sur votre machine. Il doit remplacer à terme le greffon dnf-langpack qui effectuait cette tâche imparfaitement au sein d'Anaconda lors d'une installation fraîche de Fedora. Cela repose sur une gestion des dépendances faibles qui permet de préciser qu'un paquet est nécessaire dans le cas d'un usage du système dans une langue donnée ou autres éléments particuliers. Pour les utilisateurs de l'installation par Internet ou du DVD, le choix de la langue à la configuration initialise ce système automatiquement. Pour ceux qui installent avec un LiveCD, il sera nécessaire d'installer le méta-paquet <em>langpacks-fr</em> pour les francophones.</p>
<p><strong>Sortie des langues du paquet Glibc</strong>. Cette bibliothèque de base du système offre ainsi un système plus léger d'environ 100 Mio (particulièrement utile pour les versions Server et Cloud) en éliminant les chaînes de langues non indispensables par défaut, et en utilisant la fonctionnalité décrite ci-dessus pour installer celles nécessaires au système. L'ensemble des langues reste installable via le paquet <em>glibc-all-langpacks</em> si besoin.</p>
<p><strong>Mise à jour du composant <em>ibus-fbterm</em></strong> de la suite IBus à la version 1.5 afin de profiter d'IBus dans les environnements purement textuels.</p>
<h2 id="du-côté-du-projet-fedora">Du côté du projet Fedora</h2>
<p>Le projet Fedora a dans son ensemble profité de la version 24 pour mettre en place de nouveaux outils et de nouvelles procédures pour générer les images ou les dépôts de Fedora. L'objectif étant d'améliorer l'intégration et la logique de l'ensemble ainsi que de pouvoir mettre en place le fonctionnement de Fedora.next, dont la notion des <em>couches</em> logicielles au sein de la distribution.</p>
<p><strong>Koji peut générer des dépôts avec des paquets RPM signés</strong>, permettant d'unifier nombre de procédures et d'outils en son sein, qui en général étaient des scripts épars écrits dans des langages différents.</p>
<p><strong>Mise à disposition d'images officielles de Fedora à base de couches d'images Docker.</strong> Cela facilitera le déploiement d'applications via un conteneur Docker par Fedora elle-même.</p>
<p><strong>Réécriture de <em>pungi</em></strong>, qui sert à réaliser les images de Fedora, avec une amélioration des performances permettant de réaliser des images plus souvent. Il met à disposition les journaux de manière publique et de manière plus distribuée aussi. Il servira plus tard à aider la génération d'images de tests pour alimenter <em>autoQA</em>, afin de déterminer si cette image est fonctionnelle ou non et ce automatiquement.</p>
<p><strong>Ajout du programme web <em>Product Definition Center</em></strong>. Il remplace l'ensemble des scripts chaotiques (en Python, Shell ou Perl) qui servaient à définir et générer les différentes images officielles du projet. La nouvelle architecture pour réaliser cela sera du type MVC, et ce programme correspond à la partie Model de l'ensemble.</p>
<h2 id="nouvelles-de-la-traduction">Nouvelles de la traduction</h2>
<p>Grâce à une relecture collective lors d'une semaine focalisée sur la traduction, vous devriez avoir sur vos machines un gestionnaire de paquets DNF 100% francophone, ainsi que ses extensions !</p>
<p>Le site <a href="http://whatcanidoforfedora.org/">http://whatcanidoforfedora.org/</a> devrait également être traduit à 100%, ainsi qu'une majorité des pages de wiki vers lesquelles celui-ci pointe !</p>
<p>Lors des journées de test des versions alpha et bêta, nous avons signalé et corrigé des traductions dans divers logiciels, notamment GNOME. La communauté Fedora est particulièrement attentive à remonter les corrections aux projets amonts, c'est particulièrement valable pour la traduction !</p>
<p>Nous avons repris la traduction des documentations fournies par Fedora (l'outil de publication est Publican), mais l'équipe de Documentation a besoins de bras pour actualiser son travail. N'hésitez pas à la rejoindre ! Pour le moment, nous nous sommes limités au guide d'installation et aux notes de version officielles.</p>
<p>Si vous souhaitez donner un coup de main à l'équipe de traduction, ou remonter des soucis liés à celle-ci, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/User:Jibecfed/F24-pr%C3%A9sentation_communaut%C3%A9_francophone#Que_faire_pour_aider_.3F">n'hésitez pas à consulter cette page</a>.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/parution-de-fedora-24.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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</p>
RenaultM5oulbubar🦥palm123Benoît SibaudZeroHeureJielNÿcoPolePositionNils Ratusznikhttps://linuxfr.org/nodes/108820/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/365342016-04-21T08:59:34+02:002016-04-21T20:44:32+02:00Mes ressources francophones autour du LibreLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#actualit%C3%A9s">Actualités</a></li>
<li><a href="#associations-et-f%C3%A9d%C3%A9rations">Associations et fédérations</a></li>
<li><a href="#communaut%C3%A9s-et-forums">Communautés et forums</a></li>
<li><a href="#domaine-public-communs-et-copyright">Domaine public, communs et copyright</a></li>
<li><a href="#%C3%89coles-mooc-et-formations">Écoles, MOOC et formations</a></li>
<li><a href="#environnement-et-nourriture">Environnement et nourriture</a></li>
<li><a href="#guides">Guides</a></li>
<li><a href="#hackerspaces-et-labs">Hackerspaces et labs</a></li>
<li><a href="#hacktivisme">Hacktivisme</a></li>
<li><a href="#jobs">Jobs</a></li>
<li><a href="#livres">Livres</a></li>
<li><a href="#magazines">Magazines</a></li>
<li><a href="#planet">Planet</a></li>
<li><a href="#podcasts-et-m%C3%A9dias">Podcasts et médias</a></li>
<li><a href="#projets-et-initiatives">Projets et initiatives</a></li>
<li><a href="#raspberry-pi">Raspberry Pi</a></li>
<li><a href="#r%C3%A9seaux-sociaux">Réseaux sociaux</a></li>
<li><a href="#services-libres">Services Libres</a></li>
<li><a href="#hs-internet-et-sites-g%C3%A9n%C3%A9ralistes">[HS] Internet et sites généralistes</a></li>
</ul><p>Je suis modérateur au Journal du hacker et de ce fait je vois passer beaucoup d'informations sur le Libre et l'open source (on est à plus de 5000 infos soumises).</p>
<p>Quand je suis arrivé dans le monde du Libre et de Linux il y a quelques années, j'aurais aimé avoir une liste des ressources francophones de qualité autour du Libre. Une sorte de carte. Alors j'ai décidé de m'y coller dans l'espoir que ça serve à d'autres et à ceux qui arriveront après.</p>
<p>Voici ma liste de ressources francophones autour du Libre. Je précise que je vise le Français car je m'adresse avant tout aux débutants (qui ne parlent pas nécessairement Anglais). Le but n'est pas d'être exhaustif mais qualitatif. Je vous invite à partager vos "bonnes adresses" dans les commentaires, merci d'avance !</p>
<p>Petite précision mais d'importance, sur le Journal du hacker nous avons un <a href="https://www.journalduhacker.net/search">moteur de recherche</a> qui marche plutôt bien et qui permet de retrouver des mots ou des thèmes dans les infos soumises. Une sorte de base documentaire qui peut s'avérer bien utile et intéressante.</p>
<p>Je compte remettre à jour cette liste dans 6 mois et si je vois que ce petit projet intéresse du monde, je ferai l'effort de le mettre sur GitHub. Enfin un grand merci à <a href="https://blog.sciunto.org/posts/ressources/">sciunto</a> dont j'ai repris l'idée.</p>
<h2 id="actualités">Actualités</h2>
<p><a href="https://www.journalduhacker.net/">Journal du hacker</a> : Le Journal du Hacker a pour ambition de présenter l'activité des hackers francophones, du mouvement du Logiciel Libre et open source en langue française, mais aussi des startups et du mouvement entrepreunariale de la communauté francophone<br><a href="http://www.agendadulibre.org/">L'Agenda du Libre</a> : Agenda des manifestations autour du Logiciel Libre<br><a href="//linuxfr.org/">LinuxFr.org</a> : Site francophone communautaire traitant de l'actualité informatique liée le plus souvent au logiciel libre<br><a href="http://quebecos.com/">QuebecOS</a> : Site francophone résumant quotidiennement les nouvelles sorties des distros Linux, BSD<br><a href="http://www.toolinux.com/">Toolinux</a> : Quotidien d’information généraliste sur GNU/Linux, les logiciels Libres et l’interopérabilité</p>
<h2 id="associations-et-fédérations">Associations et fédérations</h2>
<p><a href="https://aful.org/">AFUL</a> : Promouvoir les logiciels libres ainsi que l'utilisation de standards ouverts<br><a href="https://www.april.org/">April</a> : Pionnière du logiciel libre en France, l'April est depuis 1996 un acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion du logiciel libre et des standards ouverts auprès du grand public, des professionnels et des institutions dans l'espace francophone<br><a href="http://creativecommons.fr/">Creative Commons France</a> : Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des oeuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numerique<br><a href="https://www.ffdn.org/wiki/doku.php">FFDN</a> : La fédération FDN regroupe des Fournisseurs d'Accès à Internet associatifs se reconnaissant dans des valeurs communes : bénévolat, solidarité, fonctionnement démocratique et à but non lucratif; défense et promotion de la neutralité du Net<br><a href="https://framasoft.org/">Framasoft</a> : Framasoft est un réseau d'éducation populaire, issu du monde éducatif, consacré principalement au logiciel libre. Il s'organise en trois axes sur un mode collaboratif : promotion, diffusion et développement de logiciels libres, enrichissement de la culture libre et offre de services libres en ligne<br><a href="https://www.laquadrature.net/fr">La Quadrature du Net</a> : La Quadrature du Net est une association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet. Elle promeut une adaptation de la législation française et européenne qui soit fidèle aux valeurs qui ont présidé au développement d'Internet, notamment la libre circulation de la connaissance<br><a href="https://nos-oignons.net/">Nos oignons</a> : Nos oignons est une association à but non-lucratif créée pour collecter des dons afin de faire tourner des nœuds de sortie Tor</p>
<h2 id="communautés-et-forums">Communautés et forums</h2>
<p><a href="https://www.alionet.org/forum.php">Alionet</a> : Communauté francophone openSUSE / Linux<br><a href="https://archlinux.fr/">Archlinux.fr</a> : Site de la communauté francophone de la distribution Arch Linux <br><a href="https://france.debian.net/">Debian France</a> : L'Association Debian France a pour buts le soutien et la promotion du Projet Debian en France. Pour cela elle participe à de multiples manifestations pour présenter le projet et défendre les valeurs soutenues par ce dernier<br><a href="https://debian-facile.org/">Debian-facile</a> : Association qui a porté ses efforts vers le développement du libre et de Debian auprès des plus débutants<br><a href="http://www.elementaryos-fr.org/">elementary OS</a> et <a href="http://forum.elementaryos-fr.org/">elementary OS France</a><br><a href="http://forums.fedora-fr.org/">Fedora-FR</a> : Communauté francophone de Fedora<br><a href="http://forum-francophone-linuxmint.shost.ca/">Forum Francophone LinuxMint</a> : Forum Linux Mint<br><a href="http://forum.kubuntu-fr.org/">Forum Kubuntu-fr.org</a> : Communauté francophone d'utilisateurs de Kubuntu<br><a href="http://indexerror.net/">IndexError</a> : Poser des questions et recevoir des réponses des membres de la communauté à propos de Python<br><a href="https://www.linuxmint-fr.org/">LinuxMint-fr</a> : Forum Linux Mint<br><a href="http://www.manjaro.fr/forum/index.php">manjaro.fr</a> : Forum Manjaro<br><a href="http://www.monitoring-fr.org/">monitoring-fr.org</a> : Communauté Francophone de la Supervision Libre<br><a href="http://www.agendadulibre.org/orgas">Organisations</a> et <a href="https://aful.org/gul/liste">GUL</a> : Liste des Groupes d'utilisateurs locaux de Linux (GUL) francophones<br><a href="http://www.parrain-linux.com/">Parrain-Linux</a> : Parrain-Linux a pour but de mettre en relation des parrains, ayant quelques compétences, mêmes minimes, dans l'installation, la configuration et l'utilisation de GNU/Linux, avec des filleuls, des personnes qui ont envie de rejoindre la banquise ou qui y débutent</p>
<h2 id="domaine-public-communs-et-copyright">Domaine public, communs et copyright</h2>
<p><a href="http://www.numerama.com/tag/copyright-madness/">Copyright Madness</a> : Chaque samedi, c'est la compilation de l'actualité de la propriété intellectuelle et de ses dérives<br><a href="http://romainelubrique.org/">Romaine Lubrique</a> : Romaine Lubrique a pour objectif de prendre soin du domaine public. Il s’agit aussi bien de valoriser et mettre en avant les œuvres culturelles tomb… entrées dans le domaine public que de participer et suivre son actualité à l’ère du partage sur Internet<br><a href="http://scinfolex.com/">S.I.Lex</a> : Décrypte et analyse les transformations du droit à l’heure du numérique et engagé pour la défense et la promotion des biens communs, de la culture libre et du domaine public<br><a href="http://www.savoirscom1.info/">SavoirsCom1</a> : Collectif engagé pour le développement de politiques et d’initiatives liées aux communs de la connaissance</p>
<h2 id="Écoles-mooc-et-formations">Écoles, MOOC et formations</h2>
<p><a href="https://www.digischool.fr/mooc/">digiSchool</a> : Annuaire des 271 MOOC Francophones<br><a href="https://cma.paris.fr/">Formations Linux sur Paris</a> : Cours Municipaux d'Adultes de la ville de Paris proposant dans Métiers de l'informatique, <strong>Unix-Linux</strong><br><a href="https://www.fun-mooc.fr/">FUN</a> : FUN-MOOC est un Groupement d'Intérêt Public (GIP) co-financé par ses établissements membres et le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche<br><a href="http://www.opensourceschool.fr/">Open Source School</a> : Open Source School est la première école informatique spécialisée dans l’enseignement open source. Elle forme des professionnels capables d’assurer la conception, la réalisation et la direction de grands projets open source dans un environnement international exigeant</p>
<h2 id="environnement-et-nourriture">Environnement et nourriture</h2>
<p><a href="http://greenit.fr/">GreenIT.fr</a> : GreenIT.fr est un lieu de réflexion sur les deux enjeux du numérique durable / responsable. Nous abordons des sujets techniques - éco-conception des équipements et des logiciels, économie d’énergie, réemploi et recyclage, etc. - mais aussi les usages et le rôle des TIC pour glisser vers l’économie légère (low carbon economy) et circulaire (cradle to cradle), puis vers une économie positive<br><a href="https://kokopelli-semences.fr/?lang=fr-fr">Kokopelli</a> : Les militants de l’association œuvrent pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles<br><a href="http://fr.openfoodfacts.org/">Open Food Facts</a> : Open Food Facts est une base de données sur les produits alimentaires faite par tout le monde, pour tout le monde</p>
<h2 id="guides">Guides</h2>
<p><a href="http://autodefense-numerique.readthedocs.org/en/latest/">Autodefense Numérique - Supports de formation</a><br><a href="https://guide.boum.org/">Guide d'autodéfense numérique</a><br><a href="http://yeuxdelibad.net/DL/PDF/auto-h-facile.pdf">Guide d'autohébergement facile</a><br><a href="http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=14275">Guide d'installation d'Archlinux</a><br><a href="http://www.ssi.gouv.fr/administration/guide/recommandations-de-securite-relatives-a-un-systeme-gnulinux/">Guide des recommandations de sécurité relatives à un système GNU/Linux de l'ANSSI</a><br><a href="http://www.oezratty.net/wordpress/2016/guide-des-startups-2016/">Guide des startups 2016</a><br><a href="http://www.ssi.gouv.fr/guide/guide-dhygiene-informatique/">Guide d’hygiène informatique de l'ANSSI</a><br><a href="https://git-scm.com/book/fr/v2">Guide Git</a><br><a href="http://guide.libreassociation.info/">Guide Libre Association</a><br><a href="http://www.systematic-paris-region.org/fr/node/22803">Les livrets bleus du Groupe Thématique du Logiciel Libre</a> dont <a href="http://www.systematic-paris-region.org/fr/node/22806">Etudiants, Croissance et opportunités</a>, <a href="http://www.systematic-paris-region.org/fr/node/22805">Modèles économiques</a>, <a href="http://www.systematic-paris-region.org/fr/node/22804">Qualité Logicielle</a><br><a href="http://references.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/SILL-2016-socle-interministeriel-logiciels-libres.pdf">Socle interministériel des logiciels libres</a> (SILL 2016)<br><a href="https://ssd.eff.org/fr/index">Surveillance Self-defense</a> de l'EFF</p>
<h2 id="hackerspaces-et-labs">Hackerspaces et labs</h2>
<p><a href="http://www.makery.info/map-labs/">Carte des Fablabs</a> : Cartographie dynamique et open source réalisée à partir des bases de données de la Fabfoundation (qui répertorie les fablabs chartés par le MIT), de la plate-forme hackerspaces.org ainsi que du site diybio.org<br><a href="http://www.makery.info">Makery</a> : Makery a pour vocation de rendre compte du dynamisme et d’informer sur l’émergence d’une scène des labs, fablabs, hackerspaces, médialabs, living labs, biohacklabs</p>
<h2 id="hacktivisme">Hacktivisme</h2>
<p><a href="http://www.pseshsf.org/fr/accueil">PSESHSF</a> (Pas Sage En Seine / HackerSpace Festival) : Un festival de hackers ouvert à toutes et à tous<br><a href="https://reflets.info/">Reflets</a> : Reflets.info est le point de rencontre entre des journalistes, des hackers et ceux qui se sentiront concernés par notre démarche</p>
<h2 id="jobs">Jobs</h2>
<p><a href="https://www.linuxjobs.fr/">LinuxJobs</a> : Les jobs de la communauté de l'open-source et du Logiciel Libre<br><a href="http://fr.lolix.org/">Lolix</a> : Lolix est un centre de compétences spécialisé dans les technologies à base de Logiciel Libre. Vous pouvez déposer votre CV et vos annonces en rapport avec le Logiciel Libre gratuitement dessus <br><a href="http://pyjobs.fr/">pyjobs</a> : Mise en relation de candidats et recruteurs "python"</p>
<h2 id="livres">Livres</h2>
<p><a href="http://www.editions-eni.fr/">ENI</a> : Editeur de livres d'informatique<br><a href="http://www.eyrolles.com/Informatique/">Eyrolles</a> : La librairie des passionnés et des experts<br><a href="http://framasoft.net/IMG/cathedrale-bazar.pdf">La cathédrale et le bazar</a> : Essai, paru en 1999, de Eric Raymond, cocréateur du terme open source<br><a href="https://debian-handbook.info/browse/fr-FR/jessie/">Le cahier de l'administrateur Debian</a> : Documentation libre rédigée par deux développeurs Debian, Raphaël Hertzog et Roland Mas<br><a href="http://www.d-booker.fr/solutions-informatiques/174-logiciels-libres-pour-tpe.html">Solutions informatiques pour les TPE… avec des logiciels libres</a> : Ce guide a pour ambition de vous aider à choisir, parmi les logiciels libres, les outils nécessaires pour effectuer les tâches les plus courantes dans le cadre d'une activité d'indépendant ou d'une TPE</p>
<h2 id="magazines">Magazines</h2>
<p><a href="http://www.fullcirclemag.fr/">Full Circle Magazine FR</a> : Traduction par la Team française de Full Circle Magazine qui est un magazine en ligne anglophone ayant pour sujet la distribution GNU/Linux Ubuntu et ses dérivés Kubuntu, Xubuntu et Edubuntu<br><a href="https://boutique.ed-diamond.com/">Les magazines des éditions Diamond</a> : <a href="http://www.gnulinuxmag.com/">GNU/Linux Magazine France</a>, <a href="http://www.hackable.fr/">Hackable Magazine</a>, <a href="http://www.linux-pratique.com/">Linux Pratique</a>, <a href="http://www.opensilicium.com/">Open Silicium</a>, <a href="http://www.miscmag.com/">MISC</a><br><a href="http://blog.fedora-fr.org/renault/post/Nouvelles-de-Muffin">Muffin</a> : Appel à contribution pour le Magazine des Utilisateurs Francophones de Fedora</p>
<h2 id="planet">Planet</h2>
<p><a href="http://planet.debian.org/fr/">Planet Debian French</a> : Planet Debian French<br><a href="http://planet-fr.debian.net/">Planet Debian-FR</a> : Planet Debian-FR<br><a href="http://planet.fedora-fr.org/">Planet Fedora</a> : Planet Fedora-Fr<br><a href="http://planet.interlug-fr.org/">Planet Interlug</a> : Planet Interlug<br><a href="http://www.planet-libre.org/">Planet Libre</a> : Planet Libre<br><a href="http://planet.opensuse.org/fr/">Planet OpenSUSE</a> : Planet OpenSUSE<br><a href="http://sametmax.com/planet-python-fr/">Planet Python fr</a> : Planet Python Fr chez Sam & Max<br><a href="https://planet.ubuntu-fr.org/">Planet Ubuntu</a> : Planet Ubuntu-Fr<br><a href="http://www.afpy.org/planet/">Planète AFPy</a> : Planet de l'Association Francophone de Python<br><a href="http://planete.april.org/">Planète April</a> : Planet de l'April<br><a href="http://planet.auto-hebergement.fr/">Planète auto-hébergement</a> : Planet auto-hébergement</p>
<h2 id="podcasts-et-médias">Podcasts et médias</h2>
<p><a href="http://www.pseshsf.org/fr/archives-et-videos/">Archives et vidéos PSESHSF</a> : Archives et vidéos Pas Sage En Seine / HackerSpace Festival<br><a href="http://www.fdn.fr/actions/confs/">Conférences FDN</a> : Depuis plus de 15 ans, FDN (notamment en la personne de Benjamin Bayart) donne régulièrement des conférences, interviews, participe à des émissions télé ou radio<br><a href="http://www.april.org/media">Media | April</a> : Interviews et enregistrements audio ou vidéo de différents évènements à propos des logiciels libres<br><a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?pages/Les-podcasts-que-j-%C3%A9coute">Podcasts</a> : Je délègue à alterlibriste qui adore ça<br><a href="https://rmll.ubicast.tv/">RMLL - Web TV</a> : Bienvenue sur la web TV des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre<br>
Mediakit <a href="https://mediakit.laquadrature.net/">https://mediakit.laquadrature.net/</a> : Mediakit de la Quadrature du Net<br>
Un <a href="http://www.maddyness.com/outils/2016/03/14/backpack-images-libres-droit/">article</a> sur les bases de données gratuites d'images libres de droit et un <a href="http://blog-fr.orson.io/blog/64/top-12-des-banques-d-images-gratuites-et-libres-de-droits">autre</a>, un <a href="http://korben.info/videos-libres-de-droit.html">article</a> sur les sites de vidéos libres de droit et LE <a href="https://github.com/neutraltone/awesome-stock-resources">dépot</a> GitHub pour trouver des médias libres</p>
<h2 id="projets-et-initiatives">Projets et initiatives</h2>
<p><a href="http://bibliobox.net/">BiblioBox</a> : Il s’agit d’un dispositif de partage de ressources numériques (livres électroniques, vidéos, musique, logiciels, photos). La BiblioBox génère un réseau auquel on se connecte en wifi via un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable puis on télécharge les contenus disponibles. Ces contenus sont le plus généralement des œuvres appartenant au domaine public ou publiés sous des licences libres comme les Creative Commons<br><a href="https://degooglisons-internet.org/">Dégooglisons Internet</a> : Le projet « Dégooglisons Internet » - qui ne concerne d’ailleurs pas que Google - consiste à proposer des services alternatifs face à un maximum de services que nous évaluons comme menaçants pour nos vies numériques<br><a href="https://labriqueinter.net/">La Brique Internet</a> : Bâtissons ensemble un Internet libre, neutre et décentralisé<br><a href="http://rpms.famillecollet.com/">Remi's RPM repository</a> : Dépôt pour fournir les dernières versions de la pile PHP, aussi complète que possible, et de quelques autres logiciels, aux utilisateurs de Fedora et d'Enterprise Linux (RHEL, CentOS, Oracle, Scientific Linux, …)</p>
<h2 id="raspberry-pi">Raspberry Pi</h2>
<p><a href="http://www.framboise314.fr/">Framboise 314</a> : Le Raspberry Pi à la sauce française<br><a href="http://raspbian-france.fr/">Raspbian-France</a> : Raspbian France est un site visant à la création de tutoriels en français autour de Raspbian, et de la Raspberry Pi de façon plus générale</p>
<h2 id="réseaux-sociaux">Réseaux sociaux</h2>
<p><a href="https://framasphere.org/">Framasphère</a> : Framasphère est un nœud (appelé pod) du réseau social libre Diaspora*</p>
<h2 id="services-libres">Services Libres</h2>
<p><a href="https://framasoft.org/#topPgCloud">Framasoft</a> : Ensemble de services Libres fournis par l'association Framasoft<br><a href="https://liberapay.com/about/">Liberapay</a> : Liberapay vous permet de faire des dons de manière récurrente aux personnes dont vous appréciez le travail. Liberapay est un projet libre, vous pouvez le traduire, améliorer son code, ou faire partie de son entité légale</p>
<h2 id="hs-internet-et-sites-généralistes">[HS] Internet et sites généralistes</h2>
<p><a href="http://alireailleurs.tumblr.com/">A lire ailleurs</a> : Veille publique sur les services et les usages des nouvelles technologies de l’information et de la communication<br><a href="http://affordance.typepad.com/">affordance.info</a> : Le blog d'un maître de conférences en sciences de l'information<br><a href="http://www.internetactu.net/">InternetActu.net</a> : Site d’information électronique sur les technologies, les services et les usages des nouvelles technologies de l’information et de la communication édité et réalisé par l’Association pour la Fondation Internet nouvelle génération (<a href="http://www.fing.org/?-Presentation-">Fing</a>, un Think Tank pour anticiper les transformations numériques)<br><a href="http://www.nextinpact.com/">Next INpact</a> : Site traitant essentiellement d'informatique mais aussi des nouvelles technologies en général, sous forme d'articles quotidiens et de dossiers<br><a href="http://www.numerama.com/">Numerama</a> : Site d'actualité sur l'informatique et le numérique</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/cascador/journaux/mes-ressources-francophones-autour-du-libre.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/108783/comments.atom">voir le flux Atom</a>
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</p>
Cascadorhttps://linuxfr.org/nodes/108783/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/371762016-03-21T19:06:43+01:002016-05-06T17:38:06+02:00FusionDirectory 1.0.10 est sorti !Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>L’équipe de FusionDirectory est heureuse de vous annoncer la publication de la version 1.0.10 de FusionDirectory. Pour ceux qui ne connaissent pas FusionDirectory, il s’agit d’un gestionnaire d’infrastructure. Il est à LDAP ce que Webmin pouvait être à NIS/NIS+ : une interface Web modulaire de gestion complète d’un annuaire LDAP. Sa modularité permet d’offrir aussi la gestion de services qui ne sont pas directement interopérables avec LDAP.</p>
<p>Cette version majeure a beaucoup de nouvelles fonctionnalités, améliorations et se concentre principalement sur la gestion du DNS et la gestion de communautés logicielles.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/96712">Site Web de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://documentation.fusiondirectory.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/96713">Documentation de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://forge.fusiondirectory.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96714">Forge de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/debian/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96715">Paquets pour Debian</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/redhat/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96716">Paquets pour Centos</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/scientific-linux-6-7/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96717">Paquets pour Scientific Linux</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/suse-sles-11-sp3/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96718">Paquets pour SLES 11/SP3</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="http://linuxfr.org/news/fusiondirectory-1-0-9-2-est-sorti" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/96727">DLFP : FusionDirectory 1.0.9.2 est sorti</a></li></ul><div><p><strong>Nouvelles fonctionnalités :</strong></p>
<ul>
<li>Le plugin DNS a été complétement réécrit est n'est plus dépendant des systèmes, vous pouvez gérer toutes vos zones, qu'elles soient externes ou internes ;</li>
<li>le plugin DNS peut aussi gérer les vues et les ACL Bind, ceci peut être automatisé avec la nouvelle version de ldap2zone du projet <a href="https://www.argonaut-project.org/">Argonaut</a> ;</li>
<li>un plugin <em>community</em> a été créé pour gérer des communautés logicielles ainsi que des projets, et sera utilisé par le <a href="http://www.ow2.org/bin/view/Main/">consortium ow2</a> ;</li>
<li>un plugin <em>newsletter</em> a été créé pour gérer les abonnements aux listes de diffusion et sera utilisé par le <a href="http://www.ow2.org/bin/view/Main/">consortium ow2</a> ;</li>
<li>un plugin <em>subcontracting</em> a été créé pour aider à la gestion des contrats des utilisateurs dans le cadre de la sous-traitance ;</li>
<li>l'authentification HTTP a été ajoutée ;</li>
<li>IPv6 est pris en charge dans cette version ;</li>
<li>
<em>Fixedbutton</em> est maintenant le thème par défaut.</li>
</ul><p><strong>Principaux correctifs :</strong></p>
<ul>
<li>Il est maintenant possible d'assigner des ACL FusionDirectory sur n'importe quelle branche de l'annuaire ;</li>
<li>lors de la création d'un utilisateur et de son compte de messagerie en même temps en mode <em>Unix Hierarchy</em>, la boite mail est correctement crée ;</li>
<li>les groupes contenant des objets de types inconnus apparaissent maintenant correctement ;</li>
<li>Fusiondirectory-setup –migrate-dns a été crée pour migrer les DNS de FusionDirectory 1.0.9.x vers 1.0.10 ;</li>
<li>le plugin <em>Personal</em> a maintenant des champs supplémentaires : date de debut/date de fin, numéro de badge et pays.</li>
</ul><p><strong>Corrections mineures :</strong></p>
<ul>
<li>Les attributs postalAddress et homepostalAddress respectent maintenant strictement la RFC ;</li>
<li>un <em>modifier C</em> a été ajouté pour compter les éléments d'un tableau ;</li>
<li>Fusiondirectory-setup peut maintenant vous prévenir quand des uid sont dupliqués ;</li>
<li>les champs syslog, ldap, ntp dans « systèmes » ont été enlevés.</li>
</ul><p><strong>Paquets pour les distributions :</strong></p>
<p>Des paquets logiciels pré-compilés sont disponibles pour Debian Wheezy et Jessie, CentOS 6 et 7, Scientific Linux 6 et 7, Suse SLES 11 SP3 ainsi qu'ArchLinux.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/fusiondirectory-1-0-10-est-sorti.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/108503/comments.atom">voir le flux Atom</a>
<a href="https://linuxfr.org/news/fusiondirectory-1-0-10-est-sorti#comments">ouvrir dans le navigateur</a>
</p>
Benoit MortierNils RatusznikPierre JarillonBruno Michelbubar🦥https://linuxfr.org/nodes/108503/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/370082016-01-09T10:09:03+01:002016-07-13T10:47:50+02:00Argonaut 0.9.5 est sortiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>L’équipe de FusionDirectory est heureuse de vous annoncer la publication de la version 0.9.5 de Argonaut. Pour ceux qui ne connaissent pas Argonaut, il s’agit d’un système client/serveur qui permet de faire du provisioning et de l'orchestration en collaboration avec FusionDirectory (gestionnaire d'annuaire LDAP). Argonaut permet aussi de s'interfacer avec des outils de déploiements tels que FAI (Fully Automated Install) ou OPSI (Open PC Server Integration).</p>
<p>La version 0.9.5 est une version majeure avec de nouvelles fonctionnalités intéressantes :</p>
<ul>
<li>Argonaut est maintenant complétement chiffré de bout en bout grâce au support SSL</li>
<li>N’importe quel type de dépôt de paquet RPM est maintenant supporté à partir de FusionDirectory 1.0.9.2</li>
<li>La gestion des services est maintenant compatible avec systemd et init.d</li>
<li>Argonaut-fai-monitor est un programme à part entière et lit sa configuration depuis le LDAP comme les autres.</li>
<li>Ldap2zone gère les enregistrements DNS de type TXT</li>
</ul><p>Argonaut est supporté sur Debian Wheezy / Jessie, Centos 7 / Rhel 7 , Scientific Linux 7</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.argonaut-project.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/96084">Site web</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://documentation.argonaut-project.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/96085">Argonaut Documentation</a></li></ul><div></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/argonaut-0-9-5-est-sorti.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Benoit MortierBenoît Sibaudpalm123https://linuxfr.org/nodes/107814/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/367212015-09-26T13:26:53+02:002016-05-06T17:38:20+02:00FusionDirectory 1.0.9 est sortiLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>L’équipe de FusionDirectory est heureuse de vous annoncer la publication de la version 1.0.9 de FusionDirectory. Pour ceux qui ne connaissent pas FusionDirectory, il s’agit d’un gestionnaire d’infrastructure. Il est à LDAP ce que Webmin pouvait être à NIS/NIS+ : une interface Web modulaire de gestion complète d’un annuaire LDAP. Sa modularité permet d’offrir aussi la gestion de services qui ne sont pas directement interopérables avec LDAP.</p>
<p>Cette version majeure a beaucoup de nouvelles fonctionnalités, améliorations et se concentre principalement sur l'amélioration de la gestion utilisateur et l'ergonomie.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/95050">Site Web de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://documentation.fusiondirectory.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/95051">Documentation de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://forge.fusiondirectory.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95052">Forge de FusionDirectory</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/debian/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95053">Paquets pour Debian</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/redhat/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95054">Paquets pour Centos </a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/scientific-linux-6-7/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95055">Paquets pour Scientic Linux</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://www.fusiondirectory.org/suse-sles-11-sp3/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/95056">Paquets pour Suse SLES 11 SP3</a></li></ul><div><h3 id="nouvelles-fonctionalites-">Nouvelles fonctionalites :</h3>
<ul>
<li>La gestion de l'utilisateur a été portée sur notre api simpleplugin</li>
<li>Les modèles ont été réécrits et ont leur propre branche maintenant, ils ne sont plus mélangés avec les utilisateurs.</li>
<li>les groupes de type groupOfNames sont déplacés à l'intérieur du menu de groupe, et par défaut font des groupes conformes à la norme.</li>
<li>Un plugin mixedGroup a été créé pour les personnes qui ont besoin de mélanger groupOfNames et posixGroup.</li>
<li>Un webservice en lecture et écriture peut maintenant être utilisé pour remplir ou demander des données de FusionDirectory.</li>
<li>Un nouvel outil appelé fusionDirectory-shell peut être utilisé pour créer des utilisateurs ainsi que d'autre types d'objets à partir de la ligne de commande.</li>
<li>Le support de SSL a été ajouté au projet Argonaut et le support des certificats ajouté à tous les services Argonaut dans FusionDirectory.</li>
</ul><h3 id="principaux-correctifs-">Principaux correctifs :</h3>
<ul>
<li>L'installation a été réécrite pour ressembler à la configuration globale située à l'intérieur de FusionDirectory.</li>
<li>Il n'y a plus un besoin d'avoir une objectClass gosaAccount sur l'utilisateur pour le faire apparaitre dans l'interface.</li>
<li>Les utilisateur sont maintenant composés à la base d'objectClass venant des schémas de base LDAP.</li>
<li>La création d'un utilisateur générique, c'est à dire un utilisateur sans attribut POSIX, ne crée plus un mot de passe Samba par défaut si Samba n'est pas utilisé.</li>
<li>Tous les attributs non standard comme personalTitle, dateOfBirth, gender ont été déplacés dans le plugin personnel.</li>
<li>Les objets de téléphone ont été déplacés dans le plugin système en raison de la suppression du plugin Asterisk.</li>
<li>La configuration de récupération de mot de passe a été fusionnée dans la configuration globale.</li>
</ul><h3 id="corrections-mineures-">Corrections mineures :</h3>
<ul>
<li>Ajout du support pour l'espagnol colombien</li>
<li>Kolab plugin a été renommé Kolab 2 pour refléter la version qu'il supporte.</li>
</ul><h3 id="plugins-supprimés">Plugins supprimés:</h3>
<p>Dans cette version, nous avons supprimé les plugins obsolètes, parce qu'ils étaient basés sur des logiciels non maintenus ou nécessitant un backend SQL. Nous avons décidé qu'il devraient pour certains être réécrits avec le backend LDAP si nécessaire :</p>
<ul>
<li>Asterisk: ancien plugin non maintenable basé sur un backend SQL, alors que Asterisk a un backend LDAP maintenant.</li>
<li>fax: ancien code basé sur le logiciel de gofax de gonicus, pas maintenu en amont.</li>
<li>OpenStack-compute: l'interface de gestion d'OpenStack a changé et ce plugin n'est plus pertinent.</li>
<li>uw-imap: serveur imap disparu depuis longtemps, nous ne connaissons personne qui l'utilise encore.</li>
</ul><h3 id="paquets-pour-les-distributions-">Paquets pour les distributions :</h3>
<p>Nous prenons en charge Debian Wheezy et Jessie / Centos 6 & 7 / Scientific Linux 6 & 7 / Suse SLES 11 SP3 / ArchLinux</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/fusiondirectory-1-0-9-est-sorti.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
Benoit Mortierpalm123ZeroHeureclaudexBenoît SibaudNils RatusznikBruno Michelhttps://linuxfr.org/nodes/106862/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:News/363462015-05-28T14:33:40+02:002015-05-31T22:26:13+02:00Sortie de Fedora 22Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<div><p>Ce mardi 26 mai 2015, le projet Fedora a <a href="https://fedoraproject.org/wiki/F22_release_announcement">annoncé</a> la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 22. La version 21 était sortie le 9 décembre 2014.</p>
<p>Pour rappel, Fedora est une distribution GNU/Linux communautaire développée par le projet éponyme et sponsorisée par l’entreprise Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora est prompte à inclure des nouveautés et peut être considérée comme une vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, auquel elle contribue largement via les projets amont tels que le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, X.Org, la célèbre suite de compilateurs GCC et bien d’autres.</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://article.gmane.org/gmane.linux.redhat.fedora.core.announce/2990" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/93773">L’annonce de publication</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="https://docs.fedoraproject.org/en-US/Fedora/22/html/Release_Notes/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/93774">Les notes de version en anglais</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="https://getfedora.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93775">Site officiel du projet Fedora</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93776">Site de la communauté francophone de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="https://linuxfr.org/news/sortie-de-fedora-21" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/93921">Précédente dépêche LinuxFr.org : sortie de Fedora 21</a></li><li>lien nᵒ 6 : <a title="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fedora_%28Linux%29" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/94177">Article Wikipédia de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 7 : <a title="https://getfedora.org/fr/" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/94191">Téléchargement direct (officiel)</a></li><li>lien nᵒ 8 : <a title="https://arm.fedoraproject.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/94192">Téléchargement version ARM (officiel)</a></li><li>lien nᵒ 9 : <a title="http://doc.fedora-fr.org/wiki/FedUp_:_Passer_%C3%A0_la_version_sup%C3%A9rieure_de_Fedora" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/94193">Tutoriel FedUp : Passer à la version supérieure de Fedora</a></li><li>lien nᵒ 10 : <a title="http://torrent.fedoraproject.org/" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/94194">Télécharger Fedora 22 en torrent (officiels)</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#environnement-graphique">Environnement graphique</a><ul>
<li>
<a href="#environnements-de-bureau">Environnements de bureau</a><ul>
<li><a href="#gnome">GNOME</a></li>
<li><a href="#mate">Mate</a></li>
<li><a href="#kde">KDE</a></li>
<li><a href="#xfce">Xfce</a></li>
<li><a href="#lxde--lxqt">LXDE : LXQt</a></li>
<li><a href="#qtile">Qtile</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#localisation">Localisation</a></li>
<li><a href="#wayland-et-libinput">Wayland et libinput</a></li>
<li><a href="#mozilla-firefox-avec-gtk-3">Mozilla Firefox avec GTK+ 3</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#administration-syst%C3%A8me">Administration système</a><ul>
<li><a href="#sous-le-capot">Sous le capot</a></li>
<li><a href="#dnf-remplace-yum">DNF remplace Yum</a></li>
<li><a href="#rechercher-un-logiciel-dans-un-d%C3%A9p%C3%B4t-d%C3%A9sactiv%C3%A9">Rechercher un logiciel dans un dépôt désactivé</a></li>
<li><a href="#preupgrade-facilite-la-mise-%C3%A0-jour">PreUpgrade facilite la mise à jour</a></li>
<li><a href="#dbxtool">Dbxtool</a></li>
<li><a href="#bind">BIND</a></li>
<li><a href="#apache">Apache</a></li>
<li><a href="#serveur-de-base-de-donn%C3%A9es">Serveur de base de données</a></li>
<li><a href="#syst%C3%A8me-de-fichier-par-d%C3%A9faut">Système de fichier par défaut</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#cloud-et-virtualisation">Cloud et virtualisation</a><ul>
<li><a href="#elasticsearch">Elasticsearch</a></li>
<li><a href="#fedora-atomic-host">Fedora Atomic Host</a></li>
<li><a href="#tunir">Tunir</a></li>
<li><a href="#vagrant">Vagrant</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#d%C3%A9veloppement">Développement</a><ul>
<li><a href="#gcc-51">GCC 5.1</a></li>
<li><a href="#unicode-70">Unicode 7.0</a></li>
<li><a href="#boost">Boost</a></li>
<li><a href="#python">Python</a></li>
<li><a href="#ruby">Ruby</a></li>
<li><a href="#perl">Perl</a></li>
<li><a href="#haskell">Haskell</a></li>
<li><a href="#java">Java</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#architecture-arm">Architecture ARM</a></li>
<li>
<a href="#pr%C3%A9vus-pour-la-suite">Prévus pour la suite</a><ul>
<li><a href="#23-dans-les-tuyaux">23 dans les tuyaux</a></li>
<li><a href="#le-futur-de-fedora-workstation">Le futur de Fedora Workstation</a></li>
</ul>
</li>
</ul><p>Ceux qui désirent une plus grande stabilité et un support à long terme (pendant 10 ans) peuvent se tourner vers <a href="http://www.redhat.com/en/technologies/linux-platforms/enterprise-linux">Red Hat Enterprise Linux</a> (RHEL), qui est un dérivé de Fedora, ou <a href="http://centos.org/">CentOS</a> et <a href="http://www.scientificlinux.org/">Scientific Linux</a>, qui sont des clones gratuits de RHEL.</p>
<p>Mais pour tous les autres, sortez les tacos au poulet et la sauce piquante : Fedora 22 est là !</p>
<h2 id="environnement-graphique">Environnement graphique</h2>
<h3 id="environnements-de-bureau">Environnements de bureau</h3>
<h4 id="gnome">GNOME</h4>
<p>L’environnement de bureau par défaut <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GNOME" title="Définition Wikipédia">GNOME</a> est proposé en <a href="//linuxfr.org/news/gnome-3-16-nettoyage-de-printemps">version 3.16</a>. Des contributeurs de Fedora se sont directement impliqués dans la réalisation de deux de ses nouveautés majeures :</p>
<ul>
<li>le peaufinage du design de l’explorateur de fichier <em><a href="https://wiki.gnome.org/Apps/Nautilus/">Nautilus</a></em>, qui se coule mieux dans le visuel des autres applications GNOME ;</li>
<li>la refonte globale du système de notification, abandonnant la présentation sur la barre du bas pour fusionner avec le widget calendrier dans la barre du haut.</li>
</ul><p><a href="http://pix.toile-libre.org/upload/original/1432737761.png"><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7069782e746f696c652d6c696272652e6f72672f75706c6f61642f6f726967696e616c2f313433323733393132312e706e67/1432739121.png" alt="Gnome-Shell par défaut" title="Source : http://pix.toile-libre.org/upload/original/1432739121.png"></a></p>
<p>On peut noter l’apparition de deux jeux de puzzle, un clone du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/2048_%28jeu_vid%C3%A9o%29">2048</a> et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/taquin" title="Définition Wikipédia">taquin</a>.</p>
<p>Un travail important d’intégration des applications Qt a été mené, avec la fin de l’écriture d’<em>Adwaita</em>, le thème par défaut des applications <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GTK+" title="Définition Wikipédia">GTK+</a>, ainsi qu’une meilleure gestion des notifications. Cette version est également l’occasion pour le thème de <em>GNOME-Shell</em> d’arborer un style plus sobre.</p>
<p>Notons encore qu’<em>ABRT</em>, l’outil de rapports de bogues, utilise désormais les paramètres de confidentialité de GNOME pour n’envoyer que les informations souhaitées par le rapporteur. Il s’intègre aussi mieux au nouveau système de notification. En marge de cette version de GNOME, la notification automatique de fin d’exécution des tâches lancées dans <em>GNOME Terminal</em> a été ajoutée.</p>
<p>Enfin, dans l’idée d'une meilleure intégration, <em>GNOME Logiciel</em> remplace Packagekit pour installer automatiquement les codecs manquants à l’ouverture d’un fichier.</p>
<h4 id="mate">Mate</h4>
<p>Pour les nostalgiques de l’ère GNOME 2, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/MATE" title="Définition Wikipédia">MATE</a> passe en <a href="http://mate-desktop.org/blog/2014-03-04-mate-1-8-released/">version 1.8</a>. Cette version s’intègre mieux avec le système, en utilisant upower pour la gestion d’énergie, PulseAudio pour s'occuper du son et systemd-logind pour ce qui est des sessions.</p>
<p>Le gestionnaire de fenêtre Marco se rend plus flexible avec la prise en charge d’un léger <em>tiling</em> et <em>snapping</em>.</p>
<p>L’aide utilisateur a été remaniée et quelques effets graphiques supplémentaires pointent le bout de leur nez, notamment pour l’extinction de l’appareil.</p>
<p>Attention, beaucoup de noms de paquet sous la forme <em>mate-function</em> ont changés en faveur du nom du programme. Par exemple, <em>mate-file-manager</em> devient <em>caja</em>.</p>
<h4 id="kde">KDE</h4>
<p><a href="//linuxfr.org/news/plasma-5-3-si-tu-veux-m-essayer-c-est-pas-un-probleme">Plasma 5.3</a> est maintenant la version par défaut de l’interface de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/KDE" title="Définition Wikipédia">KDE</a>. Cette version apporte un nouveau thème plus clair et plus lisible nommé <em>Breeze</em>.</p>
<p>Grâce aux changements apportés par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Qt" title="Définition Wikipédia">Qt</a> 5, la bibliothèque graphique ayant servi à sa conception, l’interface est maintenant totalement gérée par l’accélération graphique matérielle via <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenGL" title="Définition Wikipédia">OpenGL</a>.</p>
<p>La compatibilité avec Wayland a été accrue, tout comme la gestion de l’énergie et du Bluetooth.</p>
<p><a href="http://blog.fedora-fr.org/public/renault/KDE_bureau.png"><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f626c6f672e6665646f72612d66722e6f72672f7075626c69632f72656e61756c742f2e4b44455f6275726561755f6d2e706e673f32353839393331393035353436363238313134/.KDE_bureau_m.png?2589931905546628114" alt="Plasma 5.3" title="Source : http://blog.fedora-fr.org/public/renault/.KDE_bureau_m.png?2589931905546628114"></a></p>
<h4 id="xfce">Xfce</h4>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Xfce" title="Définition Wikipédia">Xfce</a> est mis à jour en <a href="//linuxfr.org/news/xfce-4-12-est-la">version 4.12</a> : à la clé, la prise en compte des écrans de très haute résolution, une meilleure gestion des configurations multi-écran et de la bibliothèque <em>libinput</em> décrite plus bas.</p>
<p>Côté applicatif, les onglets dans le navigateur de fichiers <em>Thunar</em> font leur apparition et l’éditeur de texte <em>mousepad</em> est plus rapide et plus simple.</p>
<p>Pour finir, la transition vers <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GTK+" title="Définition Wikipédia">GTK+</a> 3 se poursuit avec le port des applets et du lecteur multimédia <em>parole</em>.</p>
<p><a href="http://blog.fedora-fr.org/public/renault/Xfce_bureau.png"><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f626c6f672e6665646f72612d66722e6f72672f7075626c69632f72656e61756c742f2e586663655f6275726561755f6d2e706e673f31343838343932393932323331343433303734/.Xfce_bureau_m.png?1488492992231443074" alt="Xfce" title="Source : http://blog.fedora-fr.org/public/renault/.Xfce_bureau_m.png?1488492992231443074"></a></p>
<h4 id="lxde--lxqt">LXDE : LXQt</h4>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LXDE" title="Définition Wikipédia">LXDE</a> est disponible depuis plusieurs années dans Fedora, l’objectif étant de fournir une alternative très simple et très légère tout en essayant d’être visuellement agréable. Cette fois, c’est son pendant Qt (plutôt que GTK+) qui est disponible, avec le même objectif, mais un visuel et une intégration orientée Qt : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LXQt" title="Définition Wikipédia">LXQt</a> — anciennement Razor-Qt.</p>
<h4 id="qtile">Qtile</h4>
<p>Un nouveau gestionnaire de fenêtres pavant fait son apparition, de son petit nom <em>qtile</em>. Il est entièrement écrit et configurable en Python. Comme beaucoup de ses semblables, tel <em>i3</em>, il est hautement scriptable. </p>
<h3 id="localisation">Localisation</h3>
<p>Depuis la version 19, le projet Fedora a entrepris de grands travaux pour améliorer la gestion des langues. Cette version ne fait pas exception avec l’ajout de polices de caractères adaptées à l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Odia" title="Définition Wikipédia">Odia</a> et au <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Telugu" title="Définition Wikipédia">Telugu</a>, deux langues indiennes.</p>
<p>Toujours au sujet des polices de caractères, <em>eurlatgr</em> remplace <em>latarcyrheb-sun16</em> comme police de caractères des consoles pour les langues écrites dans un alphabet latin ou grec. Pour les alphabets arabe, cyrillique et hébreu, <em>latarcyrheb-sun16</em> reste en vigueur. Ces changements devenaient nécessaires, en raison de l’usage croissant d’Unicode.</p>
<p>Dans la continuité de ce travail, la langue indienne <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marathi" title="Définition Wikipédia">Marathi</a> dispose d’une nouvelle méthode de saisie <em>Minglish</em>, adaptée à la population également anglophone. Cette méthode repose sur la traduction phonétique des caractères à partir de la prononciation alphabétique anglaise. Si une correspondance est trouvée, le mot est automatiquement transcrit dans l’alphabet de cette langue. Ainsi la saisie est plus rapide, notamment pour les mots qui nécessitent de parcourir des tables ou d'utiliser des combinaisons complexes à partir de <code>Alt</code> + <code>Gr</code>.</p>
<p>Le gestionnaire de paquet a aussi été modifié pour installer automatiquement les traductions des logiciels selon la langue système choisie.</p>
<h3 id="wayland-et-libinput">Wayland et libinput</h3>
<p>La migration vers <a href="http://wayland.freedesktop.org/">Wayland</a> se concrétise. Avec la précédente version de Fedora, il était déjà possible de tester Wayland en changeant le type de session dans <a href="https://wiki.gnome.org/Projects/GDM">GDM</a> (quand on choisit son utilisateur et qu’on rentre son mot de passe).</p>
<p>Avec Fedora Workstation 22, la migration vers Wayland continue de manière progressive. Ainsi, GDM tourne dorénavant par défaut sur Wayland. Cependant, s’il n’arrive pas à se lancer avec Wayland, GDM est automatiquement redémarré avec le serveur X. La session GNOME, par contre, reste sous X.</p>
<p>Bien que GDM soit plus facile à gérer que le bureau GNOME, on peut supposer avec optimisme que Wayland gérera par défaut la session GNOME dans la prochaine version de Fedora.</p>
<p>Un autre changement majeur sous le capot est le passage à <a href="http://www.freedesktop.org/wiki/Software/libinput/">libinput</a>, tant pour Wayland que pour le serveur X. En effet, X.Org ne s’occupe pas seulement de l’affichage, mais aussi des périphériques d’entrée (<em>input</em>) comme le clavier, la souris, le pavé et l’écran tactile.</p>
<p>Le serveur X dispose de plusieurs pilotes d’entrée notamment <em>evdev</em> et <em>synaptics</em>. <em>libinput</em> a initialement été développé pour Wayland, mais par la suite un pilote équivalent a été développé pour X.org, sous le doux nom de <em>xorg-x11-drv-libinput</em>. L’architecture de libinput est plus solide ; sa gestion du <em>multi-touch</em> est meilleure que celle de <em>synaptics</em>, qui n’était pas vraiment prévue pour cela.</p>
<p>L’interaction entre plusieurs périphériques d’entrée est aussi facilitée, par exemple la désactivation du <em>pavé tactile</em> lors de la frappe au clavier (<em>cf.</em> Hans de Goede, <em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=uIEoFKhzxI8">Replacing Xorg input-drivers with libinput</a></em>, <a href="http://devconf.cz/">DevConf</a>, 7 février 2015, Brno).</p>
<h3 id="mozilla-firefox-avec-gtk-3">Mozilla Firefox avec GTK+ 3</h3>
<p>Fedora est la première distribution à intégrer <a href="//linuxfr.org/users/tankey/journaux/firefox-en-gtk3">Mozilla Firefox basée sur la bibliothèque d’interface graphique GTK+ 3</a>. Avec cette mise à niveau de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GTK+" title="Définition Wikipédia">GTK+</a> 2 à GTK+ 3, les ralentissements rencontrés lors du défilement rapide d’une page web, via le pavé numérique, semblent avoir été éliminés. Le thème de GTK+ 3, fait que l’on se retrouve avec les écritures blanc sur un fond noir. Vous trouverez plus d’information dans ce <a href="https://copr.fedoraproject.org/coprs/dgoerger/firefox-gtk3/">lien</a>.</p>
<h2 id="administration-système">Administration système</h2>
<h3 id="sous-le-capot">Sous le capot</h3>
<p>Au menu, un noyau <a href="//linuxfr.org/news/sortie-du-noyau-linux-4-0">Linux 4.0</a> encore plus performant. Il facilite notamment la vie des sysadmin et des développeurs avec une notation zen qui désencombre la mémoire de futilités ! Merci Oncle Linus, merci !</p>
<p>Systemd n’est pas en reste avec sa <a href="http://lists.freedesktop.org/archives/systemd-devel/2015-February/028447.html">219<sup>e</sup> récidive</a>.</p>
<h3 id="dnf-remplace-yum">DNF remplace Yum</h3>
<p>La nouveauté la plus marquante de cette version est probablement le remplacement du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/gestionnaire%20de%20paquets" title="Définition Wikipédia">gestionnaire de paquets</a> par défaut. <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/DNF_%28software%29">DNF</a> (<em>Dandified Yum</em>) prend la place du vétéran <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Yellowdog_Updater,_Modified">Yum</a>, présent depuis Fedora Core 1 (septembre 2003).</p>
<p>Plusieurs éléments ont mené à la création de DNF . Yum fait son âge et son évolution a laissé un code peu maintenable. Son cœur bat encore en Python 2 et son API est assez mal documentée. De surcroît son empreinte mémoire est importante et ses performances laissent à désirer. Partant de ce constat, Yum a été forké en janvier 2012, donnant naissance à DNF.</p>
<p>Les développeurs de DNF ont ainsi procédé à une réécriture et un nettoyage du code, abandonnant au passage certaines fonctionnalités et rendant l’outil compatible avec Python 3. Ils ont de même documenté l’API depuis le début du projet.</p>
<p>La gestion des dépôts a été délégée à <em>librepo</em> et celle des dépendances à <em>hawkey</em>, qui fournit une API de haut-niveau à <a href="https://github.com/openSUSE/libsolv"><em>libsolv</em></a>. Cette bibliothèque a été développée à l’origine par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/openSUSE" title="Définition Wikipédia">openSUSE</a> pour son gestionnaire de paquets <a href="https://fr.opensuse.org/Portal:Zypper">zypper</a>. Elle repose sur un algorithme de résolution de dépendances par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_SAT">satisfaisabilité</a> bien plus efficace, rapide et économe en mémoire que l'algorithme itératif de Yum.</p>
<p>Présent dans Fedora depuis la <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Features/DNF#Current_status">version 18</a>, DNF est maintenant considéré comme stable et remplace donc Yum comme gestionnaire de paquets par défaut. Il peut cependant être désinstallé au profit de Yum ou être utilisé en parallèle à celui-ci.</p>
<p>DNF n’est toutefois pas totalement compatible avec son prédécesseur. La liste des différences est documentée sur une <a href="https://dnf.readthedocs.org/en/latest/cli_vs_yum.html">page ad-hoc</a>. Afin de faciliter la transition, une couche de compatibilité <em>dnf-yum</em> est également proposée, sans pour autant gommer les différences entre les deux gestionnaires de paquets.</p>
<p>Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter la <a href="https://dnf.readthedocs.org/en/latest/user_faq.html">FAQ</a> de DNF ainsi que la <a href="https://dnf.readthedocs.org/en/latest/index.html">documentation officielle</a>.</p>
<h3 id="rechercher-un-logiciel-dans-un-dépôt-désactivé">Rechercher un logiciel dans un dépôt désactivé</h3>
<p>Autre nouveauté sur la gestion des paquets : afin de simplifier la vie de l’utilisateur tout en l’incitant à désactiver les dépôts non officiels pour sa sécurité, il est dorénavant possible via PackageKit et GNOME Logiciels de rechercher des paquets disponibles dans des dépôts désactivés. L’information sur un dépôt désactivé est remontée à l’utilisateur seulement si l’option <em>enabled_metadata</em> est activée pour celui-ci.</p>
<h3 id="preupgrade-facilite-la-mise-à-jour">PreUpgrade facilite la mise à jour</h3>
<p>Un nouveau paquet <em>preupgrade-assistant</em> a été ajouté. Il permet d’aider l’administrateur système à adapter la configuration de ses logiciels à celle d’une version plus récente, si nécessaire.</p>
<h3 id="dbxtool">Dbxtool</h3>
<p>La norme UEFI avec Secure Boot permet non seulement l’établissement d’une liste blanche de binaires et de matériel utilisables, mais également l’établissement d’une liste noire de binaires et de certificats de sécurité. Ça peut être une manière de forcer la mise à jour d’un logiciel non fiable par exemple.</p>
<p>Le nouvel utilitaire <em>dbxtool</em> a donc été mis à disposition pour gérer la liste noire de l’UEFI Secure Boot. Il n’est toutefois pas actif par défaut.</p>
<h3 id="bind">BIND</h3>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/BIND" title="Définition Wikipédia">BIND</a> fait une entrée remarquée avec la <a href="https://kb.isc.org/article/AA-01153/0/BIND-9.10.0-Release-Notes.html">version majeur 9.10</a>. Aussi, il est vivement recommandé aux administrateurs systèmes l’employant de se renseigner en détail à son sujet.</p>
<p>Pour résumer, l’ajout du type de fichier <em>map</em> permet à des données de zones d’être directement accessibles en mémoire. Un nouvel outil <em>delv</em> aide dorénavant à l’inspection des données <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DNS" title="Définition Wikipédia">DNS</a>, mais aussi <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DNSSEC" title="Définition Wikipédia">DNSSEC</a>. L’API PKCS#11 est maintenant également disponible. Outre l’amélioration des performances globales du programme, elle permet l’exploitation du matériel d’accélération de calculs cryptographiques et de bien d’autres encore.</p>
<h3 id="apache">Apache</h3>
<p>Dans les logiciels prisés par les administrateurs système, il y a aussi <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Apache_HTTP_Server">Apache</a>. Ainsi, Fedora 22 inclut le programme <a href="https://fedorahosted.org/ipsilon/">Ipsilon</a>. Il s’agit d’un serveur et d’une boîte à outils destinés à configurer les fournisseurs de services basés sur Apache. Il inclut une application <code>mod_wsgi</code> qui fournit les SSO fédérés aux applications web. </p>
<p>Un gestionnaire d’identité est fourni à côté pour l’identification via <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/FreeIPA">FreeIPA</a> par exemple, tandis que la communication avec les applications peut se faire via des protocoles fédérés, tels que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/SAML" title="Définition Wikipédia">SAML</a> ou <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenID" title="Définition Wikipédia">OpenID</a>.</p>
<h3 id="serveur-de-base-de-données">Serveur de base de données</h3>
<p>L’aspect base de données n’est pas laissé de côté pour autant. Fedora fournit une suite d’utilitaires pour améliorer et simplifier le rôle de serveur de base de données. Le tout repose sur le gestionnaire de base de données libre <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/PostgreSQL" title="Définition Wikipédia">PostgreSQL</a>.</p>
<p>Avec l’aide du programme graphique Cockpit et de l’interface <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D-Bus" title="Définition Wikipédia">D-Bus</a>, il devient plus simple et plus rapide de créer un système orienté base de données disponible sur le réseau. Pour la mise en place, elle repose sur le travail de la version précédente, à savoir l’API et le framework des <em>rôles de serveurs</em>.</p>
<h3 id="système-de-fichier-par-défaut">Système de fichier par défaut</h3>
<p>Uniquement pour la version serveur de Fedora, le système de fichier <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/XFS" title="Définition Wikipédia">XFS</a> est proposé par défaut au lieu de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/ext4" title="Définition Wikipédia">ext4</a> pour sa capacité à gérer de manière optimale les grands espaces de stockage (8 Eio au lieu de 1 Eio, et 8 Eio au lieu de 16 Tio pour la taille maximale d’un fichier).</p>
<h2 id="cloud-et-virtualisation">Cloud et virtualisation</h2>
<h3 id="elasticsearch">Elasticsearch</h3>
<p>L’outil <a href="https://www.elastic.co/products/elasticsearch">Elasticsearch</a> fait son apparition dans les dépôts. Ce logiciel est un serveur distribué d’indexation de données. Basé sur une API <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/REST" title="Définition Wikipédia">REST</a> et orienté documents, il stocke ses résultats sous forme de documents <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/JSON" title="Définition Wikipédia">JSON</a>. L’objectif est de faciliter les recherches dans un grand nombre de données textuelles et potentiellement non formatées, mais il peut également indexer en fonction d’un schéma JSON ou XML par exemple.</p>
<h3 id="fedora-atomic-host">Fedora Atomic Host</h3>
<p><a href="https://fedoraproject.org/wiki/Changes/AtomicHost">Fedora Atomic Host</a>, l’implémentation du projet <a href="http://www.projectatomic.io">Atomic</a> au sein de Fedora, est disponible. L’objectif du projet Atomic est de fournir de manière sécurisée des applications à base de Docker en couplage avec SELinux et des mises à jour dites atomiques.</p>
<p>Ce comportement a nécessité la conception d’un nouvel outil, <em>RpmOstree</em>, reposant sur les bibliothèques de DNF évoquées plus haut. Il représente les mises à jour sous forme d’un arbre de modifications à appliquer de façon atomique, plutôt que paquet par paquet. Il peut permettre typiquement la création d’une partition clone de celle d’origine avec les mises à jour effectuées. Ainsi, en cas de panne, il peut revenir en arrière très rapidement et simplement, sans casse.</p>
<h3 id="tunir">Tunir</h3>
<p>Dans la même optique de déploiement et de test d’images <em>cloud</em>, on notera la disponibilité de <em><a href="http://tunir.readthedocs.org/en/latest/">Tunir</a></em>. Ce logiciel d’aide à l’intégration continue est utilisé notamment pour les images officielles de Fedora Cloud compilées chaque nuit. Il peut ainsi construire une image pour la lancer automatiquement dans une machine virtuelle ou dans Docker pour y exécuter les tests adéquats. Il se distingue de solutions comme Jenkins par sa légèreté et sa simplicité d’utilisation.</p>
<h3 id="vagrant">Vagrant</h3>
<p>On remarquera l’ajout de <em><a href="https://www.vagrantup.com/">Vagrant</a></em>, un utilitaire d’automatisation et de gestion de création de machines virtuelles pour faciliter le développement et la réalisation de tests dans un environnement unique.</p>
<p>Bien qu’il puisse être couplé avec plusieurs systèmes de virtualisation comme VirtualBox, Docker et VMWare, il utilise par défaut la solution <em>libvirt</em>, largement répandue dans l’écosystème Fedora & Red Hat. Par ailleurs, Vagrant peut exploiter les images Fedora Atomic Host et Fedora Cloud pour générer des systèmes prêts à l’emploi.</p>
<h2 id="développement">Développement</h2>
<h3 id="gcc-51">GCC 5.1</h3>
<p>La suite de compilation GCC est mise à jour vers la nouvelle version majeure 5.1 (<em>cf.</em> la dépêche <a href="//linuxfr.org/news/le-compilateur-gcc-5-1-harder-better-faster-stronger#nouveaut%C3%A9s-concernant-les-langages">Le compilateur GCC 5.1 : harder, better, faster, stronger</a>). L’<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Application_binary_interface">ABI</a> des applications C++ change pour se conformer intégralement à la norme C++11, qui nécessite la recompilation de tous les programmes utilisant <code>std ::list</code> et <code>std ::string</code>. Cependant, pour des raisons de temps, Fedora a compilé l’ensemble des programmes avec GCC 5, mais en désactivant la nouvelle ABI, ce qui retarde la recompilation massive de ces programmes à Fedora 23.</p>
<h3 id="unicode-70">Unicode 7.0</h3>
<p>La bibliothèque standard du langage C, glibc, prend en charge <a href="http://www.unicode.org/versions/Unicode7.0.0/">Unicode 7.0</a> au lieu d’Unicode 5.1. L’ajout de ces 8 000 caractères supplémentaires a nécessité un gros travail pour corriger les régressions potentielles dues à ce changement. Cela permet de poursuivre l’effort d’internationalisation du projet.</p>
<h3 id="boost">Boost</h3>
<p>Les amateurs de C++ seront heureux d’apprendre le lifting de la bibliothèque <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Boost_%28biblioth%C3%A8ques%29">Boost</a> en <a href="http://www.boost.org/users/history/version_1_57_0.html">version 1.57</a>. Ce petit boost corrige de nombreux bogues, surtout dans la section <em>Thread</em>, en attendant l’arrivée prochaine de la <a href="http://www.boost.org/users/history/version_1_58_0.html">version 1.58</a> qui incorporera notamment une classe pour la gestion du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Endianness">boutisme</a>, mais aussi une classe dédiée aux tris de haute performance.</p>
<h3 id="python">Python</h3>
<p>Le framework web <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Django%20(framework)">Django</a></em> passe à la <a href="https://docs.djangoproject.com/en/dev/releases/1.8/">version 1.8</a>. L’API <em>Model.meta</em> apparaît. Plusieurs moteurs de <em>templates</em> comme celui de Django ou Jinja2 sont gérés. Une meilleure intégration à PostgreSQL pour l’aspect base de données et divers correctifs améliorent encore l’environnement <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Python_%28langage%29">Python</a>.</p>
<p>La bibliothèque graphique <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/wxPython" title="Définition Wikipédia">wxPython</a></em> passe à la <a href="http://wxpython.org/recentchanges.php">version 3.0</a> (la version précédente datait de 2011). Elle gère maintenant GTK+ 3, apporte le rendu des pages HTML/CSS/JS via wx.html2 et corrige énormément de bogues. En théorie, la compatibilité avec la version précédente n’est pas un grand problème, mais doit être vérifiée par ses utilisateurs.</p>
<p>La bibliothèque <em><a href="https://dateutil.readthedocs.org/en/latest/">dateutil</a></em> se met à l’<a href="https://github.com/dateutil/dateutil/blob/master/NEWS">heure 2.4</a>. Par rapport à la version 1.5, le gros changement est la compatibilité avec Python 3. La version compatible avec Python 2.6 est disponible dans un autre paquet. Cette bibliothèque étend la gestion des dates standards avec le calcul relatif des dates (la dernière semaine d’un mois donné par exemple), le calcul de la date de Pâques, une meilleure gestion des fuseaux horaires via <em>tzdata</em>.</p>
<h3 id="ruby">Ruby</h3>
<p>Le précieux <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruby" title="Définition Wikipédia">Ruby</a> s’orne d’une nouvelle <a href="https://github.com/ruby/ruby/blob/v2_2_0/NEWS">version 2.2</a>. Ce bijou apporte le fameux <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ramasse-miettes_%28informatique%29">ramasse-miettes</a> incrémental et s’occupe également des symboles. La prise en charge d’Unicode se confirme avec la version 7.0. Quelques méthodes supplémentaires ont été ajoutées sur les types de base. Un nettoyage de l’API C a également été mené, pour terminer le polissage.</p>
<p>Ruby met son framework web sur les rails avec la <a href="http://guides.rubyonrails.org/4_2_release_notes.html">version 4.2</a>. Le train des nouveautés comporte <em>l’ActiveJob</em>, une couche d’abstraction pour les systèmes d’attente tels que <em>Resque</em>, <em>Delayed Job</em> ou <em>Sidekiq</em>. L’<em>ActionMailer</em> peut envoyer les messages après un délai d’attente, tandis que la sérialisation des données peut se faire avec <em>GlobalID</em>. La console web n’est pas oubliée sur le quai étant donné qu’elle facilite le développement et le débogage d’applications.</p>
<h3 id="perl">Perl</h3>
<p>Le langage de programmation <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Perl_%28langage%29">Perl</a> passe en <a href="http://perlnews.org/2014/05/perl-5-20-released/">version 5.20.0</a> (cf. <a href="http://search.cpan.org/dist/perl-5.20.0/pod/perldelta.pod">perldelta 5.20.0</a>). Décidément, c’est la fête d’Unicode, mais cette fois c’est pour la <a href="http://unicode.org/versions/Unicode6.3.0/">6.3</a> et, si l’UTF-8 est la locale de l’environnement, le traitement des caractères passe en Unicode.</p>
<p>Deux nouvelles syntaxes se révèlent être de vraies perles : <em>%hash{…}</em> et <em>%array{…}</em> pour obtenir des listes de clés/valeurs ou d’index/valeurs respectivement. Le Copy-on-write est accessible pour les données scalaires. À côté de ça, nous pouvons noter la disparition de <em>PerlIO_vsprintf()</em> et de <em>PerlIO_sprintf()</em>. </p>
<h3 id="haskell">Haskell</h3>
<p>Le compilateur du langage fonctionnel <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Haskell" title="Définition Wikipédia">Haskell</a>, surnommé <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Glasgow_Haskell_Compiler">GHC</a>, fonctionnera sous la <a href="https://downloads.haskell.org/%7Eghc/7.8.1/docs/html/users_guide/release-7-8-1.html">version 7.8</a>. Au menu, un nouveau gestionnaire d’entrées-sorties améliore les performances en cas d’activité intense dans ce domaine. Le nouveau générateur de code est enfin accessible après des années d’attente, promettant un gain de performance perceptible ; l’ancien n’est de toute façon plus disponible. Avec l’aide de la suite de compilation <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LLVM" title="Définition Wikipédia">LLVM</a>, la compilation croisée à destination des systèmes <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/IOS_%28Apple%29">iOS</a> est désormais possible. Enfin, la compilation parallèle est aussi disponible de manière similaire à ce que propose la commande <em>make</em>.</p>
<h3 id="java">Java</h3>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gradle" title="Définition Wikipédia">Gradle</a>, le constructeur, déployeur et testeur automatique d’applications <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Java_%28langage%29">Java</a>, bénéficie aussi d’un rafraîchissement à la <a href="http://gradle.org/docs/2.0/release-notes.html">mode 2.0/2.2</a>. C’est ainsi que la compatibilité avec Java 8 est proposée, tandis que la prise en charge de Java 5 est entièrement retirée. La compilation croisée en est facilitée, tout comme la gestion de l’architecture 64 bits de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Windows" title="Définition Wikipédia">Windows</a>. Sachez enfin que les utilisateurs d’<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/OpenShift">OpenShift</a> profiteront aussi de sa compatibilité avec son infrastructure.</p>
<h2 id="architecture-arm">Architecture ARM</h2>
<p>Précédemment, les images pour l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/architecture%20ARM" title="Définition Wikipédia">architecture ARM</a> étaient sur la page des <a href="https://spins.fedoraproject.org/">Spins</a>. À présent, une <a href="https://arm.fedoraproject.org/">page</a> leur est dédiée, avec des images pour les versions <em>Serveur</em> et <em>Workstation</em> qui intègrent la majorité des environnements de bureau.</p>
<p>Vous trouverez les informations spécifiques à certaines cartes ARM sur le <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Architectures/ARM">wiki</a> Fedora.</p>
<h2 id="prévus-pour-la-suite">Prévus pour la suite</h2>
<h3 id="23-dans-les-tuyaux">23 dans les tuyaux</h3>
<p>La <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Releases/23/Schedule">version 23</a> a déjà quelques pistes de nouveautés qui devraient voir le jour. Comme cela a déjà été expliqué plus haut, Wayland devrait remplacer totalement X11, laissant XWayland pour la compatibilité, si nécessaire.</p>
<p>Après des années de travaux en ce sens, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Changes/Python_3_as_Default">Python 3 pourrait également être à l’honneur comme la seule version installée</a>. Python 2.7 serait accessible dans les dépôts pour ceux qui le souhaitent.</p>
<p>De nouveaux rôles de serveur, en plus de celui de serveur de base de données, devraient être ajoutés pour simplifier l’administration système.</p>
<h3 id="le-futur-de-fedora-workstation">Le futur de Fedora Workstation</h3>
<p>Red Hat <a href="https://blogs.gnome.org/uraeus/2015/04/17/red-hat-joins-khronos/">a rejoint</a> récemment le groupe <a href="https://www.khronos.org/">Khronos</a>, qui s’occupe notamment de la standardisation d’<em>OpenGL</em>. Red Hat aura donc son mot à dire. Gageons que ce sera un gain pour le desktop sous GNU/Linux.</p>
<p>Il est aussi prévu dans <em>GNOME Logiciels</em> de pouvoir mettre à jour le <em>firmware</em> des cartes mères ou d’autres périphériques, chose qui est généralement faisable uniquement sous Windows pour le moment.</p>
<p>Enfin, Fedora vise une consommation moindre d’énergie pour une plus grande durée de vie des batteries (<em>cf.</em> Christian Schaller, <a href="https://blogs.gnome.org/uraeus/2015/04/20/fedora-workstation-more-than-the-sum-of-its-parts/">Fedora Workstation: More than the sum of its parts</a>, 20 avril 2015).</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-de-fedora-22.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
M5oulStéphane AuleryesdeemBAudpalm123RenaultswilmetNils RatusznikCheckMattBenoît SibaudJulien.DJiehongAtem18https://linuxfr.org/nodes/105509/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Post/349982015-02-13T01:26:49+01:002015-02-13T01:26:49+01:00temps pour pour effectuer un shutdown <p>Bonjour,</p>
<p>C'est mon premier message sur le forum alors j’espère que je poste au bon endroit.</p>
<p>Combien de temps après le lancement de la commande shutdown est ce que des programmes peuvent effectuer des operations?</p>
<p>Je prends un exemple. J'ai une ligne de commande qui remplace un morceau de texte par un autre dans tous les fichiers d'un répertoire. C'est une opération assez longue environ 2 heures. Par erreur je lance un shutdown a 9:20:55. Est ce qu'il est possible qu'un fichier soit modifié a 9:22:16? Je pense que non mais je ne suis pas un expert. C'est une machine qui a 4/5 ans avec scientific linux 6 (RHEL 6).</p>
<p>J'ai fait un peu de recherche sur internet mais je n'ai pas trouve de réponse a ma question. </p>
<p>Merci</p><div><a href="https://linuxfr.org/forums/linux-general/posts/temps-pour-pour-effectuer-un-shutdown.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
teebohttps://linuxfr.org/nodes/104784/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Post/347982014-12-22T21:13:24+01:002014-12-22T21:13:24+01:00scientific linux<p>salut , je viens de voir qu'il y avais un linux appelais, scientific linux.<br>
je voulais savoir quel étais sa particularité.<br>
je n'est rien trouver sur internet.<br><em>sauf en anglais</em><br>
merci :-)</p><div><a href="https://linuxfr.org/forums/general-hors-sujets/posts/scientific-linux.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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