tag:linuxfr.org,2005:/users/rabbithoodLinuxFr.org : les contenus de rabbithood2014-01-09T09:22:12+01:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:News/332402013-12-18T23:19:19+01:002013-12-20T17:25:47+01:00NwAvGuy O2 : l’amplificateur casque sous licence Creative CommonLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<div><p>Le monde de la haute‐fidélité a connu depuis les années 70 de grands bouleversements. L’arrivée de l’amplificateur à transistor, puis du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/disque%20compact" title="Définition Wikipédia">disque compact</a>, auraient dû être reconnues comme des progrès par tous ceux qui s’intéressent à la question (en premier lieu les « audiophiles »). L’attention aurait dû se reporter sur les vrais problèmes, tels que la qualité des enregistrements, celle des enceintes acoustiques et, par dessus tout, du traitement acoustique du local.</p>
<p>Hélas, il n’en est rien !</p>
<p>Non seulement on assiste au retour de technologies dépassées, mais de nouveaux points très discutables sont présentés comme déterminants (et souvent coûteux) : qualités supposées des câbles, des composants (actifs et passifs), de l’isolation aux vibrations, voire de phénomènes dont le statut est à vrai dire difficilement identifiable (à la différence du prix).</p>
<p>Dans ce cadre général, je voudrais présenter la démarche d’un ingénieur en électronique : <em>NwAvGuy</em>. Il tient un <em>blog</em> dans lequel il s’attaque à un segment particulier de la Hi‐Fi : les casques et leurs amplificateurs. Il démonte l’ensemble des mirages coûteux que la dynamique de marché dans l’électronique grand public et professionnelle a conduit à produire.</p>
<p>Cela l’a dirigé vers la conception d’un amplificateur : le <em>O2</em> (placé sous licence Creative Common CC BY-ND 3.0). C’est à travers ce point que l’on abordera un sujet plus général : les forces contradictoires qui fragilisent les discours sur la distribution dématérialisée de la musique par les <em>majors</em> et les plates‐formes de distribution (iTunes, par exemple).</p></div><ul><li>lien nᵒ 1 : <a title="http://www.matrixhifi.com/ENG_ppec.htm" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/83090">Comparaison à l’aveugle de deux systèmes Hi‐Fi très bas de gamme et très haut de gamme (ABX)</a></li><li>lien nᵒ 2 : <a title="http://www.highendcable.co.uk/Nordost%20ODIN%20Speaker%20Cable.htm" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/83091">Câble haut‐parleur Nordost ODIN : plus de 30 000 euros la paire de 3 m</a></li><li>lien nᵒ 3 : <a title="http://www.tomsguide.fr/article/vinyle-mp3-disque,2-270-4.html" hreflang="fr" href="https://linuxfr.org/redirect/83092">Le CD engendre une « perte de notes » par rapport au vinyle</a></li><li>lien nᵒ 4 : <a title="http://www.lessloss.com/page.html?id=45" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/83093">Un meilleur son : privilégier le répertoire racine, la lecture à partir d’un Ram Disk, etc.</a></li><li>lien nᵒ 5 : <a title="http://nwavguy.blogspot.fr/2011/08/o2-details.html" hreflang="en" href="https://linuxfr.org/redirect/83094">L’O2 sur le blog de NwAvGuy (en CC-by-nd)</a></li></ul><div><h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#la-piq%C3%BBre-de-rappel-de-lobjectivit%C3%A9-limp%C3%A9dance-de-sortie-des-amplificateurs-casques">La piqûre de rappel de l’objectivité : l’impédance de sortie des amplificateurs casques</a><ul>
<li><a href="#de-lamplificateur-%C3%A0-tube-%C3%A0-lamplificateur-%C3%A0-transistor-la-disparition-du-facteur-damortissement">De l’amplificateur à tube à l’amplificateur à transistor : la disparition du facteur d’amortissement.</a></li>
<li><a href="#les-amplificateurs-casques-un-facteur-damortissement-introuvable-ou-trop-%C3%A9lev%C3%A9">Les amplificateurs casques : un facteur d’amortissement introuvable ou trop élevé</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#la-logique-de-march%C3%A9-et-ses-contradictions">La logique de marché et ses contradictions</a><ul>
<li><a href="#le-paradoxe-entre-luniformisation-technologique-et-productive-est-la-diversit%C3%A9-n%C3%A9cessaire-%C3%A0-la-vente">Le paradoxe entre l’uniformisation technologique et productive est la diversité nécessaire à la vente</a></li>
</ul>
</li>
</ul><h2 id="la-piqûre-de-rappel-de-lobjectivité-limpédance-de-sortie-des-amplificateurs-casques">La piqûre de rappel de l’objectivité : l’impédance de sortie des amplificateurs casques</h2>
<p>L’O2 est une arme de bataille contre un certain nombre de mythes du marché de l’audio. Il est l’outil pour lutter contre la diminution des mesures objectives dans la conception et les spécifications affichées du matériel haute‐fidélité.</p>
<p>Je vais cependant me concentrer sur un point particulier : l’impédance de sortie des amplis casques. C'est la clef de l’argumentation de <em>NwNavGuy</em>. Pour cela, une petite introduction est sans doute nécessaire.</p>
<h3 id="de-lamplificateur-à-tube-à-lamplificateur-à-transistor-la-disparition-du-facteur-damortissement">De l’amplificateur à tube à l’amplificateur à transistor : la disparition du facteur d’amortissement.</h3>
<p>Lorsque vous connectez un amplificateur audio à un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Haut-parleur" title="Définition Wikipédia">haut-parleur courant (électrodynamique)</a> (abrégé par la suite en HP), ce dernier va recevoir un signal électrique qui va causer le mouvement de sa membrane en avant et en arrière par rapport à sa position de repos.</p>
<p>Lorsque ce signal s’arrête, la membrane ne s’immobilise pas immédiatement. Elle peut être assimilée en effet à une masse sur un ressort (la suspension). Elle va donc osciller et, du coup, étant en liaison avec une bobine qui baigne dans un champ magnétique, va générer un signal qui va être renvoyé à l’amplificateur.</p>
<p>C’est là qu’intervient l’impédance. Le HP est doté d’une impédance (exprimée en ohm, dont le symbole est Ω), de même que la sortie de l’amplificateur. Si l’impédance de l’amplificateur n’est pas suffisamment petite par rapport à celle du haut‐parleur, le signal renvoyé – la force contre‐électromotrice – va en quelque sorte rebondir sur l’amplificateur et être réinjectée dans le HP. De là, deux conséquences :</p>
<ul>
<li>l’oscillation de la membrane est entretenue, ce qui éloigne le HP du signal fourni. Un coup de grosse caisse sec en réalité va se transformer en quelque chose de boursouflé ;</li>
<li>l’impédance d’un HP étant rarement parfaitement linéaire, il va se produire des interactions qui vont perturber sa réponse en fréquence. Certaines fréquences qui parviennent à l’ampli avec une intensité donnée vont être affectées d’une multiplication qui va suivre, parfois de manière complexe, l’impédance.</li>
</ul><p>La quantité qui permet de jauger des interactions entre l’ampli et le HP s’appelle le facteur d’amortissement. Il consiste à diviser l’impédance du HP par l’impédance de sortie de l’amplificateur. Si le HP a une impédance de 4 Ω et la sortie de l’amplificateur 0,4 Ω, le facteur d’amortissement va être de 4 ÷ 0,4 = 10.</p>
<p>Avant l’invention des amplificateurs à transistor, le facteur d’amortissement était une des spécifications centrales des amplificateurs. Les tubes ont en effet une impédance de sortie très élevée, de sorte qu’il était nécessaire d’intercaler un transformateur de sortie. Comme ce composant pose en lui‐même beaucoup de problèmes au niveau du signal audio, les recherches étaient intenses pour offrir le meilleur compromis possible.</p>
<p>Le problème disparaît avec le transistor qui est un composant de faible impédance. Dans la mesure où les impédances des enceintes acoustiques se sont progressivement normalisées pour se situer entre 4 Ω et 8 Ω, on peut dire que l’impédance de sortie maximum des amplis doit être de 4 ÷ 50 = 0,08 Ω. En effet, il est largement reconnu par les scientifiques qu’un facteur d’amortissement supérieur à 50 est inaudible. Quelqu’un d’aussi réputé que Siegfried Linkwitz, le co‐inventeur du <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Linkwitz%E2%80%93Riley_filter">filtre Linkwitz-Riley</a>, donne uniquement ce critère pour le choix d’un amplificateur. Or, 0,08 Ω est une valeur déjà très élevée pour un amplificateur correctement conçu. Aujourd’hui, donc, l’argument du facteur d’amortissement est devenu assez rare, utilisé uniquement dans un cadre marketing (sans réel fondement donc) pour signifier qu’on vend un amplificateur particulièrement musclé (haute puissance et/ou haute capacité en courant).</p>
<h3 id="les-amplificateurs-casques-un-facteur-damortissement-introuvable-ou-trop-élevé">Les amplificateurs casques : un facteur d’amortissement introuvable ou trop élevé</h3>
<p>Si vous voulez acheter aujourd’hui un ampli casque, vous risquez de vous retrouver dans plusieurs situations, de la pire à la meilleure :</p>
<ul>
<li>même si des tas de spécifications vous sont communiqués, on ne parle aucunement de quelque impédance que ce soit ;</li>
<li>si une impédance est communiquée, elle concerne celle des casques qui sont indiqués comme « adaptés » ;</li>
<li>l’impédance est communiquée.</li>
</ul><p>Ces trois situations sont insatisfaisantes, car, contrairement aux enceintes acoustiques, l’impédance des casques n’est pas normalisée. D’un écart entre 4 et 8 Ω, soit un rapport de 2, on passe à un rapport d’environ 40, entre 16 Ω pour les écouteurs intra‐auriculaires, à 600 Ω pour certains casques considérés comme des références depuis de nombreuses années.</p>
<p>Le point clé est de bien comprendre que ces derniers sont la cible privilégiée des concepteurs. Pour des raisons qui ne sont pas vraiment claires, ils sont considérés comme particulièrement difficiles à alimenter. Un « bon » ampli doit être capable d’accepter les charges de 600 Ω.</p>
<p>Arrivé à ce point, on voit immédiatement le problème. Si 600 Ω est l’objectif, quel va être le sort des charges plus faibles, celles des intra‐auriculaires, des écouteurs nomades, voire des gros casques Hi‐Fi à impédance moyenne (60 Ω, par exemple, pour un casque considéré comme étant une référence) ?</p>
<p>Comme l’avance NwNavGuy, le facteur d’amortissement idéal dans le couple ampli‐casque est plus faible que dans le cas de la Hi‐Fi. On considère que la liaison est transparente à l’écoute à partir d’un rapport égal ou supérieur à 8. Or, 600 Ω ÷ 8 = 75 Ω. On voit que, de ce point de vue, les concepteurs d’amplis‐casques ont une latitude très grande, y compris d’ailleurs pour l’utilisation de tubes électroniques aujourd’hui très tendance. De là, l’idée largement diffusée selon laquelle l’impédance de sortie des amplis‐casques n’ont qu’une importance très relative.</p>
<p>Comme avancé plus haut, il est compréhensible dans ce cadre qu’on ne mentionne pas du tout l’impédance ou le facteur d’amortissement de l’ampli.</p>
<p>Est‐ce à dire que spécifier les impédances casques compatibles résout le problème ? Pas du tout, puisque l’argument ne porte pas sur le facteur d’amortissement, mais sur la capacité de l’amplificateur à produire du courant et des tensions respectivement pour l’impédance la plus faible et la plus haute mentionnée. Avec un ampli « certifié » pour une plage allant de 32 Ω à 600 Ω, vous pouvez très bien vous retrouver avec une impédance de sortie de 50 Ω. Votre ampli sera donc en réalité compatible avec des casques de 50 Ω × 8 = 400 Ω minimum. Pour tout ce qui est en dessous, vous aurez au minimum des graves modifiés, et au maximum des modifications profondes de la courbe de réponse en fréquence. Le casque ne sera pas neutre, et ne méritera donc plus le qualificatif de haute fidélité.</p>
<p>Enfin, quand l’impédance est mentionnée, elle est souvent trop élevée. C’est le cas pour les amplificateurs casques professionnels qui descendent rarement en dessous de 50 Ω. Deux exceptions cependant. La société Violelectric affiche dans ses spécifications des facteurs d’amortissement élevés (par exemple, 200 pour 50 Ω, soit une impédance de sortie de 50 ÷ 200 = 0,25 Ω). D’autre part, la société Benchmark, qui est la seule société au monde à faire de l’impédance de sortie quasi nulle de ses amplificateurs casques un argument technologique.</p>
<p>Grâce à cette société qui a reçu de multiples récompenses dans la presse grand public (c’est une société à destination des professionnels), ainsi qu’à l’impact du <em>blog</em> de NwNavGuy, l’affichage de l’impédance ou du facteur d’amortissement semble se diffuser dans le secteur grand public. Les impédances y sont d’ailleurs plus faibles que dans le monde pro. Si 25 Ω semble être la limite basse dans le monde professionnel, 10 Ω est une impédance qui se trouve relativement facilement, ainsi que, plus rarement, 5 Ω. Si les prix peuvent être très élevés, dans tous les cas, descendre en dessous de 2 Ω implique en général deux inconvénients : des conceptions un peu douteuses, et/ou des prix élevés.</p>
<p>Pourquoi 2 Ω comme critère ? Parce qu’il est rationnel de retourner le sens commun sur l’objectif des hautes impédances. Du point de vue purement acoustique, les casques intra‐auriculaires posent moins de problèmes que les autres types de casques. Ils sont donc par définition des <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Linkwitz%E2%80%93Riley_filter">casques de référence</a>. Or, leurs impédances sont généralement basses (souvent 16 Ω, ou légèrement plus). En outre, l’apparition des armatures multiples fait qu’ils peuvent avoir une courbe d’impédance très perturbée. Un facteur d’amortissement de 8 implique donc une impédance minimale de sortie d’ampli à 2 Ω.</p>
<p>Mais dans ce cas, y a‐t‐il une bonne raison pour que tous les amplis n’aient pas une impédance de sortie de 2 Ω ou moins ? La réponse de NwNavGuy (et d’autres) est catégorique : non, il n’y en a pas. S’il y a une raison, elle n’est pas à chercher du côté des raisonnements rationnels et scientifiques. De la même manière que, dans l’immense majorité des cas, une faible impédance de sortie est la caractéristique commune des amplificateurs à transistors alimentant des enceintes, la limite de 2 Ω devrait être tenue pour définitivement acquise, et être commune à tous les amplis.</p>
<h2 id="la-logique-de-marché-et-ses-contradictions">La logique de marché et ses contradictions</h2>
<h3 id="le-paradoxe-entre-luniformisation-technologique-et-productive-est-la-diversité-nécessaire-à-la-vente">Le paradoxe entre l’uniformisation technologique et productive est la diversité nécessaire à la vente</h3>
<p>La logique est plutôt une logique de marché. <br>
Modifier l’impédance de sortie est très facile, de sorte qu’on peut revendiquer auprès du béotien un savoir‐faire particulier quant au rendu sonore. Dans la mesure où le flou des mots n’a pas de limite, une société peut tout à fait avancer que son savoir‐faire technologique lui permet de produire des amplificateurs plus « musicaux », c’est‐à‐dire le plus souvent éloigné de la « froideur du numérique ».</p>
<p>En fait, il s’agit simplement d’une impédance de sortie plus élevée produisant un grave plus important et plus flou, ce qui impacte en fait tout le rendu audio (quiconque a fait de l’égalisation de manière un peu sérieuse sait qu’une modification sur une extrémité du spectre modifie l’autre extrémité. Il faut écouter les aigus pour régler les graves).</p>
<p>En outre, une impédance élevée favorise le « _matching_ », c’est‐à‐dire la recherche, parfois frénétique, de l’accord parfait entre le casque et l’ampli. Si vous êtes convaincu de la règle des 2 Ω, vous pouvez, éventuellement, acheter plusieurs casques. Mais si cette règle vous est inconnue, vous pouvez très bien acheter plusieurs casques et plusieurs amplis, dans la mesure où les interactions d’impédance vont produire des différences très importantes et accréditer l’idée que les amplis ont au moins autant de caractère que les casques.</p>
<p>Bref, comme le souligne NwNavGuy, il s’agit de créer une diversité artificielle favorable à la constitution d’un marché. Ce qui, somme toute, est très compréhensible : un marché ne peut se concevoir sans monnaie.</p>
<p>Or, la monnaie est un équivalent généralisé. Pour qu’elle ait un sens, il faut des choses à équivaloir. Si toutes les choses se valent, il n’y a plus rien à équivaloir et le marché s’écroule. Plus d’échelle de prix, plus de gammes de produits, plus de gammes de fabricants. Plus moyen de prévoir entre le fortuné et le moins fortuné qui va acheter quoi, qui va préférer telle marque par rapport à telle autre et, finalement, que produire et à quel moment le produire.</p>
<p>On voit ainsi que, contrairement à ce que laisse supposer des termes comme « l’économie de la connaissance », l’avancée scientifique et technologique ne conduit pas forcément à l’émergence d’un marché et, plus généralement, à la bonne santé du capitalisme.</p>
<p>Elle peut, au contraire, détruire des différences qui lui sont vitales, et nécessiter, de la part des acteurs de ce marché, une démarche volontariste pour recréer la diversité perdue. Le malheur est que, bien évidemment, cette création ne peut se faire que contre le mode d’argumentation scientifique qui aurait pu lui apporter un coup fatal : rationalité, mesure, expérimentation.</p>
<p>D’où, la réponse d’une certaine société renommée contactée par NwNavGuy à la <a href="http://nwavguy.blogspot.fr/2011/02/nuforce-udac-2-drama.html">découverte de mesures catastrophiques</a>.</p></div><div><a href="https://linuxfr.org/news/nwavguy-o2-l-amplificateur-casque-sous-licence-creative-common.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
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