tag:linuxfr.org,2005:/users/saltimbanqueLinuxFr.org : les contenus de saltimbanque2022-07-08T10:19:15+02:00/favicon.pngtag:linuxfr.org,2005:Diary/402822022-06-08T15:26:24+02:002022-06-08T15:26:24+02:00Quelques mots sur ArchLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#toc-installation-du-syst%C3%A8me">Installation du système</a></li>
<li>
<a href="#toc-installation-de-soft-et-mise-%C3%A0-jour">Installation de soft et mise à jour</a><ul>
<li><a href="#toc-d%C3%A9p%C3%B4ts-binaires">Dépôts binaires</a></li>
<li><a href="#toc-d%C3%A9p%C3%B4t-aur">Dépôt AUR</a></li>
<li><a href="#toc-autres">Autres</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#toc-composants">Composants</a></li>
</ul>
<p>Ce journal évoque <a href="https://archlinux.org">Arch Linux</a> laquelle, étant une distrib rolling release, n' a pas de version qui sortirait et que je pourrai présenter. (Encore que le média d'installation connaisse une release mensuelle.)</p>
<p>Arch Linux est une distribution légère et rapide dont le concept est de rester la plus simple possible. Sa licence est GPL. Sa première version est de 2002 - elle a fêté ses 20 ans récemment. Elle a été créée par Judd Vinet, qui fut ensuite son leader, suivi de Aaron Griffin puis actuellement Levente Polyak . Ses mainteneurs sont bénévoles et Arch souhaite rester aussi "gratuite" que "libre". Seule l'architecture x86_64 est officiellement supportée.</p>
<p>Arch est une une distribution que l'on installe une fois puis qui n'a pas de version - souffrez une fois puis profitez ad vitam! (ou peut être : amusez vous une fois puis emmerdez vous!! bref) Elle permet d'utiliser les applications upstream peu après leur sortie et en outre le wiki - apparu en 2005- est apprécié de tous. Bien souvent, la clarté de ce wiki le rend utile aux utilisateurs d'autres distros. Greg Kroah-Hartman a d'ailleurs mentionné le fait qu'<a href="https://usesthis.com/interviews/greg.kh/#:%7E:text=For%20daily%20use%2C%20I%20live,connectivity%20(like%20on%20airplanes)">il utilise Arch</a> et qu'il apprécie son wiki (décidément! entre ça, vim et GNOME, il a tout compris ! - fin du troll)</p>
<p>Et puisque je mentionne la relationne de la distribution au monde de Linux, logique de mentionner les distribs "filles" - comme Endeavour OS ou Manjaro, assez populaires si l'on se fie par exemple à distrowatch . Attention Manjaro possède cependant ses propres dépots - un peu comme Ubuntu vis à vis de Debian, et je ne vous la recommande pas. Tandis que Endeavour est essentiellement une manière d'installer Arch (avec certes quelques rares paquets en propre). Il existe une distrib pour <a href="https://archlinuxarm.org/">ARM</a>. On pourrait également citer le fait que Steam Deck <a href="https://arstechnica.com/gaming/2022/02/linux-on-steam-deck-what-you-need-to-know-what-currently-works/#:%7E:text=As%20Ars%20Technica%20reported%20last,menus%20of%20the%20Nintendo%20Switch">tourne sur un fork de Arch</a> pour profiter de la fréquence des maj - merci Arch!</p>
<h2 id="toc-installation-du-système">Installation du système</h2>
<p><a href="https://wiki.archlinux.org/title/Installation_guide">https://wiki.archlinux.org/title/Installation_guide</a></p>
<p>Qui dit rolling release dit installer une fois pour de bon… Finis les upgrade semestriels!</p>
<p>L'idée de Arch est de laisser les utilisateurs apprendre en faisant par eux mêmes, plutôt que de proposer une install et une config toutes faites. À la base, en fonction de vos compétences, installer Arch peut sembler relever de l'aventure. Inutile de détailler les commandes ici, et inutile de vous diriger vers un blog aléatoire décrivant les manip - le wiki précise tout ce qu'il faut faire : après récupérer, vérifier puis booter sur une image il faut, en ligne de commande, se connecter au réseau, configurer le bon clavier, définir l'heure système, gérer les partitions, le boot loader puis redémarrer… Vous ne serez absolument pas guidé par l'OS et uniquement par le wiki : à vous de vous débrouiller un peu avec vos lignes de commande. Enfin un peu de fun! Bon ok s'il n'y a rien de sorcier, cela requiert de s'y connaître un minimum! Si les étapes sont très claires, je regrette qu'ils ne suggèrent pas un boot loader par défaut… pas évident pour nous commun des mortels de choisir! mais cela nous entraîne au point suivant.</p>
<p>Depuis 2021, cela a un peu évolué : le live inclut la possibilité d'utiliser un outil en mode texte qui va guider à travers ces étapes: <a href="https://github.com/archlinux/archinstall">archinstall</a>, que je n'ai pas testé, et qui évolue progressivement. Et cette fois le boot loader est choisi pour vous : systemd-boot.<br>
archinstall vous demandera aussi si vous voulez une interface graphique (KDE, GNOME, XFCE, Budgie, i3, Sway, etc). Donc si Arch elle même est en rolling et qu'il n'y a pas de <em>sortie</em> à décrire, il y a donc bel et bien des sorties : celles de archinstall. Vous pouvez par exemple voir une petite description <a href="https://www.techrepublic.com/article/arch-linux-finally-adds-new-installer-ease-rather-challenging-process/">ici</a> ou encore <a href="https://news.itsfoss.com/archinstall-menu/">là</a> .</p>
<p>Au délà du mode texte, on peut noter l'existence d'un installeur <em>graphique</em> non officiel, <a href="https://archlinuxgui.in">ALG</a>, qui se charge d'installer une Arch conforme à l'originale (les miroirs officiels sont configurés, la conf de pacman reste standard). Ce média permet donc de <em>visualiser</em> un bureau avant de l'installer, ce qui est parfois sympa pour s'assurer du support du matériel sans avoir à lire 1000 pages de forum en priant de ne rien avoir oublié… ALG utilise l'installeur <a href="https://calamares.io/">Calamares</a>, donc au lieu de définir où installer le système en mode texte, ce sera en mode graphique. En notant bien qu'il ne s'agit pas d'un composant officiel - et certains jugeront qu'on s'éloigne quelque peu de la philosophie de la distribution. Pour l'avoir testé, j'ai été agréablement surpris, même si des choses comme Anaconda me paraissent plus avancées.</p>
<h2 id="toc-installation-de-soft-et-mise-à-jour">Installation de soft et mise à jour</h2>
<p>Bon maintenant que Arch est là, il va falloir ajouter des applis! Pour cela, il faut distinguer les paquets binaires de Arch - de grande qualité -, des non moins populaires dépôts AUR.</p>
<h3 id="toc-dépôts-binaires">Dépôts binaires</h3>
<p>Les paquets dans les dépôts officiels s'installent avec pacman, le gestionnaire de paquets de Arch. Sur un usage basique rien de très différent pour l'utilisateur d'un gestionnaire de paquets type red hat ou debian.</p>
<p>Arch essaie de <a href="https://wiki.archlinux.org/title/Arch_Linux">garder autant que possible les applications telles que upstream</a> - plus que Debian par exemple. De plus vous aurez tendance à trouver les dernières versions, dès que dispo upstream.</p>
<p>Il y a plusieurs dépôts comme on a souvent l'habitude chez d'autres distro : pour présenter les principaux, les paquets maintenus par les équipes officielles ("core" et "extra"), mais aussi le dépôt venant de contributeurs tiers et ayant été bien notés par de nombreux users ("community").</p>
<p>Arch ne demande pas particulièrement d'effort au quotidien mais, pour bien faire, <em>Il y a des news à suivre</em>, qui vont vous signaler si un paquet particulier demande une maintenance manuelle de votre part. Par exemple au moment où j'écris ce journal, je peux lire qu'il y a des choses par rapport à Pipe Wire et concrètement pour l'utilisateur</p>
<blockquote>
<p>Si vous n’utilisez pas actuellement PipeWire pour l’audio et que wireplumber est installé sur votre système, veuillez réinstaller pipewire-media-session et redémarrer pour restaurer la fonctionnalité audio</p>
</blockquote>
<p>Rien de dramatique, mais effectivement mieux vaut prévenir que passer des heures sur des forums! Là je lis la version fr des nouvelles visibles en première page sur <a href="https://archlinux.fr/">https://archlinux.fr/</a> . Bien sûr un <a href="https://archlinux.fr/feed">flux rss</a> est utilisable. Il n'y a pas non plus cinquante avertissements - la news que je mentionne est du 24 mai, la précédente du 27 mars…</p>
<h3 id="toc-dépôt-aur">Dépôt AUR</h3>
<p>AUR, ce ne sont pas des binaires, mais des recettes de cuisine (PKGBUILD) : vous récupérez la recette et compilez vous même le paquets (en général en utilisant un outil qui sait gérer les AUR).</p>
<p>L'avantage de AUR c'est que, notamment grâce à de nombreux contributeurs, il y a beaucoup de choses à disposition, parfois pour des applis ou des versions très très jeunes.</p>
<p>À VOUS DE VÉRIFIER CE QUE VOUS FAITES. On ne le dira jamais assez puisque un contributeur mal intentionné peut très bien indiquer de compiler n'importe quoi ou encore un PKGBUILD erroné vous faire exécuter une commande erronée désastreuse à souhait.</p>
<p>Il existe des outils très efficaces pour installer ces AUR et les mettre à jour (attention certains furent recommandés et ne le sont plus, je vous laisse <a href="https://wiki.archlinux.org/title/AUR_helpers_(Fran%C3%A7ais)">voir</a> ). Dans tous les cas, répétons le, Arch vous recommande de lire les PKGBUILD de ce que vous installez.</p>
<h3 id="toc-autres">Autres</h3>
<p>Arch possède un système (Arch Build System, ABS) permettant de compiler des paquets. Voir <a href="https://wiki.archlinux.org/title/Arch_Build_System_(Fran%C3%A7ais)">ici</a></p>
<p>Bien sûr on peut également gérer flatpak, snap et appimage sur Arch comme sur les autres distributions. Oui certes avec Arch vous avez tendances à déjà disposer des dernières version des logiciels, mais il peut rester d'autres intérêts.</p>
<p>Hérésie : en ce moment j'installe de nouveaux paquets et procède aux mises à jour non pas en ligne de commande avec pacman mais en mode graphique avec "Logiciels", la logithèque GNOME, donc via packagekit - d'autres logithèques graphiques étant également dispo, sur le même principe. En cherchant bien vous trouvez certes, sur le wiki, un avertissement vous disant que bouh les interfaces graphiques c'est pas bien pour installer des trucs en tant que root (<a href="https://wiki.archlinux.fr/Pacman/Trucs_et_Astuces">https://wiki.archlinux.fr/Pacman/Trucs_et_Astuces</a> ). A vous de voir!</p>
<h2 id="toc-composants">Composants</h2>
<p>Arch se veut une distrib moderne. Par exemple elle utilise systemd dès 2012 (un peu comme OpenSuse, après Fedora mais bien avant d'autres), non sans provoquer la création d'un fork, Artix. Arch <a href="https://archlinux.org/news/binaries-move-to-usrbin-requiring-update-intervention/">a fusionné /bin et /usr/bin</a> en 2013, assez tôt - encore une fois, un peu après Fedora et plutôt avant les autres.</p>
<p>A l'install, seul un environnement ligne de commande est dispo donc beaucoup de choses sont installées par l'utilisateur lui même. Donc si nous regardons "base" nous trouverons peu de choses : <a href="https://archlinux.org/packages/core/any/base/">base</a> contient en gros le shell (bash), l'init (systemd), le gestionnaire de paquets (pacman), le système de fichiers, les rares commandes indispensables. Le minimum. Cela signifie que hormis des choix structurels comme ceux ci dessus concernant l'init et le système de fichiers, ce sera souvent à l'utilisateur de choisir quoi installer - je ne peux donc pas écrire que Arch utilise tel bootloader ou Wayland depuis x années ou Pipewire, c'est à vous d'installer. Mais ce choix fait, Arch proposera une version très fraîche du logiciel choisi.</p>
<p>Puisque je parle de bureau, si on regarde des distribs comme Fedora ou Debian, il va bien sûr être possible d'utiliser les mêmes composants environnements comme KDE ou GNOME ou un gestionnaire de fenêtres comme i3 ou sway. Arch est bien sûr sur GNOME 42 ou KDE 5.25.</p>
<p>Évidemment on trouvera les outils habituels pour développer et certains recommanderont Arch pour cela. </p>
<p>En dehors du bureau, on peut installer apache ou nginx ou caddy et nft, et faire son serveur web sous Arch. Je m'apprêtais à ne pas recommander cela lorssque j'ai trouvé sur le wiki le fait que archlinux.org, aur.archlinux.org et presque toute l'infra tourne elle même sous arch! Incroyable.</p>
<p>C'est peut être une conclusion qui nous est offerte là : le fait d'avoir une rolling release offrant des versions très jeunes de logiciels pourrait laisser anticiper que de nombreux soucis apparaissent tout le temps. À l'usage, pas du tout. Le fait de ne pas "patcher" les logiciels est de privilégier une mise à jour constante est peut être simplement adapté à l'informatique actuelle - ou peut être les mainteneurs de Arch sont t'ils des demi-dieux, - ou peut être les arch linuxiens ont juste de la chance. </p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/127947/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/390292020-03-28T23:21:52+01:002020-03-28T23:21:52+01:00Nextcloud 18 : éditer ses fichiers office en ligne directement dans nextcloudLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Ce journal bref à l'occasion d'une install de Nextcloud. Nextcloud est un cloud autohébergé, même si vous pouvez tout à fait trouver des offres hébergées par des tiers, y compris gratuitement, ce qui m'a dépanné un temps, jusqu'au jour où soudainement paf! 404, mon hébergeur ne répondait plus, ce qui m'a forcé à m'y mettre - mais je m'égare.</p>
<p>Nous en sommes à la version 18, qui a vu le jour cette année. Je vais tester un peu plus mais à première vue Nextcloud souffre toujours de certains défauts comme : gourmandise, gourmandise, bug, gourmandise. Mais rien de bloquant, si ce n'est qu'à l'époque la synchro des fichiers souffrait de problèmes, à minima sur le client android impossible de synchro automatiquement les nouveaux fichiers remote d'un répertorie que l'on souhaiterait suivre. Dommage! D'autres décrient les perfs. Si vous tapez problème synchro nextcloud sur le net les résultats effraient. Je pense cependant qu'ils progressent pas à pas, et qu'en connaissant les limites on peut y trouver notre compte.</p>
<p>L'installation est assez simple, pour une bouzin qui peut stocker consulter et éditer dans le cloud, mais également gérer un calendrier caldav, des contacts, des flux rss, apparemment des bookmarks, mots de passe, etc. Une fois que vous avez votre serveur web plus votre base de données, mettez l'archive fraîchement téléchargée dans le bon dossier, en gros on y est. Certains utiliseront docker. Une fois l'install faite, hormi des checks sécurité et autres dans les paramètres (exemple augmenter la ram autorisée pour php car ça consomme mille fois trop), un site scan.nextcloud.com se propose de vérifier que vous n'avez pas fait n'importe quoi. Rassurant pour certains (on taira leur nom). Les paramètres vous permettent d'encrypter ce qui est stocké.</p>
<p>Toutes les applis ne sont pas installées par défaut. Par défaut c'est fichier, contact, calendrier. Pour les outils supplémentaires, un app store permet d'installer aussi facilement que si on était sur fdroid. Un clic. Là franchement c'est la classe il faut le reconnaître.</p>
<p>Et là surprise avec cette version 18 : auparavant si vous vouliez avoir une fonction pour éditer des documents bureautiques en ligne, il fallait installer un serveur, soit Collabora soit ONLYOFFICE, puis demander à Nextcloud d'utiliser ça. Désormais ce n'est plus forcément nécessaire. Du moins avec la solution ONLYOFFICE, vous pourez simplement ativer deux "applications" dans nexctcloud, sans installer de serveur. Un soulagement, à mon goût. Le (très court) tuto ici : <a href="https://nextcloud.com/blog/how-to-install-onlyoffice-in-nextcloud-hub-and-new-integration-feature/">https://nextcloud.com/blog/how-to-install-onlyoffice-in-nextcloud-hub-and-new-integration-feature/</a></p>
<p>Voilà je vais désormais regarder pour renoncer à radicale et droppy, et voir un peu à l'usage. Ce journal est un peu pauvre mais je ne vois pas de nombreuses publications concernant nextcloud ici, donc mieux vaut ça que rien!</p>
<p>Le site web : <a href="https://nextcloud.com/">https://nextcloud.com/</a><br>
Le dépôt git : <a href="https://github.com/nextcloud/server">https://github.com/nextcloud/server</a><br>
Aperçu des applications qui seront disponibles, mais pas forcément officiellement suportées : <a href="https://apps.nextcloud.com/">https://apps.nextcloud.com/</a><br>
Providers tiers : <a href="https://nextcloud.com/fr_FR/providers/">https://nextcloud.com/fr_FR/providers/</a></p>
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saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/119805/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/390142020-03-22T09:16:47+01:002020-03-22T09:16:47+01:00Confinement : risque de release de nombreux projets inutilesLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Alerte : en raison du confinement, de nombreux hackers désœuvrés se retrouvent à coder chez eux. Nous risquons de voir des release problématiques émerger, de projet qui n'ont pas le moindre intérêt, comme GNU Hurd, de nombreuses applications Electron inutilisables pesant des tonnes pour que dalle, ou encore des applications dédiées pour GNOME sans aucune fonctionnalité.</p>
<p>Par exemple "GNOME Néant" est une application graphique qui n'ouvre pas de fenêtre quand on la lance, elle ne fait rien ; mais la branche stable n'est pas encore prête.</p>
<p>Fedora risquerait de créer encore de nouvelles moutures sans raison ni avenir, comme SilverGreen où les paquets sont remplacés par des images panini. ( Attention certaines voix s'élèvent et préfèreraient des images pokémon.)</p>
<p>On parle également d'un plugin Emacs pour taper avec ses doigts de pied, afin de s'adapter aux compétences de jeunes codeurs.</p>
<p>Ou encore une énième autre application de chat en ligne alors que nous savons bien que nous sommes tous autistes.</p>
<p>Et vous, avez vous également entendu parler de projets similaires?</p>
<p>PS - petite incertitude sur le R0 de mon journal mais d'après mes calculs il faudrait 3 heures pour atteindre moinssage -30</p>
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saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/119734/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/386422019-08-30T10:54:27+02:002019-08-30T10:54:27+02:00geekttrss le client android continue de progresserLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>pour ceux qui aiment encore le rss et qui aiment s'auto héberger, j'avais présenté geekttrss, qui est un client ttrss pour android.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6c68332e676f6f676c6575736572636f6e74656e742e636f6d2f4770325037673737777965325a707536384f434c565f34763559314761764c4a70645866415835636c5a4d5534483233487466717a547736686c3331386537304f673d773732302d68333130/Gp2P7g77wye2Zpu68OCLV_4v5Y1GavLJpdXfAX5clZMU4H23HtfqzTw6hl318e70Og=w720-h310" alt="geekttrss" title="Source : https://lh3.googleusercontent.com/Gp2P7g77wye2Zpu68OCLV_4v5Y1GavLJpdXfAX5clZMU4H23HtfqzTw6hl318e70Og=w720-h310"></p>
<p>ttrss est un service libre de flux rss/atom, extrêment facile à faire tourner s'il y a déjà apache ou nginx. Moi c'est une vraie machine mais ça passe sur raspberry.</p>
<p>Le client android officiel fonctionne pas mal mais demande une connection - ce qui est un peu idiot pour une appli rss! De plus l'ergonomie est complètement affreuse. Un véritable contre-exemple!</p>
<p>geekttrss est un client alternatif <a href="https://community.tt-rss.org/t/geekttrss-1-0-0/1645">apparu fin 2018</a> qui, non content d'offrir une ergonomie mille fois meilleure, gère tout seul la question de la connexion. En ligne, il télécharge comme un grand les en tête des flux rss. Hors ligne, vous pourrez donc toujours les consulter. De nouveau en ligne, il synchronise le statut lu/non-lu des flux. On n'y voit rien, ça marche tout seul, on se croirait chez les gafa! [ <-- combien me calcineront vif? ]</p>
<p>Eh bien geekttrss ne gérait que la consutation des articles, et permet désormais de gérer les feed, ce qui en fait un client complet! En fait ça ne me dérangeait pas plus que ça mais c'est un excellent prétexte pour parler de ce truc complètement HS sur linuxfr.</p>
<p>Les releases geekttrss : <a href="https://github.com/fbarthelery/geekttrss/releases">https://github.com/fbarthelery/geekttrss/releases</a><br>
Le ticket fdroid pour demander que ce soit dispo : <a href="https://gitlab.com/fdroid/rfp/issues/952">https://gitlab.com/fdroid/rfp/issues/952</a><br>
le lien playstore : vous rigolez ou quoi? tapez geektrss</p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/117984/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/384542019-04-12T10:26:45+02:002019-04-12T10:26:45+02:00le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebookLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Alors non je vous arrête immédiatement, le titre de ce bas 'nal, ce gros troll pourri que même un vendredi peine à héberger, n'est pas de mon ressort. Ma seule faute réside dans le fait de propager cette fake news, cette prophétie douteuse.</p>
<p>Non l'auteur semblerait se dénommer Linus. Par ailleurs le lien que je posterai sera plutôt celui d'un article de zdnet, qui soulève deux arguments<br>
* Microsoft ferait évoluer le bureau vers une offre de type SaaS, et pour la plupart des gens le bureau standard serait voué à disparaître<br>
* la fragmentation du bureau Linux serait le problème</p>
<p>Toutes ces opinions me révulse et quand au SaaS il est trop tôt (ne serait-ce que : popularité du modèle économique?). Nonobstant je me trompe parfois & en bon citoyen j'apprécie le débat de qualitay et les chips au vinaigre, tandis que j'avoue regretter parfois le doux temps où les 'nals bookmarks pululaient tels des verrues.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/embed/VHFdoFKDuQA">l'interview video de Linus</a></li>
<li>
<a href="https://www.zdnet.com/article/the-linux-desktop-is-in-trouble/">l'article de zdnet</a> </li>
</ul>
<p>Bon Week!</p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/116949/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/384342019-04-01T10:10:57+02:002019-04-01T14:24:26+02:00IBM crée un fork privateur de RHELLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>C'est chose faite. Après avoir <a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-10-28/ibm-is-said-to-near-deal-to-acquire-software-maker-red-hat">racheté Red Hat</a> , IBM s'apprête à annoncer la création d'une version non libre de Red Hat Entreprise Edition.</p>
<p>Microsoft a réagi en créant son propre fork de RHEL avant de garder une version libre de cette distribution. L'annonce n'étant pas finalisée, les fonctionnalités modifiées par IBM ne sont pas encore officielles. Il s'agirait notamment du support de xkbcomp sous Wayland afin de pouvoir appuyer sur <code>F2</code> pour cacher les fenêtres IRC quand son boss arrive.</p>
<div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/ibm-cree-un-fork-privateur-de-rhel.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/116834/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/383952019-03-11T17:18:15+01:002019-03-11T17:18:15+01:00Jellyfin : un media center open sourceLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Jellyfin est un centre multimédia open source (DLNA) : donnez lui des musiques et vidéos, et il pourra les indexer et tagguer, puis diffuser sur votre réseau local (appareils partageant la même box internet), ce qui souvent inclut votre télé intelligente et bien entendu votre téléphone idiot, et vous pouvez même balancer cela sur le réseau internet si vous en avez des grosses (pour l'anecdote, j'ai découvert avec étonnement que je n'avais même pas besoin de forwarder le port sur ma box, mais bon.)</p>
<p>En décembre 2018, sort la version 3.6 de Emby, serveur multimédia jusqu'ici open source. Mais voilà, cette version 3.6 n'est plus libre - enfin les plugins seront libres, mais plus le coeur. C'est à ce moment qu'est créé Jellyfin (à partir de la version 3.5.2 de Emby). Celui ci continue donc de vivre sa vie.</p>
<p>Un concurrent de Jellyfin est Plex (qui je pense contient un peu d'open source comme Emby). Encore un autre concurrent, Kodi (ex XBMC). Lui c'est total code ouvert. "Concurrent" n'est pas le bon terme pour Kodi, puisque l'on peut aussi, a priori, utiliser Jellyfin pour la partie "métadonnées", "clasification", puis utiliser Kodi pour la partie streaming. Je dis à priori parce que ça se faisait en tout cas avec Emby.</p>
<p>Quoi de plus que Kodi? Je ne suis pas allé très loin avec Kodi car j'avais un bête problème : si Kodi fait <em>serveur</em>, cette appli lance aussi un client GUI, ce qui ne m'arrange pas. Il existerait quelque part sur le net des patchs égarés vous permettant de recompiler une version de Kodi "headless", sans GUI, mais bon… De plus je ne trouvais pas l'interface KODI des plus sexy.</p>
<p>Jellyfin fut une bonne surprise car une config de base ne prend vraiment pas longtemps (vous me direz, Plex ou Kodi non plus). On l'installe - y'a déjà des paquets prêts - on ouvre le client web qui vend du rêve, on ajoute une bibliothèque (bah un dossier contenant du multimédia), puis zou! Vous pourrez consulter cette biblio directement depuis votre télé, une appli Android simple comme SlickUPnP, ou plus sympa mais proprio comme BubbleUPnP. Ou simplement utiliser le client web puisqu'il marche bien même depuis un tél. L'application Android Emby n'est pas compatible Jellyfin. A terme l'équipe Jellyfin devrait proposer son appli à elle sur FDroid.</p>
<p>On peut créer plusieurs biblio, naviguer en utilisant les dossiers (plutôt que par "Album", "Genre", …), mettre en queue, créer des playlist. Des plugins permettent de faire d'autres choses, mais alors ça je ne saurai guère vous en parler.</p>
<h3 id="toc-bugs">Bugs</h3>
<p>Déjà attention l'équipe Jellyfin déclare que Emby contenait du code fait maison pour le SSL, et qu'ils veulent le refactoriser (l'idée serait de dépendre d'une bibliothèque éprouvée je pense). En attendant donc, si vous ne souhaitez pas ouvrir directement Jellyfin à l'internet, vous pouvez passer par un Reverse Proxy pour rediriger les connexions internet vers Jellyfin : ainsi le SSL sera géré par Apache ou autre.</p>
<p>Bon je ne vous cache pas que j'ai rencontré des comportements inatendus. "Désactiver les connexions distantes", et pouf ma télé sur le LAN ne voit plus Jellyfin. "Ajouter cet album à la file d'attente", et en fait en guise de file d'attente il me lit le truc direct. Mais je mise pas mal d'espoirs et l'utilse en ce moment même.</p>
<p><a href="https://github.com/jellyfin/jellyfin">Le site officiel de Jellyfin…</a><br>
<a href="https://www.reddit.com/r/jellyfin/">…leur subreddit</a><br>
<a href="https://jellyfin.readthedocs.io/en/latest/administrator-docs/plugins/">Des plugins!</a><br>
<a href="https://jellyfin.readthedocs.io/en/latest/user-docs/apps/">Quelsques clients compatibles</a></p>
<div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/jellyfin-un-media-center-open-source.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
<strong>Commentaires :</strong>
<a href="//linuxfr.org/nodes/116653/comments.atom">voir le flux Atom</a>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/116653/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/379482018-05-20T22:19:23+02:002018-05-20T22:19:23+02:00Le markdown, sous Emacs, et plus largement sous LinuxLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li>
<a href="#les-%C3%A9diteurs">Les éditeurs</a><ul>
<li>
<a href="#%C3%89diteurs-de-texte--les-fondateurs">Éditeurs de texte : les fondateurs</a><ul>
<li><a href="#emacs">Emacs</a></li>
<li><a href="#vim">Vim</a></li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="#%C3%89diteurs-de-texte--les-jeunes">Éditeurs de texte : les jeunes</a><ul>
<li><a href="#atom">Atom</a></li>
<li><a href="#sublime">Sublime</a></li>
<li><a href="#brackets">Brackets</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#encore-dautres-%C3%A9diteurs">Encore d'autres éditeurs</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#lexport-en-html">L'export en HTML</a></li>
<li><a href="#%C3%80-propos-de-android">À propos de Android</a></li>
<li><a href="#en-guise-de-conclusion">En guise de conclusion</a></li>
</ul><p>La plupart d'entre vous connaissent le markdown, utilisé bien sûr ici même sur linuxfr, sur tant de forums, sur github <sup id="fnref1"><a href="#fn1">1</a></sup>, un peu partout dans le monde. Il peut servir à créer une page web, écrire des méls, aux forums, aux pages de documentations, à prendre des notes, ou des bouquins. Même si vous ignoriez le nom vous connaissez donc un peu la syntaxe, comme cela :</p>
<blockquote>
<p><code>></code> ce chevron sur un forum</p>
<p><code>></code> indique une ligne de commentaire, vous citez un gars puis le descendez.</p>
</blockquote>
<p>Pour reprendre la présentation de son auteur, John Gruber <sup id="fnref2"><a href="#fn2">2</a></sup> le markdown est<br>
1. une syntaxe permettant de formater du texte<br>
2. un outil permettant de convertir du texte ainsi formaté en HTML (un script perl).</p>
<p>Il s'agit donc d'un language de <em>markup</em>, léger (<em>language de balisage</em>, semblent dire les kébékoués). Du markup mais moins léger ce serait par exemple XML ou HTML, justement.</p>
<p>Le markdown fut créé en 2004 ; le HTML datant de 97. Les deux définitions du markdown ont depuis connu des implémentations alternatives puisque 1. des variantes sont apparues quant à la syntaxe et 2. d'autres implémentations sont apparues. Cette page <sup id="fnref3"><a href="#fn3">3</a></sup> présente différentes versions.</p>
<p>Je ne présenterai pas toutes les possibilités ici, mais en gros en markdown on peut formater (<strong>gras</strong>, <em>italique</em>), structurer (titres avec niveau), annoter (référence en bas de page). A priori rien d'extraordinaire donc, si ce n'est peut-être que <em>la syntaxe est très lisible</em> : écrire directement en markdown est plus que possible - simple ; même un homme politique y arriverait. Tout document markdown est valide ; il n'y a pas de <em>syntaxerror</em> en markdown. Dans la partie de Emacs je précise un peu de syntaxe.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6c616672616e63656d65636f6e6e75652e66696c65732e776f726470726573732e636f6d2f323031372f30312f6e756c73322e6a7067/nuls2.jpg" alt="Les Nuls béats devant l'absence de Syntax Error" title="Source : https://lafrancemeconnue.files.wordpress.com/2017/01/nuls2.jpg"></p>
<p>Perso c'est le besoin de prise de note qui m'invite à m'y intéresser. La popularité du markdown fait qu'on peut trouver des éditeurs y compris libres sur toute plateforme (mobiles inclus) ; reste à synchroniser ces fichiers et voici le plus essentialiste logiciel de prise de note imaginable.</p>
<p>Si vous voulez une présentation de la syntaxe, en français, assez complète, il y a celle de Fabien Huet ici <sup id="fnref4"><a href="#fn4">4</a></sup>. Quant à cette dépêche, voyons les plus classiques editeurs, puis la question de l'export.</p>
<h2 id="les-éditeurs">Les éditeurs</h2>
<h3 id="Éditeurs-de-texte--les-fondateurs">Éditeurs de texte : les fondateurs</h3>
<p>Prenez un éditeur de texte centenaire, ajoutez une seule extension et roule ma poule.</p>
<h4 id="emacs">Emacs</h4>
<p>Cette première partie discute de l'implémentation de Markdown dans Emacs, et donc pas du protocole Markdown en soi. Bon cela dit ce sera l'occasion de détailler la syntaxe par comparaison avec un invité mystère.</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e676e752e6f72672f736f6674776172652f656d6163732f696d616765732f656d6163732e706e67/emacs.png" alt="" title="Source : https://www.gnu.org/software/emacs/images/emacs.png"></p>
<p>Emacs possède un mode markdown, créée par Jason Blevins et dont la release initiale date de 2007<sup id="fnref5"><a href="#fn5">5</a></sup>, qui permet de prévisualiser en live le formatage, et d'ajouter quelques commandes pour</p>
<ul>
<li>insérer des éléments mardown plus facilement,</li>
<li>ou encore réoordoner les listes,</li>
<li>naviguer dans les sections,</li>
<li>réordoner les sections</li>
<li>ou actionner un export en html, mais via un exporteur à préciser.</li>
</ul><p>Je ne cite volontairement pas de raccourci clavier de ce mode ; d'une part les utilsateurs Emacs changent tous des milliards de choses, d'autre la doc de Jason Blevins explique la <strong>logique</strong> des raccourcis (bien entendus regroupés sous Control+c), donc lisez son truc les amis.</p>
<p>Ce mode dérive de outline-mode, qui est le mode créé en 1986 qui implémente la structuration via des titres, la navigation dans le document (de titre en titre), et la visibilité. Grâce à outline, on peut donc également jouer sur l'affichage : masquer tout sauf les titres, dérouler seulement le contenu du titre actuel, etc… On peut notamment se créer un buffer en read-only qui affiche un table des matières, et sert uniquement à naviguer.</p>
<p>Le mode le plus célèbre de Emacs, et qui dérive également de outline-mode, est org-mode, qui fut créé en 2003 <sup id="fnref6"><a href="#fn6">6</a></sup>, soit environ un an avant Markdown. Ses fonctionnalités sont beaucoup plus vaste, car s'ils permet un syntaxe de formatage, org-mode est avant tout un gestionnaire de tâche, voire de projet, ou même <code>insérez ici quelque chose de farfelu</code>. Donc tout markdown à son équivalent chez org-mode, l'inverse étant loin d'être vrai.</p>
<p>Un peu de comparaison de la syntaxe mardown / org mode.</p>
<ol>
<li>Titre
<ul>
<li>MK : # niveau 1, ## niveau 2</li>
<li>ORG : * niveau 1, ** niveau 2</li>
</ul>
</li>
<li>Gras
<ul>
<li>MK : <code>**</code><strong>gras</strong><code>**</code>
</li>
<li>ORG : <code>*</code><strong>gras</strong><code>*</code>
</li>
</ul>
</li>
<li>Italique
<ul>
<li>MK : <code>*</code><em>italique</em><code>*</code>
</li>
<li>ORG : <code>*</code>/italique/<code>*</code>
</li>
</ul>
</li>
<li>Souligné
<ul>
<li>N'existe pas en MK</li>
<li>ORG : <em>souligné</em>
</li>
</ul>
</li>
<li>Barré
<ul>
<li>MK : <code>~~</code><s>construisez des prisons pas des écoles!</s><code>~~</code>
</li>
<li>ORG : <s>+vive le privateur!+</s>
</li>
</ul>
</li>
<li>Référence
<ul>
<li>MK : <code>[^1]</code> puis en bas <code>[1]: ma note</code>
</li>
<li>ORG : [fn:1] puis plus bas [fn:1] ma note</li>
</ul>
</li>
<li>Citation
<ul>
<li>MK : > Une ligne de citation commence par ></li>
<li>ORG : #+BEGIN_QUOTE un commentaire contructif #+END_QUOTE</li>
</ul>
</li>
<li>
<p>Liste</p>
<ul>
<li>MK :</li>
</ul>
<pre><code> 1. un
2. deux
3. trois
+ une liste non numérotée à l'intérieur d'une liste numérotée!
+ voilà on pourrait continuer longtmeps
</code></pre>
</li>
</ol><ul>
<li>ORG : bah en gros c'est pareil</li>
</ul><p>Les listes : les deux syntaxes permettent de rédiger une liste à l'intérieur d'une liste. Powa Bunga! En org-mode, pour marquer un élément de liste on commence une ligne par un chiffre ou - ou +, en Markdown c'est chiffre ou * ou - ou + (parce que en org le * est réservé aux titres). Toujours concernant les listes, sous Emacs, si vous êtes sur un élément, <code>Alt+Entrée</code> insérera un nouvel élément de liste. Voilà voilà!</p>
<p>Les <strong>Tableaux</strong> ne font pas partie de la spec à la base. Mais bon y'a du Markdown qui le gère. Un tableau s'écrit comme cela en Markdown<br><code><br>
| bon voilà je mets la barre verticale | une deuxième sépare la colonne |<br>
|--------------------------------------|--------------------------------------|<br>
| ensuite l'espace se gère | enfin en tout cas dans Emacs! |<br>
| on peut même appeler des commandes | pour insérer des lignes ou colonnes! |<br></code><br>
Dans org-mode en gros c'est pareil.<br>
Bon si vous cherchez bien vous trouverez <br>
une micro différence!</p>
<pre><code>| mon tablea | une deuxième colonne |
|------------+----------------------|
| voilà | c'est la même! |
</code></pre>
<p>Ce qui est sympa est que pour démarrer un tableau, dans markdown mode comme org-mode, on tape simplement | en début de ligne, puis on appuie sur <code><TAB></code>, et là <strong>bam!</strong> magie. Ensuite quand on créé des lignes et des commandes tout s'indente comme il faut.</p>
<p>Pour créer un paragraphe en markdown, on saute deux lignes. Un saut de ligne simple sera exporté comme un retour charriot - mais certaines implémentations de la conversion HTML ignoreront tout simplement le saut de ligne (genre pour les commentaires sur le web).</p>
<p>Conclusion, si le markdown-mode est correctement supporté par Emacs, la syntaxe org-mode, <strong>pour la partie texte riche, structuration basique, annotation</strong> , n'a donc pas à pâlir devant markdown. Attention par contre la syntaxe peut devenir beaucoup moins humaine lorsqu'il s'agit de fonctionnalités avancées de org-mode. La citation ne fait pas vraiment partie des fonctions habituelles de org-mode et peut illustrer cela. <em>(Bon sans parler des raccourcis mais là ce n'est plus le sujet!!)</em></p>
<p>À quoi bon donc utiliser markdown mode sous Emacs? Bah simplement à travailler directement dans cette syntaxe comprise de <strong>tant d'autres</strong> applis que Emacs. Bien sûr vous pouvez rester en org mode puis utiliser les commandes pour convertir en markdown. Voire rediger un document mardown à l'intérieur d'un fichier org. Pourquoi faire simple? On parle de Emacs après tout…</p>
<p>Quel que soit le mode (org, markdown), vous pourrez exporter en HTML ou autre et il est possible que vous puissiez écrire et publier vos articles de blog directement depuis Emacs. (Je n'ai jamais utilisé mais bon.)<br><code><br>
Petite note : à force de jouer avec la syntaxe je vois qu'on peut quand même créer des bugs dans le mode Markdown. La prévisualisation s'emmêle un peu ; ça m'aurait étonné! Vive les zéros et les uns. Puisque fermer le document et le réouvrir résout le problème; et qu'il faut de nombreux allers retours pour le provoquer, ça passe.<br></code></p>
<h4 id="vim">Vim</h4>
<p>Il va de soi que vim supporte le markdown. <s>Ouvrons le donc</s> ah bah ça y est il est déjà ouvert. Deux petites parenthèses : <br>
1. je n'ai pas testé Neovim mais à priori pas de changement à attendre là dessus<br>
2. alternativement à vim, des éditeurs de texte dédiés markdown proposent les touches vim. À quel point c'est complet je vous laisse me dire dans les commentaires =)</p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f7777772e76696d2e6f72672f696d616765732f76696d5f6865616465722e676966/vim_header.gif" alt="" title="Source : https://www.vim.org/images/vim_header.gif"></p>
<p>J'ai testé un mode markdown de 2012, vim-markdown, qui fut écrit par Benjamin D. Williams <sup id="fnref7"><a href="#fn7">7</a></sup>. On peut installer son package de différentes manières, j'ai testé avec Vundle. Facile. <s>Même une homme politique y arriverait. Edit: on me signale que non.</s></p>
<p>Le folding se gère avec les commandes vim habituelles. Le plugin ajoute des commandes de navigation, de structuration, de formatage des tableaux (:TableFormat, que je trouve tout de même un peu pénible à appeler alors que je suis habitué à l'avoir en auto ; je ne sais pas si les vim'ers keymappent beaucoup ou peu). On peut également se créer une table des matières pour naviguer. La touche o sur une liste va automatiquement insérer un nouvel élément de liste. Vous devrez vous appuyer sur un programme externe à vim pour générer l'export.</p>
<p>Bref tout semble là, mais comme je l'écrivais il n'y a pas qu'un seul plugin markdown. Voyez par exemple un courte discussion reddit ici <sup id="fnref8"><a href="#fn8">8</a></sup> - reddit c'est tellement plein de bons conseils!</p>
<h3 id="Éditeurs-de-texte--les-jeunes">Éditeurs de texte : les jeunes</h3>
<p>Chez les éditeurs modernes j'ai constaté une approche plus modulaire. À vous de vous constituer votre markdown, pièce par pièce.</p>
<h4 id="atom">Atom</h4>
<p>Arf déjà je colle du markdown dans Atom pour voir, paf le chien, la moitié n'est pas bien rendue. Donc la première expérience refroidit presque autant que la pluie normande en février. (Je rigole, vive la crème fraîche.) Bon allez cela dit notons qu'il y a tout un tas de package destinés au markdown : pour améliorer le parsing / ajouter d'autres variantes, export en pdf, folding, insérer des images, tout plein de choses. Donc je suppose qu'en installant les bons on arrive à une bonne expérience. Ça vous fera un tas de paquet à tester par contre.</p>
<p>On retrouve un petit peu cet avis sur ossblog <sup id="fnref9"><a href="#fn9">9</a></sup> (les grands esprits se rejoignent, hein).</p>
<h4 id="sublime">Sublime</h4>
<p><em>Rappel : Sublime est propriétaire. Bouh.</em></p>
<p>Bon Sublime ne fait rien d'emblée. Donc il faut lui installer un premier package pour le rendu syntaxique, puis un autre pour l'export html, un autre pour le folding, un autre pour aligner les tables. Voyez une description claire ici (<sup><a href="http://putaindecode.io/fr/articles/sublime-text/markdown/">http://putaindecode.io/fr/articles/sublime-text/markdown/</a>).</sup> Donc pareil que Atom on va être dans du modulaire.</p>
<h4 id="brackets">Brackets</h4>
<p>Euh désolé mon <code>yaourt -Sy brackets</code> prend des heures, c'est un peu comme La Poste. Encore un peu… ah je vide le cache de 25go de pacman, je relance.., arf non je dois augmenter le quota alloué à /tmp (qui par défaut 50% de RAM), reboot & relancer,… Nous y sommes! (pinaise j'aurai du passer par AppImage là!)</p>
<p>Brackets gère de base la coloration syntaxique, donc comme Atom, sauf qu'il semble un peu mieux la gérer. Dans le gestionnaire d'extension, on trouve deux extensions pour avoir des preview, une pour avoir une barre d'outil spécifique. Je n'arrive pas à installer les extensions mais, il semble bien que Brackets soit un peu léger là.</p>
<h3 id="encore-dautres-éditeurs">Encore d'autres éditeurs</h3>
<p>Je pense qu'après les mastodontes (VIM Emacs Atom Sublime), nous aurons deux cas : soit un éditeur plus léger ne gérant que l'aspect <em>coloration syntaxique</em>, comme gedit - encore qu'avec des plugins gedit puisse faire un peu mieux-, soit un éditeur dédié Markdown ne gérant que cela. Ce n'est pas vraiment ce que je cherche sous Linux, mais ossblog <sup id="fnref9"><a href="#fn9">9</a></sup> en liste plusieurs qui pourraient vous intéresser (Harroopad, Abricotine, StackEdit…). Harrropad gère les raccourcis vim.</p>
<p>Y'en a qui masquent carrément la syntaxe. Bon ça c'est pas mon truc. L'éditeur tu écris d'abord <code>**cela</code>, puis tu tape deux fois <code>**</code>, et là au lieu de laisser affiché ce que tu as tapé <code>**cela**</code> eh bien il n'affiche plus que <strong>cela</strong>. Une aberration quant à la philosophie originelle. Cependant si vous pensez le contraire eh bien, je vous présente md-editor <sup id="fnref10"><a href="#fn10">10</a></sup>.</p>
<h2 id="lexport-en-html">L'export en HTML</h2>
<p>Bon une fois qu'on a son fichbar en .md ou .markdown, vous voudrez parfois générer le HTML promis. Et la déjà qu'on sort d'une guerre d'éditeurs, on tombe dans le clash des worflow. <em>À noter que je parle ici de fichier, mais on peut imaginer exporter seulement un bout, je pense par exemple dans Emacs a l'export de la sélection</em>.</p>
<p>Comme on l'a vu en intro, le créateur de Mardown a codé un outil pour convertir le md en HTML : markdown.pl, un script perl, que vous pouvez donc utiliser, soit en l'invoquant vous même, soit parce que votre éditeur préféré l'appellera pour vous.</p>
<p>Ce script perl, n'est pas la seule solution. Il y en a écrit en C, Haskell… Ou on peut utiliser pandoc. Voici une petite page de comparaison <sup id="fnref11"><a href="#fn11">11</a></sup> : pandoc est différent, notamment car il gère plus de formats d'export, mais aussi parce qu'il ajoute des choses, comme les notes inline. Si je compare par exemple le script perl avec pandoc, sur ce document, il y à déjà le tableau que seul pandoc sait interpréter, ensuite pour les notes pandoc remplace le "nom" de mes notes par 1, 2, 3, 4, .. en mettant dans le bon ordre.</p>
<p>Alors attention, comme il y a plusieurs versions de mk il y a eu tentative de normer tout ça, le CommonMarkdown <sup id="fnref12"><a href="#fn12">12</a></sup>, sans que ça n'ait encore aboutit - ils devaient d'ailleurs proposer un truc en 2017 doc ils sont en retard, tout est fichu on va tous mourir. Bref, donc les différents outils de conversion vont différer, et sur certains points ce sera délibérément.</p>
<p>Ensuite il y a le Github Flavoured Markdown (GFM) <sup id="fnref1"><a href="#fn1">1</a></sup>, qui diffère encore… tient ce serait peut-être lui le prétendant au markdown universel? En fait le GFM est bien une suite au CommonMarkdown. Par rapport au Markdown original, GFM ajoute le <s>barré</s>, l'autolien : je tape juste <a href="https://linuxfr.com">https://linuxfr.com</a> et le lien se fait automatiquement, les tableaux, les listes de tâches comme ça <br>
- [ ] je dois vraiment finir cette dépêche<br>
- [ ] mais j'ai la vaisselle à faire<br>
- [x] mais d'abord je dois acheter le liquide vaisselle.</p>
<p>Nous sommes repartis pour un tour : dans Emacs on aura en complément du markdown mode le gfm-mode, dans vim le plugin vim-gfm-syntax, … ou pas : comme on parle surtout d'<strong>ajouts</strong> à la spécification, le même mode peut tout gérer sans problème. Vos retours d'expérience sur le sujet seront appréciés.</p>
<h2 id="À-propos-de-android">À propos de Android</h2>
<p><s>ps oui bon je sais on chroot et sous android on vim ou emacs mais là c'est vraiment pas mon sujet du tout et pis voilà!</s></p>
<p>bon je ne vais pas me substituer au play store ou fdroid, il existe bien sûr de (trop?) nombreux éditeurs de markdown sur Android. Dont du libre. Citons d'abord Simple Markdown <sup id="fnref13"><a href="#fn13">13</a></sup>, qui propose d'avoir deux rendus, le rendu <em>pur texte</em>, de l'autre le rendu du résultat. A mon goût c'est un peu dommage de ne pas avoir la live preview mais il est vrai que ce type de fonction peut être une tannée à implémenter!</p>
<p>Ensuite il y a Markor <sup id="fnref14"><a href="#fn14">14</a></sup>, mais qui est fait pour prendre des notes.<br>
Si on s'aurorise le propriétaire (déconseillé en pleine période de Ramadan) alors comme de coutume sur Android la liste devient gigantesque.</p>
<h2 id="en-guise-de-conclusion">En guise de conclusion</h2>
<p>Bon bah vive le markdown, espérons juse que GFM permettra d'avoir vraiment une syntaxe prenant le pas sur les autres, peut être-ce déjà le cas après tout.</p>
<div class="footnotes">
<hr>
<ol>
<li id="fn1">
<p>enfin sur Github on parle d'une version un peu spécifique. Voyez ici <a href="https://github.github.com/gfm/">la spécification</a> et aussi la partie sur l'export au sein de la dépêche. <a href="#fnref1">↩</a></p>
</li>
<li id="fn2">
<p><a href="https://daringfireball.net/projects/markdown/">Le site officiel du Markdown</a> <a href="#fnref2">↩</a></p>
</li>
<li id="fn3">
<p><a href="https://css-tricks.com/choosing-right-markdown-parser/">Une présentation des variantes</a> <a href="#fnref3">↩</a></p>
</li>
<li id="fn4">
<p><a href="https://blog.wax-o.com/2014/04/tutoriel-un-guide-pour-bien-commencer-avec-markdown/">Présentation du Markdown par Fabien Huet</a> <a href="#fnref4">↩</a></p>
</li>
<li id="fn5">
<p><a href="https://jblevins.org/projects/markdown-mode/">Le mode Emacs</a> <a href="#fnref5">↩</a></p>
</li>
<li id="fn6">
<p><a href="https://orgmode.org/manual/History-and-acknowledgments.html">Voir cette page de remerciements du manuel org mode</a> <a href="#fnref6">↩</a></p>
</li>
<li id="fn7">
<p><a href="https://github.com/plasticboy/vim-markdown/blob/master/README.md">Le mode vim par plasticboy</a> <a href="#fnref7">↩</a></p>
</li>
<li id="fn8">
<p><a href="https://www.reddit.com/r/vim/comments/3yl70y/what_markdown_plugin_is_everyone_using/">Quel plugin pour VIM (reddit)</a> <a href="#fnref8">↩</a></p>
</li>
<li id="fn9">
<p><a href="https://www.ossblog.org/markdown-editors/">La revue de ossblog</a> <a href="#fnref9">↩</a></p>
</li>
<li id="fn10">
<p><a href="https://github.com/Canner/slate-md-editor">Le méchant md-editor</a> <a href="#fnref10">↩</a></p>
</li>
<li id="fn11">
<p><a href="https://enacit1.epfl.ch/markdown-pandoc/">markdown.pl vs pandoc</a> <a href="#fnref11">↩</a></p>
</li>
<li id="fn12">
<p><a href="http://commonmark.org/">le projet CommonMarkdown</a> <a href="#fnref12">↩</a></p>
</li>
<li id="fn13">
<p><a href="https://github.com/wbrawner/SimpleMarkdown">Simple Markdown</a> <a href="#fnref13">↩</a></p>
</li>
<li id="fn14">
<p><a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=net.gsantner.markor">Markor</a> <a href="#fnref14">↩</a></p>
</li>
</ol>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/114514/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/375272017-10-08T00:19:43+02:002017-10-08T12:25:09+02:00Emacs NU-MODE et ses concurrentsLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<h2 class="sommaire">Sommaire</h2>
<ul class="toc">
<li><a href="#quest-ce-que-nu-mode">Qu'est-ce que NU-MODE ?</a></li>
<li>
<a href="#comment-d%C3%A9crire-nu-mode-par-rapport-%C3%A0-ses-concurrents">Comment décrire NU-MODE par rapport à ses concurrents?</a><ul>
<li><a href="#cua-mode">cua mode</a></li>
<li><a href="#evil">Evil</a></li>
<li><a href="#spacemacs">spacemacs</a></li>
<li><a href="#hydra">Hydra</a></li>
<li><a href="#god-mode">god mode</a></li>
<li><a href="#un-petit-mot-sur-magit">un petit mot sur magit</a></li>
<li><a href="#ergoemacs">ergoemacs</a></li>
<li><a href="#xah-fly-keys">xah fly keys</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#bon-et-nu-mode-alors">Bon et NU-MODE alors</a></li>
</ul><p>NU-MODE passe en 0.4!</p>
<h2 id="quest-ce-que-nu-mode">Qu'est-ce que NU-MODE ?</h2>
<p><a href="https://github.com/pyluyten/emacs-nu">https://github.com/pyluyten/emacs-nu</a></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f6e757061642e66696c65732e776f726470726573732e636f6d2f323031372f31302f6d617374657270726f6d70742e706e67/masterprompt.png" alt="NuModeHydra" title="Source : https://nupad.files.wordpress.com/2017/10/masterprompt.png"></p>
<p>NU-MODE est un énième package Emacs proposant une refonte complète des raccourcis claviers. Les raccourcis associés à chaque lettre sont revus. De plus, un système de menus est intégré (comme des pop-ups mais ce sont des "prompts"). Ces menus sont (un peu) "responsive" : ils s'adaptent au contexte, du moins pour l'instant au mode majeur, & si l'on a du texte sélectionné ou pas.</p>
<p><strong>En quoi est-ce utile?</strong></p>
<p><img src="//img.linuxfr.org/img/687474703a2f2f7777772e73636f74747361726265722e636f6d2f75706c6f61642f392f62622f39626262366662363761373165613262353734343731376539346533653761652e6a7067/9bbb6fb67a71ea2b5744717e94e3e7ae.jpg" alt="EntorseMain" title="Source : http://www.scottsarber.com/upload/9/bb/9bbb6fb67a71ea2b5744717e94e3e7ae.jpg"></p>
<p>Emacs possède d'une part des raccourcis standards odieux, archaïques et fourbes, d'autre part des myriades de millions de fonctions utiles. Dont des dizaines sont utiles très souvent. Zut! Donc se pose la question de comment rendre accessibles les fonctions les plus fréquentes, mais aussi comment accéder aux fonctions un peu moins fréquentes. Et éventuellement comment découvrir de plus rares. Parce que Emacs c'est comme votre chef : suppose toujours que vous avez lu les 773 manuels de chacun 1113 pages, en moyenne - et tout retenu. Bref revenons au sujet.</p>
<p>Si vous n'étiez pas au courant pour les raccourcis Emacs par défaut (!) vous pouvez par exemple voir cela <a href="https://ensiwiki.ensimag.fr/index.php?title=Raccourcis_claviers_Emacs">https://ensiwiki.ensimag.fr/index.php?title=Raccourcis_claviers_Emacs</a></p>
<p>ça fait peur non? (En fait j'utilise tout de même ces raccourcis dans le bash, & dans ce contexte ça passe, mais faut pas pousser. Voir l'excellente contrib récente pour le bash : <a href="//linuxfr.org/users/postroutine/journaux/bash-et-les-raccourcis-claviers">https://linuxfr.org/users/postroutine/journaux/bash-et-les-raccourcis-claviers</a>)</p>
<p>Bon comment faire de Emacs un truc utilisable?</p>
<p>Quelles seraient les solutions "natives" ?</p>
<ul>
<li>s'habituer aux raccourcis claviers, puis y perdre sa main (ou juste sa patience)</li>
<li>lancer constamment "M-x" , qui permet d'appeler une fonction par son nom. On tape Alt+x et puis l'on tape directement le nom de la commande, comme "find-files", pour ouvrir un fichier. Ce qui ressemble un peu au ":" de VI. Super pratique. Bon Emacs bien sûr sait faire de la completion (enfin environ 112 systèmes de completion différents…) mais ce n'est pas toujours adéquat.</li>
<li>utiliser les flèches pour naviguer ou le menu pour les fonctions. Nan là je rigole.</li>
<li>définir à la mano, commande par commande, ses propres raccourcis.
Je pense que pas mal de users "tweakent" pas mal.</li>
</ul><p>Hormis les solutions ci-dessus, viennent des ajouts à Emacs. Ces ajouts sont le mal, puisqu'ils font concurrence à NU-MODE. Je compte donc sur Donald Trump. En attendant les présenter de manière biaisée pourrait m'aider.</p>
<h2 id="comment-décrire-nu-mode-par-rapport-à-ses-concurrents">Comment décrire NU-MODE par rapport à ses concurrents?</h2>
<p>Ah!, ça devient plus intéressant. NU-MODE n'est pas le premier à chercher à résoudre ces problèmes fondamentaux! loin de là. Au menu : CUA mode, evil, spacemacs, hydra, magit (?! si), et enfin ErgoEmacs.</p>
<h3 id="cua-mode">cua mode</h3>
<p><a href="https://www.gnu.org/software/emacs/manual/html_node/emacs/CUA-Bindings.html">https://www.gnu.org/software/emacs/manual/html_node/emacs/CUA-Bindings.html</a></p>
<p>CUA mode est un ancien et joli package Emacs, dispo directement dans Emacs, notamment réhabilitant quatre raccourcis standards. CUA permet en effet</p>
<ul>
<li><p>de faire Ctrl+x pour couper, Ctrl+z pour annuler, Ctrl+c pour coller, Ctrl+v pour annuler. Waou. Truc de ouf quoi.</p></li>
<li><p>de continuer quand même à faire Ctrl+x pour son rôle habituel dans Emacs (par ex dans Emacs ouvrir un fichier c'est Ctrl-x Ctrl-f) Ah… un peu plus sympa.</p></li>
<li><p>de faire Ctrl+c pour les choses normales dans Emacs (Ctrl c + lettre = raccourcis dédiés user, Ctrl c + Ctrl xxx = raccourcis pour le mode majeur, Ctrl c + ponctuation = raccourcis pour mode mineur, à quelques exceptions près - ouch) cf <a href="https://www.gnu.org/software/emacs/manual/html_node/elisp/Key-Binding-Conventions.html">https://www.gnu.org/software/emacs/manual/html_node/elisp/Key-Binding-Conventions.html</a></p></li>
<li><p>de gérer des rectangles. Sauf que Emacs inclut maintenant des fonctions natives pour gérer les rectangles. & pis de toutes façons c'est pas mon sujet, alors j'en parle pas!</p></li>
<li><p>de faire shift+mouvement pour sélectionner du texte (waaa!!! rétro futurisme quand tu nous tiens!!)</p></li>
</ul><p>Bref très bien très bien tout ça, mais trop limité. En me fiant à ma boule de cristal magique, je dirai que CUA MODE bien que ne changeant pas tout, est assez populaire.</p>
<h3 id="evil">Evil</h3>
<p><a href="https://github.com/emacs-evil/evil">https://github.com/emacs-evil/evil</a></p>
<p>Plusieurs implémentations de VIM existent dans EMACS. Evil en fait partie. Evil est la plus récente et la plus complète. Techniquement cela fonctionne extrêmement bien, et charger ce package ne ralentit absolument pas le lancement de Emacs. Chapeau!</p>
<p>Au point où, pour un utilisateur VIM, Emacs pourrait tout à faire être la meilleure version de VIM! Puisque Emacs permettra les touches VIM, beaucoup plus de package, une bien plus grande souplesse pour écrire ses propres fonctions.</p>
<p>Mais evil transforme donc Emacs en VIM, en éditeur modal. Ça, pour plusieurs raisons, je n'en voulais pas. NU-MODE considère qu'un éditeur non modal peut offrir l'ergonomie. Un éditeur modal a le défaut de faire constamment passer d'un mode à l'autre.<br>
À la rigueur, constamment collés au clavier, ça peut passer avec l'habitude. Mais je n'y crois pas, hélas!</p>
<p>(note : quand ma webcam détectera dans mes yeux si je tape h pour taper h ou h pour me déplacer à gauche, je repasserai peut-être à Evil.)</p>
<h3 id="spacemacs">spacemacs</h3>
<p><a href="https://github.com/syl20bnr/spacemacs">https://github.com/syl20bnr/spacemacs</a></p>
<p>Spacemacs a commencé comme une - belle - surcouche à Evil. on part donc de Evil : on dispose de toutes les fonctions Emacs, mais avec l'"interface" à la VIM.</p>
<p>Ensuite, Spacemacs ajoute la touche espace. On appuie sur espace & on se retrouve dans un mega menu avec des trucs comme "taper f pour voir toutes les fonctions relatives aux fichiers". "f" invoque donc un menu dans le menu. À l'inverse, certaines touches sont directes. Par exemple dans le menu, si on appuie sur espace, on se retrouve dans le lanceur de fonction<br>
(le M-x de toute à l'heure). Pratique, car c'est très rapide et accessible.</p>
<p>Spacemacs inclut tout un tas d'autres trucs. Spacemacs englobe aussi Helm, qui est un système de completion sous Emacs. Parmi les systèmes de completion, Helm est très puissant, mais ne plait pas toujours car un peu lourd, un peu invasif. Par exemple pour lancer une fonction Emacs qui s'appelerait find-org-mode-files, tapez "<sup>f</sup> or es$" et Helm vous affichera toutes les fonctions qui pourraient correspondre à votre recherche.</p>
<p>Spacemacs apporte de superbes choses : par exemples des contributeurs peuvent apporter un menu pour les fichiers python, un menu pour tel ou tel autre chose. Du coup il y a des milliards de trucs à activer ou pas selon ce qu'on veut.</p>
<p>Mais même sans tout activer… Le chargement est très long, et je considère que spacemacs est extrêmement envahissant. Le thème est chouette les 10 premières secondes puis vite ingérable. Cela en devient presque un éditeur à part entière. Enfin d'ailleurs ils appellent cela une distribution de Emacs. Si VIM vous donne l'impression de jouer à Tetris Spacemacs c'est Mario Kart. Avec les peaux de bananes.</p>
<p>Bon si vous aimez VIM ou Evil, essayez Spacemacs un peu.</p>
<h3 id="hydra">Hydra</h3>
<p>(attention leur explication c'est genre imbitable.com <a href="https://github.com/abo-abo/hydra">https://github.com/abo-abo/hydra</a>)</p>
<p>Hydra est utilisé par spacemacs (oui ce truc utilise tout, d'où la lenteur et le "bloated"… enfin je dis rien…)</p>
<p>Hydra c'est un système de pop-up qui vous dit sur quoi appuyer pour obtenir quelle fonction, & qui permet de laisser le menu actif tant qu'on le quitte pas. Hydra vous propose surtout de créer vos propres hydra.</p>
<p>Au niveau affichage, ça utilise un mini truc, lv-message, qui permet d'afficher une zone de notification dans Emacs (sous le minibuffer en gros).</p>
<p>Les hydra permettent par exemple de faire une pop-up qui vous dira "g pour aller à gauche, d à droite, h en haut et b en bas", et tant que vous n'appuierez sur rien d'autre que g/d/h/b, le pop-up demeurera.</p>
<p>Par exemple ça peut être pratique pour gérer les fenêtres, ou faire par edit.</p>
<p>NU-MODE utilise un peu hydra & un peu lv-message.</p>
<h3 id="god-mode">god mode</h3>
<p><a href="https://github.com/chrisdone/god-mode">https://github.com/chrisdone/god-mode</a></p>
<p>God mode c'est plus un petit hack rigolo.</p>
<p>L'idée est qu'il y a beaucoup de raccourcis claviers dans Emacs qui incluent la touche "contrôle". Genre Ctrl-n / Ctrl-p pour naviguer sur la ligne suivante / précédente , ou Ctrl-f Ctrl-b caractère suivant/précédent.</p>
<p>God Mode propose donc une petite commande qui déclenche l'équivalent de maintenir la touche Contrôle appuyée. Une fois ce "god mode" activé, par exemple taper x f est l'équivalent de Ctrl+x Ctrl+f. On peut aussi gérer les raccourcis Alt en tapant "g" :<br>
par exemple ge est l'équivalent de alt+e.</p>
<p>En gros vous passez dans l'équivalent du mode "normal" de VIM. Appuyer sur n n'insère plus n, mais déclenche la fonction next-line.</p>
<p>Bon c'est rigolo mais c'est du modal au rabais. En pratique je vois mal comment ce serait efficace.</p>
<h3 id="un-petit-mot-sur-magit">un petit mot sur magit</h3>
<p><a href="https://github.com/magit/magit">https://github.com/magit/magit</a></p>
<p>Magit est une interface à git? Quel rapport? Aucun! Qui a tué le docteur moutarde? ah ben non là vraiment aucun rapport du coup.</p>
<p>Magit, au lancement, se présente comme git status, affiché dans votre éditeur de texte. Gniii? je fais quoi après? pff on voit que vous êtes pas un chaud de Emacs! Emacs c'est toujours du texte magique qui est une interface vers des mondes cachés.</p>
<p>Enfin revenons en au git status affiché dans l'éditeur de texte. Vous appuyez sur "h" comme "help", pardi!! Eh là bon sang de bon diable, Magit vous affiche une jolie popup qui propose une trentaine de touches, telle que "c" pour tout ce qui a rapport aux commits, P au "push", & ainsi de suite. Ensuite il n'y a plus qu'à appuyer & vous lancez la commande.</p>
<p>Un peu comme spacemacs, vous vous souvenez : des menus.</p>
<p>Ces popups magit gèrent les préfixes (par exemple on peut très facilement faire l'équivalent de git commit --amend). Et le mainteneur pense même améliorer ce système pour en faire tout comme une librairie disponible pour la joie & le bonheur d'autres besoins. Ah c'est beau le libre.</p>
<p>Donc quel rapport? Eh bien ce type de popup peut être très clair. Par contre c'est du écrit en dur forcément. On découvre les fonctions disponibles, ça donne appétit. On apprend facilement les raccourcis claviers.</p>
<p>Dired, ou Ibuffer, pour éditer respectivement des fichiers ou les buffers ouverts, auraient énormément gagné à intégrer quelque chose de ce genre. (à la place faire h lance un describe-mode à 2 balles).</p>
<p>Mais peut-être que si magit-popup évolue j'en viendrai à utiliser cette librairie pour NU-MODE. Bref.</p>
<h3 id="ergoemacs">ergoemacs</h3>
<p><a href="https://ergoemacs.github.io/">https://ergoemacs.github.io/</a></p>
<p>ErgoEmacs fut d'abord conçu par Xah Lee. Il a trouvé par la suite un autre mainteneur.</p>
<p>Ergoemacs est très proche de NU-MODE, puisque</p>
<ul>
<li>il implémente certains raccourcis standards</li>
<li>il propose une navigation aisée au clavier qui a beaucoup de points communs.</li>
</ul><p>Un peu comme si vous preniez CUA MODE & que vous redéfinissiez pour avoir un clavier un peu standard mais aussi facile.</p>
<p>NU-MODE utilise d'ailleurs, par défaut, le même "paddle" que ErgoEmacs : maintenir Alt et utiliser</p>
<pre><code> i
j k l
</code></pre>
<p>NU-MODE propose aussi le paddle de VIM</p>
<pre><code> k
h j l
</code></pre>
<p>Par contre la force de ErgoEmacs est de gérer des "composants" (on peut activer ou non certains compoants) ; et surtout des "thèmes" :</p>
<ul>
<li>clavier us</li>
<li>clavier fr (azerty)</li>
<li>dvorak</li>
<li>bepo</li>
<li>et plein d'autres</li>
</ul><p>voyez ici : <a href="https://ergoemacs.github.io/key-setup.html">https://ergoemacs.github.io/key-setup.html</a></p>
<p>Xah Lee explique un peu sur cette page le principe (attention ça a un peu évolué depuis! <a href="http://ergoemacs.org/emacs/ergonomic_emacs_keybinding.html">http://ergoemacs.org/emacs/ergonomic_emacs_keybinding.html</a>)</p>
<p>Je trouve ErgoEmacs magnifique, un petit peu difficile à maitriser (là j'écris ce petit bout en l'utilisant, aie) un peu limité en ergonomie car même s'il y a volonté de n'utiliser que Alt et pas Control en pratique ce n'est pas si vrai.</p>
<p>NU-MODE veut aller plus loin, en faisant de Alt un roi et de Control un déchu, et en évitant d'avoir une touche qui fasse un truc avec Alt et rien à voir avec Control.</p>
<p>NU-MODE</p>
<ul>
<li>applique plus largement les raccourcis standards que ErgoEmacs</li>
<li>utilise les prompts pour accéder à plein de fonctions, & permettre de découvrir. (donc NU-MODE est bcp plus rapide à maîtriser).</li>
<li>en utilisant des hooks pour s'appliquer aux modes (helm, ivy, isearch…)</li>
</ul><p>ERGOEMACS gère plusieurs claviers, là où chez NU-MODE ce serait moyennement logique puisque la lettre à un sens (dans NU MODE s doit sauver, f doit chercher…)</p>
<p>En pratique je pense que l'ergonomie perdue par NU MODE en s'attachant plus fortement à des lettres standards est largement récupérée par ailleurs.</p>
<h3 id="xah-fly-keys">xah fly keys</h3>
<p><a href="https://melpa.org/#/xah-fly-keys">https://melpa.org/#/xah-fly-keys</a></p>
<p>(ah enfin je peux désactiver ErgoEmacs!)</p>
<p>xah fly keys je découvre en écrivant ces lignes.</p>
<ul>
<li>c'est un éditeur modal. Vous êtes dans le mode normal VI, et vous devez taper "f" pour passer en mode insertion. En mode insertion, vous pouvez taper du texte. Pour repasser en mode normal, c'est Alt+Space.</li>
<li>en mode normal, le paddle i j k l de ErogEmacs est repris. Mais donc sans le Alt.</li>
<li>d'autres raccourcis ErgoEmacs sont communs. En mode normal, "c" copy, "v" colle, etc. Vous pouvez aussi utiliser Ctrl+c / Ctrl+v etc.</li>
</ul><p>À première vue ce mode, assez confortable en mode normal, ne se pose pas la question de VI de pouvoir passer en mode insertion de 36 façons différentes. Or VI s'en sort comme cela : si le modal peut passer, c'est justement parce l'on peut i I a A, etc.</p>
<p>Du coup ça ne me motive pas beaucoup pour tester plus.</p>
<h2 id="bon-et-nu-mode-alors">Bon et NU-MODE alors</h2>
<p>Donc, on navigue avec la touche Alt et (haut bas gauche droite) i j k l - sauf si l'on paddle sur le paddle à la VI : k h j l.<br><code><br>
(nu-setup-vi-paddle)<br></code>On sauve avec s. Mais en général Control+s ne sert à rien. On utilise donc Alt+s pour garder la main sur alt.</p>
<p>On cherche avec f. Mais en général Control+f ne sert à rien. On utilise donc Alt+f pour garder la main sur alt.</p>
<p>Si l'on a besoin d'une fonction "avancée", et qu'il faut donc invoquer un menu, on peut encore garder la main sur alt, car alt+d (un touche très facile sur azerty ou qwerty).</p>
<p>Des aides visuelles apparaitront sur isearch ou ivy par exemple. NU-MODE sera le Emacs le plus facile, dans tous les sens du terme.</p>
<p>Par contre l'utilisation sur Dvorak/Bépo n'aurait aucun sens. Je ne pense pas travailler sur ce point, mais plutôt améliorer l'intégration de nouvelle fonctionnalités (intégrer tel ou tel mode dans nu-mode).</p>
<p>À voir!</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/emacs-nu-mode-et-ses-concurrents.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/112836/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/374332017-08-02T13:10:51+02:002017-09-23T17:04:41+02:00Btrfs ne serait plus le futurLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>2008 : Butter FS (Btrfs) semble le système de fichiers du futur.<br>
[<a href="//linuxfr.org/news/btrfs-le-syst%c3%a8me-de-fichiers-du-futur">source <em>LinuxFr.org</em> !</a>]</p>
<p>2012 : il avance à grands pas [<a href="//linuxfr.org/news/btrfs-avance-a-grands-pas">toujours sur <em>LinuxFr.org</em></a>].</p>
<p>2017 : dans sa note de publication Red Hat Enterprise Linux (RHEL) 7.4<br>
Red Hat déclare que Btrfs n’est plus de la partie pour RHEL :</p>
<blockquote>
<p>« <em>The Btrfs file system has been in Technology Preview state since the initial release of Red Hat Enterprise Linux 6. Red Hat will not be moving Btrfs to a fully supported feature and it will be removed in a future major release of Red Hat Enterprise Linux.</em> »</p>
</blockquote>
<p><a href="http://www.toolinux.com/Red-Hat-se-separe-de-Btrfs">En effet, Bbtrfs était déjà en version expérimentale dans RHEL 6, mais avait été temporairement écarté.</a><br>
Maintenant, il semble que ce soit écarté, pour de bon.</p>
<hr><p>Sources :</p>
<ul>
<li>
<a href="https://access.redhat.com/documentation/en-US/Red_Hat_Enterprise_Linux/7/html/7.4_Release_Notes/chap-Red_Hat_Enterprise_Linux-7.4_Release_Notes-Deprecated_Functionality.html">note de publication</a> ;</li>
<li>
<a href="https://news.ycombinator.com/item?id=14907771"><em>Hacker News</em></a> ;</li>
<li>
<a href="https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=RHEL-6.8-Deprecates-Btrfs"><em>Phoronix</em></a>.</li>
</ul><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/btrfs-ne-serait-plus-le-futur.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/112412/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/359142015-06-05T10:47:46+02:002015-06-05T10:47:46+02:00Merci Microsoft, ton PC n'est plus superbeLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Microsoft : <em>Le PC ultramoderne que vous avez acheté l’année dernière a sûrement perdu de sa superbe après y avoir installé une dizaine de logiciels, d’outils antivirus et anti-espion, et y avoir téléchargé une quantité indicible de fichiers depuis Internet</em></p>
<p>in <a href="http://windows.microsoft.com/fr-fr/windows/optimize-windows-better-performance#optimize-windows-better-performance=windows-7">Optimiser les performances de Windows</a></p>
<p>une si belle prose, Jean d'Ormesson n'a qu'à bien se tenir!</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/merci-microsoft-ton-pc-n-est-plus-superbe.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/105970/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/351372014-07-24T17:41:07+02:002014-07-24T17:41:07+02:00Des prompteurs pour EmacsLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Et si 12 prompteurs multipliés par 12 touches équivalaient à 144 raccourcis claviers en moins à mémoriser?<br>
(et encore, on aurait ajouté un niveau, c'eut été digne de Inception cette histoire)</p>
<p>Voilà voilà "emacs-nu" est une idée toute simple : s'il y a des raccourcis qui valent bien la peine d'être appris ce sont les touches les plus courantes, pas les autres. Pour les autres, il faut rester sur les raccourcis claviers <strong>standard</strong>. CONTROL+S doit sauver c'est tout!</p>
<p>Bon certes, mais pourquoi écrire un mode (global mineur) pour cela? eh bien, parce que si Control+f ne fait "que" chercher, l'utilisateur va devoir apprendre Control+shift+f pour chercher autrement, et control+alt+f, et puis.. et puis… bref. Le mieux est donc d'afficher un "prompt" : lorsque control f est utilisé : tout plein de fonctions liées à la recherche - voire la navigation - vont être proposées. Tout simple. Déclinons cette idée à d'autre touche et nous obtenons enfin du repos bien mérité.</p>
<p>Rien de technique, tout cela relève de code de singe - en attendant, le code est là, me soulage bien la vie, et y'a même de la doc.</p>
<p><a href="https://github.com/pyluyten/emacs-nu/">https://github.com/pyluyten/emacs-nu/</a><br><a href="https://github.com/pyluyten/emacs-nu/blob/master/doc/nu.pdf">https://github.com/pyluyten/emacs-nu/blob/master/doc/nu.pdf</a></p><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/des-prompteurs-pour-emacs.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/102860/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/350712014-06-27T22:50:06+02:002014-06-27T22:50:06+02:00StatCounter montre encore en juin Linux à 4%Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr<p>Ce <a href="//linuxfr.org/users/gnumdk/journaux/linux-fait-un-bond-en-france">journal</a> annonça un "bond" de Linux en France: StatCounter montra pour mai 4,21% de part de marché pour Linux au sein de l'hexagone Je me hatai de rire, regrettant d'avoir décidément trop moulé en mai.</p>
<p>Le même site confirme en juin, montrant même une évolution à 4,4% pour le dernier mois du semestre. Me serais-je montré sceptique trop vite, serait-il plutôt l'heure de sabrer le champagne? Pour ma peine, je rédigerai donc la bête punition ci dessous:</p>
<p>StatCounter affirme tirer ses données de 3 millions de sites, et ne pas appliquer de "correction" à leur statistique. S'ensuivent tout de même deux précisions<br>
- Il y a des bots, ils font de leur mieux pour ne pas les compter<br>
- Certains navigateurs, notamment Chrome, chargent des pages pour un prérendu. Par exemple Opera pour ses vignettes. Dans la mesure où c'est détecté, c'est décompté.</p>
<p><a href="http://www.netmarketshare.com/">NetMarketShare</a> ne se source que depuis 40000 sites, comptant les visites sur un mode quotidien (pas plus d'une visite par jour) et demande un abonnement pour consulter les chiffres géographiquement (non je n'ai pas poussé ma punition jusque là, mais si un commentateur milliardaire passe…). Au niveau international, selon eux, nous passons de mars à mai par 1.49%, 1.58%, 1.62%. A noter que StatCounter, pour avril, indique exactement le même chiffre de 1.58% - moins anecdotiquement, leur statistiques internationales ne semblent pas trop contredire.</p>
<p><a href="http://www.w3schools.com/">w3schools</a> propose des chiffres forts différents. Au niveau mondial, Linux atteint 3% en 2004, 4% en 2009, 5% en 2011, et s'y maintient depuis. Hors mobile. Les chiffres ne sauraient être similaires puisqu'ils reposent sur des visites de sites spécifiques, orientés, d'où la nécessité de les exploiter en dégageant des tendances à très long terme - ce qu'ils expliquent eux mêmes mieux que moi! SI l'on peut donc voir une tendance que je n'avais pas évoqué jusque qu'ici, on ne pourra malheureusement pas mettre à l'épreuve la question franco-française sur la fin du printemps.</p>
<p>Qu'importe? Tout vient à point toussa. En attendant<br>
- si vous voulez faire péter le score, regardez les stats <a href="http://stats.wikimedia.org/archive/squid_reports/2014-04/SquidReportOperatingSystems.htm">Wikimedia</a><br>
- si vous voulez réfléchir et que vous ne l'avez pas encore lu, abordez l'article de<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Linux_adoption"> wikipedia quant à l'adoption de linux</a></p><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/statcounter-montre-encore-en-juin-linux-a-4.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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</p>
saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/102640/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/345072013-11-19T10:11:32+01:002013-11-19T13:09:15+01:00[HS] Signez - Les livres numériques avec DRM ne sont pas des livresLicence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<p>Un livre souffrant de restrictions (DRM) n'appartient pas à celui qui… le loue. C'est un "livre en tant que service", en tant que tel ce produit ne doit pas bénéficier de la réduction de T.V.A qui ne s'applique qu'aux livres, aux vrais - y compris numériques, mais alors sans restriction à l'usage.</p>
<p>C'est l'amendement qui vient d'être passé… puis vient d'être rejeté. Voyez <a href="http://www.numerama.com/magazine/27523-la-tva-des-ebooks-ajustee-en-fonction-des-drm-finalement-rejetee.html">Numérama</a> ou <a href="http://www.zdnet.fr/actualites/tva-reduite-sur-le-livre-numerique-le-gouvernement-fait-sauter-l-amendement-anti-drm-39795596.htm">Zdnet</a> par exemple.</p>
<p>Soyez libre d'argumenter votre position, mais si voulez le maintien de l'amendement, <a href="https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_livre_un_amendement_quil_faut_sauver_Liberte_dexpression_diversite_culturelle_et_respect_des_lecteurs">une pétition circule</a>.</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/hs-signez-les-livres-numeriques-avec-drm-ne-sont-pas-des-livres.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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saltimbanquehttps://linuxfr.org/nodes/100399/comments.atomtag:linuxfr.org,2005:Diary/344592013-11-01T22:20:02+01:002013-11-01T22:20:02+01:00Kubunteros, réfléchissez!Licence CC By‑SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr<p>Lorsque Mark Shuttleworth, suite à des conflits autour de Mir, <a href="http://www.markshuttleworth.com/archives/1295">a critiqué ses collègues libristes en les qualifiant de "Tea Party"</a>, d'aucuns, comme Jono Bacon lui-même, "Ubuntu Community Manager", n'ont pas aimé - pour mille raisons.</p>
<p>Entre autres, les dévs de KDE n'ont <em>vraiment</em> pas tant aimé. Aaron Seigo, développeur de Plasma, a donc demandé à Mark Shuttleworth de lui offrir un débat, en public, afin de reprendre les différents sous un angle technique, hors "politique". C'était il y a deux semaines.</p>
<p>Aujourd'hui, <a href="https://plus.google.com/107555540696571114069/posts/5Zie4hjCBBJ">il remarque qu'il n'y a pas eu de réponse</a>. Les différentes communautés ont beaucoup relayé son message, mais MS n'a pas répondu.</p>
<p>Aaron en vient à demander aux utilisateurs de Ubuntu de réfléchir.</p>
<blockquote>
<p>Intentionnellement ou pas, votre utilisation d'Ubuntu est ce qui enorgueille Canonical et permet aux gens de mal se comporter (…). Je vous enjoins à réfléchir à qui vous supportez au travers de vos choix technologiques.</p>
</blockquote>
<p>(traduction très très libre de:)</p>
<blockquote>
<p>Regardless, whether it is your intention or not, your support for Ubuntu is what empowers Canonical and enables the people behaving badly within that company to matter. (…). I urge you to consider who you are supporting through your technology decisions.</p>
</blockquote>
<p>Cette invitation à réfléchir survient alors que Kubuntu, qui n'est plus supportée par Canonical et n'est "plus que" communautaire, ne supporte pas Mir et se pose des questions sur l'avenir. Ubuntu est très probablement la distribution la plus utilisée sur le bureau, néanmoins, Canonical se voit affronter une situation pas évidente:</p>
<ul>
<li>Supporter Unity, seul (entendez, "seule entreprise", "seule distribution").</li>
<li>Supporter Upstart, seul (à moins que Debian ne l'adopte. Débat en cours.)</li>
<li>Supporter Mir, seul. Sachant que <a href="//linuxfr.org/users/nekohayo/journaux/intel-boycotte-officiellement-le-serveur-d-affichage-mir">Intel semble le mettre de côté</a>. Que GNOME le rejette. Et KDE.</li>
</ul><p>Je ne peux m'empêcher de repenser à un post de Debarshi Ray ("rishi"), développeur Red Hat qui travaille sur le SSO chez GNOME (gnome online accounts), et <a href="http://debarshiray.wordpress.com/2012/10/06/goa-why-it-is-the-way-it-is/">prédisait beaucoup de choses</a> en juin 2012.</p>
<p>En gros, les choix technologiques se sont accrus entre GNOME et Ubuntu, il y a un problème de licence (je pense qu'il parlait du CLA), et les divergences ne vont faire que s'accroître. (Reportez vous à son post pour son propos plus précis, mais "this divergence is only going to increase.")</p>
<p>Il parlait de GNOME / Ubuntu, mais cela vaut pour KDE / Ubuntu, et c'est plus large que ça.</p>
<p>Divergence technologique, divergence philosophique… <a href="http://www.indiegogo.com/projects/ubuntu-edge">Et crowfunding raté</a>.</p><div><a href="https://linuxfr.org/users/saltimbanque/journaux/kubunteros-reflechissez.epub">Télécharger ce contenu au format EPUB</a></div> <p>
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