Journal Neil Armstrong bronsonisé

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août
2012

L'astronaute américain Neil Armstrong, est décédé ce samedi 25 aout 2012, à l'âge de 82 ans. Son nom est familier puisqu'il s'agit du premier homme à avoir posé le pied sur la Lune, lors de la mission Apollo 11 en 1969, avec Buzz Aldrin et Michael Collins.

Sa phrase That's one small step for man, one giant leap for mankind ou, en français, C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité, est aujourd'hui inscrite dans toutes les mémoires.

Une courte biographie est disponible sur Wikipédia.

  • # .

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    À l'attention de tous ceux qui auraient mal lu à cause de l'actualité médicale sportive, ceci n'est pas un journal sur le cyclimse.

    • [^] # Re: .

      Posté par  . Évalué à 10.

      Pourtant, faire du vélo sur la Lune, ça doit vraiment être sympa !

      • [^] # Re: .

        Posté par  . Évalué à 4.

        Je suis aussi content que le jour où le premier trompettiste a marché sur la lune !

        Le FN est un parti d'extrême droite

      • [^] # Re: .

        Posté par  . Évalué à 5.

        E.T. le faisait déjà il y a 30 ans…
        E.T.

  • # Bronch

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

    On ne dit pas plutôt bronsoriser?

    ==>[]

    Prochainement, je vous proposerai peut-être un commentaire constructif.

  • # Pour aller plus vite...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    • Ça veut dire quoi bronsonisé ?
    • C'est qui ce Charles Bronson dont on parle dans les journaux de LinuxFR ?
    • Charles Bronson est mort ?
    • Say nul le comique de répétition.
    • C'est triste ton avis sur le comique de répétition.

    Bon, voilà une bonne chose de faite, on peut passer à autre chose maintenant…

    GNU's Not Unix / LINUX Is Not Unix Xernel

  • # Ma petite larme..

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    /mode=mavie

    Tous les enfants ou presque ont joué aux gendarmes et aux voleurs ou aux cow-boys et aux indiens…
    Mais combien sommes nous à nous être tapés dessus en récré pour ne pas être celui qui prendrait la place de Michael Collins ?
    Il y a des gens ici qui se souviennent avoir vu l'évènement à la télé ?

    • [^] # Re: Ma petite larme..

      Posté par  . Évalué à 10.

      Non, mais ça a peut être un rapport avec le faît que j'étais comme un poisson… J'étais pas né.

    • [^] # Re: Ma petite larme..

      Posté par  . Évalué à 4.

      "Il y a des gens ici qui se souviennent avoir vu l’événement à la télé ? "
      J'y étais (devant la TV), il faisait nuit, et cette histoire de bibendum qui sautillait me passait au dessus de la tête. Rien à faire. Ma lune à moi, c'était une histoire de coeur avec des vraies larmes…. C'est cela juillet 1969, pour moi.

      "L'art est fait pour troubler. La science rassure" (Braque)

    • [^] # Re: Ma petite larme..

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      J’avais 9 ans. Je me souviens n’avoir pas mesuré l’importance de l’événement. Vu que dans la bande dessinée la conquête de l’espace était déjà un processus bien avancé, je ne comprenais pas pourquoi on faisait tout un fromage d’un simple voyage sur la Lune. En plus, la télé, c’était chez les voisins. Tous les foyers n’en étaient pas équipés, et ce cinéma en noir et blanc dans le salon, c’était de la science-fiction quotidienne. Alors, un peu plus, un peu moins… L’espace me fascinait. Mais Guy l’Éclair dessiné par Dan Barry ou la vision d’un cosmonaute flottant sur le fond gris du petit écran donnaient du vide sidéral une image beaucoup plus vertigineuse que des pas sur la Lune. Mai 68, comparativement, m’avait beaucoup intrigué. Une autre époque, où les distances qui séparaient les Terriens étaient beaucoup plus longues.

    • [^] # Re: Ma petite larme..

      Posté par  . Évalué à 2.

      Mais combien sommes nous à nous être tapés dessus en récré pour ne pas être celui qui prendrait la place de Michael Collins ?

      Tu rigoles ? Les deux gars les plus proches à 3000km et tout le reste de l'humanité à presque 400000km de là : pendant quelques heures, Michael Collins a été le gars le plus peinard de tout l'univers, quelle chance il a eue !!!

  • # s/Buzz/Edwin/g

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Trêve de familiarités !

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

  • # nimage

    Posté par  . Évalué à 10.

    Il manque une nimage
    Crédit : NASA

  • # Complications inutiles

    Posté par  . Évalué à 7.

    Un cosmonaute, c'est russe après avoir été soviétique. Pour un Américain, il faut dire astronaute, pour un Français spationaute, un Chinois taïkonaute. La conquête spatiale a engendré une forme d'apartheid dans le langage, parce que les cosmonautes américains, oui on devrait dire cosmonaute vu que c'est le premier terme apparu, ne voulaient pas être confondus avec de vulgaires cosmonautes russes. Enfin, je dis les cosmonautes américains, vu que c'est eux qui risquent leur vie, et qu'ils doivent avoir une admiration mutuelle avec ceux d'autres nationalités, je schématise. Plutôt les politiques toujours friands de la récupération de leurs exploits, qu'ils ont certes financés mais, pondérons, avec l'argent de leurs contribuables.

    J'ai été déçu quand la France a eu ses premiers cosmonautes, grâce à l'Union soviétique avec Jean-Loup Chrétien et grâce aux États unis d'Amérique avec Patrick Baudry, et qu'elle s'est crue obligée de forger un nouveau terme sans justification autre qu'un orgueil national mal placé et en singeant l'attitude de ses prédécesseurs. Vu le nombre de nationalités dont les citoyens peuvent potentiellement accéder au voyage dans l'espace, il va bientôt falloir prévoir des annexes aux dictionnaires pour rendre compte de cette diversité.

    • [^] # Re: Complications inutiles

      Posté par  . Évalué à 6.

      accéder au voyage dans l'espace

      en ce cas le terme le plus approprié, pour tout le monde s'ils veulent se l'approprier, c'est bien spationaute.

      Et pour les astronautes, on savait que les américains étaient précurseurs dans la vague hippies (LSD, tout ça), c'est sans doute pour cette raison qu'ils voulaient faire des voyages dans l'astral.

      Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: Complications inutiles

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 26 août 2012 à 10:30.

      Ca rejoint un peu le débat sur la pertinence d'inventer un nouveau verbe pour chaque planète sur laquelle on est susceptible d'atterrir, comme cet horrible terme qu'on a vu fleurir dans tous les médias lors de l'atterrissage de Curiosity : amarsissage.
      Certes, il s'agît là moins d'orgueil que d'une forme de "célébration linguistique" d'un évènement couplé à l'interprétation restreinte du sens du mot "terre".

      • [^] # Re: Complications inutiles

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

        Si on suit la logique de ceux qui ont inventé le terme amarsir, et atterrir ne signifierait pas "se poser à terre" mais "se poser sur Terre".

        Donc en gros un amerrissage sur Terre serait un atterrissage. Youpi. Oublions les termes pratiques et compréhensibles pour d'autres abscons et pour lesquels il faudra régulièrement inventer de nouveaux termes pas si précis que ça (se poser sur une planète oui mais sur quelle surface ? ).

        Heureusement qu'il n'y a pas d'eau liquide sur la surface marsienne, ça simplifie beaucoup ces conneries. =)

        • [^] # Re: Complications inutiles

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          C'est vrais que ça doit être dur de dire qu'on viens de "HD 10180 b"ir

          • [^] # Re: Complications inutiles

            Posté par  . Évalué à 2.

            HD 1080 b est une étoile, ça va être dur de se poser dessus…

            (bon, combien sont allés vérifier si c'est bien une étoile ?)

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

              (bon, combien sont allés vérifier si c'est bien une étoile ?)

              Y'en a qu'ont essayé, ils ont eu des problèmes.

              • [^] # Re: Complications inutiles

                Posté par  . Évalué à 3.

                Y'en a qu'ont essayé, ils ont eu des problèmes.

                Et pourtant, y'a une astuce toute bête pour éviter la chaleur : y aller de nuit …

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  . Évalué à 6.

              Ah ? C'est pas une résolution vidéo ?

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  . Évalué à 4.

              Tu as perdu un «1» au passage, mais HD10180b est bien une exoplanète en orbite autour de l'étoile HD10180, cf http://exoplanet.eu/catalog/hd_10180_b/ (mais celle-là est encore controversée)
              La nomenclature pour les exoplanètes est de prendre le numéro (ou le nom quand elle en a un) de l'étoile et d'y adjoindre une lettre minuscule en commençant à b, et on continue ainsi dans l'ordre de découverte (donc pas dans l'ordre de distance à l'étoile ni dans l'ordre de masse).

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  . Évalué à 2.

              Non, HD 1080 est une étoile, mais le b indique clairement qu'il s'agit d'un objet distinct de l'étoile principale. Si HD 1080 b existe, ce n'est pas l'étoile principale du système.

              Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

        • [^] # Re: Complications inutiles

          Posté par  . Évalué à 9.

          C'est pour ça qu'au bout d'un moment, on a fini par dire « se poser », tout simplement, ce qui a l'avantage de fonctionner partout. Vive l'interopérabilité.

        • [^] # Re: Complications inutiles

          Posté par  . Évalué à 1.

          Si on par du principe que atterrir signifie "se poser sur une surface solide" et amerrire "se poser sur une surface liquide".
          Alors il manque nuagir "se poser sur une surface gazeuse" par contre je bloque sur "se poser sur une surface non physique"?

          • [^] # Re: Complications inutiles

            Posté par  . Évalué à 5.

            C'est pt'êt pour ça que le mot n'a jamais été inventé: vachement dur de se poser sur du gaz…

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  . Évalué à 6.

              Ça s'appelle « voler », en fait. :-)

              • [^] # Re: Complications inutiles

                Posté par  . Évalué à 0.

                "Léviter" me semble plus proche, car le verbe "voler" implique que le véhicule est actif (entrain de ce déplacer, ou se maintenir en position) alors que atterrire et amerrire implique que le véhicule est passif.

                • [^] # Re: Complications inutiles

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  "Léviter" me semble plus proche, car le verbe "voler" implique que le véhicule est actif (entrain de ce déplacer, ou se maintenir en position) alors que atterrire et amerrire implique que le véhicule est passif.

                  Pas forcément : un ballon dirigeable, par exemple, est un aéronef qui peut être statique. De fait, de la même façon qu'un hydravion « amerrit » parce que ce sont ses flotteurs qui le portent, il est tout-à-fait possible d'envisager un engin spatial sous la forme d'un très grand ballon chargé de gaz et qui vienne se poser sur la haute atmosphère d'un astre quelconque (pourvu qu'il en soit doté, bien sûr).

              • [^] # Re: Complications inutiles

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je proteste ! Quand on vole (au-delà du fait qu'on n'est pas à l'arrêt), le véhicule est "aspiré vers le haut" par la dépression entre l'intrados et l'extrados de son/ses aile(s).

                • [^] # Re: Complications inutiles

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Et pour les véhicules qui n'ont pas d'aile(s) ? Les montgolfières ne volent pas ?

                  Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

                  • [^] # Re: Complications inutiles

                    Posté par  . Évalué à 9.

                    Et pour les véhicules qui n'ont pas d'aile(s) ?

                    On les appelle des véhicues.

                    Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

              vachement dur de se poser sur du gaz…

              Toi, on t'a jamais fait le coup du coussin péteur.

          • [^] # Re: Complications inutiles

            Posté par  . Évalué à 10.

            par contre je bloque sur "se poser sur une surface non physique"?

            « Ætherrir ? » :-)

    • [^] # Re: Complications inutiles

      Posté par  . Évalué à 5.

      Et pour un portugais ? Un tossmonaute ?

    • [^] # Re: Complications inutiles

      Posté par  . Évalué à 2.

      Un cosmonaute, un astronaute et un spationaute sont dans un bar…

    • [^] # Re: Complications inutiles

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      J'ai été déçu quand la France a eu ses premiers cosmonautes, grâce à l'Union soviétique avec Jean-Loup Chrétien et grâce aux États unis d'Amérique avec Patrick Baudry, et qu'elle s'est crue obligée de forger un nouveau terme sans justification autre qu'un orgueil national mal placé

      Il y a peut-être un orgeil national mal placé, mais je crois qu'il y a plutôt une autre raison. Il faut se replacer dans le contexte : à cette époque, surtout avec Jean-Loup Chrétien, nous sommes en pleine guerre froide. Avec ce partenariat (proposé par les russes), la France est prise en sandwich : d'un coté, allié des américains, et de l'autre, cette opportunité d'envoyer un français dans l'espace, avec l'aide de "l'ennemi" qui est de l'autre coté du mur. Si, officiellement, on avait appelé Mr Chrétien, un "astronaute", ça aurait probablement déplu aux russes. Si cela avait été "cosmonaute", cela aurait déplu aux américains. Bref, diplomatiquement, d'un coté comme de l'autre, cela aurait été tendu. Alors hop, appelons le, un "spationaute", cela ne va froisser personne. Et en plus c'est plus logique dans notre langue.

      D'ailleurs si on suit ta logique, pourquoi tout le monde n'a pas appelé une voiture "voiture" dans les autres pays. Pourquoi d'ailleurs tout le monde ne parles-t-il pas la même langue ?

      • [^] # Re: Complications inutiles

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Bizarre, le bloc de texte qui précède ce que je cite ci-dessous me semble pertinent, mais tu termines avec une conclusion qui pour moi n'a rien à voir avec le shmilblick.

        D'ailleurs si on suit ta logique, pourquoi tout le monde n'a pas appelé une voiture "voiture" dans les autres pays.

        On utilise pas des dénominations différentes pour désigner une voiture en fonction de son pays d'origine.
        Sauf la Russie, où là, c'est "épave" :)
        C'était facile, je présente mes excuses à tous les russes et sympathisants.

        • [^] # Re: Complications inutiles

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -4.

          On utilise pas des dénominations différentes pour désigner une voiture en fonction de son pays d'origine.

          Bah, si, en anglais, voiture se dit "car". En allemand "wagen" etc..

          Donc pourquoi faudrait-il avoir le même mot dans toutes les langues pour désigner un être humain qui va dans l'espace ?

          • [^] # Re: Complications inutiles

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 27 août 2012 à 14:02.

            Je me demande si tu le fais exprès :)
            Dans le cas qui nous intéresse ici, on a pas 1 mot par langue (voiture, car, wagen, etc), mais on a N mots par langue pour désigner la même fonction, le même métier, suivant que ce métier serait exercé par une personne au sein d'une mission sous tel ou tel drapeau.

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  . Évalué à 6.

              Comme une berline, quand elle vient d’Allemagne, une sportive quand elle vient d’Italie, une poubelle quand elle vient de France, …

              Je suis déjà dehors.

              Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

            • [^] # Re: Complications inutiles

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

              oups. oui en effet désolé. Je me suis mélangé les pédales. Les vacances, c'est décidément trop fatiguant.

    • [^] # Re: Complications inutiles

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Il me semble que de nos jours, c'est un peu moins chauvin que ca:
      un mec que vole dans un soyouz est un cosmonaute.
      un mec qui vole dans une navette spatiale (quand elles volaient…) (ou un autre système américain) est un astronaute.
      un mec qui vole dans la capsule chinoise est un taikonaute.
      un européen qui n'a pas encore volé est un spationaute.

      Ce qui fait que certains ont a la fois le titre de cosmonaute et d'astronaute.

  • # La fin d'une époque

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Quel tristesse que cette nouvelle.

    J'étais trop jeune pour avoir pu vibrer en direct de ses exploits de 1969. Quand on voit les actuels coupes et hésitations dans les budgets spatiaux (la conquête de mars annoncée par des projets à 30ans annulés, repris puis reannulés dans des optiques purement politiques et court-termistes…) je me rends compte que je vie finalement dans le passé comparé à mon père qui a vu enfant un tel exploit rempli de promesses !

    La mort de cet homme sonne à mes oreilles comme la confirmation que je ne verrai jamais l'homme ne marcher sur mars…

    • [^] # Re: La fin d'une époque

      Posté par  . Évalué à 9.

      J'avais douze ans quand la mission Apollo 11 fut lancée, et j'avais vécu ça comme un moment d'injustice. Quoi ? ils avaient osé faire ça sans moi ?

      Il ne faut pas oublier que les motifs purement scientifiques ou économiques étaient maigres dans cette aventure, à côté des raisons de prestige. Les Soviétiques, camouflet ! avaient été les premiers à envoyer un homme dans l'espace, Youri Gagarine, mort triste et alcoolique, n'ayant probablement pas supporté de vivre comme un symbole d'héroïsme, ce dont Neil Armstrong semble s'être intelligemment bien gardé, et l'objectif atteignable le plus prestigieux pour l'époque étaient d'envoyer des hommes sur la Lune. Ils ont employé tous les moyens de leur temps, avec un budget faramineux et, cependant, certains aspects techniques du projet avaient un caractère artisanal, quasiment poétique vu de nos jours. Frédéric Dard (que décidément je cite souvent) y a consacré quelques pages dans La vieille qui marchait dans la mer, où il attire l'attention sur l'apparence surannée, désuète, artisanale des circuits imprimés du matériel électronique des missions Apollo qu'il avait pu voir au musée de la Nasa.

      Mon opinion est que Neil Armstrong est mort après son époque et que les raisons de prestige qui avaient motivé le formidable projet d'envoyer des hommes sur la Lune ont elles aussi vécu, avec le Concorde et les voitures qui roulent à 200 km/h. Reste le TGV et consorts, mais l'avenir est au tramway. L'objectif suivant, après la Lune, peut-être atteignable pour un vol habité est Mars, mais vouloir que le vol soit habité complique colossalement les choses, pour un bénéfice discutable. Il ne faut pas oublier que les conditions à la surface de la Lune sont infiniment plus clémentes que sur celle de Mars. Pour ce qui est de pouvoir compter sur des ressources captées dans l'espace, pour le moment le bilan risque d'être extrêmement défavorable par rapport aux ressources terriennes à y affecter.

      Non, je pense que pour le moment l'objectif le plus raisonnable, ce qui n'exclut pas la passion à y apporter est de cultiver notre jardin. La Terre.

      • [^] # Re: La fin d'une époque

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 26 août 2012 à 12:53.

        Youri Gagarine, mort triste et alcoolique

        Heuu…non. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Youri_Gagarine#D.C3.A9c.C3.A8s

        les conditions à la surface de la Lune sont infiniment plus clémentes que sur celle de Mars

        Non plus. La gravité est plus proche de celle de la Terre donc physiologiquement c'est mieux pour les explorateurs. Les températures sont aussi plus clémentes car il y a une atmosphère sur Mars. Certes bien moins dense que sur Terre mais exploitable. On peut s'en servir pour freiner l'arrivée des capsules ou, à plus long terme, pour fabriquer du carburant pour le retour.
        Ce qui ne gâche rien cette atmosphère protège en partie contre les rayonnements ionisants.

        Donc les conditions sur Mars sont infiniment plus propices à une expédition que celles régnant sur la Lune. Le seul problème c'est la distance.

        • [^] # Re: La fin d'une époque

          Posté par  . Évalué à 1.

          J'en étais resté aux nouvelles de l'époque à laquelle il s'était écrasé. Donc triste, non, alcoolique, oui. Expérimentant un dérèglement des sens, je ne crois pas que c'était de la joie de vivre. Si tu veux dire qu'il n'est pas mort de son alcoolisme, en effet.

          Il me semblait qu'il y a une grande amplitude thermique sur Mars, avec des températures très élevées et c'est le contraire. J'aurais mieux fait de ne rien dire.

          • [^] # Re: La fin d'une époque

            Posté par  . Évalué à 10.

            « Y'a un russe qu'a vraiment pas eu de chance, c'est Youri Gagarine : il a fait dix-sept fois le tour de la Terre et il est retombé en U.R.S.S., ce con. » :-)

            (© Coluche)

        • [^] # Re: La fin d'une époque

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Il y a de l'atmosphère sur Mars qui protège mais le trajet est bien plus long ;-)

          Le fait d'avoir une atmosphère est un avantage pour les rayons mais l'atterrissage est plus complexe. De plus, il peux (je n'en sais rien) y avoir de fort vent de surface…

          Je suis 100% pour aller sur Mars mais il me semble qu'il faudrait maîtriser un peu plus le voyage vers la lune avant d'aller aussi loin.

          • [^] # Re: La fin d'une époque

            Posté par  . Évalué à 2.

            De plus, il peux (je n'en sais rien) y avoir de fort vent de surface…

            La force des vents (ou de tout fluide) (à vitesse égale) est proportionnelle à la pression/masse volumique atmosphérique (ou de tout fluide). Comme la pression sur Mars est de 1% la nôtre il faudrait des vents sacrément fort..

            Je suis 100% pour aller sur Mars mais il me semble qu'il faudrait maîtriser un peu plus le voyage vers la lune avant d'aller aussi loin.

            Pour la gloire je serais à 100% d'accord aussi.. mais l'argent que cela nécessiterait, déjà rien que pour retourner sur la lune, serait 1000x mieux utilisé en rovers et autres sondes ou super télescopes.

            • [^] # Re: La fin d'une époque

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Pour la gloire je serais à 100% d'accord aussi.. mais l'argent que cela nécessiterait, déjà rien que pour retourner sur la lune, serait 1000x mieux utilisé en rovers et autres sondes ou super télescopes.

              Oui et non.
              Il est vrai que d'envoyer des hommes pour envoyer des hommes coûterait cher quand des robots peuvent maintenant faire le boulot à notre place.
              Cependant envoyer des hommes peut avoir un grand intérêt vis à vis des missions longues durées. En effet, le voyage aller-retour vers Mars est particulièrement long ce qui a des conséquences biologiques et psychologiques sur l'équipage. Il est intéressant de pouvoir étudier en grandeur nature tout ceci car si on envisage un jour de coloniser d'autres planètes, il faudrait connaitre ces effets avant avec plus de précision qu'aujourd'hui. ;)

              Puis l'humain sait aujourd'hui faire plus de manipulation que les robots ce qui peut être intéressant pour l'étude de Mars malgré tout.

              • [^] # Re: La fin d'une époque

                Posté par  . Évalué à 7.

                En effet, le voyage aller-retour vers Mars est particulièrement long ce qui a des conséquences biologiques et psychologiques sur l'équipage. Il est intéressant de pouvoir étudier en grandeur nature tout ceci

                Ça se fait déjà, ça s'appelle Mars 500 et ça consiste à enfermer six bonshommes dans un baraquement pendant quatre mois et voir si ça se passe bien ou c'est en train de virer à Half Life. Avantages : c'est très facile à mettre en place, ça ne coûte pas grand chose et surtout, on peut intervenir si ça se passe mal. Si ton vaisseau est déjà à mi-chemin entre la Terre et Mars, c'est plus difficile.

                car si on envisage un jour de coloniser d'autres planètes, il faudrait connaitre ces effets avant avec plus de précision qu'aujourd'hui. ;)

                'faudrait déjà commencer à coloniser la première avant de songer à coloniser les (éventuelles) autres.

                Puis l'humain sait aujourd'hui faire plus de manipulation que les robots ce qui peut être intéressant pour l'étude de Mars malgré tout.

                Oui, mais il faut vraiment se rendre compte qu'en l'état actuel des choses, il n'y a vraiment rien à f..tre sur Mars ! :-) Y a pas un McDo, pas un ciné, et d'une manière générale, aucune infrastructure pour faire vivre durablement des astronautes pendant la durée d'une mission. Il faudrait que ce soit le vaisseau spatial lui-même qui serve de base au sol, avec des vivres, des systèmes de recyclage et de production d'énergie pour plusieurs mois (parce qu'on est pas dans la banlieue terrestre comme dans le cas d'Apollo) et qui soit capable de repartir de lui-même vers la Terre. Et une fois passé les 24 premières heures à forer des cailloux, nos astronautes risquent de s'ennuyer plus encore que les lofteurs d'il y a dix ans.

                Je pense qu'à partir de notre époque, les vrais colons à venir seront tous des robots et que la conquête d'un milieu hostile se fera exactement comme on a construit l'ISS : en livrant, les uns à après les autres, une suite de modules successifs qui seront assemblés de manière automatisée jusqu'à ce qu'il y en ait suffisamment pour accueillir décemment une première délégation humaine, qui pourra alors prendre à sa charge le pilotage du reste de la mission et à partir de quoi tout s'accélérera.

                • [^] # Re: La fin d'une époque

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  Ça se fait déjà, ça s'appelle Mars 500 et ça consiste à enfermer six bonshommes dans un baraquement pendant quatre mois et voir si ça se passe bien ou c'est en train de virer à Half Life. Avantages : c'est très facile à mettre en place, ça ne coûte pas grand chose et surtout, on peut intervenir si ça se passe mal. Si ton vaisseau est déjà à mi-chemin entre la Terre et Mars, c'est plus difficile.

                  Je suis au courant de ce dispositif d'essai. Mais je reste persuadé qu'une expérience du terrain a plus de valeur, ne serait-ce car tu combines cet effet avec les effets physique (pertes de masse musculaire, osseuse, désorientation, etc.). Je n'ai pas dis qu'il fallait envoyer un homme tout de suite vers Mars mais qu'il faudrait y songer dans un avenir proche.

                  'faudrait déjà commencer à coloniser la première avant de songer à coloniser les (éventuelles) autres.

                  La première l'est déjà, c'est la Terre et Mars est plus intéressante que la Lune pour l'établissement d'une base durable (présence d'atmosphère notamment et peut être d'eau sous forme de glace).

                  Je pense qu'à partir de notre époque, les vrais colons à venir seront tous des robots et que la conquête d'un milieu hostile se fera exactement comme on a construit l'ISS : en livrant, les uns à après les autres, une suite de modules successifs qui seront assemblés de manière automatisée jusqu'à ce qu'il y en ait suffisamment pour accueillir décemment une première délégation humaine, qui pourra alors prendre à sa charge le pilotage du reste de la mission et à partir de quoi tout s'accélérera.

                  Je suis d'accord, mais ça n'empêche pas l'envoie d'humains avant de faire cela, ne serait-ce pour tester différents trucs avant d'établir une base. Comme pour la Lune.
                  En tout cas la conquête de l'espace va poser de gros problèmes, déjà que nos traités empêchent l'appropriation d'un terrain (donc à qui va appartenir les éventuels bâtiments ? Comment se passera une éventuelle exploitation privée notamment quand des « loisirs » s'installeront là bas ?) et puis l'architecture d'Internet sera peut être à modifier pour tenir compte une extension physique lointaine du réseau…

                  • [^] # Re: La fin d'une époque

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Je suis d'accord, mais ça n'empêche pas l'envoie d'humains avant de faire cela, ne serait-ce pour tester différents trucs avant d'établir une base.

                    Ben : si, justement. C'est l'œuf ou la poule.

                    On ne peut pas envoyer une équipe d'éclaireurs sur Mars comme on l'a fait sur la Lune sans avoir déposé à sa surface et à l'avance une quantité conséquente d'équipements. Tu ne peux pas envoyer non plus une équipe d'astronautes en orbite autour de Mars pour revenir ensuite sans s'y être posés. D'abord parce que ça reste incroyablement cher alors que, de là, ils ne pourraient guère faire plus qu'une simple sonde qui, elle fonctionne 24h/24. Quitte à rester enfermé derrière un écran, autant le faire depuis la Terre. Ensuite parce qu'en dehors des systèmes de survie longue durée qu'il faut mettre en place, il faut aussi prévoir le voyage de retour. Ça finit par faire vraiment long si c'est pour rester dans l'espace.

                    et puis l'architecture d'Internet sera peut être à modifier pour tenir compte une extension physique lointaine du réseau…

                    C'est déjà à l'étude.

                    • [^] # Re: La fin d'une époque

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      On peut très largement se simplifier la vie si on fait comme l'a suggéré Arthur C. Clarke, il me semble : Pas de voyage retour. Toute la problématique d'un appareillage de lancement disparaît. C'est la seule solution qui me semble réaliste en l'état actuel des choses.

                      • [^] # Re: La fin d'une époque

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        C'est la seule solution qui me semble réaliste en l'état actuel des choses.

                        'faut quand même avoir de l'aplomb pour soutenir cela (ou s'appeler Cave Johnson). Sacrifier des bonshommes sur Mars ne servirait à rien non plus : ils vivraient moins longtemps que Curiosity et sa batterie nucléaire.

                        Si c'est pour aller plus loin, il y a au moins deux problèmes qui demeurent (tous deux soulevés par Arthur C. Clarke, d'ailleurs, mais pas seulement) : d'abord, on ne sait pas encore construire de vaisseau intersidéral capable d'accueillir la vie de centaines de colons sur plusieurs générations (comme dans Rama). Ensuite, les vaisseaux de première génération risquent de se faire rattraper et dépasser par les suivants avant d'avoir atteint leur but. Ça, ce serait vraiment dramatique pour les gens qui y vivent.

                • [^] # Re: La fin d'une époque

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  En effet, le voyage aller-retour vers Mars est particulièrement long ce qui a des conséquences biologiques et psychologiques sur l'équipage. Il est intéressant de pouvoir étudier en grandeur nature tout ceci

                  Ça se fait déjà, ça s'appelle Mars 500 et ça consiste à enfermer six bonshommes dans un baraquement pendant quatre mois et voir si ça se passe bien ou c'est en train de virer à Half Life. Avantages : c'est très facile à mettre en place, ça ne coûte pas grand chose et surtout, on peut intervenir si ça se passe mal. Si ton vaisseau est déjà à mi-chemin entre la Terre et Mars, c'est plus difficile.

                  Sauf qu'ils ont quand même du mal à simuler la microgravité, dans Mars 500.

                  Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

                  • [^] # Re: La fin d'une époque

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Sauf qu'ils ont quand même du mal à simuler la microgravité, dans Mars 500.

                    J'avais vu/lu, mais ne la retrouve plus, une expérience où on a alité pendant une relativement longue période (peut-être le sont-ils encore d'ailleurs) des cobayes volontaires humains en position inclinée (les pieds légèrement plus haut que la tête) de telle manière à simuler un effet de micro gravité sur le corps..

                  • [^] # Re: La fin d'une époque

                    Posté par  . Évalué à 4.

                    Sauf qu'ils ont quand même du mal à simuler la microgravité, dans Mars 500.

                    Ben, justement, c'est « pas grave ». :-)
                    (Mauvaise blague, je sors →[]).

                  • [^] # Re: La fin d'une époque

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 27 août 2012 à 13:55.

                    Il y a l'expérience de Valeri Vladimirovich Polyakov qui est resté 437 jours en orbite pour obtenir des données sur les effets qu'aurait la microgravité sur le corps humain durant un vol vers Mars.

                    Polyakov volunteered for his 437 day flight to learn how the human body would respond to the micro-gravity environment on long-duration missions to Mars.

                    http://en.wikipedia.org/wiki/Valeri_Polyakov#Cosmonaut_career

                • [^] # Re: La fin d'une époque

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  "Y a pas un McDo, […] faire vivre durablement des astronautes pendant la durée d'une mission"

                  J'aurais dit qu'au contraire, ça augmentait leurs chances de survie :)

                • [^] # Re: La fin d'une époque

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  Ça se fait déjà, ça s'appelle Mars 500 et ça consiste à enfermer six bonshommes dans un baraquement pendant quatre mois et voir si ça se passe bien ou c'est en train de virer à Half Life.

                  Pas besoin, depuis le temps que Secret Story existe (et là ils ont eu la bonne idée de mettre des hommes ET des femmes).

                  "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

              • [^] # Re: La fin d'une époque

                Posté par  . Évalué à 2.

                Puis l'humain sait aujourd'hui faire plus de manipulation que les robots ce qui peut être intéressant pour l'étude de Mars malgré tout.

                Dans l'émission d'hier de "C dans l'air", consacrée à la Lune et l'exploration spatiale (suite au décès de Neil Armstrong), l'un des intervenants faisant remarquer que les signaux de commandes des sondes mettent 20 minutes à faire le trajet entre la Terre et Mars. Soit 40 minutes pour envoyer un ordre et en recevoir l'accusé de réception.

                Pour la réactivité, c'est moyen. C'est par rapport à cette contrainte que l'homme aurait un avantage sur le robot, en étant sur place.

                • [^] # Re: La fin d'une époque

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Pour la réactivité, c'est moyen. C'est par rapport à cette contrainte que l'homme aurait un avantage sur le robot

                  Je ne crois pas que cela compense les énormes moyens supplémentaires à mettre en œuvre pour envoyer des êtres humains. Les moyens robotisés sont supposés avoir suffisamment d'autonomie et de réactivité par rapport à l'environnement qu'ils rencontrent pour exécuter les tâches demandées par la supervision depuis la terre. Pour une entreprise de longue haleine telle que l'exploration et l'exploitation spatiale, une supervision qui a un délai d'exécution de vingt minutes, ça me semble parfaitement acceptable. Pour une boucle de régulation exécutée depuis la Terre, c'est complètement rédhibitoire. En automatique, le retard est puissamment générateur d'instabilité.

    • [^] # Re: La fin d'une époque

      Posté par  . Évalué à 3.

      Quand on voit les actuels coupes et hésitations dans les budgets spatiaux (la conquête de mars annoncée par des projets à 30ans annulés, repris puis reannulés dans des optiques purement politiques et court-termistes…)

      La conquête de la Lune en 1969 était aussi purement politique et à court-terme.
      - politique puisqu'il fallait damer le pion à l'URSS.
      - à court-terme puisque c'était un objectif en moins de 10 ans.

      Et puisqu'on parle de budget, j'ai le sentiment que les exploits de ces années-là étaient faits à crédit et qu'on les paye aujourd'hui (dette du gouvernement américain).

      • [^] # Re: La fin d'une époque

        Posté par  . Évalué à 4.

        j'ai le sentiment que les exploits de ces années-là étaient faits à crédit et qu'on les paye aujourd'hui (dette du gouvernement américain).

        La dette américaine était contenue en 1969. La dette actuelle des état-unis a augmenté surtout à partir des années 80 et a explosé sous les présidences Bush et Obama.

  • # "Drôle" de coïncidence...

    Posté par  . Évalué à 3.

    … quelques jours avant sa mort, je m'étais acheté le livre "Apollo XIII", écrit par Jim Lovell lui-même, que j'ai fini de lire le jour de la mort de Neil Armstrong.

    Bon, tout ça pour dire qu'après avoir lu ce livre, tu ressors impressionné de la complexité d'un tel programme, mais aussi du talent et de l'ingéniosité de ces gars : les astronautes comme les gars au sol !

    PS : à la fin du livre, les "causes" de l'explosion du réservoir d'O² sont mieux expliquées que dans le film. encore une fois, une série de petits incidents, presque insignifiants si pris seul à seul, en sont la cause.

    • [^] # Re: "Drôle" de coïncidence...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Ce qui est étonnant, c'est que des ingénieurs avec autant de talent est pu laisser concevoir la navette qui cumule un certain nombre de gros défaut de conception….

      Peut être que ce n'était pas les mêmes décideurs et qu'on ne leur a pas demandé ou laissé entendre leur avis…

      • [^] # Re: "Drôle" de coïncidence...

        Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 28 août 2012 à 10:04.

        pour la plupart je pense que ce n'étaient plus les même ingénieurs mais ça n'est pas le plus important.
        car quand elle fût conçue ses défauts furent sans doute comment dire.. cachés ou à tout le moins minimisés (comme beaucoup trop de gros projets sensibles (nucléaire toussa)), quand ils étaient connus. pour rester pudique.
        parce que la navette c'était avant tout politik aussi (ah ben la conquête de la lune aussi tient).. et vraiment pas pragmatique ; genre : "ouais z'avez vu c'est nous qu'on a vraiment la plus grosse alors now fermez la définitivement".
        on a vu ce que cela a donné.. (boum*2 + très cher mon fils très cher).

        d'ailleurs les ingénieurs russes avaient voulu faire pareille (Buran), certainement obligés par leur politiks bureau aussi, genre : "non mais vous avez vu les gars ces stupides ricains qui nous ont damné le pion pour aller sur la lune ils font une super grosse vraiment navette spatiale, alors ce coup-ci on va leur montrer qu'on fait mieux qu'eux hein. bon aller au boulot les gars sinon c'est goulag".
        on a vu ce que cela a donné.. (trop cher mon fils trop cher).

        • [^] # Re: "Drôle" de coïncidence...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Sauf que la navette Russe corrige tous les gros défauts de la navette américaine… Cela ne l'empêche pas d'être trop chère et donc de ne servir à rien en pratique !

        • [^] # Re: "Drôle" de coïncidence...

          Posté par  . Évalué à 3.

          Il y a aussi le fait pour financer les recherches de la navette, on avait prévu des applications militaires pour avoir un financement du pentagone. Finalement, je crois que ça a été abandonné car trop cher mais comme il a fallu contenté tout le monde au départ, il y a sans-doute des défauts qui permettaient ces applications.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

    • [^] # Re: "Drôle" de coïncidence...

      Posté par  . Évalué à 2.

      encore une fois, une série de petits incidents, presque insignifiants si pris seul à seul, en sont la caus

      Un peu comme pour STS-107.

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