Ce débat devient intéressant, en tous cas plus que de jeter la pierre aux parents qui s'occuperaient mal de leurs enfants et de constater que les jeunes ne veulent plus devenir parents…
Et oui, on a sacrifie l'espace public au seul profit de la voiture. Nos enfants sont pries de ne plus jouer dehors, donc ils n'ont guère le choix de rester a l’intérieur. En tant que parent d'enfants qui "bougent" bien, se promener en ville est un stress permanent, ils peuvent toutes les 5 minutes se mettre a courir n'importe ou et se mettre en danger face au traffic permanent.
Les parents se retrouvent devant un dilemme: rester en ville dans un cadre qui n'est pas forcement accueillant pour les familles ou aller en banlieue et contribuer au problème mais au moins avoir un jardin ?
Rendons nos villes vivables, supprimons des places de parking et mettons y du vert, les familles retourneront y vivre. Peut être même entendre des enfants jouer et rire, ça redonnera envie a nos jeunes qui sait ?
En tout cas, ouvrir les cours d’écoles le week-end, je ne peux qu'approuver. Ici, en Suisse, les cours d’école ne sont pas fermes (ce ne sont pas des prisons) et c'est un super endroit pour jouer. Ca ne coûte rien et ca répond déjà a un besoin.
Si on oblige tous les possesseurs de voiture d'avoir un endroit privé où la ranger, déjà, on limite le besoin en places de stationnement sur l'espace public…
Pas nécessairement, il existe des solutions ou la voiture est transportée dans une case qui élimine à peu près totalement l'espace requis pour faire évoluer les voitures. Mais, évidemment, ça doit poser problème avec les SUV…
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
jeter la pierre aux parents : oui et non, ya aussi le marketing qui est très fort, et le numéro 1 : la pression sociale des autres ados. Ne pas avoir de smartphone à 10 ans est synonyme d'exclusion scolaire parmi les copains, comme en avoir un avant l'age de dix ans relève de la faute lourde parentale à mon sens.
l'espace public est loin d'être monopolisé par la voiture : il y a de nobmreux tec mais surtout les trotinettes électriques qui pululent depuis bientot dix ans..
en suisse, un lien non surveillé/"habité" est un lieu paisible ; maintenant laissez une cour de récré "ouverte à tous les vents", vous aurez en moins de deux jours des dealers qui y éliront domicile, en IdF comme en province ca s'est déjà vu. L'idée n'est pas mauvaise initialement, mais drogue + éducation nationale = scolarité impossible.
honnetement il y a que les parcs qui restent comme solution, mais le problème c'est que dans certains quartiers, ils sont parfois enclavés à la demande de dealers, au bénef' de sans papiers et autres zonards, donc clairement pas top pour les enfants. C'est un peu leur confisquer leur rare moyen de s'aérer en dehors des heures ouvrées, comme le mercredi aprem.
"exclusion scolaire parmi les copains" ça ne veut rien dire, mais on va faire semblant de comprendre; il y en a toujours 1 ou 2 par classe, ce ne sont pas certes les personnes les plus populaire du collège, mais ce ne sont pas eux les têtes de Turc.
Si, l'espace public est monopolisé par la voiture, en terme de surface au sol et de dangerosité rien à voir avec toutes les trottinettes électriques (et mécanique) du pays.
Pas besoin d'ouvrir les cours de récré si l'espace public n'était pas monopolisé par la voiture. Et ça s'est vu où ? Les cour d'école sont généralement conçues pour qu'il n'y ai pas de coin ou l'on soit vraiment à l'abri des regards (parce que les instits doivent surveiller les gosses). Ça me paraît être un endroit pas du tout pratique pour vendre de la drogue, en tous cas moins qu'un garage peut fréquenté où un hall d'immeuble dans une cité.
je n'ai rien compris. Comme il y a des dealers et des sans papiers dans les parcs il faut moins de parcs ?
(Et les dealers et leur clients préfèrent être à l’abri de la pluie).
l'espace public est loin d'être monopolisé par la voiture : il y a de nobmreux tec mais surtout les trotinettes électriques qui pululent depuis bientot dix ans..
En ordre de grandeur, l'espace public c'est 50% de voirie (donc pensé pour la voiture, les bus n'ont qu'à se débrouiller). Les trottinettes n'y vont pas et restent sur les quelques espaces cyclables/trottoirs. Dans certains vieux centre-villes aux rues étroites, le trottoir est devenu moins large qu'un humain…
Sans aller jusqu'à diaboliser la voiture, il faut bien se rendre compte que les automobilistes ne sont pas majoritaires en ville, les usages ont changé. Une redistribution de l'espace public n'est que la suite logique.
le problème des dealer se règle assez facilement suffit de légaliser et interdire la vente aux mineurs, et faire de la prévention; y'aura toujours des gens qui se drogueront, mais on réduit de beaucoup la délinquance liée au trafique, et en plus on a des rentrée d'argent, et on peut réorienter les policier sur des tâches plus productive.
Quant à ton point 4, le parc faut pouvoir y accéder, traverser 3 boulevards, un carrefour pour y accéder peut être assez stressant, et risqué pour un être n'ayant pas forcément conscience des risques.
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
ya des milliers de villages bien plus accueillants que les grandes villes françaises dans notre pays.
je pense que si tous les villages étaient invivables, l'""exode"" parisien connu pendant le confinement n'aurait juste pas eu lieu.
# Autopia
Posté par flagos . Évalué à 7 (+5/-0).
Ce débat devient intéressant, en tous cas plus que de jeter la pierre aux parents qui s'occuperaient mal de leurs enfants et de constater que les jeunes ne veulent plus devenir parents…
Et oui, on a sacrifie l'espace public au seul profit de la voiture. Nos enfants sont pries de ne plus jouer dehors, donc ils n'ont guère le choix de rester a l’intérieur. En tant que parent d'enfants qui "bougent" bien, se promener en ville est un stress permanent, ils peuvent toutes les 5 minutes se mettre a courir n'importe ou et se mettre en danger face au traffic permanent.
Les parents se retrouvent devant un dilemme: rester en ville dans un cadre qui n'est pas forcement accueillant pour les familles ou aller en banlieue et contribuer au problème mais au moins avoir un jardin ?
Rendons nos villes vivables, supprimons des places de parking et mettons y du vert, les familles retourneront y vivre. Peut être même entendre des enfants jouer et rire, ça redonnera envie a nos jeunes qui sait ?
En tout cas, ouvrir les cours d’écoles le week-end, je ne peux qu'approuver. Ici, en Suisse, les cours d’école ne sont pas fermes (ce ne sont pas des prisons) et c'est un super endroit pour jouer. Ca ne coûte rien et ca répond déjà a un besoin.
[^] # Re: Autopia
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à -1 (+2/-6).
Heu pas trop, sinon on ne peut plus y aller :-)
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Autopia
Posté par aiolos . Évalué à 3 (+1/-0).
Si on oblige tous les possesseurs de voiture d'avoir un endroit privé où la ranger, déjà, on limite le besoin en places de stationnement sur l'espace public…
[^] # Re: Autopia
Posté par tkr (Mastodon) . Évalué à -8 (+1/-10).
cessons de diaboliser la voiture..
plutot, je pense que mettre des parkings souterrains sous les immeubles aurait été une bonne solution.
[^] # Re: Autopia
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-1).
Vu la taille des logements parisiens, ça ferait aussi profond de parking souterrain que de hauteur d'immeubles.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Autopia
Posté par Ysabeau 🧶 🧦 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+1/-1).
Pas nécessairement, il existe des solutions ou la voiture est transportée dans une case qui élimine à peu près totalement l'espace requis pour faire évoluer les voitures. Mais, évidemment, ça doit poser problème avec les SUV…
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Autopia
Posté par Milo . Évalué à 1 (+0/-0).
Comme au Japon alors ?
[^] # Re: Autopia
Posté par tkr (Mastodon) . Évalué à -3 (+3/-7).
hello,
jeter la pierre aux parents : oui et non, ya aussi le marketing qui est très fort, et le numéro 1 : la pression sociale des autres ados. Ne pas avoir de smartphone à 10 ans est synonyme d'exclusion scolaire parmi les copains, comme en avoir un avant l'age de dix ans relève de la faute lourde parentale à mon sens.
l'espace public est loin d'être monopolisé par la voiture : il y a de nobmreux tec mais surtout les trotinettes électriques qui pululent depuis bientot dix ans..
en suisse, un lien non surveillé/"habité" est un lieu paisible ; maintenant laissez une cour de récré "ouverte à tous les vents", vous aurez en moins de deux jours des dealers qui y éliront domicile, en IdF comme en province ca s'est déjà vu. L'idée n'est pas mauvaise initialement, mais drogue + éducation nationale = scolarité impossible.
honnetement il y a que les parcs qui restent comme solution, mais le problème c'est que dans certains quartiers, ils sont parfois enclavés à la demande de dealers, au bénef' de sans papiers et autres zonards, donc clairement pas top pour les enfants. C'est un peu leur confisquer leur rare moyen de s'aérer en dehors des heures ouvrées, comme le mercredi aprem.
[^] # Re: Autopia
Posté par Lutin . Évalué à 6 (+5/-1).
[^] # Re: Autopia
Posté par Christophe . Évalué à 5 (+3/-0).
En ordre de grandeur, l'espace public c'est 50% de voirie (donc pensé pour la voiture, les bus n'ont qu'à se débrouiller). Les trottinettes n'y vont pas et restent sur les quelques espaces cyclables/trottoirs. Dans certains vieux centre-villes aux rues étroites, le trottoir est devenu moins large qu'un humain…
Sans aller jusqu'à diaboliser la voiture, il faut bien se rendre compte que les automobilistes ne sont pas majoritaires en ville, les usages ont changé. Une redistribution de l'espace public n'est que la suite logique.
[^] # Re: Autopia
Posté par fearan . Évalué à 4 (+3/-2).
le problème des dealer se règle assez facilement suffit de légaliser et interdire la vente aux mineurs, et faire de la prévention; y'aura toujours des gens qui se drogueront, mais on réduit de beaucoup la délinquance liée au trafique, et en plus on a des rentrée d'argent, et on peut réorienter les policier sur des tâches plus productive.
Quant à ton point 4, le parc faut pouvoir y accéder, traverser 3 boulevards, un carrefour pour y accéder peut être assez stressant, et risqué pour un être n'ayant pas forcément conscience des risques.
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
# Réappropriation de la ville pour les adultes
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 8 (+5/-0). Dernière modification le 15 mai 2024 à 14:23.
Les villes modernes pour les adultes, c'est surtout :
Les seuls lieux de sortie sont de rares bars ou restaurants, mais bon on ne peut pas passer son temps à boire et manger.
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Réappropriation de la ville pour les adultes
Posté par flagos . Évalué à 4 (+2/-0). Dernière modification le 15 mai 2024 à 15:11.
Pas de parc ?
Pas de terrain de pétanque ? Ou de volley ?
Pas de promenade pour faire un tour a velo ou courir ?
Pas de marche ?
Pas de cinema ?
Elle est pas cool ta ville.
[^] # Re: Réappropriation de la ville pour les adultes
Posté par tkr (Mastodon) . Évalué à 2 (+1/-0).
ya des milliers de villages bien plus accueillants que les grandes villes françaises dans notre pays.
je pense que si tous les villages étaient invivables, l'""exode"" parisien connu pendant le confinement n'aurait juste pas eu lieu.
[^] # Re: Réappropriation de la ville pour les adultes
Posté par kna . Évalué à 5 (+4/-1).
Ton argument pour dire que c'est accueillant, c'est que les gens y allaient quand ils devaient rester enfermés chez eux ?
[^] # Re: Réappropriation de la ville pour les adultes
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 4 (+1/-0).
Il y a la mer et la montagne, mais ce n'est pas la ville.
Il y aussi un cinéma, mais ce n'est pas une alternative aux écrans :-)
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
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