UltraViolet : et c'est reparti pour les DRM !

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juil.
2010
Technologie
Alors qu'on pensait que les DRM (Digital Rights/Restrictions Management) étaient en voie de disparition, voilà qu'une nouvelle menace se profile à l'horizon pour les utilisateurs.

La norme UltraViolet qui vient d'être révélée est conçue pour permettre d'unir toutes les entreprises autour d'un seul système de gestion numérique des droits. Ce nouveau système se veut moins contraignant et plus facile à utiliser que les anciens verrous numériques.

Plus de détails dans la suite de la dépêche.

NdM : Sun avait déjà promis en 2005 un DRM universel interopérable libre, qui est resté un vaporware ; ils avaient juste oublié de définir comment ils comptaient faire un client compatible libre... Répétons le, un DRM est une solution qui techniquement ne peut pas marcher (d'où le besoin de passer des lois type DADVSI), un DRM interopérable est une fumisterie et un DRM libre est un oxymore. Sur le déclin depuis plusieurs mois, les DRM semblaient une menace de moins en moins effrayante pour les utilisateurs désireux d'acheter des biens numériques. Certes le chemin était encore long avant d'arriver à une disparition pure et simple de ces systèmes de restrictions numériques, mais la tendance allait dans la bonne direction. Peut-être nous sommes nous réjouis trop vite. On sait qu'un des principaux inconvénients des DRM est le fait de ne pouvoir transférer facilement ses fichiers d'une machine à l'autre. En outre, les systèmes DRM eux-mêmes sont souvent mutuellement incompatibles.

Les grandes compagnies cherchaient un modèle leur permettant de garder le contrôle sur le contenu tout en facilitant la vie des utilisateurs. Ce système c'est UltraViolet. Bon en réalité le vrai nom c'est DECE pour « Digital Entertainment Content Ecosystem » mais les équipes de marketing ont du batailler ferme pour imposer un nom qui claque un peu plus et un logo vraiment design. Les détails techniques sont encore rares mais la liste des firmes qui participent au projet donne le vertige. Pour ne citer que les plus connues : Cisco, Adobe, Comcast, Fox, HP, IBM, Intel, Microsoft, NBC/Universal, Nokia, Panasonic, Philips, Paramount, Samsung, Sony, Toshiba, Warner Bros, etc. Il est clair qu'avec une telle force de frappe le consortium pourra imposer ce qu'il veut sur le marché.

Si on essaye d'en savoir plus sur UltraViolet, le site web officiel n'est pas d'une grande aide, puisqu'il est surtout rempli de photos de familles heureuses et de pompeuses déclarations comme « The best way to experience digital movies and TV shows ». Pas question de publier quoi que ce soit sur les entrailles techniques du système que seules les entreprises affiliées ont le droit de voir : « UltraViolet technical specifications are available for companies to use ».

Il semble que l'idée soit de gérer les droits numériques en mode « cloud computing ». Par exemple, vous achetez le droit de voir un film, et le vendeur ajoute ce film à votre bibliothèque numérique en ligne qui est chiffrée à la norme UltraViolet. Si vous avez un matériel compatible avec la norme alors vous avez le droit de visionner, en entrant votre mot de passe, tous les contenus de votre bibliothèque en ligne. Il est même possible de graver un DVD à partir du contenu de sa bibliothèque mais aucune précision n'est donnée sur cette possibilité. En résumé, et comme le souligne ZDNet, UltraViolet utilise à peu de chose près le modèle de la plateforme de jeux Steam. On voit bien les avantages : plus besoin de transférer les contenus d'ordinateur en baladeur, puisque tout reste « dans les nuages » ; plus de problèmes de lecture puisque tous les grands constructeurs sont associés à la norme et vont proposer des matériels compatibles. Un article de NPR indique même qu'il pourrait (conditionnel) être possible de partager sa bibliothèque avec quelques amis. Combien ? Nul ne le sait. Et pour les prix c'est encore le brouillard.

On voit bien la manœuvre des grandes firmes, qui veulent unifier les DRM autour d'une norme unique et contrôler de bout en bout la diffusion du contenu. L'article d'Ars Technica indique bien que le but des studios c'est le « buy once, play anywhere » et souligne qu'il manque quand même Disney et Apple pour que le consortium soit vraiment complet. Un autre problème potentiel, outre le fait qu'il faut remplacer tous les lecteurs actuels par du matériel compatible UltraViolet, est que le système exige une connexion Internet pour le streaming et la vérification des droits. Il est annoncé que le système entrera en phase bêta à l'automne 2010, et on peut s'attendre à une campagne de marketing massive à ce sujet.

Alors au bilan que retenir de ces informations parcellaires ? D'abord, le système semble, pour le peu qu'on en sache, mieux conçu que les premières générations de DRM. Il semble clair que ce sera plus simple à utiliser et que les entreprises du consortium ont bien compris qu'il n'était pas question de répéter les cauchemars qu'ont connus les utilisateurs des premières générations de DRM. Elles misent sur cette simplicité pour faire décoller leur norme. Elles offrent également un « plus produit » puisqu'en achetant un DVD ou un Blu-Ray le consommateur obtient un fichier numérique de plus dans sa bibliothèque numérique en ligne. La liste des participants, en dépit de l'absence de Disney et Apple, est proprement effarante et il est probable que nous allons tous devoir vivre avec ce système. Comme nous en sommes à la phase initiale, on ne sait pas encore vraiment quelles seront les restrictions numériques qui seront implémentées au cœur du système. C'est le point crucial pour jauger de « l'acceptabilité » de cette nouvelle norme. Ce qui est certain, c'est que les utilisateurs de logiciels libres ne sont pas près de voir apparaître des "UltraViolet Media Player" compatibles avec leurs systèmes.

Aller plus loin

  • # OSEF.

    Posté par  . Évalué à 9.

    Ça n'empêchera pas de lire les oeuvres dont les auteurs veulent qu'on puisse y accéder.

    Au final, cette industrie n'emmerde que ceux qui décident de l'enrichir. Qu'ils assument. Je classe cet article dans la catégorie "Les vendeurs de caca ont trouvé un nouveau caca pour les amateurs de caca", ce qui n'enlève rien à sa pertinence.

    Tant qu'ils n'interdisent pas de lire les oeuvres non chiffrées, tout va bien! :)

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    • [^] # Re: OSEF.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      C'est pas vraiment ça.

      Je dirais plutôt que "les vendeurs de cerises ont décidé de distribuer leur produit dans un emballage en caca".

      Et franchement, j'ai beau être prêt à payer pour des cerises, ils vont attendre longtemps pour avoir mes sous.
      • [^] # Re: OSEF.

        Posté par  . Évalué à 5.

        Certains vendeurs de cerises. Pas tous. Et les producteurs de cerises ne sont pas obligés de passer par les méchants.

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    • [^] # Re: OSEF.

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ça n'empêchera pas de lire les œuvres dont les auteurs veulent qu'on puisse y accéder.

      Sauf si lesdits auteurs sont à la SACEM par exemple.

      Nombreux sont les exemples de cas dans lesquels les auteurs ne décident pas seuls.

      C'est en partie pour ce genre de problèmes que s'est mis en place la "Featured artists' coalition" :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Featured_Artists%E2%80%99_Coali(...)


      Au passage n'hésitez pas à consulter et/ou contribuer à la synthèse sur les DRM disponible sur le wiki de l'April : http://wiki.april.org/w/Synth%C3%A8se_drm
      • [^] # Re: OSEF.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Sauf si lesdits auteurs sont à la SACEM par exemple.

        On ne les force pas à adhérer à la SACEM, ils ont choisi.
        Donc "dont les auteurs veulent qu'on puisse y accéder", c'est toujours possible, les auteurs sont libres, à eux de voir les avantages et les inconvénients d'adhérer à la SACEM.
      • [^] # Re: OSEF.

        Posté par  . Évalué à 5.

        Sauf si lesdits auteurs sont à la SACEM par exemple.
        Oui, des auteurs qui décident qu'on ne puisse pas accéder à leurs oeuvres. Il y a 20 ans signer à la Sacem c'était une erreur mais personne ne pouvait le savoir. Aujourd'hui le merdier que les ayants-droits foutent sur Internet est à la portée du premier artiste qui prend la peine de se renseigner avant d'engager toute sa création, il n'y a plus d'excuses.

        Nombreux sont les exemples de cas dans lesquels les auteurs ne décident pas seuls.
        Oui, si c'est un groupe de musique ils doivent se mettre d'accord.
        Mais autrement, ils décident bien seuls de signer à la Sacem et chez une maison de disque. Ou alors, y'a un gros méchant qui les force à signer avec un flingue sur la tempe?

        Remarque, côté consommateur, ce n'est pas mieux, le public s'acharne à vouloir accéder à tout prix aux oeuvres illisibles alors que des gentils artistes lui tendent les bras et distribuent leurs oeuvres gratuitement (même s'ils n'ont en général rien contre une rétribution financière).

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        • [^] # Re: OSEF.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Signer chez un label n'est pas forcément une mauvaise chose. Ca permet aux artistes de se consacrer essentiellement à leur musique et de ne pas avoir à s'occuper de tout un tas de merdier (dossier de subventions, logistique, tournée, promo....).
          Sans vouloir faire de pub, je bosse dans un petit label où tous nos artiste sont inscrits sacem, et je vous assure qu'on est vraiment pas des requins. A vrai dire sans les activités annexe (technique,loc, prod de live, traitement des salaires...), on serait incapable de sortir des disques. Financièrement la vente de CD ça rapporte queudal, mais je ne vous apprend rien.
          Pas mal d'artistes déja sous sacem sont un peu comme des utilisateurs windows : difficile de changer ses habitudes; difficile de comprendre en quoi une alternative est intéréssante tant qu'on en a pas fondamentalement besoin ou envie. Comme un passage à linux ça demande du temps et de la pédagogie, le passage en force est rarement bénéfique.
          Expliquer les avantages d'une licence libre a un musicien, des fois c'est un peu comme parler de l'utilité de la ligne de commande à Mme Michu.
          Par contre toute une nouvelle génération de groupes émergents ont choisis cette voie depuis quelques année. On commence à entendre des prod de qualité pro sous LL genre (copinage) Angil ou Metastaz. Et il suffit de trainer sur dogmazic pour se rendre compte que les artistes et les structures utilisant du libres commencent à ressembler enfin à quelquechose de sérieux, et que l'utilisation de LL dans un cadre professionnel est carrément possible.
          • [^] # Re: OSEF.

            Posté par  . Évalué à 9.

            Signer chez un label n'est pas forcément une mauvaise chose. Ca permet aux artistes de se consacrer essentiellement à leur musique et de ne pas avoir à s'occuper de tout un tas de merdier (dossier de subventions, logistique, tournée, promo....).
            Ceci est totalement indépendant de la licence choisie, ou de l'attitude vis à vis du tipiakage ordinaire. Un artiste peut très bien utiliser une licence propriétaire, et signer chez un label indépendant dont il sait qu'il ne va pas endetter à vie ses fans pour avoir téléchargé une dizaine de FLAC sur aMule. Il conserve l'avantage de la gestion centralisée, de la défense vis à vis des abus (utilisation de la musique dans une pub sans reverser le moindre centime), tout en ayant une politique tolérante vis à vis du téléchargement illégal (ce n'est pas parce que la licence l'interdit qu'il faut pourchasser tous les contrevenants, surtout si la contrefaçon fait une pub gratuite, les éditeurs de softs propriétaires l'ont très bien compris), et surtout sans soutenir les bêtises liberticides comme HADOPI ou ACTA.

            Sans vouloir faire de pub, je bosse dans un petit label où tous nos artiste sont inscrits sacem, et je vous assure qu'on est vraiment pas des requins.
            Vous non, la Sacem oui :D
            Le problème avec la SACEM, c'est qu'elle ne demande pas l'avis des artistes avant de porter plainte contre quelqu'un qui télécharge la musique. Si je ne me trompe pas, l'artiste lui-même n'a pas le droit de graver des CD de sa propre musique et de les donner. Ce n'est plus de la représentation, c'est de l'aliénation, à ce niveau-là.

            Pas mal d'artistes déja sous sacem sont un peu comme des utilisateurs windows : difficile de changer ses habitudes; difficile de comprendre en quoi une alternative est intéréssante tant qu'on en a pas fondamentalement besoin ou envie. Comme un passage à linux ça demande du temps et de la pédagogie, le passage en force est rarement bénéfique.
            Expliquer les avantages d'une licence libre a un musicien, des fois c'est un peu comme parler de l'utilité de la ligne de commande à Mme Michu.

            La problématique est différente, en quelque sorte inversée. Si on veut convaincre madame Michu d'utiliser gNewSense, la raison principale est la défense de ses libertés à elle. Elle peut très bien décider qu'elle s'en fout.
            Dans le cas des artistes, le premier problème ce n'est pas leurs libertés, ce sont les libertés des autres. Ils peuvent décider de se foutre du fait que la Sacem s'approprie leur musique, mais peuvent-ils assumer qu'on fasser payer 20 000€ à quelqu'un qui a voulu les découvrir? Peuvent-ils assumer que, en leur nom, on défende une loi qui vise à couper Internet à.. madame Michu, justement, parce qu'elle n'a pas su passer son WiFi de WEP à WPA? C'est à mon avis là qu'il faut les sensibiliser. Leur parler d'ACTA, du gros bordel qui se joue et qui menace, pas seulement leurs libertés à eux, mais les libertés de chaque citoyen.

            Et attention, il y a des amalgames à ne pas faire: ne pas adhérer à la Sacem ne signifie pas forcément utiliser une licence libre, ni même une licence de libre diffusion.

            Autre chose: les artistes inscrits à la Sacem peuvent prendre part à son fonctionnement, peuvent voter. C'est aussi très important de les sensibiliser sur ce point: la politique actuelle de la Sacem n'est pas une fatalité. Et vu que la majorité des artistes qui y adhèrent ne font pas partie de la sphère des "stars" qui ont, ou croient avoir un intérêt à massacrer les droits des internautes, un changement par l'intérieur, démocratique et en douceur est tout à fait possible.

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          • [^] # Re: OSEF.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Expliquer les avantages d'une licence libre a un musicien, des fois c'est un peu comme parler de l'utilité de la ligne de commande à Mme Michu.

            Tu expliques comment?

            Car la j'ai regardé la licence de Metastaz http://fredo.puma.free.fr/metastaz/01/disco/pressure.htm ben... C'est gratuit, mais certainement pas libre : Non modifiable et utilisation commerciale interdite.
            Donc ça la fout mal d'expliquer le LL en faisant la promotion d'artiste qui font du gratuit pas libre. Metastaz utilises une licence CC comme outil de promotion, ne fait pas du libre (le libre, c'est principalement la liberté de modifier et de distribuer sans distinction commerciale).
            Pour angil, j'ai rien trouvé sur la licence de leur morceau, par défaut on n'a aucun droit, donc non libre aussi.

            Juste pour te donner un exemple, je ne peux pas faire une distro Linux libre et mettre cette musique dedans (car la distro deviendrait non libre)

            on commence à entendre des prod de qualité pro sous LL

            Des noms? Ca m'intéresse. Mais du vrai libre, pas de la promo s'il te plait. Pour le moment, tu as donné des noms d'artistes qui utilisent le numérique comme outil de promo pour leur concert, c'est déjà mieux que d'autres, mais on est très loin de l'idée du libre, qui veut que je puisse moi-même les chanter en concert payant en ayant modifié leur chansons si j'en ai envie.

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_de_libre_diffusion
            Une licence de libre diffusion confère tout ou partie de chacune des possibilités suivantes :

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_libre
            Une licence libre est un contrat juridique qui confère à toute personne morale ou physique, en tout en temps et tout lieu, les quatre possibilités suivantes sur une œuvre :
            * La possibilité d'utiliser l'œuvre, pour tous les usages ;
            * La possibilité d'étudier l'œuvre ;
            * La possibilité de redistribuer des copies de l'œuvre ; (note: =sans restriction commerciale!)
            * La possibilité de modifier l'œuvre et de publier ces modifications.
            • [^] # Re: OSEF.

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Juste pour te donner un exemple, je ne peux pas faire une distro Linux libre et mettre cette musique dedans (car la distro deviendrait non libre)

              Après, rien n'interdit à la distro de demander gentiment à l'artiste de lui donner une licence libre.
              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                Après, rien n'interdit à la distro de demander gentiment à l'artiste de lui donner une licence libre.

                Rien n'interdit de demander gentillement à Microsoft de donner une licence libre pour Windows. Ca ne fait pas de Microsoft quelqu'un qui aime le libre.

                cf problème de l'ile déserte : on peut tout, à condition de pouvoir (sic).
                On peut tout demander à tout le monde en option, le libre, c'est avoir la licence sans demander en plus, sans devoir batailler, négocier. Si la personne n'a pas mis sous licence libre, il y a peu de chances qu'elle accepte pour une personne (qui la mettrait à disposition pour tout le monde, donc autant qu'il le fasse tout de suite) sans rémunération supplémentaire, bref c'est pas libre donc.
                • [^] # Re: OSEF.

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  Elle peut ne pas avoir choisi une license libre parce qu'elle n'a pas encore compris la différence entre libre et gratuit. Et si ça se trouve, en demandant avec une bonne raison, ça pourrait devenir libre dans cette distribution (et rester propriétaire dans les autres cannaux de distribution)

                  Je suis d'accord que ce n'est pas libre, mais peut être que l'artiste serait sensible à une demande bien formulée. Ce n'est pas comme Microsoft qui fait la guerre contre le monde libre.
            • [^] # Re: OSEF.

              Posté par  . Évalué à 3.

              L'usage du terme "licence libre" était certainement abusif, mais je ne suis pas certain que les oeuvres artistiques, et les oeuvres techniques, obéissent aux mêmes contraintes. Autrement dit, attendre d'une oeuvre artistique qu'elle soit sous licence libre (stricto sensus) c'est peut-être demander beaucoup.

              THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Pourquoi est-ce que c'est demander plus que pour un logiciel ?

                "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Je demande rien, je comprend qu'on puisse pas trouver de modèle économique viable.
                Mais c'est comme pour les jeux par exemple.
                Ce n'est pas parce que c'est pas viable qu'on peut appeler ça libre, sinon on va trouver aussi plein d'exceptions dans le logiciel (jeux etc...)

                Libre = 4 libertés, quelque soit le domaine, surtout qu'entre musique, vidéo, et logiciel, ben ça a tendance à se mélanger de nos jours... Voir les remarques sur la libération de certains jeux, que j'ai critiqué car j'avais donné pour un jeu libre, et je me suis retrouvé avec un moteur de jeu libre, inexploitable (qu'est-ce que je ferai avec un moteur de voiture sans siège, volant etc? Pas grand chose, certes mieux que sans moteur, mais pas utilisable sans gros développement quand même)
            • [^] # Re: OSEF.

              Posté par  . Évalué à 3.

              Marrant, toi qui prône la douceur, le pragmatisme pour la conversion au libre dans le logiciel, tu es bien souvent radical en ce qui concerne les artistes.

              Une licence de libre diffusion, c'est tout de même un premier pas dans la bonne direction, non ? C'est mieux que la SACEM
              Si l'artiste comprend que ca ne le pénalise pas, bien au contraire, il sera plus sensible à l'argumentation du libre.

              Autre chose:
              Pour la modification. Autant ceci a un intérêt pour le code, pour une oeuvre artistique c'est parfois un peu différent car disposer de l'oeuvre ne permet pas forcement de disposer des recettes de fabrication.
              Ce devrait pas être trop difficile de le convaincre de diffuser l'oeuvre telle quelle, mais un effort de pédagogie sera nécessaire pour lui faire comprendre l'intérêt de mettre à disposition tout le matériel nécessaire à la modification.


              Pour l'aspect commercial, ca va être plus difficile de convaincre l'artiste qu'un tiers puisse se faire du beurre avec son oeuvre, surtout si elle est personnelle, sans qu'on lui reverse rien mais avec des modèles économiques adéquats ca pourrait venir.

              Rien ne sert de brusquer.
              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Marrant, toi qui prône la douceur, le pragmatisme pour la conversion au libre dans le logiciel, tu es bien souvent radical en ce qui concerne les artistes.

                Je ne vois pas le rapport : un chat n'est pas un chien, c'est tout.
                C'est très bien qu'ils fassent un pas vers le libre. Mais je leur refuse le droit de dire qu'ils font du libre si ils n'en font pas.
                Sinon je me permet de dire que Winzip est libre (gratuit, pas d'usage commercial, non modifiable)

                Une licence de libre diffusion, c'est tout de même un premier pas dans la bonne direction, non ? C'est mieux que la SACEM

                C'est mieux, c'est bien.
                Juste que c'est pas libre, et leur dire qu'ils font du libre est un mensonge.

                Pour la modification. Autant ceci a un intérêt pour le code, pour une oeuvre artistique c'est parfois un peu différent car disposer de l'oeuvre ne permet pas forcement de disposer des recettes de fabrication.

                Pardon??? Il n'y a pas mieux que la musique pour les modifications : remix, sampling... La musique se prête très bien à la modification.
                Après, avoir les sources, c'est encore mieux (et vraiment libre), mais déjà si on peu avoir le droit de modification (et de redistribution, commerciale ou pas), ce serait beaucoup plus dans l'esprit du libre :
                - SACEM : "proprio payant"
                - CC-NC-ND = "proprio gratuit", très loin du libre
                - Sans NC et ND mais sans les sources si il y a des sources, c'est proche du libre , c'est un gros pas vers le libre
                - Sans NC et ND avec les sources (et parfois, pas de source, genre concert) , c'est libre.

                Pour l'aspect commercial, ca va être plus difficile de convaincre l'artiste qu'un tiers puisse se faire du beurre avec son oeuvre, surtout si elle est personnelle

                C'est tout l'intérêt du libre!
                Tu enlève ça, ce n'est plus libre.
                C'est exactement le même argument utilisé pour les auteurs de freewares. Pourquoi accepter l'argument pour les "artistes" et pas les programmeurs?

                Rien ne sert de brusquer.

                Il n'est pas question de brusquer, chacun va à sa vitesse. Mais dire qu'on est dans l'esprit du libre quand on fait du ND NC, c'est n'importe quoi, on est très loin de l'esprit du libre avec NC ND. Ca ne veut pas dire que c'est nul, il faut juste dire que la personne va dans la bonne direction sans pour autant être dans l'esprit du libre encore, mais que ça peut venir.
              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Autre chose:
                Pour la modification. Autant ceci a un intérêt pour le code, pour une oeuvre artistique c'est parfois un peu différent car disposer de l'oeuvre ne permet pas forcement de disposer des recettes de fabrication.
                Ce devrait pas être trop difficile de le convaincre de diffuser l'oeuvre telle quelle, mais un effort de pédagogie sera nécessaire pour lui faire comprendre l'intérêt de mettre à disposition tout le matériel nécessaire à la modification.


                Si l'oeuvre est sous GPL, il devrait fournir avec les partitions et autres documents nécessaires pour reproduire l'oeuvre. Sans doute les pistes non mixées aussi ...
              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  . Évalué à 7.

                Dans la musique que j'écoute principalement, le jazz, ce n'est pas tellement la partition en elle même qui est intéressante mais l'interprétation. Par exemple, les versions de Summertime extraites de l'opéra Porgy and Bess de Gerschwin dans sa version originale et celle de John Coltrane dans l'album My Favorite Things sont radicalement différentes. A la première écoute on se demande même si ce sont les mêmes morceaux. Un groupe est apprécié si l'arrangement et les chorus sont intéressants. Je vais peut être dire une bêtise mais je ne pense pas qu'on puisse, dans la musique (et dans d'autres formes d'art comme le théâtre), dissocier la composition de l'interprétation. Autrement dit, l'artiste n'a pas à se "soucier" que sa composition soit jouée sans qu'il touche des droits puisqu'au final ce sera pas la même œuvre au sens strict. Se pose alors la question pour les compositeurs qui ne sont pas des interprètes.

                La perte financière causée par la libre diffusion d'une œuvre porte uniquement sur les enregistrements (vente de CD, films etc.), pas sur les concerts. Sans imposer ma vision de ce que devrait être l'art, dans le cas de la musique, un musicien est, selon moi, avant tout quelqu'un qui se produit en spectacle. L'enregistrement est plus "promotionnel", un moyen pour se faire connaître et attirer des personnes en concert. Mais les maisons de disques sont d'un tout autre avis et inversent les rôles : les "artistes" doivent faire des tournées promotionnelles pour vendre des disques. J'ai été personnellement très déçu de concerts que j'ai pu écouter où les artistes ne valent rien sur scène, où ça joue faux, les musiciens sont décalés etc. alors que j'appréciais les albums (Ma dernière expérience : les Cowboys Fringants à Lyon).

                L'internet et le "piratage" est, en un sens, vertueux parce qu'il met un certain nombre de musiciens devant cette dure réalité en leur privant d'une recette financière facile. Je n'ai aucun scrupule à télécharger de la musique. Si j'aime j'irai au concert et j'achèterai même un CD s'il n'est pas trop cher . Quand j'entends Halliday, Dutronc et autres artistes pleurnicher dans les media à grand coup de pétitions contre le piratage parce que ça tuerait la culture, je rigole parce qu'au final c'est tout l'inverse. En fait, leur motivation profonde c'est qu'ils gagneront pas assez de fric pour s'acheter une autre villa en bord de mer. De toute façon, de l'argent, ils en ont déjà trop. Quand aux grandes maisons de disques, qu'elles disparaissent et arrêtent de dicter aux artistes et au public ce que doit être la musique(des morceaux de 3min30 pour passer à la radio, pas trop de partie instrumentale, des textes qui ne parlent de rien) pour qu'enfin puissent s'exprimer les artistes vrais, qui ne demandent pas à gagner 300k € par an mais juste de pouvoir jouer en compagnie d'un public qui les apprécie et de vivre humblement de leur métier. Et là, rien n'empêche que l'interprète ait une obligation de reverser une partie de ses recettes au compositeur tant que celui ci est vivant.

                Le cinéma fonctionne sur un mode différent parce que ce qui importe est justement l'enregistrement. Cependant, un film prend toute sa dimension dans une salle de cinéma et le visionner sur un écran de 50cm n'a rien à voir. Seulement actuellement un film en salle est "périssable" : il sort au cinéma, quelques mois après en DVD puis après est diffusé à la TV. Pourquoi les films ne pourraient-ils pas être rediffusés au cinéma plusieurs années après leur sortie ?

                Et puis on pourrait imaginer un mode complètement différent de production et de rétribution des artistes. Par le biais d'une structure publique administrée démocratiquement par les artistes et les citoyens, financée par la ponction d'une partie des richesses produites. Les artistes seraient libres d'y adhérer ou pas mais auraient tout intérêt à le faire par la mise à disposition du matériel et des locaux qui seraient mutualisés et à disposition des amateurs. Et là, la question des droits serait dissoute.

                L'ennemi dans toute cette histoire ce sont les grandes maisons d'éditions. Si le téléchargement "illégal" les fait disparaître, alors il est d'utilité publique de continuer pour le salut de la culture.

                L'heure tardive me donne des idées subversives, je vais me coucher.
            • [^] # Re: OSEF.

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              C'est gratuit, mais certainement pas libre : Non modifiable et utilisation commerciale interdite.
              Mea-Culpa. Effectivement, tu as raison et c'est un vieux et vaste débat autour de la Creative Commons nc nd.
              Mais si on suit ton raisonnement : du "vrai" libre en musique il y en a très très peu (si tu as des noms ça m'intéresse) car modifier l'œuvre est souvent impossible. Un fichier .wav (même sous la licence la plus "poilu") s'apparente à un exécutable binaire. Tu n'as en aucun cas accès aux sources (pistes brutes, réglages, effets, etc....) !
              Tu pourra faire du reverse enginering, ou tout ce que tu veux : ce qu'un ingé son considère comme les sources nécessaires pour bosser ne sont pas dispo, étudiable ni modifiable.

              Bref éloge de la licence Creative Commons nc nd : http://www.framasoft.net/article4167.html
              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Mais si on suit ton raisonnement : du "vrai" libre en musique il y en a très très peu (si tu as des noms ça m'intéresse)

                C'est ce que je demandais ;-)
                Il y a peu d'oeuvres utilisable en libre (genre mettre dans une distro, un jeu...) car le libre n'est pas encore arrivé chez les musiciens, seulement le gratuit. Je cherche des oeuvres sympas, mais libres (pour le non libre, j'ai ce qu'il faut)

                Un fichier .wav (même sous la licence la plus "poilu") s'apparente à un exécutable binaire. Tu n'as en aucun cas accès aux sources (pistes brutes, réglages, effets, etc....) !

                Oui, du vrai libre pur et dur, ce serait avec les sources. Mais perso, j'ai tendance à accepter le fichier wav comme "libre" car on peut le diffuser, le sampler, le triturer quand même. Avoir le source est un plus.

                Bref éloge de la licence Creative Commons nc nd : http://www.framasoft.net/article4167.html

                Oui, bon il dit "Le choix de la clause « non-commercial » : un motif pragmatique."
                OK, je prend l'argument pour le logiciel (c'est pareil, le proprio c'est pragmatique), je ferait alors du libre?

                Que ce soit esthétique (même argument pour un logiciel en modifiant son interface) ou pragmatique, je n'ai aucun problème avec. Juste que ce n'est pas libre, et que je peu reprendre texto ces arguments pour le logiciel.

                Le NC ND, c'est de la publicité ou le petit freeware proprio dans son coin, c'est tout, c'est inutilisable par la communauté autrement (mélange avec d'autres oeuvres, diffusion large...)
                • [^] # Re: OSEF.

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Mais perso, j'ai tendance à accepter le fichier wav comme "libre" car on peut le diffuser, le sampler, le triturer quand même. Avoir le source est un plus.
                  Non ! Tu as beau avoir "tendance à accepter fichier wav comme "libre". Il ne respecte tout simplement pas tous les critères d'une licence libre poilues comme tu l'as énumérés plus haut. Pas d'accès aux sources, impossibilité de les modifier. Reste cohérent.
                  • [^] # Re: OSEF.

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    Il y a une spécificité de la musique qu'il faut quand même prendre en compte : le produit fini est modifiable et donne quelque chose (sampling).
                    Ensuite, parfois il n'y a pas de source (concert etc...)

                    Oui, c'est mieux d'avoir les sources, c'est le libre. Mais personnellement enlever NC ND, sans les sources, je trouve que c'est déjà beaucoup plus dans l'esprit du libre, car beaucoup de chose sont déjà faisables dans cet esprit, avec le NC ND, c'est juste un freeware, on peut faire la même chose avec un freeware qu'un NC ND, NC ND n'apporte pas plus qu'un freeware dans le logiciel (mais encore une fois, c'est déjà pas mal pour ceux qui le font). Il y a une grosse différence entre non NC ND et NC ND, celle de modifier pas mal même si on peut pas faire comme l'original (sources), alors qu'il n'y a aucune différence entre NC ND et freeware classique.

                    Mais sinon, oui, tu as raison, je n'aurai pas du dire "libre" dans ce cas, mais "pas loin de libre" plutôt, restons cohérent comme tu dis :).
                  • [^] # Re: OSEF.

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    À ton « Non ! », je réponds « un peu quand-même », parce-qu’en musique le produit fini (compilé) peut encore aisément resservir de source à un autre projet. Dans le cas des samples par exemple, un court extrait d’un titre déjà mixé peut constituer un très bon sample. Idem pour les remixs, même si une source avec les différentes pistes est un plus énorme. Par exemple, le travail de Kutiman « Thru you » qu’on l’aime ou pas, il s’agit bien là d’une œuvre dérivée d’une multitude d’autres sans les sources, et ça n’empêche pas une réalisation intéressante.

                    Avec un programme, il est beaucoup plus difficile d’isoler un fragment intéressant et de le réutiliser ailleurs sans accès aux sources. Bien sûr, pour la musique l'accès aux sources serait un plus énorme mais je comprends que dans un premier temps, du CC sans NC-ND puisse être considéré libre (en tout cas ça le serait assez pour moi).

                    De plus, ce qui compte pour être dans « l’esprit du libre » comme le souligne Zenitram, c’est d’abord de laisser le droit à la communauté de se réapproprier l’œuvre, et même si sans les sources tout n’est pas mis en place techniquement pour lui permettre cette réappropriation, les NC-ND sont des brides explicites. C’est très différent.

                    Et puis, en musique comme en art graphique etc, il est beaucoup de cas où l’identification des sources est problématique. En informatique la limite est nette et résout ce problème, en attendant, cette limite technique dans les autres domaines ne doit pas les empêcher d’utiliser des licenses libres.

                    Après, c’est comme pour tout, personne n’est forcé de faire du libre, j’écoute énormément de musique non-libre et pareil pour les films, juste que quand on n’en fait pas, c’est mensonger de le prétendre.
                • [^] # Re: OSEF.

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  "Oui, du vrai libre pur et dur, ce serait avec les sources. Mais perso, j'ai tendance à accepter le fichier wav comme "libre" car on peut le diffuser, le sampler, le triturer quand même. Avoir le source est un plus."
                  Je trouves que t'as le cul entre deux chaises là. Tu pourrais déclarer un logiciel proprio comme libre si la licence t'autorisais à tenter de le décompiler alors que les sources ne sont pas fournies avec le binaire ?
                  Pourquoi en serait-il autrement pour un fichier audio ?
                  La licence n'est pas suffisante pour assurer la liberté, et l'absence de sources entre en contradiction directe avec une licence libre (si celui qui a distribué le fichier ne les fournit pas à la demande).

                  Là où la distinction peut avoir lieu, en revanche, c'est sur la nécessité de fournir les sources, et donc la nécessité d'avoir une oeuvre vraiment libre.
                  Le logiciel traite les informations, il est indispensable d'avoir la possibilité de savoir comment, ce qu'il en fait, parce qu'il a la capacité de te nuire.
                  Le fichier audio est l'information, il n'a pas la capacité de te nuire - à part à travers tes oreilles (quoique je pense soudainement aux messages subliminaux) - et il ne t'empêchera jamais de travailler ni te confisquera ta vie privée.
                  C'est pour cela que le logiciel et la culture (vraiment) libres ont certes de fortes similitudes, mais soulèvent des problématiques différentes.

                  Mais je pense que les critères pour les considérer comme libre sont les mêmes, c'est à dire dans la limite des possibilités techniques, donner toutes les facilités aux bénéficiaires pour qu'ils puissent reconstruire l'oeuvre et puisse la transmettre à tous.
                  • [^] # Re: OSEF.

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Je trouves que t'as le cul entre deux chaises là.

                    Yep.
                    Donc mieux ce commentaire :
                    https://linuxfr.org/comments/1146995.html#1146995
                    Ca précise plus les "niveaux"

                    Mais je pense que les critères pour les considérer comme libre sont les mêmes, c'est à dire dans la limite des possibilités techniques, donner toutes les facilités aux bénéficiaires pour qu'ils puissent reconstruire l'oeuvre et puisse la transmettre à tous.

                    On est en phase.

                    Maintenant, la FSF a accepté les CC-BY-SA comme libres "free culture", et les CC n'impose pas la fourniture des sources, du coup on fait quoi? Le mieux est d'avoir un front commun (c'est mieux pour faire passer le message), et si la FSF considère une CC-BY-SA qui n'oblige pas à filer les sources, je me vois mal militer à part pour plus, je ne m'appelle pas Debian (qui considère la GFDL avec parties invariantes comme non libre) et donc je préfère être en phase avec la FSF, je me vois plus militer pour du CC-BY-SA et préciser à part qu'avec les sources, ce serait encore plus dans la philosophie du libre, vraiment libre.
                  • [^] # Re: OSEF.

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    En même temps, la source d'un projet audio c'est très souvent un format de fichier non libre utilisant des plugins logiciels non libres, et des modules hardware complètement fermés.
                    J'ai un exemple en tête c'est le dernier NIN, où l'on peux tout à fait choper et modifier les pistes séparées sauf que c'est déja tout mixé, pas moyen de virer les effets ou d'étudier les réglages utilisés. Quels micros ont été utilisés pour les prises ? Sur telle piste comment sont réglés les EQ, la compression ? Tel son, est-ce une prise de gratte modifiée ou un synthé ? etc...

                    C'est pour cela que le logiciel et la culture (vraiment) libres ont certes de fortes similitudes, mais soulèvent des problématiques différentes.
                    Tout à fait et finalement c'est difficilement comparable.
                    L'utilisation croissante de licences de diffusion libre et la grogne montante des auditeurs ou des artistes envers le système actuel démontrent le réel besoin de continuer à développer des alternatives cohérentes.
              • [^] # Re: OSEF.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                le texte cité, c'est du beau mensonge :
                "plutôt que de se prendre aux artistes qui, en choisissant une licence libre choisisse au moins d’autoriser a priori la copie et la diffusion de leurs oeuvres et ce pour l’humanité toute entière."

                la copie est interdite sauf exception dans le cas du -NC. L'humanité entière? Non, seulement une partie (ceux qui rentrent dans l'exception).
                Désolé, mais la personne qui a écrit ça n'a rien compris à l'intérêt du libre, que ce soit dans la copie (qui est limité à respecter l'idéologie non commerciale, alors que le libre est neutre) ou la modification (une oeuvre figée, c'est un petit apport à l'humanité par rapport à une oeuvre modifiable) qui font partie des 4 libertés qui font le libre.

                JE comprend la partie "c'est dur de vivre de libre", mais c'est comme pour les logiciels, donc soit on accepte les freeware comme quelque chose de bien, soit on n'accepte pas les NC ND comme quelque chose de bien mais comme une étape intermédiaire vers le libre. Le libre n'est pas à la tête du client.
                • [^] # Commentaire supprimé

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                  • [^] # Re: OSEF.

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Tu sais que la, tu viens de faire une ode au logiciel proprio?
                    Car cet argumentaire est aussi utilisé pour les logiciels (libre = possibilité de faire des variantes d'un logiciel au point de ne plus savoir quel est l'original, de diviser les efforts etc).
                    Bizarre qu'on accepte le risque pour un logiciel mais pas pour une musique.
                    Sinon, pour info, un artiste a du mal à interdire les remix (tant que tu payes, ça va), donc pour la modification ben... Ca existe déjà, et on n'a pas trop de mal à retrouver l'original.

                    Bon, bref, ça m'étonnera toujours qu'on accepte l'idée de la musique non libre sans broncher, en acceptant les arguments des logiciels proprio voire en les défendant, tout en étant a fond pour le logiciel libre et en rejetant les mêmes arguments, bonjour la cohérence.

                    Il suffit de voir ce qu'a fait Lucas de Star Wars pour comprendre pourquoi vouloir que toutes les oeuvres deviennent 'libre' est un danger potentiel bien trop grand.

                    grand fan, j'apprécie énormément les retouches que Lucas a fait à la première trilogie, merci à lui. La première version fait un peu trop vieillotte.
                    • [^] # Commentaire supprimé

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                      • [^] # Re: OSEF.

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        De plus c'est un outil, absolument pas de l'art.

                        A partir du moment où tu dénigre le travailler des artiste du code, forcement on ne va pas aller bien loin.
                        Le logiciel est un outil? seulement un outil? Et ben non, il a une interface, un design, des principes.

                        Encore une fois un logiciel est un outil, on s'en branle le coquillard duquel etait l'original.

                        Pas du tout.

                        Entre un logiciel qui prends un petit peu de place sur un disque dur et un film argentiquea la base, si tu veux la problematique n'est absolument pas la meme.

                        Tu peux argumenter plutôt qu'assener ça?
                        Car vu la taille des disque, stocker le blu-ray d'un film n'est plus un pb, ça prend juste un peu de place sur le disque.
                        Sans compter que tu donnes une excuse matérielle pour te libérer des contraintes du libre.

                        Sinon je ne vois pas ou est le probleme pour la musique ou les films le fait de ne pas pouvoir copier juste en changer 3 scenes n'a absolument aucun impact negatif sur la 'culture'.

                        Même argument pour les logiciel, ça ne devrait avoir aucun impact que tu ne puisses pas modifier un logiciel.

                        Bref, en fait je comprend mieux et je vais être provocateur : le libre, tu t'en fou en fait, tu ne l'as pas compris (droit de modification, de diffusion, c'est le plus important! y compris pour la musique et les films, pour la musique il y a déjà une tonne de remixes qui ajoutent de la culture, pour les films on peu imaginer que le réalisateur de Blade runner ait pu mettre la fin qu'il avait souhaité et pas la fin marketing etc) c'est le gratuit consommable que tu cherches alors que je cherche le ré-utilisable.
            • [^] # Re: OSEF.

              Posté par  . Évalué à 0.

              Tu expliques comment?

              Tu l'explique comment toi ?

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: OSEF.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Sauf que le éditeurs adorent faire de nouvelles éditions d'œuvre du domaine public histoire de rendre inaccessible un maximum d'ouvrage.
      Sauf que des (les ?) sociétés d'auteurs combattent avec virulence les licences libres et que si on les laisse faire, non seulement personne n'imaginera plus commettre une œuvre libre, mais en plus la loi le proscrira… Conférer par exemple cette lettre ouverte de L. Lessig à l'ASCAP : [http://www.huffingtonpost.com/lawrence-lessig/ascaps-attack-(...)].
      Donc certes vous avez raison, mais il restons modérés : il reste indispensable de promouvoir la culture libre. Cela ne se fera pas tout seul et sans adversité.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: OSEF.

        Posté par  . Évalué à 5.

        Sauf que le éditeurs adorent faire de nouvelles éditions d'œuvre du domaine public histoire de rendre inaccessible un maximum d'ouvrage.
        Ça n'empêche pas l'ouvrage, dans sa forme originale, d'être toujours dans le domaine public, si?

        Sauf que des (les ?) sociétés d'auteurs combattent avec virulence les licences libres
        Les sociétés d'auteur sont l'émanation des artistes qui les composent, sauf erreur de ma part.
        Ce qui signifie que si (par exemple) la Sacem soutient Hadopi, cela signifie que la majorité des artistes qui prennent pas à son fonctionnement (qui votent, qui s'intéressent au débat) sont pour Hadopi. Et à mes yeux les plus coupables sont ceux qui s'en foutent totalement (de même que ce sont les abstentionnistes qui foutent les démocraties dans la merde).

        et que si on les laisse faire, non seulement personne n'imaginera plus commettre une œuvre libre, mais en plus la loi le proscrira…

        Oui, il y a un risque de voir le problème s'inverser: impossibilité de lire des oeuvres non DRMisées, interdiction d'utiliser des licences libres.. raison de plus pour rejetter de manière ferme et définitive cette industrie. L'attitude bisounours qui consiste à télécharger des films et à aller au cinéma ou au concert de temps en temps pour "soutenir les artistes" ne sert juste à rien (pire, elle est contreproductive). Vu la violence des ennemis de la liberté, il faut se réveiller pour de bon!

        THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

        • [^] # Re: OSEF.

          Posté par  . Évalué à 4.

          Ça n'empêche pas l'ouvrage, dans sa forme originale, d'être toujours dans le domaine public, si?

          Non mais le seul moyen d'y accéder est DRMisé.

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

        • [^] # Re: OSEF.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Les sociétés d'auteur sont l'émanation des artistes qui les composent, sauf erreur de ma part.
          Qui n'a jamais eu l'impression que l'une ou l'autre des instances « démocratiquement élue » censé le représenter était totalement en opposition avec lui ou simplement absolument déconnecté [1] ? N'a t-on jamais observé une instance représentative faisant fi de l'opposition des représentés d'une manière ou d'une autre [2], voire pratiquer la désinformations vis-à-vis de ses mandants [3] ?
          N'étant en aucun cas artiste ou connecté à ce milieu, j'ai peut-être une vision naïve de la chose. Mais il me semble qu'essentiellement pour acquérir le statut de professionnel les musiciens sont « obligés » d'adhérer à la SACEM. Et si cette institution a été autrefois représentative d'artiste, il me semble emblématique qu'aujourd'hui (sauf erreur, qq1 a un lien ?) l'un de ses plus hauts dirigeants soit l'une des personnes qui en tire le plus de revenus — via les œuvres de Ravel — bien que n'ayant de liens ni génétiques ni artistiques avec Ravel.

          [1] Par exemple : chambre des députés, sénat, syndicat, mutuelle, conseil de (ce que vous voudrez), bureau d'association…
          [2] Deux exemples me viennent à l'esprit : des référendums dont les résultats sont ignorés (cf. certains traités européens) ou bien des référendums ou les questions posées ne correspondent pas aux attentes des interrogés (récemment en Guadeloupe et Martinique par exemple).
          [3] Affaire univers sale J6M.

          « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: OSEF.

          Posté par  . Évalué à 7.

          "Et à mes yeux les plus coupables sont ceux qui s'en foutent totalement (de même que ce sont les abstentionnistes qui foutent les démocraties dans la merde)."
          Ceux qui foutent les démocraties dans la merde sont ceux qui ont le droit de vote et qui en usent pour confier du pouvoir à des individus agissant à l'encontre de l'intérêt général.
          Je ne vois pas ce qui permet d'affirmer que les abstentionnistes se foutent de la politique. Peut-être au contraire sont-ils très intéressés et refusent-ils simplement de légitimer le pouvoir de ceux qui l'ont déjà ? Parce que les abstentionnistes justement, ils vont pas choisir quelqu'un pour parler en leur nom, contrairement aux artistes qui font cette démarche avec la Sacem.
        • [^] # Re: OSEF.

          Posté par  . Évalué à 3.

          (de même que ce sont les abstentionnistes qui foutent les démocraties dans la merde)

          Tiens, voilà un bon exemple de comparaison à la con...

          Quand tu es né dans une démocratie, comme en France (je crois...), tu dois te plier aux lois de la démocratie. L'abstention, comme le vote blanc, a du sens, même si tu ne le comprends pas. Mais tu n'es pas le seul, je ne te jette pas la pierre.

          Les artistes qui choisissent de s'affilier à la Sacem et qui ne bougent pas une oreille en dilettante (sens 5 du wiktionary [1]) sont effectivement coupables.

          [1] http://fr.wiktionary.org/wiki/dilettante
    • [^] # Re: OSEF.

      Posté par  . Évalué à 1.

      Et, d'un autre côté, ce genre d'ineptie est pondu par des société dont la propension à prendre les gens pour des cons dépasse le seuil de l'entendement. Fort bien qu'ils trouvent un système Olympique Universel de protection des droits... comme ça la première fois qu'il sera percé, ce sera la libération pour tout le monde en même temps sans effort supplémentaire.

      Pandan Lagl. La cartouche de sécurité pour les canards.
  • # Il y a un avantage quand même

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    En mettant l'histoire des DRM de côté, le fait d'avoir tout dans le cloud permettra dans 20 ans de toujours avoir un appareil compatible pour lire votre film alors que votre lecteur DVD sera déjà dans une décharge quelque part en Asie.

    Après les DRM ont toujours été contournés et n'emmerdent que les acheteurs légaux ... ils seront peut-être un peu moins emmerdés avec cette solution mais c'est toujours une aberration :(
    • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

      Posté par  . Évalué à 4.

      > le fait d'avoir tout dans le cloud permettra dans 20 ans de toujours avoir un appareil compatible pour lire votre film alors que votre lecteur DVD sera déjà dans une décharge quelque part en Asie.

      Ça, c'est presque la fin de Fahrenheit 451, sauf que ceux qui posséderont la mémoire des œuvres virtuelles ne sont pas forcément ceux qui veulent les faire vivre.

      The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

      • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

        Posté par  . Évalué à 6.

        D'ou l'interet d'initiatives telles que http://owncloud.org/index.php/Main_Page qui tentent de permettre aux utilisateurs de rester proprietaires de leurs donnees tout en beneficiant des avantages du "cloud".
        • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

          Posté par  . Évalué à 1.

          Sauf que pour l'immense majorité des utilisateurs potentiels, ils n'auront pas les moyens humains, temporels, techniques ou financiers d'héberger leur propre instance et surtout pas avec le même degré de qualité qu'un fournisseur de service (qu'il soit commercial ou associatif) qui profite de la mutualisation de la plate-forme entre de nombreux utilisateurs.

          Donc il faudra qu'il fasse héberger son instance par quelqu'un ou utilise l'instance de quelqu'un donc ça revient à remettre ses données entre les mains de quelqu'un et donc retour à exactement la même situation qu'au départ. D'ailleurs au passage je trouve amusant qu'on s'offusque autant des risques du cloud computing alors que personne n'a jamais tilté sur le fait de mettre ses données sur un serveur chez OVH.

          Le problème du cloud, c'est celui de l'hébergement de services en général : il n'est pas technique, ce n'est qu'une question de réglementation (qui grosso modo existe) et d'interopérabilité pour pouvoir migrer facilement ses données en cas de problème. C'est strictement la même problématique que faire héberger un serveur quelque part actuellement.

          La seule différence, c'est que le cloud c'est juste une version moderne de Service-Oriented Architecture donc on appelle des API donc on peut intégrer la notion de données hébergées directement dans les logiciels (possible actuellement mais plus complexe, genre à coup de prise en charge du stockage sur du réseau vu comme un système de fichier genre sshfs ou ftpfs ou un protocole dédié genre smb ou webdav). Et là on retombe sur la seule vraie problématique : l'interopérabilité pour qu'un même logiciel puis accéder de la même façon à des données hébergées quelque soit la plate-forme technique sur laquelle elles sont hébergées.

          Bref, le cloud computing n'a qu'un seul et unique problème : l'interopérabilité et la standardisation.
          • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

            Posté par  . Évalué à 6.


            Sauf que pour l'immense majorité des utilisateurs potentiels, ils n'auront pas les moyens humains, temporels, techniques ou financiers d'héberger leur propre instance et surtout pas avec le même degré de qualité qu'un fournisseur de service (qu'il soit commercial ou associatif) qui profite de la mutualisation de la plate-forme entre de nombreux utilisateurs.


            Tu veux parler la "qualité" du cloud computing ou l'ensemble des utilisateurs d'un téléphone ont tout perdu, parce que c'était dans un "cloud", et que ce dernier ben il c'est "envolé" ?

            http://www.pcinpact.com/actu/news/53546-sidekick-tmobile-mic(...)

            Certes ca vient de ms, qui n'est pas la plus petite entreprise, et qui n'a franchement aucun moyens humains, temporels, techniques ou financiers

            Sans compter les évidents problèmes lié à la confidentialité, tels qu'on a pu le voir avec "buzz" de google, ou simplement facebook (pour l'aspect même pas paranoïaque. sinon on peut partir sur le fait que tout un tas de personnes ont accès, en un endroit unique, à l'ensemble de ta bibliothèque. Ce sont les commerciaux qui vont etre content).

            Je suis pas sur que le père de famille qui regarde un film X avec sa télé "ultraviolet" ait forcément envie que ses enfants ou sa femme voient qu'il ont ça...
            • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ca n'empêche que l'alternative ce n'est pas d'avoir son propre cloud, surtout parce que le père de famille qui regarde un film X, il saura quand même pas se le monter. L'alternative à tous les incidents que tu décris, c'est de ne pas utiliser le réseau du tout.

              Le problème, cloud computing ou hébergement en général (parce que ce sont rigoureusement les mêmes problématiques), c'est de ne pas se faire enfermer par une unique plateforme (en l'occurrence c'est le cas d'UltraViolet donc ça pue). Comme ça, tu peux créer des copies de sauvegarde sur plusieurs plateformes ou simplement changer de plateforme si son fonctionnement (en terme de qualité ou de confidentialité) ne te plaît pas.

              Je répondais surtout au commentaire qui prétendait que la solution à ces problèmes c'est d'avoir son propre cloud. C'est sympa mais ça garantie pas plus la qualité ni la confidentialité (puisqu'il faut bien héberger son instance quelque part et que chez soi tu n'as ni la qualité d'hébergement d'un data center ni la qualité d'accès au réseau tant qu'on aura pas de la fibre symétrique à la maison) et surtout c'est une solution qui ne peut être maîtrisée que par moins de 5% des gens qui veulent pouvoir accès à leurs données depuis n'importe où, donc c'est anecdotique.

              La simple preuve de tout ça c'est les blogs et les emails. La majorité des gens passent par des solutions hébergées donc on n'y coupera pas pour le reste des données. C'est pratique. Mais il faut se prévenir de l'enfermement et ça, ça se fera plus en libérant des données (par des formats et protocoles interopérables et ouverts) qu'en libérant du code.

              Enfin je trouve amusant le niveau de qualité et de confidentialité qu'on exige du cloud computing comparé au niveau de confiance qu'on a pour les webmails ou les hébergeurs actuellement.
          • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

            Posté par  . Évalué à 2.

            L'(auto-)hebergement est un probleme purement technique. Certains essaient d'y apporter une reponse concrete, comme le sheeva plug par exemple.
            Par ailleurs, ce projet que j'ai pris en exemple est du simple php+mysql, donc assez facile a deployer.

            De nos jours les usages ont change. Les gens souhaitent pouvoir acceder a et partager leurs documents ou qu'ils se trouvent, sans oublier une bonne integration avec leur systeme. Le libre se doit d'apporter une alternative credible.

            Apres, ta gueulade contre ovh n'a rien a voir avec le probleme. OVH ne fait que te fournir un service, libre a toi d'y aller chez eux si tu as confiance et c'est pour cela que tu les payes d'ailleurs.
            Ensuite, je ne suis pas sur de comprendre ce que tu mets derriere "cloud computing" (dans la phrase "qu'on s'offusque autant des risques du cloud computing"), mais j'ai l'impression que ca regroupe les facebook, google et consorts. Mais eux aussi te fournissent un service, sauf que tu les paye de ta vie privee. Autrement ils n'auraient aucun interet a t'heberger sans contre-partie pecuniere.
    • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Le contenu que j'achète, je le veux chez moi, pas dans le nuage. Y'a vraiment trop de risques.

      - Et si je suis coupé du nuage ? Même pour quelques jours, c'est long
      - Et si le nuage décide de modifier le contenu que je lui ai confié ? Y'a déjà eu des exemples de censures à postériorité sur du contenu. Par exemple les cigarettes de Lucky Luck
      - Et si le nuage décide de supprimer le contenu que je lui ai confié ? Là, y'a déjà eu des exemples récents avec Apple. J'ai pas forcément envie d'être "juste" remboursé.
      • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        - Et si le cloud se fait pirater, est-ce que mes données vont sortir ?
        - Le cloud ne garantira jamais le contenu, il peut disparaitre, cela est déjà arrivé sur des gros clusters.

        "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

      Posté par  . Évalué à 9.

      Mais il y a aussi beaucoup de désavantage. Admettons par exemple que dans 20 ans tu possèdes toujours le matériel adéquat pour lire le contenu que tu a acheté. Que se passe t-il si l'organisme à qui tu as acheté les droits de visionnage disparaît ? A moins qu'il y ait un système de droit qui te permette de récupérer le contenu sur n'importe quelle plate-forme, tu perds ton accès à tous ce que tu avais légalement acheté. Ce n'est que de la location.

      Par contre, j'en profite pour reparler un peu de steam qui est pris en exemple dans la dépêche. On voit clairement que c'est un mode de diffusion qui intéresse les producteurs de films et musique. Pas étonnant, steam marche très bien. Comme dis avant, ce n'est que de la location, et le jour où steam disparaît (ou ferme l'accès à certains contenus), je perds ce que j'ai acheté. Par contre, on y trouve certains avantages, comme la possibilité de ne pas être connecté à internet en permanence pour jouer et régulièrement des prix défiant toute concurrence, ce qui est loin d'être le cas dans le dématérialisé aujourd'hui (la location de film HD à 5-6 euros...).
      • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        Cela semble être un des avantages de cet outil : Si l'organisme à qui tu as acheté des droits disparait, le drm ne disparait pas avec lui. N'importe quelle entreprise rentrant dans ce 'consortium' a accès à l'utilisation du drm. Finalement, pour construire une bonne solution de drm ces entreprises viennent d'appliquer au drm un mode de fonctionnement proche du libre, s'il s'agit bien d'un mode de fonctionnement 'librement accessible à tout participants'... Ca doit leur trouer le cul à certains, de se dire que pour protéger le mieux c'est de partager un peu \o/ bon ok, 'proche',aussi.

        Pour le fichier lui même, c'est un autre avantage : étant dans le nuage virtuel d'un côté, et d'un autre la plupart des appareils étant capables d'y accéder, on s'affranchie du risque de perte : perte chez soi bien sûr mais aussi perte à cause d'un "organisme à qui tu as acheté <i>d</i>es droits" coule : il y aura toujours un autre organisme intéressé pour reprendre les clients... le drm le permet.
        Bien, on a l'air au pays des bisounours, là, un peu ... Mais ce système a aussi de lourds inconvénients.

        Le web commence à être un peu partout, et entre autre dans la poche de pas mal de gens, il devient possible pour les services locaux de s'en servir. Alors ma question est la suivante : l'utilisation de ce drm semble réservée, quels sont les critères requis pour pouvoir l'utiliser ? un commerçant, et une bibliothèque publique, de quartier peuvent ils l'utiliser ? y a t il un prix d'entrée ?

        Cela conditionne la finalité, savoir s'il va favoriser les multinationales avec une quasi exclusivité de ventes de contenus culturels ou s'il sera possible d'utilisation pour des indépendants, des services locaux (...) En fait la mesure de l'impact sur les possibilités de vente.
        Il ne s'agirait pas de fournir un outil empêchant la concurence (et les services) par un ticket d'entrée très réservé.

        Ensuite il y a la diversité. Si ce drm devient une référence incontournable, il doit laisser uen place à tout autre type d'entrée. Cela semble plus évident, et pourtant il est facile d'imaginer le contraire, aussi... Il ne s'agirait pas d'un outil permettant de vendre des matériels ne sachant que lire les fichiers utilisant cet outil.

        Il y a la question des deux chaines principales : elles ne doivent pas être contenues par aucune des briques les constituant, ne pas contraindre à utiliser tel logiciel ou tel matériel en plus du drm lui même, l'objectif. La chaine d'intégration : matériels (TV, baladeurs, ordi, téléphone) et logiciels (sur des serveurs) ne doit pas être assujetie à un quelconque dispositif matériel ou logiciel tiers afin d'arriver à l'objectif d'implémentation de ce drm. Pas plus que la chaine de contrôle ne doit être soumise à l'utilisation de telle solution tierce afin de vérifier la validité d'accès et les fonctions avec ce drm. En fait la solidité de cette "norme de fait" se mesure aussi par son indépendance et sa portabilité.
        Il ne s'agirait pas de fournir un outil obligeant à utiliser d'autres outils... Mais bien de fournir un outil permettant de simplement gérer les droits numériques.

        Enfin il y a la question du clouding forcé, de la dématérialisation de la propriété et de son stockage ailleurs que chez soi. Peut on encore nommer cela de la vente ? Lorsque la propriété acquise n'est plus qu'une propriété restreinte, que l'objet n'existe qu'en tant que données, et que ces données, même conservables gravées chez soi, ne seront accessibles que par une clef dont la serrure est en ligne ? Dont on peux proposer une serrure définitive (?) mais aussi une serrure temporaire ? Cela ressemble de plus en plus à de la location.

        De la location que l'on payes une fois et une seule pour l'accès, à durée variable. De la location sans abonnements... De là à ce que certains proposent des abonnements à des nouveautés ou à un catalogue... pour un peu on pourrait nommer ça de la radio à la demande. Oupss

        Je passerai sur les problèmes de vie privée, de contrôle d'accès, car ils peuvent être résolus si le drm le permet (il semble qu'il y ai une volonté d'introduire la gestion des droits de l'utilisateur par l'utilisateur [notion de graver et notion de prêts restreints], ce qui autant "taquetikement que tequenikement" est une bonne chose.

        Bref, une entrée soutenue par un maximum d'acteurs tant pour le contenant que le contenu, et semblant ouverte, d'accès facile. Une amélioration du service pour l'accès aux contenus. La notion fondamentale de cercle familial semble préservée. Ajout de droits pour et par l'utilisateur, c'est une bonne idée. Tout ceci semble très alléchant.

        Mais pour combien de temps ? Combien de temps avant que "tequenikement" des solutions pour outrepasser cela soit aisément disponibles à tous ? Il y aura toujours des gens pour vouloir plus ...

        Alors la v2 sera mise en place. Les fichiers sous v1 dans le cloud seront upgradés en v2, tout comme l'ensemble des firmwares des matériels de consultation, d'accès, de gestion. Un bon plus. Mais les fichiers conservés en local et sous v1, nous aurons toujours un accès ? Si oui, alors pourquoi ne pas les laisser en accès aussi dans le cloud ? Si non, alors quel intérêt de la conservation locale et de la notion de propriété ? Et puis la solution tequenike v2 pour contourner ne tardera pas.

        Que restera t il alors ? Pas moins de droits, pas moins de possibilités, pas moins de contenus acquis, pas moins de contenus circulant. Plus de service. Mais moins de controle personnel et d'accès à ces droits... Au final, ce permettant ce dernier, est il vraiment utile ?
        • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

          Posté par  . Évalué à 3.

          Cela semble être un des avantages de cet outil : Si l'organisme à qui tu as acheté des droits disparait, le drm ne disparait pas avec lui. N'importe quelle entreprise rentrant dans ce 'consortium' a accès à l'utilisation du drm.
          Des infos que nous n'avons pas ?

          Pour l'instant les serveurs drm qui ce sont arrêté ne l'étaient pas d'entreprises qui ont "disparus", mais d'entreprises qui ont décidé d'arrêté.

          Ce qui signfie : qu'est ce qui se passera si une entreprise part avec perte et fracas d'ultraviolet ? Peut elle révoquée des droits ?
          Qu'est ce qui se passe si le consortium ultraviolet est dissous dans 5/10 ans ?

          s'il s'agit bien d'un mode de fonctionnement 'librement accessible à tout participants'... Ca doit leur trouer le cul à certains, de se dire que pour protéger le mieux c'est de partager un peu \o/ bon ok, 'proche',aussi.
          On en sait rien!
          Si ca trouve les entreprises ont justes accès à aux fonctions "add_hash (hash,uid)" "revoke_hash(hash,uid)" et "get_uid(...)"

          Bref, rien qui permette d'assurer le "fonctionnement".


          On a aucune info sur le véritable fonctionnement de ces drms, donc s'avancer sur les avantages possibles ou imaginaire me semble dangereux
        • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

          Posté par  . Évalué à 4.

          C'est marrant, en lisant tes 5 premiers paragraphes, j'ai cru un moment que tu parlais du H.264.
      • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Le but des vendeurs de musique actuelle est de tuer tout marché de l'occasion. Un morceau de musique ne sera jamais revendable comme un CD. Il espère garder les mêmes prix en numérique qu'en physique, histoire de bien augmenter leur revenu.

        On retrouve le même genre de chose avec les sites d'information payant. Le site web peut avoir le même prix qu'un magasine papier, le papier et la distribution en moins.

        "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: Il y a un avantage quand même

        Posté par  . Évalué à 6.

        des prix défiant toute concurrence, ce qui est loin d'être le cas dans le dématérialisé aujourd'hui (la location de film HD à 5-6 euros...).

        Si les prix sont bas dans le cas des jeux vidéo, c'est parce que ce ne sont pas les mêmes rapiats qui sont aux commandes. Des jeux vieux d'à peine 1 an ou 2 se trouvent très peu cher en magasin. Forcément, le prix sur Steam s'aligne. Star Wars et sorti il y a combien de temps ? Quel est le prix en magasin ? Quel est le prix d'un album dématérialisé ?
        Leur principal problème, ce sont leurs prix déconnectés de la réalité. Peu de gens sont près à mettre le prix qu'ils demandent. Si ça ne marche pas, c'est juste à cause de ça et pas des méchants pirates-pédo-nazi-terroristes du net.
  • # détournements

    Posté par  . Évalué à 7.

    on image bien les détournements possibles :

    "Les libertés numériques Ultra-Violées avec les nouveaux DRM du consortium machin..."

    "The Future of Entertainment is Ultra Violated" (cf. le lien de la dépêche vers le logo et le slogan totalitarisant)


    ps : Même si c'est approprié par rapport au sujet, il est écrit actuellement dans la dépêche "Pus de détails", au lieu de "Plus de détails..."

    Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: détournements

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      ps : Même si c'est approprié par rapport au sujet, il est écrit actuellement dans la dépêche "Pus de détails", au lieu de "Plus de détails..."

      ah, bien vu, j'ai failli le laisser tellement c'est bien senti en fait :D
    • [^] # Re: détournements

      Posté par  . Évalué à 8.

      "UltraViolet, le nouveau cancer du numérique"
      • [^] # Re: détournements

        Posté par  . Évalué à 10.

        Il n'y a qu'à voir la photo de famille sur le site officier : http://www.uvvu.com/experience.html

        On voit bien qu'ils sont totalement atterrer (au sens figuré). Le chien les regarde en se demandant probablement ce qu'il se passe. Le regard des 3 personnes semble perdu, comme hypnotisé.
        Ils n'ont pas l'air heureux, mais complètement lobotomisé, heureusement, la porte est restée ouverte afin de leur permettre de fuir dès qu'ils auront repris leur esprit.

        O_O

        Je craque je crois.
  • # Fichier numérique != mp3

    Posté par  . Évalué à 10.

    Sur le déclin depuis plusieurs mois, les DRM semblaient une menace de moins en moins effrayante pour les utilisateurs désireux d'acheter des biens numériques.
    Ah bon ?

    Si sur le marché de l'audio anéfé les DRM n'ont plus trop la cote, et ce depuis plusieurs années, je trouve qu'ils se portent plutôt bien sur le marché de la VOD et des livres numériques :/
    • [^] # Re: Fichier numérique != mp3

      Posté par  . Évalué à 5.

      Et des jeux vidéos.
    • [^] # Re: Fichier numérique != mp3

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ca reste des marchés de niche. La VOD, c'est un peu à part. Ca remplace la location et les oeuvres sous DRM, c'est bien ça : de la location, du périssable. On paye de droit d'accéder un quelque chose qui peut disparaître du jour au lendemain.
      Les livres numériques, franchement, je n'ai jamais vu l'intérêt par rapport à un livre de poche qui ne nécessite rien de plus que mes yeux, que je peux lire comme bon me semble, que je peux prêter à un amis, etc...
      • [^] # Re: Fichier numérique != mp3

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Les livres numériques, franchement, je n'ai jamais vu l'intérêt

        C'est lourd, ça prend de la place chez toi si tu commence à collectionner, tu peux pas amener toute ta bibliothèque avec toi en voyage et choisir seulement ensuite ce que tu veux lire etc... Bref, tu prend les avantages du MP3 sur le CD Audio, c'est à peu près les mêmes.

        Bon, après, certes, ça fait joli comme décoration dans un appart et ça le livre numérique ne peut se battre.
        • [^] # Re: Fichier numérique != mp3

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Autant le cd n'a quasiment aucun avantage face au fichier sonore, autant le livre papier en a un grand nombre face au livre numérique :

          1) Pour le moment le livre papier est globalement plus maniable que le livre numérique. Le marquage des pages et les annotations sont plus naturels.

          2) Un livre d'art en papier c'est meilleur que la même chose en numérique, à moins de disposer d'un appareil énorme et à l'affichage impeccable.

          3) L'argument implacable : le livre papier n'a pas besoin de prises électriques...

          4) L'autre argument qui compte : pas de risque de DRM !

          5) Combien faut-il d'appareil pour comparer 5 traductions d'un même texte ?

          Pour le reste, les avantages du numérique sont connus :

          1) classification

          2) encombrement réduit

          3) outil de recherche textuel puissant (plus besoin d'index)

          Personnellement si le numérique peut facilement remplacer la lecture des romans ou de tout type d'ouvrage qu'on lie globalement de manière linéaire ; dès qu'il s'agit de faire des allers et retours dans le texte, de comparer des traductions, des ouvrages, de prendre des notes etc. alors le papier est indispensable. Mais dans ce genre de situations on utilise généralement les deux types de support.
          • [^] # Re: Fichier numérique != mp3

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            1) Pour le moment le livre papier est globalement plus maniable que le livre numérique. Le marquage des pages et les annotations sont plus naturels.
            99% du marquage ou annotation que je dois faire sur les livres que je lis à titre personnel (pas professionnel) consiste à marquer la page ou j'en suis (avec un marque page ou en cornant la page) alors qu'avec un livre électronique, tu l'éteint et tu le retrouve à la même page.
            Donc le livre électronique gagne dans au minimum 99% des cas.

            2) Un livre d'art en papier c'est meilleur que la même chose en numérique, à moins de disposer d'un appareil énorme et à l'affichage impeccable.
            Les simples bouquins avec juste du texte représentent 99% de ce que je lis à titre personnels.
            Donc le livre papier ne gagne ici que dans moins de 1% des cas.

            3) L'argument implacable : le livre papier n'a pas besoin de prises électriques...
            Un lecteur e-ink à généralement une très grande autonomie, tu ne le recharge que toutes les quelques semaines, voir mois. Tout dépend de ton utilisation, mais il faut vraiment le laisser allumer en permanence pour qu'il tienne moins d'une semaine.
            Donc argument à peu près inutile.

            4) L'autre argument qui compte : pas de risque de DRM !
            Premier argument qui tienne la route, et coup de bol c'est justement contre cela que l'on ce bat.

            5) Combien faut-il d'appareil pour comparer 5 traductions d'un même texte ?
            Combien de personnes comparent de manière régulière 5 traduction en même temps ? Et est-ce que cela ne veut pas dire que pour ces quelques personnes le livre électronique n'est pas adapté mais qu'il l'est peut-être pour une autre partie de la population ?
            Et pour comparer 5 traductions en même temps, ne serait-il pas plus pratique d'utiliser un logiciel adapté et donc la version électronique de ces livres.


            Il faut arrêter de cracher stupidement contre les livres électronique en faisant des prière au grand dieu papier. Il n'y a pas photo, ils ont de gros avantages mais il ne remplacerons pas complètement les livres papiers du moins dans l'état actuel de la technologie.

            J'ai une grosse bibliothèque bien fournie et que j'aime, mais je donnerais cher pour en avoir une copie électronique sur un bon reader facile à transporter.
        • [^] # Re: Fichier numérique != mp3

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Et Apple inventa l'ipad pour faire joli. Ça pour sûr ça en jette, c'est au même prix que de remplir plusieurs étagères, ça peut contenir plusieurs armoires et ça prend peu de places.
          http://www.youtube.com/watch?v=2W0DvjBgCg4
          Quoique...
          http://www.hodiho.fr/2010/04/lipad-selon-groland.html

          Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/

  • # Refus de vente

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Comme les DRM et le libre ne sont pas compatible, on pourrait penser qu'on est pas loin du refus de vente.
    Je suis sous GNU/linux, je veux acheter un film, tu refuses de me vendre une copie lisible...

    Nos amis juristes pourrons nous éclairer là dessus.
    • [^] # Re: Refus de vente

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Rien n'empêche de proposer un lecteur propriétaire pour linux :-/
      • [^] # Re: Refus de vente

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Et pour Haiku ?
        Et même pour Linux-mips sur le Lemote de RMS ?
        Parce que même avec qemu-user-x86 ça risque de pas très bien marcher...

        Tous sous Haiku ! ;-)
    • [^] # Re: Refus de vente

      Posté par  . Évalué à 4.

      C'est justement l'argument massue pour ce DRM, l'argument qui est censé nous couper les boules: ce DRM est interopérable. Peut être pour ça qu'Apple refuse de participer aux réjouissances.

      Même toi linuxien, tu auras le droit de voir le prochain spiderman. Il suffira d'enregistrer ton matériel dans la base de données des industriels. Par contre, il faudrait approfondir, mais un nultilisateur non connecté au web, pourra-t-il lire les œuvres? Ce serait un DRM non socialopérable.
      • [^] # Re: Refus de vente

        Posté par  . Évalué à 6.

        Même toi linuxien, tu auras le droit de voir le prochain spiderman. Il suffira d'enregistrer ton matériel dans la base de données des industriels.

        Ah ouiche, je commence à voir la subtilité.

        En fait, les DRM vont se nicher directement dans le matériel, et sont gérés par des serveurs.

        Au milieu, y'a un utilisateur qui croit utiliser un système libre. Il a un noyau Linux bien libre, avec des pilotes libres, un navigateur libre et tout.

        Et quand il veut lire la vidéo qu'il a payé, il lance son navigateur libre, va sur le serveur qui stocke les vidéos (serveur dont il ne connaît absolument rien du code source et qu'il ne gère pas du tout). Le serveur balance une purée chiffrée, dont l'utilisateur ne connaît pas la clef de déchiffrement (c'est interdit!), le navigateur va balancer ça directement dans le matériel, et le matériel (dont on n'a pas le code source du firmware, c'est interdit!) déchiffre le tout et affiche la vidéo à l'utilisateur. Son système libre ne sert qu'à laisser passer une bouillie indéchiffrable.

        Pour un peu que le firmware soit en ROM dans le matériel, et pas chargé par le noyau, on pourrait même lire des DRM sous gNewSense. Mais je ne suis pas certain que l'utilisateur soit vraiment "libre".

        THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

        • [^] # Re: Refus de vente

          Posté par  . Évalué à 5.

          Après les LLs, le matériel libre va enfin pouvoir prendre son envol.
          • [^] # Re: Refus de vente

            Posté par  . Évalué à 9.

            Ou pas. Le "libre" est devenu l' "open source".
            Ce qui compte c'est que tu puisses faire des scripts shell ou Nautilus pour wget tes DRM depuis le serveur "Ubuntu One Video Store" et les envoyer dans /proc/mon_lecteur_de_DRM_intégré_à_ma_carte_vidéo, si possible avec un bureau qui tourne et des manchots en fond d'écran.

            Le drame c'est que l'usage des technologies libres progresse beaucoup plus vite, que la connaissance des raisons pour lesquelles le libre existe.

            Quand Adobe va proposer son "UltraViolet Linux Player", tu peux parier que la nouvelle vague des utilisateurs de "Linux" sera absolument ravie. Et si Adobe ne le proposent pas, les utilisateurs seront prêts à le réclamer. Que ce soit libre on s'en fout, tant que c'est gratuit et que ça ne plante pas.
            Et puis, si ça plante, "c'est toujours mieux que rien, ils ont fait une version Linux c'est déjà bien, arrêtez de râler les intégristes, c'est à cause de vous que les constructeurs et les éditeurs ne s'intéressent pas à Linux".

            Abandonner un peu de liberté afin de gagner en confort, afin que le confort attire une grande foule qui réclame ensuite les libertés abandonnées, ça ne marche pas. La foule attirée par le confort elle s'en fout des libertés, et c'est très difficile de lui faire prendre conscience des enjeux réels, une fois que la démarche "passer à Linux" est effectuée.

            THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

            • [^] # Re: Refus de vente

              Posté par  . Évalué à 2.

              Tu est déprimant.

              J'ai plussé mais avec un regard critique. Oui les nouveaux veulent des équivalents, libres ou pas. Mais ils s'en passent dès qu'ils sont désintoxiqués. Moi aussi, lorsque j'ai migré vers GNU/Linux, je me suis intéressé à Wine, moi aussi j'ai acheté la version boite de Mandrake pour avoir les drivers proprio, moi aussi j'ai ajouté des dépôts à ma SuSE pour voir les pubs en Flash sur le web. Mais aujourd'hui je me demande l'utilité de ces choses.

              Je pense (mais ce n'est que mon humble avis), que la "communauté" joue un rôle d'intégration et le fait bien. Les newbies apprennent rapidement la différence entre libre et gratuit, ce qu'est un code source, les niveaux de liberté...

              Permettez moi de faire un parallèle avec les religions, les intégristes sont souvent les fraichement convertis.
            • [^] # Re: Refus de vente

              Posté par  . Évalué à 2.

              Le drame c'est que l'usage des technologies libres progresse beaucoup plus vite, que la connaissance des raisons pour lesquelles le libre existe.

              C'est d'ailleurs pour cette raison que je reste critique quant à l'adoption massive (Linux to the masses) du logiciel libre, en lequel bien des utilisateurs — tant qu'ils ne seront pas éduqués sur les raisons de l'existence du logicielle libre — ne verront pas plus qu'un moyen de confort supplémentaire, à ne pas payer, disponible en quantité, etc. Et quand bien même ils le sauraient, ils s'en moqueraient de toutes façons — force est de constater que ce n'est pas la liberté qui intéresse la plupart de ceux à qui j'en parle mais la gratuité.

              Ceci dit, ce n'est pas une raison de se tirer une balle, hein :D . Ça signifie juste qu'il y a encore [bien] du boulot.
  • # Pari en ligne

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Peut on parier quelque part sur le nombre de jours avant le cassage de ce nouveau DRM ? :D
    • [^] # Re: Pari en ligne

      Posté par  . Évalué à 4.

      Si on parle en jours, c'est qu'il n'y a qu'un seul hacker sur le coup ? :-)

      Si c'est un système convenablement conçu, ce qui reste à démontrer, alors la seule et unique solution pour casser sera d'obtenir la clef privée.
      Vu le nombre d'intervenants et l'enjeu financier, il me semble obligatoire qu'une fuite existe un jour ou l'autre. Ca commencera par la fuite de certaines clefs déléguées, et un jour ce sera la clef "centrale".

      La question devient alors: qu'on-t'ils mis en place pour contrer cette évidence ?
      Par exemple plusieurs clefs stockées dans le matériel, avec un fusible pour chaque. Vu qu'une connexion à internet est obligatoire régulièrement (avec un flux opaque), ça saute facilement.
      • [^] # Re: Pari en ligne

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Il y a forcément des mises à jour possible. Si il font bien les choses, il y a une clef différente par machine avec interrogation du serveur central.

        Il y aura toujours des problèmes d'implémentation, des contournements.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Commentaire supprimé

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

          • [^] # Re: Pari en ligne

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            L'idée de HDMI était justement de crypté de bout en bout par rapport à DVI. Le problème est qu'il existe des convertisseurs HDMI -> DVI...

            Par contre, il faut trouver des cartes d'acquisition DVI.

            "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: Pari en ligne

              Posté par  . Évalué à 2.

              euh non...
              le hdmi est un connecteur permettant d'avoir et la vidéo numérique 1080p, et du son numérique.

              L'idée du HDCP est lui de chiffrer de la source du signal (carte graphique, ...) jusqu'à l'écran.
              Le hdcp fonctionne aussi bien sur du hdmi que sur du dvi.
            • [^] # Commentaire supprimé

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

              • [^] # Re: Pari en ligne

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Ce n'est pas si vrai que cela. Sinon, il n'y aurait pas autant de fichier divx en qualité HD en son 5.1.

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Commentaire supprimé

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                  • [^] # Re: Pari en ligne

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    Il y a beaucoup de blu-ray qui se balandent sur le net.
                    Sinon, du MKV en 720p de très bonne facture + DD5.1, ça se trouve aussi beaucoup, HD intermédiaire.
                    Faut croire que c'est important pour certains.
                  • [^] # Re: Pari en ligne

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    ils telechargeraient le blue ray (qui est aussi dispo)
                    Entre télécharger un film 1080p h264 de 8-10 Go, et un bd, mal compressé, de 40 Go, je prefere le h.264.
                    Ensuite si tu arrives a me sortir une métrique objective qui indique que la qualité est plus mauvaise sur le h264 que sur le bd compressé avec des pieds, ca m'interesse.
                    • [^] # Commentaire supprimé

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                      • [^] # Re: Pari en ligne

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        c'est bien de dire "facile."
                        C'est mieux de comprendre la question :
                        le point important est une métrique objective

                        Je vais reformuler ma question :
                        Peux tu me montrer qu'un réencodage fait dans les règles de l'art (ie pas par un branque) à partir d'un blueray va modifier suffisament le signal pour que la perte de qualité soit quantifiable.

                        Parce que chipoter sur une qualité MOS5 et qualité MOS5 "mais tu comprend le 5 là c'est pas le même que le 5 à coté", désolé mais pour moi ca sert à rien.

                        Pour ton info, j'ai travaillé un temps dans la qualité vidéo justement (et je suis pas le seul sur linuxfr à l'avoir fait).
                        • [^] # Commentaire supprimé

                          Posté par  . Évalué à 1.

                          Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                          • [^] # Re: Pari en ligne

                            Posté par  . Évalué à 0.

                            tu fais une affirmation, gratuite, je te répond en demandant plus d'information et de sources apportant crédit.
                            tu me répond en jouant sur les mots.

                            J'explicite mon avis.
                            Tu m'indique que c'est à moi de t'apporter des sources, alors que pour l'instant tu n'as strictement rien apporté.


                            Dis moi, tu as fumé quoi ? Tu peux m'en passer ? parce que ça à l'air d'être de la bonne. (je parle même pas du ton agressif, donc je pense que ça ne te gêne pas si je te répond sur le même ton).

                            1°) La demande que j'ai faite, tel que je l'ai formulé, je n'ai pas besoin de savoir ce que les gens font dedans.
                            Parce que, oh ca alors, j'ai parlé de métriques objectives*.
                            2°) j'ai explicité pourquoi j'employais le termes "règles de l'art", et dans quel sens je l'utilisais. Si tu veux pas lire, c'est ton problème, pas le mien.


                            Je constate donc que tu n'as toujours aucun argument, et tu n'as strictement rien à discuter quant à mes arguments ou demande d'information.


                            *Si il faut vraiment mettre les points sur les i "métriques objective perceptuelle de la vidéo". Si tu as besoin de nom, tu peux toujours me demander des noms, je devrais pouvoir t'en fournir.
                            • [^] # Re: Pari en ligne

                              Posté par  . Évalué à 1.

                              et zut j'ai oublié un truc :
                              "métrique objective perceptuelle de la qualité vidéo".

                              Et quand je parles de ça, je parles pas de l'ancêtre psnr hein.
                        • [^] # Re: Pari en ligne

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                          Justement ce qu'il te donne est une métrique objective. Si tu veux une bonne métrique objective je pense que tu peut t'en tirer avec l'entropie : cela t'indique quelle est la quantité d'information réellement présente dans ton fichier, c'est objectif.

                          Ce que tu cherche est une métrique subjective qui prennent en compte le fait que certaines dégradations ne sont pas perçues. Dans tous les cas cela resteras subjectif car tout le monde n'a pas la même sensibilité.

                          Et une telle mesure, en plus de prendre en compte l'individu, doit aussi prendre en compte les information dont il dispose : pour un même fichier, certaines personne ne verrons pas la même qualité selon qu'ils pense voir une video recompressé ou l'original blu-ray.
                          • [^] # Re: Pari en ligne

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            Justement ce qu'il te donne est une métrique objective
                            Si on veut jouer sur les mots oui.

                            Mais dans le domaine de la vidéo, et plus particulièrement de la qualité vidéo, lorsque l'on parle de "métrique objective", on pense à des algorithmes permettant d'évaluer la qualité d'une vidéo sans recourir à experts, (par opposition à métrique subjective), et donner un équivalent MOS (le plus souvent en % d'ailleurs, pas sur 5).

                            Si tu veux une bonne métrique objective je pense que tu peut t'en tirer avec l'entropie : cela t'indique quelle est la quantité d'information réellement présente dans ton fichier, c'est objectif.
                            Je connais assez bien les métriques objectives dans le cadre de la qualité vidéo perceptuelle.
                            J'ai "juste" commencé une thèse dessus (que j'ai arrêté pour différentes raisons)
                            Et je peux t'assurer qu'actuellement il existe des métrques objectives perceptuelles de la qualité vidéo qui sont bien supérieur au PSNR (qui correspond à peu près à ce que tu parles, en un poil plus évolué).

                            Ce que tu cherche est une métrique subjective
                            Merci de savoir mieux que moi ce que je veux...
                            NON je ne veux pas de métriques subjectives (- tu n'a pas vu mon couplet sur le MOS ? ), mais bien une objective!


                            Dans tous les cas cela resteras subjectif car tout le monde n'a pas la même sensibilité.
                            Pour ça que je demande une métrique objective (et puis parce que c'est facilement récupérable sur le net, et ca coute pas cher à faire fonctionner XD)



                            Donc comme je le disais, j'ai travaillé dans le domaine de la qualité vidéo.
                            je connais déjà des algorithmes de métriques objectives perceptuelles de la qualité vidéo.
                            Je peux même te dire qu'il y a encore des subdivisions (Full reference, partial reference, NR) etc...
                            J'ai déjà fait des tests, y compris avec des codecs pas forcément très grand public (SVC), bref je pense avoir le background pour pouvoir lire et comprendre une étude ou des résultats sur la qualité d'une vidéo, comparativement à un blueray où à la même source réencodé etc....

                            J'ai donné un certain nombre d'information, qu'une personne très forte en gueule, mais beaucoup moins en fait, n'as pas été capable de déceler.
                            Cette même personne a fait des affirmations sans fondements, et quand on lui demande d'éclaircir ben elle demande aux autres de faire son boulot.

                            Voili voilou.
                            • [^] # Re: Pari en ligne

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              Troll à part, je ne connais pas ton MOS et je me demandais si il existait mieux que le psnr pour la qualité d'une image.

                              L'oeil humain étant super sensible à la luminosité et très peu à la couleur, et très sensible au forme plus qu'au texture, il est même difficile de donné une valeur d'un seul point de vue fréquentiel.

                              Est-ce qu'il existe des algo reconnu publique ? Ou même une lib open source ?

                              "La première sécurité est la liberté"

                              • [^] # Re: Pari en ligne

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                MOS est juste l'acronyme de Mean Opinion Score, c'est l'échelle utilisée dans les test subjectifs.

                                je me demandais si il existait mieux que le psnr pour la qualité d'une image.
                                d'une image je ne sais pas, mais de la qualité de la vidéo, oui.
                                J'utilisais beaucoup VQM, mais un certain nombres d'autres sont apparus (comme PEVQ, qui traite et d'une "méthode", et aussi d'un algo), parfois plus spécifique au domaine où je travaillais (dégradation de qualité par le support ip), donc certains incorporait un calage automatique des scènes.

                                Enfin la plupart des métriques "correctes" actuellement sont en full reference .



                                Est-ce qu'il existe des algo reconnu publique ? Ou même une lib open source ?
                                ca par contre je t'avouerais que je crois pas en avoir vu beaucoup.
                                Je pourrais regarder sur mes anciens document si ca t'interesse (mais faudrait que je les retrouve déjà XD).

                                Renseigne toi à propos du VQEG (Video Quality Expert Group), ils ont fait un benchmarks, et ont soumis à normalisation certains (dont vqm je crois). Peut être qu'en partant la dessus tu arriveras plus facilement à avoir accès aux infos.
                            • [^] # Commentaire supprimé

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                              • [^] # Re: Pari en ligne

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                                Il dit surtout qu'il n'y a pas de différence visuelle entre un mauvais blueray et sa recompression en h264.

                                "La première sécurité est la liberté"

                                • [^] # Re: Pari en ligne

                                  Posté par  . Évalué à 2.

                                  toutafé. Enfin quelqu'un qui me comprend \o/
                                • [^] # Commentaire supprimé

                                  Posté par  . Évalué à 2.

                                  Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                                  • [^] # Re: Pari en ligne

                                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                    Tu veux dire entre un BR et un x264 en 1080p de 14Go ? (en même temps, un écran de 2 m de base s'est pas courant comme usage, une télé de 1.4m de diagonal, c'est déjà pas si courant)

                                    "La première sécurité est la liberté"

                                    • [^] # Commentaire supprimé

                                      Posté par  . Évalué à 3.

                                      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                                      • [^] # Re: Pari en ligne

                                        Posté par  . Évalué à 3.

                                        Bon en même temps, un h-machin de 4 Go, je suis tombé dessus, et il est de meilleur qualité qu’un dvd. Donc je veux bien que les gens se foutent de la qualité, mais bon c’est toujours meilleur que ce qui a été vendu par l’industrie pendant des années.

                                        Ah et puis votre projo. la qualité est au rendez-vous ? J’ai du mal à croire que ça fasse le poids question contraste&co ? (D’ailleurs ça existe un projo ne serait-ce que semi-hd, c’est-à-dire 720 pixels ? À moins du smic…)
  • # Un crack pour les contourner tous

    Posté par  . Évalué à 6.

    Un crack pour les trouver,
    Un crack pour les amener tous et dans la lumière les libérer
    Au Pays des logiciels libres.

    Si avoir un verrou commun est une force, c'est aussi un talon d'Achille car un moyen de contournement sera probablement effectif partout également.

    Non?
    • [^] # Re: Un crack pour les contourner tous

      Posté par  . Évalué à 4.

      La dernière phrase ne s'arrête pas à « […] Au Pays de Mordor » mais à « Au Pays de Mordor où s'étendent les Ombres ». Faut finir la phrase avec le LL :)

      →[]
  • # On peut lire, on peux copier...

    Posté par  . Évalué à 0.

    A partir du moment ou le média est lisible, rien n'empèche (moyennant du matos correct) de copier le tout. Pour les DVD, hop on lance le DVD, on met pause sur le film, on lance DVDrip, et hop c'est parti... Alors avec leur Ultra C##, euh pardon UltraViolet, suffit de choper la sortie (numérique ou analogique) et de rediriger tout ça dans un conteneur propre... Enfin c'est la théorie.
    • [^] # Re: On peut lire, on peux copier...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Pas si les MATERIELS qui décryptes et ceux qui affichent sont inclus dans la boucle. Comme avec HDMI.

      Dans ce cas, il ne te reste plus qu'a filmer ton moniteur avec ton téléphone pour avoir une copie.
      • [^] # Re: On peut lire, on peux copier...

        Posté par  . Évalué à 3.

        à un moment donné, le flux sort de la zone "controlée", c'est tout, après que tu filme ton écran hd avec une caméra hd avec le son branché sur la sortie ad-hoc, ou qu'un petit malin soude les bons fils aux bons endroits dans son écran, pff.

        Après d'après ce que j'ai compris d'ultraviolet, c'est plutot une sorte de banque en ligne qui contient des droits de visionnage associés à des utilisateurs.
      • [^] # Re: On peut lire, on peux copier...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Comme avec HDMI.

        Tu veux dire : donc on pourra faire une copie numérique parfaite?
        (ben oui, il existe des "plugs" pour déchiffrer le flux HDMI, mais ils sont rares parce qu'en fait, les gens déchiffrent avant à moindre coût)

        Je n'ai toujours pas compris comment les entreprises arrivent à voir un intérêt à dépenser des sous dans des systèmes qui n'ont jamais marché...
  • # Tant mieux !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    Plus les DRM et les restrictions emmerderont le monde => plus il y aura d'alternatives et de musique sous licence libre.
  • # Pas d'accord

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    NdM : Sun avait déjà promis en 2005 un DRM universel interopérable libre, qui est resté un vaporware ; ils avaient juste oublié de définir comment ils comptaient faire un client compatible libre... Répétons le, un DRM est une solution qui techniquement ne peut pas marcher (d'où le besoin de passer des lois type DADVSI), un DRM interopérable est une fumisterie et un DRM libre est un oxymore.
    Évidemment dans le contexte présent, ceci est juste. Mais sinon, depuis plus de 40 sous unix on a un système de gestion des droits numériques et depuis très longtemps des implémentations libres sont implémentées et utilisées tous les jours. Je pense par exemple au système de fichier extN et à la norme posix d'attributions des droits aux utilisateurs. Tous cela est libre, ouvert, non brevetés et permet de gérer les droits des utilisateurs… avec leur accords. Tout le monde trouve intérêt à ce DRM et l'utilise. Donc oui, il est possible d'avoir des DRM libre. Il faut juste qu'ils soient socialement et individuellement utile. C'est seulement ce détail qu'oublient un certain nombre de politiciens ne représentant qu'eux-même et leur caste, de commerciaux oublieux de l'essence du commerce, et de haut responsable protégés par des chaînes infinies de fusibles.

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

    • [^] # Re: Pas d'accord

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Sauf qu'un DRM, en vrai et tel que poussé par l'industrie du divertissement, n'est pas un « système de gestion des droits numériques ». C'est un terme de novlang pour dire dispositif de contrôle d'usage, qui est là pour restreindre tout ou partie des possibilités offertes par le numérique, qui est basé sur le secret, et qui est contrôlé par une entité ou un cartel d'entités, et surtout pas par l'utilisateur.

      Bref « un DRM est une solution qui techniquement ne peut pas marcher (d'où le besoin de passer des lois type DADVSI), un DRM interopérable est une fumisterie et un DRM libre est un oxymore. »
      • [^] # Re: Pas d'accord

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Je maintiens qu'un un bon système de fichier comporte des DRM :
        touch a
        chmod 400 a
        rm *
        rm: remove write-protected regular empty file `a'? n
        Ouf grâce à ce système permettant de restreindre mes droits sur les fichiers je n'ai pas effacé ce fichier auquel je tenais tant. Et pourtant, j'en ai la possibilité. Et évidemment les exemples peuvent être multipliés à l'infini. On est parfois bien content d'avoir des droits restreints sur son ordinateur (vous vous souvenez de cette signature amusante qui mentionnait la possibilité de tratuire toute vos données avec "rm -fr *" ?).

        J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi votre remarque commence par le terme « sauf ». Résumons.
        Ma contribution : dans l'absolu il faut préciser qu'un DRM libre peu exister (la preuve cela existe), mais on comprend bien que dans le contexte de l'industrie musicale — et d'esprit obtus, embrumés par les vapeurs de cigares, aveuglés par des poudres blanches, et englués dans des liquidités indécentes — la tirade de patrick_g est juste.
        La votre : Dans le contexte de l'industrie musicale et de leur volonté hégémonique à la big brother, la sentence de patrick_g est véridique.
        Soit je vous lis mal, soit nous sommes d'accord. Non ? Je voulais juste relativiser les choses afin d'éviter que la collectivité des moules ne se laisse aller à son juste courroux portée par la harangue de patrick_g, en se laissant à son tour aveugler par un contexte par trop scandaleux :-).

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: Pas d'accord

          Posté par  . Évalué à 4.

          Ton erreur c'est que les permissions Unix n'ont qu'un sens localement à ta machine alors que les DRM sont basés sur une PKI et ont donc un sens partout (pour peu que les OS et le matériel en tire partie). Donc permissions Unix != DRM.

          A la rigueur, en équivalent libre, il y avait la proposition d'un Right Notification System : http://osdir.com/ml/org.fsf.france.general/2003-10/msg00009.(...)
        • [^] # Re: Pas d'accord

          Posté par  . Évalué à 4.

          Sauf qu'il me semble que le "Rights" de "Digital Rights Management" fait plus référence à un contexte légal qu'à un contexte d'administration système. C'est la possibilité pour les ayant-droits de forcer le respect de leurs droits, et donc de se prémunir de la contrefaçon, dans un cadre numérique.

          On n'est d'autre part très loin du modèle UNIX présenté. Ce que veulent les ayants-droits, c'est un 740 copyrightowner:buyer, où les commandes qui ouvrent le fichier en lecture ne peuvent rediriger le flux obtenu vers un fichier buyer:buyer. Rien à voir avec l'administration système, qui vise à protéger tel fichier précis sur tel périphérique (grossièrement et pour faire court, une portion de disque dur), alors que ce que visent les DRM est une protection du *contenu* du fichier (c'est pour ça qu'àmha "Rigths" doit ici s'entendre comme "droits sur un œuvre de l'esprit", et non comme "droits dur les fichiers").

          Mes 2¢ :)
          • [^] # Re: Pas d'accord

            Posté par  . Évalué à 1.

            toutafé.
            Dans le cadre des "droits" unix (voire de selinux) on ne parles absolument pas de "DRM", pas de DAC (Discretionnary Access Control, ou encore Contrôle d'Accès Discrétionnaire.)

            Selinux quant à lui est un MAC (Mandatory Access Control).

            Dans le cadre du DAC : l'utilisateur peut modifier la politique par rapport à ses besoins (ie dans la limite de ses "droits"), tandis que dans une MAC, la politique est définie une bonne fois pour toute, et n'est pas censé bouger.

            Bref, rien à voir avec un DRM, où le but est de vérifier si un utilisateur respecte la licence de l'objet , cad que l'utilisation haut niveau de l'objet est conforme (droit de le voir uniquement sur un écran 15", droit de ne le copier qu'une fois, ...)
            • [^] # Re: Pas d'accord

              Posté par  . Évalué à 2.

              Oui, enfin MAC/DAC, en fait, on s'en moque. Dans ma traduction du modèle DRM en terme "UNIX", ce qui était important c'était que les DRM visaient le flux, mais à la relecture, ce n'est effectivement pas très clair, désolé.

              Ce que je voulais dire, c'est que le système ne gère pas le contenu mais le conteneur, alors que c'est précisément le contraire qui intéresse les ayant-droits. Si je fais "cat /etc/fstab > ~/musiquededaubedrmisée.mp4", les ayant-droits s'en moquent, puisque le contenu n'est plus le leur. À l'inverse, tout le long le système aura veillé au grain : il aura vérifié que j'avais l'accès en lecture aux blocs référencés par "/etc/fstab", puis que je pouvais désallouer les blocs référencés par "~/musiquededaubedrmisée.mp4" et lui en réallouer d'autres. Le système gère où tu prétends lire/écrire et non ce que tu prétends lire/écrire, soit l'exact opposé de ce qu'essaient de faire les DRM. :)
              • [^] # Re: Pas d'accord

                Posté par  . Évalué à 2.

                Si je fais "cat /etc/fstab > ~/musiquededaubedrmisée.mp4"
                UUOC spotted.

                THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

                • [^] # Re: Pas d'accord

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Nous prions notre aimable clientèle de bien vouloir excuser cette monstruosité. Une enquête interne sera menée pour en comprendre les tenants et aboutissants, les responsabilité seront établies, et les coupables sanctionnés comme il se doit. Nous tenons à vous assurer que désormais tous les efforts possibles seront faits afin que jamais pareille chose ne se reproduise.

                  Cela étant, comme tout le monde aura corrigé de lui-même, il fallait bien évidemment lire :

                  while read line; do echo "$line"; done < /etc/fstab > ~/musiquededaubedrmisée.mp4
        • [^] # Re: Pas d'accord

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          >>> la tirade de patrick_g est juste.

          Par "la tirade de patrick_g" tu entends quoi exactement ?
          Si c'est à la NdM que tu fais allusion...ben....comme son nom l'indique je n'en suis pas l'auteur. C'est un modéro qui l'a ajouté pour compléter la news.
    • [^] # Re: Pas d'accord

      Posté par  . Évalué à 2.

      Mais sinon, depuis plus de 40 sous unix on a un système de gestion des droits numériques

      Nous sommes bien d'accord.

      Cela fait plusieurs années que je tente de faire passer le même message. (Ou que je tentais, parce que j'avoue avoir baissé les bras dernièrement).

      DRM est un terme de novalangue, au même titre que vidéoprotection, informatique "de confiance", et encore bien d'autres termes dernièrement.


      Mais il faut reconnaitre que le terme est utilisé par tous, au même titre que "pirate" ou "téléchargement illégal".

      En même temps, est ce que tu les vois utiliser un nom adéquat ?

      Si le sigle était DRR, pour Digital Rights Restrictions, ça aurait certainement moins bien fonctionné. Même le moins féru de technologie aurait pu s’inquiéter de cette "restriction" dont on parle et qui concerne un produit qu'il comptait acheter.
      • [^] # Re: Pas d'accord

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pour le terme de « vidéoprotection », ça commence à se voir. Les gens autour de moi ont bien compris que c'est de la fumisterie, sans avoir besoin d'arguments : ils se doutent bien que s'ils se font agresser devant une caméra, elle ne va pas venir les défendre avec ses petits bras musclés...

        Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

    • [^] # Re: Pas d'accord

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Évidemment dans le contexte présent, ceci est juste. Mais sinon, depuis plus de 40 sous unix on a un système de gestion des droits numériques et depuis très longtemps des implémentations libres sont implémentées et utilisées tous les jours

      Pas compris.
      Tu parles d'un truc où tu contrôles ta machine (et tu peux passer outre en passant admin et chmod 777), les DRM veulent être un truc où le gestionnaire de droits n'est pas (encore) le gestionnaire de la machine.
      Et la, je vois pas le rapport entre ton exemple et un DRM.
      • [^] # Re: Pas d'accord

        Posté par  . Évalué à 1.

        Unix est multi-utilisateur et tous les utilisateurs n'ont pas les même droits.

        Pour Windows, je ne sais pas ce qu'il en est ;)
        • [^] # Re: Pas d'accord

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          oui, et?
          un admin peut changer les droits.
          Le but d'un DRM est qu'un admin ne puisse pas changer les droits, que seul une personne à distance le puisse. En Unix (et Windows, et toute l'informatique), l'admin de la machine peut changer les droits des fichiers, ce qui n'est pas souhaité par l'industrie (c'est le but d'un DRM! Que l'admin d'une machine ne puisse lire le fichier que si il a les droits adéquats). De plus il faut que le fichier soit lisible, mais non copiable, impossible à différencier avec les droits Unix.

          Je ne vois vraiment pas comment les droits Unix savent répondre au besoin, ça n'a même pas grand chose à voir.
          • [^] # Re: Pas d'accord

            Posté par  . Évalué à 3.

            Je crois que le but du message initial n'était pas de comparer techniquement DRMs et droits d'un OS mais de faire comprendre que la gestion des droits existe depuis l'aube des temps, y compris dans le libre et qu'elle n'est donc pas choquante en soi. C'est l'usage qui en est fait qui peut l'être.
            Mais je peux me tromper.
          • [^] # Re: Pas d'accord

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 6.

            soit lisible, mais non copiable
            mouhahahaha

            [désolé]
  • # Vie privée

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ce qui me gêne le plus dans cette démarche, ce ne sont pas les DRMs en eux-mêmes mais les atteintes à la vie privée.

    Une db qui identifie en propre mes coordonnées, qui plus est susceptible de les associer à mes coordonnées bancaires tout ça dans le "nuage" me gêne. Ca pose des problèmes de sécurité évidents.

    En plus, je n'ai pas forcement envie que le cloud sache que je me shoote au Marilyn Manson et autres Lorie ou que je lis des ouvrages hautement subversif comme la réédition complète de Martine et retrouver ca un jour sur la site Fessebouc de Vivelesbandits Universel.

    Je pense que d'autres formes de système de rémunération émergeront, qui s'appuieront plus sur un contrôle en aval et non en amont et ils s'imposeront naturellement. Par exemple, un système d'abonnement couplé avec une diffusion libre des médias (P2P, direct download, ...) marqué d'empreintes digitales résistants aux transformations. Il suffirait de soumettre la marque du fichier récupéré au système d'abonnement pour vérifier qu'on a acquis les droits. Il faudra que les majors se rendent compte qu'on a que 2 oreilles et 2 yeux et que notre temps disponible est limité.

    En revanche si ce système de DRM s'impose, ce que je crains c'est que le grand ternet éclate en 2 avec d'un coté le propre sur lui et de l'autre l'underground, unique refuge des libertés. La neutralité du net en prendra un coup.
    • [^] # Re: Vie privée

      Posté par  . Évalué à 2.

      En parlant de vie privée, voilà une histoire effarante qui montre à quel point protéger son anonymat ou bien séparer sa vie privée/publique est important sur internet.

      http://www.01net.com/www.01net.com/editorial/519272/jessi-sl(...)

      Ceci donne une fois de plus du grain à moudre aux censeurs et autres protagonistes de l'internet à 2 vitesses alors que dans le même temps tout est fait pour centraliser, recouper l'information tout en diluant son contrôle.
      Cet Ultra Violet, n'en est qu'une nouvelle incarnation. Une seule autorité de régulation mais de nombreuses représentations qui seront autant de failles béantes dans l'édifice.
  • # Combat

    Posté par  . Évalué à 3.

    Le problème c'est que c'est un combat perdu d'avance, pour nous.

    En effet si les DRM ne marchent pas très bien pour le moment, rien ne les empêchent de ré-essayer indefiniment jusqu'a ce que ca marche suffisament bien (cad que ca leur donne du contrôle sur les gens, pas que ca soit ca bulletproof ou "moins chiant" pour ceux qui payent hin, ca ils s'en foutent...). Et c'est ce qu'ils font.

    Bref, gagner des combats c'est possible, la guerre probablement pas, en tout cas sans revolution des moeurs (ou même revolution tout court..)
    • [^] # Re: Combat

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Bref, gagner des combats c'est possible, la guerre probablement pas, en tout cas sans revolution des moeurs (ou même revolution tout court..)

      Sur l'audio, la guerre est déjà gagnée (plus de DRM même sur iTunes), et dès qu'une autre technologie deviendra diffusée, ce sera pareil.
      Pour les jeux vidéos, c'est plus différent, le binaire du jeu étant limité à une plate-forme, et on voit quand même que ça râle, et que les magazines commencent à mettre un point négatif sur la présence de DRM dans leurs tests.

      Bref, la guerre est plutôt en passe d'être gagnée, du fait de la multiplication des terminaux qui empêchent d'avoir un DRM qui est partout.
      • [^] # Re: Combat

        Posté par  . Évalué à 4.

        Pour les jeux vidéos, c'est plus différent, le binaire du jeu étant limité à une plate-forme
        En théorie oui.

        je me souviens avoir eu un compte Steam (auquel UltraViolet est à juste titre comparé), avec CS 1.6
        J'y jouais via Wine, ça tournait très bien. Un beau jour, un pote achète un jeu Steam (Portail), avec était fourni un autre jeu (Half Life 2). Sauf qu'il avait déjà Half Life 2. Il m'a donc donné une licence de Half Life 2, ainsi que Steam le permet.

        De retour chez moi, je lance Steam. Il se met à jour, et détecte que ma "version de Windows" posait problème, probablement pour une sombre histoire de Direct X émulé qui n'était pas compatible avec HL2. Et, du coup, m'a refusé l'accès à tous mes jeux, y compris CS 1.6, qui tournait très bien avant.

        J'aurais pu me faire chier à bidouiller ou à chercher un crack, j'ai préféré donner mon compte et boycotter ce genre d'inepties (je parle des technologies propriétaires, pas des jeux).

        THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

      • [^] # Re: Combat

        Posté par  . Évalué à 1.

        Bonjour,

        C'est peut être vrai pour la musique et heureusement, par contre pour les jeux vidéos je suis plus sceptiques. L'article fait d'ailleurs une allusion juste à la gestion du contenu dans le "cloud" pour reprendre un terme à la mode.

        Aujourd'hui, que ce soit sur PC ou console de dernière génération il est difficile de jouer sans connexion internet. Donc sans forcément parler de DRM au sens strict, l'absence de compte en ligne ou élément similaire peut amener à réduire/bloquer/contrôler l'expérience utilisateur... Peut-être suis-je trop sceptique mais pour moi les limitations que pouvaient apporter les DRM pourront se faire par ce biais.

        Je dirai donc OK pour la musique mais pour les jeux vidéos c'est loin d'être le cas. Et quand je vois dans un autre domaine les ventes du kindle d'amazon ça ne me rassure pas forcément non plus => [http://www.silicon.fr/fr/news/2010/07/21/les_e_books_d_amazo(...)]
  • # Réflexions...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Sur la vie privée :
    Beaucoup de gens finissent pas apprécier la publicité comportementale ou ciblée. C'est comme utiliser un logiciel qui vous propose d'écouter des musiques sur base de celles que vous aimez le plus...
    → nouveau service apprécié !

    D'ailleurs, on est pas loin de la vie assisté par ordinateur :
    Il me réveil.
    Je suis invité à allez pisser, prendre une douche ou le petit déjeuné.
    « J'ai fin ! »
    Ok, il reste des céréales et ce serait l'idéal.
    « Non, tartine au choco !»
    C'est pas une bonne idée. L'option m'est proposé d'avaler un médicament pour compenser les mauvais effets de ce trop de sucre et trop de graisse.
    Mon assistant connait la composition de mon sang et ce dont mon organisme à besoin.
    Plus tard, après une douche. Mes rendez-vous me sont rappelés.
    « Ok, j'y vais ! »
    Non ! pas avant d'avoir été pisser ! D'ici 10 minutes, le besoin sera pressant et nous seront dans le métro, ...
    « Merci, j'y avais pas pensé »
    Mon assistant penses à tout !
    Il y a une liste des films que mes amis les plus proches ont déjà vu et appréciés. En passant pas loin d'un cinéma, il me sera conseillé d'aller voir l'un de ces films... Il m'est également signalé qu'un ami "devant" voir ce film n'est pas loin et proposé de "le contacter"(en fait, contacter son assistant, qui gèrera le fait de savoir si oui ou non il est disposé à voir ce film, maintenant, avec moi). Si ça se trouve, cet ami ne sera même pas au courant de "ma" "requête"...

    Dans ce système, entreront les informations suivantes : monitoring biologique, géolocalisation, base de données dynamique sur ce que l'on aime, les relations avec les autres et ce qu'ils aiment. Les informations "marketing" seront également de la parti mais la manière dont elles nous seront présenté les rendront séduisante et sollicités !


    Nouveaux services appréciés
    C'est comme ça qu'ils arrivent à imposer de nouvelles contraintes. L'idée, c'est que les nouvelles contraintes soient moins importantes que les nouveaux services. Pouvoir visionner où l'on veut, sans se prendre la tête avec des copies de fichiers ou des conversions de format... Le format et le transport, ils s'en occupent ! Ça marche tout seul ! Et le prix à payer ? pas grand chose...

    Donc oui, il sera probablement possible de contourner ce nouveau système. Mais cela intéressera-t-il encore quelqu'un ?

    Chez un ami, tu vas arriver avec ton portable et proposer de l'installer à côté de sa télé, de le brancher dessus pour voir un film... Mais dans le feu de l'action, ton ami t'arrêtes et te dis "Écoutes, ça vaut pas la peine, j'ai gagné des points de fidélité et il ne m'en coûtera que 2 euros pour voir ce film en UltraViolet... D'ailleurs, je pourrai encore le voir avec d'autres personne... Laisse tomber ton portable, ça prend trop de temps..."

    Ne trouve-t-on pas ridicule d'accumuler des mp3 ou des fichiers vidéo sur des disques durs personnels ?

    Les jeunes que je connais trouvent déjà ça totalement futile pour le mp3 car ils écoutent la musique en ligne.
    • [^] # Re: Réflexions...

      Posté par  . Évalué à 7.

      Ne trouve-t-on pas ridicule d'accumuler des mp3 ou des fichiers vidéo sur des disques durs personnels ?

      Les jeunes que je connais trouvent déjà ça totalement futile pour le mp3 car ils écoutent la musique en ligne.


      Déconnecte ce jeune qui trouve futile de conserver une copie "physique" mp3 ou autre format. Il va se retrouver bête, il ne pourra rien écouter, vu qu'il faut être connecté sur le net pour écouter.
      Donc en vacances (hors de chez lui), le seul moyen pour lui d'écouter sa musique, c'est de trouver des spot WiFi, de se connecter avec une clé 3G ou de craquer un WiFi.
      Autant ne pas se faire chi## et avoir des fichiers sous la main, ça c'est du vrai "On Demand"
  • # DRM = Digital Right Management

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Les DRM n'ont pas forcément pour vocation d'empêcher techniquement l'utilisation d'un fichier lorsque les conditions ne sont pas respectées. On pourrait très bien imaginer un DRM qui ajouterait des métadonnées à titre informatif uniquement, avec la majorité des acteurs qui se mettent d'accord pour que leur produits soient compatibles.
    Et pour éviter que les vieux logiciels passent outre les métadonnées DRM, on pourrait juste appliquer un filtre simple sur le reste du fichier (par exemple un non logique) qui le rendrait illisible pour les logiciels ne respectant pas les DRM.

    C'est ce type de DRM que j'aimerais trouver.

    Et pour ce type de DRM, je ne vois en aucun cas leur problème. Ils sont complètement interopérables et des logiciels libres peuvent les implémenter.

    Bien sûr, il sera très facile d'écrire un logiciel qui va lire le fichier quand même. Et alors ? Ce n'est pas comme si les logiciels pour déchiffrer les DRM n'existaient pas déjà.
  • # au fait les UV

    Posté par  . Évalué à 5.

    C'est ce rayonnement qui bousille les yeux et qui donne le cancer de la peau.

    Et en plus, on peut pas les voir, c'est malheureux comme choix de nom pour un système utilisé dans le multimédia.
  • # Logo

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Avoir autant de grandes marques autour d'un logo aussi pourri, c'est un peu la honte. Si les cerveaux de l'opération nous lisent : sur une forme aussi simple, il suffit d'utiliser l'effet « miroir vertical » pour avoir un reflet, et non pas « rotation à 180 degrés ». Voici une astuce pour s'en souvenir : les miroirs réfléchissent, pas les rotations.

    Ça plus la photo de la famille terrorisée envoyée plus haut, et ce site commence à ressembler à un canular.

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