Un arme de guerre un peu désuète à l'encontre d'un public impénitent s'acharnant à pirater des baguettes de pain. Voilà peu ou prou ce à quoi les années nous avaient lentement amenés à réduire le droit d'auteur. Or, voici que présentement se joue à l'occasion de la mise en pratique de la Loi sur les indisponibles un intéressant renversement de perspective. Comme une sorte de rappel historique, c'est en effet aux éditeurs et à l'État qu'on l'oppose cette fois, c'est (…)
Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de janvier 2013
LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l'équipe de modération avant publication. C'est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par mail, ou encore via médias sociaux.
Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également à tous de tenir vos propres articles directement publiables, sans validation a priori des modérateurs. Ceux-ci s'appellent des journaux. Voici un florilège d'un dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs… qui notent. Lumière sur ceux du mois de janvier passé.
- Je me fais des amis (au sens littéral) par jnanar ;
- Bleuette, un robot hexapode libre par hugo ;
- Free 1 - Google 0 - Neutralité du Net -> -8 par jigso ;
- Systemd: tuons les mythes par GeneralZod ;
- Mon Raspberry pi a un uptime de 14 jours ! par Zylabon ;
- Google : don't be evil, la suite par TImaniac ;
- Vous avez demandé le Desktop, ne quittez pas par Spack ;
- Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France ! par Vincent Gay ;
- Alan Cox quitte le kernel par Issey Llambias ;
- KDE : A webdesigner's workflow ou la vie de ouebdéveloppeur sous Linux, et plus précisément sous KDE, par kursus_hc.
Journal L'ebook reader des moules ?
Salut cher journal,
Si je m'intéresse de près aux livres électroniques, j'avoue ne jamais avoir craqué pour un Kindle car l'idée qu'on puisse effacer à distance un livre que je lis me rebute au plus haut point.
Je reste donc un fervent utilisateur de FBReader ( http://fbreader.org/ ) et me contente pour le moment des livres disponibles sur le projet Gutenberg ( http://www.gutenberg.org/ ), ce qui est déjà pas mal. Je lis tout cela sur mon téléphone.
Les problèmes :
Journal Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France !
Bon, c'est un journal bookmark, ou un retweet, ou ce que vous voulez… Le fait est que je n'ai pas vu l'information relayée ici, alors je m'y colle.
En 2 mots : c'est un énième remake de "comment déposséder la communauté pour se faire du pognon et en refiler à ses copains". Plutôt que de faire de la paraphrase autant citer la quadrature du net:
Le ministère de la Culture a annoncé la conclusion de deux accords, signés entre la (…)
Naissance du collectif SavoirsCom1
Un mouvement pour soutenir les droits aux citoyens d’accéder à une culture pour tous s’est tout récemment mis en place. Il s’agit donc d’aider à la diffusion des biens communs, qui sont définis ainsi par le mouvement :
Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles‐ci soient naturelles — une forêt, une rivière, la biosphère —, matérielles — une machine‐outil, une imprimante — ou immatérielles — une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal. Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé.
Cette création fait suite au travail de sape continu des rentiers de l’industrie culturelle pour mettre à mal le domaine public, l’expression « tomber dans le domaine public » et la connotation négative qui l’accompagne en sont un parfait exemple. Lionel Maurel, sur son blog « :: S.I.Lex :: », met régulièrement en avant les délires de différents intervenants de la diffusion du savoir ou de la culture sur leurs volontés de s’arroger des droits ou d’en retirer aux autres. Cette démarche symptomatique trouve illustration dans un journal concernant l’acquisition et la numérisation d’un livre ancien par la BnF.
La création de ce collectif se fait en parallèle de la parution de la synthèse du groupe de travail Open Glam sur les blocages à l’ouverture des données et contenus culturels en France et la proposition de solutions. Ce rapport peut être consulté sur le site donnéeslibres.info.
Journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !
Il y a quelque jours Tanguy a posté sur son blog un article intéressant au sujet d'un appel aux dons lancé par la Bibliothèque Nationale de France.
Je vous invite à aller lire son billet avant de poursuivre ce journal.
Bon comme je sais qu'il y a des fortes têtes réfractaires par ici je fais quand même un micro-résumé:
La BNF souhaite acquérir un magnifique livre d'heures ayant appartenu à Jeanne de France. Un appel aux dons est donc (…)
Du Domaine Public à la Musique Libre : au salon Solution (GNU) Linux
À l’heure où tout tend à faire « des œuvres musicales numérisées » des DRM, empêchant le partage, au détriment d’une culture collective, pour pérenniser l’économie rentière de l’industrie musicale, Libre Accès et Musiques Tangentes organisent des concerts de 18h à 19h, le 20 juin 2012 dans le cadre du salon solution linux/Open Source et des mix de musiques libres à partir de 19h00 sur le plateau TV.
Une invitation à découvrir et à s'intéresser aux nombreuses œuvres élevées au domaine public et à la musique libre.
Au programme :
- Musique Gnawa avec Sliman Kouidri – Guimbri ;
- Jazz et Gospel avec le duo Audrey Le Quilliec et Hélène Payen-Merle accompagné par Alexandre Perroud au clavier ;
- Musique Kleizmer avec Christine Massetti ;
- Live electro-libre avec Aumguy.
PS : petite dépêche publiée en licence Art Libre
Les Variations Goldberg dans le domaine public
À la lecture de ce titre vous devriez normalement hausser les sourcils. Après tout quoi de plus normal qu'une œuvre vieille de 272 ans soit dans le domaine public ?
La partition des Variations Goldberg, ce chef-d’œuvre absolu de Jean-Sébastien Bach, a été écrite en 1740. L'auteur est mort en 1750 et, si on ajoute les 70 ans réglementaires, on en déduit que l’œuvre a du s'élever dans le domaine public en 1820. C'est donc une drôle d'idée de faire une dépêche pour annoncer cette banalité vieille de 192 ans.
Pourtant vous verrez dans la suite de cette dépêche que la nouvelle est plus inattendue qu'il n'y parait.
Journal Suppression des droits d'auteurs
Bonjour,
Je n'ai rien vu passer sur le sujet donc je bookmark :
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/suppression-des-droits-d-auteur-113680
Et je cite :
"Depuis le 1er mars 2012, après un vote obtenu à la nuit tombée par une poignée de députés de la majorité présidentielle, les droits d'auteur sur les oeuvres publiées avant le 1er janvier 2001 et non rééditées sont supprimés dans le cas d'une diffusion numérique…"
Donc en gros, les même qui nous ont sorti la loi Hadopi pour lutter contre le piratage, (…)
Pourquoi investir sur des auteurs vivants quand les morts sont aussi rentables ?
L’exploitation des auteurs morts par les Majors de la culture nuit à la création, empêchant la diffusion d’une traduction, ou la représentation d’une pièce de théâtre.
Le domaine public est en train de disparaître, on le cède irrationnellement à des Majors. Les licences libres constituent-elles la seule alternative pour les auteurs qui ne souhaitent pas que « leur mort nuise » à l’exploitation de leurs œuvres et au domaine public ? Il y a urgence à soutenir de nouveaux entrepreneurs innovants sur de nouveaux modèles de diffusion, respectueux des auteurs et de leur public.
La licence CC-Zero : une licence en faveur du domaine public
À l'occasion de la journée du Domaine Public, nous vous proposons d'évoquer la licence Creative Commons Zero, ou « CC-0 ».
Le texte qui suit est sous licence CC-by-sa et est fortement inspiré de ce texte de Issuepédia. Au sommaire :
- La licence CC-Zero : une licence en faveur du domaine public
- La problématique
- La solution CC0
De la musique symphonique libre ? enfin ?
Lu sur numérama, l'histoire du financement d'un orchestre symphonique (l'orchestre symphonique de Prague) dans le but de produire de la musique libre.
À l'origine de ce projet, un site web, MusOpen, qui se donne pour but de fournir un accès libre à la musique. À l'issue d'une campagne de dons ouverte à tous, une somme relativement conséquente (68 359 dollars) a été rassemblée. Celle-ci servira à louer les services d'un orchestre professionnel qui abandonnera ses perceptions de droits voisins.
NdM : merci à Tiste pour son journal.
Journal De la musique libre ? enfin ?
Bonjour à tous,
Je voudrais vous faire part d'une nouvelle lue sur numérama et qui m'a fortement réjoui : le financement d'un orchestre symphonique (l'orchestre symphonique de Prague) dans le but de produire de la musique libre.
À l'origine de ce projet, un site web, MusOpen, qui se donne pour but de fournir un accès libre à la musique. A l'issue d'une campagne de dons ouverte à tous, une somme relativement conséquente (68 359 dollars) a été rassemblée. Celle-ci (…)
Journal 20 ans de perdus pour le domaine public...
Le conseil de l'Union Européenne a passé le 13 septembre, évidemment en catimini, la
prolongation des droits d'auteur de 50 à 70 ans.
Libreacces.org explique cela en vidéo en copyleft : http://vimeo.com/29455886
Au passage, on apprend que maintenant les artistes abandonnent tous leurs droits aux producteurs.
Ainsi que le déclare Sandrine Bélier, Députée européenne (EELV) « je crois que la guerre du partage et la guerre du bien commun est la même. » Avec cette nouvelle loi, Maria Callas chantant (…)
Journal Le domaine public et ses ennemis
Nous parlerons contre les lois insensées jusqu’à ce qu’on les réforme, et, en attendant, nous nous y soumettrons. Celui qui, de son autorité privée, enfreint une mauvaise loi, autorise tout autre à enfreindre les bonnes.
Denis Diderot
Jusqu'à présent cette citation me tenait lieu de boussole intellectuelle quand quelqu'un proposait de violer la loi pour une bonne raison. Dans ce quasi journal bookmark je vous propose de lire le texte "Hacker le domaine public ?" de Lionel Maurel (…)