Fidji : un standard d'échange ouvert pour les données immobilières et juridiques

Posté par  . Modéré par Florent Zara.
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mar.
2007
Doc
Comme dans beaucoup de métiers, les échanges entre les nombreux secteurs de l'immobilier (comme les sociétés de gestion ou les experts immobiliers) se sont multipliés.

De ce constat est partie l'idée de créer un standard permettant de :
  • Adopter des définitions communes (langage commun) sur les données échangées
  • Accélérer les processus d’échange
  • Éviter les ressaisies d’information
  • Limiter les retraitements informatiques « à façon »
  • Fiabiliser les données transmises (contrôles intégrés au format)
  • Disposer d’un format unique pour l’ensemble de la profession de résoudre les problèmes et le coût de transformation de ces fichiers (perte de données, ressaisies inutiles)

Une vingtaine d'acteurs du marché, toutes branches représentées, se sont alors réunis autour de vingt groupes de travail et ont mis au point FIDJI (Format d’Inter-échanges de Données Juridiques et Immobilières), dont la première version est sortie fin février 2007.

FIDJI est un format d'échange de données libre et gratuit. Techniquement, il s'agit d'échanges de fichiers XML respectant un modèle XSD.

Toute société peut utiliser ce format pour échanger de l’information avec des tiers. La première version décrit de quoi est constitué un immeuble ainsi que les domaines d'expertises nécessaires à sa valorisation, mais il est prévu que le format évolue afin d'englober davantage de métiers.

Aller plus loin

  • # Ce qu'on peut en tirer ..

    Posté par  . Évalué à 6.

    Voici une excellente mise en application des principes généralement défendus par le Libre : l'ouverture, la pérennité et l'échange.
    On ne peut que saluer et encourager ce type de mesure.

    Dans l'article du Monde Informatique on apprend que divers autres initiatives identiques ont été des échecs. Espérons que FIDJI ouvrira une nouvelle voie.
    • [^] # Re: Ce qu'on peut en tirer ..

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Je pense que le succès vient du fait que les personnes impliquées avaient le souci de réussir. Une cause d'échec, c'est lorsqu'un acteur déjà implanté veut imposer ses spécifications aux autres.

      C'est aussi un pas en avant vers l'interopérabilité. Tout le monde a à y gagner, sauf quelques rares entreprises puissantes...
    • [^] # Re: Ce qu'on peut en tirer ..

      Posté par  . Évalué à 3.

      C'est une bonne chose mais mettre à disposition le XSD compléterait la démarche d'ouverture.
    • [^] # Re: Ce qu'on peut en tirer ..

      Posté par  . Évalué à 3.

      Disons que c'est très standard comme démarche à mon avis.
      Je connaissais déjà le FPML : http://www.fpml.org/ pour les descriptions de produits financiers dérivés et qui existe depuis longtemps.

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