Suivi — Rédaction La nouvelle syntaxe markdown ne permet pas d’appliquer les règles typographiques françaises

#479 Posté par  . État de l’entrée : corrigée. Assigné à Bruno Michel.
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8
20
mai
2011

Depuis que le caractère souligné « _ » (underscore in English) n’est interprété comme caractère markdown que de manière contextuelle et non systématique (s’il est au milieu d’un mot, il n’est pas considéré comme caractère markdown, mais comme faisant partie du mot), il n’est plus possible de le faire précéder ou suivre de certains caractères spéciaux, sans que ces derniers soient considérés eux‐même comme faisant partie du même mot.
Ceci agace particulièrement les partisans de la typographie à la française, à savoir essentiellement 3 personnes : me, myself and I.

Quelques exemples :
- ici, trois règles de typo. L’énumération implique un point‐virgule à la fin, qui lui‐même doit être précédé d’une espace fine insécable. Si je mets un mot étranger à la fin, donc juste avant l’espace fine insécable, une règle de typo veut que ce mot soit en italiques et j’utilise des _underscores_ ;
- voici le résultat de mon underscore_ ;
- maintenant les guillemets français. Avec ces derniers, il est nécessaire d’utiliser un espace insécable après l’ouvrant et avant le fermant, afin d’éviter qu’un ouvrant se retrouve seul à la fin de la ligne précédente, ou qu’un fermant se retrouve seul en début de ligne suivante. Lorsque le 1er mot ou le dernier mot entre guillemets doit être mis en italiques, il se retrouve collé à l’un des deux espaces insécables. Et là, c’est le drame ! Par exemple, « _My tailor is rich._ » donne « My tailor is rich._ ».
- seule palliatif, mais valable uniquement lorsque tous les termes sont en italiques, y incorporer aussi les guillemets, mais normalement, c’est incorrect : « ici tout est en italiques ».

Je vois deux solutions à ce problème.

La première solution, très simple, serait d’utiliser un double underscore pour marquer l’italique, au lieu d’un simple. Actuellement, le double underscore met en gras, alors que la double astérisque le fait déjà (on a donc 3 possibilités pour le gras avec la simple astérisque, et une seule possibilité problématique pour l’italique…).

La deuxième, qui n’empêche pas la première mais va plus loin, serait de faire en sorte que « l’interpréteur » markdown soit compatible UTF-8, et qu’il cesse de considérer les caractères spéciaux tels que les espaces insécables et autres caractères d’espacement et de ponctuation, comme faisant partie des mots.
Ceci permettrait de régler également le problème de détermination de fin de mise en exposant (du temps où l’on pouvait mettre en exposant avec «  »). En effet, une autre règle de typo précise que l’on doit éviter de séparer un nombre, ou un ordinal en l’occurrence, du terme auquel il se rapporte. Ceci s’applique pour une date (vendredi 20 mai 2011), une quantité (2 000 m) et un rang (1re dame de France). Si l’on met le « re » en exposant, on ne peut le faire suivre par une espace insécable, car dame se retrouve en exposant. Pire, si cet ordinal se trouve devant un point de fin de phrase ou toute autre ponctuation, tous les caractères jusqu’au 1er espace « normal » (caractère ASCII 32) se retrouvent en exposant.

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