anonyme anonyme a écrit 3 commentaires

  • [^] # Re: Il ne fait pas s'inquiéter

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce la mort lente du web non-commercial?. Évalué à 1.

    Tout ceci est vraiment inquietant, car un reel lobbying existe sur les questions de signature numerique nominative sur la moindre publication. Ce qui pose plusieurs problemes. En premier lieux, celui de l'agent qui delivre le certificat, et/ou qui delivre l'authorisation de signer le texte. Il peu exercer un control du contenu sans limite, et surtout possede un pouvoir de pression sur la persistence des donnees.
    D'autre part, le cout. Actuellement, on assiste avant la mort de l'internet independant, plutot a l'emmergence d'un systeme de diffusion d'information entierement copie sur le model hertzien (radio/tele ...).
    Il faut ici comprendre, que les decideurs font tout leur possibles pour empecher la diffusion non centralisee d'information.
    Il suffit de constater les clauses des contrats pour les clients de haut debit, il est expliciment interdit de diffuser de l'information (ie lancer un serveur apache par exemple sur une connection permanente). De meme le fait de changer d'ip tout les jours chez le premier provider haut debis francais est aussi une preuve de ce fait, bien sur il existe des moyens pour contourner ces problemes (dns dynamique par exemple) mais ce n'est pas accessible au premier venu qui s'abonne.
    On assiste donc a l'emergence d'un infrastructure similaire a la television (emeteur centralise, et une multitude de recepteur qui sont quasiment passif, *sauf quand il faut sortir la carte bleue*).
    La aussi ce systeme est tres controlable car il suffit de mettre suffisement de barriere administrative et legale pour creer une nouvelle structure de diffusion ce qui empechera a terme toute initiative (legale) de la part du simple quidam. On tombera forcement dans l'illegalite un jour ou l'autre, a vouloir diffuser ses photos de vacances sur sa machine en adsl.

    C'est une chose qui m'attriste fortement, mais pour vraiment etre pessimiste, j'ai bien peur que dans 20 ans, seuls pourront etre codeur des agents de gouvernements ou des employes de societes liees avec un gouvernement.
    Toute personne qui ne sera pas duement authorisee a coder sera consideree comme un terroriste. Car coder est par essence dangereux pour ces gens (il sait coder donc il comprend la technologie sous jacente et les principes, donc il a un pouvoir sur le systeme. Si je ne le controle pas, il est dangereux pour mes interets personnels/etatique/corporate/...). Le raisonement est simple, et debile, mais c'est le genre de raisonement base sur la peur due a l'incomprehension et qui est le veritable moteur de tous les lobbys actuels sur le brevetage de logiciel, le controle de la diffusion de l'information et tous les autres problemes associes.

    "im not a number im a free man" disait qq1, le futur sera pour "number one"
  • [^] # Re: Le(s) papier(s) incriminé(s)

    Posté par  . En réponse à la dépêche kitetoa condamné. Évalué à 9.

    Le principe est le listing de directory, a l'epoque des faits, le serveur de TATI tournait sur un netscape server entreprise (server web de netscape) avec une option d'administration accessible.
    La methode est simple en utilisant un navigateur de type netscape, tu te connectes sur le serveur cible, puis dans le menu view, une ligne qui bien souvent est desactivee se retrouve active. c'est la ligne page services. Tu clicke dessus et la le listing directory se fait.
    Il suffit apres de regarder les fichiers, se promener dans l'arborescence du site pour voir des fichiers du types de base de donnees clientes.

    Il faut savoir que Pages Services est active dans le menu netscape que si l'option du cote du serveur est autorise.

    Amicalement
  • [^] # Re: Hum ! hum !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Zataz Mag : les 3l33tz parlent aux 3l33tz. Évalué à 0.

    Il est marrant de voir des gens s'autoproclamer de
    l'underground. Jamais je ne les vois sur les channels irc qui vont bon bien, et pourtant j'y suis.
    Etrange.