HLB a écrit 9 commentaires

  • [^] # Re: La gloire internationale !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 5.

    Effectivement, la gloire :)

    Pour être un peu plus précis, j'ai écrit cet article pour Linuxfr parce que ça fait longtemps que je profite d'articles d'autres libristes. En tout cas l'idée était de faire un petit état du libre dans mon domaine, l'embarqué, en partant d'un projet perso.

    Le projet en lui même je l'ai posté sur un dépôt Git, parce que c'est bien pratique, et en ligne, pour le partager. J'ai aussi déposé le projet commenté sur hackaday.io (BandoMIDI). Pour qu'il soit repris sur hackaday.com. Et ça a bien marché car un confrère libriste/bandéoniste, confronté aux mêmes soucis de volume sonore, est tombé sur l'article et a depuis posté son projet à lui sur GitLab ! Je remarque simplement que lui comme moi aurions pu mettre en ligne nos projets avant la fin… Ce sera pour le prochain, promis.

  • [^] # Re: Quid de l'acoustique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 2.

    Clairement : jouer avec la soupape ouverte n'est pas possible. Difficile de trouver une analogie, peut-être un vélo d'appartement dont la roue ne serait pas freinée ? Dans ce cas il faudrait pédaler à fond : au delà même de l'aspect usant, cela n'aurait aucun rapport avec faire du vélo.
    Quand j'utilise mon système MIDI, je n'utilise pas le soufflet. C'est une limitation importante mais sincèrement, assimiler les doigtés d'un morceau, pratiquer des gammes, des enchaînements d'accords… Ça se fait très bien sans soufflet.

    En ce qui concerne étouffer le son, j'imagine qu'on pourrait freiner les lames de manière à limiter leur résonance. Le tout sans changer leur résonance ni le comportement global de l'instrument : ça me semble compliqué.
    Encore une fois je vois deux solutions :
    - étouffer globalement l'instrument, je fais ça avec un sac de couchage (léger), pas cher, assez efficace.
    - avoir un instrument dédié sur lequel les lames seraient bloquées. L'air passe encore donc le comportement du soufflet est intact et on ajouterai un capteur de pression pour ajuster le volume. Et cette dernière partie est à mon avis un vrai sujet en soit !

  • [^] # Re: Quid de l'acoustique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 4.

    Tout à fait, tu peux même remarquer que Piazzolla joue très essentiellement en ouvrant : il utilise la soupape pour refermer le soufflet…

  • [^] # Re: Quid de l'acoustique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 6.

    L'aspect "dégoulinant" ? C'est tactile : le bandonéon est posé sur les genoux et c'est le poids de l'instrument qui va agir sur le soufflet et produire un son au moment où l'on appuie sur une touche. En partant soufflet fermé, les deux côtés, contenant les anches et la mécanique, vont tomber et donc tirer sur le soufflet. On utilise ensuite les genoux pour contrôler la "vitesse de chute" et donc le volume sonore. Même chose en fermant le soufflet. L'idée est de ne pas utiliser ses bras, juste ses doigts pour déclencher une note…

    Contrairement à l'accordéon surnommé "piano à bretelles" le bandonéon est posé, on profite du poids pour générer le flux d'air qui fera vibrer les anches. Une vidéo que j'espère plus parlante ! Nunca Tuvo Novio (Youtube)

  • [^] # Re: Quid de l'acoustique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 4.

    Mon instrument produit les mêmes sons en tirant et en poussant, c'est un système Péguri, populaire en France. Mais effectivement, à l'origine, le système allemand, celui qui s'est exporté en Argentine, est dit bi-sonore ne produit pas les mêmes sons en tirant qu'en poussant.

  • [^] # Re: Quid de l'acoustique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 4.

    Effectivement il y a bien une soupape sur les bandonéons mais jouer avec le soufflet ouvert change complètement les sensations, l'instrument dégouline littéralement !

  • [^] # Re: Quid de l'acoustique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 8.

    C'est une bonne question, la réponse est un peu compliquée !

    Sur un accordéon, il y a un système de registres : ceux-ci vont orienter l'air d'une touche vers une lame plutôt qu'une autre. Le système est similaire à un orgue sur lequel ces registres (tirettes) vont sélectionner un jeu de tuyaux plutôt qu'un autre. Dans les deux cas, il suffit de sélectionner un registre vide, sans anche, de manière à ne pas produire de son.
    Sur un bandonéon il n'y a pas de registre, le lien est direct entre le soufflet, la touche, la lame, le son. Pour atténuer voir couper le son, il y a deux bricolages : recouvrir l'instrument d'un sac de couchage (sic), jouer avec ce système MIDI sans utiliser le soufflet. Je suis conscient que c'est très limitant par rapport aux capacités de l'instrument mais ça me permet de pratiquer librement !

    Pour aller plus loin je dirais que si j'avais un deuxième instrument, je bloquerais les lames et j'ajouterais un capteur de pression pour moduler l'intensité sonore. Une jolie suite pour ce projet…

  • [^] # Re: Génial !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 2.

    Merci !

  • [^] # Re: temps nécessaire ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Électronique sous GNU/Linux — 15 ans de Libre plus tard. Évalué à 3.

    Bonjour Goffi,

    Je n'ai pas comptabilisé les heures, le projet s'est étalé sur des mois : j'y ai parfois passé une soirée (trouver des capteurs à effet Hall adaptés), parfois un dimanche (router les circuits) voir toutes les soirées d'une semaine (coller les aimants à la pâte à fix) ! L'idée est venue toute seule, les problèmes se sont réglés presque tous seuls, c'était assez idéal. Rétrospectivement le projet s'est un peu trop étalé mais voilà : c'est bouclé :)

    Le PCB est un 4 couches donc je l'ai fait sous-traiter, en ligne ça fonctionne très bien.

    Je ne crois pas que la simulation aurait apporté quelque chose à ce projet, le seul test que j'ai réalisé a été de vérifier que le capteur à effet Hall détecte l'aimant à une distance raisonnable. Pour prolonger mon article du point de vue du boulot, je dirais que le seul outil de simulation libre que j'ai utilisé est Qucs, pour des hautes fréquences uniquement.

    Ciao !