… beaucoup d'infos intéressante, mais… il est beaucoup (trop?) question de l'application sociale dans des systèmes pas ou peu démocratique.
Or, dans les sociétés occidentales, ce qui est en place est une surveillance au moins aussi puissante sinon davantage encore, orchestrée par les grands acteurs numériques privés. Qui n'ont pas la légitimité d'un état, par exemple, car ce sont des acteurs économiques qui poursuivent leurs buts propres.
L'invisibilisation de ces acteurs, dans ce reportage, me met foncièrement mal à l'aise, car on voit la paille dans l’œil chinois, mais pas la poutre d'exacte même nature dans notre propre œil.
Que ce soit de la surveillance par un état ou par une entreprise, la logique est pourtant la même, autant que la finalité. Le totalitarisme idéologique dans le premier cas, le totalitarisme publicitaire consumériste dans l'autre. Autrement dit : le clivage communisme/capitalisme s'est décliné sous la forme d'une fusion dans la technologie. Dans l'un comme dans l'autre, l'orientation de l'imagination vraie (mot clé).
Autrement dit, j'ai trouvé ce documentaire très orienté. Le final sur San Francisco comme havre de paix sans vidéosurveillance alors que c'est la région du monde depuis laquelle la planète occidentale est surveillée via les GAFAM et la Silicon Valley, c'est vraiment… mais alors… a tout le moins partial.
# Intéressant, mais...
Posté par aurel (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
… beaucoup d'infos intéressante, mais… il est beaucoup (trop?) question de l'application sociale dans des systèmes pas ou peu démocratique.
Or, dans les sociétés occidentales, ce qui est en place est une surveillance au moins aussi puissante sinon davantage encore, orchestrée par les grands acteurs numériques privés. Qui n'ont pas la légitimité d'un état, par exemple, car ce sont des acteurs économiques qui poursuivent leurs buts propres.
L'invisibilisation de ces acteurs, dans ce reportage, me met foncièrement mal à l'aise, car on voit la paille dans l’œil chinois, mais pas la poutre d'exacte même nature dans notre propre œil.
Que ce soit de la surveillance par un état ou par une entreprise, la logique est pourtant la même, autant que la finalité. Le totalitarisme idéologique dans le premier cas, le totalitarisme publicitaire consumériste dans l'autre. Autrement dit : le clivage communisme/capitalisme s'est décliné sous la forme d'une fusion dans la technologie. Dans l'un comme dans l'autre, l'orientation de l'imagination vraie (mot clé).
Autrement dit, j'ai trouvé ce documentaire très orienté. Le final sur San Francisco comme havre de paix sans vidéosurveillance alors que c'est la région du monde depuis laquelle la planète occidentale est surveillée via les GAFAM et la Silicon Valley, c'est vraiment… mais alors… a tout le moins partial.
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