nighty a écrit 1 commentaire

  • # Retour d'expérience et avis

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Développeur un peu perdu… ou pas… Que faire maintenant ? Changer de vie ?. Évalué à 3. Dernière modification le 11 mai 2013 à 14:07.

    Je réagis sur ce message car je suis passé (et beaucoup d'autres comme on peut le constater rien que sur les commentaires) par ce même stade. Les conséquences ont été radicalement différentes, mais je me retrouve pleinement dans ce qui suit :

    Il m'a donc fallu choisir entre un poste qui s'orientait vers de la gestion, du management (enfin ça c'est ce qu'on me disais…) et un poste full dev. A l'époque, étant donné qu'il y avait certaines tensions là où j'étais et que j'avais le sentiment de ne pas être écouté / suivi / soutenu, j'ai fais le choix de partir full dev. Mais aussi car je pensais que c'était le chemin à suivre.

    Me concernant je faisais déjà du management, et j'ai dû arrêter un choix :

    • Continuer dans ce sens et m'éloigner de l'expertise technique seule.
    • Me recentrer sur un poste technique à forte valeur ajoutée (expertise technique, lead dev, QA, R&D… et peut être un peut tout ça à la fois).

    Comme je suis dans un environnement où je sais être écouté et soutenu, j'ai fait le choix inverse à savoir aller vers plus de management. Mais ça n'a pas été le seul déclencheur.

    J'ai posé à plat ce que je souhaitais faire et ce que m'offrait les différentes pistes, et il m'est apparu très clairement que la diversité des tâches et la vision globale de l'entreprise l'emportait très nettement sur l'intérêt porté à une seule tâche (en l'occurence, coder). Il m'est aussi apparu que le management n'était clairement pas un frein sur mon CV mais tout le contraire (malgré mon statut de télétravailleur partiel), et que ce n'était donc pas un risque professionnel.

    Ce que j'aurais à conseiller en rapport avec mon expérience personnelle :

    • Trouver une petite structure à forte croissance. Ça ouvre des opportunités et c'est un contexte qui évite la lassitude… C'est par contre exigeant et risqué (l'entreprise peut vite péricliter, surtout dans le cas d'une startup). Il faut par contre viser des entreprises qui ont une vision pérenne, sinon on fait un travail techniquement pourri…
    • Si on te propose du management et que tu es curieux : accepte mais négocie une période probatoire. Ça te permet de te rétracter si vraiment ça ne colle pas et ça montrera à ta hiérarchie que tu es volontaire mais soucieux de ne pas brûler les étapes : la prudence n'est pas toujours mal vue. Le plus gros travail est de ne pas vivre comme un échec le retour au poste précédent, c'est un simple constat que tu n'es pas fait pour ça, comme d'autres sont de très mauvais techniciens et analystes.
    • Il faut très vite définir ta relation avec le travail. Si tu as des loisirs chronophages et que tu souhaite les conserver, il faut que tu acceptes des postes qui sont dimensionnés en conséquence. On peut développer 40h par semaine, voire moins, mais monter en responsabilité exclue complètement cette possibilité. C'est un choix personnel qu'il faut faire ici, qui n'est pas irrémédiable mais tout de même très difficile à inverser. Sur le même sujet certaines personnes vivent très bien le fait d'avoir un "travail alimentaire" et des passions, et d'autres le vivent très mal car il leur faut du challenge au travail et une certaine reconnaissance. Il faut aussi savoir se positionner par rapport à ça.
    • Une fois que tu as fait le point, l'APEC propose des services gratuits qui pourront t'aider à affiner ton idée.

    My two cents comme on dit, et bon courage pour cette réflexion difficile à mener.