Journal Yoper : Wanted Dead Or Dead By Jean Kevin

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7
mar.
2003
Salut mon journal à moi,

Aie, aie, aie, une missive de Jean Kevin pour un rencart à son domicile provisoire : Rue des abattoires à Paris.

Cette fois Jean Kevin crêchait dans un immense hangar, où il avait accumulé tout ce qui ressemblait de pres ou de loin à un ordinateur ou circuit electronique. Cet amas de détritus electronique était le portrait craché du cerveau de Jean. Je me demande comment ce gars faisait pour se retrouver dans ce dépotoire sans nom. Toujours est il qu'il arrivait toujours à trouver le truc ou bidule qu'il recherchait. Cela était sans doute du à la structure particulière de son cerveau. Un drole de gus que ce Jean.

Jean était manisfestement assez énervé (pour ne pas changer) et tres affairé à faire des paquets de toutes tailles. Visiblement il s'apprétait à faire un long voyage. A ma question Jean répondit qu'il partait pour la Nouvelle-Zelande. J'étais à la fois content et inquiet de l'intéret de Jean pour ce pays : Content car je serais loin de Jean et de ses lubies de fou furieux, et inquiet car il me serait difficile de le sortir des tracas dans lesquels il ne manquerait surement pas de se fourrer.

Pour la question du transport jusqu'en Nouvelle-Zelande, Jean me dit de pas m'en faire, car il avait tout prévu. Il allait d'abord se rendre à pied jusqu'en Indonésie et ensuite prendre un bateau pour la Nouvelle Zelande, en passant par L'Australie. Pour la bouffe, il comptait bosser au jour le jour pour manger (Vu l'imagination débordante de Jean, j'étais certain qu'il n'aurait aucune difficulté à trouver de petits boulots comme gardien de chèvre ou puching-ball dans les troquets remplis d'individus avinés jusqu'à la moelle). Mouais... me disais-je à moi-meme, ce gars risquait de pas revenir de ce voyage, pour sur !

Avant meme que je lui pose la question qui me brulait les lèvres, Jean m'expliqua, qu'il devait se rendre d'urgence dans ce pays pour regler le compte d'un salopard, nommé Yoper. Ce Yoper était visiblement un tres gros riche business-man qui avait décidé de manière unilatérale de faire une nouvelle distribution linux. Le pire avec ce mouton (comme chacun sait la Nouvelle Zelande était remplis de moutons), est qu'il voulait vendre cette distribution, pas de téléchargement gratuit libre et gratuit (Jean insista sur le mot gratuit) sur aucun serveur de la planète. Pour en savoir plus Jean me renvoya une fois de plus sur un lien de linuxfr : http://linuxfr.org/2003/03/06/11621.html , car il n'avait pas trop le temps d'entrer dans les détails.

Neanmoins, Jean poursuiva son explication avec de plus en plus de colère, car ce Yoper (il devait surement s'appeler Yoper) avait osé insulter les nerds comme lui, de vauriens meme pas capable de sortir 10$ pour acheter une distribution linux. Et que de toute manière, la distribution Yoper était pour le business, pas pour des tantouzes de geeks linuxiens en sandales et que si ces geeko-nerds étaient pas contents, ils n'avaient qu'à utiliser une autre distrib pour pauvres. A ces mots, je voyais des veines se gonfler sur les tempes de Jean tant il était en rage : Comment pouvait on insulter un nerd comme lui, de miséreux ? Alors que lui Jean avait passé des années à pondre un script shell de troix lignes qu'il avait déclaré sous la licence GPL (Mon journal, il faudrait qu'un jour de je parle de ce fameux script de Jean. Un monument de la pensée Jean Kevienne). Il avait bien tenté de soumettre son script sur un serveur publique, mais impossible de se connecter, car il avait encore un peu de mal à utiliser les commandes ftp. Mais bon, là n'était pas le problème. Lui, Jean participait de manière active à la communauté du libre. Il donnait gratuitement le boulot de son cerveau à lui, à toute la communauté mondiale, pour l'enrichissement culturelle de la planète et cela de manière desintéressée (Là j'avoue que Jean m'avait étonné par son langage).

Et ce Yoper avait pris son travail à lui et aux autres codeurs du libres, pour fabriquer sa distribution et il avait le toupet et la goujaterie de vendre le don des codeurs et le sien (quand son script shell sera enfin accessible sur un serveur) sans rien donner en échanger. Cela il ne pouvait le supporter. C'était la raison de son voyage, il fallait donner une leçon mémorable à ce Yoper de "ses deux" ( "ses deux" : Il s'agit de celles de Jean, pas des miennes). Ce gland de business-man allait sentir sa douleur, car Jean avait dans ses bagages un virulent virus de la mort qui tue sec qu'il avait l'intention d'introduire dans les machines de la boite à l'autre empaffé là et comme ça les cdroms Yoper allaient fondre comme neigne au soleil. Je lui demandais pourquoi, il n'utilisait pas le net pour cette attaque foudroyante. Jean me répondit qu'il avait bien essayé de pénéter le site de l'autre profiteur sans nom, mais impossible de trouver un seul serveur accessible. En plus ce Yoper devait surement utiliser une distribution linux pour se protéger des pirates comme lui. Non, le seul moyen pour l'atteindre était d'aller bosser dans la boite de Yoper et hop ni vu ni connu, leur foutre le virus de la mort dans les tripes de leurs serveurs de bouseux. Ils allaient en avoir pour leur fric ces business men, pales copies des vrais cowboys du far-west américain.Jean voulait provoquer en duel singulier à "Ok Auckland" le proprio de Yoper : Dead or dead, il ne devait en restait qu'un, lui Jean ou ce foureux personnage de Yoper

Jean me fit promettre de m'occuper de son chat "Pingas, de son chien "Pingos" et de son poisson rouge "Pingus" pendant son absence. Il me demanda ensuite de quitter les lieux, car je ne devais pas voir l'arme secrète qu'il avait préparé pour sa confrontation avec les gens de Yoper, "Secret Hyper Defense" ou SHD me dit il. Lui seul avait le droit de le manipuler. Je pris donc conger de Jean, en me disant que ce gars avait de sacres problèmes à resoudre.

@++ mon journal, en espérant que la providence empêche Jean d'entamer ce voyage qui risque d'etre son dernier, vu le grand amour que la Nouvelle-Zelande éprouve pour la France depuis le Rainbow warrior et les essaies nucléaires, il y a quelques années.

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