Laurent PELLISSIER a écrit 40 commentaires

> Bref, ce truc [outlook] est une horreur, n'est interoperable avec rien.

Pourtant il est largement compatible avec pleins de virus qui sont écris tout spécialement pour lui :-)

> Swing est effectivement une API d'une lenteur effarante

Sans compter qu'il n'est pas aidé par la lenteur de XWindows (par rapport au GDI de Fenêtres(tm).

> La Révolution française a éclaté car l'ancien modèle politique (la monarchie absolue) n'était pas adapté au nouveau système de production, basé sur la machine à vapeur

Je trouve cette affirmation un peu osée. Le développement industriel de la machine à vapeur date du milieu du 19ème siècle or les têtes coupées de la révolution française avaient touché terre un demi siècle auparavant.

Ouah la classe ! Ce sont les http://www.copinedegeek.com(...) qui vont être contentes :-)

Google News revendique le furetage dans 500 sources d'actualités, oui mais lesquelles ? Et surtout le puissant linuxfr.org en est-il ? Il ne faut pas oublier que c'est ici que l'on refait le monde de demain. Souvenez-vous de Amen qui a fait son méa-maxima culpa face à Framasoft, c'est grace à qui ? Pas à Pif Gadget, non c'est linuxfr qui a débusqué l'affaire. Et les exemples sont nombreux.

NB: A la rentrée, linuxfr s'attaquera au problème des retraites des intermittents du développement du noyau Linux, sûr que cela risque de faire du bruit et de créer un précédent !

                :-)

>À l'époque de Windows 2, il y avait Geoworks, avec une vraie gestion de devices graphiques, et un multitâche préemptif.

Et une occupation disque 2 fois plus faible pour des fonctionalités sensiblement équivalentes (et un look plus beau :-). En particulier l'exécutable du traitement de texte d'Ensemble était 4 fois plus petit que MS Write. Si mes souvenirs sont bons, Geoworks Ensemble tenait sur 4 disquettes 1,44 Mo. Bref un excellent produit qui n'a pas su/pu s'imposer face à M$.

Pour ceux qui n'auraient pas compris le trait d'humour du volnai, grasshopper (en anglais) veut dire sauterelle (en français :-)

le passage de Hees :"En plus pour la première fois de ma vie, j'ai dû manger un droit de réponse ! Normalement, je les refuse tous : je vais systématiquement au procès, mais là notre service juridique m'a dit que ce n'était pas plaidable,[...]

En clair il va au procès quand il est sûr de gagner (les dépens étant payés par la partie adverse quand elle perd), sinon il préfère manger son chapeau en entendant le droit de réponse dont l'argumentation est aussi peu ettayée que ne l'était les accusations (très vagues) de Martin.

Maintant que Martin a fait ses preuves en "piratant" avec brio le site Web de France Inter il va pouvoir intégrer l'équipe de hackers du noyau Linux :-)

> Je me rappelle encore avec émotion le doux cliquetis du lecteur de disquettes 5p1/4, pour copier la quarantaine de disquettes 1.2 Mo à rendre au copain.

Moi c'était le grand luxe car j'avais un floppy 3"1/2, 1,44 Mo par disquette, c'était immense ... pour 1991.
Sans compter que si mes souvenirs sont bons SLS n'utilisait pas ncurses et l'installation se faisait en noir et blanc avec une série de questions ou on appuyait sur les touches y ou n pour avancer dans l'installation. Je me souviens avoir vite lachement abandonné la SLS devant les superbes écrans bleus ncurses de Slackware !

La licence MIT est à ma connaissance la moins restrictive qui soit puisqu'on peut faire absolument ce que l'on veut avec le produit à condition de ne pas chercher des noises aux auteurs si l'utilisation de celui-ci occasionne des dégats.
A part ça elle n'impose rien (ni même de fournir les sources de produits dérivés - le "cancer" de la GPL d'après M$) excepté une obligation de publicité. Pour faire plus libre que ça ça va être difficile...

En 1990 autant dire que même dans le milieu universitaire Internet était assez peu connu, pour le grand public ce n'est même pas la peine d'en parler.
Mosaic était le seul navigateur HTTP graphique et le serveur Web qui cartonnait était celui du CERN. De toute façon ce n'était pas trés important car GOPHER était plus utilisé que HTTP. Linux était à la version 0.9 et ni RedHat, Slackware, Suse, Debian, Mandrake n'existait il n'existait guère que la SLS sur 11 disquettes (avec X).

Sur le net c'était calme, le SPAM n'existait pas, le cryptage non plus. Un des rares gros serveurs FTP disponibles était celui de ftp.funet.fi ou tout le monde allait chercher des shareware DOS/Windows 3.1 et des images GIF des vedettes féminines. Le serveur ftp.ibp.fr (devenu ftp.lip6.fr) était accessible en FTP mais aussi en montage NFS dans le monde entier (autant dire qu'en ce temps là l'insécurité ne régnait pas sur l'Internet et on pouvait s'y promener la nuit sans se faire agresser - même sur Usenet et IRC :-).

Yahoo devait probablement exister mais c'était une page Web perso d'un élève et était accessible avec une adresse en tilde sur stanford.edu. A ma connaissance il n'existait aucun moteur de recherche en tout cas je n'en utilisais aucun.

Les mûrs de feu n'existaient pas ni NAT/PAT mais les routeurs Cisco avaient quand même des ACL :-) (celles de mon école étaient vides). J'ai encore gardé un vieux routeur Cisco MGS, il est fait de tôles d'aluminium rivetées, on dirait un prototype, pourtant il coutait 80 KF HT et fonctionne encore depuis 13 ans 24h/24.

L'EERIE n'a jamais eu de classe A, mais une classe B qu'elle a toujours même si ce n'est plus trés utile car toutes les sorties sont translatées en une seule adresse IP ! Mais c'est un détail.

Ou si l'on veut un peu plus de débit, on peut aussi faire ça avec un serveur UDP et un câble réseau 10/100 BaseT dont on aura coupé la paire TX (du côté du serveur d'archivage de log).