Patrice Lazareff a écrit 21 commentaires

  • # Orthographe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La police écossaise revient au tout Microsoft. Évalué à 3.

    s/organismes publiques/organismes publics/
  • [^] # Re: Relecture !!!!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La ville de Vienne choisit GNU/Linux. Évalué à 0.

    La plupart de leurS postes fonctionnE actuellement ...
  • # correctif

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Portable à 1 euro par jour : aussi sous GNU/LINUX. Évalué à 1.

    s/la plupart (...) sont livrés/la plupart (...) est livrée/
  • # orth

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le projet Eclipse Web Tools Platform a démarré !. Évalué à 3.

    s/d'ors et déjà/d'ores et déjà/
  • # Irréaliste

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles autour de l'EUCD et de la lutte contre la contrefaçon. Évalué à 5.

    Il est en effet fort regrettable qu'un communiqué officiel d'un ministère utilise le mot "piraterie" (piratage ne figure pas dans mon dictionnaire Larousse - éd. 1992) en lieu et place des termes corrects de fraude et de contrefaçon.

    Je note avec amusement que les États-Unis sont mentionnés alors même qu'il est démontré que les ventes de disques y sont bien en hausse (+10% sur le premier trimestre 2004 par rapport à 2003, confirmés sur le semestre), notamment depuis qu'Universal y a passé le prix du CD de $18 à $12.

    En effet, il apparaît assez clairement que les chiffres avancés par la RIAA concernent les commandes passées par les disquaires, qui elles ont effectivement baissé, mais non les ventes qui ont bel et bien monté (source SoundScan.) En gros les disquaires états-uniens ont moins de stock d'avance mais vendent plus.

    Alors pourquoi ne pas baisser le prix du CD ici aussi ?

    Ah !? La promo est chère !?

    Mais pourtant, la promo est payée par l'artiste, pas par la maison de disque. En effet, un contrat type prévoit un abattement des royautés reversées à l'artiste en période de promo (1 mois avant et 5 mois après). Voire, la maison de disque retire des royautés le prix de l'espace pub au prix fort, alors qu'ayant de nombreux artistes, elle négocie l'achat d'espace en gros. Bref, les marges de profit atteignent 75%.

    Sans parler des abattements sur les supports autres que le CD. Les artistes touchent moins sur un CD 'non copiable' (comme si ça pouvait exister), touchent moins sur un DVD, alors que les ventes de vidéo affichent une progression de +75,5% (source SNEP).

    Il y a quelques temps, un artiste français (riche et célèbre) a préféré un contrat sans abattement pour une de ses productions en échange de quoi il payait sa promo lui-même. Il a donc du sortir plus de 3 200 000 € de sa poche, mais s'est retrouvé largement gagnant au final. Certes, tout le monde n'a pas les moyens de faire ça et si la prod en question avait été un flop... ouyeouye !

    Alors bon, il serait peut-être temps de jouer franc-jeu et d'arrêter les abus. Et pendant ce temps, même si elle n'a toujours pas retrouvé son cours à l'introduction, l'action Vivendi-Universal a pris +33% ces douze derniers mois... Garcimore dirait "pas mal."
  • [^] # Re: HFS

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Le système de fichiers que j'utilise le plus :. Évalué à 2.

    C'est vrai qu'il aurait été courtois d'inclure HFS+ dans la liste.
  • [^] # Re: La loi va-t-elle obliger les FAI à taxer l'upload ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La loi va-t-elle obliger les FAI à taxer l'upload ?. Évalué à 1.

    >Recement il y a eu un interview de Steve Jobs ( relayé par slashdot)

    N'ayant pas réussi à retrouver cet article sur /. je serais heureux d'en avoir la référence exacte. L'analyse qui décrit l'ignorance progressive dans laquelle les décideurs de maisons de disques se sont enfermés est d'une grande justesse (je le dit pour l'avoir vécu du point de vue d'homme de studio) et l'opinion de Jobs sur la question m'intéresse grandement...

    D'avance merci.
  • # Re: La loi va-t-elle obliger les FAI à taxer l'upload ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La loi va-t-elle obliger les FAI à taxer l'upload ?. Évalué à 2.

    Juste un mot pour faire remarquer que c'est déjà ce qui se passe avec Noos qui, en théorie, limite à 500 Mo par mois le trafic remontant compris dans l'abonnement, et facture le dépassement. Dans la pratique c'est rarement facturé tant que, selon un courrier de Noos, le trafic remontant comptabilisé reste dans une proportion raisonnable.

    Cela dit, il n'y a pas si longtemps, les FAI proposaient des formules basées sur le nombre d'heures de connexion. Ils pourraient avoir envie de mettre ce principe au goût du jour en proposant des tarifs variables selon la quantité de trafic remontant, mais cela me semble aller un peu à l'encontre de la dérégulation des télécoms...

    Enfin, pour ce qui est de la sauvegarde des producteurs de disques, il est fatigant de constater que leur discours ne cherche qu'à combler une voie d'eau, ce qui est en partie légitime et nécessaire, mais ne saurait être suffisant. Il est malheureux que leur aveuglement semble les empêcher de proposer des alternatives séduisantes (ce qu'à pourtant pas mal réussi Apple). Les ventes de disques remontent aux États-Unis, suite à la baisse du prix de vente des disques de 30% par certaines majors. Ici, et comme souvent, on attend qu'un gouvernement baisse la TVA, ce qui est un leurre car cette décision ne pourrait intervenir qu'au niveau européen et semble bien contraire à la tendance actuelle.

    En conclusion, je pense qu'il est à la fois lucide et honnête d'imaginer que les producteurs de contenus (au sens large) et les FAI, qui se confondent de plus en plus avec des diffuseurs (cf freebox) devront bien se concerter à un moment ou à un autre, et c'est la raison pour laquelle il faut suivre tout cela avec attention et sans se braquer si l'on veut parvenir à une situation où l'intérêt de tous est pris en compte dans le respect du droit de chacun.
  • # Re: Zynot, c'est parti

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Zynot, c'est parti. Évalué à 2.

    sed s/cission/scission/

    ;-)
  • [^] # Re: Un but marqué par le P2P, face à la RIAA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un but marqué par le P2P, face à la RIAA. Évalué à 2.

    Bonne question,

    Dans un numéro du journal Music Info Hebdo je me souviens avoir lu une interview d'un directeur artistique de Sony Music France à qui le journaliste faisait la même remarque. Réponse de l'intéressé (en substance et de mémoire) le département musique de Sony rapporte au groupe 4 Mds quand le département équipement domestique (il était aussi question de baladeurs mp3 et MiniDisc dans l'article) en rapporte 40, il n'est pas étonnant que ce dernier soit plus influent.
  • # Re: Un but marqué par le P2P, face à la RIAA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un but marqué par le P2P, face à la RIAA. Évalué à 7.

    Une remarque en passant:

    Je remarque que dans le 'document juridique' lié à cet article, la seule occurrence d'un terme lié à la 'piraterie' se trouve dans une citation.

    Il me semble très important de souligner à quel point certains mots employés par les majors (pirates, piraterie ou pire piratage qui n'existe même pas dans la langue française) sont de nature à jeter la confusion dans les esprits et participent activement à entretenir le 'flou' sur les transpositions possibles du traité de l'OMPI dont découlent le DMCA aux États-Unis et l'EUCD en Europe.

    L'usage de l'amalgame, devenu tellement courant dans nos sociétés, est une chose qui doit être dénoncée autant que possible, et la première manière de le combattre consiste à choisir les mots que l'on utilise avec attention.

    L'une des qualités de ce 'document juridique' est donc de nous rappeler que l'on peut parler de fraude, de contrefaçon, éventuellement de copie illicite d'une oeuvre dont au moins une partie des droits est protégée, mais de pirat{e|erie|age} non.
  • # Re: Le gouvernement américain contre l'Open Source ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement américain contre l'Open Source ?. Évalué à 4.

    > Et vous, qu'en pensez-vous ? Est-ce que le terrorisme est facilité par le mouvement Open Source ?

    À mon avis - puisque c'est cela qui est demandé par cette question, la liberté, d'opinion, d'expression et d'action, telle que nous la connaissons dans des pays démocratiques tels que la France, ou les États-unis n'en déplaise à certains, facilite les extrêmes et j'entends pas 'extrême' ce qui se fait de pire comme de meilleur. L'éternel problème consiste à être - à titre individuel comme en groupe, en mesure d'agir concrètement pour faire pencher la balance du côté que l'on estime juste - libre à chacun de définir ce dernier terme comme il/elle l'entend.

    Ceci dit, et là où je trouve la question pertinente, est que l'une des préoccupations majeures des services de renseignements américains (entre autres) à toujours, et pour des raisons que je ne comprends pas vraiment je l'avoue, été de pouvoir identifier quelle machine a produit tel ou tel document. Je prendrai pour exemple la fameuse histoire de la salle des machines à écrire (pas d'informatique à l'époque) de l'ambassade de Chine à Paris. La CIA avait loué un appartement en face de façon, en utilisant des microphones ultra directionnels, à établir les caractéristiques physiques de chacune des machines à écrire de l'ambassade en analysant les vibrations des carreaux de la fenêtre. Cela permettait par la suite de déterminer si tel ou tel texte avait ou non été composé à l'aide d'une des machines de l'ambassade, et donc de savoir si le document était authentique.

    Tout cela pour dire qu'il existe une possibilité que certains services de renseignement (et pas forcément les seuls américains) puissent être ennuyés par l'absence d'une relation entre une personne (physique ou morale) et le numéro de série d'un logiciel, relation bien évidemment inexistante dans le monde du libre.

    Mes 0,02 €
  • [^] # Re: Copier un CD

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Copier un CD. Évalué à 1.

    Whoops... merci !

    À défaut de pouvoir le corriger ici, je vais le faire sur la version sur mon site illico.
  • [^] # Re: une méthode pour debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pilotes « Open Source » chez Digigram. Évalué à 3.

    > Pour l'audio, c'est Atari puis Amiga. Les utilisateurs se sont rabattus sans enthousiasme sur Apple (le moins pire de ceux qui restaient).

    Juste pour le plaisir de chipoter, je suis d'accord pour le Midi et moins d'accord pour l'audio.

    Personnellement, si j'ai acheté un Atari en 1987 c'est parce que je n'avais pas les 35 000 F qu'il fallait débourser pour un Mac 128.

    Le premier séquenceur logiciel que j'ai utilisé tournait sous Apple II (je travaillais alors dans un magasin de musique à Lyon, et le Xerox store situé en face - rue Mercière pour les connaisseurs - nous avais prêté l'Apple II en question). Le soft était fait par Dr T. et Google ne m'aide pas à retrouver son nom.

    Cela dit, les séquenceurs "hard" étaient aussi beaucoup utilisés, je me rappelle du Korg SQD-1, Yamaha QX-1 et QX-5, juste avant que ne règne le MC-500 Roland.

    Mais pour l'audio, je persiste et signe avec Sound Designer II que j'ai utilisé pour la première fois avec un Mac IIfx en 88.
  • [^] # Re: une méthode pour debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pilotes « Open Source » chez Digigram. Évalué à 0.

    Merci, je suis en train de télécharger les sources (ma RH7 à virée LFS avec l'âge ;-)

    En tout cas les captures d'écran sont impressionnantes !
  • [^] # Re: une méthode pour debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pilotes « Open Source » chez Digigram. Évalué à 5.

    J'aurais besoin d'un ordi un peu sympa PIII ou IV rapide avec pas mal de ram >= 512Mo + carte audio RME Hamerfall, donc environ 1500 € (je suis tout de même prêt à mettre la main à la poche vu qu'on me paie - peu il est vrai - pour ces articles)

    Le but est de sensibiliser les musiciens/techniciens du son aux problèmes liés à (en résumé) l'EUCD et ses impacts possibles. C'est pourquoi j'ai ce projet d'une série d'articles sous forme de tutoriel pas à pas pour montrer comment, à partir d'un ordi tout nu, on peut installer l'OS (je pense à Debian) avec Alsa et Ardour. Soit peut-être une dizaine d'articles au total, dans l'idée d'une année de publication entre Septembre et Juin.

    Par ailleurs, les cartes et interfaces audio RME ont acquis une bonne réputation et un système informatique d'enregistrement/montage sous GNU/Linux pourrait bénéficier de cette réputation. Le but des personnes engagées dans le projet Ardour est d'ailleurs de commercialiser des services autour de systèmes vendus clefs en main.

    Au final, il s'agit d'avoir un magnétophone multipiste numérique fiable et puissant qui, du fait d'être construit autour du libre, pourrait se montrer tentant non seulement pour les musiciens n'ayant pas les moyens (ou l'envie) de s'offrir Pro-Tools (selon les configurations, compter de 500 à 50 000 €) mais aussi, et sans doute surtout, aux organismes de formation et autres écoles en tout genre. Si ce système en venait à être mieux connu, cela pourrait aussi permettre l'envol du développement de plug-ins libres (qui risque de démarrer grâce à Mac OS X, il y a déjà pas mal d'exemples notamment au format VST) ce qui marquerait vraiment l'avènement de nouveaux moyens de production pour les artistes toujours moins nombreux à entrer dans les boi-boîtes préfabriquées et verrouillées par les majors.

    Bref, le but est aussi de se battre pour la libre expression et la libre circulation des idées, ce qui nécessite des moyens techniques.

    Bon, je m'emporte là... hola bijou, on avait dit pas de troll ;-)
  • [^] # Re: une méthode pour debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pilotes « Open Source » chez Digigram. Évalué à 10.

    > Le gars de Digigram a l'air tout enthousiaste mais j'ai pas compris si c'est vraiment la pétition qui les ont décidé...

    L'enthousiasme est compréhensible dans le sens où la communauté des musiciens est souvent montrée du doigt comme chef de file de la copie illicite de logiciels. Il n'est donc pas insensé d'imaginer que le libre pourrait être amené à prendre une certaine place dans un domaine où le commerce de services est mieux accepté et compris que le commerce de produits (par ex. un ordi d'occasion tout bien configuré par quelqu'un en qui on a confiance se vend au dessus de sa cote)

    Personnellement, en tant que collaborateur d'un magazine audio, j'ai depuis un moment soumis à intervalles réguliers la proposition d'une série d'articles éducatifs 'construisez votre enregistreur DtD vous-mêmes', sur une base GNU/Linux + Ardour. Mais la rédaction ne peut pas m'avancer les sous pour acheter l'ordinateur + les cartes (j'envisage RME pour avoir un système susceptible de rivaliser avec Pro Tools - no troll please) et je n'en ai pas la possibilité non plus (si un sponsor potentiel lit ces lignes, n'hésitez pas à me contacter, il faut quand même une machine costaude...).

    Bref, l'avenir est prometteur et je crois aussi que dans une certaine mesure il faut remercier Apple, leader historique dans l'informatique des arts appliqués.
  • # Re: PHP-Nuke quitte le monde du libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PHP-Nuke quitte le monde du libre. Évalué à 3.

    C'est une décision malheureuse qui doit attirer l'attention sur plusieurs points, amha:

    - Créer des applis web en PHP bien sécurisées est possible mais pas facile (même si les modifs de la config par défaut depuis la version 4.1 a bien arrangé les choses - ou était-ce 4.2).

    - L'usage de l'encodeur Zend (auquel j'ai souvent eu recours) me gêne à plus d'un titre. En plus d'être outrageusement cher, je n'ai pas envie d'utiliser un système prorpiétaire de chez propriétaire dont je ne peux être certain qu'il ne contient pas une certaine forme de spyware. De plus, l'attitude commerciale de Zend est parfois loin d'être respectueuse du client, je parle ici d'expérience, notamment à propos de la subtile nuance qu'ils font entre licenses perpetuelle et illimitée.

    - L'encodeur Zend impose l'utilisation de l'Optimizer du même tonneau. Même si celui-ci est gratuit, rares à ma connaissance sont les hébergeurs qui le proposent dans leurs formules mutualisées en raison de la non disponibilité du code source.

    En conclusion, et considérant que cette décision impose l'utilisation d'un serveur dédié, je ne peux qu'encourager à jeter un oeil attentif au tandem Zope + Plone.

    Par ailleurs, vu la révision majeure que devrait être PHP 5, récrire Nuke de façon collaborative peut aussi être envisagé...
  • [^] # Re: Et le nouveau wma ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche FFMpeg: enfin un décodeur WMA LIBRE !. Évalué à 1.

    Tout le monde peut l'entendre, suffit d'essayer :-)

    Le format 16bit/44,1KHz à été imposé de fait par le CD lorsque celui-ci a commencé de se répandre au milieu des années 80. Nombre de magnétophones professionnels ont alors été fabriqués (Sony PCM 3324, Mitsubishi X850, Otari, Tascam et - pour les fans, 3M 32 pistes 1 pouce - j'en ai utilisé 1 - quel cauchemar !) sans toutefois emporter l'adhésion des artistes et techniciens, d'ou une guéguerre sans fin entre tenants du numérique et ceux de l'analogique. Heureusement pour les tenants de l'analogique, la menace que représente l'armement nucléaire a fait que des lampes sont toujours en fabrication (notamment pour les chars d'assaut), celles-ci se montrant plus résistantes que leur équivalent transistor en cas d'attaque. Plus tard, le démantèlement anarchique de l'Union Soviétique et de ses satellites a également permis de se procurer des composants de grande qualité. Du coup on a même vu revenir le vinyle qu'on croyait mourant et ce fut le début de la vague des DJ telle qu'on la connait aujourd'hui, précisément parce que des artistes et techniciens ont choisi de faire confiance à leurs oreilles plutôt qu'aux spécifications techniques imprimées sur la doc du matos numérique.

    Bon, le numérique a tout de même fini par l'emporter (même si plus d'un ingénieur préfère - quand il y a le budget pour - parce que je ne vais pas en plus entrer dans les considérations économiques, enregistrer au moins les batteries en analogique) mais ce ne fût pas avant que le format par défaut soit de 24 bits (même s'il faut malheureusement toujours le réduire à 16 pour le CD).

    Quant à la fréquence d'échantillonnage, mon opinion est que même si son passage à 96 voire 192 KHz apporte incontestablement une amélioration, l'augmentation de la qualité au final n'est pas aussi importante que celle résultant du passage de 16 à 24 bits. Pour info et en résumé, la fréquence d'échantillonnage influe sur la bande passante (et il est prouvé que nous n'entendons pas seulement avec nos oreilles et bien au delà des 20 KHz) alors que la résolution influe sur la plage dynamique.

    Il est effectivement toujours frappant de constater qu'alors que les professionnels se bagarrent pour toujours plus de qualité audio, le public semble se contenter de bien peu. Cependant, il est manifeste que si le mp3 (ou équivalent libre et de bonne moeurs :-) représente une régression par rapport au CD (sisisi) - c'est tout de même mieux qu'une cassette.

    Enfin, et pour terminer sur l'himalaya de connerie que les majors ont tendance à proférer en ce moment, la copie analogique (c'est à dire en ré-enregistrant - par opposition au 'clonage' informatique) d'un CD fait et fera toujours sauter n'importe lequel des moyens techniques de protection que ces andouilles essayent de mettre en place. Mais il y a déjà quelques années que ces 'maisons' ne savent plus comment on fait un disque...

    Phew, décidément faut pas me chauffer le dimanche matin :-)
  • # Re: Windows Media Data Session Toolkit

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Windows Media Data Session Toolkit. Évalué à 1.

    Une fois encore l'ignorance crasse des maisons d'édition musicale à propos des bases de l'enregistrement à frappé :-)

    Certes, ils pourront sans doute trouver un moyen de pourrir les CD pour qu'ils ne soient plus clonables, c'est à dire recopiés de façon numérique.

    Bien évidemment, à partir du moment où un appareil permet d'écouter un CD il devient possible de copier ce que l'on entend de manière analogique (comme au temps des cassettes audio). Ceci ne dégrade pas vraiment la qualité audio, la majeure partie des disques du commerce est d'ailleurs mixée avec des consoles analogiques (SSL, Neve, etc.)

    En un mot comme en cent il est techniquement impossible d'empêcher la copie et voilà bien des milliards investis en r&d et en frais d'avocats qui seraient mieux utilisés ailleurs...
  • [^] # Re: L'ATICA recommande l'utilisation de la licence GPL pour les développe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'ATICA recommande l'utilisation de la licence GPL pour les développements libres des administrations. Évalué à 1.

    Historiquement l'industrie du disque était placée sous la convention collective de la métallurgie en raison des procédés de fabrication des disques 78 tours. Le showbiz a donc créé une SDRM (Société des Droits de Reproduction Mécanique), encore bien active aujourd'hui. Ces droits représentent environ 35 centimes d'euro du prix d'un CD du commerce, sont avancés par le producteur au moment de la fabrication puis reversés aux auteurs/compositeurs. La notion qu'implique le terme copyright en anglais me semble assez bien rendue par "droit de reproduction" dans la mesure où "reproduction" peut à la fois comprendre la copie et l'exécution, termes que l'on peut aussi bien appliquer à de la musique, de l'image ou du code informatique. Il me semble également important de faire le distingo avec le droit d'auteur, inaliénable par nature - en tout cas en France (et pour combien de temps encore ?). Quant à copyleft, si le jeu de mot est self-explanatory en anglais il n'est pas évident à rendre en français. Pour ma part je préfère parler de "reproduction libre".