shamael a écrit 2 commentaires

  • [^] # Re: Un petit lien pour la route

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Collectif StopDRM dénonce l'illégitimité du décret sanctionnant le contournement de DRM. Évalué à 3.

    La liberté s'arrête là où commence celle des autres.

    C'est une belle phrase mais assez dure à interpréter concrétement, elle induit à mon avis qu'il y est une réelle égalité entre tous mais quand on a affaire à des sociétés qui ont un pouvoir bien plus fort que la plupart des citoyens dans notre cas cela revient à respecter leur liberté de nous ôter la notre.

    Quand je parlais des bloquage je pensais surtout au bloquage économique car en effet une grève d'étudiant ne gène pas contrairement à une grève de salarié elle ne touche pas à un point sensible le portefeuille ! Or par le blocage économique les étudiants ont pu faire pression plus fortement sur le gouvernement (comme d'ailleurs les chômeurs argentins les Piqueteros).

    Encore une fois comme nous le montre l'histoire, la plupart de nos acquis sociaux et beaucoups de nos droit (IVG ...) on été obtenu suite à des luttes (ne caricaturons pas avec l'argument médiatique de la voiture brulé).

    La grève a été légalisée mais elle n'en reste pas moins un acte de sabotage (cf Emile Pouget) puiqu'elle peut paralyser l'économie ou tout des secteurs de celle-ci.
  • [^] # Re: Un petit lien pour la route

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Collectif StopDRM dénonce l'illégitimité du décret sanctionnant le contournement de DRM. Évalué à 2.

    Ouai heureusement qu'en 1789 ils ne se sont pas posés toutes ces questions pour savoir si il était légale de prendre la Bastille ... leur lutte était légitime à leur yeux et cela suffisait.

    Pour en revenir à des périodes historiques où le système politique était la démocratie, nombre de luttes ont fait avancé nos droits en ayant recours à des actions illégales. D'ailleurs vu le nombre de lois liberticides votées ces dernières années on est vite dans l'illégalité.

    Les grèves ont existés avant qu'une loi les permettent et les encadres. D'ailleurs les piquets de grèves sont illégaux pourtant comme dit plus haut lors du mouvement de lutte contre le CPE, les étudiants ont non seulement bloqué leur fac mais ont aussi bloqué des routes, l'accès à certains pôles économiques ... ces actions était totalement illégales et ils auraient pu être condamné pour celles-ci à des amendes voire des peines de prisons.

    Autre exemple la lutte pour le droit à l'avortement : des personalités avaient à l'époque déclarés publiquement avoir eu recours à l'avortement et n'hésitaient pas à témoigner lors de procès contre des femmes accusées de d'avoir eu recours à l'IVG; normalement à l'issus de leur témoignage le juge aurait dû les inculper.

    Elles prenaient donc un gros risque pourtant dans ce cas comme dans celui du CPE (pour les personnes ayant participer à des blocages), peu voire personne ne furent condamnés.

    Pourquoi parce qu'ils avaient construit un rapport de force en leur faveur : pour une partie de l'opinion leur lutte était légitime pas la loi cela donc couvrait leurs actions illégales mais légitime.

    Pour combattre une loi que l'on juge illégitime la question à se poser n'est pas la légalité ou illégalité de ses actions mais a t'ont oui ou non une légitimité à le faire, c'est l'ampleur du rapport de force qu'on n'a pu construire qui dicte le type d'action que l'on peut mener plus il est fort plus le champ est libre pour entreprendre des actions dures. Il faut donc privilégier à mon sens les actions collectives et le préalable à celle-ci c'est de sensibiliser les personnes hors du milieu du libre à la dangerosité de cette loi pour nos liberté et à les inviter à ce joindre à ce combat