Trois_Pommes a écrit 2 commentaires

  • [^] # Re: ... ton univers pitoyable :/

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouveau rebondissement dans l'affaire Microsoft vs USA. Évalué à 4.

    "( l'eau est -presque- gratuite, mais je bois autre chose des fois .. fo se faire plaisir .. et c'est pas parce que je ne connais pas comment le coca est fait que je le boycotte )..."

    Tu sais, le jour ou Coca-cola achètera les aqueducs pour y faire couler du coca-cola,

    Que sa dilution avec de l'eau pure provoquera des explosions dangereuses

    Ce jour ou ils mettront dans des réservoirs rouillés nos dernières réserves d'eau potable..
    pour nous forcer à ne boire que du coca-cola

    Alors ce jour-là nous boycotterons coca-cola !

    Mais d'ici-là profitons en bien ! car la boisson noire et diabolique est l'amie des développeurs du libre, en stimulant nos cerveaux déconfiturés par les nuits blanches :)

    --
    Trois Pommes
  • # Mon point de vue avant d'hésiter ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'abus des brevets : l'Institut Curie s'élève contre. Évalué à 1.

    Personne ne lira, trop tard déja :) Tant pis, je me lance quand même. Voici mes idées initiales:

    Bon, il est clair que le brevet posé sur un médicament fait des victimes. Il est aussi clair pour moi mais pas pour tous, que le médicament ainsi protégé n'existerait probablement pas sans la compagnie qui en fait l'exploitation, causant ainsi beaucoup plus de victimes par omission.

    Plus grave que cela, le VIH me semble menacer non pas seulement des populations humaines mais l'espèce même en raison de sa capacité d'évolution ultra-rapide combinée à sa grande période de latence chez les porteurs contagieux asymptomatiques.

    J'ai dit "n'existerait _probablement_ pas", ce dont il vous est permis de douter ! Avec toutes les avenues de recherche possible, il me semble aussi improbable de mettre deux fois le même traitement au point que d'écrire mot pour mot les mêmes lignes de code deux fois.

    Une fois la molécule trouvée, elle doit etre publié, un médicament ne saurait être commercialisé sans la caractérisation complète de son contenu... C'est à ce niveau que le pharmaceutique ne soutient pas la comparaison avec le logiciel pour ses opérations commerciales. Il est astreint de facon à ce que la connaissance soit immédiatement accessible à tous. Il me semble qu'il est toujours possible par la suite: hors-frontière, ou sans permission, ou même légalement de contourner le brevet, je vous explique.

    Une trouvaille moléculaire ouvre une nouvelle voie de recherche au niveau des analogues, molécules presques identiques mais pas complètement, qui pourraient s'avérer aussi efficaces sinon meilleures que la première découverte. Si la portée du brevet pharmaceutique n'exclut pas le développement d'analogues (difficilement définissables donc difficilement reglementable) , on vient de recevoir un cadeau...

    Je parle en connaissance de cause..
    Imaginez travailler à chercher à l'aveuglette, les conditions idéales de la méthode qui permettra peut-être d'analyser des substance qui sont peut-être impliquées dans un processus de la maladie, qui s'il est identifié on pourra faire agir un inhibiteur dessus s'il s'avère supportable pour l'être humain. Tout ca en utilisant du jetable à tous les jours, travailler avec des composés de 200 $ le mg, des appareils de centaines de milliers de dollards (C'est comme si vos pc valaient chacun 100 000 $ et que vous devienz changer votre RAM quotidiennement pour developper un seul logiciel)

    J'ai fait un stage dans la recherche publique (je vis au Québec) et c'etait absolument fou l'atmosphere.. les entorses qu'il fallait faire à un travail de qualité et j'en passe. Verdict: sous-financement.

    Donc, je suis bien sur CONTRE le financement de la recherche privée par le gouvernement, TOUT doit aller au public, mais je ne saurais dire non à l'argent des investisseurs, ces chercheurs d'or dans la chair humaine. Si on trouve mieux comme système, j'applaudis. Invitation au brain-storming..

    Mais pour le moment, la question demeure: qui exploite qui.

    Je vois le brevet limité comme une scintillante trappe à sous, qui ouvre des voies de recherches que l'on pourra développer par la suite. Je pense qu'il faut exploiter avec doigté ce mouvement... dans le sens du bien des gens.. surtout qu'il force la publication des connaissances.


    C'est tordu je sais
    et peut-être me trompé-je, n'étant pas ferrée en politique
    et qui plus est, encore ignare de la portée exacte des brevets selon les pays.

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    Une idée d'outre-mer.