Uncitoyen a écrit 17 commentaires

  • [^] # Re: Où on peut mettre nos vrais noms?

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 0.

    Je ne comprends pas où tu veux en venir. Un bon troll devrait être un peu plus explicite que ça :D

  • [^] # Re: Où on peut mettre nos vrais noms?

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 0.

    Oui vu comme ça c'est sur que ça semble plus intéressant. Si quelques personnes veulent en parler au CA c'est certainement une bonne idée.

    Je ne veux cependant pas interférer avec la communication de l'April. Surtout parce que en l'état la lettre n'a pas été reprise sur les réseaux sociaux, et ce n'est pas grave parce qu'elle vient juste d'un quidam quelconque. En revanche si l'April la reprend et que ça fait un flop, cela pourrait être embêtant. Qu'en penses-tu ?

  • [^] # Re: Où on peut mettre nos vrais noms?

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 1.

    J'ai placé la lettre sur change.org :-)

    Texte du lien

  • [^] # Re: Où on peut mettre nos vrais noms?

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 2.

    Si tu veux adhérer à l'April oui. (Pour éviter toute confusion, je précise que je ne représente pas cette association).

    Mais si tu veux que ton nom soit associé à la lettre, même réponse que précédemment : je ne sais pas ce qui est le mieux entre une déclaration/pétition sur change.org, la communication sur twitter et autres réseaux sociaux, etc.

    Tous les avis sont les bienvenus :)

  • [^] # Re: Où on peut mettre nos vrais noms?

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 1.

    Merci, ça fait plaisir.

    Je serais très content si ce que j'écris pouvais servir de base à un consensus, un action commune.

    Mais honnêtement je ne sais pas du tout comment faire.
    Tu trouveras peut-être ça un peu bête mais le premier truc qui me vient à l'esprit consiste à imprimer la lettre et l'envoyer à Axelle Lemaire en y apposant ton nom et ta signature. Bon ce qui est dommage c'est que ça ne permet pas de comptabiliser le nombre de personnes engagées.

    Sinon on pourrait transformer la lettre en pétition/déclaration  ? Sur Change.org par ex. ? Je ne suis pas du tout opposé à l'idée. Peut-être qu'il faudrait dans ce cas attendre que le sujet prenne un peu sur les réseaux sociaux ? Ou pas ? Je n'en sais rien.

    Parmi toutes ces interrogations, ce qui me semble le plus utile en l'état consiste simplement à :
    - soutenir l'april. Adhérer, tweeter, faire un don. Je pense que le nerf de cette guerre en ce moment c'est vraiment eux. (Ce qui n'empêche pas d'agir pour la quadrature, framasoft, l'Aful, la FSF etc ! )
    - soutenir le Cnnum (et pas que sur le sujet du libre d'ailleurs), Isabelle Attard
    - et évidemment suivre les débats de près jusqu'à la promulgation

    Bonne chance ! ;-)

  • [^] # Re: arnaque énorme

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 5.

    Quelques réponses.

    D'abord désolé : tu disais ne pas être pessimiste , j'ai répondu que je ne partageais pas ton pessimisme.. hem. je me suis un peu planté.

    Sur le fond :

    celui qui pose les questions est aussi celui qui donne les réponses. >

    Je comprends ton agacement. Et je le partage complètement, sinon je ne me serais pas emmerdé à écrire cette lettre. Mais tout exercice démocratique passe par là, tu peux décentraliser autant que tu veux, in fine, à moins de passer chaque amendement par referendum, il faut bien qu'il y ait une prise de position du gouvernement.

    Tu ne m'enleveras pas de l'idée que tout cela ressemble à une belle mise en scène >

    Si tu es convaincu, je ne vais pas essayer de te retourner le cerveau :) et puis comment savoir ? mais confronté à ce contexte est-ce que ça ne vaut pas le coup d'en tirer le meilleur parti ? Bien sur que tous les gens qui ont participé sont hyper frustrés, il y a de quoi, mais je pense que le boulot accompli n'est pas inutile. D'abord cela assoit la légitimité du CNNUM à représenter TOUTE la filière numérique (quoi qu'en disent les lobbies proprios qui ne représentent que les intérêts des géants du secteur) ce que je trouve bien. Ces mecs font vraiment du bon boulot (enfin je trouve).
    Et puis ça a le mérite de lancer le débat. Regarde la levée de boulier que les amendements ont déclenché de la part des lobbies classiques, regarde le communiqué paniqué de microsoft vis à vis de l'april. Je pense justement que les groupes de pression sont inquiets, sinon ils ne sortiraient pas de leur modèle de lobbying classique, dans les antichambres. En-soi, pour moi, c'est déjà une victoire. Mais tu me trouves sûrement trop timoré.

    Est-ce que ce que je dis est irrationnel? La supercherie n'est-elle pas évidente? >

    Non pas du tout irrationnel, et l'expérience te donne raison sans l'ombre d'un doute. Cela n'empêche pas de déceler quelques améliorations dans le dispositif et de saisir chaque opportunité de se faire entendre. C'est à ce prix que l'on fera du libre un enjeux politique à court terme, suffisamment court pour au moins rééquilibrer les forces en présence sur le fond du débat. Je préfère m'investir sans penser à la supercherie comme tu dis, ça me déprimerait trop.

  • [^] # Re: arnaque énorme

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 4.

    Je ne partage pas ton pessimisme. Je pense que la ministre se débrouille franchement pas mal dans un environnement, il faut bien le dire, très tendu.

    Quand Microsoft se pointe dans un cab ministeriel et explique "salut, je représente des dizaines de milliers d'emplois, et au fait je finance des startup, je file des licences gratuites, des partenariats qui vont bien .. - bref je te refais pas le tableau- " je pense que ça demande quand même de sacrées cojones pour poser le débat et écouter ce que nous autres avons à dire.

    Sur la démocratie participative, le problème n'est pas selon moi que la majorité n'ait pas été entendue, mais que le refus soit tellement mal étayé qu'il consiste simplement en un acte d'autorité. Il me semble que c'est également ce que dit l'April.

  • [^] # Re: Mort des logiciels propriétaires

    Posté par  . En réponse au journal Priorité aux logiciels libres - Lettre ouverte à Axelle Lemaire. Évalué à 1.

    Selon moi c'est parce que, justement, on en veut pas aux acteurs propriétaires, mais au modèle d'enfermement. Pour être rigoureux il faudrait donc dire "priorité aux licences libres" mais ça serait moins porteur, et surtout ça complexifierait immédiatement le débat puisque l'objet des licences libres va bien au delà des seuls logiciels.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 0.

    Les juristes, c'est une espèce capable de toutes les contorsions pour arriver au but,>

    Eben Moglen ne te contredirait pas. ;-)

    En réfléchissant je me dis qu'un auteur peut très bien prendre l'engagement par CLA de ne pas changer de licence / ne pas passer en proprio / rester sur la licence pendant une durée de x années / bref toutes les modalités sont possibles.
    Mais cela ne vaut que sur les contributions réalisées. Autrement dit, gros effort de développement pour dégager les contributions, et l'auteur fait ce qu'il veut, comme tu le soulignais.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 1.

    tu expliques ce que tu n'as pas compris en essayant de voir qui a un problème de logique, contre-argumentes, pour que l'autre doive défendre son opinion) >

    Oh mais ça c'est juste parce que je débarque. ça changera sûrement en prenant de l'assurance ! ;-)

    t'es l'auteur original, tu mets une V1 sous gpl, tu veux passer en proprio. Ce n'est possible que pour une V2.

    Oui. Les autres sont bloqués avec la GPL et ne peuvent pas faire proprio pour la suite, mais toi si pour la suite. Tout bénéf pour toi, tu as un avantage sur les autres. >

    D'accord avec toi, il est certain que la GPL offre un avantage compétitif, y compris (surtout en fait) dans le monde propriétaire.

    C'est ce point qui me fait tiquer, cet "avantage" que tu gardes pour toi face aux autres (c'est d'ailleurs ce qui permet et faire une version GPL en produit d'appel, cf MySQL). >

    Idem que précédemment, je suis d'accord.

    Tu voudrais dire qu'il existe des situations de redistribution dans lesquelles la GPL ne s'applique pas ?

    Oui : quand tu es l'auteur original. Tu peux dire merde à la GPL, personne ne peut t'embêter avec ça.
    relit mon texte avec ça en tête, car sans ça c'est moins compréhensible ;-).>

    Effectivement, c'est beaucoup plus clair.

    En revanche je t'assure que le droit fr t'interdit de révoquer l'accord donné au public

    Je n'ai pas dit le contraire.
    Je dis juste que tu gardes pour toi le droit de faire du proprio. Un droit que tu gardes bien pour toi en gros égoïste (sans te priver de l'utiliser ce droit) et ne file pas aux autres.
    Penser à ceux qui disent faire du -NC car ils sont contre le commercial mais qui disent en même teps de les contacter si tu peux faire du fric avec "il y a moyen de s'entendre" (c'est le même principe : des droits qu'on garde pour soit) >

    Je comprends mieux les raisons pour lesquelles cela t'énerves. Sur le principe, je pense que - voulu ou non - cela permet de préserver le système de "récompense à l'innovation" qui dépasse la seule reconnaissance par les pairs. Autrement dit, innovation vs science ouverte.

    Tout le sujet de ma réponse : on me balance que l'idée de RMS c'est de se protéger des trahisons, moi je répond que ce qu'on me vend en théorie c'est mignon mais qu'en pratique ce que RMS a produit c'est une licence qui interdit des choses aux autres sans interdire à soit-même, et que donc la trahison est toujours possible par une personne, donc que ça ne protège pas. Le mec à penser à ce que personne sauf lui ne puisse trahir. Désolé, je ne gobe pas l'idée, quand on empêche la trahison, la première personne qu'il faut limiter c'est celui qui a la plus de pouvoirs, sinon ça fait plutôt "tenez un peu de libertés, pour les autres passez à la caisse hein".
    Différence entre théorie gentille et pratique bien moins jolie.>

    Tout à fait. Mais il me semble que cette idée consisterait à renoncer aux droits moraux de l'auteur.

    Eux ne perdraient aucun droit (ils n'ont déjà pas ces droits), le seul qui perd des droits dans cette idée est le seul qui a encore le droit de faire du proprio avec un logiciel GPL (soit l'auteur original).>

    pas toujours, une contribution originale 'et CLA peu contraignant = droits d'auteur sur la contribution

    Je pense que ce que tu n'as pas suivi est que je parle tout le temps de ce que tu appelles "dual licensing", qui ne te dérange pas peut-être (moi non plus, tant qu'on vient pas me dire que c'est pour protéger des trahisons, exemple avec par exemple ZFS, libre puis non libre alors que copyleft), mais qui pour moi montre le côté faux cul de ceux qui défendent le copyleft pour "empêcher que ça devienne non libre" : les gens qui disent ça oublient qu'une personne est toujours capable de fermer le code "à la BSD" et que ce n'est pas neutre, donc leur argument ne tient pas : si on veut me vendre que la GPL est faite pour empêcher la fermeture de code, qu'on s'engage en même temps à ne jamais le fermer (la GPL ne l'interdit pas à tous, cf l'auteur).>

    Je comprends mieux ce que tu voulais dire. Mais je pense quand même que la GPL se situe à la limite de ce que peut faire légalement l'auteur/éditeur initial en termes de mise à disposition.

    Sur le fond, bien que la BSD soit moins répandue,

    Open source license usage on GitHub.com
    Le copyleft ne représente que 1/ des licences "compréhensibles".

    Voir aussi La famille des *GPL relativement moins présente parmi les licences libres (LinuxFr, 2012, je serai curieux d'avoir la MAJ 2016).>

    Super intéressant, merci je ne connaissais pas du tout !
    Je pense quand même que la GPL a encore quelques beaux jours devant, elle, malgré ce déclin.

    D'un point de vue strictement perso, je trouve dommage de limiter à ce point les interactions avec les softs propriétaires/permissifs.

    Je ne peux qu'être d'accord.

    Justement, je critique cette fausse idéologie radicale : la GPL ne va pas assez loin dans la radicalité, car fournit une exception (l'auteur original peut dire merde à la GPL). A partir du moment où une personne peut éviter la GPL, l'idéologie radicale affichée n'est que de la théorie. Que ceux qui veulent du copyleft fassent le nécessaire pour que la théorie rejoigne la pratique, car autant la GPL remplissait son office (empêcher de fermer du code), autant je vois de plus en plus de projets avec de la GPL dont le seul but de la GPL est de t'amener vers leur offre non GPL (en pas plus libre, non, du bien proprio vendu à l'unité… la GPL ne sert donc qu'à t'amener vers le non libre tout en empêchant les forks d'avoir cette même possibilité, ha ha).
    Bref, la GPL seule (sans gardes fou à la Linux) fait exactement l'inverse de ce qui est affiché en théorie : en théorie, elle a pour but que le code reste libre, en pratique elle est de plus en plus utilisée pour t'amener vers le non libre. avec la recul, on voit que RMS a soit pris les gens pour des cons en leur vendant une fausse idéologie, soit s'est bien planté en pensant que les gens étaient des bisounours sans imagination pour retourner l'arme contre ceux qui l'ont construite (ça, c'est pour nous ramener au commentaire initial qui dit que RMS ne croyait pas à la bonté humaine et qu'il s'en était protégé). >

    OK sur l'ensemble. Je reste quand même plus modéré que toi sur les conséquences de tout cela : ce n'est pas parce que la GPL permet d'adopter des postures hypocrites que le modèle est mauvais. Par ailleurs, la stratégie d'évolution des licences prouve d'elle-même que le modèle n'est pas assumé comme étant parfait par la FSF.
    Mais il serait de bon ton que celle-ci prenne position sur les détournement de la GPL lorsqu'elle constitue uniquement un produit d'appel. Et je ne parle pas uniquement du freemium.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 1.

    monstro faute : peu importe.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 0.

    Je te réponds en premier sur ce point, avant de me faire de noeuds au cerveau sur le reste ;-).

    Même si le droit de retrait ou de remord n'était pas amoindri en matière de logiciels, même l'exercice d'un droit moral reste soumis à la théorie de l'abus de droit.
    Autrement dit, peut importe la réalité du fondement de ton droit de propriété, puisque c'est bien de ça dont on parle, tu ne peux l'exercer d'une manière dont tu sais qu'il va nuire a autrui. Pour la petite histoire, c'est l'histoire d'une jurisprudence qui condamne un type ayant érigé sur son terrain des barres hérissées de pointes coupantes pour crever les dirigeables de l'aerodrome d'à côté qui passaient au dessus de chez lui. Bon ben tu as beau être propriétaire, tu n'exerces pas ce droit pour nuire à autrui ;-).

    Si ça t'intéresse je te donnerai des sources.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 0.

    Oh la grosse réponse bien compliquée. Bon je l'avais peut-être un peu cherché ;-)

    Il y a quelques points que je ne comprends pas.

    Je corrige : il est possible de revenir en arrière concernant le code déjà mis sous licence sauf dans un cas particulier (que tu ne sois pas l'auteur original).>

    Je schématise peut-être un peu abusivement, mais à mon sens : t'es l'auteur original, tu mets une V1 sous gpl, tu veux passer en proprio. Ce n'est possible que pour une V2. (enfin au sens où tu ne peux pas révoquer la licence gpl posée sur la v1. mais tu peux cumuler). Au delà de la quasi-impossibilité technique, l'usage des droits moraux pour changer les autorisations données sur la V1 dans ce cas s'apparenterait à un abus de droit. Mais en réalité cela vaut pour la BSD aussi d'un point de vue strictement juridique, simplement, je suppose que la licence n'a pas été concue en ce sens alors que la GPL, oui.
    Je ne sais pas si tu as lu le livre de Sebastien Broca. Il est vraiment bien. Il éclaire assez bien le fait que l'idée de la GPL consistait à remédier aussi aux défauts des relations "informelles" de partage de code, qui ont justement permis à Gosling de changer d'avis.

    Pour un peu plus d'infos sur Gosling, Emacs et RMS c'est par là : https://en.wikipedia.org/wiki/Gosling_Emacs

    justement : l'argumentation sur la GPL repose sur l'idée que la GPL s'applique à tous, hors elle ne s'applique pas à certaines personne>

    La semaine a été longue..cerveau fatigué. Le point a l'air de te sembler très clair, mais honnêtement je ne vois pas. Tu peux me refaire l'explication sur ce point ? Tu voudrais dire qu'il existe des situations de redistribution dans lesquelles la GPL ne s'applique pas ?

    Faux, on peux très bien revenir en arrière, suffit d'avoir les droits correspondant et la GPL n'interdit alors rien du tout. >

    Je n'ai pas le courage de me plonger dans la licence tout de suite. En revanche je t'assure que le droit fr t'interdit de révoquer l'accord donné au public (sauf à contester la validité de ta propre licence libre, peu importe laquelle d'ailleurs, ce qui n'a jamais été tenté par qui que ce soit ;)
    (attention, je ne dis pas que tu ne peux pas mettre ta V1 - pour reprendre l'exemple supra - en proprio si tu en es l'auteur, mais c'est du dual-licensing .

    et bon nombre d'entités profitent de ce rapport de force pour utiliser la GPL comme produit d'appel.>

    Oui. Je partage totalement ton avis. Si tu as toute la PI tu peux changer ton fusil d'épaule (nous somme en désaccord sur ce point, selon moi c'est seulement pour l'avenir), ou alors adopter un modèle plus ou moins hypocrite, assumé ou non (généralement non).

    tu as décidé GPL2 il y a 10 ans, tu vois TiVo arriver, tu veux t'en protéger, baisé tu ne peux pas changer la licence), bref rien de simple.>
    Effectivement rien de simple. M'enfin si tu as bien conçu ton CLA, selon moi tu peux changer pour l'avenir.

    Perso, je serai curieux de voir une licence qui soit cohérente avec les arguments des pro-copyleft, et donc une clause qui interdise à tout le monde (donc même à l'auteur) de faire du non-libre.

    hmmm. Mériterait une analyse approfondie. Mais je pense que ça poserait un problème de licéité. A première vue je dirais que ça porterait atteinte trop fortement au droit de divulgation des contributeurs / forkeurs.

    En attendant, les arguments sur la liberté supplémentaire garantie de la GPL par rapport à la BSD me laissent froid (je sais qu'ils sont faux car ne s'appliquent pas à tous, et les exceptions en profitent pas mal de nos jours pour bien profiter financièrement de cette exception)>

    J'insiste pour une explication plus détaillée sur ce point ;-).

    Sur le fond, bien que la BSD soit moins répandue, je pense comme toi que l'intérêt du copyleft n'est pas vraiment démontré par la FSF. D'un point de vue strictement perso, je trouve dommage de limiter à ce point les interactions avec les softs propriétaires/permissifs. Mais c'est le prolongement d'une posture idéologique radicale. De ce point de vue je ne doute pas de son intérêt.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 1.

    ce que vient faire la bonté humaine dans l'histoire>

    Je suis peut-être complètement à côté de la plaque, mais pour tenter d'apporter un début de justification. Enfin quelques idées quoi.

    Quand RMS crée la GPL, il vient de se faire évincer de deux projets.
    Le premier, vécu de manière plutôt perso est Emacs, repris par Gosling qui a changé d'avis et ne souhaite plus le partager (bah oui, en fait, il l'a vendu, le fripon) alors que RMS avait énormément travaillé dessus.
    Le second = l'imprimante Xerox, je ne reviens pas dessus.
    Il existe certainement d'autres exemples, ces deux là ne sont que les plus connus.

    Il me semble probable (c'est n'est qu'une interprétation de ma part) que le sujet xerox ait été perçu comme une atteinte bcp plus grave, plus collective que ne l'a été Emacs. RMS a été menacé de procès dans le cas d'Emacs, et il a lui-même décidé de renoncer, constatant que les menaces avaient tué la réputation du logiciel de toutes façons.

    De l'autre côté, BSD s'est retrouvé réellement au tribunal contre AT&T, et à finalement trouvé un arrangement avec AT&T. enfin avec la boîte qui a racheté la filiale qui menait le procès.

    Tout ça pour dire quoi ? Il est bien possible que RMS ne croit pas en la bonté humaine, puisqu'il a perçu ces deux revers comme une véritable trahison, de la part de personnes qu'il considérait comme ces pairs. Alors que les membres du projet BSD savaient très bien dès le départ contre qui il se battaient.

    Conséquence, la GPL prévoit une clause de non-trahison, consistant dans l'obligation du partage s'il y a redistribution, mais surtout dans l'impossibilité de revenir en arrière concernant le code déjà mis sous licence.

    La BSD quant à elle s'approche plus du domaine public, puisqu'il ne s'agit pas d'éviter de se faire trahir, mais de diffuser au maximum dans un contexte que l'on sait commercial dès le départ. Effectivement la "bonté" n'a rien à voir là dedans..

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 0.

    bref, toujours cet esprit liberté et business, le jour où verra ça dans les université françaises>

    Effectivement, mais un peut toujours espérer.. Et garder un oeil sur le devenir du domaine commun informationnel dans le PJL.

  • [^] # Re: analogie

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 1.

    La licence BSD a été faite exactement pour que les gens sortant de Berkeley puissent faire du proprio (tout en faisant de la pub pour Berkeley), aucune croyance dans une quelconque bonté humaine (au contraire!).>

    Il me semblait que c'était :
    - d'abord pour redistribuer tranquillement le code d'AT&T qui commençait à vouloir faire usage de ses copyrights, après naissance du marché du soft et le copyright act.
    Les motivations commerciales de l'Université ne font aucun doute, mais j'ai du mal à trouver des sources.
    Tu pourrais détailler un peu plus ? Thanks

  • # "en quoi il peut être pertinent". Autrement dit, quel est l'objectif de ces analogies/paraboles.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciels libres vs privateurs, les analogies et paraboles rhétoriques !?.. Évalué à 1.

    Vu l'actualité brulante du sujet, tu ne risques pas de manquer de contenu ;-)

    Mais pour déceler les avantages et limites de ce dernier, je pense que tu pourrais nous en dire un peu plus sur la manière dont tu comptes orienter le produit de ta réflexion.

    Pour cela, tu pourrais peut-être commencer par proposer une classification de ton crû.

    Par exemple :

    • pour les parlementaires : on veut qu'ils comprennent à la fois les enjeux éthiques/techniques/économiques à court et moyen terme (pas forcément pousser plus loin, la majorité d'entre-eux ont un âge plus que respectable) et en même temps leur donner un exemple de situation dans laquelle se voir interdit d'agir soi-même sur une problématique du quotidien (nécessitant un minimum de savoir-faire) s'avérerait particulièrement choquant. Pour cela, trifouiller sa bagnole, sa gouttière, changer un ampoule, sont des exemples caricaturaux mais intéressants. D'une une logique peut-être plus industrielle, on parle aux mecs qui sont de "l'âge du béton" : l'achat d'un immeuble dont il serait interdit de laver/changer les fenêtres soi-même est intéressant. Ah oui, et on est pas propriétaires de l'immeuble, by the way ;-).

    • pour les politiques de manière générale : pareil. Mais quelle parabole peut replacer le logiciel libre dans une logique electorale très court terme ? je l'ignore ? mais on dirait que ça progresse quand même.

    Est-ce que l'on veut donner une vision parfaitement objective (compliqué!). Orientée business ? Orientée libertés fondamentales ?

    En gros tu as du boulot. Allez bonne chance !